Deux smartphones Tango de Google monteront à bord de l’ISS en mai
En mode avion ultime
Le 24 mars 2014 à 10h00
3 min
Société numérique
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Il y a un peu plus d'un mois, Google dévoilait Tango, un smartphone bardé de capteurs lui permettant de mieux comprendre son environnement. Deux exemplaires vont aller faire un tour au sein de l'ISS à compter du mois de mai grâce à un programme de la NASA.
Les Spheres utilisées par la NASA pour son projet. Crédits : NASA
Il y a presque un mois jour pour jour, l'équipe ATAP (Advanced Technology And Projects) en charge des projets un peu à part chez Google dévoilait Tango, un smartphone qui est capable de cartographier l'ensemble de l'environnement autour de lui, sur trois dimensions, afin d'en tenir compte. La firme de Mountain View annonçait le mettre dans les mains des développeurs afin qu'ils puissent en tirer parti tout en publiant son kit de développement (SDK).
Nos confrères de PC World rapportent que deux exemplaires du Tango vont avoir droit à un voyage au sein de l'International Space Station dès le mois de mai, sous l'impulsion de la NASA. Les mobiles seront rattachés à un robot, qui porte le nom de Sphere. Ce dernier dispose de trois polyèdres à 18 faces, qui sont gros comme des ballons de football, et chacun dispose de sa propre alimentation. Ils peuvent se déplacer librement au sein de l'ISS grâce à des propulseurs alimentés en dioxyde carbone.
Si des tests avaient déjà été faits en 2011 avec un Nexus S, l'arrivée de Tango a semble-t-il quelque peu modifié la donne et les attentes de la NASA qui indique « nous recherchons à connaitre l'efficacité de la vision artificielle du projet Tango, pour effectuer la géolocalisation et la navigation en tant qu'objet volant libre à bord de l'ISS » avant d'ajouter « plus précisément, nous étudions la façon dont la modélisation 3D et l'odométrie visuelle peuvent être utilisés pour laisser Sphere apprendre de son environnement et de manœuvrer à l'intérieur par rapport à ce qu'il observe. » Pour l'agence spatiale américaine, ce smartphone permet de changer radicalement la donne car il est « en contraste avec l'actuel système de localisation présent au sein de Sphere, qui repose sur des capteurs fixes dans l'environnement pour l'aider à s'orienter ».
Le prototype de smartphone dans les mains de la NASA a été partiellement modifié. Sa pile au Lithium a été enlevée et remplacée par six piles AAA tandis que la partie cellulaire a été supprimée pour être en « mode avion ultime ». Il sera intéressant de voir au final si l'agence (ou Google) communiquera sur les résultats de cette aventure dans les mois à venir.
Commentaires (49)
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Abonnez-vousLe 24/03/2014 à 10h11
On doit s’éclater sur ISS " />
Le 24/03/2014 à 10h18
En mode avion dans l’espace, il manque pas d’air !
Le 24/03/2014 à 10h29
Ca devrait être très interessant pour l’équipe qui développe tango de voir ce que donne ce capteur dans un environnement comme l’ISS.
il se feront surement un plaisir de sortir le plan 3D de l’ISS pour qu’on parle de leur projet " />
Le 24/03/2014 à 10h29
envoyer des conneries dans l’espace… ça on sait faire…
mais affreter une fusée bourrée de dechets radioactifs de centrales nucleaires pour les envoyer dans le soleil… ça on peut pas….
dans quel monde on vit!
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Le 24/03/2014 à 10h31
Le 24/03/2014 à 10h41
Le 24/03/2014 à 10h44
Le 24/03/2014 à 10h46
Le 24/03/2014 à 10h48
Le 24/03/2014 à 10h51
Le 24/03/2014 à 10h55
Oui, pour fuir le système solaire (comme les sondes Voyager par exemple) tu n’as besoin de fournir “que” 17km/s de vitesse à l’objet, en gros, alors que pour réussir à faire descendre le périsol de ton orbite au niveau de la surface du Soleil, il faut réussir à freiner suffisamment pour presque annuler la vitesse que la Terre te donne autour du Soleil, soit presque 30km/s !
Accélérer et freiner en mécanique spatiale c’est aussi couteux ! " />
Le 24/03/2014 à 10h55
mais affreter une fusée bourrée de dechets radioactifs de centrales nucleaires pour les envoyer dans le soleil… ça on peut pas….
En sachant qu’ une fusée ça peut souvent rater son départ (cf les tirs ratés d’ Ariane par exemple) et qu’ on est jamais à l’ abri d’ un souci avant que la fusée quitte l’ atmosphère, je ne sais pas si, le jour où des tonnes de déchets radioactifs nous tombent du ciel, si on envisagera toujours cela comme une bonne solution.
Vu les tarifs cargo et l’ énergie nécessaire pour envoier 1kg dans l’ espace je doute aussi de la rentabilité d’ un tel système.
Ajouter au fait que les lanceurs vraiment fiables se comptent sur les doigts de la main et ont déjà des agendas bouclés pour leurs prochains tirs, qu’ il faudrait multiplier les tirs pour évacuer tout nos déchets (et donc les risques) sur le papier c’ est INteressant mais dans les faits, à l’ heure actuelle c’ est impossible.
Le 24/03/2014 à 11h01
Le 24/03/2014 à 11h05
Le 24/03/2014 à 11h09
Le 24/03/2014 à 11h13
Le 24/03/2014 à 11h14
Le 24/03/2014 à 11h20
Le 24/03/2014 à 11h24
Genre selon cet article, 20.000€ le Kg et on parle de “mise en orbite” pas “envoyer sur le soleil”
Faut attendre les futurs lanceurs lourds low cost chinois et indiens pour casser les prix (et en cas de ratage, pour tout casser et pas que les prix…).
Le 24/03/2014 à 11h42
Le 24/03/2014 à 11h54
Le 24/03/2014 à 11h57
Les assurances qui couvrent les lancements de satellites ont déjà des sueurs froides à chaque tir mais si en plus, ils doivent couvrir les dédommagements d’ une irradiation au sol par un peu moins de 10 tonnes de produits radioactifs tombés ici et là sur la planète, j’ imagine déjà la franchise qu’ un spécialiste comme SpaceCo d’ Allienz va demander à chaque lancement… ^^
Le 24/03/2014 à 12h28
Le 24/03/2014 à 12h29
Le 24/03/2014 à 13h53
Le 24/03/2014 à 14h00
Les Spheres utilisées par la NASA
Je comprends mieux les ratés, si ça ce sont des Sphère, alors ça ressemble a quoi des dés chez la NASA ?
Le 24/03/2014 à 14h05
Le 24/03/2014 à 16h08
Le 24/03/2014 à 16h48
Le 24/03/2014 à 16h51
Le 25/03/2014 à 08h50
Le 25/03/2014 à 12h52
Le 25/03/2014 à 17h10
Le 24/03/2014 à 12h51
Le 24/03/2014 à 12h52
Le 24/03/2014 à 12h56
pas besoin d’envoyer tous les déchets, juste les plus dangereux c’est à dire ceux à haute activité et à vie longue. Selon le cea ils représente 0.2% des déchets pour 96% de la radioactivité totale des déchets radioactifs en France.
Le 24/03/2014 à 12h57
La meilleure solution serait de mettre les déchets nucléaires dans un avion furtif gros porteur comme le Boeing 777, de le faire décoller de Malaisie et hop magie, tout disparaît…
Le 24/03/2014 à 12h58
Le 24/03/2014 à 12h59
Le 24/03/2014 à 12h59
Le 24/03/2014 à 13h06
Le 24/03/2014 à 13h11
Le 24/03/2014 à 13h13
Le 24/03/2014 à 13h22
Le 24/03/2014 à 13h22
pas besoin d’envoyer tous les déchets, juste les plus dangereux c’est à dire ceux à haute activité et à vie longue.
Le risque d’ un ratage au lancement est potentiellement trop élevé pour essayer.
Les lanceurs lourds ne sont pas légion (USA, Russie et Europe), coûte une blinde à chaque tir et nécessite pour chaque sortie un temps dingue en préparation pour des placements en orbite basse et geostationnaire (ne parlons même pas d’ une mission au delà comme le soleil).
Pour les lanceurs alternatifs (Chine, Japon etc) je doute qu’ ils ont les capacités et les moyens pour évacuer ne fussent même que 1% des déchets annuel de cette planète.
Il faudrait aussi évacuer une zone géographique énorme autour du pas de tir pour être sûr que les retombées n’ affectent des zones habitables (ce qui n’ exclut pas que les retombées de la fusée pourraient tomber bien plus loin).
Et la condamner et en reconstruire une ailleurs des que cette zone serait contaminée par un tir raté.
Comme cela a été dit et redit plus haut, en l’ état actuel c’ est purement utopique avec nos moyens et techno actuelle.
Sans compter que balancer nos poubelles dans l’ espace est certainement un moyen sur et efficace de se payer une visite de nos voisins (potentiels) avec les leurs…
Le 24/03/2014 à 13h28
Et Hop, la récrée est finie, plus de Hors Sujet, je vire tout commentaire qui continue la question des déchets " />
Le 24/03/2014 à 13h29
Le 24/03/2014 à 13h34
Le 24/03/2014 à 13h46
pourquoi les sphères sont propulsés par du dioxyde de carbone ? Ca ne serait pas plus pratique d’utiliser l’air “local” ? (et moins “polluant” aussi)
Il y a beaucoup de forêt à bord de l’ISS pour renouveler le CO2 en Oxygène pour qu’on ai besoin d’en faire cracher par des robots ? " />