Début 2016, la société présentait son projet : un conteneur posé sur les fonds sous-marins avec un fonctionnement autonome et une durée de vie de 20 ans (en théorie).
Le premier modèle a été construit et assemblé en France, puis envoyé en Écosse pour être immergé au large des côtes. Il est désormais au fond de la mer et servira de galop d'essai.
Commentaires (31)
#1
Et là, ils se rendent compte que le Stagiaire avait inversé des switchs " />
#2
Chez Microsoft on trouve que les pôles ne fondent pas assez vite, du coup on a eu la brillante idée de réchauffer l’eau directement. C’est bien plus efficace que les gaz à effet de serre ! " />
Vivement que ce type de datacenter pullule au fond des océans ! " />
#3
Ça c’est le cadet de leurs soucis. Ce qui les intéresse surtout c’est, à terme, de réduire les coûts liés au refroidissement. On parle de micro$oft hein " />
#4
Oui mais le container est vert. Donc ils se soucient de l’écologie ! " />
#5
Les plus gros coûts liés au refroidissement sont justement qu’il faut consommer de l’énergie supplémentaire pour évacuer la chaleur des datacenters. Si la chaleur s’évacue naturellement sans avoir besoin de circulations forcées et autres compresseurs de fréon, on consomme moins d’énergie. Donc en plus d’économiser des sous, on réchauffe moins la planète. " />
#6
" />" />" />
#7
Et ils déconnecteront le datacentre quand une faille critique nécessitant un accès physique sera découverte ?
#8
Quand l’énergie coûte chère on fait plus gaffe à ce qu’on consomme.
Là si la dissipation de chaleur est gratuite, on risque de moins réfléchir au gain performance/chaleur.
Par rapport à la photo, quelle est la procédure quand il faut changer un disque? :p
20 ans d’autonomie c’est cool. Je ne suis pas très sûr qu’il y ait des clients à louer dans le Cloud (liquide) un server de 98… même s’il est water-coulé.
#9
Sauf que certains pensaient utiliser cette chaleur pour d’autres besoins." />
#10
#11
#12
C’est purement pour la tune… De toute façon l’énergie à dissipée, doit être dissipée… J’suis pas sûr que le faire directement dans la mer soit une bonne idée, écologiquement parlant. M’enfin…
#13
Je me demande quelle genre d’autorisation il faut. Sûrement la même chose que les boîtes qui gèrent les câbles transcontinentaux.
#14
Si.
Comme dit plus haut tu évites tous les systèmes de refroidissement habituels (clim, avec gaz, compresseur, tuyauterie etc.) c’est de l’énergie consommée en moins et moins de matières premières extraites/usinées/transportées.
#15
Et dans 20 ans quand il sera inutilisable, on le récupère ou on le laisse au fond vu que ça ne génèrait personne ?
#16
OK, mais chauffer directement l’eau des océans c’est la pire connerie qui soit (modification de la salinité, de l’acidité, de la composition gazeuse, etc). Y’a des relations de causalités entre le réchauffement de l’atmosphère et le réchauffement des océans et des mers, mais ça reste que des relations de causalités. Dans l’absolu, les deux phénomènes ne sont pas comparables en gravité. L’océan, au même titre que les forêts, se charge aussi de réguler les taux de carbone dans l’atmosphère.
Donc euh… J’reste ultra-sceptique. C’est pas une solution si sa généralisation viendrait à amener plus de problèmes qu’elle n’est censée en résoudre à la base.
Le mieux ça aurait été de pas la construire du tout, cette ferme serveurs, et de s’poser deux secondes pour voir ce que l’on peut évacuer de nos quotidiens qui est totalement inutile. Comme… j’sais pas… l’électronique là où il n’en faut pas, des écrans à outrance, des réseaux à outrance, etc.
#17
#18
#19
Tu peux refaire le même calcul pour l’atmosphère ? Demande sérieuse.
#20
#21
C’est trop complexe pour moi… C’est pour ça que je suis dubitatif, et non pas certain, du fait que la mesure de M$ soit positive ou négative.
Il faut prendre en compte les interactions entre les océans et l’atmosphère, et les effets d’entropie, d’emballement, et les conséquences imprévisibles à moyen/long terme (fonte des permafrost, modification de la faune marine). C’est pour ça que j’suis plutôt d’avis de continuer à pourrir l’atmosphère que les océans, qui, je crois (à vérifier), sont moins bien, et bien moins, modélisés. Mon avis est du pipi de chat, bien entendu. #JeSuisPersonne
#22
#23
Si on veut faire des prévisions à long terme sur le climat, on est obligé d’avoir un modèle qui prend en compte les océans ; on calcule les interactions avec l’atmosphère, non seulement du point de vue température et circulation des masses d’eau mais aussi sur l’absorption des gaz (CO² en premier), et pour les surfaces gelées ou non.
L’idée de mettre de l’informatique sous l’eau, ça revient au même qu’utiliser l’eau d’une rivière pour le refroidissement, de toutes façons la chaleur finit dans le système terrestre ; et comme déjà dit ici, ça évite de dépenser de l’énergie en climatisation avec les compresseurs (cela dit, il y a forcément un peu d’énergie pour faire circuler l’eau dans un échangeur quelconque).
#24
URGENT!
Cherche plongeur professionnel pour aller faire un CTRL+ALT+DEL.
Contactez Microsoft Ireland.
#25
Petites rectifs.
#26
#27
#28
#29
Pour les solides (comme le sel), c’est l’inverse en effet : la dissolution est meilleure avec la température.
Donc ça ne risque pas de sédimenter.
En revanche, en refroidissant un liquide avec pas mal de sel(s) dissous quand il était chaud, on voit des précipités se former.
#30
#31