Mobilizon, l’alternative décentralisée de Framasoft à Facebook pour les groupes et évènements
Simple et direct
Le 27 octobre 2020 à 16h42
9 min
Internet
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En préparation depuis environ deux ans, Mobilizon est enfin disponible. Le service vient concurrencer Facebook sur le terrain des pages de groupes et évènements, avec la même approche décentralisée et fédérée que d'autres projets de Framasoft.
L’association française revient avec un nouveau service, attendu de pied ferme : Mobilizon. Comme elle le décrit elle-même, l’idée est née de besoins exprimés de proches impliqués dans des marches, permanences, ateliers ou évènements. Problème, il reste difficile de trouver un service capable de rassembler d’autres personnes avec une interface pratique et des outils organisationnels sans en venir à un réseau social tel que Facebook.
Il s’agissait au départ de proposer un produit facilitant les rassemblements de militants, quelles que soient les causes. L’association a donc développé petit à petit le projet, discutant notamment avec des designers pour comprendre les attentes des concernés. Rapidement, les contours étaient cernés : le logiciel devait être libre (il est diffusé sous licence AGPLv3), fédéré, orienté vers la gestion des évènements et des groupes, et accueillant.
Ce dernier point devait couvrir les explications d’utilisation, de découverte des hébergements et d’installation. On reprend, dans les grandes lignes, les bases de Mastodon. Mobilizon aurait normalement dû être finalisé cet été. Mais, comme le précise l’association, la pandémie de Covid-19 a tout bousculé.
De nombreux membres de l’équipe, dont le développeur principal (Thomas, coconcepteur avec la designer Marie-Cécile Godwin Paccard), ont dû mettre en suspens leurs projets pour soutenir « l’effort de guerre ».
Le fonctionnement de Mobilizon
Mobilizon est un logiciel fédéré. N’importe qui peut donc créer son instance en l'installant sur son serveur. Une fois le logiciel actif, il devient possible d’y créer des comptes, évènements et groupes. La fédération est à la fois la force et la faiblesse de ce type de projet, à la manière d'un Mastodon ou d'un PeerTube.
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Les comptes créés sur un serveur ne peuvent en effet accéder qu’aux évènements, pages et groupes de ce serveur. Dans le cas d’une université par exemple, un service isolé ne permettrait de gérer que les évènements locaux. Et si l’on souhaite mobiliser à plus grande échelle ? Il faut alors fédérer, c’est-à-dire créer des liaisons entre les instances.
Les utilisateurs d’un serveur A pourront alors accéder aux évènements du serveur B. Plus le nombre de liens augmente, plus les informations sont nombreuses. « Par exemple, si les instances « MobilizTaFac » et « SportMobilizé » sont fédérées, Camille qui a un compte d’étudiante sur MobilizTaFac pourra s’inscrire au stage de karaté, alors que son prof l’a créé sur l’instance SportMobilizé », explique Framasoft.
Chaque compte peut créer autant de profils qu’il le souhaite. Une volonté affirmée pour mieux séparer les activités. Les évènements qui nous intéressent par exemple dans un cadre professionnel ne sont pas forcément les mêmes que ceux qui pourraient nous tenter en famille.
La maitrise de l’attention
Mobilizon ne peut pas être réellement comparé à Facebook. Le parallèle avec le réseau social vient des besoins exprimés d’organisation, mais le projet n’a jamais été pensé pour être un concurrent du vaste réseau social américain. Seule la partie consacrée aux pages, évènements et groupes intéressait l’association.
Il n’est pas question ici de flatter l’ego ou d’alpaguer l’attention des internautes. Tout a été conçu pour que le service reste aligné sur sa mission : informer, mettre en relation, rassembler. On n’y trouvera donc pas de pages au défilement infini ou de « likes ». Les commentaires et échanges seront affichés dans leur plus simple appareil, sans tout le bardas de réactions et fonctions que l’on peut trouver aujourd’hui dans les espaces numériques communs.
« Cela évite que l’échange en commun ne tourne au dialogue-duel où il faut faire bonne figure », affirme Framasoft. Tout est fait pour éliminer, autant que faire se peut, l’ego de l’équation. Les profils n’ont d’ailleurs ni mur, ni fil ni story. Il n’y a rien à présenter à un niveau individuel, seuls les groupes pouvant publier des informations.
En outre, on ne peut s’abonner qu’aux actualités de groupes, jamais des individus. Mobilizon se veut, avant tout, un « outil conçu pour la sobriété attentionnelle ».
Rejoindre ou créer un évènement
Au quotidien, plusieurs cas de figure peuvent se présenter. Partons du principe que vous avez reçu un lien vers un évènement créé sur Mobilizon. Il ouvre la page de l’évènement, dans laquelle on peut voir toutes les informations pratiques : lieu, date et heure, organisateurs, site web, déroulement du programme et ainsi de suite.
Si vous avez un compte sur l’instance, vous pouvez bien sûr l’utiliser tel quel. Si vous n’en avez pas, cliquer sur « Participer » vous laissera alors vous inscrire en laissant votre adresse email. Le compte sera cependant nécessaire si vous souhaitez interagir dans les commentaires.
L’évènement peut être partagé ou signalé. En cas de signalement, le descriptif sera envoyé aux modérateurs de l’instance. On peut aussi, depuis le même menu Actions, intégrer l’évènement à son calendrier. Auquel cas le site déclenche le téléchargement d’un fichier ICS correspondant.
Vient ensuite l’autre cas principal : vous souhaitez créer un évènement sur Mobilizon. Il faut commencer par choisir une instance. Sur Mobilizon.org, Framasoft a déjà rassemblé une dizaine de serveurs et donne un lien vers le catalogue des instances. Le choix se fera selon vos propres critères.
Ce que Framasoft encourage : « pensez à regarder sa page « À propos » où l’instance présente ses conditions générales d’utilisation, sa charte de modération, sa politique de fédération, etc. ». Une fois l’instance choisie, il faudra vous y créer un compte, obligatoire pour déclarer un évènement.
Après activation du compte (un email de vérification est envoyé), il suffira de cliquer sur « Créer » dans le bandeau du haut pour arriver sur la page de renseignement du nouvel évènement.
On y choisira un titre, une image à la une, un ou plusieurs tags, les heures et dates de début et de fin, l’adresse (via OpenStreetMap), un descriptif, un lien vers un éventuel site officiel et les noms des organisateurs.
Plusieurs paramètres importants suivent, dont l’aspect public ou privé de l’évènement. Dans le premier cas, il sera visible par tous, dans le second uniquement par ceux ayant reçu le lien. Le créateur de l’évènement choisira également d’autoriser ou non les participations anonymes (donc sans compte, uniquement avec l’email), l’approbation de chaque demande de participation, un nombre limite de participants et l’ouverture ou non des commentaires. Une fois l’évènement créé, il ne reste plus qu’à partager l’évènement.
Dans le cas où il ne pourrait avoir lieu, on peut modifier son statut pour « Annulé ». De même, si l’évènement n’est pas certain au moment de sa création, on peut sélectionner « Provisoire ».
Et les groupes ?
Pour les groupes, on ne peut pour l’instant en rejoindre que si l’on a été directement invité soi-même. On peut cependant en créer, en passant par « Mes groupes » en haut, puis « Créer un groupe » en dessous.
On choisira alors un nom public et un nom fédéré. Ce dernier se présente sous forme d’adresse email, dont l’affixe correspond à l’adresse de l’instance. Il doit être unique. On ajoute ensuite un descriptif, un avatar et une bannière.
La présentation d’une page est exactement ce que l’on pouvait en attendre. Les discussions renvoient vers des échanges de type forum, les évènements à venir parlent d’eux-mêmes et les ressources permettent de concentrer des liens utiles extérieurs.
Une fois que l’on est inscrit à un groupe, on peut en recevoir les notifications quand de nouveaux contenus sont publiés. Par exemple, quand le groupe crée un nouvel évènement. Bien entendu, faire partie d’un groupe ne signifie pas accepter automatiquement tous les évènements. Leur gestion reste identique à celle décrite plus haut.
En outre, on peut rejoindre plusieurs groupes avec des profils différents. Ce n’est qu’après avoir reçu une invitation que vous choisirez celui avec lequel participer. Un cloisonnement social souhaité par Framasoft.
Contactée, l’association nous confirme qu’il sera bientôt possible de rejoindre un groupe en un clic. Une option apparaitra pour laisser le groupe « masqué » et sur invitation, ou au contraire laisser les utilisateurs demander à le rejoindre.
Par ailleurs, il s’agit très clairement d’une première version publique. Le développeur principal est actuellement concentré sur la correction des bugs remontés par l’afflux d’utilisateurs. En plus des possibilités supplémentaires sur les groupes, il travaillera notamment sur la personnalisation des instances, avec une sélection de thèmes, voire les choix personnalisés de couleurs.
En l'état, le logiciel fait exactement ce qu'il annonce : proposer des outils organisationnels, en allant droit à l’essentiel. Même si l’ensemble est encore un peu « brut », notamment d’un point de vue graphique, la promesse est tenue, et on apprécie l’interface claire, bien organisée, au sein d’un service libre et fédéré. Donc bien loin des préoccupations classiques des mastodontes américains.
Mobilizon, l’alternative décentralisée de Framasoft à Facebook pour les groupes et évènements
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La maitrise de l’attention
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Rejoindre ou créer un évènement
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Et les groupes ?
Commentaires (24)
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Abonnez-vousLe 27/10/2020 à 17h19
Génial 😘👍
Le 27/10/2020 à 17h28
Et https://apero.bzh mis à jour
Le 27/10/2020 à 21h15
J’espère que ça prendra !
Je trouve un peu bizarre de prendre facebook comme point de comparaison, c’est beaucoup plus proche de meetup j’ai l’impression.
Le 27/10/2020 à 22h02
Je ne comprends pas bien la faiblesse de la Fédération. De base oui, une instance de ce type est toute seule dans sa bulle. Mais il suffit qu’elle se connecte à une autre instance pour rejoindre le réseau. C’est même assez viral puisque ça fini par se distribuer entre instances.
Le 27/10/2020 à 23h22
Déjà au départ, le choix d’une instance peut rebuter le néophyte : pourquoi l’une et pas l’autre ? Ensuite, que se passe-t-il si on a choisit une mauvaise instance, et qu’elle ferme/qu’elle est mal maintenue/qu’elle a des pannes? Y’a plus d’incertitude.
Le 28/10/2020 à 00h06
En même temps, c’est juste un outil pour gérer des événements. Ce n’est pas un réseau social et ça n’a pas vocation à recevoir une partie de notre vie numérique.
Si t’as mal choisi ton instance, rien ne t’empêche d’aller voir ailleurs. Je ne suis pas allé vérifier, mais j’imagine qu’ils ont prévu l’export et l’import de données, justement pour faciliter la migration et ne pas être lié à une instance, comme on pourrait l’être avec les services propriétaires à la Facebook.
Alors, à moins de voir l’instance fermer du jour au lendemain, sans crier gare et sans laisser le temps d’exporter les données vers une autre instance, ce qui serait effectivement problématique pour les événements en cours d’organisation, de changer d’instance ne devrait pas poser problème.
Le 28/10/2020 à 07h22
Les outils fédérés proposent généralement un portail listant des instances avec leur nombre d’utilisateurs notamment.
Exemple avec celui de Mastodon : https://joinmastodon.org/communities
C’est un des points d’entrée si on veut viser un public large, sinon ça revient à rester seul dans son coin et espérer que miraculement, l’utilisateur vous trouvera.
Nextcloud propose un moteur de recherche du même genre, Plume a le site fediverse.blog en vitrine (et qui permet d’être aussi point d’entrée sur le réseau), etc.
Le 27/10/2020 à 22h48
J’ai cliqué, y’a des points dans les mots, pas de version française, merci au-revoir.
Le 28/10/2020 à 04h20
T’as allé sur quel site? Moi c’est en français (https://mobilizon.fr/), et je n’ai même pas vu d’écriture inclusive dans les textes.
Le 28/10/2020 à 06h02
Quelque soit le site, il y a un soucis sur la langue de l’interface. Il est impossible de la choisir sans s’être enregistré au préalable. Pour l’instant, Mobilizon repose exclusivement sur la détection automatique de langue, sans possibilité de choix explicite.
Par exemple, sur la version FR que tu cites, je me retrouve avec du contenu en français car les publications y sont en Français, mais au sein d’une interface globale qui elle est en anglais, sans pouvoir préciser que je préféré le Français.
Je suppose que c’est ça qui déroute TroudhuK.
Le 28/10/2020 à 08h10
Non, ce n’est pas en écriture inclusive (langue française, inclusive de base grâce à l’usage courant du masculin extensif et au fait que les genres grammaticaux n’ont rien à voir avec les sexes) mais exclusive, il suffit de balayer du regard et tu verras qu’on exclut bien le féminin du masculin. Ce qui n’est pas la langue française. C’est tout ce que je disais, et comme je ne veux pas d’un avenir sexiste où on distingue hommes et femmes partout, ayant grandi dans l’école mixte etc., je boycotte.
Le 28/10/2020 à 07h36
Tout à fait d’accord. Mais il s’agit de chercher à qui on s’adresse. MeetUp touche principalement un public de classe moyenne a aisée, plutôt cadre-ingénierie-bureaux, à l’aise avec l’outil numérique (attention, ceci est une généralisation faite au doigt mouillée, du niveau pilier de comptoir).
Si on souhaite s’adresser à un public plus large et plus modeste, plus rural, dont les pratiques informatiques sont décrites dans l’ouvrage de la sociologue Dominique Pasquier par exemple, alors parler de MeetUp ou d’EventBrite ne sert à rien.
Nous avons donc choisi de parler du plus gros dénominateur commun, connu et ayant été pratiqué par un plus grand nombre.
– Pouhiou
Le 28/10/2020 à 07h45
Oh ben c’est râlant, ça fait pourtant un an et demi qu’on a affiché bien gros le slogan de Mobilizon avec deux bons gros points médians bien visibles en plein milieu : « Rassembler ⋅ Organiser ⋅ Mobiliser »
Pour rappel, notre position sur l’écriture inclusive a été détaillée dans le blog depuis plus de 2 ans : vous avez raison (et nous aussi).
On peut continuer à se troller les uns les unes les autres à l’infini (et au delà) ou faire comme Troudhuk (dont je trouve la réaction hyper saine, pour le coup) : « ça me parle, je reste ; ça me parle pas, je vais voir ailleurs. »
– Pouhiou
Le 28/10/2020 à 08h17
Si tout le monde a raison, ne faites pas vos outils que pour ceux qui croient que les femmes sont inexistantes dans la tête des francophones, la preuve, on écrit au masculin (gnéééé). Faites aussi une version française pour ceux qui ont été à l’école et comprennent comment leur langue fonctionne. C’est vous qui excluez, je n’ai pas envie de m’exposer à un langage et une pensée qui distingue les sexes en toutes circonstances, et vous l’imposez partout en pensant avoir raison, c’est insupportable. On ne pète pas une langue comme ça, c’est trop grave.
Je rappelle juste que les anglophones font le chemin inverse, ils inventent des mots qui incluent les deux sexes (his/her => their) pour arrêter de séparer (et dire deux fois) sans raison. Le sens du progrès.
Le 28/10/2020 à 08h00
Les développeurs des outils fédérés de ce type ne s’en cachent pas, mais attention quand même. Multiplier les instances c’est aussi multiplier les efforts à faire pour assurer la sécurité (mises à jour, règles de pare feu, etc etc).
Pour des données potentiellement sensibles comme votre participation à des manifestations ou des regroupements syndicaux, attention à bien choisir des instances dans lesquelles vous pensez pouvoir avoir confiance.
Le 28/10/2020 à 11h06
Heu, déjà c’est complètement faux, car la discrimination existe bel et bien dans le langage et ce n’est pas nouveau (et tu as l’embarras du choix dans les dystopies littéraire qui contrôle leur population par ce biais, la novlangue d’orwel qui est un des plus connus, mais il y en a plein sur la propagande et l’inversion du sens des mots pour propager la confusion).
Et “their” n’est pas du tout la compression de “his” et “her”, “their” c’est ni plus ni moins que “leur” en français, donc le pluriels…
Le 28/10/2020 à 21h37
Yep j’ai surinterprété, c’est utiliser un mot existant, mais voir ici par exemple : https://www.cliffsnotes.com/cliffsnotes/subjects/writing/should-i-use-his-his-or-her-or-their
Je ne sais pas à quoi tu réponds sur la discrimination dans le langage, la novlangue et tout, vu que je suis d’accord, je suis justement contre le langage exclusif (associant strictement genre grammatical et sexe, le masculin devenant exclusif aux hommes…) parce que ce langage nous influence et nous invite à voir tous groupes humains comme séparés selon le sexe en toutes circonstances. Autrement dit il provoque l’inverse de ce qu’il dit vouloir faire. Quant aux points ou autres signes dans les mots c’est juste pas possible (parce que d’abord on sépare, ensuite éventuellement on hiérarchise…).
Le discours de Macron ce soir par exemple, un coup c’était en exclusif, un autre coup en français (est-ce que ceux qui séparent ont compris qu’il ne s’adressait qu’aux hommes à ces moments-là, quand il disait “chacun” ou “tous” ?). Faut arrêter, c’est une évidence pour tout le monde que le masculin est extensif, donc inclusif, d’usage, depuis des décennies qu’on ne se pose pas la question. C’est encore un problème créé de toutes pièces par ceux qui n’en ont pas. C’est une horreur à lire et à écouter, et non seulement ça ne solutionne rien mais au contraire ça va dans la direction inverse. Et même si c’était justifié et vrai, comme raisonnement, faudrait annoncer l’objectif qu’on croit atteindre avec un tel prix payé pour la beauté de la langue, et faire le bilan ensuite. J’annonce direct, y’a pas d’objectif (problème quasi inexistant) et le bilan est désastreux.
Le 28/10/2020 à 13h51
Lien très intéressant !
Merci beaucoup (pour le reste aussi ).
Le 28/10/2020 à 22h11
Perso j’ai fait un choix simple : mon navigateur affiche par défaut l’anglais.
L’interface française de Plume m’était insupportable. Je respecte leur choix, je ne le partage pas, je n’irai pas faire de polémique stérile, j’opte pour l’option qui est la meilleure à mes yeux. Et tout le monde est content.
En tous cas, je le suis.
Le 28/10/2020 à 22h38
Tout comme il existe différentes locales pour le français : fr_FR pour le français de France, fr_BE pour le français de Belgique, fr_CA pour le français du Canada, il suffirait d’en créer une nouvelle pour le français inclusif, et proposer deux traductions. Une première, par défaut, en français standard, qui respecte la langue telle qu’on la connaît et que l’écrasante majorité des gens préfèrent, et une nouvelle traduction avec des points, des termes épicènes et tout ce que vous voulez pour la minorité qui se sent exclu.
Par contre, ça risque de demander du travail de normaliser tout ça, puis ensuite pour maintenir différentes traductions. Mais au moins, rien ne serait imposé aux gens et il y aurait une réelle liberté.
Mais bon, j’ai comme dans l’idée que le but, c’est justement d’imposer pour tenter de faire changer les gens, ce qui n’arrivera sans doute jamais.
Le 29/10/2020 à 06h21
Entièrement d’accord.
Le 29/10/2020 à 08h48
Sans compter que cette écriture exclue justement pas mal de monde, contrairement à ce que dit son nom foireux : les dys- qui ont déjà beaucoup de mal avec une écriture normale sont incapables de le lire, ainsi que les étrangers qui n’y comprendront absolument rien…
Le 29/10/2020 à 21h26
Sympa l’article de blog sur l’écriture inclusive. C’était un exercice difficile et délicat.
Perso je déteste l’écriture inclusive et je quitte une page web dés que j’en vois, mais vous avez quand même réussi à me faire sourire avec cet article ;)
Le 31/10/2020 à 15h02
Bravo Framasoft pour ce service.
Et merde aux réac. qui se confortent dans leur société patriarcale.