Ondes émises par les smartphones : à la découverte des mesures du DAS par l’ANFR
Watt ist DAS
Le 12 octobre 2017 à 14h04
8 min
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L'ANFR vient de publier les mesures du DAS de 49 nouveaux smartphones, en prenant en compte la nouvelle législation européenne. Ils viennent s'ajouter aux résultats de 379 autres téléphones. L'ensemble des données est disponible en open data, nous en avons donc profité pour les analyser en détail.
En juin 2016, l'Agence nationale des fréquences publiait une première salve de mesures du DAS (débit d'absorption spécifique) pour 379 smartphones prélevés de manière « inopinée » dans divers points de vente. Aujourd'hui, l'ANFR en ajoute 49. Au total, 428 téléphones sont donc passés dans des laboratoires accrédités par l'ANFR pour des mesures.
Cette nouvelle campagne s'est déroulée entre le 11 janvier et le 28 juin 2017. La nouveauté de cette année est la prise en compte de la nouvelle réglementation sur le « DAS tronc » correspondant à « un usage du téléphone porté près du tronc, par exemple dans la poche d’une veste ou dans un sac ».
Comme avec les ondes électromagnétiques, l'ANFR ne trouve rien à redire et affirme que les mesures sont conformes à la réglementation. Néanmoins, lorsque l'on plonge dans le détail des chiffres, de gros écarts apparaissent entre les différents modèles.
Mais au fait, à quoi correspond exactement le DAS ?
Commençons par une explication technique du débit d'absorption spécifique (DAS) donnée par le ministère des Affaires sociales et de la Santé : il « représente le débit avec lequel l’énergie produite par un équipement, par exemple un téléphone mobile, est absorbée par unité de masse du tissu du corps ou plus concrètement la quantité d’énergie absorbée par l’organisme sous forme de chaleur par unité de temps. Le DAS est mesuré sur l’ensemble du corps ou sur une de ses parties et s’exprime en watts par kilogramme (W/kg) ».
N'importe quel appareil radio est donc concerné car « une partie de l’énergie électromagnétique qu’il dégage est absorbée par notre corps ». Le DAS tel qu'indiqué par les constructeurs correspond à la valeur maximale à laquelle un utilisateur peut être soumis. En moyenne, l'absorption par le corps est généralement moindre, le téléphone n'ayant pas toujours besoin d'utiliser sa pleine puissance pour les communications.
De plus, en éloignant le téléphone de son corps, avec un kit mains libres ou en utilisant le haut-parleur par exemple, la quantité d'énergie absorbée diminue rapidement. D'autres facteurs entrent en ligne de compte : si « le nombre de barrettes sur l’écran du téléphone est maximal indiquant une bonne qualité de réception, notre corps absorbe une quantité d’énergie beaucoup plus faible que celle correspondante au DAS de notre téléphone » explique l'ANFR.
De son côté, Orange affirme que l'utilisateur « d'un mobile 3G est moins exposé qu'un utilisateur 2G : l'exposition moyenne est d'environ 1 à 2 % du DAS (exposition maximale) quand le téléphone est en 3G ; elle est de 20 à 50 % du DAS en 2G ».
L'OMS émet des recommandations sur les valeurs limites
Maintenant que la question du DAS est cernée, passons à la limite maximale définie par Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP), un organisme reconnu par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Le ministère de la Santé explique qu'elle « étudie les risques potentiels liés aux différents types de rayonnements non-ionisants et élabore des guides pour l’établissement de valeurs limites d’exposition ».
En 1999, l'ICNIRP a fixé les valeurs suivantes : 0,08 W/kg (corps entier) et 2 W/kg maximum mesuré localement pour la tête ou le tronc. En France, l'arrêté du 8 octobre 2003 précise les caractéristiques techniques pour les téléphones mobiles : « le DAS ne doit pas dépasser 2 W/kg pour la tête ». De son côté, Orange précise que cette limite « repose sur une évaluation approfondie des données scientifiques ».
Du changement l'année dernière : le « DAS tronc » passe à 5 mm maximum
Comme dans le cas des ondes électromagnétiques, cette évaluation est soumise à diverses interprétations et certains ne sont pas d'accord. Dans tous les cas, il s'agit de la réglementation en vigueur. Le but de l'analyse de l'ANFR n'est pas de lancer un débat sur le sujet, mais de vérifier si elle est correctement appliquée. Une mission simple en apparence, mais qui se complique rapidement quand on se penche sur le protocole de mesure.
En effet, depuis 1999, la directive européenne R&TTE 1999/5/CE prévoyait que les constructeurs puissent choisir une distance entre 0 et 25 mm pour mesurer le « DAS tronc ». De plus, elle n’était pas obligatoirement mentionnée dans la documentation destinée aux usagers, ce qui complexifiait les contrôles expliquait l'ANFR.
Depuis l'année dernière, la limite est passée de 25 mm maximum à 5 mm seulement, permettant ainsi de mettre tout le monde sur un pied d'égalité ou presque.
Tous les smartphones sous la limite de 2 W/kg
La campagne menée cette année par l'Agence nationale des fréquences a donc pour but de vérifier la conformité des smartphones à cette nouvelle exigence, plus restrictive. Elle s’applique en France depuis le 25 avril 2016 pour tous les appareils dont le dossier de mise sur le marché est postérieur à cette date. Sur les 49 terminaux passés entre les mains de l'ANFR, 40 sont concernés et ont été mesurés à une distance de 5 mm.
Pour résumer le bilan de l'ANFR, nous pouvons simplement dire que « tout va bien » : l'ensemble des mesures est en dessous du seuil réglementaire de 2 W/kg. Les différences sont par contre bien marquées avec un minimum de 0,293 W/kg et un maximum de 1,84 W/kg. L'Agence nationale des fréquences ne donne pas plus de détails, mais propose l'ensemble des données en open data, permettant ainsi d'identifier les téléphones.
Le record revient donc au Logicom L-ITE 504 HD (1,84 W/kg), suivi par le Essentiel B Wooze i5.5 (1,81 W/kg), le Huawei P8 Lite 2017 (1,75 W/kg), l'Archos 55 Cobalt Plus (1,73 W/kg) et Timmy M12 (1,59 W/kg). Dans le bas du tableau, toujours à une distance de 5 mm, l'Echo Piano est premier de la classe avec 0,293 W/kg, suivi par les Billow Technology S51HD (0,533 W/kg), Echo Clap2 (0,548 W/kg), Lenovo Phab 2 Pro (0,67 W/kg) et BlackBerry KeyOne (0,777 W/kg) :
Pour 9 des 49 smartphones, le dossier de mise sur le marché est antérieur au 25 avril 2016. Ils ne sont donc pas soumis à la nouvelle réglementation et la distance de mesure varie entre 10 et 25 mm (voir tableau ci-dessus), ils ne peuvent donc pas directement être comparé aux autres.
Néanmoins, « ce type d’équipement disparaîtra progressivement des points de vente, car tout réassort sur le marché européen doit désormais respecter la nouvelle réglementation » précise l'ANFR.
Le DAS contact s'envole sur certains smartphones, avec plus de 7 W/kg
Quoi qu'il en soit, certains s'interrogent sur le choix de cette distance : pourquoi ne pas directement prendre 0 mm, comme lorsque le téléphone est collé à notre oreille ? Avec quelques millimètres de plus ou moins, les DAS peuvent rapidement s'envoler, comme en attestent d'ailleurs les mesures de l'ANFR.
Prenant le cas du Galaxy J7 de Samsung : son DAS est de 1,29 W/kg à 5 mm, mais de 3,56 W/kg « au contact ». Avec le Lumia 650 de Microsoft, on passe de 0,451 W/kg à 15 mm, à 1,3 W/kg à 5 mm et 4,03 W/kg au contact. Suivant les modèles, les DAS peuvent s'envoler et trois smartphones dépassent même les 7 W/kg : les Polaroid Pro 881A, Honor 4X et HTC One SV. Tous sont par contre conformes à la législation (au moment de leur mise sur le marché) selon les tests de l'ANFR puisque le DAS à 15 mm était inférieur à 2 W/kg, mais rien ne dit que ce serait encore le cas aujourd'hui.
Au total, plus de 200 smartphones sur les 428 testés ont un DAS au contact supérieur à 2 W/kg, mais cela n'empêche évidemment pas certains d'avoir un DAS tronc (5 mm) sous cette limite, et donc d'entrer dans les clous de la nouvelle législation européenne.
Dans le tableau ci-dessous, nous avons repris les 42 terminaux avec le DAS tronc au contact le plus élevé :
L'Agence nationale des fréquences profite de cette publication pour rappeler qu'elle dispose depuis le mois de juin d'un pouvoir de sanction et peut infliger des amendes en cas de manquement à cette réglementation.
Ondes émises par les smartphones : à la découverte des mesures du DAS par l’ANFR
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Mais au fait, à quoi correspond exactement le DAS ?
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L'OMS émet des recommandations sur les valeurs limites
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Du changement l'année dernière : le « DAS tronc » passe à 5 mm maximum
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Tous les smartphones sous la limite de 2 W/kg
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Le DAS contact s'envole sur certains smartphones, avec plus de 7 W/kg
Commentaires (40)
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Abonnez-vousLe 13/10/2017 à 21h30
Les GSM et le Wifi utilisent des ondes radio…
Tu parles des ondes de radio FM ? Tu as quelques infos sur le site de l’ANFR (dont ce document qui donne les limites autorisées).
Le 13/10/2017 à 21h48
heu… est tu certain d’avoir bien lu ?
Le 13/10/2017 à 22h08
Ah, je ne l’avais pas compris comme ça…
Dans ce cas, si, c’est étudié. C’est connu qu’à hautes doses les ondes radio sont nocives (c’est pour ça qu’il y a des distances de sécurité pour les antennes). Par contre, la nocivité à long terme des faibles doses fait justement débat à cause de la difficulté de réalisation des études.
Le 14/10/2017 à 07h39
Et “Das auto”, ça choisi la puissance de la bonne fréquence ? " />
Le 16/10/2017 à 09h28
Désolé, je ne suis pas un scientifique, et en dehors d’une étude scientifique je ne vois aucun intérêt au scepticisme. Je ne mets rien dos-à-dos, je dis seulement que l’expression méprisante d’un point de vue qui se veut refléter la Vérité et qui prétend s’imposer aux autres points de vue sans aucune concession, ne m’intéresse pas. Autrement-dit, pour moi, tout témoignage, toute discussion est intéressant/e à partir du moment où mon point de vue est écouté par mon interlocuteur.
Tu préfères croire à la non-nocivité des ondes électro-magnétiques, ça te regarde. Mais ça n’empêchera pas d’autres personnes de croire à la nocivité des ondes. Que tu te reposes sur des études scientifiques ou non, ton discours est réducteur car il ne s’agit que d’un point de vue parmi d’autres, une perception des choses parmi d’autres.
Le 16/10/2017 à 10h24
Le 17/10/2017 à 10h27
” ce sont les mêmes etudes…” la blague. L’industrie du tabac à depuis longtemps investi dans des etudes fictives pour creer le doute et continué le debat ad vitam si c’est possible (ils ont perdu depuis quelque temps sur l’addiction provoqué par la nicotine). Le milieu de la recherche est vérolé de conflits d’intérêts, on ne compte plus le nombre de scandales et d’etudes bidons, le cas actuel du glyphosate en est un parfait exemple (yves les commissaires européens ) . Concernant les micro ondes des portables, des etudes montrant les effets délétères ont été faites. Neanmoins le milieu scientifique etant à la merci des financements, les avis deviants ou qui pourrait couter de l’argent arrive rarement a percé (le cas Seralini sur les ogms montrent à quel point il faut etre pret à affronter la tempete et etre bien campé sur sa carrière pour contredire). Dans le cas present c’est le labo de Lyon (un des plus gros au monde sur les ondes) qui est l’autorité en la matière, son but est de faire des xp pour dire que tout va bien.
Cexi etant dit, Les opérateurs, comme bouygues, indiquent “des protections d’usage et de sécurité à respecter” et rappellent que les autorités sanitaires “recommandent de limiter l’exposition aux champs électromagnétiques émis par les telephones”.
Dans les faits la legislation française n’a pour seul vertu que de proteger l’utilisateur des brulures possible que peuvent occasionner un generateur de micro-ondes. Les degats sur le cerveau, en France, ne sont pas considérés. Par dégâts, j’entends surtout la permeabilisation temporaire de la membrane cerebrale durant l’emission et l’entrée de substances , qui n’ont pas à rentrer, dans le cerveau.
Concernant les personnes devenues radio-sensible, c’est à dire ayant développé une hyper sensibilité au micro-ondes, après, on imagine, une exposition trop importante, je ne peux que l’evoquer, n’ayant pas assez d’infos sur le sujet. Cela à l’air en tout les cas avéré et très handicapant (migraines carabinées constantes) pour les rares personnes en subissant les contraintes.
Personnellement, j’ai rapidement le “cerveau qui chauffe” (notez bien les guillemets ) avec le tel sur mon oreille, j’ai resolu le problème avec une oreillette Bluetooth (fréquence plus élevée que du gsm mais une intensité 1000 fois inférieure).
Je finis (ouf) en evoquant cet excellent documentaire passer sur france 3 se nommant “mauvaises ondes”.
Pour ceux qui veulent s’interesser au mercenariat scientifique “doubt is there product” de David michaels est un must-have.
Le 17/10/2017 à 12h55
Le 18/10/2017 à 17h57
Le 18/10/2017 à 19h15
Le 18/10/2017 à 19h27
Le 18/10/2017 à 21h30
“Au passage, si on augmente la densité des antennes, la puissance d’émission des téléphones tend à diminuer elle aussi, donc l’utilisateur se fait un peu moins arrosé par son propre combiné… ca aussi, c’est un bon point pour augmenter la densité d’antennes. ”
D’accord pour les téléphones c’est effectivement un bon point
Un peu moins pour les antennes. En fait c’est en fonction de la densité. Cela dépend très lourdement de l’état du réseau. Et je peux t’assurer à 10000% que de l’antenne seule à desservir 3 petites villes de la pampa pendant plusieurs mois (en attendant d’installer/réparer/upgrader le reste) n’est pas du tout mais alors vraiment pas un phénomène rare. Ajoutons en plus les plans du style Crozon (en gros c’est du roaming entre opérateur FR (ici Bytel / SFR)) ou encore Free au début… Souvent cela affiche “ton opérateur chéri” mais c’est l’antenne d’un autre. Donc ça on va relativiser. La présence des opérateurs n’est pas la véritable présence physique. Du coup on peut pas compter sur une présupposé densité en fonction du nombre d’opérateur.
et puis …Pour une seule connexion. soit.
Qu’en est il des heures de pointe ou nous aurons une multitude de connexions à plus ou moins grande distance (donc puissance) ? je veux dire par là que quand bien même le multiplexage fait que ton téléphone ne s’occupe pas de la fréquence prévue pour un autre; il n’en n’est pas moins qu’elle le traverse (plus ou moins) et toi avec (complètement). Voire pire si ça rebondit.
Donc en fait mise à part que l’antenne GSM émet dans une direction (un angle) et que ce n’est pas omnidirectionnel (ouf). On se fait traverser quand même par tout se qui passe sur cette antenne et éventuellement qu’en présence réelle de plusieurs opérateurs (les villes +10k habitant); il y a toutes les antennes arrosant dans la même direction.
Je veux dire par là: On a un environnement avec
Effectivement si on teste avec 1 GSM, 1 antenne, 1 gus et avec une seule fréquence (isolation du phénomène); on ne pourra pas voir de résultat s’approchant de la réalité urbaine. Je conçoit que ce soit difficile mais bon; il va bien falloir se poser la bonne question à un moment.
Le 18/10/2017 à 21h41
Le 18/10/2017 à 21h47
Le 12/10/2017 à 14h27
Conclusion, téléphonez avec le rabat de votre housse fermé !
Le 12/10/2017 à 14h28
Conclusion, si le DAS est grand, le téléphone capte plus loin ? Ou c’est un mythe ?
Le 12/10/2017 à 14h45
DAS la valse des chiffres " />
Le 12/10/2017 à 14h52
Le 12/10/2017 à 16h03
En gros, avant le DAS était de la grosse arnaque, et maintenant un peu moins ?
Donc un “vieux” Smartphone avec un DAS bas en apparence, pouvait avoir un DAS bien bien gros, alors qu’un Smartphone d’aujourd’hui indique un DAS un peu plus représentatif…
Le 12/10/2017 à 16h28
[mode grincheux]Vu que de toutes façons, pas grand monde ne s’intéresse au DAS, ni ne comprend la notion de W/kg, ni n’a d’idées des ordres de grandeur par rapport à un effet quelconque (même thermique), on se demande à quoi ça sert…[/ mode]
Je m’inquiéterai peut-être du DAS quand mon mobile sera capable de me réchauffer l’oreille quand je téléphone dehors en hiver. " />
Sinon, on parle de W/kg pour la tête, mais au final avec quelle puissance émet un mobile ? Je pensais que c’était justement à peine quelques Watts et encore (sinon l’autonomie serait faiblarde).
Le 12/10/2017 à 17h18
428 smartphones, c’est peu… J’en ai eu plusieurs, aucune n’y figure.
Dommage car les sites de constructeurs mentionnent différentes valeurs au mieux, voire la plupart du temps n’indiquent rien.
Le 12/10/2017 à 18h23
On s’en fou de la puissance. Plus tes gros plus tu as capacité à absorber les émissions. Manges du gâteaux.
Le 12/10/2017 à 18h26
Le 12/10/2017 à 18h34
ayant eu plusieurs téléphone avec des das très différent et bien je peux dire sur le petit nombre que j’ai eu que ceux ayant un das plus élevé captait mieux. Après on ne peux pas conclure car échantillons trop faible mais il semblerait y avoir une corrélation.
Le 12/10/2017 à 20h13
Le 13/10/2017 à 00h10
Le 13/10/2017 à 01h07
Le 13/10/2017 à 06h47
Je confirme. L’émission du mobile pouvant monter en général autour des 26 dBm lorsque celui-ci cherche à joindre le réseau, il est beaucoup plus nocif qu’une antenne située à plusieurs centaines de mètres dont le signal est reçu autour des -90dBm en moyenne.
Les associations du style Robin des toits me font beaucoup rire (jaune) " />
Il me semble que c’est d’ailleurs pour cela que les mobiles doivent être déconnectés dans un avion pour éviter d’avoir plusieurs centaines de sources qui émettent à pleine gomme dans une boîte métallique pendant toute la durée du vol." />
Le 13/10/2017 à 07h01
http://www.telecomsource.net/showthread.php?5346-What-is-Maximum-Allowed-Uplink-Transmission-power-of-the-UE
Le 13/10/2017 à 08h04
Sauf que pour l’instant, y a pas un spécialiste qui affirme que le DAS, au-delà d’un certain seuil, est dangereux.
Le 13/10/2017 à 08h20
Qu’est-ce que le DAS, et est-ce que c’est dangereux ? (par Marco pour Top For Phone - 01/09/2015) :
« Et donc, l’histoire dans tout ça ?
Et bien, certains utilisateurs de mobiles ne regardent pas le DAS…
Que ce soit par manque d’information, ou parce qu’ils ne s’en soucient absolument pas. Et ceux-là ont peut-être raison, qui sait. On en parlera dans 20 ans, lorsqu’on aura plus d’études fiables.
D’autres, et j’en fais partie, sont vigilants… et ce sans avoir besoin de tomber dans la paranoïa ou la thèse conspirationniste du « l’industrie veut la peau des honnêtes gens, c’est le retour des illuminatis, la fin du monde ».
Plus sérieusement, il appartient désormais à chacun de s’informer et de prendre le pour et le contre lors de l’achat d’un smartphone. »
Ce point de vue correspond en tout point à mon opinion à propos de l’indication du DAS des terminaux.
Le 13/10/2017 à 08h25
C’est pas plus dangereux que le ski hors piste ou conduire sa voiture à une allure plus importante que la limite de vitesse autorisée.
Le 13/10/2017 à 09h13
Le 13/10/2017 à 09h17
Le 13/10/2017 à 09h28
Le 13/10/2017 à 09h49
Le 13/10/2017 à 10h33
« (sinon, je me demande si quelqu’un regarde le DAS, à part un membre des Robin des Toits - au fait, ont-ils des mobiles ? Vont-il au soleil sans protection 50 ? Vous en connaissez vous des gens qui regardent le DAS ?) »
Je ne suis pas membre d’aucune association et je ne soutiens aucune cause anti- ou pro- ondes électro-magnétiques, et pourtant :
« Quand je lis ça (la dernière phrase, qui n’est pas de toi je sais), ma réaction c’est entre “LOL” et la consternation. Genre en 2017 on n’a pas de recul sur les ondes décimétriques…
Le mec veut aussi des études sur la nocivité de l’eau en bouteille, parce qu’on n’a pas d’études fiables, c’est trop récent ? »
Ton opinion exprimée comme ça, j’ai envie de dire que j’en ai rien à faire, au moins autant que de celle du mec qui me dit que “les ondes pénètrent dans le corps”. Les avis rationalo-sceptiques, je les méprise autant que tu peux mépriser l’association “Robin des Toits” (que je ne porte pas nécessairement dans mon coeur).
Le 13/10/2017 à 11h49
Le 13/10/2017 à 18h29
Le 13/10/2017 à 19h03
Ici je parle des effets biologique. Pas seulement de la description physique. Et puis y’a pas que les antennes GSM. Les bornes Wi-Fi ne sont pas avares non plus de flux et bien plus proche de nous.
Pour vulgariser un peu l’exemple. Prendre une grosse cuite une fois dans l’année ou tu te mets grave sera probablement moins néfaste que de boire un demi verre tous les jours. La molécule chimique récréative est la même, seulement on sait avec certitude que l’ingérence ponctuelle contre une habitude n’a pas les mêmes effets sur le long terme. Et devines qui gagne à la loterie de la cirrhose du foie ?
Quid des ondes radio sur le même thème? Je n’ai jamais entendu parler d’étude sur le sujet.