Pour ses dix ans, Nolife revient avec nous sur son histoire
Y a pas que la télé dans la vie !
Le 01 juin 2017 à 15h00
11 min
Société numérique
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Le 1er juin 2007, une petite chaine de télé « geek » se lançait sur l'ADSL. Elle célèbre aujourd'hui ses dix ans, faits de hauts et de bas, qui ont vu certaines passions de niche devenir des phénomènes grand public et le paysage de la diffusion grandement chamboulé.
À partir de 21 h, Nolife présente une soirée spéciale pour ses dix ans. Le chiffre est symbolique, d'autant plus pour un projet mis en ligne sans grande visibilité. « On a un peu de mal à réaliser. Au lancement, on savait que ce serait difficile, mais pas combien de temps ça allait tenir. En dix ans, on a aussi vu de nombreuses créations et fins de chaines » résume Sébastien Ruchet, qui a cofondé la chaine avec Alex Pilot, son directeur des programmes.
En quelques années, l'entité est devenue un marqueur des cultures « geek », les portant dans un petit écran loin d'être tendre avec le jeu vidéo ou la musique japonaise, qui constitue une bonne part du temps d'antenne. « Pour nous, il était important d'être sur un même degré de diffusion, d'avoir voix au chapitre » se souvient Ruchet.
🎉 À 21 h ce soir, Nolife fête ses 10 ans ! 🎂🍾#Nolife10ans
— Nolife (@NolifeOfficiel) 1 juin 2017
à voir dès 19 h sur la télé, Facebook, Twitch et évidemment @MolotovTV pic.twitter.com/w1jWf6AJsk
Atteindre les 11 ans
Aujourd'hui, l'équipe d'une dizaine de permanents produit une heure d'émissions quotidiennes, pour environ un million de téléspectateurs mensuels. L'équilibre est difficile, la petite entreprise étant en redressement judiciaire depuis plusieurs mois. Un épisode qui en rappelle un autre, à la mi-2008, quand la chaine a été sauvée par l'éditeur de jeux roubaisien Ankama. En septembre 2016, elle a dû se séparer de sa rédaction jeux vidéo pour tenir.
Face à la chute du marché publicitaire, « pour autant que ça nous embête, licencier était nécessaire. On a rendez-vous fin juin au tribunal pour essayer de sortir de redressement, convaincre et voir si on peut tenir » répond le patron de Nolife. Pour lui, se projeter est « malheureusement encore un luxe », alors que l'équipe a toujours des projets plein la tête.
De l'ADSL et de la débrouille
En 2007, Nolife est d'abord arrivé sur la Freebox, après avoir présenté son projet au fournisseur d'accès. « Passer par l'ADSL était indispensable. L'environnement s'était diversifié et était prêt à lancer de nouvelles choses. Ça n'aurait pas pu arriver avec le système monolithique de la télé d'avant. On se disait qu'on était à l'avant-garde, comme les radios libres à l'époque » affirme Ruchet. Désormais, la chaine est un flux diffusé à la fois via les box, Twitch, Molotov et des outils de direct des réseaux sociaux à l'occasion.
La chaine s'est formée autour d'un groupe d'amis et de motivés, comme le présentateur Marcus, qui tient ses essais de jeu Chez Marcus depuis une décennie. « On avait organisé une petite soirée pour présenter le projet à nos proches. Beaucoup ont travaillé sur la chaine en dix ans, aujourd'hui encore. Marcus a été la première personne à promettre une émission. Il a tenu parole. »
Malgré ces contributions, la petite équipe a dû beaucoup user du système D pour se diffuser à moindre coût. Le développement de logiciels maison est une seconde nature pour la chaine, qui a récemment présenté ses créations dans un Debug Mode. « La télé traditionnelle demande beaucoup d'intervention humaine, assez fastidieuse parfois, par exemple pour passer les cassettes nécessaires à l'antenne. C'est grâce à l'arrivée du numérique, qu'avec relativement peu de moyens humains, on a pu automatiser une énorme part de la gestion des programmes » raconte le PDG de Nolife.
La chaine demande pourtant toujours beaucoup de travail. « Il y a toujours une constante d'incertitude.. On a un peu plus de matériel, des locaux mieux agencés, mais on a surtout plus d'expérience, après avoir géré des transitions, le passage à la HD [en 2013], l'arrivée de plus de box, des bandes-annonces, les hauts et les bas dans le marché pub'... »
« L'Arte des geeks »
Une communauté s'est rapidement formée autour du projet. Si Ruchet ne saurait définir l'influence de la chaine, « on sait qu'on est importants pour des gens, qui viennent nous voir en festival, en nous disant qu'on doit se battre pour continuer, avec des étoiles dans les yeux ». La chaine est connue pour son traitement pointu de passions évoquées avec un goût de « panique morale » par le petit écran.
« Des gens nous appelaient l'Arte des geeks, parce qu'on est pointus dans les mots qu'on utilise, dans le sous-titrage. On a trop entendu des interviews de Japonais dans les grandes télés à l'époque, où la traduction ne correspondait pas à ce qui était dit. Nous, on ne triche pas » défend le cofondateur de Nolife.
Avec une grille qui a peu bougé au fil des années, la chaine est parfois vue comme immobile, voire trop « pure ». « Nolife se définit par son contenu, mais aussi par ce qu'on ne diffuse pas, comme les campagnes de SMS surtaxés, qui peuvent dégoûter les spectateurs. Tu ne compromets pas un bébé pour trois sous » répond Ruchet.
France Five, projet de fondateurs de Nolife et d'autres figures « geek » françaises
En 2009, Nolife lançait sa plateforme de vidéo à la demande Nolife Online, devenu noco.tv (et accessible via La Presse Libre), censée compenser la baisse du marché publicitaire en misant sur le soutien des internautes et l'agrégation de catalogues de tiers. Si le service fonctionne bien et propose 12 000 émissions (souvent en HD), le nombre d'abonnés « n'est pas en explosion », regrette l'équipe.
« Malheureusement, regrouper d'autres catalogues demande beaucoup de travail, alors que les gens ne sont pas forcément prêts à le faire. Parce que c'est un fonctionnement parfois archaïque, parce que les droits ne sont pas forcément prêts pour le numérique... » pointe Sébastien Ruchet.
Dix ans d'émissions en flux tendu
Au fil des années, les émissions à l'antenne se sont enchainées, avec des constantes. Des projets des débuts, à l'image de Wall of shame, sont tombés dans les limbes, quand d'autres émissions continuent leur chemin, à l'image de La Minute du geek ou Retro & Magic, toujours animées par Julien Pirou. D'autres programmes ont changé de présentateurs, comme Superplay, initialement présenté par « Radigo ».
« Radigo est un vrai fan du Superplay. Il a donné l'impulsion à l'émission. On garde une formule où il reste capable d'intervenir de temps en temps. C'est vraiment génial » s'enthousiasme encore le patron de la chaine. Même après ces années, d'autres continuent de multiplier les concepts, comme Julien Pirou, derrière la série Roleplay. « C'est un forçat de travail, très organisé, qui mène complètement le projet. Ce n'est pas un hasard s'il a fait pas mal de soirées spéciales sur Nolife » félicite encore le responsable.
La chaine est aussi connue pour la diffusion d'émissions dédiées au Japon, certaines en provenant directement, comme Japan In Motion depuis six ans. « Nous sommes très fiers d'avoir pu jeter ces ponts entre la France et le Japon. Des Français là-bas passent dire bonjour à leur rédaction, en français... Ils ne comprenaient pas, mais ils ont pris l'habitude ! » affirme notre interlocuteur.
Que répondre à ceux pour qui Nolife diffuse trop de musique japonaise ? « Ils sont un peu de mauvaise foi !, répond Ruchet en riant. En fait non, on reste une chaine musicale assumée. On a tenu une grille assez similaire sur dix ans, avec un rendez-vous quotidien à 19 h. C'est une stabilité rare en dehors du 20 h sur les grandes chaines. Et puis beaucoup de gens aiment ça aussi, la musique ! »
L'e-sport comme reconnaissance
Sous l'impulsion de son patron, Nolife renforce sa couverture de l'e-sport, qui attire les fonds et les institutions. « J'aime bien l'e-sport » lâche Ruchet en forme d'euphémisme. Depuis cinq ans et demi, il anime Skill, une émission d'abord centrée sur le commentaire de matchs, avant de s'ouvrir à la couverture d'événements cyberathlétiques.
« Je faisais les premières émissions entièrement seul. Je pouvais seulement me remonter les manches et y aller ! Quand tu commences dans le milieu, il n'y a pas énormément d'opportunités, mais tu dois t'assurer que tout est carré en télé » se souvient son présentateur. Depuis, des entreprises ont racheté des clubs e-sportifs, voire ouvert les leurs, la filière s'organise et le législateur met son nez dans ce jeune milieu.
« L'e-sport a énormément évolué en cinq ans et demi d'émission. On a pu accompagner cette montée avec League of Legends et d'autres jeux. On a vu l'arrivée d'infrastructures, des coachs, on parle de franchisation, on se voit mainstream » résume Ruchet. Cela même si le chemin semble encore long avant d'atteindre le niveau de reconnaissance des grands sports traditionnels.
La montée de l'offre légale en animation
En dix ans, un autre phénomène a rapproché la France du Japon : la diffusion légale d'animation japonaise, qui était encore une chimère en 2007. À partir de 2009, des services se sont montés de toutes pièces (comme AnimeDigitalNetwork et Wakanim) ou se sont implantés en France, à l'image de l'américain Crunchyroll. Si l'histoire du domaine est longue, depuis le Club Dorothée en passant par le fansub, l'offre légale a marqué un nouveau pas.
« C'est une preuve du dynamisme en France dans l'animation japonaise. Moi-même, j'ai appris le japonais au lycée et passé des années à Animeland pendant mes études... » rappelle Sébastien Ruchet, pour qui le peu d'intérêt des Japonais à l'international a contribué au développement du piratage, malgré l'arrivée d'éditeurs physiques dans l'Hexagone, comme Kaze.
« Quand on a commencé en 2007, il était difficile de seulement parler des nouveautés, de montrer l'intérieur d'un manga. L'organisation là-bas est très différente, souvent avec de grosses chaines de droits sur les animes » explique notre interlocuteur. Il se félicite de l'offre légale actuelle (via du simulcast, gage de la confiance des ayants droit) et de la sortie en salles de films comme Sword Art Online ou Your Name, avec des créateurs bien plus accessibles. « Des gens se sont beaucoup impliqués pour y arriver. »
Certains services, comme Wakanim, appartiennent désormais aux Japonais. « D'un côté, en France, ça reste aussi des plateformes fragiles avec une petite économie. De l'autre, c'est la solidification mondiale logique jusqu'à la diffusion. ADN, c'est VIZ Media Europe, c'est Shūeisha, du manga à son adaptation animée jusqu'à l'abonnement aux plateformes pour les regarder à l'international, avec toujours la télé derrière ! » met en perspective Nolife.
Une différence et des projets à cultiver
La chaine revendique sa différence, avec un ton « qui peut choquer, intriguer » et une équipe qui montre souvent les rouages, notamment lors des difficultés. « Il n'y a pas beaucoup de chaines dont le patron vient donner des nouvelles de la situation à l'antenne ! Mine de rien, c'est un lien assez fort avec les spectateurs. Ils nous ont beaucoup soutenu, on est là grâce à eux, après dix ans... » s'émeut Ruchet.
Après dix ans, l'incertitude sur l'avenir reste tout de même la règle. « On est moins jeunes !, note-t-il Mais ce que nous faisons est tellement rare que ça vaut le coup de se battre encore et toujours. C'est usant de toujours être dans l'incertitude, même si on a appris à mieux gérer qu'au début. » La chaine a pourtant ses projets, en matière d'e-sport, de fiction ou de séries.
« Ça a changé notre vie. Est-ce qu'on allait être des guignols qui voulaient faire de la télé sans jamais avoir lancé un truc ? Aujourd'hui, même si on a un peu souffert en chemin, on a mené une chaine de télé pendant dix ans et ce n'est pas commun » se remémore le patron, qui a compris son engagement le vendredi soir de la première diffusion. « Revenir le samedi pour programmer l'antenne ? Tu n'es plus libre ! Tu n'as pas le choix. On est dans cette situation depuis dix ans, à poser les rails devant la locomotive. Je trouve qu'on a bien assuré quand même ! » rigole-t-il.
« Comme le dit Cyril Lambin, [le directeur technique de l'entreprise], dans le monde de la télé, Nolife est un putain de miracle... Un miracle qui a tenu dix ans à force de ténacité, d'acharnement, d'aide extérieure parfois (comme Ankama qui nous a sauvé au début). C'est quelque chose qu'on a construit avec un tas de personnes qui se sont impliquées dans la chaine », dont l'avenir reste encore à définir.
Pour ses dix ans, Nolife revient avec nous sur son histoire
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Atteindre les 11 ans
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De l'ADSL et de la débrouille
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« L'Arte des geeks »
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Dix ans d'émissions en flux tendu
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L'e-sport comme reconnaissance
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La montée de l'offre légale en animation
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Une différence et des projets à cultiver
Commentaires (60)
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Abonnez-vousLe 01/06/2017 à 15h43
Longue vie à la chaîne qui a bercé mes années d’études ! Vivement le 20e, 30e, 40e anniversaire ! Banzai !
Le 01/06/2017 à 15h47
GG!
Le 01/06/2017 à 15h47
Chapeau a eux. Et longue vie !
Le 01/06/2017 à 15h47
Putain 10 ans …
Même si je suis un peu moins la chaîne qu’avant, force est de reconnaître que leur passion, leur professionnalisme et leur honnêteté en font quelque chose d’unique.
Comme depuis 8 ans, je ne louperai pas leur soirée anniversaire de ce soir.
Longue vie à Nolife " />
Le 01/06/2017 à 15h48
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Le 01/06/2017 à 15h52
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Le 01/06/2017 à 16h06
y’a que moi qui n’aime pas cette chaine ?
Le 01/06/2017 à 16h25
Le 01/06/2017 à 16h57
Parce que quand on zappe sur les autres chaines il y a des truc super intéressants ?
Longue vie à Nolife, qui a déjà durée plus longtemps que La Cinq " />
Le 01/06/2017 à 17h54
Le 01/06/2017 à 18h09
Ce n’est pas une chaine que je connais beaucoup (très peu, même), ayant été habitué à Game One par influence du grand frère mais je vais essayer d’y jeter un oeil de temps en temps :)
Le 01/06/2017 à 18h21
Le 01/06/2017 à 19h01
Le 02/06/2017 à 14h10
Le 02/06/2017 à 14h43
Je comprend bien leur positionnement, et je les ai déjà en effet entendu s’exprimer sur le fait que cela ne les intéressait pas de faire moins de J-culture, ce que je peux comprendre et respecter, mais au-delà des arguments financiers évoqués à juste titre par Patch un peu plus haut, je pense qu’un juste milieu était possible il y a quelques années, notamment quand Ankama les a “pris sous son aile”.
Je reste convaincu que ce mélange des genres un peu extrême était voué à l’échec dès le départ. Et comme j’aime beaucoup certains programmes de la chaîne, je suis forcément triste de savoir qu’on est plus proche de la fin que d’une nouvelle page.
Il y a quand même un truc qui me chafouine sur l’argument du “c’est moins cher une chaine musicale” : diffuser une chaîne (non musicale à priori) en ADSL chez Free coûterait dans les 6000 € par an (frais de diffusion). Bien sur, si vous diffusez de la musique, il faut ajouter tous les frais SACEM, du coup ça devrait revenir moins cher de ne pas en diffuser, non ? Quelqu’un a-t-il l’explication concrète du pourquoi du comment ?
Le 02/06/2017 à 14h48
Tu diffuses quoi à la place ? des redifs d’émission ?
Ils produisent que 2h d’émission par jour, ça veux dire rediffuser 22h de contenu tous les jours …
Très rapidement plus personne ne regardera la chaine " />
Au moins avec la musique certaines personnes peuvent être intéressés.
Le 02/06/2017 à 14h53
Le 02/06/2017 à 14h54
Encore une fois, je répète mes questions :
Je peux te garantir que tout ça, ça fait mal. Et même si la SACEM est ce qu’elle est aujourd’hui ça coûte moins cher de diffuser de la musique, surtout si tu passes des accords directement avec les ayant-droits japonais. Au bout d’un moment, faut arrêter de penser que produire une émission c’est gratuit, et que les animes ça l’est aussi.
Et pour le premier paragraphe, juste une chose : tu es à la tête de la chaîne ? Non. Nolife était, est et restera une chaîne produite et s’adressant avant tout à la musique japonaise, et à la culture japonaise en général également. Et Ankama n’a pas apporté des millions non plus dans le projet. je pense même qu’ils n’auraient pas autant suivi si Seb et sa bande n’avaient pas fait les limitations qui leur ont permises de ne pas dépenser trop d’argent.
Désolé si je parais agressif, mais au bout d’un moment, les gens qui pensent qu’ils auraient pu mieux faire alors que la chaîne a déjà tenu 10 ans avec un budget étriqué, ça m’énerve. Ils voulaient faire une chaîne de fans de musique et culture japonaises pour les fans de musiques et culture japonaise, Nolife est née, et elle perdure encore grâce à ses dirigeants. En plus, ils ont expliqué les trucs hier pendant la soirée des 10 ans, et tout au long des Points sur Nolife.
Le 02/06/2017 à 18h16
Je plussoie mon voisin du dessus. C’est vrai que ces points ont été abordés durant la soirée anniversaire. Je peux comprendre que des gens n’apprécient pas le travail de la chaîne mais de là à qualifier les productions de “merde”, c’est quand même bien triste.
J’ai pour ma part découvert énormément de choses grâce à la chaîne. Que ça soit niveau jeux vidéo/ jeux rétro, jeux de société, livres, films, j-music (Band-Maid dernièrement) et culture japonaise (sujet qui m’intéresse), j’ai globalement apprécié les programmes proposés. Mais ce que j’ai probablement le plus apprécié dans l’écosystème Nolife, c’est l’aspect humain.
Le 02/06/2017 à 22h38
Le 03/06/2017 à 07h26
Bon anniversaire Nolife :-)
Le 06/06/2017 à 08h33
Le 06/06/2017 à 09h09
Le 06/06/2017 à 09h24
Le 06/06/2017 à 09h31
Le 07/06/2017 à 08h05
Le 07/06/2017 à 08h20
Le 07/06/2017 à 09h42
Le 02/06/2017 à 08h10
" />Nerdz
Le 02/06/2017 à 08h28
Quelques corrections : " />
Le 02/06/2017 à 08h29
Le 02/06/2017 à 08h48
Honnêtement, quand je vois un 101%, un Chez Marcus ou encore des Superplay, j’ai aps l’impression qu’ils aient gagné en “professionnalisme” et qu’ils sont - amateurs ou passionnés " />
Et pour les “oui mais y a que de la jpop dessus”… Vous en avez pas marre du troll ? Ok on est vendredi, mais merde quoi !
Bref, je regarde la chaîne depuis bientôt 4 ans, et la soirée des 10 ans était géniale, j’espère que ça va continuer encore au moins 10 autres années !
Le 02/06/2017 à 09h23
Cette chaîne m’en aura fait découvrir des choses…
Je suis triste qu’il n’y ai plus l’équipe de rédaction jeux vidéo :/Concernant la Musique, je ne suis pas fan, mais j’ai pu y découvrir quelque petites choses qui me plaisent, comme World Order et ses clips. " />
Le 02/06/2017 à 09h38
Le 02/06/2017 à 10h53
Je l’ai souvent remarqué chez les fans de culture japonaise, mangas et compagnie: ils n’ont aucun recul. Ils sont prêts à regarder/écouter n’importe quelle merde du moment que ça vient du Japon.
Le 02/06/2017 à 11h04
Contrairement à ceux qui crachent sur tout ce qui vient du japon uniquement parce que ça vient du japon.
Eux ils ont tellement plus de recul.
Le 02/06/2017 à 11h14
Ils sont surtout pas très ouverts et xénophobes " />
Le 02/06/2017 à 11h24
Alors, soit tu as oublié le “/s” de rigueur (ce que j’espère vraiment même si la suite de ce message deviendrait de fait un rant de plus à mon actif " />), soit tu le penses vraiment, et dans le second cas c’est dommage. Car cela voudrait dire que, si un ami est fan de 2-3 séries américaines, il est donc prêt à bouffer tout ce qui est américain car c’est BORN IN THE USA c’est ça ?
Il faut arrêter de considérer que les fans de japanimation sont tous des abrutis sans cervelle. il y en a, je suis d’accord, mais comme pour tout média provenant de tout pays du globe.
Enfin, l’argument du “je l’ai souvent vu donc voilà” est juste d’un intérêt et d’un niveau de sérieux nuls tous les deux. J’ai eu des potes d’origine nord-africaine pendant 54 ans dans mes études post-bac, à chaque fois ils m’ont baisé, cela veut donc dire que “comme eux l’ont fait, ce sont tous des connards” ? “ces motards qui roulent n’importe comment sur la route, franchement ils sont tous abrutis les motards ?
Le 02/06/2017 à 11h57
Non mais détendez-vous les gens (c’est valable aussi pour Lizz). J’ai touché un point sensible ou quoi? " />
Pas de généralisation de mon côté, en tout cas. Dire “ça vient du Japon donc c’est de la merde” est aussi idiot que de dire “ça vient du Japon donc c’est forcément bien”.
De même que de dire que “les fans de culture jap n’ont aucun recul”, c’est pas pareil que de dire “j’ai souvent vu des fans de culture jap qui n’avaient aucun recul”.
Mais je maintiens ce que j’ai dit. Et je pense d’ailleurs que c’est ça qui, en partie, a fait du mal à Nolife.
Le 02/06/2017 à 12h22
Le 02/06/2017 à 13h30
C’est pas si simple. A la base, Nolife est une chaîne musicale, et ils ne veulent pas changer cet état de fait sur les papiers officiels. Le fait d’être une chaîne musicale impose des restrictions, comme le taux de musiques dans les programmes ainsi que la proportion de chansons française à inclure. Surtout que la chaîne n’est pas destinée à n’accueillir que du JV ou des trucs purement otaku, mais faire découvrir la culture japonaise au sens le + large possible.
Ensuite, encore une fois, ils sont fans de MUSIQUES JAPONAISES, pas uniquement de J-pop. Je vais sans doute passer pour un chiant, mais bordel c’est comme si je disais que les fans de “musiques de banlieue/cité” sont tous attachés au slam, ça n’a pas de sens.
Après, pour le fait que diffuser plus d’animes ou de programmes externes serait bénéfique, je pense le contraire. Tout ce qui est externe, ça nécessite des droits de diffusion. Et donc pas mal d’argent, qu’ils n’ont pas. En plus, étant en redressement judiciaire depuis plusieurs mois, ce genre de budget serait refusé d’office. Enfin, une chaîne de passionnés qui cherche à rentrer dans un moule, c’est le suicide.
Enfin, je signalerai à bon entendeur que, les 101%/En Mode Normal mis à part, seules les émissions de jeux vidéo (je REFUSE de mettre un s à vidéo) sont diffusées sur Mugen (le petit nom de la chaîne Twitch de Nolife), et que les 101% ont déjà dû être négociés avec Twitch directement, qui n’autorise par défaut que du contenu JV en temps normal.
Le 02/06/2017 à 13h38
Le 02/06/2017 à 13h47
Le 02/06/2017 à 14h10
Tu as aussi oublié BabyMetal. Alors elles c’est sûr, c’est de la pop music. " />
Le 01/06/2017 à 19h11
C’est surtout le terme “Daube” qui est mal passé, tu as le droit de ne pas aimer mais balancer directement “Daube” sans argumenter c’est moyen.
En tout cas longue vie à Nolife. J’ai moins le temps de regarder mais je suis toujours abonné <3
Le 01/06/2017 à 19h24
J’ai jamais vraiment accroché, mais c’est des passionnés qui la font, des passionnés qui la regarde, et une qualité certaine. J’espère pour eux que ca durera " />
Le 01/06/2017 à 19h25
Patch répond sur le même ton que le commentaire qu’il cite, c’est tout…
Le 01/06/2017 à 19h30
Ils disent juste qu’il ne faut pas dire “c’est de la daube” mais “j’aime pas” pour cette chaîne.
Sachant que dans tous les articles qui parlent d’autres chaines de TV, le consensus veut qu’elles ne diffusent que “des daubes”.
Le 01/06/2017 à 19h35
Le 01/06/2017 à 20h29
Dommage qu’ils galèrent autant …Et et ce n’est plus depuis un moment le nolife du début …Triste
Le 01/06/2017 à 20h59
Le 01/06/2017 à 21h35
Bien joué à eux
Le 01/06/2017 à 22h55
La seule chose que je trouve bien fait dans NoLife ce sont les jingles/générique d’émission.
Pour le reste, à chaque fois que je zappe dessus j’ai l’impression de regarder (au choix) le Top des clips D17/CSTAR japonnais ou une VHS de l’équipe d’animation de la MJC de bondy.
Bref, comme je le dis a chaque news sur NoLife: si c’est fait exprès, j’aime pas. Si c’est pas fait exprès, dommage.
:-/
Le 02/06/2017 à 06h14
Le 02/06/2017 à 07h08
Le 02/06/2017 à 07h13
Le 02/06/2017 à 07h20
Perso j’aime bien la plupart des émissions… juste quand je regarde de temps en temps je tombe 4 fois sur 5 sur de la jpop du coup je zappe.
Ok il y a moyen de s’en passer sur Twitch mais c’est pas le même écran ni la même façon de regarder.
Le 02/06/2017 à 07h34
Le 02/06/2017 à 07h54
Le 02/06/2017 à 08h08
“Les programmes sont bien plus travaillés qu’au début, ils vont plus en profondeur” d’accord sur ce point.
Mais le reste ,non.
Perso, j’aimais ce côté “amateur” et “passionné”
des programmes me manques qui on t fait nolife et qui m’ont poussé à “aider”.
Après, attention, je suis content qu’elle existe encore et tant mieux si elle trouve son public.
Perso, ce n’est pas un “c’était mieux avant”. C’est juste que ce qui m’a plus chez elle n’est pas forcément au rendez vous désormais ^^