Google poursuivi en justice pour les collectes de données opérées par Chrome
Le 22 août à 10h03
2 min
Droit
Droit
Une cour d’appel de San Francisco a décidé le 21 août que Google devrait répondre aux poursuites intentées par des utilisateurs de Chrome.
Ces derniers accusent l’entreprise d’avoir collecté des données personnelles depuis son navigateur, sans leur accord, et alors qu’ils avaient choisi de ne pas synchroniser Chrome avec leurs comptes Google, YouTube et leur messagerie Gmail.
Le recours collectif avait initialement été rejeté : un premier juge avait estimé que Google avait démontré avoir récolté le consentement des usagers à collecter leurs données.
Cette fois-ci, en revanche, les plaignants ont réussi à faire entendre que la formulation choisie par Google au moment de recueillir le consentement puisse prêter à confusion à un utilisateur classique, n’ayant pas « les compétences d’un avocat d’affaires expérimenté ou d’une personne capable de se frayer facilement un chemin dans un labyrinthe de jargon juridique ».
Fin décembre, rappelle l’AFP, Google a déjà accepté de détruire les données récoltées sur des millions d’internautes ayant utilisé le mode « incognito ». Les plaignants avaient réussi à démontrer que celui-ci donnait la fausse impression de naviguer en ligne sans être suivis.
Le 22 août à 10h03
Commentaires (19)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 22/08/2024 à 10h30
Le 22/08/2024 à 11h13
source
Le 22/08/2024 à 11h22
Le 23/08/2024 à 12h20
Le 22/08/2024 à 13h26
Chiche Android devient une association qui développe et fournit AOSP aux constructeurs qui paye et fournissent des développeurs pour celle-ci.
Le 22/08/2024 à 14h11
Le 22/08/2024 à 21h09
Le 22/08/2024 à 21h53
On est d'accord que le projet initial Open Officce, développé par Sun, a été acquis par Oracle suite au rachat de Sun par Oracle. C'est à ce moment qu'est né le fork LibreOffice. De nombreux développeurs ont changé de projets pour passer sur LibreOffice.
Oracle, n'ayant plus de dev ni la volonté de faire perdurer le produit, à transmis les droits à la fondation Apache. Mais c'était trop tard, ça a plus ou moins tué le produit "original" en faveur du fork.
On peut regretter que la fondation Apache n'ait pas abandonné purement et simplement OpenOffice en faveur de LibreOffice, mais ce n'est en rien du squatting.
Modifié le 23/08/2024 à 08h55
Quelques exemples de projets venant d'entreprises qui ont été intégrés dans leur gouvernance :
- Apache Kafka, créé chez Linkedin et transféré en 2012
- Apache ActiveMQ créé par des employés de LogicBlaze, code et marque donnée en 2007
- Apache Airflow né chez Airbnb et transféré en 2016. Intégré comme gestionnaire de workflow dans Composer chez GCP
- Apache CouchDB développée par un ancien de chez IBM avant qu'il ne soit repris par la fondation
- Apache Tomcat né chez SUN qui est un des produits les plus célèbres de la fondation
Des projets repris par Apache et abandonnés, il y en a. Comme Google Wave par exemple.
Mais perso, je ne ferai pas une généralité du cas d'OpenOffice. Ce projet est de toute façon un mort vivant complètement surpassé par LibreOffice.
Le 22/08/2024 à 16h34
Une technique classique de négociation est de choquer/surprendre en annonçant gros en entrée, de façon à ce qui cherche à être obtenu soit vu comme un soulagement, alors que demander quelque chose directement rencontrerait plus de résistance. Une forme de manipulation, donc.
Je ne vois vraiment pas Google se séparer d'Android, et de Chrome, conçus pour nourrir la matière première de l'entreprise : l'information sur les utilisateurs.
Et puis si Microsoft y a échappé, Google a largement plus de moyens à sa disposition, et bien plus de goodwill.
Modifié le 22/08/2024 à 22h33
Dès le départ, c'est bien pour ça qu'ils ont créé Alphabet : Lire en particulier le paragraphe "Controverses" ici, et ici pour l'histoire de la création de ce conglomérat géant.
Le 22/08/2024 à 10h34
Je trouve bien que Google soit épinglé, mais il faudra un peu plus pour détruire le système de collecte de données et donc le modèle économique dz Google
En 1er lieu, il faut se demander pourquoi chrome possède un mode in private qui empêcherait que l'éditeur ponctionne. Ça n'a aucun intérêt pour Google et consors. Google n'est pas notre ami, et tous les produits de Alphabet sont créés dans l'optique d'espionnage. Cette histoire me montre qu'il y a clairement un problème de fausse naïveté et d'éducation
Le 22/08/2024 à 11h13
Le 22/08/2024 à 13h51
Le 24/08/2024 à 10h19
Il faudrait qu'il soit diffusé sur le journal "le monde" par exemple dans la section Pixel, le journal "le point", .... tout en vulgarisant, sans rentrer dans les détails pour éviter de décrocher trop de monde et de parler des potentiels risques
Et surtout ensuite de faire la promotion de la concurrence qui manque cruellement de visibilité. Bref faire bloc à Google/MS qui fait tout pour masquer la concurrence aux yeux du grand public empêchant son développement.
Le 22/08/2024 à 11h43
Le 24/08/2024 à 10h22
Le 24/08/2024 à 14h23
Et que le bot d'indexation est le même que celui des aperçus générés par IA.
Traduction : si un éditeur veut bloquer le bot de Google pour ne pas faire traiter ses contenus par Gemini, il perd la visibilité sur Search. Donc il meurt.
Le 23/08/2024 à 21h25