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L’histoire de Windows (10)

Une histoire sans fin ?

L'histoire de Windows (10)

Notre dossier sur l'histoire de Windows :

Le 25 novembre 2020 à 16h14

Après Windows 8, il devient urgent pour Microsoft de rétablir le consensus. L’aventure Windows 8 avait prouvé que les grandes cassures ergonomiques n’étaient pas possibles. Après tout, on ne pouvait pas tabler sur une philosophie héritée de Windows 95 et tout jeter sans prendre de gants.

Le nom même de Windows 10 a été sélectionné pour incarner un changement important chez Microsoft. À l’heure actuelle, le système doit être considéré comme le dernier des Windows. Aucune autre version majeure ne semble pour l’instant en développement, l’éditeur ayant choisi une autre approche, à savoir des mises à jour fonctionnelles.

Le produit a volontiers été décrit par Microsoft comme un « system as a service », ce qui n’a pas que des avantages. À sa sortie, Windows 10 a conservé le niveau de rapidité de son prédécesseur. En fait, le matériel minimum requis n’a pas bougé depuis Vista, à savoir un processeur de 1 GHz et 1 ou 2 Go de mémoire selon que l’on utilise une édition 32 ou 64 bits. Actuellement, le système est mis à jour tous les six mois, les nouvelles versions étant finalisées en mars et septembre, pour des distributions en avril et octobre.

Les éditions proposées sont toujours les mêmes. La Famille ne pouvait initialement repousser l’installation des mises à jour semestrielle, tandis que les versions Professionnelle et Entreprise ont davantage d’outils. Le menu Démarrer est de retour sous une forme plus complète et personnalisable. Le style graphique reste cependant celui de Windows 8, avec ses vignettes de couleur dynamiques. Windows 10 a beau être une plateforme de consensus, ce courant graphique continue de s’étaler, comme on le voit dans les Paramètres ou dans les applications fournies.

Une révolution de l'intérieur

Parmi les grandes nouveautés, on note Edge, navigateur réécrit depuis presque zéro (passé depuis sous Chromium). Particulièrement véloce, il va cependant pécher par un manque criant de fonctionnalités qui s’est trop lentement résorbé. Un centre de notifications fait aussi son apparition, de même que des bureaux virtuels, DirectX 12 et, bien sûr, l’assistant vocal Cortana qui se repositionne aujourd’hui comme un accompagnateur de productivité plutôt que comme un concurrent d’Assistant (Google), Alexa (Amazon) ou Siri (Apple).

Le Store, initié avec Windows 8, a également fait peau neuve. Insistons encore : Windows 10 se veut un consensus, une volonté manifeste de répondre à un maximum de besoins et d’exigences. On la retrouve par exemple dans le Store qui permet aux développeurs d’y envoyer leurs applications .NET ou Win32 vers UWP.

Les modifications de départ sont minimales, le Desktop App Converter se contentant d’adapter le code au format de paquet utilisé pour la distribution. Il est ensuite possible de modifier progressivement l’application pour lui faire adopter des aspects plus récents comme les notifications ou la vignette dynamique.

Un consensus technique également, car Microsoft comble avec Windows 10 une envie de longue date : proposer la même base pour l’ensemble des matériels visés. Si on évoque donc surtout le système pour les ordinateurs, il sert aussi de socle à des smartphones, aux Xbox, objets connectés ou encore HoloLens.

Windows 10 intègre par ailleurs le Windows Subsystem for Linux (WSL), un sous-système co-développé par Microsoft et Canonical afin que l’utilisateur puisse exécuter directement… des applications Linux. Cette fonction, largement enrichie depuis plus d’un an, ne prenait initialement en charge qu’Ubuntu. On y trouve depuis Debian, Kali Linux, SUSE Linux Enterprise Server et openSUSE.

Cette fonction a fait beaucoup parler d’elle à son apparition, en particulier parce qu’elle offrait pour la première fois un accès à Bash depuis Windows, simplifiant notamment l’administration de certains serveurs. Cette volonté de plaire à tous n’a pas su éviter les écueils, et l’attitude de Microsoft en est pleinement responsable.

Microsoft WSL 2 Visual Studio Code

Deux points ont particulièrement focalisé les critiques : la collecte des données personnelles par défaut et la gestion des mises à jour. La première était particulièrement valable dans les premières versions du système, ce qui a valu à l’éditeur une mise en demeure de la CNIL en juin 2016 : le choix de l’utilisateur doit être roi. Les critiques ont été entendues et, moins d’un an plus tard, la commission estimait Windows 10 en conformité.

Actuellement, l’installation du système se clôt par une série de choix sur tout ce qui touche aux données personnelles, sans présélection. L’autre problème est malheureusement d’actualité. Microsoft parlant de son système comme d’un « Windows as a service », cela suppose des mises à jour régulières.

Elles le sont, divisées en plusieurs catégories : les correctifs mensuels de sécurité pour tous les produits supportés (classique ou étendu) et les mises à jour de « qualité » pour les produits en support classique (cinq premières années), destinées aux améliorations plus générales. Les mises à jour majeures, distribuées tous les six mois, apportent souvent de longues listes de nouveautés.

Une évolution rythmée, parfois problématique

Ce rythme très soutenu provoque des étincelles quand la route d’une mise à jour croise un manquement dans le processus qualité. Et l’année 2018 restera dans les annales, les deux évolutions majeures de Windows 10 ayant été pour le moins d’énormes incidents de parcours, poussant Microsoft à les supprimer des serveurs de Windows Update pour ne les relancer que plusieurs semaines plus tard.

L’April Update avait déjà marqué les esprits par des incompatibilités, notamment une avec certains modèles de SSD, l’unité de stockage devenant inaccessible à la grande panique des utilisateurs touchés. Mais c’est l’October qui a le plus illustré un manque flagrant de tests, puisqu’une petite partie des clients a vu ses données disparaître des dossiers personnels (Documents, Images, etc.).

Microsoft avait choisi une publication le 2 octobre, soit une semaine avant le « Patch Tuesday », sans passer par le canal Release Preview qui permet de tester les versions presque finalisées des mises à jour. L’effet a été désastreux, car la confiance de l’utilisateur est primordiale pour un système souhaitant appliquer des correctifs sur un rythme soutenu. On ne peut qu’espérer une prise en compte de ces problèmes afin qu’ils ne se reproduisent plus.

Non pas que les autres systèmes soient épargnés, mais l’enchaînement a de quoi refroidir bien des ardeurs, d’autant plus que ces mises à jour sont rébarbatives pour la plupart : elles empêchent l’utilisation de la machine et génèrent de la crainte. L’histoire de Windows en est donc à ce stade : un système dont les nouveautés sont pour la plupart nourries par les suggestions des clients et ayant réussi à établir un consensus entre les besoins.

Nous demandons maintenant à voir la suite, car les différents défis sont bien loin d’être terminés. La plateforme devra ainsi tôt ou tard abandonner son lourd héritage Win32, continuer la modernisation de son interface, répondre aux inévitables nouveaux usages, mais également s’adapter pour rester un socle commun à de nombreux appareils. Et pourquoi pas, revenir sur les smartphones.

Windows sur smartphones, l’essai jamais transformé

Chapitre particulier – aussi amer – que celui des smartphones pour lesquels Microsoft a fait plusieurs essais. L’éditeur disposant d’une version CE pour l’embarqué, elle l’adapte pour les téléphones et lance la branche Pocket qui va donner plusieurs versions de Windows Mobile, jusqu’à la 6.5 lancée en novembre 2008.

Comme de nombreux constructeurs alors, Microsoft considérait le smartphone comme un simple prolongement de l’ordinateur, qu’il se devait d’accompagner. En somme, un assistant pour retrouver les données principales que l’on manipulerait sur ce qui serait considéré alors comme le terminal complet. Preuve en est, Windows Mobile a proposé un menu Démarrer dans la plupart de ses versions.

Mais le produit n’a jamais véritablement rencontré le succès. Dans les années 2000, plusieurs millions d’unités ont été vendues, mais Microsoft allait faire toujours face à deux adversaires plus forts que lui. D’une part, Symbian qui équipait la majorité des appareils en circulation. De l’autre, BlackBerry, alors référence absolue de productivité.

Quand Steve Jobs présente l’iPhone en janvier 2007, c’est la stupéfaction. Apple vient de jeter les fondations de ce qui sera une authentique révolution, moquant les usages, les écrans, le design et stylet utilisés alors (stylet aujourd’hui mis en avant avec l’iPad Pro). Le smartphone s’émancipe, l’écran résistif fait place au capacitif, l’ergonomie se tourne entièrement vers le tactile. La première version a beau être limitée (pas de MMS, pas de boutique, peu d’applications), elle pose des bases nouvelles.

L’industrie ne s’y trompe pas : elle va rapidement suivre le même chemin. À titre de comparaison, Windows Mobile 6.5 ne sort qu’en 2008, un an après l’iPhone. Sitôt arrivé, déjà « ringardisé » par la mode galopante. Google va suivre peu de temps après avec le Dream de HTC, basé sur la première version d’Android, système racheté en 2005 à la société du même nom. Pour Microsoft commence alors une période de désarroi.

Windows Phone 8 Interface
Crédits : Grégory DUBUS/iStock éditorial/Thinkstock

Il faut en effet attendre plus de deux ans pour voir l’entreprise faire son retour avec un système neuf : Windows Phone 7. Rebâti depuis zéro, coupant toute compatibilité avec la plateforme précédente, la modernisation est flagrante. Les terminaux qui en sortent équipés sont tous basés sur ce que l’on considère alors (et toujours) comme le socle d’un bon smartphone. Surtout, Windows Phone 7 se caractérise par une ergonomie totalement nouvelle, basée sur des aplats, la sobriété, les couleurs et surtout le texte.

Malheureusement, l’aspect « feuille blanche » du développement laisse sur le carreau les anciennes applications, tandis que les nouvelles n’arrivent que très lentement. Et pour cause : Android et iOS sont là depuis un moment et leurs boutiques focalisent déjà toutes les attentions.

En outre, la suite sera ponctuée de décisions qui, si elles se comprennent d’un point de vue technique, restent dommageables pour l’utilisateur et témoignent d’un manque de vision à long terme. Quand Windows Phone 8 sort, son importante liste d’améliorations et de nouveautés (dont le passage au noyau NT) ne fera pas oublier que les modèles alors présents ne peuvent y prétendre. Il faut acheter un nouveau terminal.

Windows 10 offrira la dernière déclinaison de cette branche. Sobrement nommée Windows 10 Mobile – pour bien marquer l’idée d’une plateforme unique –, elle propose là encore de multiples améliorations et joue la carte de l’intégration avec Office et les autres produits maison. Très peu d’appareils sous Windows Phone 8/8.1 pourront migrer vers le nouveau venu, provoquant une nouvelle vague de frustration.

Mais en dépit des qualités d’un système étonnamment rapide, d’une ergonomie souvent saluée et d’une branche mobile de Nokia spécialement rachetée pour l’occasion, les développeurs tiers ne suivront jamais vraiment le mouvement, et le plus souvent en régime minimal. Même Microsoft prouvera à plusieurs reprises qu’Android et iOS lui semblent plus importants, les nouveautés n’arrivant que plus tard sur sa propre plateforme, comme avec Skype.

Le retour par Surface

Aujourd’hui, Windows 10 Mobile est en voie d’extinction et ne reçoit plus aucune nouveauté ou même mise à jour. Les entreprises en ont eu pendant un peu plus longtemps, mais même elles ont dû faire avec l'arrêt du support.

Aucune consolation pour les utilisateurs, puisque la plateforme n’évolue plus, tandis que les applications ont quasiment toutes perdu leur support technique. Les éditeurs tiers ont pour la plupart arrêté les frais et les smartphones en sont graduellement réduits à ne plus compter que sur les fonctions fournies par le système.

Aujourd’hui, des rumeurs évoquent un retour futur de Microsoft autour d’un « Surface Phone », en référence à la gamme bien connue de tablettes (depuis étendue aux ordinateurs). Mais il faudrait à Microsoft penser très sérieusement un tel mouvement, toute l’attention se portant désormais sur la plateforme logicielle.

Or, elle n’a que peu évolué, l’éditeur faisant toujours face à la même dichotomie d’un système qui ne sait pas sur quel pied danser, entre le pesant héritage de Win32 et un UWP qui a bien du mal à convaincre. Avec les dernières évolutions sur l’environnement .NET Core, l’entreprise de Redmond pourrait avoir trouvé sa porte de sortie.


Depuis la publication de notre article, la Surface Duo a été officialisée. Elle est attendue pour 2021 en Europe

Commentaires (42)

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Mon plus gros regret c’est Windows Phone. J’avais vraiment accroché avec ce système, l’intégration des contacts avec toutes les messageries et réseau sociaux, l’interface très simple et très fluide.
C’est vraiment dommage qu’ils n’aient pas réussi à percer.

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Finalement il ne leur manquait peut être “que” la compatibilité avec les apps Android, ce qui aurait été compliqué mais techniquement faisable.



Après je ne suis pas mécontent sur le principe qu’ils repartent d’Android car du coup leurs applications fonctionnent aussi sur les autres smartphones.
Le problème vient plus de l’orientation que Google donne à sa plateforme.

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Pareil.
Mon Lumia 735 était un super smartphone. Écran OLED, charge sans fil, batterie amovible, 4G…
Le système en lui-même était super réactif et ergonomique. Dommage que les développeurs n’aient pas suivi…



Je me suis définitivement décidé à l’abandonner quand j’ai compris pourquoi je ne captais pas grand chose : j’étais abonné Free mobile et le téléphone ne supportait pas la bande 700MHz.

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J’attends toujours la MAJ pour mon laptop, mais au moins il y a un outils de compatibilité qui empêche d’installer sur une machine non compatible



An incompatibility issue has been found with Windows 10, version 2004 or Windows 10, version 20H2 when using an Thunderbolt NVMe Solid State Disk (SSD).



ça évite de me retrouver avec une brique ce qui est plutôt pratique :D

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Fait attention tout de même, j’ai eu comme toi, la semaine dernière le message est parti et la maj a décidé de se faire.
Le lendemain j’avais effectivement une brique (et comme j’ai joué au con, j’y ai aussi perdu des données au passage…)…..

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Quel modèle par curiosité?

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ErGo_404 a dit:


Finalement il ne leur manquait peut être “que” la compatibilité avec les apps Android, ce qui aurait été compliqué mais techniquement faisable.


Ce qui manquais au windows phone c’est d’attendre quelques années avant de les commercialiser car à l’époque les smartphones pas assez puissant.



Maintenant c’est totalement différent, sur un smartphone haut de gamme windows et ses programmes devraient pouvoir parfaitement tourner.



C’est d’ailleurs la prochaine étape d’Apple je pense et aussi peut être la disparition d’android. Car des applications android ça ne pourra jamais rivaliser avec des programmes windows.



Enfin normalement, si l’architecture pc part sur de l’arm, android pourrais revenir en force.

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Lorsque j’ai dû changer de téléphone il y a un peu plus de 3 ans je suis revenu avec amertume sur Android.



Mon Lumia 735, bien que n’étant pas une foudre de guerre, est sûrement le meilleur téléphone que j’ai eu jusqu’à présent. Et l’OS y était pour beaucoup.
Très très peu de bugs, une fluidité exemplaire, une excellente autonomie, un smartphone solide (qui aura connu mon excursion backpacker en Amérique du Sud). Le seul reproche avec le temps était bel et bien le manque d’applications et l’abandon de celles existantes sur la plateforme.



Quand je vois comment fini mon Galaxy A3 actuel au bout d’à peine 3 ans, ce malgré des réinstall d’Android…

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Après Samsung est connu pour foutre des crapwares dans leur ROM, réinstaller ne suffit pas sur leur bas de gamme, il faut changer avec une ROM propre.

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(quote:1839485:skankhunt42 )
C’est d’ailleurs la prochaine étape d’Apple je pense et aussi peut être la disparition d’android. Car des applications android ça ne pourra jamais rivaliser avec des programmes windows.


Ils le font depuis longtemps, avec les soft de montage ou audio, leur suite office, mais ça reste adapté au form factor tout comme Photoshop ou illustrator pour iPad, les fondation de l’os étant les même c’est très facile de porter du soft de Mac OS vers iPadOS ou iOS.

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Windows Phone, dommage quand même…



Le meilleur téléphone personnel que j’ai eu.

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Entièrement d’accord, mon meilleur téléphone était un windows phone. De l’entrée de gamme qui fonctionne sans syphoner la batterie ni ralentir sans raison, je n’ai jamais retrouvé ça.
Sur Android je me sens contraint de monter en gamme sans trouver la même fluidité.
J’ai des vues sur le nouveau Pixel, cher à mon goût, mais peut-être qu’il résoudra ma fâcherie avec Android.

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Perso, W10 est celui qui m’a permis de m’émanciper de Windows (bonjour Ubuntu :transpi:).
Mais au-delà de ça, il y a quand même de bonnes idées. Le système est plutôt stable et rapide mais on se retrouve confronté à certains défauts comme des applications impossible à désinstaller (intérêt de la Xbox bar dans le milieu pro ?)

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Le menu est pratique pour faire une vidéo du contenu de son écran.

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A mon Lumia 950 XL… Je l’ai vraiment aimé celui là. Avec Windows Continuum je retrouvais l’interface Windows 10 desktop sur un écran externe (via la dock), cela marchait bien avec les apps universelles qui s’adaptaient à l’environnement. Trop en avance sur son temps je pense…



J’ai fini par passer sur Android, par obligation suite à l’abandon du support mais c’était à regret (à croire que je suis abonné aux fins de support prématurées, j’ai choisis un P30 Pro de chez Huawei :D ).

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Furanku a dit:


Lorsque j’ai dû changer de téléphone il y a un peu plus de 3 ans je suis revenu avec amertume sur Android.



Mon Lumia 735, bien que n’étant pas une foudre de guerre, est sûrement le meilleur téléphone que j’ai eu jusqu’à présent. Et l’OS y était pour beaucoup. Très très peu de bugs, une fluidité exemplaire, une excellente autonomie, un smartphone solide (qui aura connu mon excursion backpacker en Amérique du Sud). Le seul reproche avec le temps était bel et bien le manque d’applications et l’abandon de celles existantes sur la plateforme.



Quand je vois comment fini mon Galaxy A3 actuel au bout d’à peine 3 ans, ce malgré des réinstall d’Android…


Même cas pour moi, j’ai adoré mon Lumia 640 même si il avait un peu perdu de sa rapidité lors que je l’ai passé sous Windows 10 Mobile. L’autonomie excellente était l’un des gros point fort, l’autre était sur les mises à jour proposées par Microsoft qui aurait pu lui donner une excellente durée de vie. J’avais été déçu par le smartphone qui lui avait précédé (un Acer Liquid E2) sur ce point : livré avec Android 4.2.1, il n’a eu que Android 4.2.2 et hop poubelle pour Acer. Heureusement, un peu de bidouille et un Android 4.4 a pu être installé provenant de son successeur (pourtant commercialisé avec les mêmes composant).
Mais c’est là que Microsoft annonçait la fin du support de mon 640 avec la 1607. Du coup, passage en Insider pour bénéficier de la 1703 (version ultime de Windows 10 Mobile) et son remplacement vint mi-2017 par un smartphone Android (le Galaxy A5 2017) qui lui bénéficie encore de mises à jour de sécurité actuellement (en trimestriel depuis mars 2020).

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C’est assez évident que Apple va finir par proposer l’interface OSX directement sur ses iphones également, mais ils vont attendre le moment opportun.



Si les autres ne sont pas prêt ça peut faire un séisme, car les entreprises auront tout intérêts à prendre un périphérique unique pour les salariés, surtout en ce moment et accompagné de dock/lapdock.



C’est étonnant que Microsoft ne pousse pas plus dans cette direction car c’est une menacé réel d’ici 18-24 mois.

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misterB a dit:


Ils le font depuis longtemps, avec les soft de montage ou audio, leur suite office, mais ça reste adapté au form factor tout comme Photoshop ou illustrator pour iPad, les fondation de l’os étant les même c’est très facile de porter du soft de Mac OS vers iPadOS ou iOS.


L’argument du form factor c’est surtout du gros pipeau… Ce qui empêche de faire tourner mac os sur iphone / ipad c’est la tripotée de gens qui n’achèteront plus de mac. Ils n’auront qu’a acheter un grand écran ( ou utiliser un ipad ), un clavier et une souris.



A un moment donné ont tendra vers le terminal. Au final ce qui compte, c’est l’écran.

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(reply:1839518:skankhunt42 )


Ouais enfin la puissance reste un gros facteur limitant.



Les puces dans les macbook ne sont quand même pas les mêmes que sur iPhone, même si elles en partagent l’architecture maintenant. Il faut dissiper la chaleur, de la ram plus rapide, etc.



Samsung essaye le formfactor unique avec Dex et je ne crois pas qu’il y ait une seule entreprise qui soit passé dessus, pourtant ça fonctionne bien pour de la bureautique.

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(quote:1839518:skankhunt42 )
L’argument du form factor c’est surtout du gros pipeau… Ce qui empêche de faire tourner mac os sur iphone / ipad c’est la tripotée de gens qui n’achèteront plus de mac. Ils n’auront qu’a acheter un grand écran ( ou utiliser un ipad ), un clavier et une souris.



A un moment donné ont tendra vers le terminal. Au final ce qui compte, c’est l’écran.


Va bosser sur photoshop avec un ecran de iphone

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misterB a dit:


Va bosser sur photoshop avec un ecran de iphone


Le but c’est d’avoir un seul device, pas forcémment d’éditer sous photoshop en mode smartphone, plutôt en mode desktop.



La puissance de l’iphone 12 est en tout cas largement suffisante

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Windows 10, toujours en version béta… Et encore, je pensais à alpha jusqu’à au moins la 1903…



Je parlerai de release candidate quand le panneau de configuration sera enfin fini, mais vu qu’il doit y avoir un seul développeur maximum de leur armée à s’en occuper, cet OS ne sera jamais fini avant que l’on ne passe peut-être à autre chose.

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Lumia 735, moi aussi Windows Phone me manque. Je suis passé par ios jailbreacké et Android, wp reste mon préféré.



La pêche à la dinamite est interdite.

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Même expérience avec un Lumia 735 acheté en 2014 en remplacement d’un iPhone 3GS (acheté à l’époque de sa sortie). Un système que je trouvais prometteur et bien construit, mais hélas on voyait bien que Microsoft n’y croyait plus.



Je l’ai remplacé 3 ans après, ai donné le 735 à un pote qui avait un besoin minimaliste, il l’a remplacé cette année avec l’ancien Android d’un autre ami. Forcément, l’OS n’étant plus maintenu il devenait difficile à exploiter pour le Web.



Cela dit, j’ai acheté l’année dernière le Nokia 8.1 sous Android One, même s’il n’a de Nokia que le nom, j’en suis très content. Mais Android, clairement, j’ai toujours du mal avec son ergonomie incompréhensible. Et ce que je déteste par dessus tout, ce sont les applications mendiantes de notation… Quand j’ouvre une app c’est pour l’utiliser, pas pour avoir un crevard qui fait la manche au feu. Résultat quand je ne peux pas passer cette étape, c’est zéro.

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Sans verser dans les propos tranchés, c’est un point qui manque à mon sens dans l’article, car ça reste quand même un sérieux foutoir la gestion, entre les pages paramètres dans lesquelles il manque une bonne partie des fonctions et le panneau de configuration qui joue à cache-cache mais reste indispensable dans pas mal de cas.
Bonus spécial aux paramètres qui ne peuvent être ouvert qu’en une seule instance…

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Le pire, c’est qu’aujourd’hui, Windows 10 (20H2) tourne très bien sur Lumia (mieux que Windows 10 Mobile dans certains cas). Il ne manque que le spécifique au mobile : téléphonie, même si activable par quelques manipulations, SMS/MMS, fonctionnement sur session verrouillée (pour recevoir les appels et notifications) et appareil photo.



Chaque nouvelle version fonctionne mieux que la précédente, ça laisse présager du bon, à condition que Microsoft décide vraiment de retourner sur le mobile.



Voici la liste de ce qui fonctionne et les manques :
https://woa-project.github.io/LumiaWOA/status/

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La bande d’énervés! Chapeau!

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“L’effet a été désastreux, car la confiance de l’utilisateur est primordiale pour un système souhaitant appliquer des correctifs sur un rythme soutenu”



Comme Vincent le mentionne, je reconnais que pour ma part, c’est ce qui m’a fait basculer vers un système GNU / Linux. Disons une sorte de déclic.



Pas un seul regret.



À plus Billou! On se retrouvera au taf de toute façon ;)

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misterB a dit:


Va bosser sur photoshop avec un ecran de iphone


Si il est branché à un écran 28”, il est possible de bosser sur un smartphone mais pour ça il faut juste un véritable os. C’est à dire gestionnaire de fichier, vrai programme. Et cerise sur le gateau, pouvoir s’affranchir du store.

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Mon téléphone pro est un lumia950, 6 ans de bon et loyaux services. Il est léger, fin, la batterie est d’origine, l’écran n’a pas une rayure, il tient aussi bien la charge que mon Android et ses tonnes de trucs qui tournent en arrière plan.
La synchro courriel et calendrier se fait sans souci, et je n’ai pas besoin de plus. En renouvellement, j’ai uniquement un Samsung A41 qui m’est proposé, pas folichon.
En plus, écran Amoled QHD et Usb-C, oui, il y a 6ans de ça.

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Arcy a dit:


comme des applications impossible à désinstaller


On peut très facilement les désinstaller. Il faut soit passer par PowerShell, soit un logiciel de désinstallation tiers.

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RedShader a dit:


On peut très facilement les désinstaller. Il faut soit passer par PowerShell, soit un logiciel de désinstallation tiers.


C’est contradictoire, c’est simple à désinstaller quand on le fait depuis le panneau dédié, soit “Paramètres > Applications”. Autrement, ça ne l’est pas.



Sans compter que ces mêmes programmes peuvent très bien se réinstaller après une mise à jour …

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DanLo a dit:


Fait attention tout de même, j’ai eu comme toi, la semaine dernière le message est parti et la maj a décidé de se faire. Le lendemain j’avais effectivement une brique (et comme j’ai joué au con, j’y ai aussi perdu des données au passage…)…..


Je regarde le ticket sur le site de MS, je ferais la MAJ que quand ce sera vraiment prêt :chinois:

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misocard a dit:


Le menu est pratique pour faire une vidéo du contenu de son écran.


Tu m’apprends un truc.
Dans ce cas, il aurait fallu l’intégrer dans la liste des accessoires de W10, et pas dans une appli dédié aux jeux.

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Arona a dit:


Quel modèle par curiosité?


Razer stealth 13 avec la 1650 Ti

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(quote:1839485:skankhunt42 )
Ce qui manquais au windows phone c’est d’attendre quelques années avant de les commercialiser car à l’époque les smartphones pas assez puissant.



Maintenant c’est totalement différent, sur un smartphone haut de gamme windows et ses programmes devraient pouvoir parfaitement tourner.



C’est d’ailleurs la prochaine étape d’Apple je pense et aussi peut être la disparition d’android. Car des applications android ça ne pourra jamais rivaliser avec des programmes windows.



Enfin normalement, si l’architecture pc part sur de l’arm, android pourrais revenir en force.


Moi j’ai plutôt l’impression que Microsoft & Apple essaient, lentement mais sûrement, d’imposer un “store” sous windows à la manière des applis mobiles.



je m’explique : Aujourdhui sur MacOS, lancer une appli qui est simplement téléchargée depuis le net est bloqué par défaut. Sous Windows, il y a des dialogues “menaçants”, le dernier en date que j’ai vu était extrêmement trompeur quant à la manière de l’outrepasser.



Dans les 2 cas, du point de vu des éditeurs, il semble complètement inaceptable , voire irresponsable, qu’un utilisateur puisse vouloir lancer une application qui n’a pas été “signée”, “screenée” , “managée” par eux-même.



Exactement comme sous Android, et plus encore sous iOS.



J’pense que dans 34 versions de Windows, il faudra pour lancer une telle appli des outils de hack de signature qui seront vu comme des virus par Microsoft.
La stratégie est assez claire : Pour les plateforme mobiles les dev se sont habitués à publier via le store, et accepter des règles toujours plus drastique (sous prétexte de “sécurité”, et réellement pour maintenir la main de fer sur la plateforme). Cette position de l’éditeur en middle-man leur offre une position privilégiée pour drainer des revenus réccurents. Il me parait assez évident que le but serait de faire pareil sur les plates formes fixes.

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misterB a dit:


J’attends toujours la MAJ pour mon laptop, mais au moins il y a un outils de compatibilité qui empêche d’installer sur une machine non compatible



An incompatibility issue has been found with Windows 10, version 2004 or Windows 10, version 20H2 when using an Thunderbolt NVMe Solid State Disk (SSD).



ça évite de me retrouver avec une brique ce qui est plutôt pratique :D
Je suis dans ce cas de figure, mais c’est avec le soft de mon portable Lenovo (le soft en question est Lenovo Vantage).


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TheKillerOfComputer a dit:


Windows 10, toujours en version béta… Et encore, je pensais à alpha jusqu’à au moins la 1903…



Moi, j’aime bien la version “béta” (je pense qu’il s’agit de toi 😉) depuis 4 ans déjà …


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OB a dit:


Moi j’ai plutôt l’impression que Microsoft & Apple essaient, lentement mais sûrement, d’imposer un “store” sous windows à la manière des applis mobiles.


J’ai franchement aucun problème avec ça si et seulement si le store est “casher”… D’ailleurs ce genre de trucs devrait exister depuis le début d’internet, comme sous linux. Un store “casher” ne peut être qu’un simple “dépôt”.



Parce que depuis quelques années j’ai l’impression que les sites à la télécharger.com essayent de bien nous entuber avec leur compacteur à la cons plein de pubs… J’ai pas envie de parcourir 10 sites pour trouver un programme.




La stratégie est assez claire : Pour les plateforme mobiles les dev se sont habitués à publier via le store, et accepter des règles toujours plus drastique (sous prétexte de “sécurité”, et réellement pour maintenir la main de fer sur la plateforme). Cette position de l’éditeur en middle-man leur offre une position privilégiée pour drainer des revenus récurrents. Il me parait assez évident que le but serait de faire pareil sur les plates formes fixes.


Ont est bien d’accord que le créateur du store c’est lui qui à le “pouvoir”. Mais ce pouvoir n’est virtuel qu’en rapport avec l’os. Ensuite si les gros acteurs ce bougent le cul ils peuvent changer les choses ( apple est passé de 30% à 15% récemment via epic games ).



Mais l’énorme avantage pour les éditeurs c’est d’avoir une bande passante illimité à un instant T pour par exemple déployer des mises à jours. Et si ton machin est “casher”, le petit dev pourra même utiliser une api d’update.



Le nouveau blender viens de sortir, quasiment impossible de le télécharger le soir de la release…

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hello pour ceux qui veulent vraiment l’expérience Microsoft, à savoir retrouver sur son smartphone tout ce que vous faite sur votre pc / tablette, je vous conseille d’installer Microsoft launcher sur votre smartphone Android. Et avec un compte O365 c’est très impressionnant, absolument tout est synchronisé, SharePoint, to do, one note, whiteboard… mais c’est vrai que c’est plus utilisé en entreprise.

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Pour moi ca reste un cache misere. Ca reste Android avec une couche dessus. C’est la philosophie de l’OS qui etait seduisante pour moi.



Meme si j’ai recemment retrouve la visualisation des photos hors ligne sur onedrive via la syncho avec samsung gallery, Je ne reste pas fan parce que ca donne acces a Onedrive a une App tierce.

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avec le lien de cet article remis pour les 49 ans de MS, je reviens dessus.
Comme écrit par d autres, le plus gros gâchis fut celui des OS mobile, jusque Windows 10 Mobile.
Je fait aussi parti des "victimes" s'ayant fait séduire par WP8 et WM10 (Lumia 520 à 950, via le 735, meilleur 'mid range' alors)

Comme écrit aussi sur l article de Windows 8, outre les grosses erreurs de stratégie et de communication ayant causé un Windows Store tjs famélique (le manque d app a été une cause majeure de l'échec), sur la fin, MS a fait clairement le choix de laisser mourir la plateforme Windows Mobile techniquement limitée à du 32 bits.

Les derniers smartphone HG, les Lumia 950, sont sortis en 2015 avec un hardware très en avance sur la concurrence! En fait, il ne fut jamais égalé: dual sim + SD Card + batterie amovible + camera (APN) de qualité stabilisé (OIS) et déjà en USB-C, il n y a pas eu d autre smartphone aussi flexible depuis!
Le prix était pas excessif - on dirait pas cher 10 ans plus tard!
MAIS l'OS Windows10 Mobile n'était alors PAS fini. Et ne fut jamais fini. Et tjs limité en 32 bits alors que les SoC du L950 sont eux 64 bits.
Il n'y a donc jamais eu d OS capable de faire fonctionner ces petites merveilles à 100% de leur capacité. Windows 10 et 11 for ARM a bien été porté dessus par la communauté, mais sans drivers pour l APN, il manque un des pts essentiel des L950!

Les derniers appareils mobile de Microsoft utilisent Android... Mais là aussi avec un support logiciel très moyen.

En fait, MS n a jamais su s'engager à moyen terme (plusieurs années) sur une plateforme mobile: ils ont changé trop souvent (de WinCE jusque Android...)

L’histoire de Windows (10)

  • Une révolution de l'intérieur

  • Une évolution rythmée, parfois problématique

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