[Critique geek] Maggie : Schwarzy touchant… dans un film de zombies
Voilà Maggiiiiiiiiiiiie
Le 30 mai 2015 à 16h00
5 min
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Parfois, il arrive que l'on se fasse surprendre par une bande-annonce, avec un film qui opte pour un angle et des choix auxquels nous ne nous attendions pas. Avec Maggie, on nous promet de traiter le sujet des zombies de manière presque intimiste. Nous avons voulu voir si le pari était réussi.
Si cela fait bien longtemps que les zombies font recette, on assiste depuis quelques années à un retour du phénomène sur le devant de la scène, notamment sous l'impulsion du succès de The walking dead. Au-delà de la bande-dessinée, c'est d'ailleurs la série diffusée par HBO (OCS en France) qui fait désormais référence pour le grand public. Et si tout a déjà été essayé ou presque en matière de revenants, nous ne sommes jamais à l'abri d'une tentative qui sort des sentiers battus. C'est l'impression que nous avais donné Maggie lorsque nous avions découvert sa bande-annonce pour la première fois.
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Il faut dire qu'elle avait de quoi interpeller. On y trouvait un Arnold Schwarzenegger en père aimant, cherchant à protéger une fille en pleine zombification, le tout avec un rythme et un parti pris dans le traitement du sujet qui n'ont rien à voir avec les productions plutôt bourrines qui mettent en scène notre ex-Gouverner de Californie. De quoi nous donner envie d'aller voir cette première réalisation signée Henry Hobson, ne serait-ce que par curiosité, alors que nous sentions que l'expérience allait être soit géniale, soit décevante.
Maggie, c'est donc l'histoire d'un monde en pleine descente d'apocalypse suite à la propagation d'un virus : le Necroambulist. Sa particularité ? Faire entrer votre corps dans une sorte de décomposition et aiguiser certains de vos sens de manière à ce que vous sentiez vos congénères comme s'ils étaient de grosses brochettes sur pattes... dans lesquelles vous rêvez de croquer. Mais ici, pas question d'une transformation rapide, l'incubation est de plus ou moins six semaines, selon la résistance des sujets. Un choix qui aura toute son importance.
Épidémie de zombie : et si l'on s'en tirait assez bien pour devoir le gérer au quotidien ?
Alors que les institutions sont complètement dépassées, chacun tente d'apprendre à vivre avec cette situation. C'est notamment le cas de Wade Vogel, un fermier bourru, mais tendre, presque taiseux, dont la fille a été contaminée. Un enfant d'autant plus cher à ses yeux qu'il est le seul vestige de sa précédente femme, décédée. Grâce à ses relations, notre bonhomme va donc pouvoir ramener sa fille chez lui avant que son cas ne mérite une mise en quarantaine.
Le film nous propose alors non pas d'imaginer la transformation d'une bonne partie de la population mondiale comme une survie permanente où la seule préoccupation serait de casser du zombie en évitant de se faire trahir par un autre être humain. Mais plutôt d'imaginer ce qu'il se passerait si l'humanité n'était non pas ravagée, mais arrivait à peine à sortir la tête de l'eau. La bataille prend alors plutôt la forme d'une longue résistance et d'un besoin de réadaptation complet, notamment pour ce qui est de notre façon de considérer ces proches, potentiellement dangereux, qui ont déjà un pied dans la tombe, mais que l'on peut voir vivre à nos côtés presque comme si de rien n'était.
Un angle qui rappelle un peu la mini-série In the flesh, mais qui est traitée avec une certaine poésie. Une façon de faire qui se retrouve tant dans l'image que dans le ton ou le rythme du film, où silences et belles images ont toute leur place. L'ensemble est plutôt aidé par le duo d'acteur principal parfaitement dans son rôle, et l'on se retrouve à se faire surprendre par un Schwarzenegger plutôt bon dans un tel registre, souvent touchant.
Une bonne idée et de belles images ne font pas forcément un bon film
Pour autant, le film peine à convaincre. Des silences, certains retiendront une tendance à l'ennui. La poésie des images semble aussi être un prétexte pour éviter au scénariste d'avoir à creuser son sujet. Ainsi, alors que le concept de départ est plutôt prometteur, tout est traité en surface. Le contexte, la gestion des malades, l'entourage de la famille. Si plusieurs scènes nous font toucher du bout des doigts ces problématiques, c'est pour mieux passer rapidement à autre chose. De quoi laisser un petit arrière-goût, celui de l'acte manqué.
Si Maggie arrive parfois à faire naître un léger suspens, on est souvent assez peu étonné par les quelques évènements que l'on nous donne à se mettre sous la dent. Ainsi, un peu comme ces zombies en recherche de chair fraiche, au bout des 95 minutes que dure le film, on reste sur notre faim.
À l'heure où nous écrivons ces lignes, Maggie a droit à une note de 2,6 chez Allociné et de 5,8 chez IMDb. Le film n'est pas encore disponible en précommande.
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Une bonne idée et de belles images ne font pas forcément un bon film
Commentaires (48)
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Abonnez-vousLe 30/05/2015 à 16h15
Je l’ai vu j’ai détesté ce Maggie.
Le 30/05/2015 à 16h19
J’ai déjà dis dans une autre news… J’ai commencé à regarder Maggie et n’ai pas vu le tiers restant tant je me suis ennuyé et que chaque scènes est prévisible.
Définitivement, les films qui traitent les zombis, ce n’est plus mon truc depuis un bon moment.
Le 30/05/2015 à 16h22
Le 30/05/2015 à 16h29
Le 30/05/2015 à 16h45
Le 30/05/2015 à 17h01
Le film est bien différent des autres films de zombie, ca surprend qd mm
PS : Schwarzy n’a jamais été sénateur mais gouverneur de Californie
Le 30/05/2015 à 17h36
Je me suis fait chier comme un rat mort.
Attendre pendant 1h30 interminables (en sortant j’étais persuadé que le film avait duré 2h) la mort inéluctable d’une ado dans un monde post-apo déprimant et sans espoir, la prochaine fois pour passer une bonne soirée je regarderai un documentaire sur la shoah…
Le 30/05/2015 à 18h16
il faut aller voir des films d’action dans ce cas " />
(merci pour le spoiler, même si on s’en doutais avec la bande annonce)
Le 30/05/2015 à 18h28
Schwarzy vire tafiole, infoutu de canarder du zombi, tout fout’l’camp " />
Le 30/05/2015 à 18h36
Le 30/05/2015 à 18h51
Celui-ci est justement très sympa j’ai trouvé ;-)
Le 30/05/2015 à 18h51
Pour information, la série Walking Dead est diffusée sur AMC aux EU, et non pas HBO.
Le 30/05/2015 à 18h53
c’est Un film du genre “in the flesh” ?
Le 30/05/2015 à 19h02
J’attendais avec beaucoup d’enthousiasme,mais chiant,trop chiant,de belle images,faut avouer que ce point de réalisation est bien vu,mais chiant comme la mort.
Le 30/05/2015 à 19h37
J’ai bien aimé moi, je l’ai même trouvé très bien. Ça change des films de zombies vus et revus en ouvrant un nouvel angle, sans action et plus sentimental. Je me suis même pris à trouver que Schwarzy était bon acteur.
Le 30/05/2015 à 22h16
Essaie “Exit humanity”, tu m’en dira des nouvelles.
Par contre je ne l’ai jamais trouvé en francais.
Quand a Maggie, personne ne note la flagrante ressemblance avec Last of us ?
Le 31/05/2015 à 20h25
En vidéo c’est mieux. " />
Le 31/05/2015 à 22h43
Ou comment utiliser le prétexte du teen-zombie pour faire du pathos en racontant la réaction d’un proche face à la maladie de son enfant. C’est sûr que la zombification, c’est plus vendeur que l’ébola ou le sida auprès des geeks.
Sinon, j’attends avec impatience:
Le 01/06/2015 à 06h01
Le 01/06/2015 à 07h08
Le 01/06/2015 à 07h25
Le cancer du bras droit ? " />
" /> " />
Le 01/06/2015 à 07h29
Le 01/06/2015 à 08h09
Effectivement, c’est juste un exercice de style… un peu comme du Shakespeare avec des ados-vampires, ou de l’Arlequin avec des ados-sorcières.
On ne m’enlèvera pas l’image d’une carotte marquée “geeks” qui se balade au bout d’une canne à pêche.
Le 01/06/2015 à 08h48
Le 01/06/2015 à 08h55
Tu confortes mon idée: ca marche bien.
Les zombies de 2015 sont comme les vampires de 2010.
Le 01/06/2015 à 09h08
Le 01/06/2015 à 09h15
Le 01/06/2015 à 17h45
Le 01/06/2015 à 19h26
Je sais que je me connecte tard… Tu te doutes que je n’étais pas dans un cinéma.
Heureusement, ça m’aurait fait mal de m’être déplacé et payer pour ce film.
Le 01/06/2015 à 22h08
Le 02/06/2015 à 08h37
Le 03/06/2015 à 11h32
Ok, mauvaise interprétation de ma part.
Le 30/05/2015 à 22h50
Le 31/05/2015 à 00h58
Le 31/05/2015 à 06h02
Le 31/05/2015 à 06h13
Le 31/05/2015 à 07h58
Vous êtes partis très loin, les gars. Mais si me considérer comme un débile drogué à la violence cinématographique peut vous aider dans votre propre psychanalyse, be my guest.
Le 31/05/2015 à 09h48
Le 31/05/2015 à 10h49
Morts vivants pas Zombies, faire cette erreur et appeler ça la critique Geek " />" />
Le 31/05/2015 à 11h20
Ça fait longtemps que la rigueur et la précision ne sont plus associées au “geek”.
" />
Le 31/05/2015 à 12h28
Le 31/05/2015 à 16h09
Le 31/05/2015 à 16h20
Ce sous-titre …
J’ai eu un violent retour en enfance. Et tout le générique m’est revenu d’un coup en tête ! " />
Le 31/05/2015 à 17h54
Infecté par un virus, c’est infecté par un virus… Sinon quand tu as la grippe, tu es un mort vivant ?
Mort vivant cela veut dire que la personne décède et que son cadavre se meut.
Le 31/05/2015 à 17h56
Au mon dieu !!! Il a dit Shoah…
Cela s’appel de l’humour noir.
Pète un coup, ça ira mieux…
Le 31/05/2015 à 18h53
Le 31/05/2015 à 19h32
Elle voit souvent rouge
Avec elle ça bouge
Maggie soleil ou bien Maggie larmes
On est sous le charme
Quand son cœur s’enflamme
Elle joue toute la gamme
Oh Maggie elle fait sa météo
Chez elle il y fait toujours beau
En robe de soir, en pyjama elle est la même
Elle change de crème, elle change d’extrême
Mais elle change pas
Maggie le jour, Maggie la nuit
C’est un poème
Un peu beaucoup, à la folie
C’est elle quand même (qu’on aime?)
Maggie, Maggie, Maggie, voilà Maggie
Elle crie (mais c’est toujours tendresse)
Elle rit (mais (et?) c’est jamais tristesse)
Elle vit (toujours à toute vitesse)
C’est ça Maggie !!
Elle change de mari, elle change pas d’amis
Mais ce qu’elle aime Maggie, c’est qu’on l’aime
Ou bonjour la scène
Elle aime les orages, mais pas les nuages
Superficielle et puis naturelle
Son climat c’est l’arc-en-ciel
Côté cœur ou côté jardin, elle fait la loi
Petits malheurs ou petits chagrins, elle connaît pas
Mais quand c’est son cœur qui balance, y’a pas de mesure
Avec elle y’a toujours une chance, c’est sa nature
Maggie, oh Maggie, oh Maggie, voilà Maggie
Elle triche (crie??) (mais c’est toujours tendresse)
Elle rit (et c’est jamais tristesse)
Elle vit (toujours à toute vitesse)
C’est ça Maggie !!
Y’a vingt(30?) ans qu’elle a eu vingt ans, mais faut pas croire
De temps en temps elle prend le temps de jouer les stars
Quand elle nous fait son cinéma, on ne voit que ça
C’est toujours en Technicolor, mais on l’adore
Maggie, Maggie, Maggie, voilà Maggie
Elle crie (mais c’est toujours tendresse)
Elle rit (mais c’est jamais tristesse)
Elle vit (toujours à toute vitesse)
C’est ça Maggie !!
Maggie Maggie Maggie voilà Maggie
Elle crie (mais c’est toujours tendresse)
Elle rit (mais c’est jamais tristesse)
Elle vit (toujours à toute vitesse)
C’est ça Maggie !!
Le 31/05/2015 à 19h35
Merci de t’inquiéter pour ma santé, ça va très bien.
Par contre, quand je vois ton orthographe je préfère voir un film sur la shoah que d’avoir à te lire
Il aurait dit directement qu’il préférait regarder Shining (cf #21) s’eût été “plus mieux”.
Puis Shoah ou documentaire sur Marc Dutroux ou vidéo de Daesh, ça aurait été pareil et puis j’avais laissé une piste pour le 2° degré (c’est le fait de mettre sur un meme plan horreur réelle et virtuelle qui était dérangeant)
Mais il s’est expliqué depuis