Disney prend le contrôle de BAMtech et veut faire sécession avec Netflix dès 2019
Netflix se fait Mickey
Le 09 août 2017 à 09h15
4 min
Économie
Économie
Disney a décidé de s'attaquer au marché du streaming et de la SVoD. Le géant américain vient en effet d'annoncer sa prise de contrôle sur BAMtech, un spécialiste de la question, la rupture dès 2019 de ses accords avec Netflix, et l'arrivée à cette date d'une plateforme de diffusion maison.
La nuit dernière fut agitée pour Disney. Avec un seul communiqué, le géant américain du divertissement a secoué le marché du streaming vidéo, et plus particulièrement l'un de ses meneurs, Netflix. Jusqu'ici les deux entreprises travaillaient ensemble et en bonne intelligence, Disney proposant certains de ses contenus sur la plateforme de SVoD. Une donne qui va changer, dès 2019.
Oncle Picsou a encore frappé
Ce changement passe avant tout par la prise de contrôle de BAMtech par Disney. Jusqu'ici, le géant américain en possédait une tranche de 33 % qu'il avait acheté contre un milliard de dollars, les 67 % restants étants répartis entre la branche médias de la Major League Baseball (57 %) et la National Hockey League (10 %).
En échange de 1,58 milliard de dollars, Disney va se porter acquéreur d'une nouvelle tranche de 42 % du capital, ce qui amènera sa participation à 75 %. Selon l'entreprise, lors de sa dernière montée au capital, une clause prévoyait la possibilité d'une prise de contrôle d'ici quelques années, elle a donc seulement choisi d'accélérer ce processus.
Au revoir Netflix
Si Disney s'intéresse à BAMtech, c'est parce que l'entreprise a mis au point un système de diffusion en streaming vidéo déjà assez largement utilisé aux États-Unis. Notamment par la NHL et la MLB, qui restent ses actionnaires, mais également par HBO, le PGA Tour, la WWE et même par Riot Games. Pour rappel, l'éditeur a cédé en décembre dernier pour six ans les droits de retransmission des compétitions de League of Legends, moyennant un minimum garanti de 50 millions de dollars par an.
Disney prévoit donc la création pour 2019 d'une nouvelle plateforme de streaming, qui devrait proposer une bonne partie de son contenu. Par conséquent, ses accords de distribution avec Neflix seront interrompus à cette date, l'idée pour Disney étant d'essayer de contrôler l'ensemble de la chaîne de diffusion afin d'être gagnant à sur toute la ligne.
Pour Netflix, c'est une mauvaise nouvelle. Le contenu proposé par Disney sur son service est à même de drainer une partie de ses utilisateurs, notamment les familles, son absence se fera donc assez vite remarquer. En France, la différence ne devrait toutefois pas se faire sentir, les films et séries de Disney ayant quasi tous disparu du catalogue il y a quelques mois déjà.
En bourse, ces craintes se matérialisent par une chute de 3 % du cours de l'action de Netflix dans les échanges avant l'ouverture de la séance du jour. Disney de son côté recule de 3,5 %, égratigné par des résultats inférieurs aux attentes et une autre annonce, celle du versement de 177 millions de dollars de dommages dans une affaire opposant sa filiale ABC à un abattoir.
Heureusement pour lui, le géant de la SVoD a plus d'une corde à son arc et avait déjà prévu d'éventuelles défections de partenaires. Sa stratégie repose en effet sur la création de contenus et les investissements allant en ce sens s'accélèrent depuis plusieurs trimestres. Au total, Netflix entend dépenser environ 6 milliards de dollars cette année pour ses contenus, achats extérieurs et productions internes comprises. La récente acquisition de Millarworld va d'ailleurs dans ce sens.
ESPN doit aussi en profiter
Avant de s'attaquer à cette nouvelle plateforme, un autre projet verra le jour l'an prochain. Il consiste à la mise en place de l'infrastructure nécessaire pour un service de streaming de grande envergure dédié au réseau ESPN (filiale de Disney).
Disney promet que ce nouveau service regroupera « approximativement 10 000 matchs en direct par an, de l'échelon régional jusqu'à l'international ». Sont notamment concernées les rencontres de la MLB, de la NHL, de la MLS, ainsi que des compétitions universitaires. Des packs ne comprenant qu'un seul sport seront par ailleurs proposés aux clients, afin de réduire le prix d'appel, que l'on imagine assez salé, au vu du coût des droits de diffusion pour ces compétitions.
Disney prend le contrôle de BAMtech et veut faire sécession avec Netflix dès 2019
-
Oncle Picsou a encore frappé
-
Au revoir Netflix
-
ESPN doit aussi en profiter
Commentaires (48)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 09/08/2017 à 11h06
" /> pour le sous-titre. GG Kevin ! " />
Contrairement à la bourse, je ne m’inquiète pas pour Netflix car ils misent sur leur propres productions beaucoup plus que sur les productions desquelles ils ont juste les droits.
Comme beaucoup ici, je regrette la création d’une plateforme supplémentaire. D’ailleurs, je ne sais pas si c’est une bonne stratégie pour Disney. Arriveront-ils à bien démocratiser leur propre plateforme ?
Le 09/08/2017 à 11h07
Le 09/08/2017 à 11h18
Le 09/08/2017 à 11h45
Je sens qu’on va arriver au changement de plateforme tout les deux mois, puis un bloc-note pour noter les séries/films a voir quand on sera sur la bonne plateforme…
Le 09/08/2017 à 12h00
Le 09/08/2017 à 12h00
Ou créer une plateforme par dessus les autres qui gère les abonnements et playlists et qui suggère l’abonnement du mois selon ce que l’on veut voir et les nouvelles sorties " />
Le 09/08/2017 à 12h06
T’as ProtonVPN, qui est basé en Suisse.
Le 09/08/2017 à 12h07
Le 09/08/2017 à 12h08
Pour tout ce qui n’est pas sur Netflix, je vais gentiment continuer d’utiliser les newsgroups, avec transferts cryptés.
Le 09/08/2017 à 12h10
Le 09/08/2017 à 12h13
Et si on veut aller se reposer dans une baie privée quelles alternatives on a? " />
Le 09/08/2017 à 12h17
Le 09/08/2017 à 12h26
Ça commence à devenir débile là… les gens vont pas se prendre 10 abos à 10 plateformes différentes. Tout ce qu’ils vont gagner c’est de perdre des abonnés et faire repartir le piratage en flèche. Du côté de la zik ils ont été moins cons quand même (pour une fois..)
PS: le sous-titre a fait ma journée " />
Le 09/08/2017 à 12h45
Le 09/08/2017 à 12h58
Le 09/08/2017 à 13h23
plus tu pédales moins vite, moins t’avances plus vite.
Le 09/08/2017 à 13h26
Pour tous ceux qui comparent à ce qui est dispo pour la musique, il ne faut pas oublier une choses: spotify et deezer ne sont QUE des plateformes de mise à disposition de contenu.
Netflix s’est lancé tout seul comme un grand dans la production de contenus et est donc rentré en concurrence directe avec les autres producteurs de contenu. Ce n’était qu’une question de temps avant que d’autres grands acteurs ne se mettent à leur compte pour la création d’une plateforme pour ne pas “nourrir” un concurrent direct sur la production.
Aucune major ne voudra participer à la création d’un nouveau “Google” dans la vidéo: à savoir un mastodonte qui fera la pluie et le beau temps sur la diffusion ET la production. Arrêtez donc un peu de toujours voir “les autres” comme responsable: Netflix a toute sa part de responsabilité dans cette fragmentation de l’offre.
Le 09/08/2017 à 13h27
D’après ce que j’ai compris, les catalogues Marvel et Lucasfilm resteraient chez Netflix…
Le 09/08/2017 à 13h52
Le 09/08/2017 à 13h53
J’ai pas l’impression, sur tous les site de new anglophone ils presicent bien le catalogue Disney, Pixar, Marvel, Lucasfilm, Touchstone, BuenaVista, etc., soit quand même un très gros catalogue…
Le 09/08/2017 à 13h55
Le 09/08/2017 à 13h58
En plus de Marvel et Lucas, Disney possède aussi ABC qui diffuse des sériescomme Grey’s Anatomy, Quantico, Lost, Alias, …Pas très grave pour le catalogue français, mais plus embêtantaux US
Le 09/08/2017 à 14h01
ouais mais ça dépend du braquet aussi
" />
Le 09/08/2017 à 14h02
Pas de panique… toutes ces plateformes/auto-producteurs ne survivront pas, le porte-monnaie du spectateur n’étant pas extensible pour financer tout le monde.
Ca se terminera avec des nouveaux accords entre distributeurs et producteurs, comme ca a été le cas à l’époque des networks et des opérateurs cables/satellites…
Le 09/08/2017 à 14h16
Je suis pas vraiment d’accord, pour le coup moi aussi j’ai des gouts pas vraiment commun.
J’aime plein de chose plus ou moins underground (pour faire simple : Grindcore, D-Beat, Entombedcore, Punk Hardcore, et plein de joyeusetées pas très mainstream) et je trouve largement de quoi faire sur Google Music.
C’est loin d’être parfait, y’a quelques groupes que je trouve pas (Glass Cloud T_T) mais globalement je trouve énormément de trucs dessus, même du vegetarian progressive grindcore " /> (chercher “FurTV metal” sur youtube pour comprendre)
A mon grand regret les albums d’Igorrr ne sont plus sur GM :/
Le 09/08/2017 à 15h42
Hummm… La SACEM !
Ah non XD
Le 09/08/2017 à 15h49
Le 09/08/2017 à 15h57
Netflix a prouvé qu’il était possible de créer une plateforme mondiale de streaming avec contenu originaux. Bon maintenant chacun veut sa part du gâteau et c’est parfaitement normal car le gâteau est immense. En 2018 il représentera 130 millions de foyers nord américains, 130m de foyers européens, 50m de foyers japonais, 80m de foyers chinois issus de la classe moyenne ayant accès à une connexion Internet suffisante pour en profiter. Et ça, sans compter le Mexique, le Brésil, l’Inde, l’Afrique, la Russie qui compteront un nombre significatifs de ménages de la classe moyenne mais peut-être avec un accès plus limité au haut débit pour l’instant, mais ça va changer !
Au contraire de beaucoup, je trouve ça plutôt sain la création de ces nombreuses plateformes de streaming. Déjà vu le mode de consommation des séries (binge watching) aucune ne pourra vivre indéfiniment de son fond de catalogue et n’auront pas d’autres choix que de créer continuellement du contenu de qualité afin de garder captif le maximum d’abonnés. L’exemple Netflix.
Ensuite, le plus de grosse plateforme il y aura, moins les abonnements seront conséquents… Faut se dire qu’avec la licence globale ou un diffuseur en monopole, on aurait probablement un abonnement à 30/40€ le mois limité à un voir 2 écran simultanés. Là on est carrément pas à plaindre. Je paie OCS (ponctuellement) et GMusic, ma soeur paie Netflix et nous sommes 5 utiliser les 3 services pour largement moins de 40€ par mois.
Et puis au final faut se dire qu’à terme il ne restera que 4⁄5 grosses plateformes. Peu de compagnies en dehors des GAFAM, Disney, Time Warner et Comcast seront capable de claquer dans la production d’un GoT par mois afin de demeurer attractif. Mais si je peux avoir 5 saisons de la qualité d’un GoT par mois sur 5 plateformes différentes proposant mini 4 écrans simultanés à moins de 15€ par mois, je prend perso…
Après restera plein de petites locales comme OCS, mais rien n’oblige d’être abonné plus de 2 mois dans l’année à ces “minis” plateformes pour binge watcher les 2⁄3 programmes d’intéressants qu’ils proposeront…
Edit (ouais j’ai lu la news en diagonale " /> )
Sinon Netflix rachète Millarworld, un éditeur de comics à l’origine de Wanted, Kickass, The Kingsmen… Ils ont du voir venir le coup ^^
Le 10/08/2017 à 07h41
Ca va finir en abo avec bouquet optionel payant (genre Molotov avec le bouquet OCS)
Vous avez netflix, vous voulez du disney, pouf, 6E de plus par mois reversé a Disney…
Bon, heureusement en exclusif Netflix on a quand même des truc de très bonne qualité notamment en catégorie “indépendant”
Le 10/08/2017 à 08h08
Le 10/08/2017 à 11h04
Raaahh les gens comme toi sont rel… Clairvoyants " />
Bon c’est un peu chiant (faut retrouver les sources que je ne garde pas) mais la méthodo est assez simple :
Tu prends les chiffres de pénétration de Netflix le leader du streaming payant par rapport au nombre de foyers disposant d’une ligne internet fixe aux USA (parce que les chiffres sont facilement dispo).
Taux de pénétration qui représente 49% fin 2016. On sait que ces 49% représentent 50 millions d’abonnés aux USA à la même date. Soit au total un potentiel total de 100 millions de foyers.
Après les autres chiffres (Canada, Europe, Chine, Japon) sont difficilement accessibles (et pour le coup j’ai vraiment la flemme d’y accorder plus de temps car j’y gagne vraiment pas grand chose…). Du coup j’extrapole par rapport au nombre de ménages “disponibles” dans chaque grand marché des pays développés. Sachant évidemmentque tout le monde ne bénéficie pas forcément d’une ligne Internet à domicile même dans des marchés matures comme l’Amérique du Nord, l’Europe et le Japon, mais que les chiffres de pénétration du mobile (pas forcément haut débit j’en conviens) dépassent tous 100% sur ces marchés, ben je suis partie du principe que le potentiel d’abonnement concernait 100% des ménages ces 3 marchés et j’ai pris la part des ménages faisant partie de la classe moyenne en Chine…
J’en conviens c’est pas de la science exacte (même si de mon point de vue ça vaut bien une étude Gardner), mais je pense finalement être resté assez prudent dans mes chiffres. Parce que in fine Youtube le leader mondial du streaming représente quand même 1,5 milliards d’utilisateurs uniques par mois (soit largement plus que mes 390 millions d’abonnés potentiels présumés)… Et rien ne les empêche à terme de fédérer et/ou créer du contenu original (films et séries) de la même qualité qu’HBO ou Netflix et de se rémunérer via de la publicité (qui serait obligatoire via la désactivation d’adblock). Ils ont la surface financière pour et l’audience est, les annonceurs le savent, considérable !
Le 10/08/2017 à 11h09
JE me suis mis à Netflix y a 3 mois de ça. JE ne pense pas faire beaucoup plus en l’état, j’ai déjà l’impression de tourner en rond avec le catalogue, d’autant que les séries présentes ne m’intéressent pas (j’ai déjà vu celles que je kiffais comme Breaking Bad..) de même que les productions Netflix. Catalogue assez mal présenté par ailleurs, leur système de recommandations me gêne plus qu’autres choses et j’explore finalement leur offre via d’autres sites.
Je voyais un peu cette plateforme comme le Steam de la VOD, mais je trouve qu’on est assez loin du compte (du moins avec le catalogue français). Très peu de vieux films ou de films non américains (pour moi qui aime bien le ciné espagnol par exemple), et même dans le ricain j’ai du mal à trouver ma came. Comme souligné plus haut dans un commentaire, très déçu aussi de ne pas avoir les sous-titres en anglais.
Si un acteur comme Disney fait sa propre plateforme ça ne me gêne pas trop vu que je ne suis pas un grand consommateur de disney marvel et consor, mais ça ne va pas pour moi dans le bon sens en fragmentant encore un peu plus l’offre alors que je ne me vois pas multiplier les abo. Et on s’éloigne encore un peu plus d’un modèle ultradominant à la Steam, qui bien que non exempt de défauts (je ne suis pas pour les monopoles), présente qd même des avantages. Après Steam ne fonctionne pas sur abo c’est différent on est d’accord, mais je préférerais finalement une plateforme où l’on paye vraiment à la demande : avoir un abo qui donne des crédits que l’on puisse dépenser sur des films avec un catalogue vraiment étendu, ce qui résoudrait par ailleurs pas mal de problématiques liées à la redistribution des revenus en la rendant bcp plus claire. Ca pose certes d’autres questions et complique le fait “d’essayer” des films que l’on n’aurait peut-être pas vu sinon..
Le 09/08/2017 à 09h23
Le sous-titre !
Le 09/08/2017 à 09h33
Tout le monde aurait été gagnant d’avoir une solution “universelle” ou tout du moins abandonner les droits d’exclusivités, et laisser à netflix (ou d’autres) le droit de diffusion, tout en les proposant à un tarif attractif sur sa propre plateforme, mais non, on préfère être “gagnant” à tous les étages.
On me signal dans l’oreillette que c’est financièrement plus intéressant de se louer un serveur VPN et d’aller se reposer au soleil sur la baie.
Le 09/08/2017 à 09h36
Le 09/08/2017 à 09h40
Le 09/08/2017 à 09h47
Aller encore une plateforme.
J’ai déjà Netflix et Amazon (mais plus pour les livraisons) ce que je n’y trouve pas je télécharge. Je vais pas payer 15x10€ pour une exclusivité par plateforme…
Le 09/08/2017 à 09h57
Super, la formule de l’exclusivité des contenus a encore de l’avenir !
Au final, non, je ne m’abonnerai pas au service de contenu exclusif de disney.
Plus l’offre légale avance, plus on voit reculer les contenus de chaque plateforme, c’est super.
Le 09/08/2017 à 10h08
Je rêve d’une plate forme unique où l’on pourrait presque tout trouver.
Par exemple, l’état fournit une plate forme sur laquelle on propose du contenu. les revenus générés sont partagés entre les différents acteurs en fonction des vues et autres paramètres. Si l’éditeur du contenu ne propose pas son contenu sur cette plateforme, il ne peut pas intenter d’action contre le ltéléchargement illégale en France.
On fait d’une pierre plusieurs coups, plus d’hadopi, plus de société de gestions des droits, plus de problème d’exclusivité et l’abonnement à 10 plateformes, …
Je sais, mon modèle et imparfait et il doit y avoir pleins d’exemples qui montrent que c’est bancale mais j’aimerai qu’on tende vers ce genre de modèle.
Le 09/08/2017 à 10h17
Le 09/08/2017 à 10h19
C’est bien, ils vont tous s’y lancer et couler le streaming. Pourquoi pas, comme ça ils pourront dire que les ventes matérielles sont reparties à la hausse.
Le 09/08/2017 à 10h27
Malgré la multiplication des plate-formes, il manque encore une partie des catalogues en SVOD. Cette semaine je voulais voir la 3ème saison de Vikings (j’ai un peu de retard), et bien aucune PTF de la propose en streaming ! Même pas canal play alors que c’est une exclus Canal.
Le 09/08/2017 à 10h28
C’est clair…
Je suis abonné Netflix, j’ai une carte UGC illimité, ma femme a un abonnement Deezer, j’achète énormément de bouquins, jeux vidéos, …
Je ne me sens pas très coupable quand je télécharge une série que je n’arrive pas à trouver en France par exemple.
Le 09/08/2017 à 10h32
Le 09/08/2017 à 10h53
Le 10/08/2017 à 12h07
Je comprends ton estimation pour europe et amérique, merci." />
Par contre la chine…. comment être sûr étant donné que netflix ne s’est pas lancé, et qu’ils ont juste annoncé un partenariat avec un acteur local ? Comment savoir si ce sera bridé, par le pare-feu, limité en contenu, avec des quotas de production chinoise, etc. ?
Le 10/08/2017 à 12h18
Pour info (vu que c’est pas précisé), BamTech est aussi en train de refondre pays par pays toutes la plateforme de diffusion en ligne de Eurosport (activité qui était fait en interne en France).
Le 10/08/2017 à 12h43