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« Open Bar » : une sénatrice réclame une commission d’enquête sur l’accord Microsoft-Défense

Aux armes, etc.

« Open Bar » : une sénatrice réclame une commission d’enquête sur l’accord Microsoft-Défense

Le 19 octobre 2017 à 09h30

Le renouvellement de l’accord passé entre Microsoft et le ministère de la Défense continue d’agacer la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam (LR), seule parlementaire à s’interroger régulièrement sur ses conditions et son opportunité. Dernier épisode en date : son souhait de lancer une commission d’enquête sur le sujet.

Ce n’est pour l’heure qu’une proposition de résolution, mais elle marque les vœux de la sénatrice d’avoir toute la lumière sur l’accord Open Bar signé initialement pour la période 2009 - 2013, puis renouvelé pour 2013 - 2017 et récemment pour la période 2017 - 2021 sans le moindre marché public.

Dans la même veine que l’Association pour la promotion et la défense du logiciel libre (April), elle plaide ainsi pour la création d’une commission d'enquête.

Elle serait « composée de 21 membres tendant à analyser les conditions de passation et de renouvellement de l'accord-cadre entre le ministère de la Défense et Microsoft ». Cette instance devrait également « formuler des propositions pour renforcer la souveraineté numérique et la cybersécurité de la France », expose-t-elle dans son texte mis en ligne hier.

Les flous du ministère des Armées

Déjà questionné par la même Joëlle Garriaud-Maylam, l’actuelle ministre des Armées avait sorti la Grosse Bertha en août dernier pour justifier le renouvellement de ce partenariat pour quatre nouvelles années.

Contestant l’appellation de contrat « Open Bar », Florence Parly décrivait au contraire une solution apte à « soutenir une partie du parc Microsoft déjà déployé au sein du ministère au moyen d'un support contractuel désormais unique ». Non sans glorifier les « importantes économies, ainsi que la mise en place d'une gestion centralisée, avec un nombre réduit de configurations ».

Sans fournir le moindre chiffre, la ministre applaudissait des coûts « prévisibles et ajustés au strict besoin dans le cadre d'un pilotage continu de l'exécution du contrat ». Bref, du tout bon. « Au total, ces accords-cadres successifs ont permis au ministère d'acquérir une maîtrise croissante du déploiement, de la maintenance, de la qualité de service et des coûts de la partie de son socle technique commun reposant sur des produits Microsoft ».

Une brèche cependant : aux partisans du logiciel libre, elle promettait de « réexaminer la possibilité d'avoir recours à l'avenir, plus largement [aux logiciels libres] ». Une « feuille de route » avait alors été annoncée pour 2018 afin de programmer « le calendrier et les applications pour lesquelles il serait pertinent de passer au logiciel libre ».

Absence d’information, réponses évasives

Dans l’exposé des motifs de son projet de résolution, la sénatrice regrette pour sa part l’absence d’information sur le site du ministère, et des réponses évasives à sa question parlementaire.

Elle ne comprend pas d’ailleurs comment a pu être apposée la signature de l’État français avec l’antenne irlandaise de l’éditeur alors qu’un groupe de neuf experts, en 2008, avait conclu que « compte tenu des risques élevés et du surcoût par rapport à la situation actuelle, le groupe de travail déconseille la contractualisation sous forme de contrat global [le contrat Open Bar proposé par Microsoft] sauf à le limiter au périmètre de la bureautique ».

Elle se souvient également de l’article 16 de la loi du 7 octobre 2016 pour une République numérique, qui réclame des administrations « la maîtrise, la pérennité et l'indépendance de leurs systèmes d'information ». Disposition encourageant au passage « l'utilisation des logiciels libres et des formats ouverts lors du développement, de l'achat ou de l'utilisation, de tout ou partie, de ces systèmes d'information ».

Une avalanche de questions

De cette situation, elle inventorie une avalanche de problématiques : la solidité du choix à une procédure négociée « sans publicité ni mise en concurrence préalables », la réalité des économies vantées par la ministre « en comparaison avec un contrat avec Microsoft plus encadré ou un recours à d'autres solutions de logiciels propriétaires ou libres », le « manque de transparence et de débat public ».

Elle s’interroge au surplus sur l’opportunité de signer avec une société installée dans un pays connu – et dénoncé –  pour ses charmes fiscaux, sur le choix de passer contrat avec un acteur en position dominante « plutôt que de soutenir les entreprises françaises et européennes du logiciel et de valoriser leur savoir-faire ».

Enfin, la sénatrice revient sur les enjeux « en matière de souveraineté numérique et de cybersécurité du choix d'une centralisation de l'intégralité du système informatique du ministère des Armées auprès d'une entreprise américaine dont certains logiciels étaient utilisés par la NSA, notamment à des fins d'espionnage d'acteurs économiques, industriels et politiques majeurs ».

L’analyse de l’ANSSI en octobre 2015

Sur ces questions, Guillaume Poupard, directeur de l’ANSSI nous avait confié, en octobre 2015, sa vision sur ces contrats monstres passés par les ministères avec l’éditeur de Redmond.

« On peut très bien utiliser ces produits, et - pour défendre un peu le ministère de la Défense - il vaut mieux avoir un seul contrat bien négocié, plutôt que 3 000 contrats négociés indépendamment les uns des autres, exposait Poupard. Au final, on obtient la même chose, mais on a payé dix fois plus cher ».

Selon le patron de l’Agence nationale pour la sécurité des systèmes d’information, il est préférable au contraire de se poser les questions suivantes : « Qu’est-ce que nous « offre » Microsoft ? Quelles sont les alternatives ? Quelles sont les meilleures solutions pour mes besoins, en fonction de mes contraintes ? ».

Mais le même refusait alors de commenter les modalités de ces contrats, passés sans marché public ouvert à la concurrence.  

Faire parler la Grande muette

Du côté de l’April, Frédéric Couchet, délégué général, regrette que « la Grande muette refuse toute transparence et n'accepte aucune critique au sujet de son addiction aux produits Microsoft ».

Du coup, « la création d'une commission d'enquête permettra au Parlement d'exercer sa mission de garant des politiques publiques et de faire la lumière sur les relations opaques et préoccupantes qui existent entre Microsoft et l'État français ».

L’association a d’ailleurs mis en ligne plusieurs documents chalutés dans les filets d’une procédure CADA visant à la communication de documents non publiés. Des documents libérés mais qui ont subi de multiples caviardages, et dans lesquels l’April tire la conclusion que la dépendance à Microsoft serait d’ores et déjà acquise pour les années 2021 - 2025.   

Un grain de sable

Le lancement d’une commission d’enquête parlementaire obéit à un encadrement strict. Justement. L’ordonnance relative au fonctionnement des assemblées parlementaires prévient qu’ « il ne peut être créé de commission d'enquête sur des faits ayant donné lieu à des poursuites judiciaires et aussi longtemps que ces poursuites sont en cours ».

Or, Nexedi, une entreprise française, a déjà fait connaitre fin août son souhait d’attaquer l’accord Open Bar. Si la procédure est lancée, elle pourrait donc gripper la commission souhaitée par la sénatrice, du moins selon le spectre défini.

L’ordonnance précitée prévient sur ce point que « si une commission a déjà été créée, sa mission prend fin dès l'ouverture d'une information judiciaire relative aux faits sur lesquels elle est chargée d'enquêter ». Dans tous les cas, cette contrainte n’est que temporelle : une fois la procédure judiciaire aboutie, la commission d’enquête pourra reprendre de plus belle.

Le plus dur arrive

La proposition devra maintenant être inscrite à l’ordre du jour, choix qui dépend de la conférence des présidents de groupe politique. C’est une étape importante et délicate dans la mesure où le parti LR devra accepter cette lumière sur un contrat initié alors qu’il était aux responsabilités. Son renouvellement avait d'ailleurs été orchestré sous le règne du PS. Enfin, la troisième reconduction a été le fait de LREM.

Autant dire que tous les partis sont « mouillés » pour ainsi dire et il n’est pas certain qu’un tel chantier soit lancé, sauf à parier sur une prise de conscience de chaque groupe. Sur ce point, l’agence Reuters indique que Florence Parly, ministre des Armées, a communiqué vendredi dernier à Emmanuel Macron le dernier numéro de la Revue Stratégique 2017.

Une publication « destinée à fixer le cadre stratégique de l’élaboration de la prochaine Loi de programmation militaire (LPM) 2019 - 2025 » dixit le site de la direction générale des relations internationales et de la stratégie.  

Au paragraphe n°135, cet ouvrage regrette justement que « la suprématie des États-Unis dans toutes les dimensions de l’espace numérique (matérielle, technologique, économique, juridique, politique et militaire) offre un contraste saisissant avec la situation des Européens, qui demeurent fortement dépendants de l’extérieur et dont les investissements comme les acteurs peinent à atteindre une taille critique ».

Commentaires (45)

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Super article, Marc <img data-src=" />

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La fin de l’article est épique, et illsutre bien la différence entre les paroles la main sur le coeur et les faits.





Autant dire que tous les partis sont «&nbsp;mouillés&nbsp;»





Je n’en vois que trois. C’est d’autant plus injuste de tous les mettre dans le même panier que certains qui ne sont pas impliqués dans la signature de ces contrats les dénoncent depuis pas mal de temps…

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Autant dire que tous les partis sont « mouillés » pour ainsi dire





Ah ouais quand même… En fait je dirai même plus: autant dire que l’ensemble de la chaine décisionnelle de tous les partis au pouvoir détient un compte dans un paradis offshore alimenté par les illuminatis <img data-src=" />



Allez encore 2 articles sur le sujet, et on en viendra à utiliser les mêmes arguments que tous nos zamis populistes (et extrémistes) <img data-src=" />

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Jarodd a écrit :



Je n’en vois que trois. C’est d’autant plus injuste de tous les mettre dans le même panier que certains qui ne sont pas impliqués dans la signature de ces contrats les dénoncent depuis pas mal de temps…







Je pense qu’il pensait “partis « de gouvernement »”


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Pourquoi France Insoumise, le PC ou le FN ne seraient pas des partis de gouvernements ?

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Désolé je ne sais pas ce que c’est.

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Le FN et la France Insoumise n’ont pas de groupe au Sénat.

&nbsp;Il y a bien le groupe Communiste Républicain, Citoyen et Écologiste qui pourrait appuyer une telle demande de commission, mais pas sûr que ça suffise.

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Cela ne répond pas à ma question.

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Un des ses partis a été au gouvernement depuis la 5eme république ?

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fred42 a écrit :



Pourquoi France Insoumise, le PC ou le FN ne seraient pas des partis de gouvernements ?









Jarodd a écrit :



Désolé je ne sais pas ce que c’est.





D’où les guillemets, ce n’est pas une définition, c’est une expression plus ou moins utilisée



FI, PC, FN pas « de gouvernement » car ils n’ont jamais été chef du gouvernement, n’ont jamais été au gouvernement (hormis quelques PC)

Et à la limite on s’en fout de cette expression, l’important est ce que Marc voulait dire

Il voulait soit dire ça, soit dire les “tous les partis” au pouvoir depuis 2009, date du début du contrat


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linkin623 a écrit :



Un des sces partis a été au gouvernement depuis la 5eme république ?





<img data-src=" />



Oui, le PC a été au gouvernement sous Mitterrand.





jackjack2 a écrit :



Et à la limite on s’en fout de cette expression, l’important est ce que Marc voulait dire

Il voulait soit dire ça, soit dire les “tous les partis” au pouvoir depuis 2009, date du début du contrat







Et moi qui croyais que les gouvernements étaient nommé par les présidents de la république et pas par les partis qui eux ne sont pas au pouvoir.



Je trouve toujours amusant de parler à la place de l’auteur d’un article qui peut toujours s’exprimer et s’expliquer s’il le souhaite. Il ne t’es pas venu à l’esprit qu’il pouvait aussi avoir écrit une bêtise ? Parce que dire “tous les partis” pour parler de 3 partis, c’est un peu réducteur. Mais ce n’est pas grave, on aime quand même ce qu’il écrit dans l’ensemble.


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fred42 a écrit :



<img data-src=" />



Oui, le PC a été au gouvernement sous Mitterrand.





et sous Chirac/Jospin (Gayssot et Buffet, de mémoire)


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fred42 a écrit :



Et moi qui croyais que les gouvernements étaient nommé par les présidents de la république et pas par les partis qui eux ne sont pas au pouvoir.



Je trouve toujours amusant de parler à la place de l’auteur d’un article qui peut toujours s’exprimer et s’expliquer s’il le souhaite. Il ne t’es pas venu à l’esprit qu’il pouvait aussi avoir écrit une bêtise ? Parce que dire “tous les partis” pour parler de 3 partis, c’est un peu réducteur. Mais ce n’est pas grave, on aime quand même ce qu’il écrit dans l’ensemble.





Je ne dis pas que les partis nomment les gouvernements, mais le PM est choisi à cause de son parti, ne joue pas sur les mots

Effectivement j’ai parlé à sa place, j’ai tellement l’impression de le connaître en lisant assidûment tous ses articles <img data-src=" /> (et parce que le sens parait clair quand on lit le contexte de cette phrase)


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…une entreprise américaine dont certains logiciels étaient utilisés par la NSA, notamment à des fins d’espionnage d’acteurs économiques, industriels et politiques majeurs ».





Pourquoi “étaient”? <img data-src=" />

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Oui et non

Dans ces décisions il y a toujours des commissions et des groupes d’étude de toutes sorte ou toutes les couleurs politique sont présente. Soit en même temps soit a tour de rôle entre commissions (ou parlementaires).



Du coups c’est un vrai dossier explosif car en plus il s’étale dans le temps et en plus il est reconduit. Donc vraiment tout le monde dit Amen. La question c’est pourquoi ça signe alors que tout ce qui a un cerveau dit qu’il ne faut pas signer ?

&nbsp;

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Je pense que tu t’es trompé de commentaire en répondant au mien.



Ce que tu dis n’a aucun rapport avec mon message.

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Ricard a écrit :



La réponse est 42.<img data-src=" />





Euuuuh &nbsp; … &nbsp; C’est la pointure de la sénatrice ? &nbsp; Grands pieds la dame ! &nbsp;&nbsp;<img data-src=" />


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Vin Diesel a écrit :



Euuuuh   …   C’est la pointure de la sénatrice ?   Grands pieds la dame !   <img data-src=" />







Ce n’est pas sa hauteur en pouce (déjà très loin) <img data-src=" /> (hobbit)


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Merci NextInpact (et Marc Rees) et à la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam, qui travaillent à nous construire un avenir dans lequel nous serons en mesure de mettre en oeuvre nos politiques en toute indépendance, en réduisant les risques de voir nos systèmes planter : cf les GPS français en Irak…

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Vin Diesel a écrit :



Euuuuh   …   C’est la pointure de la sénatrice ?   Grands pieds la dame !   <img data-src=" />





<img data-src=" /> C’est la pointure du coup de pied qu’elle va prendre dans le cul par les militaires. <img data-src=" />


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Ricard a écrit :



Tout comme digital à la place de numérique.<img data-src=" />





Je vois que tu es un bon réactionnaire adepte des langues mortes <img data-src=" />


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carbier a écrit :



Je vois que tu es un bon réactionnaire adepte des langues mortes <img data-src=" />





@carbier

Trolldi, c’est demain ! ! !


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carbier a écrit :



Je vois que tu es un bon réactionnaire adepte des langues mortes <img data-src=" />







Ca marche pas avec moi.<img data-src=" />

Les mots ont un sens.


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carbier a écrit :



Je vois que tu es un bon réactionnaire adepte des langues mortes <img data-src=" />





Trop gros <img data-src=" />


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Rappelez moi quel est l’éditeur qui a le premier patché sa dernière version contre la faille du wifi ?



Où sont les retex coûts et qualité de service de ceux qui comme la gendarmerie ont basculé (partiellement) dans le libre ?

Qui va expliquer la complexité des briques à mettre en place pour obtenir le même service ? Et c’est sans parler du casse-tête de montée en version de cette jungle de produit libre, pas tous bien suivis et sans garantie de maintenance (qu’il faut donc payé à des prestataires, ceux-là même qui mènent le lobby anti MS) ?



Une bonne expérience : les serveurs d’appli. Les armées ont choisi Glassfish de SUN, libre et gratuit. Résultat, racheté par Oracle avec des contrats de soutien hors de prix, l’éditeur le fait progressivement disparaitre du catalogue pour promouvoir son produit maison (qui s’appuie d’ailleurs sur ce qu’il a pu prendre du produit libre) aux prix astronomiques.



Mais tout cela, on se garde bien de le dire y compris dans les émissions soi-disant d’information comme Cash investigation qui n’a même pas cherché à faire un véritable travaille de journaliste, préférant le buzz pour son audimat.



Tout n’est pas blanc, tout n’est pas noir et quand c’est gratuit, c’est que le produit c’est vous !

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RFN a écrit :



Rappelez moi quel est l’éditeur qui a le premier patché sa dernière version contre la faille du wifi ?







OpenBSD, pourquoi ?







Tout n’est pas blanc, tout n’est pas noir et quand c’est gratuit, c’est que le produit c’est vous !





Encore quelqu’un qui confond libre et gratuit !


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Dit-il alors que c’est bien le prix qui est critiqué…

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Asselineau a bien expliqué que l’europe et l’otan étaient la face civile et militaire d’une même médaille, et la vision racialiste qui se cache derrière l’europe. Ce n’est pas pour rien que le système s’emploie à le bâillonner dans les grands médias : les français ne doivent surtout pas apprendre les trahisons abominables de leurs élites.

Ensuite il y a aura toujours des fachos pour traiter de souverainistes des gens qui défendent simplement leur pays et les intérêts de leurs compatriotes à disposer d’eux mêmes et à décider de leurs lois, ce qui a très bien marché jusqu’à Maastricht. Derrière les contrats OB ici visés, il faut bien comprendre qu’on parle ici d’un véritable coup d’état et de haute trahison caractérisée, répétitive, et touchant tous les partis de l’assemblée nationale sans exception. Quand la corruption est généralisée et non canalisée, c’est que la fin est proche.

En général, ce sont les mêmes personnes qui s’emploient à faire passer mélenchon ou le pen pour des opposants politiques, alors que ces larbins sont les premiers à manger la soupe européiste et ramasser les cacahuètes de leurs potes américains ! Je ne pensais pas qu’on puisse être aveugle à ce point, et surtout aussi longtemps. Qu’importe : l’informatique est aujourd’hui le fer de lance de l’esclavagisme numérique moderne, dans un XXIè siècle qui commence très mal, avec des millions d’idiots qui “boivent” chaque jour la merde édulcorée qu’on leur balance dans les médias du système, et qui sont après coup les premiers à râler contre la montée de la précarité ou du taux de chômage. Ces crétins - parce qu’il faut bien appeler les choses par leur nom - n’ont toujours pas capté que leurs achats technologiques, consistant à offrir leurs données et celles de leur proches à des GAFAM aux ordres de la NSA, est le premier vecteur de la paupérisation massive de ce pays. Aucun grand média ne parle jamais d’intelligence économique à des heures de grande écoute. Là encore, pouvoir éduquer des gueux ?

&nbsp;

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Je suppose que c’est une réponse à mon message, en tout cas à la seconde partie. Dans ce cas, merci d’utiliser les possibilités offertes par le site, comme cela je suis notifié.



Non, ce n’est pas le prix qui est critiqué, c’est le fait que le marché ait été passé sans appel d’offre. Et cela peut avoir aussi un effet sur le prix, mais ce n’est pas forcément le plus important.



Il y a aussi des problèmes de souveraineté numérique et de contrôle de la solution technique qui ne sont pas forcément anodin quand il s’agit de la défense. Et le libre même payant peut bien répondre à ces problèmes.



Par contre, tu n’as pas réagi à ma réponse parlant d’OpenBSD dans la première partie de mon message, ce n’était pas ça que tu attendais ?

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carbier a écrit :



Ah ouais quand même… En fait je dirai même plus: autant dire que l’ensemble de la chaine décisionnelle de tous les partis au pouvoir détient un compte dans un paradis offshore alimenté par les illuminatis <img data-src=" />



Allez encore 2 articles sur le sujet, et on en viendra à utiliser les mêmes arguments que tous nos zamis populistes (et extrémistes) <img data-src=" />





Je n’ai pas eu la même réaction que toi en lisant ce passage de l’article, et pourtant tu connais ma sensibilité à ce genre de propos, quand ils sont réellement du genre complotiste.







fred42 a écrit :



Pourquoi France Insoumise, le PC ou le FN ne seraient pas des partis de gouvernements ?









linkin623 a écrit :



Un des ses partis a été au gouvernement depuis la 5eme république ?





En 1981 on a vu arriver 4 ministres communistes au gouvernement (ils sont partis en 1984 avec l’arrivée de Fabius), et il y en a eu 2 sous Jospin (M-G Buffet et J-C Gayssot), donc le PCF a un peu été un parti de gouvernement, on peut dire.



PS : Sous Jospin, on a même vu Jean-Luc Mélenchon (PS) être Ministre délégué à l’Enseignement professionnel, dépendant du Ministre de l’Éducation nationale


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fred42 a écrit :



Et moi qui croyais que les gouvernements étaient nommé par les présidents de la république et pas par les partis qui eux ne sont pas au pouvoir.





Ta remarque ironique m’étonne, parce que les gouvernements sont issus de la majorité parlementaire (parfois élargie, si on considère les ministres “d’ouverture”), et sont constitués à la fois par le Président de la République et par le Premier Ministre, en essayant d’avoir une représentativité des différents courants.


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Je maintiens mon propos : le gouvernement est nommé par le président de la république, sur proposition du premier ministre, lui-même choisi par le président.



Le rôle des partis dans la 5 ème république est (Constitution) :



Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie.



Ils contribuent à la mise en œuvre du principe énoncé au second alinéa de l’article 1er dans les conditions déterminées par la loi.



La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation.





Le gouvernement actuel est la preuve que ce que tu dis est faux.

La moitié des membres du gouvernement est issue de la société civile et les autres ont été choisis majoritairement dans des partis qui s’opposaient fortement, en particulier LR et le PS.



La majorité parlementaire s’est construite après le premier gouvernement et les évolutions entre le premier et le second gouvernement sont plus liées aux affaires qu’à cette majorité parlementaire.

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“seule parlementaire à s’interroger régulièrement sur ses conditions et son opportunité”



Franchement, merci à elle.

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carbier a écrit :



Allez encore 2 articles sur le sujet, et on en viendra à utiliser les mêmes arguments que tous nos zamis populistes (et extrémistes) <img data-src=" />







Ha, je vois que tu ne sais toujours pas ce que “populisme” veut dire.<img data-src=" />


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fred42 a écrit :



Cela ne répond pas à ma question.







La réponse est 42.<img data-src=" />


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C’est facile, elle est dans mon avatar, mais <img data-src=" /> pour avoir saisi l’opportunité.

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fred42 a écrit :



Je maintiens mon propos : le gouvernement est nommé par le président de la république, sur proposition du premier ministre, lui-même choisi par le président.





J’en conviens parfaitement, mais ça ne change pas ce que je disais.

Le fait que des membres du gouvernement ne soient pas des personnes élues ne contredit pas ce que tu viens de dire (ce que je cite).



Pour le fait qu’il y a des gens issu du PS et de LR dans le gouvernement actuel, je ne vois pas en quoi c’est en contradiction avec ce que tu viens de dire.

Il y a eu une recomposition des forces en présence, et justement le gouvernement actuel représente un équilibre ou compromis entre les différentes tendances importantes de l’Assemblée.







fred42 a écrit :



C’est facile, elle est dans mon avatar, mais <img data-src=" /> pour avoir saisi l’opportunité l’occasion.





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Ricard a écrit :



Ha, je vois que tu ne sais toujours pas ce que “populisme” veut dire.<img data-src=" />









Le terme est régulièrement employé dans un sens péjoratif, synonyme de « démagogie »


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carbier a écrit :



Le terme est régulièrement employé dans un sens péjoratif, synonyme de « démagogie »







Tout comme digital à la place de numérique.<img data-src=" />


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fred42 a écrit :



C’est facile, elle est dans mon avatar, mais <img data-src=" /> pour avoir saisi l’opportunité.





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OlivierJ a écrit :



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J’en disconviens !

Le Littré et l’Académie Française sont avec moi. Plus d’explication ici.



En fait, utilisé seul, cela est correct mais l’opportunité de faire quelque chose est incorrect.


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Ha, je vois que tu ne sais toujours pas ce que “populisme” veut dire.<img data-src=" />









carbier a écrit :



Le terme est régulièrement employé dans un sens péjoratif, synonyme de « démagogie »







Source: Wikipedia <img data-src=" />


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Je pense que vous vous prenez la tête. Tous les partis…. cités dans le paragraphe précédent.

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Ricard a écrit :



Ha, je vois que tu ne sais toujours pas ce que “populisme” veut dire.<img data-src=" />





Si j’en crois le CNRTL&nbsp;http://www.cnrtl.fr/lexicographie/populisme&nbsp; <img data-src=" />

&nbsp;

A. − HIST. DE LA LITT. École littéraire qui décrit avec réalisme, dans des romans, la vie des milieux populaires. Un mouvement, pour lequel le nom de populisme en vaut un autre, a donné annuellement d’excellents tableaux de la vie petite bourgeoise et populaire de Paris avec Léon Lemonnier La femme sans péché, Eugène Dabit Hôtel du nord, Henry Poulaille Le pain quotidien, et Antonine Coulet-Teissier Chambre à louer qui a consacré le nom et le genre en fondant le prix du roman populiste (Arts et litt., 1936, p.38-7).− P. anal. Courant pictural et cinématographique qui s’attache à dépeindre la vie des milieux populaires. Ce qui reste jeune, charmant, séduisant, c’est la peinture des faubourgs, des camelots, des petits métiers, des hôtels meublés, tout le «populisme» ironique et aimable qui assura au film sa gloire mondiale (Sadoul,Cin., 1949, p.225).



&nbsp;B. − HISTOIRE 1. Mouvement politico-social (qui s’est formé en Russie dans les années 1860) qui voulait entraîner l’ensemble de la paysannerie, du peuple, dans la lutte contre le pouvoir tsariste. On a cru (…) avec le renouveau du populisme en 1870, que ce mouvement révolutionnaire issu des tendances religieuses et éthiques qu’on trouve&nbsp; chez les décembristes (…) allait freiner l’évolution vers le cynisme politique que Netchaeiv a illustré (Camus,Homme rév., 1951, p.205).

&nbsp;2. P. ext., POL. Tout mouvement, toute doctrine faisant appel exclusivement ou préférentiellement au peuple en tant qu’entité indifférenciée. Populisme libéral. Le populisme est dénoncé comme l’idéologie du «petit producteur» utopiste et réactionnaire, il nie la lutte de classes et substitue au matérialisme historique/dialectique une sociologie «subjectiviste» (Marxisme, 1982, p.704).V. ouvriérisme A ex.



Ce pauvre mot est fort mal employé et fort souvent.



Bref. Pour en revenir à l’Open Bar, ce n’est pas en changeant le nom du contrat qu’on en change les termes, hélas et la dépendance numérique vis-à-vis des États-Unis est dangereuse (surtout avec leur actuel président). Mais allons faire comprendre cela à notre bien aimé gouvernement et aux militaires…


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fred42 a écrit :



J’en disconviens !

Le Littré et l’Académie Française sont avec moi. Plus d’explication ici.



En fait, utilisé seul, cela est correct mais l’opportunité de faire quelque chose est incorrect.





Exactement, merci.

C’est très souvent utilisé comme un anglicisme de toutes façons, car “opportunity” = “occasion favorable” ; certains dictionnaires l’acceptent trop facilement dans ce sens.

J’ai une comparaison simple : opportunité s’emploie comme pertinence, donc on ne peut pas dire “une” pertinence ni “des” pertinences ; en revanche, on parle de la pertinence d’un argument et de l’opportunité d’une décision ou d’un acte.


« Open Bar » : une sénatrice réclame une commission d’enquête sur l’accord Microsoft-Défense

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