Crytek accuse l’éditeur de Star Citizen de violation de copyright après l’abandon du CryEngine
Crytek me a river
Le 14 décembre 2017 à 16h45
8 min
Droit
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En cette fin d'année et après de longs mois passés sous les radars, Crytek sort enfin du bois. Après son projet de crypto-monnaie pour joueurs, l'éditeur fait parler de lui au travers d'une épaisse plainte adressée à Cloud Imperium Games, l'éditeur de Star Citizen.
Cela fait plus de 6 ans que Star Citizen est en développement. Les travaux ont débuté en 2011 et le lancement du titre était prévu pour 2014, avant d'être repoussé à courant 2016. Fin 2017, aucune date de lancement officielle d'une version terminée du jeu n'est connue. Le projet est pourtant assez largement financé, grâce à plus de 173 millions de dollars récoltés lors de ce que l'on pourrait considérer comme la campagne de financement participatif (ou de précommandes ?) la plus longue du monde.
Depuis ses débuts, l'étendue du projet a nettement évolué, passant du développement d'un seul jeu, Star Citizen, à une séparation des différentes fonctionnalités promises au départ dans deux titres distincts, le second portant le nom de Squadron 42. Ce dernier comprend une campagne solo scénarisée se déroulant dans l'univers de Star Citizen. Une extension ajoutant 16 missions supplémentaires est déjà prévue.
Crytek rime avec berserk
Pour le développement de son jeu, Cloud Imperium Games (CIG) s'est d'abord appuyé sur le CryEngine de Crytek. Les deux entreprises avaient signé en novembre 2012 un accord comprenant un certain nombre de contraintes à respecter de part et d'autre. Il était notamment question d'un rabais sur la licence du moteur, en échange d'un minimum d'exposition, ou de la possibilité de le modifier et d'en corriger les bugs, à condition de remonter les changements apportés à Crytek.
Selon Crytek, Cloud Imperium Games a violé plusieurs des conditions imposées dans cet accord à savoir :
- La licence du CryEngine ne portait que sur Star Citizen et aucun autre jeu
- Star Citizen devait mettre en avant qu'il était développé avec le CryEngine
- Star Citizen devait être développé exclusivement avec le CryEngine
- CIG n'aurait pas remonté à Crytek les modifications apportées à son moteur
- CIG aurait fourni à des tiers du code source appartenant à Crytek.
Faute d'avoir pu résoudre ces quelques différents à l'amiable, le studio allemand est passé à la vitesse supérieure en déposant une plainte aux États-Unis, où siègent CIG et sa filiale Robert Space Industries.
Squadron 42 ne faisait pas partie du contrat
Dans sa plainte, Crytek signale que l'accord signé en novembre 2012 porte sur l'utilisation du CryEngine sur un seul titre : Star Citizen. Or, le 16 décembre 2015, CIG a annoncé que Squadron 42 serait vendu séparément de Star Citizen en tant que jeu solo à part entière. Quelques semaines plus tard, le studio précise publiquement que le titre ne nécessitera pas de posséder Star Citizen pour fonctionner.
Le 5 février 2016, Crytek fait donc suivre un courrier au studio le notifiant que « son plan consistant à distribuer Squadron 42 comme un jeu "stand-alone" n'est pas couvert par la licence accordée pour Star Citizen », et qu'il fallait donc repasser par la case négociations pour discuter des royalties. Une semaine plus tard, CIG insiste en déclarant que le studio vendra le jeu en dépit de ce qui est prévu par l'accord.
Crytek estime donc que « CIG utilise intentionnellement et obstinément le CryEngine sans détenir de licence, en violation avec les lois sur la propriété intellectuelle ». En compensation de l'usage de son moteur, Crytek entend donc récupérer l'argent qui lui est dû. « Classiquement, la compensation inclut un acompte substantiel, suivi de royalties substantielles sur la vente de jeux », précise l'éditeur allemand.
Mais où est passé le logo Crytek ?
L'accord de 2012 pour Star Citizen prévoit également que les marques « Crytek » et « CryEngine » apparaissent de façon proéminente sur les documents marketing du jeu, sa boîte, ses crédits, sa documentation, et sur un « splash screen » au lancement du titre.
En échange de cela, Crytek consentait une « réduction importante du coût habituel des licences, compte tenu de l'impact promotionnel [de cette mesure] et d'autres promesses émises par CIG ». Un accord qui devait donc profiter aux deux parties.
Mais à partir du 24 septembre 2016, les relations entre le studio et l'éditeur du moteur de jeu se tendent. Dans une vidéo publiée sur YouTube, Chris Roberts, le fondateur de CIG explique sans détour : « nous n'appelons plus le moteur CryEngine, mais Star Engine ». Un changement qui serait dû au fait que le studio a apporté de nombreuses modifications à l'une des versions du CryEngine, si bien qu'il ne s'agirait plus du même moteur, mais d'un fork à part entière de sa version 3.7.
Peu après, CIG a fait retirer les mentions de Crytek et du CryEngine de ses supports publicitaires et de l'ensemble du jeu, y compris les « copyright notices » liées au moteur. Compte tenu du non-respect de l'engagement initialement prévu, Crytek réclame donc le paiement de royalties plein tarif sur Star Citizen.
Crytek vit mal la transition du jeu vers Lumberyard
La tension monte encore d'un cran le 23 décembre, quand CIG annonce au monde que ses équipes n'utilisent plus le CryEngine en guise de moteur, mais Amazon Lumberyard, qui se trouve être un fork de la version 3.8 du CryEngine. Or, selon Crytek, « l'accord de licence ne permet pas à CIG d'utiliser un autre moteur de jeu que le CryEngine pour Star Citizen ». Et le fait que Lumberyard ne soit qu'un CryEngine avec une fausse moustache ne changerait rien à la donne.
Ce changement de moteur a toutefois le mérite d'expliquer pourquoi les mentions de Crytek ont disparu de l'ensemble du jeu quelques semaines plus tôt. Pour rappel, Amazon a payé une licence estimée entre 50 et 70 millions de dollars fin 2014 pour développer son propre fork du CryEngine, sauvant par la même occasion Crytek d'une faillite qui apparaissait alors quasi certaine.
Patch day, no play
Autre écueil remonté par Crytek : CIG aurait manqué à son obligation de remonter à l'entreprise allemande les correctifs apportés au CryEngine en vue de corriger les éventuels bugs qui s'y trouveraient. Selon l'accord de novembre 2012, CIG doit « fournir annuellement pendant le temps de développement du jeu, et après sa publication, tout correctif et optimisation faits au code source original du CryEngine (y compris sur les outils fournis par Crytek) ainsi qu'une version complète compilable ».
Crytek déclare avoir envoyé une première relance concernant cette clause le 16 novembre 2015, alors que CIG n'avait déjà pas répondu à cette obligation « depuis un certain temps ». Le 24 novembre 2016, la demande se fait plus pressante et l'éditeur allemand informe son partenaire que son comportement est en violation de l'accord de licence signé quatre ans plus tôt. CIG répond à cette injonction en expliquant vouloir faire les efforts nécessaires pour fournir les correctifs demandés. Ils n'arriveront jamais.
La dernière relance remonte au 22 juin 2017. « Aujourd'hui, CIG n'a fourni aucun effort pour transmettre à Crytek les correctifs et optimisations apportées au CryEngine, dans une version complète et compilable » fait savoir l'éditeur.
Cachez ce code que je ne saurais voir
Enfin, Crytek ne raffole pas de voir le code source de son moteur se trimballer un peu partout, sans sa permission. L'accord de licence prévoit ainsi que « CGI ne devra pas utiliser le CryEngine de manière à dévoiler son code source ou toute autre information propriétaire à une tierce partie, sans autorisation écrite préalable ».
Dans le cas où une autorisation est obtenue, le tiers à qui le code source ou les informations sont montrées doit signer un accord de non divulgation (NDA) et de non-concurrence auprès de Crytek. Des clauses plutôt classiques dans le milieu.
Seulement, CIG aurait selon Crytek largement enfreint ces clauses à deux reprises. D'abord à partir de mai 2015, date à laquelle le studio a commencé à mettre en ligne une série de vidéos intitulée « Bugsmashers ». Ces vidéos montrent le quotidien des développeurs et « contiennent des extraits d'informations sur le CryEngine qui sont confidentielles et n'auraient pas dû être montrées au public ».
Plus récemment, fin août 2017, CIG a signé un accord avec Faceware, une entreprise spécialisée dans la capture de mouvements du visage. Une technologie utilisée pour donner vie à des personnages virtuels lors de scènes de dialogue par exemple. Selon Crytek, cet accord nécessitait que Faceware obtienne un accès au code source du CryEngine. Or « CIG n'a pas évoqué cet accord avec un tiers, ni même obtenu d'accord écrit préalable », estime Crytek.
Si l'ensemble de ce qu'avance Crytek est vrai, les avocats de CIG vont avoir du pain sur la planche pour défendre le studio. Il n'est néanmoins pas certain que l'éditeur allemand soit dénué de tout reproche, puisque nous n'avons pour l'instant qu'un seul son de cloche. La réponse qu'apportera CIG à ces accusations devrait donc être riche d'enseignements. Pour l'heure, le studio n'a pas réagi officiellement à la nouvelle.
Crytek accuse l’éditeur de Star Citizen de violation de copyright après l’abandon du CryEngine
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Crytek rime avec berserk
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Squadron 42 ne faisait pas partie du contrat
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Mais où est passé le logo Crytek ?
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Crytek vit mal la transition du jeu vers Lumberyard
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Patch day, no play
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Cachez ce code que je ne saurais voir
Commentaires (41)
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Abonnez-vousLe 14/12/2017 à 17h03
Il me semblait que Crytek était sous respirateur. Vu la liste des reproches, ils vont peut être sauver la boite ^^
Le 14/12/2017 à 17h16
Le 14/12/2017 à 17h42
Et en 2020 ceux qui ont soutenu le projet de Cloud Imperium Games vont enfin se décider les accuser d’arnaque pour ce vaporware ? " />
Le 14/12/2017 à 17h50
Si les faits reproché sont véridiques. CIG l’a mal joué et Crytek avait l’air quand même bien patient.
Le 14/12/2017 à 17h52
Star Citizen, l’arnaque du siècle " />
Le 14/12/2017 à 17h58
Le 14/12/2017 à 19h11
Le 18/12/2017 à 15h47
TF2 a mis 9 ans.
Et y en a d’autre
Donc bof, 5 ans pour une alpha 3, ce n’est pas la cata par rapport d’autres studios.
Mais vu que les autres studios ne communique pas autant d’info au même stade, on ne sais pas vraiment comparais.
Le 18/12/2017 à 22h39
Pour moi star citizen c’est plus une vitrine de ce qu’on peut simuler, qu’un jeux videos…
Genre je trouve certains trucs cool comme le tracking du visage si tu veux parler in game, mais il y a des trucs comme devoir regarder la poignée pour apres cliqué dessus je trouve que c’est une regression comme devoir aller au terminus pour selectionner le vaiseau(au lieu d’utiliser son systeme de control…
Le 14/12/2017 à 19h23
Ok c’est donc un Alpha, mais la bêta ainsi que le la version Gold un VapoWare ! RDV en 2020 on verra bien ! " />
Le 14/12/2017 à 19h25
Perso, je prends la défense de Crytek. Ils ont signé un contrat, il a été rompu sans accord, maintenant il faut payer.
Et puis Star Citizen, bon… Ca ramasse des thunes, mais ça avance pas des masses, et c’est vrai que ça prends une tournure d’arnaque 2.0
Comme Zerator fut un temps, rendra l’argent ou rendra pas?
Le 14/12/2017 à 19h37
tu sais le droit est éminemment complexe
ils présentent évidemment les choses à leur avantage
on a pas l’autre son de cloche
Le 14/12/2017 à 21h38
Star Citizen the new vaporware?
Le 15/12/2017 à 06h28
Le 15/12/2017 à 06h51
La réponse qu’apportera CIG à ces accusations devrait donc être riche d’enseignements. Pour l’heure, le studio n’a pas réagi officiellement à la nouvelle.
La réponce, citée par Polygon, est laconique :
“We are aware of the Crytek complaint having been filed in the US District Court,” the spokesperson said. “CIG hasn’t used the CryEngine for quite some time since we switched to Amazon’s Lumberyard. This is a meritless lawsuit that we will defend vigorously against, including recovering from Crytek any costs incurred in this matter.”
Le 15/12/2017 à 07h26
Le passage à Lumberyard avait été largement expliqué à l’epoque par CIG. Depuis, le développement n’utilise plus officiellement le Cryengine. Si Crytek n’etait pas d’accord, pourquoi attendre 1 an pour se réveiller? Peut être un souci d’argent?
Le 15/12/2017 à 07h45
Le 15/12/2017 à 07h59
En tout cas chez Crytek ça travaille bien sur Hunt:Showdown qui à l’air drôlement sympa de ce que j’ai vu en live.
Le 15/12/2017 à 08h11
Space Popcorn Time " />
Le 15/12/2017 à 08h53
Le 15/12/2017 à 09h11
C’est clair.
Ils n’arrêtent pas de rajouter du futur contenu (en proposant d’ailleurs aux joueurs d’acheter des sortes de lootboxes sur des éléments de jeu non encore développés !).
A mon avis, ce jeu n’ira jamais au bout OU sortira amputé des deux-tiers de ce qu’ils promettait. Bref, CIG mettra vite la clé sous la porte.
Mais quid de ceux qui ont investi ?
Le 15/12/2017 à 09h22
Bonne question.
Je suis un gros backer et j’aimerais qu’ils arrêtent de vouloir rajouter des trucs et se concentrent sur les fondements histoire de finir par sortir quelque chose. Au final, la version 3.0 c’est bien (j’ai bien conscience que c’est encore la phase de test), mais les problèmes sont toujours les mêmes.
A suivre, mais plus spécialement très optimiste.
Le 15/12/2017 à 09h34
Y a tellement de gens ici qui parle du jeu sans même avoir regarder un jour le travail qui a était fait sur le jeu juste qu’a la. " />
Le 15/12/2017 à 09h35
En même temps, on est vendredi :-).
Le 15/12/2017 à 09h39
je trouve qu’il y a beaucoup de travail sur ce jeu, quand on voit les vidéo, ça donne envie, mais il serait peut-être bon de revoir les ambitions à la baisse et de le sortir un jour en version finale :)
Le 15/12/2017 à 10h02
Si ça se trouve, la version finale de Dwarf Fortress sortira avant celle de Star Citizen.
Sinon pour la plainte, faudra attendre le jugement pour se faire une idée de la légitimité des plaintes. À moins qu’un accord amiable ne dissimule toute info. En tant que backer, ça me ferait chier que mon argent serve à payer ce genre de mauvaise gestion. Heureusement je ne leur ai rien donné.
Pour ceux qui suivent, j’imagine que ceux qui sont sur l’alpha garderont tout ce qu’ils ont fait en version finale non ? Ou au moins les vaisseaux de leur palier d’investissement ? Bref : ça sera un pay to win au final ?
Le 15/12/2017 à 10h04
Le 15/12/2017 à 10h05
Les vaisseaux que tu as acheté en cash, oui, ce que tu as fait dans l’alpha, non.
Maintenant, pay to win, oui et non. Si et j’insiste sur le si) les promesses sont tenues, ce ne sera pas évident de faire voler un vaisseau avancé rapidement, les coûts d’exploitation sont censés être dissuasifs.
On verra bien.
Le 15/12/2017 à 10h15
Oui, on peut regarder le travail fait… et celui à faire, et le ratio fait/pas fait. Et là…
Le 15/12/2017 à 10h16
Le 15/12/2017 à 10h23
http://overmental.com/content/10-games-that-spent-the-longest-time-in-development-2-672/
https://www.reddit.com/r/Games/comments/6lbr7n/whats_the_longest_development_tim…
C’est fait quoi ? 4 ans que CIG taff ?
Le 15/12/2017 à 10h30
Je ne parle pas pour Star Citizen que je ne suis pas du tout,
mais juste de ce qui se peut arriver parfois.
Et donc, il peut arriver que l’observation qui fait peur soit celle
du ratio travail fait mais pas nécessaire / travail nécessaire mais pas fait
Le 15/12/2017 à 11h47
Le 15/12/2017 à 12h04
3e possibilité, ils veulent gagner plus de fric alors qui ont déjà assez de € pour tout.
C’est assez courant dans la vie.
Folie des grandeurs ? oui, mais je trouve qu’ils ce sont plutôt calmer depuis.
Le 15/12/2017 à 13h41
2016: “le 23 décembre, quand CIG annonce au monde que ses équipes n’utilisent plus le CryEngine en guise de moteur, mais Amazon Lumberyard”
“fin août 2017,” “cet accord nécessitait que Faceware obtienne un accès au code source du CryEngine.”
Il y a forcément une de ces deux plaintes qui contredit l’autre.
Le 15/12/2017 à 14h17
Le 15/12/2017 à 14h29
non je ne vois pas ou.
Crytech considere que Lumberyard est une “versions” du CryEngine
Ce qui est le cas factuellement. Amazon y a mis ses ajouts sous licence et la surveillance de Crytech
J’attends de voir la reponse de CIG, mais cette entreprise me fait de plus en plus penser a une vague bande d’escrocs….
Star Citizen me faisait rever, mais maintenant il me fait doucement rire ….
Apres je ne suis pas expert dans tout ce qui s’apparente de pres ou de loin au financement participatif mais, CIG avait annoncé des dates de sorties non ? au moins les années ? N’est ce pas une rupture du contrat de ne pas tenir les delais, les gens ne peuvent ils pas demander un remboursement ?
Si quelques uns le faisaient, je pense que CIG se bougerait un poil plus le cul ….
Le 15/12/2017 à 15h40
“Crytech considere que Lumberyard est une “versions” du CryEngine”
… donc la plainte comme quoi le moteur est abandonné n’aurait pas lieu d’être, non?
Le 15/12/2017 à 18h05
Il est actuellement possible de demander un remboursement intégrale au près de CIG.
Le 16/12/2017 à 09h23
Le 18/12/2017 à 14h33
Ca fait 5 ans qu’ils bossent, le contenu est minimal et bugué par rapport à n’importe quel studio normal et à des années lumières de la version finie avec univers persistant annoncée.
Donc oui, le ratio est catastrophique.