Netflix, l’élément perturbateur qui tombe à pic pour certains acteurs
Ou l'excuse toute trouvée pour changer le système
Le 24 mai 2014 à 08h00
9 min
Internet
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L'arrivée de Netflix étant désormais vraiment officielle, les acteurs français présents dans le marché audiovisuel commencent déjà à exploiter la nouvelle pour faire bouger certaines lignes, que ce soit sur Internet mais aussi ailleurs. Voilà qui ressemble à un écho, tant l'histoire de la start-up Internet qui change les règles des sociétés traditionnelles s'est répétée ces dernières années et ce n'est pas Nicolas Colin qui était l'invité du 14h42 qui dira le contraire.
Évoluer ou mourir
L'histoire est souvent un éternel recommencement. Et avec Internet, elle semble se répéter quasi tous les jours. Il faut dire que si l'on remonte à quinze ou vingt ans, les secteurs qui ont dû s'adapter et se transformer sont nombreux. Le modèle des agences matrimoniales a été complètement chamboulé par l'arrivée d'acteurs comme Meetic et tous les sites de rencontre aux tarifs très agressifs, même si certaines ont réussi à survivre. La Poste a logiquement été touchée par l'explosion des communications en ligne ou par mobile, mais elle a aussi profité de l'explosion des achats en ligne et donc du marché des colis.
L'industrie musicale a été rudement touchée par l'arrivée du format MP3 et le téléchargement illégal, revoyant même sa façon de faire et vendre des singles et des albums, tout en rebondissant avec divers services en lignes. Et ne parlons pas du sort des disquaires, même si là encore, certains ont réussi à sortir du lot. Pour les mêmes raisons, l'industrie du cinéma a été forcée de réaliser des changements, par exemple en sortant ses films dans le monde au même moment, alors que dans le passé, de très nombreux mois pouvaient séparer la sortie d'un film entre les États-Unis et la France par exemple.
Hier encore, ce sont les banques qui ont dû revoir leur fonctionnement, que ce soit de la gratuité de certains services auparavant payants ou encore de leur façon de communiquer avec les clients, même s'il reste encore de gros progrès à faire sur ce point. Et avec l'arrivée des monnaies dites virtuelles, les banques n'ont pas fini de s'adapter à Internet.
Aujourd'hui et demain, ce sont des secteurs comme la pharmacie, les lunettes, les taxis, l'hébergement, les transports, la monnaie, le journalisme voire la politique qui doivent et/ou devront changer, ceci afin d'éviter de péricliter. C'est une question de survie pour certains d'entre eux. Mais même si on peut se demander s'ils ont bien tous réellement fait leur révolution, on pense à la musique qui garde encore le vieux format du CD et dont le modèle de financement a finalement peu évolué, des changements, mêmes minimes, devront tôt ou tard être apportés afin de s'adapter aux désirs et besoins du public.
Des interdictions et obligations à foison
Nous en venons alors au marché si complexe de l'audiovisuel. Mélangé entre la télévision, le cinéma et désormais internet, ce secteur a connu d'importantes modifications depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Loisir majeur à cette époque, le nombre d'entrées en salle n'a cessé de se réduire au fur et à mesure que la télévision a commencé à se démocratiser dans les foyers. Un équilibre a alors dû être trouvé afin que la télévision n'écrase pas totalement le cinéma. De très nombreuses règles se sont ainsi accumulées ces dernières années, ceci pour de plus ou moins bonnes raisons. En voici une liste exhaustive :
- Interdiction pour les films en salle de faire de la publicité à la TV (depuis 1992), ceci afin d'empêcher les Américains d'écraser le cinéma français.
- Interdiction de diffuser des films à la télévision le soir et/ou l'après-midi de certains jours de la semaine (le mercredi et en fin de semaine principalement), ceci en fonction des types d'œuvres, des chaînes et des services.
- Obligations de consacrer une partie de son chiffre d'affaires à la production d'œuvres cinématographiques (données variables selon les types de chaînes et services).
- Obligations d'attendre un certain nombre de mois voire d'années pour diffuser des œuvres, ceci là encore en fonction des œuvres (à succès ou non) et du type de services (chaînes payantes, en clair, VoD, SVOD, etc.).
- Obligation de respecter un quota minimum de 60 % d'œuvres européennes et 40 % d'œuvres d'expression française, avec quelques arrangements dans certains cas.
- Obligation de respecter des quotas maximums du nombre d'œuvres cinématographiques diffusées (500 pour les services de cinéma et 192 pour les autres services).
Toutes ces obligations et interdictions ont eu leur raison dans un passé qui date parfois de plusieurs dizaines d'années. Elles ont fabriqué ce que l'on appelle la fameuse exception culturelle, qui permet aux films français de capter une part de marché importante des entrées en France, alors que dans d'autres pays, les films américains dépassent parfois les 90 % de parts de marché. Cela permet aussi de faire vivre tout un secteur, ceci non sans effets pervers, avec de multiples œuvres sans intérêt, sans promotion ni même sans diffusion large malgré un budget élevé, sans même parler du copinage et des cachets abusifs.
Mais aujourd'hui, en 2014, ces obligations et interdictions ont-elles toutes un sens ? À l'heure de la vidéo à le demande, de la télévision de rattrapage, de l'hébergement vidéo en ligne, de l'auto-production et des moyens très simples d'accéder gratuitement aux séries et aux films, un nettoyage de printemps semble s'imposer. Ce nettoyage, cela fait en réalité des années que le sujet est abordé. Des années à discuter, à tergiverser, à réfléchir, à proposer, à débattre, à se poser des questions. Mais dans les faits, rien ne bouge.
Et pour qu'une révolution s'impose, la raison est souvent la même : il faut que les intérêts des acteurs en place soient directement attaqués. Dans le cas contraire, le statu quo est de vigueur. Les taxis nous l'ont prouvé récemment avec l'explosion des services de VTC, et le secteur audiovisuel commence enfin à prendre conscience du problème à l'approche de Netflix. Bien entendu, de nombreux rapports ces derniers temps se sont attaqués à la chronologie des médias (ici ou encore là) ou encore à l'interdiction de la publicité à la télévision. Mais rien ne bouge réellement. Plus pour longtemps ?
« Adapter la réglementation française devenue totalement obsolète »
Même si remettre en cause la chronologie des médias est tabou selon Michel Hazanavicius (OSS 117 / The Artist), il se pourrait donc enfin que les lignes bougent, comme toujours par la force des choses. Suite à l'officialisation de l'arrivée de Netflix d'ici la fin de l'année, les langues se délient et certains commencent ainsi à livrer leurs pensées. « L'arrivée de Netflix ? C'est enfin la partie visible de l'iceberg que tout le monde a refusé de voir jusqu'à présent. On sait maintenant qu'il faut que les règles du jeu changent vite » a ainsi commenté Nonce Paolini, qui n'est ni plus ni moins que le PDG du groupe TF1, et donc une voix qui sera assurément écoutée.
Nicolas de Tavernost, le président du directoire du groupe M6, va dans le même sens. Au lieu de s'en prendre à l'Américain et d'en faire une tête de turc, il s'attaque plutôt au fonctionnement de la production audiovisuelle en France, soit un discours plutôt novateur. « Il ne faut pas crier au loup. Notre métier n'est pas remis en cause par Netflix. Simplement, il y aurait une grande hypocrisie à dire que Netflix est dangereux et de n'en tirer aucune conséquence. Les pouvoirs publics doivent adapter la réglementation française devenue totalement obsolète avec l'arrivée d'acteurs internationaux. »
Et selon Le Figaro, le patron de M6 ne voudrait pas remettre en cause qu'un point ou deux comme la chronologie des médias, mais bien tout le système, notamment des journées de diffusion des films à la TV et l'interdiction de la publicité. Bien entendu, chacun voit midi à sa porte et cherche à profiter de l'évènement pour tirer la couverture vers lui. La sixième chaine, peu présente dans la vidéo à la demande (hormis son Pass M6), a tout intérêt à attirer les millions d'euros de budget marketing des films ou encore de diffuser ces derniers n'importe quand dans la semaine. TF1 est d'ailleurs dans une situation assez similaire.
« L'arrivée de Netflix n'est que la première escarmouche »
Il n'en est pas de même pour Canal+, pour qui la publicité a moins d'importance et qui jouit d'avantages spécifiques du fait de sa non diffusion en clair. Qui plus est, son service de vidéo à la demande illimité Canalplay, disponible pour 6,99 euros (hors TV) ou 9,99 euros (avec accès TV) compterait à ce jour 400 000 abonnés, ce qui n'est pas négligeable. L'arrivée de Netflix aura donc des conséquences bien différentes pour le groupe qui finance le plus le cinéma français, largement devant les autres médias hexagonaux. Ses demandes aux représentants des ayants droit et au gouvernement seront donc différentes de celles de M6 et TF1. Si Netflix venait à diffuser ses services sans verser un centime à la production française, la chaîne cryptée devrait rapidement réagir et soumettre diverses exigences.
Cette adaptation quasi forcée se fera avec certitude à court terme désormais. En effet, non seulement Netflix arrive, avec comme toujours un budget important (en marketing et en catalogue), mais d'autres acteurs étrangers pourraient porter un nouveau coup dur aux acteurs locaux. « Price Minister a déjà une offre en Espagne, Amazon est un des acteurs importants de la SVOD en Grande-Bretagne et aux États-Unis... Tous ces groupes vont chercher à se développer en France à un moment donné. L'arrivée de Netflix n'est que la première escarmouche. C'est la première page d'un livre qui s'ouvre et qui va s'écrire pendant plusieurs années » a ainsi commenté au micro de France Info Philippe Bailly, président du cabinet NPA Conseil.
L'évolution s'annonce bien incontournable, et la sortie de Welcome to New York directement en VoD pourrait se répéter massivement dans le futur. Espérons toutefois que nous éviterons d'attendre quinze minutes avant d'accéder aux contenus de Netflix.
Netflix, l’élément perturbateur qui tombe à pic pour certains acteurs
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Évoluer ou mourir
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Des interdictions et obligations à foison
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« Adapter la réglementation française devenue totalement obsolète »
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« L'arrivée de Netflix n'est que la première escarmouche »
Commentaires (72)
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Abonnez-vousLe 24/05/2014 à 08h53
Espérons toutefois que nous éviterons d’attendre quinze minutes avant d’accéder aux contenus de Netflix.
Avec ma pauvre ligne ADSL de 2Mb, NetFlix fonctionne parfaitement bien en France sur des films dits “Super HD” avec Dolby Digital Plus 5.1.
J’étais pourtant sceptique mais ça fonctionne très bien et je pense qu’on peut faire confiance à NetFlix pour améliorer les infrastructures afin de proposer un service de qualité.
La grande question, c’est la taille du catalogue au lancement du service en France.
Le 24/05/2014 à 08h56
Le 24/05/2014 à 09h26
Un équivalent Netflix, des entreprises françaises auraient pu le faire il y a 10 ans mais voilà tout est dit dans cette phrase.
Des années à discuter, à tergiverser, à réfléchir, à proposer, à débattre, à se poser des questions. Mais dans les faits, rien ne bouge.
Le 24/05/2014 à 09h28
Le 24/05/2014 à 09h48
il se pourrait donc enfin que les lignes bouges
" />
Le 24/05/2014 à 09h49
Le 24/05/2014 à 09h50
Il reste plus qu’à casser cette chronologie des médias. Celle-ci finance les films français. Il y’a très peu de chances qu’il le fasse.
Le 24/05/2014 à 09h58
Espérons toutefois que nous éviterons d’attendre quinze minutes avant d’accéder aux contenus de Netflix.
Le 24/05/2014 à 10h02
Je regarde les vidéos sur mon PC (Linux). Or, comme Netflix = DRM, c’est forcément out, quelle que soit la chronologie.
C’est assez dommage, car si le prix est équivalent au prix américain, ça en ferait un service intéressant.
En effet, à 9€/mois il me faut 7 ans et demi pour rentabiliser mon NAS… et l’offre serait donc intéressante s’il n’y avait ces fâcheux verrous.
… un jours ils comprendront peut-être… comme Apple l’a compris avec la musique sur iTunes, avec le succès que l’on connaît.
Le 24/05/2014 à 10h16
Ceux qui utilisent ou ont utilisé Netflix savent comment ça se passe pour voir le film directement sur la TV ? (une TV connectée par exemple comme les samsung)
Le 24/05/2014 à 10h18
Le 24/05/2014 à 10h25
Le 24/05/2014 à 10h33
Elles ont fabriqué ce que l’on appelle la fameuse exception culturelle, qui permet aux films français de capter une part de marché importante des entrées en France, alors que dans d’autres pays, les films américains dépassent parfois les 90 % de parts de marché. […] Mais aujourd’hui, en 2014, ces obligations et interdictions ont-elles toutes un sens ?
Parce que vous avez envie que la France passe entièrement sous domination américaine, vous ?" />" />
Le 24/05/2014 à 10h48
Le 24/05/2014 à 10h58
Le 24/05/2014 à 11h19
Le 24/05/2014 à 15h11
Le 24/05/2014 à 15h19
En série française, il y a aussi Engrenages qui est vraiment pas mal, en tout cas bien moins chiant et répétitif que “Les experts”.
Et en plus, on y aborde tout un tas de sujets relatifs à la société française, comme la place du juge d’instruction, la soumission du parquet à l’exécutif, la réforme de la garde à vue, etc.
Dans un autre genre, les revenants renouvelle avec intelligence le genre zombie, au point d’avoir vendu le concept aux américains.
Le plus gros problème des séries françaises à la Julie Lescaut, c’est que le public est habitué à manger du pré-digéré insipide plein de bons sentiments, et a appris à s’en contenter. Quand on pense qu’il suffirait que plus personne ne le regarde pour qu’on arrête de les produire…
Le 24/05/2014 à 17h22
Ceux qui attendent Netflix comme le messie risque de tomber des nus. C’est pas parce que le service sera hébergé au Luxembourg puis en Hollande qu’il ne devra pas se plier à la législation française et suivre la stupide et antédiluvienne loi sur la chronologie de diffusions des films et séries.
Apple a beau avoir hébergé iTunes au Luxemebourg, leur store français est soumis à la législation et aux ayant-droits français et ne peut donc pas proposer les films en VOD avant leurs sorties en DVD et Blu-Ray.
Et puis faut pas rêver, les nouveautés ne seront pas comprises dans l’abonnement. Faudra payer à l’unité là. Comme chez tous les autres.
Le seul truc qui pourra les démarquer des autres, c’est de savoir s’ils proposeront via leur abonnement de base un catalogue décent, en HD et un service fonctionnel (c’est à dire à l’opposé de Canalplay que j’ai eu le malheur d’essayer).
Le 24/05/2014 à 18h05
Le 24/05/2014 à 20h14
Le 24/05/2014 à 21h13
Le 24/05/2014 à 21h15
Le 24/05/2014 à 21h17
Le 24/05/2014 à 21h20
Le 25/05/2014 à 02h48
comme avec le mp3, soit les majors baissent leurs tarifs ou ils crèvent.
Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets
Le 25/05/2014 à 06h47
ZzzzZzzz
….
Le 25/05/2014 à 08h58
L’exception culturelle française consiste à perfuser le cinéma français moribond avec l’argent des chaines de télé.
Résultat : les chaines veulent des films diffusables à 20h30 donc pas trop violent, pas trop dérangeant et nivellent de fait la production par le bas.
Le succès en salle d’un film n’a plus trop d’importance puisque pré-vendu.
Les salaires des acteurs ne correspondent plus à leur “valeur” réelle.
Bref, un système totalement artificiel et pernicieux. " />
Il fut une époque, pas si lointaine, où le cinéma français était un gage de qualité et souvent d’ambition.
Le 25/05/2014 à 08h59
Le 25/05/2014 à 09h20
Le 25/05/2014 à 11h14
Le 25/05/2014 à 11h39
Le 25/05/2014 à 12h48
Le 25/05/2014 à 12h50
Le 25/05/2014 à 12h52
Le 25/05/2014 à 13h33
Le 25/05/2014 à 14h07
Le 25/05/2014 à 15h51
Le 25/05/2014 à 19h35
Le 25/05/2014 à 19h55
Le 26/05/2014 à 02h33
Je suis aux US depuis plusieurs mois, et ici, le seul gros défaut de Netflix à mon sens, c’est que les séries ne sont pas “à jour” dans le sens où les épisodes ne sont pas dispos à leur sortie. Autrement dit, c’est cool pour prendre une série en cours, mais pas pour la suivre.
De plus, il y a quelques manques qui font cruellement défauts. Ne pas pouvoir regarder les Harry Potters, certains films dispo uniquement sur l’offre DVD… Bref c’est pas parfait, mais clairement ça a ralenti mon rythme P2Pesque…
Après j’ai peur du catalogue en France.
Le 26/05/2014 à 03h33
Pour les interesser qui ont une ligne basse vitesse je suis capable de regarde un film sans problem sur des ligne d’hotel a la maison j’ai eu un 5 mbits et sa marchais nickel il y a 2 ans
Sinon temps qu’il va y avoir des lois stupid le piratage ne sera pas arreter
J’avais un account netflix + illico sur demande avec super ecran et je dois encore pirater des titre , oui , le probleme reste la liscence ,comme netflix dois payer par paye la meme foutu liscence , hollywood n’adapte pas c\est liscence au net qui ferais grimper les chiffre aisement et diminurais le piratage
Le 26/05/2014 à 07h43
Le 26/05/2014 à 07h50
R.E.S.P.E.C.T pour cet article NIL
j’ai pris enromément de plaisir a le lire.
Tout y est résumé et expliqué (les problemes, les origines etc …)
Le 26/05/2014 à 09h32
Le 26/05/2014 à 09h53
Le 26/05/2014 à 10h01
Le 26/05/2014 à 10h05
Le 26/05/2014 à 10h10
Le 26/05/2014 à 10h20
Le 26/05/2014 à 11h22
Le 26/05/2014 à 14h57
budget important (en marketing et en catalogue)
Le catalogue francophone de Netflix, il y a des pistes?
Les 400.000 abonnes de Canalplay c’est surtout avec le catalogue de Canal (Mafiosa, Spiral, Braquo…) Il semble logique de penser que l’offre de Canalplay pourra resister encore un peu, avant de voir Netflix aligner 400.000 abones Francais.
En Face, Netflix va devoir proposer un catalogue Francophone qui attire, surtout pour un nouvel entrant, pour arriver dans un marche, on l’a vu avec l’entre de FreeMobile, il faut de l’offre et un prix
J’imagine qu’ils vont devoir ressortir des series TV a succes: Kaamelote, Un gars une fille, C’est pas sorcier, Il etait une fois, Camera cafe… J’imagine mal pouvoir attirer le primo-geek avec l’integrale de Marc & Sophie ou le back catalogue d’AB production quoique.
Surtout qu’avec une offre a l’ouverture, Netflix a besoin de se faire connaitre, en nom, mais aussi en moyens de diffusion (les TV connectes se vendent mais ne sont pas raccordees…)
Il y a pour moi une tres grosse inconnue sur le catalogue disponible a l’ouverture du service Francophone (France/Belgique/Suisse), et du service Germanophone (Allemagne/Autriche/Suisse)
Le 26/05/2014 à 15h31
Merci Wilnock pour ton excellente question. " />
C’est la seule grosse inconnue en effet, quel sera le catalogue initial de Netflix.
Mais une offre, ça se construit sur la durée, donc…
Que Philoxera se rassure, il y aura “Rimbaud 2, la mission” ! " />
Le 26/05/2014 à 17h32
Le 27/05/2014 à 00h06
Le 27/05/2014 à 06h32
Pour le canal d’entrée, il y a le choix : PC, consoles, passerelle multimédia (mon WD TV Live Gen 3 a déjà l’appli), box OTT (à voir) et enfin les box de FAI, (il me semble avoir lu que Netflix avait engagé des pourparlers avec Orange…).
Le 24/05/2014 à 11h20
Le 24/05/2014 à 11h23
Le 24/05/2014 à 11h40
Le 24/05/2014 à 11h42
Le 24/05/2014 à 11h47
Comment ça mais c’est très bien “Plus belle la vie” ! Exception culturelle qu’on vous dit ! " />
Le 24/05/2014 à 11h56
Le 24/05/2014 à 12h03
Le 24/05/2014 à 12h43
L’évolution s’annonce bien incontournable, et la sortie de Welcome to New York directement en VoD pourrait se répéter massivement dans le futur. Espérons toutefois que nous éviterons d’attendre quinze minutes avant d’accéder aux contenus de Netflix.
Pour moi la sortie en VOD de Welcome to NY n’est pas vraiment une innovation, des films trop mauvais ou trop peu ambitieux pour être projetés dans les cinémas, il y en a toujours eu. Seul le support a changé au fil du temps, il y a eu la VHS, puis le DVD, et maintenant la vod.
Accsoirement je pense que le boycott de la profession en FRance (assez sectaire il faut bien l’avouer) a du aussi pser dans la décision
Le 24/05/2014 à 12h47
Le 24/05/2014 à 12h49
Le 24/05/2014 à 12h56
Le 24/05/2014 à 12h56
Le 24/05/2014 à 13h02
Le 24/05/2014 à 13h03
encore netflix " />
sérieux ils vous ont payé?
Le 24/05/2014 à 13h04
Le 24/05/2014 à 13h42
Obligation de respecter des quotas maximums du nombre d’œuvres cinématographiques diffusées (500 pour les services de cinéma et 192 pour les autres services).
Elle est vraiment c " /> celle là, je connaissais pas…
Ça veut dire qu’aucune chaine généraliste n’a le droit de diffuser un film différent par jour et ce quelque soit l’heure de la journée…
Seriously ? " />