Chronologie des médias : au Sénat, la menace d’une réforme par la loi
Sauf accord d'ici la fin 2017
Le 28 juillet 2017 à 13h44
5 min
Droit
Droit
La Commission sénatoriale de la Culture a émis plusieurs pistes pour revoir la sacro-sainte chronologie des médias. Un serpent de mer qui pourrait passer, selon l’instance parlementaire, par une modification législative sauf si les acteurs de la filière parvenaient enfin à un consensus.
La chronologie des médias correspond à un enchevêtrement de fenêtres de diffusion des œuvres cinématographiques. Dans cet agenda, les plus généreux contributeurs profitent des premiers wagons, quand les autres arrivent en bout de train. Dès quatre mois après la sortie en salle, arrivent ainsi les DVD et les achats à l’acte, puis les vidéos à la demande en location (entre 10 et 12 mois), suivis des chaînes en clair (22 mois ou 30 mois) et dès le 37e mois, les vidéos à la demande par abonnement. Le régime est fixé par le Code du cinéma à partir de l’article L231-1)
Seulement, plusieurs écueils frappent cet agenda. Comme le résume la Commission de la Culture, Netflix et Amazon n’ont pas vraiment la volonté de se plier à un tel rythme peu en harmonie avec leur désir d’immédiateté. De plus, « des acteurs traditionnels, à l’instar de Canal+, se trouvent en grande difficulté, alors même que les préachats, notamment des chaînes payantes, sont au cœur du financement des films ». Enfin, les chaînes en clair estiment trop faibles les retours sur investissement dans le cinéma. Autre difficulté, Canal+ notamment se plaint, comme d’autres, du piratage. Devant la Commission, il a assuré que « notre image en tant que chaîne de cinéma s’est écornée, nos abonnés trouvant désormais que les films arrivent trop tard sur leur écran ».
Des pistes bloquées , la menace d'une réforme législative
« Le nombre des internautes qui piratent les films est en effet estimé à 13 millions, et chaque film que nous diffusons a, en moyenne, déjà été vu quatre fois illégalement ! Nous perdons ainsi 500 000 abonnés… » a ajouté le président de Canal+. La chaîne propose d’ailleurs de ramener sa fenêtre de dix à six mois. « Cette avancée de quatre mois serait appliquée à tous les opérateurs le long de la chaîne qui accepteraient les mêmes contreparties en matière de fiscalité et de quotas : chaînes payantes, chaînes hertziennes, VoD, SVoD – y compris Netflix, s’il se pliait à ces règles. En revanche, les acteurs non vertueux se verraient appliquer la chronologie en vigueur ».
Seul hic, les discussions organisées au CNC n’ont pas permis d’arriver à une solution en raison « des exigences de certains acteurs, qui souhaitent améliorer leur position concurrentielle sans nécessairement accepter en retour des évolutions de leurs propres avantages » explique la Commission de la Culture. Menée par sa présidente, Catherine Morin-Desailly, elle considère que le législateur devrait pouvoir intervenir. La directive de 1997 portant sur l'exercice d'activités de radiodiffusion télévisuelle laisserait, selon sa grille de lecture, la possibilité pour les États membres d’intervenir dans cet univers, comme le législateur l’a déjà fait en 2009 avec la loi Hadopi.
Les suggestions de la commission de la Culture
« La commission propose qu’en l’absence d’accord professionnel d’ici le 31 décembre 2017, une disposition législative soit mise en chantier dès début 2018, soit à travers une proposition de loi, soit à l’occasion d’un projet de loi traitant de l’audiovisuel » indique la synthèse. Plusieurs pistes sont dévoilées : un système de fenêtres glissantes qui permettrait « lorsqu’une œuvre n’a trouvé aucun diffuseur sur une fenêtre, que ceux qui interviennent sur la fenêtre suivante soient autorisés à anticiper leur exploitation ».
La même commission suggère d’avancer la fenêtre de la vidéo à la demande à l’acte (location et achat) à trois mois. Elle n’y voit que de multiples avantages : valoriser les œuvres au succès d’estime en salle, une meilleure défense de l’offre légale « alors que le piratage atteint des proportions considérables sur cette fenêtre ». D’autres pistes sont envisagées comme l’avancement à quatre mois de la fenêtre de diffusion des films sur la télévision payante, là encore pour concurrencer le piratage, mais aussi d’aider les acteurs qui financent le cinéma.
Enfin, la note ne rechigne pas à l’idée de donner un coup de pouce aux plateformes de vidéo à la demande par abonnement vertueuses. On retrouve d’ailleurs la logique de carotte qu’avait défendue en son temps le rapport Lescure. Dans la même veine, la synthèse juge inadmissible d’ailleurs « que les nouveaux acteurs internationaux échappent aux règles qui s’imposent à tous, que ce soit en matière de fiscalité, de garanties apportées dans le traitement et la commercialisation des données, de garanties relatives aux droits d’auteur, ou encore à la diversité culturelle ».
Chronologie des médias : au Sénat, la menace d’une réforme par la loi
-
Des pistes bloquées , la menace d'une réforme législative
-
Les suggestions de la commission de la Culture
Commentaires (42)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 28/07/2017 à 13h58
« des exigences de certains acteurs, qui souhaitent améliorer leur position concurrentielle sans nécessairement accepter en retour des évolutions de leurs propres avantages » traduction : On veut le beurre, l’argent du beurre, le cul de la crémière, et la tête du mari. Réponse d’Amazon et de Netflix ? “On s’en branle, on ne diffuse pas au cinéma, du coup, on n’est pas soumis à vos contrainte “d’exception” culturel”.“Tu m’étonnes qu’ils sont en train de mourir. A l’heure d’internet, c’est débile ce qu’ils font encore.
ET vouloir punir les services style netflix ? Mais sur quelle base ? Il vont nous sortir le coup du : si vous faite un film, il doit forcément sortir au cinéma ? :‘)
Bref, que les acteurs de cette Chronologie meurt rapidement pour que la Chronologie des médias disparaissent avec eux.
Le 28/07/2017 à 13h59
Cette chronologie des médias ne devrait tout simplement pas exister… un film sort en salle, une fois qu’il n’est plus exploité, on devrait pouvoir trouver les DVD/bluray, la vod la svod, tout en même temps. Ça serait tellement plus simple et plus clair pour tout le monde…
Le 28/07/2017 à 14h01
je suis d’accord avec la chronologie des médias mais seulement pour le délai de 4 mois pour le cinéma après open bar.
DVD,VOD,Chaîne payante, gratuite,SVOD après 4 mois voir 6 mois pour la SVOD a la rigeur,
c’est plus simple ;)
Le 29/07/2017 à 08h45
“bien dit” (rappelé) !!! " />
Le 29/07/2017 à 11h49
Ce que les spectateurs veulent c’est day 1 au cinéma, day 2 (modulo quelques mois bien sûr) dispo sur les services par abonnements, tous les autres intermédiaires (dvd, tv,…) , on s’en contre balance. Tant pis pour eux ils se sont trop longtemps reposés sur un modèles économiques depuis longtemps dépassé par la montée en puissance d’internet dont ils ont complètement raté le virage.
Le 30/07/2017 à 22h54
la chronologie des media a était crée pour sauver le cinéma face à la télé… sauf que la c’est plus sauver la télé face à internet.
mais le truc de financer des films sans sortie cinema par netflix risque de faire tomber l’ensemble de la filière.
Le 31/07/2017 à 09h49
Effectivement, si rien ne change, les contraintes à posteriori imposées par une sortie en salle vont devenir tellement fortes (vu l’évolution des usages) que de plus en plus de producteurs risquent de se passer de cette première étape.
De toute façon, je ne mets quasiment plus les pieds au cinéma car ça me fait mal au fondement de payer plus de 10€ la place et de devoir me taper 10 minutes de pubs (hors bande-annonces) avant le film.
Alors, certes, ce n’est pas la même expérience mais ma grande TV, mon Home-Cinema et mon canapé confortable font une excellente alternative. " />
Le 01/08/2017 à 08h39
… que de plus en plus de producteurs risquent de se passer de cette première étape….
hé, franchement……ça nous arrachera pas une larme, hein ? " /> " />
Le 03/08/2017 à 07h24
ça reste, quand-même, rentable !
je l’ai pour 8.00 Euros/Mois (illimité) ….quand on sait QU”UNE place de Ciné. est
(au minimum) à 8-10 Euros (1 film)…le calcul est vite fait !!! " />
Le 03/08/2017 à 08h33
Le 28/07/2017 à 14h06
J’ai l’impression que personne n’en veut de la chronologie des médias, quelqu’un peu me dire qui veut la garder de nos jours ?
Le 28/07/2017 à 14h07
Il faut juste être réaliste : aujourd’hui, un film est disponible en VOD immédiatement après (voire juste avant) sa diffusion en salle. Seul souci : c’est pas sur les sites de VOD officiels, qui eux doivent attendre “entre 10 et 12 mois” actuellement. Ce sont donc ceux qui contournent la loi qui profitent de la loi. Quand on en est là, il faut se poser de sérieuses question sur l’intérêt même de la loi…
Le 28/07/2017 à 14h08
Au fait si on pousse un peu, le fait que “les DVD/bluray, la vod la svod, tout” sorte une fois que le n’est plus exploité en salle, c’est une chronologie des médias.
Court, mais quand même une chronologie des médias.
Le 28/07/2017 à 14h14
Si l’on regarde à l’échelle mondial … encore un délire de nos institutions … tjrs du papier … des règles … des lois … que la vie soit plus simple …
on fait un essai et on verra bien ? Pour ma part … et je consomme des centaines d’Euro d’ITunes / Canal Sat + Netfix + Spoty … et on est vraiment frutré d’attendre … d’attendre … ns avons horreur du cinéma en salle … à quand un abonnement Platinium 200€ tt illimité ?
Le 28/07/2017 à 14h15
Les dinosaures de l’industrie, certainement pas le “spectateur” qui n’y gagne rien et n’y a jamais rien gagné.
Le 28/07/2017 à 14h15
Le 28/07/2017 à 14h20
En même temps je suis pas sûr que ce serait une grosse avancée de péter le monopole de Canal + pour le transférer à Amazon & Netflix…
Le 28/07/2017 à 14h20
Le 28/07/2017 à 14h25
Bah si canal + propose du contenu comme Netflix & co aucun soucis à se faire pour eux…
Le 28/07/2017 à 14h26
C’est ça, tout les acteurs la veulent, mais ils veulent tous qu’elle soit plus courte pour eux (sauf le cinéma, vu qu’ils sont les premiers).
Le truc, c’est que tout le monde utilise son canal de diffusion qu’il préfère.
Perso j’aime bien aller au cinéma, mais pour certains films je suis le seul à vouloir le voir, donc je préfère le regarder chez moi … Donc je le télécharge vu que je vais pas attendre 3 ans qu’il arrive sur Netflix.
Certains aime se laisser guider par la télé => Canal + … enfin de moins en moins …
Certains apprécient d’acheter le DVD, ….
Dans tous les cas, je pense que laisser le commerce se faire serait bénéfique pour tout le monde (les acteurs se feront concurrence sur le prix qu’ils paient au distributeur, les spectateurs choisiront le média qu’ils préfèrent pour leur situation)
Le 28/07/2017 à 14h28
En fait j’ai jamais compris pourquoi on test pas un système comme en allemagne : y a une chronologie des media un peu similaire à la notre mais un créateur de contenu peut y déroger contre rémunération.
Imaginons qu’une boite de prod fasse un film X. Le film est passé au Cinema et ensuite Netflix le veut grave pour son catalogue ==> Il contacte la boite de prod et dit “Si je vous fait un chèque de XXXXXX€ vous acceptez qu’il viennent direct chez moi ?” Si la boite dit oui c’est oui point barre et osef des étapes au milieu.
Ça favoriserai la création et serai profitable pour les prod/real par contre c’est sur qu’avec un système comme ça certains intermédiaire useless vont dégager (et c’est pas plus mal)
Le 28/07/2017 à 14h30
Le 28/07/2017 à 14h46
Oui, je suis aussi d’accord qu’il faut un cadre qui serve de base mais que l’on pourrait enfreindre.
La solution du paiement en est une bonne à laquelle j’ajouterais que sur le montant versé, un pourcentage soit reversé au CNC pour le financement de la création.
Ce n’est pas que ça me plaise, mais il faut l’anticiper pour parer les éventuelles critiques.
Mais j’ajouterais que le créateur lui-même puisse enfreindre le cadre de base de la chronologie afin d’optimiser au mieux l’exploitation de son oeuvre. Pour avoir un bon exemple, je vous invite à lire cette super interview de Michel Hazanavicius et Vincent Maraval :
http://www.sofilm.fr/interview-michel-hazanavicius-vincent-maraval
Le 28/07/2017 à 14h49
Oui c’en est une, certes courtes. Néanmoins pour ma part je fais une distinction entre la consommation du cinéma, qui traduit un acte volontaire clairement planifié de la part du spectateur. Souvent cet acte est associé à une sortie complète et pas seulement une sortie culturelle (goûter, bar, resto ou fast food). Il implique de nombreux commerçants, joue un rôle social, etc. Chercher à protéger un petit peu ce cadre-là me paraît plutôt bénéfique et intelligent.
De l’autre côté selon moi, toutes les formes de consommation restantes sont dans le même panier. Acheter un DVD, louer un film, avoir un abo à une chaîne payante, ou s’abonner à une plateforme de streaming c’est du pareil au même : c’est de la consommation instantanée à la volée. Je ne dis pas que c’est mal, mais ça ne fait tourner plus qu’un seul acteur économique. Donc que tous ces acteurs aient le droit de diffusion/vente à partir de la même date me semble logique et évident depuis des années, mais ce n’est pas ce qui se pratique.
Le 28/07/2017 à 14h50
Le 28/07/2017 à 14h51
Hum… remplacer un marché concurrentiel par un marché d’exclusivité ne me semble pas aller dans la bonne direction pour lutter contre le piratage.
Note: La lettre X n’est pas un bon choix pour parler d’un film quelconque. " />
Le 28/07/2017 à 14h53
Le 28/07/2017 à 14h56
les salles de cinéma ne souhaitent pas être concurrencées dans les premiers mois (plutôt premières semaines, mais disons mois) de diffusion.
Les vendeurs de DVD et de VàD à l’achat verraient également d’un mauvais œil la VàD illimitée les concurrencer.
J’imagine que c’est valable également pour les chaînes de télévision qui bénéficient d’une fenêtre spécifique
Le 28/07/2017 à 14h56
Voila " />.
Le 28/07/2017 à 14h58
chaque film que nous diffusons a, en moyenne, déjà été vu quatre fois illégalement !
Du coup, pour chaque film, ils perdent 4 visionnages au total ? Ou est-ce que les vils pirates s’amusent à TOUS télécharger leurs films et à les regarder 4 fois en boucle ? " /> C’est pas avec des chiffres aussi alambiqués qu’on va les prendre au sérieux …
Par contre sur le principe je suis d’accord, la chronologie des médias actuelle est une hérésie. Une fois que les films ne sont plus exploités en salles (3⁄4 mois max), ‘faut que ça soit portes ouvertes, et pour tout le monde pareil, autant les DVD que les Netflix & co que la télé.
Le 28/07/2017 à 15h00
Tu veux dire qu’on laisserait le propriétaire commercialiser son produit comme il l’entend?
Dans le domaine de la culture?
En France?
Diantre, en voila une idée audacieuse !
Le 28/07/2017 à 15h01
Dès quatre mois après la sortie en salle, arrivent ainsi les DVD et les achats à l’acte, puis les vidéos à la demande en location (entre 10 et 12 mois), suivis des chaînes en clair (22 mois ou 30 mois) et dès le 37e mois, les vidéos à la demande par abonnement. Le régime est fixé par le Code du cinéma à partir de l’article L231-1)
trop compliqué leur truc –> 4.10.12.22.30 mois !
Chronologie : 4 mois* et en 2018 hop..supprimée !
* pour leur laisser-le-temps-de-se-retouner
(non…ne me remerciez pas….je sais, je suis TROP bon) !!! " />
……………………………………………………………………………………………………………………………………….
« Le nombre des internautes qui piratent les films est en effet estimé à 13 millions…”
ah…quand-même, TANT que ça !!!
Le 28/07/2017 à 15h05
Devant la Commission, il a assuré que « notre image en tant que chaîne de cinéma s’est écornée, nos abonnés trouvant désormais que les films arrivent trop tard sur leur écran ».
C’est pas faux. " />
Le 28/07/2017 à 15h16
j’aurais dit : “film Y” = un tel !
Le 28/07/2017 à 15h30
Le 28/07/2017 à 15h38
Le 28/07/2017 à 15h44
Le 28/07/2017 à 16h06
Le 28/07/2017 à 18h44
La chronologie des médias existe depuis plusieurs années, bien avant l’avènement de la VOD et de la SVOD.
La chronologie des médias a été créé afin que les salles de cinéma ne soit pas concurrencées par d’autres mode d’exploitation, notamment par la VHS à l’époque, et le DVD et le blu-ray pour aujourd’hui.
Les années passant, les systèmes d’exploitation d’un film se diversifiant, la chronologie des médias est devenue archaïque. La seule réforme qu’elle ait connue depuis son existence est le délai d’attente de six mois, passé à quatre mois, pour qu’un film puisse est proposé en DVD, blu-ray et VOD. C’était en 2009…
Il est difficilement compréhensible qu’en 2017, les plates-formes de SVOD ne puissent proposer des films que trois ans après leur sortie en salle. Cela n’incite pas les Internautes à s’y abonner, alors qu’ils sont pourtant demandeurs de tels services. Ceux-ci auront récupérés illégalement les films qu’ils cherchent à voir, s’affranchissant des trois ans de délai d’attente.
Il y a deux ans, le CNC avait engagé de nouvelles négociations pour revoir cette chronologie des médias. Aucun des participants n’arrivant à se mettre d’accord, le CNC a jeté l’éponge début mai 2017. Si pour réduire cette chronologie des médias, il est nécessaire de recourir à loi, faisons-le, car, de toute façon, personne ne se mettra jamais d’accord.
Le 28/07/2017 à 19h12
Le jour où ils voudront réellement contrer le piratage, les poules auront des dents. Tout ce qu’il veulent c’est gagner encore plus de pognon.
Quand on entend que Luc Besson souhaiterai faire péter la chronologie des médias (oh, un espoir) et permettre que le film soit accessible au bout de 3 semaines en VOD premium. Les gens pourront voir le film chez eux, mais ça coûtera 50€ (oh, l’espoir est parti). Justification de Besson : vous comprenez, chez eux les gens peuvent voir un film à 5, c’est normal de payer plus cher…
Il continu dans son délire en expliquant que plus les semaines passent et plus le coût diminuera… (caricature : t’es riche t’as les film au bout de 3 semaines, t’es pauvre t’attend 6 mois)
Tout le problème est que la plupart de ces gens ont des idée de réformes de la chronologie complètement con qui n’ont qu’un but : leur faire gagner un max de pognon. Et en plus ils arrivent pas à se mettre d’accord entre eux vu que chacun veut le plus de pognon pour lui.
J’ai rien contre le fait de vouloir gagner plus de pognon, c’est humain. Mais qu’ils arrête de dire qu’ils veulent réformer la chronologie pour lutter contre le piratage (sous entendu, donner une réelle alternative pour tuer le piratage).
S’il veulent tuer le piratage, ils proposent un abonnement entre 20 et 30 euros des film/série/animé de tous les catalogues, disponible 2 mois après la sortie en salle et ils enterrent leur VOD qui sert à rien. Les gens veulent de l’illimité simple, pas 36 catalogues qui proposent de louer 5 euro l’unité un film HD pour 48h…
Le 28/07/2017 à 19h33
100% d’accord.
A noter que le dvd/Blueray, s’opposent au streaming.
En gros, un truc qu’on va regarder en streaming, c’est un truc qu’on risque de ne pas vouloir revoir, alors que ce qu’on trouve bien et veut revoir, on va l’acheter en DVD/Blueray…
DOnc clairement mettre les deux en même temps n’est pas bête….
Le 28/07/2017 à 20h48