L’immatriculation obligatoire des drones en débat au Sénat mardi prochain
Ciel mon mardi
Le 12 mai 2016 à 13h00
4 min
Droit
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Le Sénat examinera mardi 17 mai une proposition de loi renforçant les règles entourant l’usage de drones civils en France. Au programme : enregistrement en ligne obligatoire, formation des pilotes, pose de balises, limitations de performances... Tout du moins pour les appareils dont le poids dépasse un certain seuil (non fixé à ce jour).
Ce texte, déposé fin mars par deux élus Les Républicains, a été adopté hier par la commission dédiée à l’aménagement du territoire. L’objectif affiché : « améliorer l'information et la formation des télépilotes », « faciliter la détection, voire la neutralisation de drones potentiellement dangereux », tout en permettant à la filière de poursuivre son développement sur le plan économique. Les récents faits divers concernant des collisions évitées avec des avions de ligne ou les survols illicites de centrales sont bien évidemment passés par là.
Les sénateurs Xavier Pintat et Jacques Gautier ont en fait repris les pistes mises en avant l’année dernière par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (voir notre article). Leur proposition de loi a été modifiée hier en commission suite à l’adoption de quelques amendements – essentiellement rédactionnels. Voici ce qui est désormais prévu...
Du côté des pilotes
Les drones, en fonction de leurs caractéristiques, pourront être soumis à une obligation d'immatriculation ou « à un régime d'enregistrement par voie électronique » – à l’image de ce qui prévaut depuis quelques mois aux États-Unis. L’idée ? Pouvoir identifier plus facilement le propriétaire d’un drone qui se serait écrasé par exemple. Les sénateurs renvoient cependant au gouvernement la charge de définir par décret les modalités de mise en œuvre de ce dispositif (et notamment les catégories de drones devant se plier à ces nouvelles obligations). Le rapporteur Cyril Pellevat rappelle néanmoins au travers d’un de ses amendements que le SGDSN envisageait un simple enregistrement en ligne pour les drones pesant entre 1 kg et 25 kg. « En-deçà, les plus petits drones seraient dispensés de toute formalité, et au-delà, l'immatriculation s'imposerait. »
Une formation deviendrait d’autre part obligatoire pour les pilotes de drones de loisir (à nouveau à partir d’un certain seuil de poids). « Cette formation pourrait prendre la forme d'un didacticiel en ligne, d'une durée inférieure à 1 h et éventuellement lié à la procédure d'enregistrement du drone » a expliqué hier le sénateur Pellevat.
Sur le plan des sanctions, celui qui survolerait « par maladresse ou négligence » une zone interdite (aéroport, base militaire...) s’exposerait à une peine pouvant aller jusqu’à 6 mois de prison et 15 000 euros d’amende – en plus des dispositions pénales d’ores et déjà applicables. L’appareil utilisé pourrait également être confisqué.
Du côté des fabricants
Tous les drones « d'une masse supérieure à un seuil fixé par voie réglementaire » devraient emporter, à partir du 1er janvier 2018, « des dispositifs de signalement électronique et lumineux ». L’objectif est cette fois de pouvoir détecter plus facilement les drones grâce à des balises GSM, qui deviendraient obligatoires. Idem pour les LED, qui permettront de mieux repérer les appareils volant la nuit (ce qui est normalement interdit).
Nouveauté : le rapporteur a fait adopter un amendement imposant « un dispositif de limitation de performances » à certains drones (toujours pour ceux d’un poids supérieur à un seuil qui sera fixé ultérieurement par décret ministériel). Ce système « imposera surtout une hauteur maximale par rapport au sol, comprise entre 50 et 150 mètres, afin de minimiser les interférences possibles avec les autres usagers de l'espace aérien, explique Cyril Pellevat. Des exemptions sont prévues, notamment pour certains usages expérimentaux ou professionnels, pour lesquels des mesures alternatives permettent d’assurer la sécurité aérienne. » L’application de ces dispositions est ici aussi fixée au 1er janvier 2018.
Les fabricants et importateurs pourraient enfin avoir à inclure dans les emballages de leurs produits (ainsi que dans ceux des pièces détachées) une « notice d'information relative à l'usage de ces aéronefs ». Ce document rappellerait « les principes et les règles à respecter pour utiliser ces appareils en conformité avec la législation et la réglementation applicables », exactement comme le fait aujourd’hui la synthèse mise au point par la Direction générale de l’aviation civile.
Même si elle était adoptée en l’état par le Sénat la semaine prochaine, cette proposition de loi devra ensuite être examinée par l’Assemblée nationale (où la gauche est majoritaire – à la différence de la Haute assemblée). À défaut d’adoption dans des termes identiques, la navette pourrait reprendre en vue d’une seconde lecture.
L’immatriculation obligatoire des drones en débat au Sénat mardi prochain
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Du côté des pilotes
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Du côté des fabricants
Commentaires (65)
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Abonnez-vousLe 12/05/2016 à 14h05
Et un permis de piloter, en apprenant l’échelle de Beaufort, oui !
Le 12/05/2016 à 14h06
Sérieusement, si on commence à immatriculer les drones de la taille de celui de la photo (un hubsan x4), on peut aussi immatriculer les ballons, les frisbees et les balles de jokari dont le pouvoir destructeur est bien plus grand…
Le 12/05/2016 à 14h11
Le 12/05/2016 à 14h11
Pour l’instant c’est à partir de rien du tout, ça sera décidé par décret.
Je me vois bien faire immatriculer un 12 grammes…
Le 12/05/2016 à 14h12
Et le pigeons gris et autres corbeaux noirs qui nichent à côté des aéroports ils sont immatriculés ?
A quand la carte grise et l’examen du code pour les voitures radiocommandées ?
Le 12/05/2016 à 14h14
Sauf que c’est un gros modèle, il a une caméra celui là, déjà que le normal fait 45 grammes, on est foutu…
Le 12/05/2016 à 14h14
Le 12/05/2016 à 14h16
Le 12/05/2016 à 14h16
Le 12/05/2016 à 14h19
Le 12/05/2016 à 14h19
Le 12/05/2016 à 14h22
Mouais mon “gros” Scout X4 de 2,3kg je ne l’utilise que dans le cadre de mon club RC et au dessus de mon terrain perdu en pleine cambrousse à 40km du moindre aéroport, et même pas dans les couloirs de transit ou de descente… je vais pas l’immatriculer….
De plus je possède déjà une certification interne de ma Fédé pour les multirotor (QPDD 1)…
mais Quid de mes Racer taille 250 ? j’en rigole d’avance là aussi….
Le 12/05/2016 à 14h23
Le 12/05/2016 à 14h29
Le 12/05/2016 à 14h32
Le 12/05/2016 à 14h38
Le 12/05/2016 à 14h39
Le 12/05/2016 à 14h41
Le 12/05/2016 à 14h44
Le 12/05/2016 à 15h28
Un drone c’est un appareil volant sans pilote. Ce n’est pas un appareil autonome, c’est juste que le pilote est déporté. Que ça soit pour les jouets ou pour les drones professionnels, le terme est correct.
Le 12/05/2016 à 15h34
Le 12/05/2016 à 15h46
En France, le Gouvernement a pris deux arrêtés en décembre 2015, qui mettent à jour la réglementation établie par la Direction générale de l’aviation civile :
Le 12/05/2016 à 16h18
Des règles existent déjà nos fainéantspardon parlementaires feraient mieux de s’informer plutôt que de sortir des idioties. Quid des voitures 1⁄8 montant a plus de 150 Km/h ? … Sombres bouffons…
Le 12/05/2016 à 16h20
Mais…
150 mètres par rapport à quoi ?
Wikipedia
Le 12/05/2016 à 16h31
Et pour les cerfs-volants, pas encore ?
Bon d’accord, les cerfs ne volent qu’à Noël mais quand même…
Le 12/05/2016 à 16h39
“Il faut que leurs drones soient parfaitement identifiables, comme le
sont les différents véhicules : voitures, camions, scooters, ect…”
Comparaison peu pertinente, car contrairement à une voiture on peut fabriquer un drone entièrement soi-même, et si il se fait attraper on ne se trouve pas dedans.
Il est même assez facile des les rendre autonomes (GPS embarqué, waypoints).
A l’instar des logiciels protégés, seuls les gens honnêtes seront emmerdés par cette loi, et on verra sortir de nulle part des drones non immatriculés.
C’est un principe général, à partir du moment où on veut commettre un acte répréhensible à l’aide d’une technologie, on s’affranchit automatiquement de toutes les contraintes légales qui l’encadrent. Un braqueur n’a pas besoin de permis pour porter une arme.
La loi c’est comme la morale, tout juste bon pour les gens honnêtes.
Votre remarque a cependant une certaine pertinence dans la mesure où je suis curieux de voir arriver des voitures go-fast autonomes.
Le 12/05/2016 à 17h22
Le 12/05/2016 à 17h30
Là y en a marre sérieux !!! s’ils avaient envie de tuer le marcher il ne s’y prendrais pas autrement. Mon KDS kylin 250 fait moins d’un kilo heureusement, j’espère qu’ils en resterons là !
Le 12/05/2016 à 17h32
Par rapport au sol comme toujours, ça n’aurai aucun sens d’indiquer une altitude “absolue” (au niveau de la mer quoi)
M’enfin là c’est en majorité les pilotes FPV, et la totale inconscience dont certains font preuve, qui sont visés car en vol à vue à moins d’avoir un modèle de très grande taille à 150m d’altitude on a beaucoup de mal à le distinguer (j’ai un planeur de 2m d’envergure et passé la centaine de mètre, ce qui peut arriver relativement vite si les conditions sont bonnes, c’est très difficile de garder l’orientation)
Le 12/05/2016 à 17h37
Le 12/05/2016 à 17h40
Le 12/05/2016 à 18h09
" />
Le 12/05/2016 à 18h19
Je trouve que cela reste très sage.
Ils auraient pu dire que la loi doit être appliquée telle quelle et lancer des procédures pour indiquer sur les produits vendus dans les grands magasins que ces produits sont achetables mais interdits d’utilisation en France.
…En attendant l’arrivée dans une dizaine d’année de drones miniatures à peine plus grands que des insectes ? " />
Le 12/05/2016 à 18h45
Oui bien sûr, mais ce que je voulais dire c’est que la notion de drone n’a rien à voir avec la notion d’autonomie de l’appareil. Mais en fait la personne à qui je répondais pensait plutôt à la connotation militaire qu’autonome.
Désolé, donc !
Le 12/05/2016 à 19h32
Le 12/05/2016 à 20h22
Le 12/05/2016 à 22h22
C’est à ça que sert le “return to home” en fait " />
p.s. en ce moment le fumier étalé dans les champs ça fouette aussi bien comme il faut quand on fait voler ses joujoux " />
Le 13/05/2016 à 05h30
Un frisbee ou un ballon n’ont pas de caméra en général à ma connaissance.
Les mauvais usages des drones sont aussi liés à la vie privée : j’ai pas envie d’avoir un truc qui regarde chez moi par la fenêtre ou bien d’avoir ça qui survole mon terrain.
Tout comme on ne fait pas voler un ballon ou un frisbee au dessus d’une foule ou d’un lieu public.
Le 13/05/2016 à 07h47
Le 13/05/2016 à 08h05
Ce qui est formidable, c’est qu’ils légifèrent sur l’immatriculation des “drones”, mais en fait, légalement, ce qu’ils appellent drone, c’est un aéromodèle, donc leur loi devrait logiquement concerner les avions, planeurs, et hélicos RC… qui volent depuis peut-être 50 ans dans le ciel français sans que ça pose le moindre problème.
D’ailleurs je me demande si les avions de vol circulaire sont concernés aussi… ce serait bien débile)
De plus, la loi actuelle me semble assez raisonnable, et décrit assez clairement où on a le droit de voler, à quelle altitude, quelles fréquences radio sont autorisées, etc…
En fait, là où ça a commencé à déraper avec les drones, c’est quand on a commencé à en vendre hors des boutiques de modélisme. Qu’est-ce que tu veux que le vendeur de la fnac te renseigne sur la bonne utilisation de ton quadri. Il va te dire “Celui là il est super, il filme en fullHD et tu le siffles il revient” " />
Bref, Forcément, quand on vend des trucs par containers entiers à des gens pas informés, faut pas s’étonner qu’il y ait des abrutis dans le tas. Et c’est sur la médiatisation délirante de quelques incidents (combien par rapport au nombre d’unités vendues d’ailleurs ?) qu’on va légiférer contre la majorité : ceux qui ont acheté leur machin récemment mais qui l’utilisent avec bon sens, et les modélistes qui volaient déjà avant, parfois même avec des quadris, à une époque où le grand public ne savait même pas ce que c’était.
En conclusion, tout ce qu’il faut espérer, c’est que cette mode du drone de loisir passera avant que nos dirigeants ne passent des lois débiles. Si c’est le cas, les dronistes du dimanche finiront par mettre leurs bidules sur le bon coin, seuls quelques passionnés continueront à les utiliser, et tout rentrera dans l’ordre.
On a donc un besoin urgent d’un nouveau gadget à la mode. quelqu’un a une idée ?
Le 13/05/2016 à 08h07
Mais justement, il existe déjà des lois qui interdisent de survoler des personnes, des habitations, de voler à plus de 150m d’altitude, de voler près des aéroports, de voler à plus de 200m de distance et de 50m d’altitude en immersion, etc… L’immatriculation ne saurait empêcher les faits divers cités récemment dans la presse. Quand aux survols volontaires de centrales, les auteurs tout à fait conscients de l’illégalité de leurs actes s’abstiendront bien sur de respecter la loi obligeant l’immatriculation de leurs appareils…
On rajoute donc encore et encore des lois à celles qui existent déjà et qui ne sont pas respectées, ce qui au final gêne surtout les modélistes honnêtes qui cherchent à respecter les lois.
Le 13/05/2016 à 08h33
Parce que le terme a subi une dérive sémantique ces dix derniers années pour ne designer que les UAVs.
A l’origine un drone c’est un appareil autonome. Pas forcément aérien d’ailleurs. On trouve des drones terrestres, marins, sous-marins…
Le 13/05/2016 à 12h03
Le 13/05/2016 à 13h29
Le 13/05/2016 à 13h44
Ah oui, mais une seule bosse par drone, hein !
Le 13/05/2016 à 13h46
Le problème c’est que la majorité des utilisateurs ignorent cette loi.
Tant que c’était limité aux professionnels et aux amateurs de radiomodélisme, on avait affaire à des gens au fait de la loi.
Aujourd’hui on se retrouve avec des tas de gens qui ouvrent leur paquet et ne lisent même pas la doc. Et qui ensuite vont te dire “ah mais je ne savais pas que c’était interdit”.
Le 13/05/2016 à 13h49
Un vibromasseur musical à LEDs connectable à la domotique de la maison ? Genre quand les frites sont prêtes il se met à vibrer en clignotant de toutes les couleurs et en jouant de la musique disco ? Et quand on sonne à la porte, il te joue la chevauchée des Walkyries…
Le 13/05/2016 à 13h57
Le 12/05/2016 à 13h19
Idem pour les LED, qui permettront de mieux repérer les appareils volant la nuit (ce qui est normalement interdit).(…)imposera surtout une hauteur maximale par rapport au sol, comprise entre 50 et 150 mètres
et voilà comment on rajoute une surcouche à des lois identiques déjà existante…Les LED servent principalement à repérer l’appareil à vue, le vol de nuit étant interdit…. et existent sur la plupart des appareils, y comprit les “jouets”le plafond de vol est lui aussi déjà légiféré…Pffff il y a déjà des lois qui restreignent fortement l’activité tant loisirs que pro (avec ses “scénarios” bien lourd administrativement pour les petites infrastructures)… rajouter des contraintes comme l’immat et les “petits” à cotés qui vont avec (cf la news) ne feras que restreindre voire annihiler les efforts de ceux qui sont déjà dans les clous, en feras certainement passer certains outre quitte à se mettre hors la loi… tant qu’à ceux qui le sont déjà c’est le cadet de leurs soucis… voire même cela peut motiver certains à braver les interdits histoire de pimenter leurs exploits…. les survols de Paris ont de beau jours devant eux " />et honnêtement, le mec qui veut aller espionner il va le faire peinard incognito… comme toute activité illégale… restons lucide
Le 12/05/2016 à 13h24
je propose d’immatriculer aussi les avions en papier.
Tout écolier/lycéen/étudiant qui lancera un avion en papier doit le faire avec une feuille à entête comportant lisiblement ses nom prénom et numéro de carte scolaire.
Si il est réalisé avec plus d’une feuille A4 l’immatriculation sera obligatoire.
Le 12/05/2016 à 13h46
Oui mais par contre la partie limitation obligatoire des plafonds de vol est intéressante par exemple.
Si le gars sort de l’espace aérien, c’est qu’il aura sciemment modifié son modèle réduit (je me refuse de parler de drone pour ces jouets sans intelligence).
Idem pour l’immatriculation, si le drone est capture en dehors des clous, le gars peut se retrouver. Surtout si la balise GSM broadcast l’immatriculation…
Après c’est à partir de 1kg, donc ça laisse déjà de côté tous les jouets (qui sont déjà dangereux, 1 kg qui tombe de 150 mètres sur un crane ça reste mortel).
Le 12/05/2016 à 13h48
Le 12/05/2016 à 13h48
C’est très raisonnable, et relativement peu contraignant comme réglementation.
Vu les abrutis qui volent a coté des aéroport, ils auraient pu etre bcp plus chiants pour tout le monde.
Le 12/05/2016 à 13h49
Les premiers sur lesquels j’ai travaillé avaient des parachutes hein…
Le 12/05/2016 à 13h59
Comme à chaque fois, on mets des limites à tout le monde à cause de quelques imbéciles.
Le 12/05/2016 à 13h59
Le 12/05/2016 à 14h01
Le 12/05/2016 à 14h03
Le 13/05/2016 à 19h02
Vu l’imagination débordante des concepteurs de ce genre de gadgets je ne parierais pas que ça n’existe pas déja " />
Le 14/05/2016 à 08h20
Le 15/05/2016 à 20h18
Le 16/05/2016 à 19h16
Si le multi est doté de rotors à pas variable et débrayables du moteur (comme sur un hélico CP quoi) en théorie ça devrait être possible.
Pour la difficulté tu oublies que contrairement à un hélico où tu dois gérer toi même tous les paramètres de vol sur un multi vu que c’est destiné à être “pilotable” par un michu lambda tu as un contrôleur de vol capable de faire tout le boulot pour toi juste en appuyant sur un bouton
Le 17/05/2016 à 08h01
Le 17/05/2016 à 18h26
Doit quand même pas y avoir grand monde qui pilote son multi sans la moindre assistance, et un hélico ça peut très bien voler sans gyro, c’est sportif mais c’est possible " />
Sinon sans rotors débrayables ça clos l’histoire, vu la taille et la faible masse des rotors d’un multi il n’y a quasi aucune chance qu’ils aient suffisamment d’inertie pour continuer à tourner avec la retenue des moteurs qui les freine.
Le 18/05/2016 à 07h50