Longévité : Apple explique certains choix de conception et fait des promesses
Tout est parfait, mais...
Dans un rare exercice de communication, Apple a tenu à s’expliquer sur ses choix en matière de conception des produits. L’entreprise revient, dans un document intitulé « Longevity, by Design », sur la durabilité de ses produits et les compromis qu’elle fait parfois. Le document contient également une série de mesures, prévues plus tard dans l’année, pour simplifier la réparation.
Le 28 juin à 16h50
8 min
Hardware
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Face à une volonté politique croissante de faire rentrer de grandes entreprises dans le « droit chemin », que ce soit en Europe ou aux États-Unis, Apple multiplie les actions. On l’a notamment vu avec le DMA, face auquel la firme de Cupertino tantôt se plaint, tantôt assouplit ses règles. On le voit aussi outre-Atlantique. Des États comme le Colorado et l’Oregon ont promulgué des lois pour simplifier la réparation, en interdisant le blocage des pièces de remplacement par des vérifications logicielles.
C’est dans ce contexte, et alors qu'Apple vient d'étendre ses outils de diagnostics à l'Europe, que le document « Longevity, by Design » a été publié. À qui s’adresse-t-il ? On serait tenté de répondre : « à la clientèle intéressée par ce genre d’information ». Mais ce qui s’apparente davantage à un livre blanc (d'une vingtaine de pages) vise aussi les décideurs politiques, en expliquant le bienfondé de la démarche. Car, selon Apple, la réparation en elle-même ne représente pas l’alpha et l’oméga de la longévité des produits.
Un équilibre entre réparation et fiabilité
L’un des points importants abordés par le document est la manière dont les ingénieurs choisissent de privilégier un aspect en particulier. Apple affirme qu’elle « domine le secteur en matière de longévité » face aux smartphones Android. L’iPhone préserverait d’ailleurs 40 % de sa valeur en plus, la différence se faisant plus sensible avec le temps.
Comment ? Par les choix de conception dans les iPhone. L’entreprise explique qu’une mesure peut ainsi être prise pour améliorer la longévité, au détriment de la capacité pure à la réparation. Elle donne un exemple : les iPhone 7 et 7 Plus, disposant d’une protection contre les infiltrations de liquide, ont permis de réduire de 75 % les taux de réparation. En revanche, la protection impliquait de sceller certaines zones, rendant plus complexe la réparation, via l’ajout d’adhésifs et de joints.
Des choix qui ont conduit, selon Apple, à une baisse de 38 % des actes de réparation entre 2015 et 2022 sur ses produits, et plus spécifiquement de 44 % sur les iPhone. En conséquence, Apple évalue à « plusieurs centaines de millions » le nombre d’iPhone ayant plus de cinq ans.
« La réparabilité est un élément essentiel de la longévité, mais l'optimisation de la réparabilité seule peut ne pas donner le meilleur résultat pour nos clients ou pour l'environnement ». En d’autres termes, Apple préfèrerait envoyer le moins possible les clients dans les boutiques pour réparation, plutôt que de faciliter la réparation et avoir une conception moins robuste.
Port de charge, une étude de cas
Le port de charge est cité en exemple dans le document. Pourquoi l’aborder ? Pour justifier que toutes les pièces le composant sont assemblées en un seul bloc.
« Le port de charge de l'iPhone fait partie d'un module à la grande longévité, qui comprend des microphones et d’autres composants qui peuvent être réparés dans leur ensemble, mais qui nécessitent rarement un remplacement. Rendre le port de charge remplaçable individuellement nécessiterait des composants supplémentaires, y compris son propre circuit imprimé flexible, son connecteur et ses fixations, ce qui augmenterait les émissions de carbone nécessaires à la fabrication de chaque appareil », affirme Apple, qui prend un angle d’attaque environnemental dans son argumentation.
Pour l’entreprise, la conception et la réparabilité d’une zone sont à relier aux taux de panne. « L'augmentation des émissions de carbone liées à la fabrication ne se justifie que si le port de charge doit être remplacé dans au moins 10 % des appareils. En fait, le taux de service réel était inférieur à 0,1 %, ce qui signifie que l'approche actuelle d'Apple en matière de conception produit moins d'émissions de carbone pendant la durée de vie de l'appareil », est certaine l’entreprise.
Il faut cependant noter que ce taux de 0,1 % n’a vraisemblablement pu être obtenu que par les boutiques officielles et le réseau CSSA (Centre De Services Agréé Apple) comprenant les enseignes agréées. Les réparations dans la myriade d’autres boutiques « non officielles » ne peuvent avoir été prises en compte. Il aurait fallu pour cela qu'elle interroge la plupart d'entre elles, trop nombreuses pour que l'opération soit rentable.
Appariement : ça coince
L’approche décrite par Apple laisse penser que tout est parfait en l’état. Ce n’est pas le cas. Preuve en est que l’entreprise elle-même met en avant les améliorations successives avec les nouveaux modèles. L’iPhone 14 avait, par exemple, inauguré une vitre arrière pouvant se remplacer beaucoup plus facilement. Et, si vous vous souvenez, iFixit lui avait même donné un 7/10 encourageant. Avant de se raviser. Une nouvelle grille d’évaluation avait été mise en place, à travers laquelle l’iPhone 14 n’obtenait plus que 4/10. Note à laquelle se maintient l’iPhone 15 actuel, dans toutes ses déclinaisons.
« Nous ne désactiverons pas activement [à distance, ndlr] une pièce tierce conçue pour être fabriquée selon les mêmes spécifications que nos produits, à moins que cela n'ait un impact sur la sécurité et la confidentialité des clients, ce qui est actuellement limité aux pièces biométriques », assure Apple. C’est donc valable pour tout ce qui touche de près ou de loin à Touch ID et Face ID. Et pas seulement, puisque les lasers sont, eux aussi, concernés (LiDAR).
Le constructeur assure qu’il n’existe aujourd’hui qu’un seul scénario dans lequel une pièce sera désactivée : si un capteur Touch ID ou Face ID tiers est installé. L’entreprise insiste sur le danger trop grand de laisser de tels composants être installés, puisque des acteurs malveillants pourraient en profiter pour contourner des protections.
Les autres pièces fonctionneront, avec une notification unique au premier redémarrage. Et de préciser que la moindre réparation d’un composant majeur sur un iPhone entraine l’apparition d’une section « Pièces et historique des réparations » dans les réglages de l’appareil. Les pièces authentiques et ayant fait l’objet d’un étalonnage réussi seront indiquées comme telles. S’il s’agit de pièces tierces, elles seront affublées d’une étiquette « Pièce inconnue ».
Tout va très bien, mais des aménagements sont prévus
Droite dans ses bottes, Apple explique donc sur une vingtaine de pages le bienfondé de son approche. Le document ne manque pas d’intérêt : les explications d’un constructeur sur ses choix de conception sont assez rares et recèlent des éléments importants.
L’entreprise n’a cependant pas la conscience tranquille. Plus on avance dans le document, plus elle répète qu’elle souhaite avant tout protéger la sécurité et la vie privée de sa clientèle. Elle évoque par une étude réalisée l’année dernière par UL Solutions sur des dizaines de batteries lithium-ion de fabricants tiers. Résultats : 88 % d’entre elles auraient pris feu dans un test ou un autre. Une manière bien sûr pour la Pomme de rappeler qu’il vaut mieux acheter des pièces authentiques.
Et pourtant, elle profite du document pour annoncer plusieurs mesures importantes, toutes liées aux réparations avec des pièces tierces. Ainsi, la fonction True Tone, qui équilibre les couleurs de l’écran en fonction de ce que perçoivent les capteurs de lumière, sera étendue aux écrans tiers « au mieux de leurs performances ». Les batteries tierces feront remonter des statistiques, visibles dans Réglages, comme la capacité maximale et le nombre de cycles. Apple précise cependant qu’elle ne sera pas en mesure de garantir que ces informations seront précises ou même exactes.
« Nous rendrons les pièces Apple usagées – prélevées sur un produit existant et installées sur un autre appareil lors d'une réparation – aussi faciles à utiliser que les pièces Apple neuves pour la réparation de certains produits », indique également Apple. Enfin, les pièces du programme de réparation en libre-service d'Apple ne nécessiteront plus le numéro de série de l'appareil pour « la plupart des réparations ».
Toutes ces mesures doivent prendre effet « plus tard dans l’année ». Il est probable qu’Apple attende l’arrivée de ses nouvelles plateformes, tout particulièrement iOS 18, pour prendre en compte ces changements. Des annonces qui, encore une fois, semblent bien plus taillées pour les décideurs politiques que pour la clientèle.
Longévité : Apple explique certains choix de conception et fait des promesses
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Un équilibre entre réparation et fiabilité
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Port de charge, une étude de cas
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Appariement : ça coince
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Tout va très bien, mais des aménagements sont prévus
Commentaires (25)
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Abonnez-vousLe 28/06/2024 à 17h24
Bon évidemment, c'est ultra-cadré pour donner le beau rôle à Apple avec les violons et tout ça, mais le fond n'en reste pas moins intéressant.
Le 28/06/2024 à 17h57
Ni même d'ailleurs avoir des tablettes/Téléphone qui font 1cm d'épaisseur, à devoir leur mettre des coques de 2cm pour les protéger voire les utiliser car sinon ça glisse et ça tient pas bien en main...
Malheureusement il n'y a pas que Apple dans ce cas, mais ils sont devenu les pires, comme quoi quand on est challenger, on fait des produits de bon rapport qualité/prix, mais dès qu'on devient monopolistique, on utilise les mêmes méthodes que les autres qu'ils décriées il y a quelques années :(
Modifié le 01/07/2024 à 10h40
IP57 / batterie remplaçable avec coque arrière amovible / 10,7mm d'épaisseur
Sony Xperia V @ GSMArena
Voir mon post plus bas.
Modifié le 01/07/2024 à 16h01
Modifié le 29/06/2024 à 12h48
Dans mon métier (appareillage haute tension) on vise une durée de vie 40 ans, donc on a besoin d'être impeccable électriquement et mécaniquement. Les clients ne laissent rien passer. Donc on conçoit et teste ainsi mais on s'assure aussi de pouvoir faire ces petites réparations.
Chez nous, presque tout se démonte. Les seules choses soudées ou embouties sont dans un élément unique majeur.
Non seulement c'est vis et joint réutilisables (étanche pendant 40 ans avec de la corrosion), mais on fait beaucoup de contacts glissants et pourtant ça tient 50 kA. Même les pièces pressées peuvent souvent être démontées via une portée d'appui de l'autre côté.
Bref, la compacité des iPhone rend tout complexe, mais avec une fraction du budget mais un peu d'huile de coude, il est possible de faire bien mieux. C'est juste que ce n'est pas rentable pour eux (produits plus chers, et mécaniquement moins de remplacement).
PS : Chez nous aussi on cherche à optimiser les coûts. Typiquement on nous fait toujours prendre les classes de vis les plus faibles car ça revient cher sur les kilos qu'on a. C'est n'est par contre pas sans impact sur leur longévité.
Désolé pour le roman
Le 29/06/2024 à 12h34
Le 01/07/2024 à 10h00
Le 01/07/2024 à 12h01
GE (ex-Alstom)
Modifié le 01/07/2024 à 14h21
J'avais eu un doute aussi sur la boîte en lisant 50kA car pas souvenir d'avoir vu des fiches techniques avec de pareilles valeurs...
J'ai bossé au département Achats chez Schneider Electric pendant 9 ans : achats de pieces plastiques, puis mécaniques et enfin enfin électroniques, étant ingénieur en Génie Électrique.
Les RH quand ils m'ont attribué l'achat de visserie: " ouais mais bon t'avais demandé Grenoble donc t'as déjà 50% de tes voeux "de réaliser".
Donc tu passeras 3 ans à acheter de la vis et de la pièce décolletée.... Un décolleté c'est plutôt cool, mais non quand c'est fait de métal, beaucoup beaucoup moins...et cette odeur d'huile...
Quand j'ai visité STMicro@Crolles à côté, un paradis à visiter ! (mais pas trop à y travailler : éclairage orangé de partout créant une atmosphère totalement surréaliste et l'air tellement sec, à suffoquer...)
Sinon les RH, des nuisibles seulement...
Bref, totalement hors sujet... Désolé...
[LIFE OFF]
Le 28/06/2024 à 18h26
Le 28/06/2024 à 19h22
Sur le support logiciel, on peut qd meme tirer son chapeau à Apple de tenir les records de longévité. Par ex, les iPhone 6S/SE 2016 recoivent encore des MAJ sous iOS15. Peut etre jusque 2026 pour fêter leurs 10 ans ?
Par contre chez Apple, c est la stratégie du tout ou rien: une fois la fin de support logiciel de l OS, celui ci est vraiment mis en retrait et toutes les app sont bientot plus compatibles avec un OS obsolète.
On se souvient par ex de la marche forcée vers le 64 bits: les 1ers iPhone et iPad 32 bits ont bien vécus, mais on ne peut rien en faire puisque bloqués logiciellement sous leurs versions obsolètes.
Avec la migration des ordi vers Apple Silicon, il arrivera ds qques années la même chose avec les Mac en CPU Intel: ceux ci gagneront à être recyclés sous Linux...
Le 29/06/2024 à 07h48
Modifié le 29/06/2024 à 00h27
https://www.youtube.com/watch?v=Z0DF-MOkotA&ab_channel=LouisRossmann
La vidéo est assez intéressante pour montrer la différence entre le discours d'Apple et la réalité vus par un réparateur
Le 30/06/2024 à 18h22
Son business, ce n'est plus de réparer, mais de faire des vidéos Youtube. Et plus il tape sur Apple, plus il gagne des $$. Il ne faut cependant pas tout jeter, mais juste faire attention aux intérêts du bonhomme quand on l'écoute.
Le 01/07/2024 à 10h04
Le 29/06/2024 à 08h06
Je reconnais bien le genre de com' qu'on fait aussi dans mon entreprise quand on essaie de noyer le poisson.
J'ai réparé 1 iPhone et 2 Samsung cette année. Pas de différence énorme mais j'ai flingué le TouchID en pliant son câble je pense. Un vieux MacBook Pro ça c'était plus facile. Mais les batteries c'est toujours la galère. La technique du fil dentaire m'a sauvé à chaque fois. Sinon on la plie...
Le 29/06/2024 à 08h53
Modifié le 29/06/2024 à 09h12
Les Pixel sont IP67 depuis Pixel 2 (2017), parenthèse x8 entretemps, puis IP68 depuis Pixel 5 (2020).
Pourquoi faire la promotion d'une conception particulièrement bonne d'Apple ?
La novlangue va donc vous expliquer que les architectures modulaires sont pires à plusieurs points de vue que les architectures monolithiques. Un contresens complet, ie une belle anti-catastase, définitivement à l'heure de cette ère de la post-vérité.
J'aurais ici aimé une analyse sémantique, rhétorique, voire journalistique : reprendre un discours sans l'analyser, c'est la définition-même de la propagande. C'est faire le lit, voir le jeu de la partie représentée.
1°) Un montage monolithique facilite le travail du constructeur : il permet surtout de minimiser les coûts, facilite la gestion de l'espace, ici très contraint, et fait disparaitre le problème de connexion des composants.
Cela ne comporte aucun avantage intrinsèque pour la réparation (changer un morceau d'une architecture prévoyant la réparation), donc à l'utilisation/pour l'utilisateur
2°) Un montage monolithique nécessite de changer l'ensemble du bloc en cas de panne. Soyons clairs : si les composants n'ont pas besoin d'être remplacés, qu'ils soient assemblés en un bloc ou séparément ne change rien; l'argument de la non-réparation permet ici simplement de minimiser/justifier le montage monolithique.
Ainsi, quand le constructeur indique le remplacement est rarement (ie pas "jamais") nécessaire, il indique bien qu'il faut changer tout le bloc… ce qui :
* est une aberration en termes de consommation de composants : cela a bien nécessité de jeter une partie des composants toujours fonctionnels
* coûte plus cher qu'un composant individuel
* a nécessité la construction d'un nouveau bloc complet
Reparle-t-on de l'argument écologique tordu dans leur communication ?
Enfin, la surveillance des composants avec signature, détection & blocage me rappelle le cauchemar des cartes mères pour PC HP qui interdisaient l'utilisation d'un modèle de disque dur autre qui celui explicitement prévu.
Lorsque l'on achète du matériel, en est-on propriétaire ou locataire ? Qui signifie "propriété" ? Quelles libertés met-on dedans ?
Le 30/06/2024 à 11h06
Si réduire la capacité de réparation augmente objectivement et sensiblement la durée de vie de tout le parc, c’est un compromis qui semble en faveur de l’environnement - si c’est établi évidemment.
Moi je serais plus intéressé d’avoir un support logiciel de 10 ans des terminaux en ce qui les concerne, si ils veulent réellement se préoccuper d’environnement elle est là la grosse marge de progression.
Le 01/07/2024 à 17h40
Donc pour moi, ça doit rester indépendant des autres modules.
Le 01/07/2024 à 07h40
C'est supposé être un argument responsable ça ???
Modifié le 01/07/2024 à 10h32
Le Sony Xperia V est sorti en… 2012... Epaisseur: 10,7mm seulement... et considéré Catégorie Gamme Moyenne, pas parmi les flagships Sony ici.
Sony Xperia V @ GSMArena
Quand on veut, on peut…
.
Modifié le 01/07/2024 à 16h04
https://www.gsmarena.com/samsung_galaxy_s5_mini_duos-6563.php
Modifié le 01/07/2024 à 19h42
Je m'en servais de GPS sur ma moto à l'époque et sans avoir besoin d'acheter une coque étanche.
Super pratique... mais un jour, il a glissé de son support en roulant et il n'était pas conçu truck-proof... c.a.d à pouvoir résister à 5t-10tonnes de pression de la part d'une roue de camion... My precious !! )
Modifié le 01/07/2024 à 14h49
Très bien, mais alors quand un réparateur indépendant prélève une batterie GENUINE Apple d'un iPhone mort pour la transplanter dans un autre iPhone, le nouvel iPhone sait bien que c'est une batterie originale mais comme le petit réparateur n'est pas affilié, il n'a pas accès aux codes d'apparaillement de certains composants comme écran, batterie, TouchID, etc...
La batterie fonctionnera bien mais le status "santé" dans Paramètres deviendra inaccessible sans ce code...
Y'a sûrement un grave enjeu de confidentialité et d'accès à des données ultra sensibles derrière tout çà à partir d'une batterie Apple qu'on souhaite juste réutiliser ou c'est juste un gros gros délire du Tim , dans la droite lignée de son ancien boss... Boss mort à 56 ans pensant que le Bio, ben ça suffirait à guerir d'un cancer du pancréas, ... quand on manage une boîte à la pointe de la technologie mondiale dans son domaine... en arriver là, si bas.
A se rouler par terre de connerie...