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La justice européenne assimile UberPop à un service de transports

Un coup tu gagnes, un coup t'Uber

La justice européenne assimile UberPop à un service de transports

Le 20 décembre 2017 à 15h46

Aux yeux de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), UberPop doit être regardé comme un service de transports, dès lors soumis à des restrictions décidées par chaque État membre. Une décision qui devrait satisfaire les taxis, mais qui inquiète certains acteurs du numérique.

« Le service fourni par Uber ne se résume pas à un service d’intermédiation », concluent les magistrats de la CJUE dans un arrêt rendu aujourd’hui suite à un litige opposant, depuis 2014, le géant américain à une association de chauffeurs de taxi de la ville de Barcelone – lequel criait à la concurrence déloyale.

La Cour a ainsi estimé qu’Uber allait au-delà d’une simple mise en relation, au moyen d’une application pour smartphone, entre des chauffeurs non-professionnels (non VTC donc) utilisant leurs propres véhicules et des personnes souhaitant effectuer un déplacement.

Des activités qui sortent du cadre de la directive sur le e-commerce

En plus de rapprocher chauffeurs et passagers, UberPop « crée » aux yeux des juges « une offre de services de transport urbain, qu’il rend accessible notamment par des outils informatiques (...), et dont il organise le fonctionnement général ». L’arrêt retient à cet égard que sans l’application litigieuse, les chauffeurs ne seraient « pas amenés à fournir des services de transport » et que « les personnes désireuses d’effectuer un déplacement urbain n’auraient pas recours aux services desdits chauffeurs ».

« De surcroît, poursuit la CJUE, Uber exerce une influence décisive sur les conditions de la prestation de tels chauffeurs. » L’institution relève que l’entreprise fixe « à tout le moins le prix maximum de la course, que cette société collecte ce prix auprès du client avant d’en reverser une partie au chauffeur non professionnel du véhicule, et qu’elle exerce un certain contrôle sur la qualité des véhicules et de leurs chauffeurs ainsi que sur le comportement de ces derniers, pouvant entraîner, le cas échéant, leur exclusion. »

Au regard de ces éléments, les magistrats estiment que le service d’intermédiation d’Uber « doit donc être considéré comme faisant partie intégrante d’un service global dont l’élément principal est un service de transport et, partant, comme répondant à la qualification non pas de « service de la société de l’information », au sens de [la directive sur le e-commerce], mais de « service dans le domaine des transports », au sens de [la directive « services » de 2006] ».

Aucune politique commune n’ayant été adoptée par les Vingt-huit dans ce domaine particulier, la CJUE considère qu’il revient donc aux États membres de « réglementer les conditions de prestation des services d’intermédiation tels que celui en cause ». Uber pourrait ainsi être astreint, en fonction du territoire d'implantation, à différentes obligations afférentes au transport de personnes (telles que la détention d'une licence spécifique, par exemple). 

UberPop déjà interdit dans différents États membres, dont la France

« Cet arrêt ne changera pas les choses dans la plupart des pays de l’UE où nous opérons déjà dans le cadre de la législation sur les transports. Cependant, des millions d’Européens sont toujours empêchés d’utiliser des applications comme la nôtre », a réagi Uber dans un communiqué relayé par l’AFP. Et pour cause : son service UberPop est interdit dans plusieurs pays du Vieux continent (dont la France), ce que conteste bien souvent l’entreprise américaine.

« Il est approprié de réguler des services comme Uber, et donc nous poursuivrons le dialogue avec des municipalités dans toute l’Europe », poursuit l'entreprise.

Un mauvais signal pour les entreprises du numérique, selon la CCIA

Certaines personnalités politiques, à l’image de l’eurodéputée écologiste Karima Delli, se sont félicitées de cette prise de position de la CJUE.

D’autres acteurs, en revanche, font la grimace. Dans un communiqué, la Computer and communications industry association (CCIA) craint par exemple que cette jurisprudence impacte mécaniquement de nombreux autres services analogues – et créé surtout une différence de régime juridique (pas toujours très claire) entre services numériques et services de transport.

Pour l’organisation, qui compte Uber parmi ses membres, la CJUE « menace la mise en œuvre de règles harmonisées au niveau européen pour les intermédiaires en ligne » : « Avec l’arrêt d'aujourd'hui, les innovateurs seront de plus en plus soumis à des règles nationales et sectorielles divergentes. C'est un coup porté à l'ambition de l'UE de construire un marché unique numérique. »

Commentaires (47)

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Depuis que uber existent les taxis ont t’il une baisse de leur chiffre d’affaire ? Et si oui, pourquoi ? A cause du prix ? Du service ? Et si l’un des deux ( ou les deux ) était amélioré chez les taxis, uber aurait t’il pu apparaitre ?

 

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bizarre !

(perso.) je dois être l’exception ?

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skankhunt42 a écrit :



Et si les taxis n’avaient pas de numérus clausus sur les licences qui ce négocient au alentour de 200.000€ ça serait pas plus facile pour eux ? A contrario si les chauffeurs uber devaient lâcher une tel somme tu crois qu’il y en auraient beaucoup ?





Oui, enfin, les licences de taxi sont délivrées gratuitement.



OK, les services publiques ont un peu abusé en ouvrant le robinet au compte goute, et en autorisant la “revente” de licence, et dans un contexte de forte demande, le prix a vite atteint des sommets.  On ne peut quand même pas dire que les taxis ignoraient qu’un jour ou l’autre, ca finirait par imploser. Ceux qui ont gagné, ce sont ceux qui se sont fait un joli “coussin” au moment de partir à la retraite et en revendant leur licence. C’est sûr, pour ceux qui ont parié sur l’achat d’une licence, c’est moins drôle…



Quant à la possibilité d’avoir une application du genre “Hep, Taxi” sur son smartphone, on attend encore… et pourtant, là aussi, les taxis devraient comprendre que c’est aussi ce qui donne sa force à Uber, surtout dans des contrées comme la nôtre où en dehors des gares (de bonne taille) / aéroports / Lieux (très) touristiques, on ne trouve presque pas de taxi. Je ne veux pas défendre la forme d’esclavagisme moderne qu’est Uber, mais les taxis ont une très grosse marge de manœuvre pour améliorer l’accès à leur service (voire carrément le service lui même).



 Comment se fait il qu’on galère autant à trouver un taxi mêmes dans les plus grandes villes ? Pourquoi ils ne proposent pas une plateforme commune de service facile d’accès pour contrer Uber au lieu de rester campés sur leur modèle archaïque ? Ont ils compris que les clients, leur besoin, c’est “je suis ici, je veux aller là bas, à cette heure là ?” et que c’est au taxi d’être accessible au moment et lieu voulu ?  Ont ils compris que demain les taxis rouleront sans chauffeur ??? Qu’ils ont besoin de se mettre à la page ?


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DayWalker a écrit :



C’est sûr, pour ceux qui ont parié sur l’achat d’une licence, c’est moins drôle…



C’est le jeu de la spéculation : tu peux gagner gros, comme tout perdre. s’ils perdent, tant pis pour leur gueule.







DayWalker a écrit :



Comment se fait il qu’on galère autant à trouver un taxi mêmes dans les plus grandes villes ?



Surtout à Paris et RP <img data-src=" />

A Lyon, Bordeaux, Marseille, je n’ai eu aucun mal à trouver un taxi, pareil pour ceux dont j’ai entendu parler. En RP, ils préfèrent se tasser des heures aux aéroports et refuser des courses qu’ils trouvent pas assez rentables même si c’est illégal…


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aureus a écrit :



http://www.huffingtonpost.fr/2017/11/11/uber-taxi-ou-vtc-on-a-compare-les-prix-de-10-offres-pendant-une-semaine_a_23273132/



Et je te parle même pas de la province ou t’es en surfacturation habituel.





Clairement: je ne suis pas un grand utilisateur d’Uber, mais mes quelques utilisations de cette plateforme m’ont fait constaté un prix similaire aux taxis, sauf à Paris où j’ai douillé bien 10€ de plus pour la même course en taxi.


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joma74fr a écrit :



Faut-il rappeler que le service UberPOP se fait passer pour du covoiturage alors qu’il s’agit d’une prestation de transport.




 &nbsp;Jusqu'à preuve du contraire :       

BlaBlaCar est un intermédiaire (tiers de confiance, mise en relation) qui reste autorisé dans le secteur du covoiturage.les autres services de Uber sont reconnus comme respectant la réglementation et sont autorisés.&nbsp;Ça prouve bien que UberPOP est une offre commerciale qui mélange covoiturage (partage des frais d'un trajet) et service de transport (prestation de service).







&nbsp;Blablacar réceptionne l’argent et reverse une part aux co voitureur, il y a un prix min et max, et enfin le service permet la notation.

&nbsp;De plus les codes APE de Uber et de Blablacar sont les mêmes.

Pour le coup, en appliquant les critères retenus pour uberpop, blablacar serait illégal.



Peux-tu expliquer la subtilité qui fait que UberPop soit illégal et pas Blablacar ?


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127.0.0.1 a écrit :



On devrait surtout soigner notre schizophrénie et assumer que le gentil état-providence a besoin de la méchante économie de marché.



Les (maigre) revenus que ne toucheront pas les uberpeople seront remplacés par des (maigres) allocations. Au final, il y aura toujours un transfert d’argent entre individus mais pas sous les mêmes conditions et pas pour les mêmes raisons.





Ce raisonnement m’étonne de ta part.



Ceux qui se font quatre ronds en uberpop sont les dindons de la farce: ils produisent un travail, en assument tous les risques, sont jetables à tout moment de la plateforme, ne peuvent même pas en vivre dignement de sorte que la collectivité doit les aider, le tout en étant ponctionnés par une entité qui ne veut contribuer à rien.



La boite copie/colle son concept de pays en pays, en se finançant totalement hors sol c’est-à-dire à coup de levées de fonds, mais sans jamais que ceux qui fournissent la force de travail et la collectivité ne puissent en voir la couleur.



Au final, ce système ne met jamais au pot mais paupérise les gens tout en faisant peser les risques de son activité sur la collectivité.



C’est pas l’économie de marché, c’est le far west ce modèle.


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« Nommé uberPOP, il ne s’agit pas à proprement parler d’un simple système de co-voiturage, puisqu’il est tout de même demandé aux conducteurs certains standards, par exemple, ils doivent fournir une bouteille d’eau



au « client ». Il ne s'agit pas non plus d'un système classique de taxi ou même de VTC, puisque le véhicule peut très bien être une simple  citadine classique, et non une berline ou toute autre voiture plus  luxueuse.      



[…]

Le service n’est pas gratuit et coûte 4 euros minimums, puis 35 centimes la minute et 80 centimes le kilomètre, ce qui peut être très économique selon les parcours. Le prix minimum pour un VTC est de 8 euros avec Uber, et même de 12 euros avec une berline. Sur une courte distance, la différence peut donc être importante. »

Uber souhaite changer les particuliers en taxis, à partir de 4 € - Next inpact - 05/02/2014

&nbsp;

&nbsp;« Définition du covoiturage […]l’utilisation en commun d’un véhicule terrestre à moteur par un conducteur et un ou plusieurs passagers, effectuée à titre non onéreux, excepté le partage des frais, dans le cadre d’un déplacement que le conducteur effectue pour son propre compte. »

&nbsp;ecologique-solidaire.gouv.fr République Française&nbsp;

UberPOP: c’est quoi et pourquoi on l’interdit?- L’Express - 15/12/2014

&nbsp;

&nbsp;

Il y a une “subtilité” entre fixer les prix des chauffeurs en leur disant qu’ils peuvent mettre du beurre dans les épinards, et établir une commission de mise en relation en incitant les chauffeurs qui partent en vacances ou qui utilisent leur voiture pour rejoindre leur lieu de travail à partager leur trajet pour faire des économies. Si pour toi, c’est subtil, alors je m’incline.

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LeCode APE ne préjuge en rien de l’activité réelle de l’entreprise : arrêtsurimages.net (société Loubiana) est enregistrée sous Programmation informatique(6201Z), alors que nextinpact.com (Inpact Mediagroup) est enregristrée sous Édition de journaux(5813Z).

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joma74fr a écrit :





Merci pour les liens. Je comprends mieux.


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joma74fr a écrit :





Je comprends mieux l’interdiction en France car elle base sur la tarification du service. Mais je comprends pas la décision Européenne car elle se base sur&nbsp; d’autres critères qui pour le coup peut s’appliquer à des entreprises comme Blablacar par exemple.


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Estebam a écrit :



Je comprends mieux l’interdiction en France car elle base sur la tarification du service. Mais je comprends pas la décision Européenne car elle se base sur&nbsp; d’autres critères qui pour le coup peut s’appliquer à des entreprises comme Blablacar par exemple.





A charge pour les états de faire leurs boulots et d’encadrer le covoiturage (en France c’est le cas notamment avec l’article L. 3132-1 du code des Transports ainsi que le code des assurances).



Ce qui est dit par l’arrêt de la CJUE n’a rien d’extraordinaire, et contrairement à la perception de certains ne veut pas dire faire la guerre aux boites liées aux “nouvelles” technologies.



L’arrêt impose simplement que des acteurs économiques d’un secteur d’activité donné jouent avec les mêmes règles pour éviter les distorsions de concurrence, chose que souhaitait Uber…



Ca me semble normal, bien souvent ce qui est décrit comme une innovation n’est pas un service nouveau mais un outil nouveau pour accéder à un service existant.


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Sputnik93 a écrit :



(* et encore, innovant, je suis gentil. Il suffit d’ouvrir un livre d’histoire au chapitre “19e siècle” pour trouver peu ou prou la même recette)





&nbsp;J’adhère totalement à ton dernier propos (notamment).


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Y a pas de raison de s’étonner. Si on définit les allocations comme une rémunération de “non-service” basée sur un financement participatif obligatoire, alors c’est un marché comme un autre.



Le fait est que c’est un marché qui n’intéresse pas les entreprises privées car ca ne produit pas de valeur. D’ailleurs je me souviens que certains politiciens voulaient imposer des heures de travaux d’intérêt général afin de créer de la valeur. Salauds d’esclavagistes !!! <img data-src=" />

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DayWalker a écrit :



Oui, enfin, les licences de taxi sont délivrées gratuitement. OK, les services publiques ont un peu abusé en ouvrant le robinet au compte goute, et en autorisant la “revente” de licence, et dans un contexte de forte demande, le prix a vite atteint des sommets.&nbsp; On ne peut quand même pas dire que les taxis ignoraient qu’un jour ou l’autre, ca finirait par imploser. Ceux qui ont gagné, ce sont ceux qui se sont fait un joli “coussin” au moment de partir à la retraite et en revendant leur licence. C’est sûr, pour ceux qui ont parié sur l’achat d’une licence, c’est moins drôle…





Tout ceci était facilement prévisible, honte à l’état puis au taxis qui veulent ce faire de l’argent sur le dos des jeunes… Je me demande bien pourquoi le nombre de taxi à été limité à la base et pourquoi dans les autre métier ce n’est pas le cas…

&nbsp;







DayWalker a écrit :



Comment se fait il qu’on galère autant à trouver un taxi mêmes dans les plus grandes villes ? Pourquoi ils ne proposent pas une plateforme commune de service facile d’accès pour contrer Uber au lieu de rester campés sur leur modèle archaïque ? Ont ils compris que les clients, leur besoin, c’est “je suis ici, je veux aller là bas, à cette heure là ?” et que c’est au taxi d’être accessible au moment et lieu voulu ?&nbsp; Ont ils compris que demain les taxis rouleront sans chauffeur ??? Qu’ils ont besoin de se mettre à la page ?





Parce qu’a la base tu n’avais que le taxi et ils partent du principe que uber va disparaitre donc il pourrons vite récupérer leur monopole. Quelqu’un qui veut un taxi finira par l’avoir et n’aura pas vraiment d’alternative. Et puis vu que le nombre de licence est limité il est logique de ne pas avoir de taxis à chaque coin de rue.



&nbsp;Quand à une plateforme commune ce n’est pas vraiment un avantage pour les grosse compagnie car tu pourra comparer les prix de la concurrence. Après c’est toujours pareil, si c’est pour avoir une plateforme 3.0 “mes couilles” qui te fera gagner 10% de plus mais qui te prend 30% à chaque course c’est pas rentable. Au mieux les grosse boite pourront survivre, pas les indépendants.


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&nbsp; Si on faisait ton métier sans assurance, sans contrat de travail, sans compter tes heures, avec très peu de charge, très peu de réglementation et qu’on le renommer différemment, est-ce que ton métier pourrait toujours exister ?

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ça me paraît complètement sensé, comme décision.

Et oui, effectivement, certaines entreprises “innovantes” vont râler parce que ça signifie la fin de la récré.

S’abriter derrière la sacro-sainte “innovation-qui-crée-des-emplois-et-le-monde-de-demain” pour maquiller ce qui n’est rien d’autre que le plus gros dumping social européen du 21e siècle (et c’est à mon sens le seul caractère innovant* d’Uber, l’innovation sur l’organisation du travail), ça va bien 5 minutes.

(et pourtant le corporatisme outrancier des taxis parisiens ne me plaît pas des masses non plus)



Franchement, se faire passer pour un service numérique parce que la mise en relation se fait via une appli pour smartphone, c’est un peu gros. Si pour contacter mon plombier je n’ai que son site web ou son mail, c’est un service numérique, lui aussi ?

&nbsp;



(* et encore, innovant, je suis gentil. Il suffit d’ouvrir un livre d’histoire au chapitre “19e siècle” pour trouver peu ou prou la même recette)

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Et vlan ! passe moi l’épongeeeeheuuuu…. et vlan ! fais moi guili <img data-src=" />

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skankhunt42 a écrit :



Depuis que uber existent les taxis ont t’il une baisse de leur chiffre d’affaire ? Et si oui, pourquoi ? A cause du prix ? Du service ? Et si l’un des deux ( ou les deux ) était amélioré chez les taxis, uber aurait t’il pu apparaitre ?

&nbsp;





De mes infos persos (donc je ne dis pas que c’est généralisable), oui très grosse baisse dans les premières années de déploiement des services UBER.



Depuis quelques mois, voire une bonne année, la baisse semble s’être enraillée (possible aussi que la quasi-généralisation du paiement par CB chez les TAXI d’une part, et le nombre de fois où tu te trouves comme par hasard en mode surtarification chez UBER parce qu’il y aurait une forte demande, rééquilibrent les choses …).


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aureus a écrit :



&nbsp; Si on faisait ton métier sans assurance, sans contrat de travail, sans compter tes heures, avec très peu de charge, très peu de réglementation et qu’on le renommer différemment, est-ce que ton métier pourrait toujours exister ?





Et si les taxis n’avaient pas de numérus clausus sur les licences qui ce négocient au alentour de 200.000€ ça serait pas plus facile pour eux ? A contrario si les chauffeurs uber devaient lâcher une tel somme tu crois qu’il y en auraient beaucoup ?



Pense tu que si uber avait débarquer il y à 20 ans ça aurait fonctionné sans smartphone avec gps intégré ? A la base le taxi doit passer un examen et depuis qu’ils utilisent le gps, à quoi bon ?



Et au niveau des clients, si les taxis étaient plus nombreux, mieux entretenus avec des prix moins bas car licence gratuite non limité, uber aurait t’il pu percer ? A contrario la population augmente donc le nombre d’utilisateur potentiel aussi, non ?



Uber à profité de failles béante qui ont plus de 30 ans… Et le plus “lol” dans tout ça c’est que le jour ou elle seront comblés ont sera à l’air des voitures autonomes et il y aura plus besoin de conducteur. Uber à d’ailleur investit un paquet d’argent dans ce sens.


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Premier titre a préciser “UberPop” , la décision n’avait aucun sens pour uber !

Bravo pcinpact

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“que cette société collecte ce prix auprès du client avant d’en reverser une partie au chauffeur non professionnel du véhicule”



Ce critère (et même les autres) va faire très mal et pas que chez AirBNB, UBER et autres…



D’un autre coté, n’est-ce pas la rançon du succès de ces startups devenues multinationales mais qui malgré leurs importances ne veulent pas jouer le jeu de la contribution au bien général par l’impôt, l’emploi et donc les cotisations etc…? (chose qui n’empêche pas de vouloir un meilleur usage de l’argent public et des contributions justes).

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Oui uberPOP aurait pu percer.



Ca coutera toujours moins chère de travailler sans contrat, sans assurance, sans compter ses heures, avec peu de charge, très peu de réglementation.



Tu noteras d’ailleurs que les prix sont fixés par la ville et non par les taxis et que généralement pour uber (et non uberpop) on se retrouve maintenant avec les mêmes prix que pour un taxi.



Mais je suis d’accord pour la suppression des “numerus clausis”.

&nbsp;

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  • côté taxi : CB, application G7



    • côté uber : scandales à répétition, monté des prix, premières grèves,&nbsp; surfacturation, indisponibilité,…



      Et je parle même pas côté chauffeurs ou ça devient très peu rentable.

      &nbsp;


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clacbec a écrit :



Premier titre a préciser “UberPop” , la décision n’avait aucun sens pour uber !

Bravo pcinpact





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Aucun impact sur les VTC actuels donc, ça ne concernait que UberPop…

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clacbec a écrit :



Premier titre a préciser “UberPop” , la décision n’avait aucun sens pour uber !

Bravo pcinpact





+1, bravo pour la précision <img data-src=" />


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Les taxis parisiens n’ont pas tous la CB encore, j’en prends régulièrement qui demandent des espèces (des G7 notamment).

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Vous êtes optimistes… S’il est noté qu’il s’agit de chauffeur non professionnel, le critère déterminant est «&nbsp;une offre de services de transport urbain, qu’il rend accessible notamment par des outils informatiques (…), et dont il organise le fonctionnement général “.



Et de poursuivre; “«&nbsp;doit donc être considéré comme faisant partie intégrante d’un service global dont l’élément principal est un service de transport et, partant, comme répondant à la qualification non pas de «&nbsp;service de la société de l’information&nbsp;», au sens de [la directive sur le e-commerce], mais de «&nbsp;service dans le domaine des transports&nbsp;»”



Aussi, si l’activité peut sembler être liée aux nouvelles technos (“société de l’information”), comme la boite contrôle toute la prestation principale, in fine l’activité de la boite relève de la prestation offerte (transport si c’est une prestation principale de transport, restauration si c’est une prestation principale de bouffe etc…).

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Et merci à Xavier pour son analyse ! :)

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tu parles des politiciens ou des mercenaires ? <img data-src=" />

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Clarification essentielle pour réglementer VRAIMENT ce secteur et lutter contre le dumping social!





Comme d’hab, tout ce qui n’est pas taxé est illégal et doit être combattu. Et une fois que l’état prélèvera sa dîme, tous ces odieux services deviendront magiquement des acteurs de l’économie moderne.

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Oui… mais dans le futur on aura des voitures sans conducteurs, des taxis sans conducteurs…. ce métier vas surement disparaitre de toute façon

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On devrait supprimer tous les systèmes sociaux. Ca fait plein de taxes et ça sert à rien de toute façon.

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Ce qui est marrant c’est que dans nombre de commentaire il y a encore l’idée que Uber est moins cher qu’un taxi hors pour avoir pris les deux à Paris Uber est toujours (sauf promo) plus cher qu’un taxi (et ce depuis le début).

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wanou2 a écrit :



Ce qui est marrant c’est que dans nombre de commentaire il y a encore l’idée que Uber est moins cher qu’un taxi hors pour avoir pris les deux à Paris Uber est toujours (sauf promo) plus cher qu’un taxi (et ce depuis le début).









Ah bon ? moi c’est l’inverse…une différence de 10 euros sur le même trajet en faveur d’Uber.







Jarodd a écrit :



Les taxis parisiens n’ont pas tous la CB encore, j’en prends régulièrement qui demandent des espèces (des G7 notamment).







un G7 sans CB ?? jamais vu, quelle que soit l’heure de la journée.


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Alors j’ai la poisse, pour moi c’est un sur trois.

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Jarodd a écrit :



Les taxis parisiens n’ont pas tous la CB encore, j’en prends régulièrement qui demandent des espèces (des G7 notamment).



Et quand tu leur dis que tu n’as pas de liquide sur toi et que tu ne peux plus retirer vu que plafond atteint, miraculeusement ils te sortent un terminal de paiement fonctionnel…


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On devrait surtout soigner notre schizophrénie et assumer que le gentil état-providence a besoin de la méchante économie de marché.



Les (maigre) revenus que ne toucheront pas les uberpeople seront remplacés par des (maigres) allocations. Au final, il y aura toujours un transfert d’argent entre individus mais pas sous les mêmes conditions et pas pour les mêmes raisons.

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Ah mais absolument, Uber est moins cher en terme de qualité/prix justement.



C’est pas qu’il y a l’idée, c’est que c’est vraiment ce qui est constaté.

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aureus a écrit :



Ca coutera toujours moins chère de travailler sans contrat, sans assurance, sans compter ses heures, avec peu de charge, très peu de réglementation.





C’est une faille du réglement du travaille non ?


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Faut-il rappeler que le service UberPOP se fait passer pour du covoiturage alors qu’il s’agit d’une prestation de transport.



&nbsp;Jusqu’à preuve du contraire :





  • BlaBlaCar est un intermédiaire (tiers de confiance, mise en relation) qui reste autorisé dans le secteur du covoiturage.

  • les autres services de Uber sont reconnus comme respectant la réglementation et sont autorisés.



    &nbsp;Ça prouve bien que UberPOP est une offre commerciale qui mélange covoiturage (partage des frais d’un trajet) et service de transport (prestation de service).

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Ah oui le service est souvent supérieur mais le prix aussi. Pour des petits trajets le taxi est systématiquement moins cher (mais avec le service en moins).

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Avec 20€ tu traverses presque paris en Taxi <img data-src=" />&nbsp;alors si tu enlèves 10€ je suis même pas sur que le VTC puisse payer son essence

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..on se retrouve maintenant avec les mêmes prix que pour un taxi.



ah bon !!! <img data-src=" />

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Quel règlement du travail ? UberPOP a toujours considéré son service comme du “covoiturage” entre particulier.

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La justice européenne assimile UberPop à un service de transports

  • Des activités qui sortent du cadre de la directive sur le e-commerce

  • UberPop déjà interdit dans différents États membres, dont la France

  • Un mauvais signal pour les entreprises du numérique, selon la CCIA

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