Des députés veulent avancer à 2018 la déclaration automatisée des revenus issus des plateformes
L’Éric, c’est chic !
Le 17 octobre 2017 à 08h43
7 min
Droit
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Profitant du projet de loi de finances, des députés de l’opposition proposent que la déclaration automatisée des revenus issus de plateformes telles qu’Airbnb, eBay ou Uber entre en vigueur dès l’année prochaine (et non en 2019). La majorité s’est toutefois déjà opposée à leur amendement en commission, au motif que le dispositif serait loin d’être prêt...
En complément du droit de communication dont bénéficie de longue date l’administration fiscale, les « opérateurs de plateformes en ligne » seront bientôt contraints d’adresser chaque année à Bercy une déclaration électronique mentionnant, pour chacun de leurs utilisateurs présumés redevables de l’impôt en France, tout un lot d’informations : adresse électronique, statut de professionnel ou de particulier, mais aussi – et surtout – le « montant total des revenus bruts » perçus par chaque internaute au titre de ses activités sur la plateforme, « ou versés par l’intermédiaire de celle-ci ».
À terme, l’objectif est que ces sommes soient imposées (si elles ont à l’être, ce qui n’est pas forcément le cas). Les déclarations de revenus des internautes percevant de l’argent via des plateformes devraient ainsi être automatiquement pré-remplies, à l’image de ce qui prévaut aujourd’hui pour les salaires par exemple.
Cette mesure, rejetée dans le cadre du projet de loi Numérique mais revenue en force lors du projet de loi de finances rectificatives pour 2016, doit entrer en vigueur pour les revenus perçus à compter du 1er janvier 2019.
Une date qui ne doit rien au hasard : au regard des difficultés techniques de mise en œuvre que risque de rencontrer cette réforme, le législateur a voulu laisser un certain temps de préparation à l’administration fiscale et aux plateformes concernées...
Éric Woerth veut « mettre l’épée dans les reins » des plateformes
Aux yeux du député Éric Woerth, les plateformes ont toutefois d’ores et déjà « eu tout le temps nécessaire pour s’organiser ». À l’occasion des débats sur le projet de loi de finances pour 2018, l’élu Les Républicains a déposé un amendement, soutenu par près d’une centaine de ses collègues de l’opposition, pour avancer cette réforme d'une année.
« Voilà deux ans que les opérateurs peuvent s’y préparer ; le moment est venu de leur mettre l’épée dans les reins » a-t-il déclaré mardi 10 octobre en commission, où sa proposition a été débattue une première fois. Celui qui est également président de la commission des finances estime que « l’impact économique et fiscal de ce mécanisme justifie que l’on avance la date d’applicabilité de cette mesure » à 2018.
Selon lui, les revenus issus des plateformes « sont très rarement déclarés, très rarement contrôlés, et in fine très rarement imposés. Il en résulte une perte de recettes pour l’État, une insécurité juridique pour le contribuable, et une concurrence déloyale pour certains secteurs ».
L'administration confrontée à la délicate identification des utilisateurs
Le rapporteur général, Joël Giraud (LREM), s’est toutefois opposé à ce changement de calendrier. « Le dispositif ne fonctionne pas » a-t-il carrément reconnu, en raison des difficultés à identifier précisément les utilisateurs de plateformes. « Contrairement aux banques et aux employeurs qui transmettent automatiquement les informations à l’administration fiscale », a expliqué l’élu, les sites de type Airbnb ou Priceminister « ne sont pas obligées de vérifier l’identité du bénéficiaire des revenus ».
Résultat, « si seul un pseudonyme est transmis à l’administration fiscale, il ne sera pas facile d’identifier les bénéficiaires des revenus » s’est justifié Joël Giraud. « C’est précisément pour permettre la résolution de ce problème persistant que l’entrée en vigueur du dispositif a été fixée en 2019. L’avancer d’un an ne permettra pas d’y remédier davantage » a-t-il prévenu.
Un argument qui n’a guère convaincu le député Jean-Paul Mattei (MODEM) : « Les paiements se font par des virements bancaires qui sont traçables et permettent de retrouver les noms, même si des pseudonymes sont utilisés. Où est donc le problème ? L’argent ne circule tout de même pas dans des enveloppes ! »
« L’argument du pseudonyme et d’autres ont déjà été échangés en 2016, mais il est temps de passer à l’acte » a de son côté exhorté Éric Woerth. « Dans le monde numérique, on n’obtient pas de résultat sans forcer la porte. » Son amendement a toutefois été rejeté. Restera à voir le sort qui lui sera réservé lors des débats en séance publique, qui débutent aujourd’hui.
En complément, l'instauration d'un abattement de 3 000 euros
Le président de la commission des finances soutiendra par ailleurs un autre amendement, là aussi vainement défendu en commission la semaine dernière, et qui vise cette fois à instaurer un abattement fiscal de 3 000 euros sur les revenus bruts issus générés via des plateformes.
« Le choix du seuil de 3 000 euros permet aux utilisateurs non professionnels de pouvoir bénéficier de l’économie collaborative tout en imposant justement ceux qui en font une véritable activité commerciale » se justifie Éric Woerth, rejoint encore une fois par près d’une centaine d’élus de l’opposition.
Fait notable : cette proposition a été reprise par onze députés de la majorité. « Les personnes gagnant moins de 3 000 euros par an via des plateformes en ligne (soit 250 euros par mois, ou 60 euros par semaine) seraient exonérées d’impôt sur ces revenus. Au-delà, l’avantage fiscal serait dégressif et s’annulerait progressivement » expliquent ces parlementaires menés par l’ancienne socialiste Anne-Christine Lang.
En appui de leur amendement, ils font valoir que l’instauration de cette sorte de franchise (imaginée initialement au Sénat) permettrait de créer « un critère simple et lisible permettant de distinguer un « particulier » d’un « professionnel ». Concrètement, l’affiliation à la sécurité sociale en tant que travailleur indépendant ne serait jamais obligatoire en-deçà de ce seuil « plancher » – mais demeurerait toujours possible pour ceux qui se considèrent comme professionnels et souhaitent bénéficier d’une couverture sociale à ce titre ».
Un risque de « rupture d'égalité » selon le rapporteur
Sauf que là encore, le rapporteur s’y est opposé la semaine dernière, lors des débats en commission. « Un tel abattement ne va pas de soi car il suppose que l’on assume de ne pas imposer l’ensemble du revenu » a fait valoir Joël Giraud. L’intéressé craint que ce mécanisme génère « des abus importants, qui pourraient prendre la forme de montages organisés pour rester sous ce plafond ».
D’un point de vue plus juridique, la réforme envisagée risque dans le même temps de créer « une importante distorsion de concurrence et une rupture d’égalité entre les professionnels et les personnes exerçant ce type d’activités de façon épisodique », a poursuivi le rapporteur. « À titre d’exemple, alors qu’un antiquaire ou un brocanteur professionnel paie l’impôt sur le revenu sur l’ensemble de son bénéfice, une personne qui vend ses biens en ligne en serait exonérée jusqu’à 3 000 euros. » Cette différence de traitement selon les modalités de l’activité, en ligne ou non, « encourt donc la censure du Conseil constitutionnel » a conclu Joël Giraud.
Des députés veulent avancer à 2018 la déclaration automatisée des revenus issus des plateformes
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Éric Woerth veut « mettre l’épée dans les reins » des plateformes
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L'administration confrontée à la délicate identification des utilisateurs
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En complément, l'instauration d'un abattement de 3 000 euros
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Un risque de « rupture d'égalité » selon le rapporteur
Commentaires (65)
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Abonnez-vousLe 17/10/2017 à 09h06
D’un point de vue plus juridique, la réforme envisagée risque dans le même temps de créer « une importante distorsion de concurrence et une rupture d’égalité entre les professionnels et les personnes exerçant ce type d’activités de façon épisodique »,
Drôle de vision du rapporteur.
C’est justement parce qu’il y a cette différence professionnel/particulier que l’on justifie la taxe ou non.
Quand un particulier vend de temps en temps (pour 3000 euros par an selon les chiffres), cela a si peu d’influence et d’effet sur l’économie qu’on ne peut pas le taxer comme un pro, ça n’aurait aucun sens.
Ça reviendrait à taxer l’argent de poche que les parents donnent à leur enfants.
D’ailleurs quelle serait l’utilité de taxer ces 60 euros par mois?
Avec ses frais de traitement, de vérification et de collecte, cette taxe coûterait au final bien plus cher que ce qu’elle ne rapporte.
Si le Conseil constitutionnel considère qu’il y a une rupture d’égalité, cela reviendrait à remettre en cause la différence d’imposition entre les sociétés et les particuliers. Bonjour le bordel.
Le 17/10/2017 à 09h09
Eric Woerth qui pleure “Il en résulte une perte de recettes pour l’État,…” mais qu’a t-il fait lors de la vente d’une partie de la Forêt domaniale de Compiègne ?
Le 17/10/2017 à 09h13
Le 17/10/2017 à 09h13
dispositif serait loin d’être prêt…
(plutôt que de …………………)
* patienter !
Le 17/10/2017 à 09h29
3000€ abatement? " />
J’avais arrêté le AirBnB car pour ne toucher que 50% des revenus après impôt, ça faisait pas mal de contraintes. Du coup, je vais me relancer!
Le 17/10/2017 à 09h33
Même pour 2019 il y a de fortes chances que le dispositif ne soit pas au point. Il est fréquent de faire passer une loi sans s’assurer qu’elle soit réellement applicable. La moindre des choses est de laisser à l’administration fiscale le temps de s’organiser et ca peut être très long vu le nombre de textes qui veulent tout changer tout de suite (coucou impot à la source)
Le 17/10/2017 à 09h34
Et l’administration en question n’a-elle pas « eu tout le temps nécessaire pour s’organiser » et demander aux GAFAM de payer leurs impôts en France ? " />
Le 17/10/2017 à 09h37
Le 17/10/2017 à 09h37
Nos politiques sont curieusement bien plus efficaces pour contrôler les déclarations de revenus des particuliers que des entreprises, travailleraient-t-ils pour ces dernières? " />
Le 17/10/2017 à 09h40
Le 17/10/2017 à 09h42
Je ne comprends pas l’intérêt de ce genre de commentaires alors que non seulement nos gouvernements, mais aussi les instances européennes (qui en dépendent en partie), veulent faire évoluer la législation pour que ce genre de multinationale paie une proportion plus “normale” d’impôts par rapport à leur activité et bénéfices. La décision à propos de l’Irlande et d’Apple, ça te parle ? (pour ne citer que la plus importante en valeur)
Le 17/10/2017 à 09h42
Le 17/10/2017 à 09h43
Et ton “commissaire aux comptes” il en pense quoi des déclarations de revenu en France de Google, Microsoft, Apple… depuis des décennies? " />
Le 17/10/2017 à 09h43
Le 17/10/2017 à 09h48
Le problème, c’est qu’en croisant toutes les données bancaires, ils finiront par comprendre que notre fric, on l’utilise pour du noir (tient ? Ton voisin dépense plus qu’il ne reçoit et toi tu dépenses moins)" />
Le 17/10/2017 à 09h50
Le 17/10/2017 à 09h51
Le 17/10/2017 à 09h56
Ce n’est pas parce que ce sont les revenus bruts qui sont communiqués que tu n’as pas le droit de déclarer tes revenus nets, par contre, il te faudra bien garder les preuves de tes charges, comme dans toute déclaration de revenu.
Les plateformes ne peuvent pas communiquer autre chose qu’un revenu brut (celui qu’elles versent, donc déjà hors leur commission) : elles ne connaissent pas tes autres charges.
Le 17/10/2017 à 10h01
On ne lui demande pas d’en penser quoique ce soit mais d’appliquer la loi " />
Il faudrait un peu arrêter de s’offusquer de cela en voulant faire croire qu’ils fraudent et travailler sur une politique fiscale européenne harmonisée ainsi qu’une taxation de la refacturation internes aux groupes.
Le 17/10/2017 à 10h03
C’est exactement ce que je dis… Je réponds à un argument vaseux par un argument vaseux. En quoi dire “ils ont eu le temps d’y réfléchir” est une justification ? Surtout quand c’est prévu pour 2019…
Le 17/10/2017 à 10h04
Le 17/10/2017 à 10h10
Le 17/10/2017 à 10h10
Le 17/10/2017 à 10h14
Ça doit être parce que Éric Woerth ne sait pas comment fonctionne les services des impôts, il n’a jamais dû les diriger. " />
Il ne peut donc pas avoir pensé que si un délai conséquent a été décidé pour l’application de cette mesure, c’est aussi pour que les services de l’état puissent être prêts.
Note qui n’a rien à voir : en fin du paragraphe sur son passage au Budget, je vois qu’il est à l’initiative du site monservicepublic qui est plutôt bien foutu, comme quoi, tout n’est pas mauvais chez lui.
Le 17/10/2017 à 10h21
Le 17/10/2017 à 12h30
J’ai dû me mettre en autoentrepreneur pour facturer 1600€ par an à une association que je conseille, et je me fait prendre 25% car ce sont “des revenus” et que l’asso a besoin d’un SIRET. Je ne conçoit pas UNE SECONDE que des personnes réalisant du commerce soient exonérées, alors qu’il me semblerait intolérable que des personnes louant leur appart 6 fois par an doivent en plus payer 25% (en plus des prélèvements déjà réalisés par AirBNB et sans présager des marchands de sommeil du Marais Parisien). Il faut une véritable réflexion à ce sujet.
Le 17/10/2017 à 13h59
Le 17/10/2017 à 14h11
Le 17/10/2017 à 14h18
Le 17/10/2017 à 14h22
Le 17/10/2017 à 14h44
La vente d’un véhicule d’occasion n’est pas taxée actuellement si on n’en fait pas une activité habituelle. eBay doit quand même faire la distinction.
Plus généralement, le problème est plus complexe pour eBay que pour les autres plateformes : selon les biens que l’on revend (canapé, téléviseur…), on peut très facilement dépasser le plafond de 3000€, et il serait anormal d’être taxé là-dessus !
Le 17/10/2017 à 15h14
Le 17/10/2017 à 15h20
Le 17/10/2017 à 15h22
Le 17/10/2017 à 15h29
Le 17/10/2017 à 15h30
Le 17/10/2017 à 15h32
Le 17/10/2017 à 15h36
Si ça peut te rassurer, j’avais compris le sarcasme, mais j’avais envie de rebondir sur ton message.
Le 17/10/2017 à 16h38
Le 17/10/2017 à 19h52
Le 17/10/2017 à 20h47
tu devrais revoir la définition de “dénoncer”…
Le 18/10/2017 à 07h34
tu comprends “c’est légal”—>optimisation* !
-on se moque de QUI, franchement ?
quand-est-ce que, l’UE. osera s’attaquer au problème ?
qui n’est ni +, ni - , que ……………….déguisée !!! " />
Le 17/10/2017 à 12h43
Vu que c’est imposé à l’IR, 25% c’est gentil. En général, c’est plutôt 30% + CSG/CRDS ce qui te fait 45% d’imposition sur ton revenu AirBnB.
Le 17/10/2017 à 12h53
J’aime l’euphémisme novlanguien « déclaration automatisée »… Il s’agit de dénoncer ses clients, ni plus ni moins. C’est vraiment à la mode, ces temps-ci, même si c’est apparemment très mal assumé.
Le 17/10/2017 à 12h55
Profitant du projet de loi de finances, des députés de l’opposition proposent que…
En ce moment, c’est dur de définir qui est dans l’opposition… " />
Le 17/10/2017 à 12h59
N’est-ce pas le meilleur moyen de lutter contre la fraude fiscale, terme très à la mode?
Le 17/10/2017 à 13h02
Donc, quand ton employeur déclare tes revenus aux impôts, il te dénonce ?
Le 17/10/2017 à 13h07
Le 17/10/2017 à 13h08
Ouaip. Heureusement, il ne sait pas tout.
Le 17/10/2017 à 13h16
Faut croire que payer ses impôts est une peine judiciaire. Probablement que toucher un salaire est un délit.
Edit: ratage de quote, ceci est une réponse à fred42.
Le 17/10/2017 à 13h18
Ce n’est pas grave. Comme tu as l’air d’un gars drit qui a des principes, puisque tu t’élèves contre la délation, tu dois déclarer tous tes revenus sans en cacher et ainsi participer comme il convient au budget de la Nation.
Donc qu’il sache tout ou pas ne change rien à tes impôts.
Le 17/10/2017 à 13h25
Le 17/10/2017 à 13h25
Y a pas un article des droits de l’homme qui dit qu’un citoyen a le droit de ne pas se dénoncer lui-même ?
Je demande parce que je crois que je viens d’avoir une idée, là… Et si le percepteur me coince, je demanderai une QPC.
Le 17/10/2017 à 13h30
Le 17/10/2017 à 13h34
Au contraire ça change tout, quand on a des principes. On passe du statut de citoyen exemplaire déclarant ses revenus dans le respect du contrat moral passé avec l’État, à celui de suspect sous étroite surveillance, étiqueté « potentiellement malhonnête ». Il n’y a donc plus de confiance entre l’État et moi, du fait de ce rapport antagoniste.
Accessoirement cela fait de mon patron un auxiliaire du fisc, statut qu’il a bien du mal à justifier, moralement parlant, puisqu’il est contraint d’assumer mon statut de potentiel malhonnête. Bonjour la relation de confiance.
Le 17/10/2017 à 13h35
Oui, il y a le droit à la non auto-incrimination, mais il n’est pas applicable ici.
L’impôt sur le revenu est déclaratif en France, on doit donc déclarer nos revenus, tu peux toujours ne pas le faire, mais tu auras des sanctions prévues par la loi : majoration de l’impôt, intérêts de retard, … Le seul intérêt de ce droitest que tu n’es pas obligé de dire que tu as fait exprès de ne pas déclarer certains de tes revenus.
En gros, ce n’est pas forcément une bonne idée, même en cas de phobie administrative.
Le 17/10/2017 à 13h42
Le 17/10/2017 à 13h44
Tu fais exprès de détourner mon message et tu réponds à côté pour éviter d’apparaître en contradiction.
Il y a de la confiance de la part de l’État puisque l’impôt sur le revenu est déclaratif. Il te fait donc confiance a priori. En contrepartie, il a un droit de contrôle, ce qui est légitime. Ceux qui font une fausse déclaration ne respectent pas leur part de contribution au budget de l’État et reportent cette charge sur ceux qui ne font pas de fausse déclaration.
Le 18/10/2017 à 08h33
L’Europe s’attaque au problème. Mais bon, que vaut l’effort de se tenir informé contre l’ivresse de l’indignation ?
Le 18/10/2017 à 09h10
en tt. cas ils, en, pas fait d’énormes déclarations dans les Média.
(TV, Radios, Presse, Internet) ! " />
Le 18/10/2017 à 09h18
Si tu prenais 3 minutes pour faire une recherche, tu verrais que si. Même NXI en a parler, mais ça n’a donné que 12 commentaires, dont 12 suintant le poujadisme.
Le 18/10/2017 à 09h32
ils* auraient dû “s’étaler” (insister) un peu +
pour une fois que l’UE. fait quelque-chose de bien (pour nous)
ils font ça “en cati-mini” (dommage), la preuve QUE 12 Comm’s !
“Communication = " />
Le 18/10/2017 à 09h47
En même temps, c’est difficile de faire boire des ânes qui n’ont pas soif.
Le 18/10/2017 à 11h48
oh..restes poli (stp) !
dès..qu’on N’EST pas d’accord avec toi, …hop là “on est classé parmi les animaux” !
ps. : je NE me souviens pas de t’avoir insulté, ou bien ?
(zen " />
Le 18/10/2017 à 11h56