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Kit solaire d’autoconsommation : que faut-il savoir avant d’en installer un soi-même ?

Le surplus, c’est cadeau de la maison

Kit solaire d'autoconsommation : que faut-il savoir avant d'en installer un soi-même ?

Le 02 mai 2023 à 15h39

Beem, Oscaro Power, Sunology, Sunethic… de nombreuses sociétés proposent des kits comprenant quelques panneaux solaires avec la promesse d’une installation facile et rapide, que ce soit avec une maison ou un appartement. Mais comment fonctionnent-ils ? Voyons cela de plus près…

Avec la hausse de l’électricité, la tentation de passer au solaire et à l’autoconsommation (partielle) augmente… comme les promesses des équipes marketing des sociétés proposant des kits. Récemment, la startup nantaise Beem a par exemple annoncé un nouveau kit de 420 watts (via quatre panneaux de 105 watts). 

Ce genre de kit propose un fonctionnement qui peut surprendre au premier abord : il faut brancher le kit à une prise de 230 volts pour que de l’électricité soit injectée dans votre réseau domestique ; certains parlent ainsi de « plug and play ». Ils sont généralement vendus entre 700 et 850 euros pour des puissances aux alentours de 400 Wc (nous y reviendrons). Nous aurons l’occasion d’en reparler aussi ci-dessous, mais il faut habituellement compter au moins cinq ans pour rentabiliser une installation du genre… et encore, c'est dans des conditions idéales. 

Par exemple, avec un kit de 400 Wc installé à notre adresse, l’Institut National de l'Énergie Solaire nous annonce une production annuelle de 544 kWh, soit 137 euros par an si on prend le prix du kWh réglementé d’EDF (0,2062 euro). Avec un kit à 700 euros, il faut au moins compter six ans. 

solaire la rochelleEstimation de la production annuelle à La Rochelle, avec une installation de 400 Wc

Avant d’entrer dans les détails, voici les grandes lignes du principe de fonctionnement. Les panneaux solaires produisent du courant à partir des rayons du Soleil, un (micro-)onduleur le transforme ensuite en courant alternatif, puis il est injecté dans le réseau domestique. Passons à la version longue.

Solaire photovoltaïque ou thermique

Le terme panneaux solaires est très vague et peut correspondre à plusieurs concepts. Les deux principaux sont les capteurs solaires photovoltaïques qui transforment le rayonnement solaire en courant électrique continu, et les capteurs solaires thermiques qui utilisent un fluide caloporteur pour transférer l’énergie thermique des rayonnements solaires. Ces derniers sont notamment utilisés pour de l’eau chaude sanitaire ou du chauffage.

Dans le cas présent, nous nous concentrons exclusivement sur des panneaux solaires photovoltaïques. Un premier point important est le rendement, exprimé en pourcentage. Il s’agit de « la quantité d’énergie lumineuse transformée en électricité par rapport à la quantité d’énergie qui est entrée dans le système […] Les panneaux les plus couramment installés ont un rendement situé entre 13 % et 24 % », rappelle Engie. Ce n’est pas très parlant pour le commun des mortels.

Watt-crête, késako ?

Les fabricants, eux, parlent de Wc ou watt-crête (Wp ou watt-peak en anglais) pour annoncer la puissance de leurs panneaux. Il s’agit d’une donnée mesurée lors de test en laboratoire dans des conditions bien précises, c’est-à-dire « sous une irradiation de 1000 W/m2 et à une température de 25 °C, la lumière ayant le spectre attendu après la traversée de 1,5 fois l’épaisseur de l’atmosphère (Air Mass 1.5) ». Des conditions identiques pour tout le monde afin de pouvoir comparer simplement les chiffres.

« Pour un site donné en France, si on analyse la distribution de la puissance atteinte sur une année, on s'aperçoit que celle-ci dépasse rarement 80 % de la puissance crête », rappelle Photovoltaique.Info (un site édité par l’association Hespul, avec le soutien de l’ADEME. Le site propose de nombreux conseils et aides sur le sujet, notamment des « points clés » pour optimiser son installation. L’association propose aussi un outil pour évaluer un devis d’une installation phtovoltaïque.

Bref, il est donc important de regarder les Wc ou watts-crêtes pour comparer les puissances des kits des différentes enseignes dans des conditions identiques. Charge ensuite aux clients de faire la liaison avec le prix pour identifier le kit qui leur conviendrait le mieux. Ce n’est par exemple pas une bonne idée d’acheter un kit avec une puissance élevée si vous ne consommez pas autant d’énergie ; nous y reviendrons.

Les micro-onduleurs

Vient ensuite le (micro-)onduleur chargé de transformer le courant continu produit par les panneaux solaires en courant alternatif. Nos prises de courant classiques et les appareils branchés dessus (four, ordinateur, ampoule…) fonctionnent en effet avec du courant alternatif ; cet élément est donc indispensable.

Deux points sont à prendre en compte (les mêmes qu’avec les panneaux solaires) : leur rendement et leur durée de vie. Sur les générations actuelles, le rendement est élevé. Selon les modèles, il « peut avoisiner les 95 %, voire dépasser les 96 % dans certains cas », affirme Engie.

Quant à la durée de vie, c’est un peu comme pour les panneaux solaires… cela dépend de nombreux facteurs et on trouve de tout (ou presque) sur Internet. Certains parlent de 10 ans, d’autres de 20/25 ans. Le point le plus important étant finalement la durée de la garantie du fabricant ou du revendeur… et la disponibilité de cette pièce par la suite.

En effet, les fabricants et revendeurs vont généralement assurer que leurs produits sont prévus pour être utilisés pendant 20, 25, 30 ans ou parfois plus, mais si un panneau ou le micro-onduleur venait à tomber en panne dans 15 ans et que la garantie n’est valable que pendant 10 ans, il faut pouvoir acheter la pièce défectueuse. Faute de quoi c’est votre installation complète qui cessera de fonctionner ; et on ne parle même pas du recyclage en fin de vie, qu’elle soit prématurée ou non.

On branche sur une prise, comment ça marche ?

Le micro-onduleur se branche ensuite tout simplement sur une prise électrique de votre habitation, qui servira à envoyer le courant électrique dans les autres prises… et c’est tout. Notez que vous devez obligatoirement avoir déjà souscrit un abonnement chez un fournisseur d’énergie : les kits dont nous parlons aujourd’hui ne démarreront pas s’il n’y a pas de courant chez vous.

Dans son guide sur les installations photovoltaïques en autoconsommation, le Programme d’action pour la qualité de la construction et la transition énergétique (Pacte) explique le principe de fonctionnement :

« D’un point de vue physique, l’électricité est le résultat du déplacement d’électrons aux bornes d’un conducteur métallique sous l’effet d’une différence de potentiel. La densité des électrons est d’autant plus importante que la résistance du conducteur est faible et donc que celui-ci est court. Les électrons générés par le champ PV seront ainsi "autoconsommés" majoritairement au plus près de leur lieu de production.

Quelles que soient les configurations électriques d’une installation photovoltaïque, le flux d’énergie produit sera consommé instantanément au plus proche ».

Si la production est inférieure à la demande de votre logement, alors le photovoltaïque est entièrement utilisé et votre fournisseur d’énergie apporte le reste. Dans le cas contraire, « le surplus de production sera alors consommé par d’autres consommateurs raccordés au réseau »… mais cela ne veut pas dire pour autant que vous serez payé pour ce courant que produisent vos panneaux solaires et qui sort de chez vous.

Revendre le surplus… ou pas

Lorsque vous produisez de l’électricité sans la consommer, celle-ci est en effet réinjectée dans le réseau d’Enedis (anciennement ERDF), une filiale d’EDF. Mais ne comptez pas gagner de l’argent : c'est un « cadeau » que vous faites à ENEDIS et il n’existe aucune obligation d’achat.

« Vous êtes considéré comme un auto-installateur. Dans ce cadre, vous ne pouvez pas bénéficier de l'obligation d'achat permettant de vendre votre surplus à EDF OA [Obligation Achat, ndlr ]. En effet, pour être éligible à ce dispositif, vous devez justifier de la mise en œuvre de votre équipement solaire par un installateur Reconnu Garant de l'Environnement (RGE) et titulaire d'une qualification professionnelle pour le solaire (ex: Quali PV) », explique Sunology, une société proposant justement des kits à installer soi-même.

L’entreprise affirme néanmoins que vous pouvez « trouver des fournisseurs d'énergie prêts à racheter vos surplus solaires. Dans ce cas, sachez que le tarif d'achat peut varier en fonction du fournisseur auquel vous vous adressez. Tous les fournisseurs d'électricité du marché ne proposent pas ce type d'offre. Enfin, sachez également que le fournisseur d'électricité qui va vous proposer de racheter vos excédents de production solaire va également vous demander de prendre votre contrat d'approvisionnement en électricité chez lui ».

Reste à voir si ce genre de service existe encore aujourd’hui… et à quel prix. Il vaut mieux donc partir du principe que le surplus est perdu et donc dimensionner votre kit en fonction de ce que vous êtes toujours sûr de consommer (frigo, congélateur, box internet par exemple) durant la journée. Vous partez un mois en juillet en coupant le courant dans votre maison ? La production solaire durant cette période ne vous apportera alors aucune économie.

Et si vous vous posez la question, le « tarif d’achat photovoltaïque déterminé par la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) dépend de la puissance installée ». Actuellement, il est de 0,1313 euro par kWh, alors qu’il était de 0,10 euro par kWh l’année dernière, mais à condition de passer par un installateur Reconnu Garant de l'Environnement (RGE), pour rappel. Le prix est fixe pendant 20 ans. Actuellement, le tarif réglementé d’EDF est de 0,2062 euro par kWh pour l’achat d’électricité pour un particulier.

Il en est de même pour la prime à l'autoconsommation : « votre installation solaire doit obligatoirement être réalisée par un installateur RGE (Reconnu Garant de l'Environnement) » pour en profiter. Certains acceptent par contre le chèque énergie pour régler une partie de la note.

Dans la suite de notre dossier, nous reviendrons plus en détails sur les kits proposés par certaines enseignes.

Commentaires (94)

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Le micro-onduleur se branche ensuite tout simplement sur une prise électrique de votre habitation, qui servira à envoyer le courant électrique dans les autres prises… et c’est tout. Notez que vous devez obligatoirement avoir déjà souscrit un abonnement chez un fournisseur d’énergie : les kits dont nous parlons aujourd’hui ne démarreront pas s’il n’y a pas de courant chez vous.


Même pas en alimentant temporairement au moins un panneau solaire, pour qu’il serve de source pour les autres ? :transpi:



Mais j’ignorais ce genre de limitation, intéressant …

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C’est aussi une sécurité: si on coupe le courant pour une intervention, l’onduleur s’arrête, tandis que si il s’en tape, c’est comme si on avait rien coupé et là bobo …
edit: wosgien avait déjà répondu, je lui rend hommage

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Probablement une histoire de synchronisation des fréquence. En effet, il faut que le micro-onduleur soit synchrone avec le réseaux EDF (sinon… Je sais pas, mais c’est pas bon).



(edit: oops, on dirait que les commentaires se sont pas charger en entier… étrange)

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Il existe des systèmes pour les installations isolés qui sont donc autonomes, mais les kits grand public sont dépendant de la présence du secteur pour produire, c'est une obligation réglementaire. L'onduleur se doit de suivre la fréquence du réseau, donc absence de réseau, absence de courant. On peut arriver à faire un système hybride avec un inverseur, pour avoir le solaire en secours également.
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Il faut noter aussi que brancher une source de courant à une prise à une conséquence non négligeable: le courant fourni par les panneaux ne passe pas par les protections de votre tableau électrique (disjoncteur de puissance, disjoncteur différentiel, …).
Ce n’est pas anodin en terme de sécurité. Personnellement, je préfère une installation “classique”, dans laquelle toute l’énergie distribuée dans la maison passe par le tableau.

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oui et non, car si au tableau tu coupes cette prise, le MO va arrêter d’injecter. Par sécurité on ne peut produire si on a une coupure (peut importe à quel niveau)

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Non, c'est le différentiel et le disjoncteur du circuit de la prise sur lequel vous branchez le kit qui joue le rôle de protection (surintensités et défaut d'isolement).
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Arcy a dit:


Même pas en alimentant temporairement au moins un panneau solaire, pour qu’il serve de source pour les autres ? :transpi:
Mais j’ignorais ce genre de limitation, intéressant …


Non, pour 2 raisons:




  • La sécurité: si chez toi ça disjoncte mais que ton onduleur continue d’injecter, tu va te prendr eun coup de jus

  • Le fonctionnement du micro-onduleur: en fait les micron-onduleurs surveillent le 220, se calent sur sa fréquence, et génère un poil plus de tension et un peu en avance (non, ce n’est pas une question d’électron plus proches…). donc si pas de 220, pas de modèle…



Et aussi: ne pas imaginer qu’on peut les leurrer avec un générateur:
1- la plupart des générateurs font un 220V dégueu, l’onduleur ne pourra pas suivre un 220 qui est trop crade
2- ne pas consommer ce que l’onduleur injecte est un vrai problème (donc la sortie sur la ligne pour alimenter vos voisins est une bonne chose)




jerome_d a dit:


Il faut noter aussi que brancher une source de courant à une prise à une conséquence non négligeable: le courant fourni par les panneaux ne passe pas par les protections de votre tableau électrique


On peut aussi les mettre sur leur prise à eux, protégé par un autre disjoncteur et injecter au niveau du tableau.



J’aime bien ces solutions: perso j’ai un toit plat sur le garage donc j’y ai mis des panneaux - un peu parce que j’adore “bidouiller” l’électricité.
Mais j’ai conseillé ces panneaux à ceux qui ont un appart, une petite maison… Avec 350/400W, ça efface la conso de base de la maison.

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Oui le mieux pour espérer rentabiliser l'investissement dans un délai raisonnable (avant la mort du micro-onduleur) est de dimensionner son kit au plus proche du talon de conso. 150 à 200VA sont souvent largement suffisant soit 250 à 300Wc pour le cas où l'on est absent en journée et tarification HC. mais clairement si l'on est en chauffage à énergie autre qu'élec, la tarification Tempo d'EdF est tellement intéressante qu'il devient vraiment compliqué d'arriver à rentabiliser un kit à 700€. Il peut-être bien plus facilement, écologiquement et économiquement rentable de choisir un bon tarif adapté et éteindre tout ce qui peut l'être lorsqu'on est absent que de compter sur du PV pour faire des économies. Reste peut-être de trouver des panneaux d'occasion (testés avec détails des résultats+garantie) et un micro-onduleur adapté au plus juste (plage de tension sur MPPT) où l'on peut en bricolant un peu bien s'en sortir.
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Sinon, à défaut de revendre le surplus, ça réduit la facture d’électricité puisqu’on le compteur aura “tourné” dans l’autre sens ?

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non :)

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:transpi:



C’est une limitation dû au Linky ou le problème aurait été le même avec les vieux compteurs mécaniques ?

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Wosgien a dit:


Là je crois qu’on ne touche pas à une limitation mais à une volonté: le linky va d’ailleurs compter ce qui a été injecter (on n’a pas le droit d’injecter plus de 3kw sans avoir nue déclaration spéciale)



Mais on réduit quand même sa consommation: il faut bien comprendre que les 400W c’est au max, le reste du temps ce qui est produit est consommé à la place de l’électricité du réseau et le linky affiche une conso plus basse ou même nulle.


Les anciens compteurs électromécaniques de base reculent si P devient négatif car ils ne sont pas prévus pour compter dans les 4 cadrants.
Les anciens compteurs électromécaniques 4 cadrants utilisées pour la production ou le transport d’énergie savaient séparer le P+ et le P- et c’est bien normal.



Les anciens compteurs électroniques domestiques (tarif bleu), ne savaient compter que dans le sens positif et il fallait en câbler deux en tête-bêche pour les installations solaires avant le linky. Cela faisait 3 compteurs pour ceux qui doivent revendre 100% de leur production.



Le linky permet désormais à tout le monde d’être en mesure de produire, et d’injecter le surplus d’une autoconsommation sans avoir à modifier l’installation car il est 4 cadrants d’origine. Il sépare donc les comptages P+ et P- dans des registres différents.



Petit hors sujet: le déclenchement thermique des linky se fait bien sur S et non sur I comme le bon sens et les bonne pratiques l’auraient voulu. Plus de détail au chapitre 7 du documents de référence Enedis-NOI-CPT-54E de 2018.
Du coup, si le courant maximum sans déclenchement est bien identique à 200 V, il se retrouve inférieur de 13% à 230 V. Le cahier des charges est manifestement écrit par des gens à côté de leurs pompes.

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c’est juste parce que se sont des index séparé. Ce qui est tiré du réseau et ce qui est injecté sur le réseau sont comptés séparément, et sur un Linky l’index de production est envoyé seulement si tu es considéré comme producteur, c’est à dire avec injection rémunérée. (Sur un vieux compteur les index sont relevés manuellement par un technicien)

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Ces panneaux électro-magnétiques existent encore ? Parce que ceux électroniques ne comptabilisent plus l’énergie sortante. Il faut un second compteur et devenir fournisseur.

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Ça fait 4 an que j’ai un compteur Linky mais j’ai toujours entendu parler de cette histoire de disque qui tourne dans l’autre sens donc …

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C’était le cas des anciens compteurs, une roue était visible, ses dents s’engrenaient pour faire tourner le Compteur (affichage numérique à rouleaux). Le principe était simple, parcouru par un courant électrique dans un champ magnétique, une force anime la roue. voir Ampère et son «petit bonhomme» et les lois de Maxwell. Quand le courant “s’écoulait» vers l’extérieur la roue changeait de sens de rotation. Par ailleurs, les éléments comme les bobines ou condensateurs modifie le courant de sorte que le compteur pouvait être trompé et la roue pouvait être ralentie (voire arrêtée). On consomme de la puissance «imaginaire», c’est mathématique et physique mais n’y mettait pas les doigts. C’est pour vraiment totaliser toute la puissance réelle et imaginaire que les compteurs électroniques mesurant des valeurs «vrais» ont été mise au point.

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Arcy a dit:


C’est une limitation dû au Linky ou le problème aurait été le même avec les vieux compteurs mécaniques ?


Là je crois qu’on ne touche pas à une limitation mais à une volonté: le linky va d’ailleurs compter ce qui a été injecter (on n’a pas le droit d’injecter plus de 3kw sans avoir nue déclaration spéciale)



Mais on réduit quand même sa consommation: il faut bien comprendre que les 400W c’est au max, le reste du temps ce qui est produit est consommé à la place de l’électricité du réseau et le linky affiche une conso plus basse ou même nulle.

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En fait, c’était surtout dans le cas où la maison ne consomme rien.
Quitte à ne pas revendre, autant faire réduire sa facture.

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Très chouette comme article ! J’attendrais la suite, merci :)

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Arcy a dit:


:transpi:



C’est une limitation dû au Linky ou le problème aurait été le même avec les vieux compteurs mécaniques ?


C’est un système avec lequel il ne faut pas trop jouer. J’ai un pote qui bosse sur les lignes électriques, il a perdu un collègue un jour, ils ont coupé le courant pour intervenir sur une ligne et un petit malin avec une installation non conforme continuait d’injecter sa production …

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Question : j’avais lu un article qui parlait de solutions de stockage d’électricité (principalement à base de batteries recyclées), il semblerait que la recherche aie pas mal avancé sur le sujet :



Cela consiste simplement à rediriger l’électricité (solaire) non-consommée en vue de recharger des batteries, batteries qui prennent automatiquement le relais en cas de baisse (ou d’absence) de production des panneaux photo-voltaïques.



Donc cela compenserait le côté ponctuel / intermittent de cette énergie renouvelable… si j’ai bien tout compris…



M*, impossible de retrouver cet ancien article dans mes favoris… et aussi grosse flemme de chercher sur DDG, j’avoue… :transpi:



…Mais vous en pensez quoi ?

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Côté rentabilité pour 99% des gens impossible, même avec des batteries "recyclées" sauf peut-être à les avoir gratuites ou presque et ce en DIY, et / ou pour un grosse capacité, mais il faudrait donc dimensionner son installation PV en conséquence et vraiment avoir tout en électrique à la maison. En revanche, lorsque les bornes compatibles se seront démocratisées, le V2H des voitures électriques pourrait être un vrai plus dans cet optique, à condition d'avoir une voiture électrique bien sûr et de l'avoir choisie avec cette option.
Mais aujourd'hui avec des bornes à +6000€ c'est juste un gouffre financier.
Reste que RTE en 2022 dans son étude sur le futur du réseau compte bien sur ces batteries roulantes pour lisser la production/ consommation des ENR ainsi que le pilotage de ces mêmes voitures si le parc automobile VE venait comme il semble que cela se dessine, à devenir important.
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Les batteries peuvent être amorties avec une grosse installation, mais il faut plus envisager les batteries comme un confort individuel, et comme une utilité collective relative, car cela permet de soulager le réseau le soir en hiver à 19h, et toute la nuit en été, tout en polluant un peu plus (beaucoup moins que pour un véhicule électrique dont les dimensionnement ne sont pas les mêmes). On met quand même deux fois plus de temps à amortir une grosse installation. Mais quand on est en bout de circuit avec des coupures intempestives, voir quand on est par vraiment les premiers à voir le courant rétabli suite à une tempête, ça peut être pratique.
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J'ai des batteries, j'en suis content. Elles prennent une partie du surplus le matin, la restitue l'après-midi. En été j'ai quelques journées totalement "autonome" (mais si EDF coupe le jus, ça ne fonctionne plus, question de sécurité)
MAIS: c'est mon joujou. Il faudra plus de 10ans pour qu'elles soient "rentables" (enfin, moins ces 2 dernières années). Elles sont garanties 10 ans. Donc c'est juste le temps de la garantie. L'assureur n'aime pas les batteries, il vaut mieux les mettre à l'extérieur.

Les batteries, c'est pour ceux qui surproduisent: j'ai 3kWh, ma maison en consomme "à vide" en gros 0,3/0,4 - mais j'ai toute la cuisine et l'eau chaude sanitaire en électrique. D'où la batterie, qui me permet d'être à 50% en autoconsommartion sans trop me poser de questions en ce moment au lieu de 25% (qui est en gros la moyenne sans batterie)
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Nous avons des batteries Pylontech Lithium-Phosphate de Fer, garantie à 6000 cycles à 80% de décharge (il y a des modèles à 90% voir à 100% de décharge). Les Lithium-Phosphate de Fer ne peuvent pas s'emballer parait-il, donc théoriquement, elles ne prendront pas feu au contraire des Lithium-Ion présentes dans les voitures électriques car plus légères (notre véhicule est loin de la maison). Mais je n'ai que très peu de compétence en chimie, donc je ne peux pas l'affirmer par moi même. Notre talon est de 200Wh si on ne fait rien dans la maison, et si on ne chauffe pas. Concernant l’amortissement global de toutes l'installation, j'ai compté 13 ans avec batterie, et 7 sans batterie dans notre cas. J'estime la durée de vie des batteries à 16 ans dans nos conditions. Pour les panneaux, c'est beaucoup plus (garantie à 25 ans, mais peuvent éventuellement durer 40 ans). Tous les onduleurs sont garantis 20 ans. Sur l'année, on auto consomme 70% de notre production, et on est autonome à 50%. Les 30% injectés dans le réseau nous sont restitués gratuitement plus tard via un système de "batterie virtuelle" sur notre facture. L'abonnement est plus cher, mais on y gagne sur l'année.
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(quote:2131516:DantonQ-Robespierre)
Donc cela compenserait le côté ponctuel / intermittent de cette énergie renouvelable… si j’ai bien tout compris…
…Mais vous en pensez quoi ?


Avec un panneau de 400W, il n’y a pas vraiment de surplus à injecter dans une batterie…
Sinon, c’est un bon moyen pour récupérer l’énergie produite en trop, mais c’est très cher.
Compter environ 2000€ pour 2-3kWh. Et quelques frais car il faut passer par le consuel.



Mettre plein de batteries n’est pas une bonne idée: difficile à charger, et de toutes façons ça ne remplacera pas EDF: en cas de grosse conso (four, plaque induction, chauffage, voiture électrique), la puissance n’est pas suffisante (à moins de vouloir tuer sa batterie en 2 ans)



Donc OK pour du lissage

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Merci pour ta réponse, donc très cher à l’achat, et par conséquence, si on veux garder un prix raisonnable, pas assez puissant pour réellement prendre le relais à 100% en cas de panne.



Par contre, je ne sais pas ce qu’est un “consuel” ? Tu veux dire un conseil ? Par un pro ?

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(reply:2131522:DantonQ-Robespierre)


Le consuel, c’est la validation électrique de ton logement. C’est à la suite de cela qu’on t’installe un compteur électrique… ou non.

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(reply:2131522:DantonQ-Robespierre)
(reply:2131519:Wosgien) >


Je me réponds à moi-même : je viens de trouver cette adresse, j’espère que c’est bien de ça dont tu parlait ? Cela implique donc encore des frais supplémentaires…



(merci Patos, je viens juste de comprendre, pardon pour mon ignorance)



Peut-être y-a-t-il des alternatives, en utilisant non pas des batteries de voitures (ultra-chères) mais des batteries de camion traditionnelles ? j’avais vu un reportage sur une association locale qui aidait à installer ce genre de truc…

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Réduire sa facture oui … mais quid de la rentabilité ?
Pour les installations avec revente, celles qui sont les plus rentables (pas celles en autoconsommation), on admet une équivalence assez simple entre Wc (puissance instantanée maximum … déclarée par le vendeur) et Kwh (puissance annuelle produite). Elle permet d’avoir une idée assez juste de la production des panneaux dans le temps.
Au nord de la France l’équivalence est de 0.8 pour atteindre 1.4 tout au sud.
Exemple pour des panneaux de 400 Wc correctement installés à Lille qui vont produire 400 Wc x 0.8 = 360 Kwh par an (soit +/- 64€) et 400 Wc x 1.4 = 560 Kwh par an (soit +/- 112€).
Comme je le disais, c’est valable pour une installation -correctement installée- et avec -revente du surplus-, où toute la production est utilisée.
Pour de l’autoconsommation il faudrait pouvoir estimer le pourcentage de puissance perdue parce que non consommée. Allez .. mettons entre 30%. Sans parler encore de la mauvaise installation, orientation, etc … la perte peut augmenter très vite.
La rentabilité baisse drastiquement, mais au moins on peut se lancer avec une idée concrète en amont.
Enfin il ne faut pas oublier la perte de rendement des panneaux dans le temps (+/- 1% par an).

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Bonjour,
Il me semble au contraire qu’il vaut mieux autoconsommer un max : ce que tu “autoconsommes” te permet d’économiser 0,2€/kWh, alors que ce que tu revends te rapporte 0,13€/kWh…

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J’en étais arrivé à la même conclusion. Le reste n’est absolument pas rentable, il faut investir beaucoup avec comme prédicat que tout va bien se passer pendant 10ans avec les intempéries et rendement moyen à 80% et que ça continue au-delà de 10ans. Trop poker pour moi.

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Coté financier, autant la revente au surplus est (comme j’en dessinais les grands traits) prévisible, autant l’autoconsommation (sans batterie) ressemble à une loterie. En exagérant un max, les panneaux produisent quand tu n’es pas chez toi, et tu vas faire ta lessive et ton repassage le soir quand il fait nuit :o( Comme le sous titre de l’article “le surplus c’est cadeau de la maison” :D
Sinon, ça reste une belle expérience technique, et se faire les dents pour une future installation plus “cossue”.

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Oui c’est clair qu’un des seuls cas où on peut vraiment parler de rentabilité c’est celui d’une installation sans batterie avec revente du surplus. Et pas trop petite l’installation car certains frais ne sont pas proportionnels à la taille de l’installation. La vente peut se faire à EDF OA Solaire (avec installateur RGE), ou JPME ou Urban Solar Energy.



Ou alors une minuscule installation sans revente du surplus, juste pour couvrir en instantané sa conso de base.

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Tout à fait d’accord.

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j’ai une installation de 3 kwc (2,4 crête en pratique car les micro onduleurs saturent avant les panneaux) sur un an j’ai produit dans les 3,6 Mwh, au milieu entre Lille et Toulouse, mais ma consommation est insuffisante pour un bon amortissement: je ne consomme que 36% de ma production et produits environ 38% de ma consommation.
Je table sur un amortissement sur environ 15 ans, sauf si l’électricité augmente beaucoup encore, ça ira plus vite

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D'autant qu'on peut facilement gagner bien plus simplement, écologiquement et économiquement juste en diminuant drastiquement son talon de conso ( tout éteindre sauf ventil et frigo), en choisissant un tarif bien adapté à ses usages.

Le ROE des panneaux est important a prendre en compte également, plus l'on surdimensionne pire c'est.

Lorsque ce genre de kit sera a 300-400€ et avec un prix de l'électricité plus haut ça se rediscutera, mais là clairement, c'est de la pollution en plus et de l'argent en moins.
Il faut aussi voir que les micro-onduleurs sont les maillons faibles, leur durée de vie ne sera pas de 25-30ans c'est certain, une dizaine d'années sera beau déjà, et là, qui saura le remplacer sans tout bazarder ...
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(quote:2131527:DantonQ-Robespierre)



Peut-être y-a-t-il des alternatives, en utilisant non pas des batteries de voitures (ultra-chères) mais des batteries de camion traditionnelles ? j’avais vu un reportage sur une association locale qui aidait à installer ce genre de truc…


En fait les batteries au plomb sont plus chères au kWh, ont pas mal d’auto-décharge, ne peuvent pas monter aussi haut en intensité instantanée, sont moins recyclables et ont une durée de vie moindre que les lithium



Par contre il y a les opzv (qui étaient utilisées par exemple dans les voiliers), ça nécessite de l’entretien mais c’est pas mal.



Une batterie nickel fer pour être intéressante: pas forcément besoin d’élecronique de charge et selon entretien, quasiment intuble à l’échelle d’une vie humaine (mais capacité massique plus faible-pas trop un problème dans une maison)

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(reply:2131516:DantonQ-Robespierre)


oui, il existe plein d’installations photovoltaïques avec des batteries, c’est même systématique en autonomie totale.

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(reply:2131529:Wosgien) Hey, merci, très intéressantes les nickel-fer ! Il y a une page wikipedia qui en parle, par contre, leur prix ont l’air pas piqués des vers


Mais je suppose que leur longévité et leur robustesse assez conséquente rentabilise largement l’investissement. :yes:



Par contre, d’après ce site, les batteries OPZV ont l’air un peu plus délicates, notamment concernant les conditions de stockage : température, ventilation, etc… et comme tu dis demandent un peu plus d’entretien que les NiFe.

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Et du coup si on veut une petite installation (style 2/3k max) mais pouvoir assurer avec des batteries en cas de panne électrique, y a des solutions ?
On s’est retrouvé 3 jours sans courant il y a deux trois ans suite à une tempête et un câble haute tension cassé. Et j’avoue qu’avoir quelques panneaux + batteries pour assurer frigo, lumières et chaudière, ça serait pas mal ;)

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Mieux vaut prévoir un groupe électrogène.

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C’est pas vraiment l’idée.
Sans parler de la nuisance sonore, de la polution..



L’idée c’est de baisser la consommation avec du solaire, et d’en profiter pour avoir une sécurité.

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Ça existe et c’est simple à mettre en œuvre avec un inverseur et des batteries, c’est juste que ça coute la peau des fesses. En kit à installer soit même, il faut compter 3500€ pour 3kWc de panneaux et presque autant minimum pour une batterie, jusqu’à… no limit suivant le stockage que l’on veut, mais ça monte très vite. Pour une certaine autonomie on peut vite se retrouver avec 10.000€ de batterie, et là clairement il ne faut pas réfléchir en terme de rentabilité, mais juste de besoin / confort.

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(reply:2131535:brupala) Je crois que c’est mon rêve : vivre “off the grid”, ne pas dépendre d’un fournisseur… :chinois: :ouioui:


Par contre, je suppose qu’il vaut mieux avoir un contrat d’entretien en béton, si on ne peut pas faire la ou les maintenance(s) de sa maison soi-même (pas le temps ni la tête à ça)…

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brupala a dit:


C’est aussi une sécurité: si on coupe le courant pour une intervention, l’onduleur s’arrête, tandis que si il s’en tape, c’est comme si on avait rien coupé et là bobo …


Pas de bobo à prévoir si on suit les règles de l’habilitation électrique : vérification d’absence de tension AVANT d’intervenir.

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ça dépend de l’habilitation, pour faire des mesures, c’est sous tension et ENEDIS coupent rarement sur la BT, faut juste faire gaffe et effectivement se méfier des productions en aval.
Pour la petite histoire, quand je suis arrivé dans la maison où je suis, la phase et le neutre avaient été inversés quelque part, certainement chez ERDF à l’époque et mon vieux tableau électrique avait des fusibles à coupure unipolaire , qui de ce fait coupaient donc le neutre au lieu de la phase, quand j’ai voulu bricoler en isolant juste le circuit qui va bien, j’ai eu la mauvaise surprise, ensuite j’ai signalé le truc à ERDF qui sont venus inverser à l’arrivée avant le disjoncteur de branchement, le gars est venu faire ça sous tension d’ailleurs, en toute confiance, il avait l’air d’avoir l’habitude.
j’ose pas imaginer l’ arc si les 2 fils s’étaient touchés, les protections doivent être à quelques centaines d’ampères au transfo.

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Je me suis fait une installation de 2200watts en auto consommation l’été dernier.
J’ai vite laissé tomber l’idée des batteries, top contraignant financièrement, pour pour niveau en électricité et par rapport aux démarches administratives. De plus je préfère les choses simple, elles ont tendance à faire moins de problème avec le temps.
Rentabilité dans 7 à 8 ans, mais seulement parce que j’ai tout fait moi . Si on passe par un pro, la rentabilité y a aura jamais si on prend les prix des pub qui passe à la télé.
La solution du petit kit tout prêt à brancher est peut être une alternative pour couvrir la consommation de base, je réfléchie à cette solution pour quelque membre de ma famille.

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foilivier a dit:


C’est un système avec lequel il ne faut pas trop jouer. J’ai un pote qui bosse sur les lignes électriques, il a perdu un collègue un jour, ils ont coupé le courant pour intervenir sur une ligne et un petit malin avec une installation non conforme continuait d’injecter sa production …


Ils interviennent sur les lignes sans consignation ?

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À noter, il faut quand même remplir une déclaration au niveau du gestionnaire de réseau électrique avant de brancher (Beem fournis un document pré-remplie mais uniquement pour EdF et la Corse. Pour l’ÉS c’est démerde toi).

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Très détaillé et très instructif !
youtube.com YouTube

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J’ai fait mon installation moi même, intégré au tableau, avec batterie, ça m’est revenu moins cher que le subventionné, sans dépenser de l’argent public. J’ai aussi passé le consuel pour certifier que l’installation est aux normes (obligatoire au delà d’une certaine puissance). Au delà de 3Kwc, Enedis n’accepte pas une injection gratuite du courant. Il faut forcément avoir un responsable d’équilibre (qui achète ou qui reprend gratuitement). Et il faut forcément le Consuel. Je suis chez Urban Solar maintenant qui achète mon surplus à 10 centimes/Kwh (les trois derniers mois), le prix du subventionné chez EDF. Mais faut dire que c’est lié à la conjoncture qui fait monter les prix. J’espère que cela va changer positivement et que les prix vont baisser pour toutes et tous (ou au moins ne pas augmenter). Quoi qu’il en soit, il faut viser l’autoconsommation au maximum et éviter les allez retour du courant. Le chauffe eau se déclenche quand il y a du soleil, la voiture électrique se recharge quand il y a du soleil ou la nuit sinon, il faut lancer des machines et autre appareil quand il y a du soleil, etc.



Sinon, EDF ne rachète l’électricité que si l’installation est faite par un professionnel, et à un prix subventionné par l’état. En gros, que si c’est plus cher. Et l’électricité est la même. Si elle n’est pas aux normes, il faut juste l’interdire (aucun rapport avec les rachats ou non qui est une décision politique).



J’ai lu dans les commentaires que les panneaux sur la prise n’était pas protégés par le disjoncteurs. Ce n’est pas vrai. Dans la norme française, une prise électrique classique doit être protégée par un disjoncteur de 20A maximum, et un différentiel de 30 ma (et encore, cela dépend de la section des câbles et du matériau conducteur). Quasiment la protection qu’ont les PV. De toute façon, les PV ont leur propre boitier de protection (même branché à la prise), à savoir disjoncteur, différentiel, et un parafoudre. Il faut quand même vérifier que la terre a moins de 100 Ohms de résistance. La seule chose, c’est que le différentiel est un peu moins sensible pour les panneaux (moins de faux positifs) et donc il coute plus cher (Type F). Si vous mettez un différentiel chatouilleux (Type A), il se déclenchera s’il pleut en même temps qu’il y a du soleil sur les panneaux, et seulement à partir d’une certaine puissance.



La seule chose avec les panneaux sur les prises, c’est que bien qu’elle peuvent théoriquement encaisser 16A, il ne faut pas le faire en permanence. Elles vont chauffer, et ce n’est pas un régime normal. Il faut donc limiter la puissance maximum des panneaux. Si vous débranchez la prise, le ou les onduleurs doivent automatiquement couper le courant (s’ils ont la norme obligatoire VDE-0126-1-1 VFR 2019). Mais bon, je mettrais pas la langue non plus (ni rien d’autres).

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Oui, juste qu'avant qu'avant d'avoir 16A sur une prise depuis le kit PV va falloir que notre cher soleil s'énerve drôlement 😁, si t'as 1,5A à la prise à midi avec ton kit 400Wc ce sera la fête déjà !
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Je n'ai pas de kit, nous avons fait une installation fixe sur mesure nous même comme un pro l'aurait fait sans passer par le système de kit qui coûte plus cher et est plus difficile à amortir. De plus, les kits n'étaient pas très populaires quand nous avons fait notre installation. Et aussi, on est très limité sur la puissance légale maximum avec ces solutions. Nous sommes très au dessus de 400Wc. Dans les pics, nous étions à 78% de la capacité de production hier la journée où vous écriviez ce commentaire (je suis dans le nord), et à 92% de la capacité d'injection toujours pendant les pics. Donc s'il s'agissait d'atteindre un maximum, c'est carrément possible. C'est plutôt pas mal pour un temps pas top. Sur la journée, si je tiens pas compte des pics, nous étions environ à 60% de la capacité de production pour un temps plutôt nuageux par rapport à un beau temps de mois de mai et à 50% de production environ par rapport à un beau de mois de juin. Maintenant, avec 400wc, on ne va pas bien loin, car cela représente au maximum 1.73A. Impossible d'atteindre les 16A, mais ce dernier point n'a rien à voir avec la météo. Enfin, il n'y a que les mois de novembre, décembre et janvier qui posent de gros problèmes de production (rapport de 1 à 40), surtout dans le nord. Entre février et mars le rapport est de 1 à 10, et en avril, il est de 1 à 2. En moyenne sur l'année, nous sommes autonomes à 50% avec chauffage PAC, plaque à induction, et voiture électrique (20000Km/an), et nous sommes autonomes à 90% pendant 6 mois. Toutefois chaque projet est unique, et il faut bien l'étudier avant d'entreprendre des travaux. Si vous êtes intéressé par le sujet, je vous conseille ce simulateur de production du parlement européen, qui tient compte des taux d'ensoleillement passés en fonction de votre région, de la pente et de l'orientation de vos (futures) panneaux, des poussières moyennes et résiduelles sur l'année, et des types des panneaux : https://re.jrc.ec.europa.eu/pvg_tools/fr/ . Mais il faut quand même charbonner sur la partie électrique pour être aux normes et avoir une validation du Consuel, mais aussi sur la partie amortissement (soirées tableur en perspective). Dans vos calculs, il faut tenir compte du taux d'intérêt de l'épargne que vous ne mettez pas en banque, mais aussi du taux d'inflation moyen de l'électricité.
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Merci pour le lien, je regarderai, mais étant en tarif Tempo avec deux voitures électriques, et chauffage bois sur une maison passive, je n'aurai que le talon (150-200VA) à éventuellement autoconsommer. Côté Consuel, c'est mon métier, même si je ne contrôle que des centrales entre 3 et 500kWc, donc ce ne serait pas un problème.
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Si vous recherchez le talon oui, mais si vous utilisez une grosse installation, vous pouvez recharger un VE la journée sans problème entre 10 et 16A (chez, nous on charge a 13A pour se donner de la marge, et on ne prend pas plus). Je n'ai pas encore regardé si ça valait la peine de passer en heures creuse/pleine. Pendant cinq-six mois, ce n'est pas très important étant donné qu'on ne prend pas grand chose sur le réseau, pas même la nuit vu qu'on a des batteries. De plus, on ne peux pas avoir de formule "tempo", car on n'est pas chez EDF vu qu'ils ne rachètent pas l'électricité non subventionnée, même à bas prix. Notre surplus n'est pas subventionné car on est pas passé par un pro, mais nous ne souhaitons pas qu'elle le soit. Après, de notre côté, on fait aussi du télétravail, ce qui nous permet de recharger la journée. Notre voiture a une petite batterie de 22Kwh, donc il faut la recharger souvent.
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Attention, la condition “une température de 25°C” (condition STC) : ce n’est pas “dans un environnement où l’air est à 25°C”, mais celle des cellules qui doit rester à 25°C elle aussi, donc très loin des 70-80°C qu’on obtient en fonctionnement à l’air libre (à 25°C par exemple).



C’est ce qui explique que le rendement réel de fonctionnement est bien loin de la valeur crête obtenue sous conditions STC (grosso modo, on perd 1% de rendement en relatif tous les 2°C en plus au dessus de 25°C)

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Les batteries font perdre un peu d’énergie, mais elles permettent de lisser l’injection/sourtirage. Ça soulage le réseau dans les deux sens. Il faut 15-16 ans pour rentabiliser un système avec batterie selon mes calculs, et 7-9 sans (installation non pro). Les batteries lithium-fer-phosphate ne feront pas vraiment beaucoup plus que 16 ans (à voir), mais les panneaux peuvent durer plus de 30 ans. Un groupe électrogène coutera probablement moins cher (je suis toutefois pas sûr), mais ne sera quasiment jamais utilisé. Un onduleur moderne peut déclencher le groupe électrogène, mais c’est vraiment utile que s’il y a un peu de batterie, sinon l’onduleur risque de s’éteindre lui même, et donc ne pas déclencher le groupe. Le groupe fait du bruit aussi… En pleine nuit, c’est théoriquement pas autorisé, mais en plein de crise, j’imagine que ça passe. Pour le rendement des panneaux, j’atteins la puissance max des onduleurs en plein été avec des panneaux en surimposition (aéré en dessous), mais les panneaux sont 20% plus puissants que les onduleurs (dans le cadre de la norme de l’onduleur) pour un déclenchement plus long le matin et le soir.

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jerome_d a dit:


Il faut noter aussi que brancher une source de courant à une prise à une conséquence non négligeable: le courant fourni par les panneaux ne passe pas par les protections de votre tableau électrique (disjoncteur de puissance, disjoncteur différentiel, …). Ce n’est pas anodin en terme de sécurité. Personnellement, je préfère une installation “classique”, dans laquelle toute l’énergie distribuée dans la maison passe par le tableau.


Le mieux est d’installer une prise dédiée. Sinon ce que tu dis n’est pas tout à fait vraie : les prises du même circuit n’auront aucune protection, mais le panneau ne produisant que 400W aucun danger particulier: Il faudrait dix fois plus pour faire disjoncter un circuit prises !
Par contre les autres circuits seront bien tous protégés contre les surtensions, pour le différentiel il suffit que le micro onduleur ait son propre disjoncteur différentiel :)

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Daweb a dit:


Et du coup si on veut une petite installation (style 2/3k max) mais pouvoir assurer avec des batteries en cas de panne électrique, y a des solutions ? On s’est retrouvé 3 jours sans courant il y a deux trois ans suite à une tempête et un câble haute tension cassé. Et j’avoue qu’avoir quelques panneaux + batteries pour assurer frigo, lumières et chaudière, ça serait pas mal ;)


En cas de coupure de courant le solaire sert à rien : linky va te couper ton panneau solaire, pour les raisons évoquées précédemment (ne pas injecter du courant dans un circuit hors ligne)

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Et y aurait pas une solution en coupant justement le disjoncteur pour ne plus sortir du courant de son installation ? C’est un peu fou qu’on ne puisse pas avoir un système qui permettre une autonomie au besoin ?

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comme disait quelqu’un, peut-etre un petit groupe électrogène pour simuler le secteur, disjoncteur de branchement coupé bien sûr, reste à savoir si le GE va aimer se faire injecter par les PS, ça pourrait le perturber de recevoir au lieu de donner.

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Le groupe électrogène doit fonctionner hors réseau Enedis. Il est interdit d’injecter sans autorisation d’Enedis, et il est toujours interdit d’injecter du courant quand Enedis coupe le courant.

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j’ai dit disjoncteur de branchement coupé :non:

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Oui pardon, j’ai mal lu :/

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Non, en cas de coupure de courant, s’il y a des batteries, l’onduleur n’injecte plus sur le réseau et une partie de la maison, mais une partie de l’installation de l’habitation peut continuer à fonctionner en autonomie dans un circuit en ilotage (comme un onduleur pour PC en fait). Par contre, il ne sera pas possible de faire fonctionner des appareils à forte puissance. Environ 10-13A max. Sans cette possibilité, les batteries perdent une bonne partie de leur utilité.

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C’est pas Linky qui coupe, c’est le panneau lui même.

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C’est pas le panneau qui coupe c’est le micro onduleur / onduleur.
Si il respecte la norme.
Chez enphase il y a en plus le Q relay qui a pour rôle de couper encore plus rapidement que les MO.

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oui, tout à, fait, j’avais mis panneau pour simplifier, un peu trop sans doute, mais surtout par opposition au compteur Linky.

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Daweb a dit:


Et du coup si on veut une petite installation (style 2/3k max) mais pouvoir assurer avec des batteries en cas de panne électrique, y a des solutions ?


Alors la mauvaise solution à cette question:




  • Panneaux solaires

  • 5/10kWh de batterie



Pourquoi c’est mauvais:




  • Si tu viens d’avoir des intempéries: tes panneaux ne produiront certainement pas la totalité de ce que tu souhaites (nuages) ou pourraient être abîmés

  • Ta batterie, tu va t’en servir tous les jours: selon l’heure à laquelle la tempête arrive, soit elles seront pleines (la chance), mais le plus souvent elles seront vides ou presque

  • Tu seras obligé de faire passer le consuel avec un dossier spécifique pour la partie “secours” (c’est pas drôle les dossiers consuels)



Une solution:




  • Un petit onduleur 12V -> 220V 600-1000W pour tenir le frigo

  • Des piles chargées, un petit chargeur de piles sur 12V

  • Gérer le frigo

  • La batterie de ta voiture diesel

  • Si tu es un fan, un petit onduleur chargeur 12V autonome + 2 panneaux pour 700W en tout, c’est pas cher mais tu pourras difficilement en faire quelque chose le reste du temps car tu n’aura spas le droit de le relier à ton installation (quoique certains utilisent ce genre di’nstall pour faire marcher les pompes de piscine)



Avec une voiture électrique, je ne sais pas si le V2H permet le off-grid. (oui, les voitures électriques sont maintenant prévues pour servir de batterie à la maison, mais c’est surtout pour prévoir le délestage réseau)

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JNSON a dit:


Les batteries font perdre un peu d’énergie, mais elles permettent de lisser l’injection/sourtirage. Ça soulage le réseau dans les deux sens. Il faut 15-16 ans pour rentabiliser un système avec batterie selon mes calculs, et 7-9 sans (installation non pro).


Même constat… Je peux te contacter en message privé? Question consuel (un peu stupide: je ne sais pas trop où je dois poser les autocollants et j’ai une contre visite pour cela…)

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moi, c’est le consuel lui même qui a collé les étiquettes autocollantes, car c’est vrai que ça n’est pas évident d’en capter l’utilité.

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La première installation, je n’ai pas eu de contre visite. Concernant les étiquettes, j’avais acheté un tableau tout fait, donc je n’ai pas eu de soucis. Lorsque j’ai voulu augmenter la puissance avec des micro-onduleurs, j’ai passé un deuxième consuel, mais cette fois, j’ai fait mon propre tableau. Du coup, j’ai aussi eu des problème d’étiquettes, mais on m’a simplement demander une attestation sur l’honneur comme quoi j’ai bien mis des étiquettes. Je suis plus trop sûr, mais je crois que j’ai commandé les étiquettes ici : https://www.etiquette-photovoltaique.com/ . J’en ai mis un peu partout (disjoncteur de branchement, batterie, disjoncteur, tableau, couvercle du tableau, batterie). Je l’ai ai collé là où j’ai trouvé ça pertinent sans certitude. Je ne sais pas si c’est bon vu que je n’ai pas eu de contre visite.
Tu peux me contacter en message privé, pas de problèmes !

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Je fais construire et on m’installe une pompe à chaleur avec mon plancher chauffant et mon ballon d’eau chaude.
L’électricien me dit que les heures pleine /creuse me servirons à rien car c’est économique. Mais j’ai un doute !?
J’avais pensé à installer des panneaux solaires pour compenser le fait de ne pas prendre d’heure pleine/creuse. J’ai un intérêt à avoir des panneaux solaires ?



Car l’idée d’avoir juste à brancher des panneaux sur la prise de courant du tableau électrique me donne envie de sauter le pas.

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Ça se calcule mais pour beaucoup de cas oui les heures creuses ne sont plus rentable du tout, alors que pour une grande majorité des PV ça sert toujours et ça finit toujours pas être rentabilisé si c’est bien installé et bien dimensionné.

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Je ne peux que conseiller d’aller faire un tour sur le forum-photovoltaique. J’ai trouvé là bas tous les conseils nécessaires pour mon auto-installation de 4kWc sur le toit. Autoconsommation avec vente du surplus à JPME.
Peu de société achète le surplus si on n’est pas passé par une entreprise RGE pour avoir EDF OA.

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Article très intéressant, ainsi que les commentaires.
J’attends avec impatience la suite, et aimerais aussi en avoir sur les panneaux solaires.
Merci

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J’ai trouvé ce genre de trucs :
Un kit autoconsommation, avec une sortie 230V de secours sur l’onduleur quand le reseau est coupé. Comme a je peux brancher ma chaudiere / mon frigo en dépannage pour que ca tourne juste le jour (la chaudiere c’est 30w…) de quoi produire chauffage et eau chaude.



https://avelheol.fr/kit-solaire-autoconsommation-avec-onduleur-hybride-fronius-mode-secours-integre/1036-427-kit-solaire-autoconsommation-hybride-34-3400wc.html#/32-type_de_pose-sans_fixation/37-sans_fixation-kit_solaire_seul



Et on peut rajouter des batteries plus tard.

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Bonjour
l’idée est d’effacée le talon de consommation de la maison (C est l’énergie consommée par la maison quand tu n’es pas la)
Pour ma part, j’ai deux panneaux sunology, il produit bien quand il y a du soleil .il ne faut pas compter avoir beaucoup de production par temps nuageux.
En avril, par exemple j’ai 100 KW de produit. (au plus bas 0.59 kw pour une journée pluvieuse et 5 kw pour une journée ensoleillée.)

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Daweb a dit:


J’ai trouvé ce genre de trucs : Un kit autoconsommation, avec une sortie 230V de secours sur l’onduleur quand le reseau est coupé.


Oui, ça existe par exemple chez sofar solar (les HYD-3000/5000/6000).
Je ne pouvais pas en mettre (trop d’ombres fugaces sur les panneaux - utilisation de micro-onduleurs).
Exemple: https://allo.solar/kit-solaire-2000w-230v-autoconsommation-stockage-lithium-4-8kw-sofar.html



C’est là que j’ai acheté à peu près tout mon matériel.




brupala a dit:


comme disait quelqu’un, peut-etre un petit groupe électrogène pour simuler le secteur, disjoncteur de branchement coupé bien sûr, reste à savoir si le GE va aimer se faire injecter par les PS, ça pourrait le perturber de recevoir au lieu de donner.


Comme je l’ai dit avant et sur la base d’essais relatés sur des forums et vidéos + les problèmes Australiens, Californiens et Tchèques en cas de forte luminosité solaire: très très très mauvaise idée de ne pas consommer la totalité de la production des onduleurs.



Sauf que dans la réalité, à part produire les 1000W d’un chauffage, on doit attendre la consommation pour savoir quoi produire (car les onduleurs savent produire dynamiquement par contre)

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Mais du coup, puisque ses kits nécessitent d’être raccordé au réseau, impossible d’en utiliser un pour un camping / camping-car / van aménagé, puisque hors-réseau …



C’est bien dommage mais je suppose que des modèles adaptés (et hors de prix) existent déjà.

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Tu alimentes directement des appareils en courant continu via une batterie. Hors de prix les appareils fonctionnant aux courants continus (sûrement).

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En fait t’as les deux. Mes parents ont un CC avec panneaux solaires et un générateur à gaz. Sur le tableau électrique il y a des convertisseurs alternatif/continu pour alimenter l’électroménager 12V (en continu) et/ou l’électroménager 220V (en alternatif). Ils disposent de prises 220V en alternatif et de prises 12V en continu.

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Qu’en est-il d’une installation : Panneaux solaires, batteries, onduleur, connecté par by pass avec le réseau ?

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(reply:2131719:Passeàvent)


Il faut pour cela un onduleur spécial type Victron Multiplus II, qui fait convertisseur/chargeur.



Il a une entrée A/C IN (qui peut venir du réseau), puis 2 sorties A/C OUT 1 & 2. Il a aussi une entrée/sortie DC pour les batteries.
Il est capable de faire de la réinjection (via l’A/C IN) dans le réseau, ou de l’autonomie si le courant se coupe coté réseau.
Après pour les panneaux on peut choisir n’importe quelle solution, soit avec un chargeur MPPT direct sur les batteries, soit avec micro-onduleurs sur l’A/C-IN ou l’A/C-OUT 1.
L’A/C OUT 2 se coupe lorsqu’il y a une coupure réseau (utile si on veut limiter la décharge des batteries)

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Blouf a dit:


L’A/C OUT 2 se coupe lorsqu’il y a une coupure réseau (utile si on veut limiter la décharge des batteries)


Sur ce modèle, j’ai pas compris l’intérêt de cette sortie A/C OUT 2. Si on veut que quelque chose se coupe quand il n’y a plus de réseau, il suffit de ne pas le brancher sur la sortie de l’onduleur. Et ça reste quand-même alimentable en énergie solaire (quand il y a du réseau) puisque l’onduleur injecte vers son entrée.



Aussi, quelqu’un sait si les onduleurs hybrides capables d’injecter du courant depuis les panneaux solaires vers leur entrée, sont aussi capables d’injecter du courant depuis la batterie vers l’entrée, ou si depuis la batterie c’est seulement vers la sortie ? Si oui, est-ce qu’ils le font tous ? Et alors le capteur de courant déporté me paraît obligatoire pour éviter d’injecter du courant depuis la batterie vers le réseau ?

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Oui on peut mettre la charge sur l’A/C devant l’onduleur, mais c’est pas tout à fait équivalent.
En général on met une règle pour ne ré-injecter que le surplus.



Imaginons le cas où on surproduit 500W avec une charge de 1000W.
Dans le cas de l’A/C2 on peux demander aux batteries de rajouter 500W et on ne consomme rien du réseau.
Dans l’autre cas, c’est le réseau qui donne ces 500W.



Pour le cas de la ré-injection depuis les batteries, Victron peut le faire (Il y a une histoire de mettre une valeur négative dans un paramétrage). je ne sais pas pour les autres

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Chez Victron il y a bien mieux c’est les Easy solar, ils s’occupent de la conversion, de la charge de batterie, s’il y a un manque d’énergie solaire il consomme soit sur la batterie soit il complète avec le secteur ou demande le demarrage d’un GE mais en aucun cas il renvoie vers le secteur donc on fait ce que l’on veut avec.

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la_hyene a dit:


C’était le cas des anciens compteurs, une roue était visible, ses dents s’engrenaient pour faire tourner le Compteur (affichage numérique à rouleaux). Le principe était simple, parcouru par un courant électrique dans un champ magnétique, une force anime la roue. voir Ampère et son «petit bonhomme» et les lois de Maxwell. Quand le courant “s’écoulait» vers l’extérieur la roue changeait de sens de rotation. Par ailleurs, les éléments comme les bobines ou condensateurs modifie le courant de sorte que le compteur pouvait être trompé et la roue pouvait être ralentie (voire arrêtée). On consomme de la puissance «imaginaire», c’est mathématique et physique mais n’y mettait pas les doigts. C’est pour vraiment totaliser toute la puissance réelle et imaginaire que les compteurs électroniques mesurant des valeurs «vrais» ont été mise au point.


Les compteurs électromagnétiques comptaient l’énergie active exactement comme les compteurs électroniques mais avec une moindre précision et ils n’étaient pas télérelevables.
Il faut arrêter avec la puissance imaginaire. Si tu parles de la puissance réactive , on savait également la mesurer et la compter avec les compteurs électromagnétiques mais encore une foi avec une précision faible.

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la_hyene a dit:


Ces panneaux électro-magnétiques existent encore ? Parce que ceux électroniques ne comptabilisent plus l’énergie sortante. Il faut un second compteur et devenir fournisseur.


Plus besoin de double compteur avec le linky. Il sait compter dans les deux sens

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Je prends enfin le temps de lire le dossier (vive le week-end long). Et j’ai déjà une première question :




Les panneaux solaires produisent du courant à partir des rayons du Soleil


Donc par temps nuageux, même très lumineux, il n’y a pas de production d’électricité ? Ou ça produit quand même un peu (et donc dans quelles proportions face au grand soleil) ?
J’habite en banlieue bordelaise, on n’a pas l’ensoleillement de Perpignan ou Nice. Donc c’est déjà un premier facteur d’hésitation pour moi.



Il y a peut-être la réponse plus loin dans l’article (ou dans les suivants) mais les commentaires vont bientôt fermer ici, donc je pose au cas je n’aurai pas le temps de tout lire avant que cela arrive. S’il y a un autre endroit pour en discuter plus longuement (un sujet forum ?) je suis preneur aussi :smack:

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Oui cela produit par temps nuageux. Après tout dépend de ce qu’on appelle nuageux.
Des gros nuages noirs ne laisseront pas passer grand chose et ça tombera à 0 de production.



Il y a un gars qui fait des vidéos quasiment que sur ce sujet (off-grid garage - en Anglais).
Dans cette vidéo on voit que même par temps pluvieux il produit plus de 1500W (sur 14’000W crête installé), soit 10% de la production possible en plein soleil.

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Jarodd a dit:


Donc par temps nuageux, même très lumineux, il n’y a pas de production d’électricité ? Ou ça produit quand même un peu (et donc dans quelles proportions face au grand soleil) ?


Ca produit oui sans être fou, pour la proportion dirais entre 15 % et 25 % par rapport à quand le soleil est dégagé. Pour ce qui est de la production par région, on trouve des cartes de production estimée annuelle (chercher “carte de production solaire”) avec plus ou moins de précision prenant en compte le climat de la région. Mais en fait on a tendance à surestimer le désavantage de la météo, et globalement pour Bordeaux on est dans une bonne moyenne.




J’habite en banlieue bordelaise, on n’a pas l’ensoleillement de Perpignan ou Nice. Donc c’est déjà un premier facteur d’hésitation pour moi.


Je ne sais pas pourquoi tu cites l’exemple de Perpignan mais il n’est pas très représentatif car si la côte méditérranéenne est particulièrement favorisée, elle représente au final une petite surface de la France. Ca ne me paraît donc pas très pertinent de ne se comparer qu’au meilleur endroit possible, mais si tu veux quand-même le faire, apparemment c’est -20% pour Bordeaux comparé à Perpignan, c’est pas non plus immense comme différence.



Fais surtout attention aux ombrages, prend des photos ou des notes toutes les heures un jour de beau temps, de là où tu voudrais les mettre, et à différents moments dans la saison. Car ça par contre ça peut tuer la production et on ne se rend pas forcément bien compte juste en regardant autour.



De même tu peux trouver des tableaux de différence de production (chercher “production solaire azimut”) en fonction de la différence d’inclinaison et d’azimut par rapport à l’optimal (35° d’inclinaison et azimut plein sud).




Blouf a dit:


Imaginons le cas où on surproduit 500W avec une charge de 1000W. Dans le cas de l’A/C2 on peux demander aux batteries de rajouter 500W et on ne consomme rien du réseau. Dans l’autre cas, c’est le réseau qui donne ces 500W.


C’est bizarre, moi j’aurais pensé que la batterie pourrait rajouter ces 500 W même si on est branché en AC avant l’onduleur, en les injectant vers l’entrée de l’onduleur (plutôt que vers la sortie AC2) vu que le capteur de courant déporté permet à l’onduleur de savoir qu’on consomme 500 W et que donc on n’injectera rien vers le réseau.




Pour le cas de la ré-injection depuis les batteries, Victron peut le faire (Il y a une histoire de mettre une valeur négative dans un paramétrage). je ne sais pas pour les autres


Par injection dans ce cas précis, tu veux bien dire injection vers le réseau ? Parce que moi, ma question portait plutôt sur l’injection vers l’entrée de l’onduleur mais pas jusqu’au réseau, ce qui est injecté étant consommé par ce qui est branché en amont de l’onduleur, comme décrit juste au-dessus.



C’est un gros problème des onduleurs hybrides je trouve, on ne sait jamais ce qu’ils vont bien vouloir faire, et vu le prix que ça coûte, c’est casse-pied d’acheter sans savoir.

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