Objets connectés : allons dès maintenant vers des assistants numériques interchangeables
L'IA doit nous assister, pas nous enfermer
Le 22 janvier 2018 à 15h01
7 min
Sciences et espace
Sciences
Les assistants numériques commencent à nous envahir, dans nos smartphones, mais aussi dans les appareils du quotidien. Alors que les enceintes connectées se font de plus en plus nombreuses, une chose frappe : changer d'assistant est impossible sans changer de produit. Et si on corrigeait ça ?
Si un salon comme le CES de Las Vegas est complexe à analyser dans son ensemble, il y a des tendances simples à identifier. Celle de la montée en puissance du « tout connecté » en est une. De la vision de la maison par LG et Samsung, en passant par les fabricants de robots de cuisine et autres voitures, chacun présentait sa vision d'un futur où internet devient un élément vital pour les produits chaque jour.
Mais cette connexion ne vient pas seule. Elle est accompagnée de « l'intelligence » d'assistants numériques tels qu'Alexa, Bixby, Cortana et autres Google Assistant.
Intelligence partout, liberté nulle part
Comme nous avons déjà eu l'occasion de l'évoquer, tout cela se résume en fait à la capacité pour ces appareils de recevoir une requête vocale pour la faire traiter par des serveurs, et fournir un résultat sous une forme audio ou visuelle selon les cas. Le tout en prenant parfois en compte des informations locales comme le contenu d'un frigo, la progression d'un cycle de lavage, le statut de telle ou telle ampoule, la température, etc.
Il reste encore à déterminer si cet avenir qui se dessine chez les constructeurs constituera ou non un succès commercial. Bien que toute l'industrie pousse dans ce sens, ce n'est en effet pas un fait acquis puisqu'il faut que la demande existe du côté des consommateurs, de leurs usages, de leur budget... ou tout simplement que ces objets démontrent leur utilité.
Et parmi toutes les questions que le « tout connecté » pose, de la vie privée aux problématiques de sécurité, il y en a une que l'on entend assez peu dans le débat public pour le moment : pourquoi un objet devrait être lié à un assistant numérique ou une couche logicielle en particulier ?
Que les constructeurs poussent dans ce sens pour conforter leur stratégie de maitrise, de dépendance et de partenariats est une chose. Mais que le législateur et les régulateurs laissent faire en est une autre.
Si tout était aussi souple qu'un PC...
Car on a beau critiquer nos bons vieux PC, perçus par certains comme un marché destiné à s'effondrer, l'objet ringard par excellence... il a tout de même certains atouts. Notamment celui de pouvoir évoluer avec le temps dans certains cas, et surtout d'avoir une couche logicielle n'étant pas totalement liée au matériel.
Processeurs x86 oblige, vous pouvez installer Linux, Windows ou n'importe quel autre OS compatible sur une machine que vous venez d'acheter. Vous avez un vieux PC qui traîne dans un coin ? Vous pouvez utiliser une distribution Linux légère pour lui permettre de fonctionner sans trop de contraintes, avec des applications à jour.
Votre carte graphique ne suit plus ? Dans une certaine mesure, vous pourrez en changer dans votre PC de bureau. Idem pour la mémoire, le stockage, etc. Les constructeurs assurent un suivi de leurs pilotes pour un certain nombre d'années et dans le pire des cas, une version standard permet généralement d'assurer un fonctionnement basique.
Dans la majeure partie des cas, on peut encore aujourd'hui utiliser Windows et des applications à jour sur un vieux coucou. Que dirait-on si, demain, Microsoft décidait de ne plus proposer de mise à jour à des machines qui ont plus de deux ans ? S'il devenait impossible ou presque d'utiliser un autre système d'exploitation sur un PC qui nous appartient ? Un parfum de scandale règnerait et l'on invoquerait (comme cela a déjà été fait par le passé) la question de la fameuse vente liée.
Et pourtant, ce genre de choses arrive désormais quotidiennement, sans que cela ne choque plus personne.
L'ère de l'appareil tout-en-un, où la sécurité passe au second plan
C'est le monde du smartphone qui, le premier, a institutionnalisé la pratique. Petit à petit, avec la montée en puissance d'Android et iOS, nous nous sommes habitués à un lien très fort entre l'appareil et son logiciel. L'impossibilité de disposer de mises à jour récentes sur une majeure partie de l'écosystème de Google énerve, mais ne fait pas réagir outre mesure.
Même s'il est moins touché, Apple ne vous donne plus droit aux dernières mises à jour d'iOS au bout de cinq ans. Le plus problématique est d'ailleurs que tout se mélange. Ainsi, les mises à jour du système et de sécurité font encore chez Apple partie d'un tout. Vous voulez être protégé contre Meltdown et Spectre, il faut vous mettre à jour. Vous êtes coincés sous iOS 10 ? Dommage pour vous.
C'est d'ailleurs cette question qui était au cœur du débat du dernier #BatteryGate sans que personne ne s'en rende compte. Suite à des remarques un peu bêtes sur la question, par exemple « Faut-il ou non mettre son système à jour pour être protégé, malgré les choix d'Apple concernant le choix de la batterie ? », nous avons oublié l'objet essentiel : est-ce normal de devoir choisir entre sécurité et modifications de la gestion de la batterie d'un OS ? La réponse est non.
Lien entre appareils et logiciels : c'est en train d'empirer
Avec les objets connectés, cela pourrait s'aggraver si l'on n'anticipe pas très tôt les problèmes potentiels. Car actuellement, si vous achetez une enceinte connectée Alexa, elle sera livrée avec l'assistant vocal d'Amazon. Vous optez pour Google Home, ce sera avec l'assistant du géant de la recherche. Vous êtes plutôt Samsung ? Comme vous n'avez pas le choix de l'OS de votre TV ou de votre frigo connecté, vous n'aurez pas celui de l'assistant qui vous est livré.
Pourtant sur smartphone, ces assistants ne sont que des applications que l'on installe en fonction de notre besoin. Fondamentalement, une enceinte connectée n'est qu'un dispositif simpliste relié à Internet avec micros et haut-parleurs. Comme un smartphone, on devrait donc pouvoir y charger l'assistant que l'on souhaite sous la forme d'une application.
Qu'adviendra-t-il en effet de ces appareils si jamais le service (en ligne) devait s'arrêter ? Ils n'auront plus aucune utilité autre que décorative, sans recours possible. Si demain Microsoft ou votre distribution Linux préférée décide de ne plus fournir de mises à jour, vous pourrez utiliser un autre système sur votre PC. Avec ces objets connectés, cela sera impossible, tout du moins si rien ne change.
Bien que ce marché soit récent, on a d'ailleurs déjà vu plusieurs cas de produits qui deviennent de simples briques ou qui perdent des fonctionnalités suite à la décision unilatérale d'un constructeur. Que faire lorsque votre frigo connecté ne vous permettra plus de gérer son contenu ou vos recettes ? Changer de système, d'assistant, de logiciel ?
Acceptera-t-on pour autant qu'un appareil prévu pour durer 5, 10 ou 15 ans dans sa version non connectée puisse n'être plus que l'ombre de lui-même au bout de quelques années, comme un smartphone, juste parce qu'il est relié à Internet ?
Demain : quelles obligations pour les constructeurs ?
Actuellement, les fabricants ne font face à aucune obligation en la matière. Mais lorsque l'on parle d'obsolescence programmée, c'est aussi de ces sujets dont il est question. Permettre à l'utilisateur de disposer d'appareils dont la partie logicielle est indépendante, c'est aussi leur donner la possibilité d'en changer comme bon leur semble.
Alors que l'on parle d'interopérabilité et de portabilité des données, avec l'arrivée du RGPD en mai prochain, celle des systèmes qui ont à les traiter est un enjeu au moins aussi important. C'est également ce qui permettra à un utilisateur ne de pas avoir à choisir entre respect de sa vie privée et service rendu.
Si l'un ou l'autre venait à ne pas être suffisant, chacun doit pouvoir passer à la concurrence sans contrainte. Espérons qu'il ne faudra pas attendre quelques drames en la matière avant que nos responsables en prennent conscience.
Objets connectés : allons dès maintenant vers des assistants numériques interchangeables
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Si tout était aussi souple qu'un PC...
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L'ère de l'appareil tout-en-un, où la sécurité passe au second plan
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Demain : quelles obligations pour les constructeurs ?
Commentaires (72)
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Abonnez-vousLe 22/01/2018 à 19h03
Le 22/01/2018 à 19h07
Le 22/01/2018 à 19h25
Fondamentalement, une enceinte connectée n’est qu’un dispositif simpliste relié à Internet avec micros et haut-parleurs
David, tu sais bien qu’une enceinte connectée n’est pas une enceinte. C’est avant tout un dispositif de collecte de données personnelles. Certes, vendu sous la forme d’une enceinte (mais ça aurait pu être un frigo).
C’est assez ironique de voir que ces précieuses données, la raison d’être de ces objets, vont devoir être cédées gratuitetment à la concurrence de celui qui les aura collectées!
Le 22/01/2018 à 19h28
L’ère de l’appareil tout-en-un
Ouais l’ère du PC en somme " />
Chez moi il fait tout : Développement, Vidéo, Son, Console, autre…
Le 22/01/2018 à 19h51
Et j’ajouterai que le fait de savoir s’en passer me semble être une approche très saine (ne pas dépendre d’un objet).
Le 22/01/2018 à 19h54
Le 22/01/2018 à 19h59
Surtout, ne pas troller… surtout, ne pas troller… " />
Le 22/01/2018 à 20h12
Le 22/01/2018 à 20h18
OK, j’ai une vague tendance au jusqu’auboutisme …" />
Le 22/01/2018 à 20h54
Le 22/01/2018 à 21h10
un NAS, 2-3 r.PI, un fer à souder et quelques mois de config, et c’est reglé : tout en DIY " />
avec des vlan, un FW potable, et quelques km de cables dans une baie 19”, certes " />
Le 22/01/2018 à 21h16
Je suis totalement d’accord là dessus. Le mieux reste encore de ne rein connecter du tout.
Le 22/01/2018 à 22h27
Le 22/01/2018 à 22h49
Désolé d’intervenir pour ça, ne le prenez pas en mauvaise part.
Vous avez le choix entre deux corrections : c’est aussi ces sujets dont il est question ou c’est aussi de ces sujets qu’il est question.
Le 22/01/2018 à 22h51
Le 22/01/2018 à 22h52
Le 22/01/2018 à 22h58
Le 22/01/2018 à 23h12
Le 23/01/2018 à 06h42
Nous vous souhaitons la bienvenu en enfer connecté… " />
L’article résume bien le problème. Mais, ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Les implications sont encore bien plus graves et profondes. Le monde les découvrira progressivement dans le futur.
Certaines conséquences sont tellement sournoises que la plupart des gens sont loin de se douter de ce qui les attends.
Par exemple, le logiciel fait rentrer dans les objets qu’il touche une double contrainte : vous êtes désormais astreint à l’acceptation d’un contrat juridique pour utiliser l’objet (que vous avez payé, lol) avec toutes les clauses vicieuses que le fabricant voudra vous imposer.
L’intelligence contenue dans le logiciel peut désormais exercer le pouvoir et le bon vouloir d’un tiers sur l’objet que vous avez pourtant acheté et qui vous appartient. Rassurez vous, vous conserverez vraisemblablement le droit de payer…
Un seul moyen de s’en sortir, il nous faut imposer par la loi des standards de compatibilité, des normes d’interopérabilité, mais aussi le droit de vérifier ce que contiennent les logiciels embarqués et le droit effectif de pouvoir les modifier.
Si nous ne prenons pas ces mesures, alors vous comprendrez ce que les mots “logiciel privateur de liberté” veulent vraiment dire. " />
Le 23/01/2018 à 06h54
David aurait-il eu un lapin nabaztag devenue usesless? " />
Le 23/01/2018 à 07h24
Le 23/01/2018 à 07h47
Ce que je trouve très inquiétant c’est l’insouciance totale de la plupart des consommateurs.
Ici on en parle parce que c’est un site orienté HI-TECH mais la plupart des gens n’ont aucune idée de tous les risques et se précipitent sur ces trucs connectés parce que “c’est trop mega cool”. " />
Oui, on va vers de plus en plus de surveillance et de dépendance vis à vis de quelques grands groupes et tout ça semble se faire dans une indifférence quasi générale.
Et en plus Google et Facebook vont maintenant installer en France des centres d’initiation au numérique pour les “nuls” et pour la formation des gens qui bossent à pôle emploi.
Je doute que ces initiations et formations mettront en garde contre tout ça… " />
Bientôt les chômeurs devront peut-être impérativement avoir un compte FB, c’est génial non ? " />
Le 23/01/2018 à 08h37
+1
Comme a chaque foi qu’une évolution se présente au niveau de l’interface (maintenant graphique) donnant l’impression a une génération d’utilisateur de s’approprier l’outil.
Phénomène qui poussent ceux qui s’en servait jusque la au rang de râleur rétrograde et qui permet aux utilisateurs nouveau de s’accaparer une identité générationnel (même si ça les pousses vers la connerie et la dépendance, ils s’en foutent, ils vont plus vite !).
C’est arrivé a la création du transistor, du circuit intégré , du processeur, puis plus tard a l’utilisation de programme pré-compilé chargé sur bande/disquettes , puis la création de l’interface graphique…
Entre temps le savoir a disparu de l’utilisateur mais c’est pas grave tant qu’il a l’impression de.
C’est comme de demander a un gosse de choisir entre se faire chier a cultiver des carottes pendant 1 ans pour pouvoir peut-être les manger ou bien d’en acheter au supermarché (quand il a pas tout dépensé au rayon des bonbons).
Le 23/01/2018 à 08h59
Le 23/01/2018 à 09h28
Pourtant ça répond assez clairement à ta question.
Pour la qualité je ne prendrais pas une enceinte BT (à mon avis le seul intérêt c’est d’avoir une enceinte assez portable pour jouer du son depuis un mobile), et sans doute pas à 150 E (mais moins cher).
Le 23/01/2018 à 09h32
Le 23/01/2018 à 12h00
Le 23/01/2018 à 15h48
Le 23/01/2018 à 17h13
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Peut-être, que les constructeurs d’objets connectés se sont
souvenus de la
question d’Alphonse de Lamartine et qu’ils l’ont adapté pour
leurs besoins :
” Objets connectés avez-vous
une âme qui s’attache à notre âme et la force d’aimer ? “
Qu’Alphonse me pardonne !
Le 23/01/2018 à 17h49
Le 23/01/2018 à 17h50
Le 23/01/2018 à 18h53
Le 22/01/2018 à 15h14
Tous les fabricants n’enferment pas dans un seul écosystème. Sonos a annoncé que la nouvelle enceinte Sonos One serait compatible au moins avec Alexa et Google Assistant. Ils ont fait de même avec les outils de lecture musicale en prenant en charge un grand nombre de sources (Spotify, Play Musique, Tune In…)
Alors certes, Sonos enferme aussi dans son propre ecosystème, mais des choix judicieux pourraient permettre au consommateur de garder le choix.
Il va surtout manquer une pédagogie du public aux risques du cloisonnement, la plupart des gens n’ayant pas connaissance/conscience de cette subtilité qui peut différencier un produit par rapport à l’autre. C’est le cas sur le FAI (chaînes exclusives, bouquet Presse…), c’est le cas sur le smartphone, demain sur l’enceinte connecté, le choix de la voiture (BMW a déjà décidé de facturer une souscription annuelle pour disposer de CarPlay…)
Le 22/01/2018 à 15h15
Tout ça pour dire qu’on peut aussi s’en passer, non ?
Ou c’est juste que je me fais vieux, ayant connu le monde sans PC grand public abordable, sans téléphones portables, sans internet…
Le 22/01/2018 à 15h18
La question c’est surtout de systématiser ce choix et de le laisser ouvert. Est-ce que permettre d’alterner entre Alexa et Google est en soi laisser un choix suffisant par exemple ?
Le 22/01/2018 à 15h20
C’est un peu comme dire qu’on peut se passer de voiture si on a connu le temps des calèches non ? " />
Le 22/01/2018 à 15h20
l’Amazon Echo (la grande, la première à être sortie) peut être utilisée comme une enceinte bluetooth normale mais je ne sais pas si c’est le cas du Google Home normal (celle à 150€).
Ca serait utile en cas de coupure d’internet ou d’abandon/modification de stratégie de Google (qui a bien abandonné Google Reader ou Google Buzz).
Sur PC les assistants sont + interchangeables, on le voit avec le déclin de Microsoft Cortana qui va disparaître de la barre de recherche & être remplacé par Amazon Alexa chez plusieurs constructeurs de PC. Avant un abandon de Cortana par Microsoft ? (qui a abandonné Windows 10 Mobile/Windows Phone ou Groove Music).
Ca poserait problème aux possesseurs d’enceinte Cortana invoke qui vont se retrouver avec une brique…
Le 22/01/2018 à 15h30
C’est marrant, j’ai vu une vidéo d’un gars qui faisait du drift avec une calèche sur une route verglacée, ça avait l’air drôle… Autant qu’avec une voiture.
Je m’écarte du sujet…
On a le même problème avec les voitures : logiciel embarqué non interchangeable, pièces de rechange à acheter chez des fournisseurs agréés, maintenance verrouillée qui ne permet pas à n’importe quel réparateur de faire le boulot.
Et je pense que ma voiture refourgue des infos au fabriquant sans qu’on m’ait demandé mon avis.
En fait, le problème, ça n’est pas la voiture, mais le logiciel qu’on a mis dedans, il aurait été aussi envahissant si l’on avait mis ce logiciel dans la calèche ou si le cheval n’avait accepté de se faire soigner que par un vétérinaire agréé par sa mère.
Le 22/01/2018 à 15h32
Note qu’une voiture est également un objet connecté :p
Le 22/01/2018 à 16h07
Après vérification sur le Web la Google Home normale à 150€ a l’air de pouvoir être aussi utilisée comme enceinte bluetooth & non comme objet connecté briqué si on a plus de wifi ou de connexion aux serveurs de Google.
Le 22/01/2018 à 16h11
“Mais lorsque l’on parle d’obsolescence programmée, c’est aussi de ces sujets dont il est question.”
Non.
Il faut lire les articles des petits camarades où l’on a la définition suivante tirée du code de la consommation :
le recours à des techniques par lesquelles le responsable de la mise sur le marché d’un produit vise à en réduire délibérément la durée de vie pour en augmenter le taux de remplacement.
C’est bien de l’obsolescence mais pas programmée.
Même le cas où le service en ligne est supprimé n’en est pas puisqu’il ne s’agit pas dans ce cas d’augmenter le taux de remplacement puisqu’il n’y a pas de remplacement.
C’est aussi pour cela que certains doutaient de l’intérêt de cet article de loi, il s’applique à vraiment peu de cas et est très difficile à prouver.
Le 22/01/2018 à 16h18
Oui, entre ma voiture actuelle (modèle de 2016) et la précédente (modèle de 2008), c’est devenu tout connecté…
Alors que la précédente n’avait que du logiciel embarqué et ne communiquait qu’en bluetooth et recevait de vagues infos de trafic (par la radio FM en RDS).
La nouvelle voiture embarque tout ce qu’il faut pour communiquer en 3G, et dans ce flux passe ma position et vitesse pour faire les statistiques de trafic (et bien plus), statistiques que je suis bien content de recevoir, mais on se pose toujours la question de la qualité de l’anonymisation de la remontée d’infos.
Et bien sûr de la sécurité…
Les systèmes embarqués dans les voitures, comme nos téléphones et tablettes ont de fortes chances d’être basés sur une archi ARM, et pourtant, il n’y a pas de “système ARM compatible” comme on l’a pour l’historique IBM-PC et tout ce qui gravite autour du x86.
Peut-être que si ARM poussait à utiliser ses designs dans un environnement compatible, on pourrait avoir un truc assez standard pour mettre à jour comme on veut.
Je vois mal l’initiative venir d’un acteur qui possède un système dont la capture des utilisateurs fait partie du business plan !
Le 22/01/2018 à 16h22
Concrètement une Google Home est une Chromecast Audio. Si tu refuses les conditions de Google côté vie privée, elle n’est utilisable que comme ça. Mais elle fonctionne aussi comme enceinte BT :
Google
Le 22/01/2018 à 16h31
Le 22/01/2018 à 16h35
Le 22/01/2018 à 16h35
Une voiture relativement “récente” hein, m’étonnerais qu’une voiture de collection soi un objet connecté " />
Le 22/01/2018 à 16h48
En théorie si personne ne sais comment c’est fait derrière c’est plus compliqué…
Je sens venir l’analogie proprio VS libre " /> C’est tout l’inverse, oui je sais.
Ce que je veux dire par là c’est que ce serait irresponsable de laisser n’importe qui pouvoir mettre à jour un système embarqué critique. Ou alors il faudrait blinder à mort la séparation entre le bus CAN et le système multimédia…
‘fin bref, tant que les voitures traditionnelles ne sont pas déclarées illégales, autant se passer de connectivité extérieur pour éviter tout risque. Déjà que même sans connectivité, il arrive que ça foire (je me rappel d’une histoire avec Toyota, les freins ne répondaient plus sur je ne sais plus quel modèle)
Le 22/01/2018 à 17h39
Au final, tout n’est affaire que de formats, d’interfaces et de protocoles ouverts, dans ce domaine comme dans tous les autres, de la bureautique aux capsules de café.
L’interdiction de fermeture de ces conditions d’interopérabilité serait le meilleur moyen de libérer réellement la concurrence, ce que les monopoles refusent en brandissant des brevets (qu’on ferait bien d’interdire aussi, d’ailleurs).
Le 22/01/2018 à 17h55
La réponse à cette problématique est simple : le système de conduite doit être isolé du reste du monde.
Ils auraient mieux fait de faire ça chez jeep… Et tous les autres aussi, sinon, la sécurité de leurs clients est bien mal assurée.
Le 24/01/2018 à 14h32
Peut-on réinitialiser ces appareils ? (intéressant à savoir) " />
Le 24/01/2018 à 20h39
Le 24/01/2018 à 23h44
Le 24/01/2018 à 23h45
Le 25/01/2018 à 09h57
Le 25/01/2018 à 10h27
Le 25/01/2018 à 10h34
Le 23/01/2018 à 19h46
Le 23/01/2018 à 21h06
Le 23/01/2018 à 21h41
Passe par le bloc note avant de copier/coller ton message. :-)
Le 23/01/2018 à 23h29
Si un de tes ingés découvre une nouvelle technique pour des écrans 3 fois mois chers, c’est la fortune assurée.
Tes suppositions ne marchent pas.
Je pourrais commencer à te croire avec des exemples concrets, mais ça m’étonnerait que tu en trouves.
Le 23/01/2018 à 23h42
Kodak, l’inventeur de la photo numérique en 1975 et en redressement judiciaire en 2012.
https://lexpansion.lexpress.fr/entreprises/comment-kodak-s-est-tire-une-balle-da…
Le 24/01/2018 à 00h09
Oui Kodak a mal géré le changement du marché (de l’argentique vers le numérique, dans les années 2000), ça n’est pas un secret.
Ça prouve quoi d’autre (vu que tu as posté en réponse à moi) ?
Le 24/01/2018 à 01h03
Le 24/01/2018 à 08h33
“dérive brevet” - Google - 349 000+ résultats
C’est jamais , surement peut-être écrit noir sur blanc ;)
Le 24/01/2018 à 08h42
Le 24/01/2018 à 08h55
Le 24/01/2018 à 09h07
Le 24/01/2018 à 09h39
Le 24/01/2018 à 09h52
Franchement, tu racontes beaucoup de bêtises, quasiment à chaque réponse, ou alors tu fais exprès.
(rien que ta première réponse, ça me fatigue, j’arrête là)
Le 24/01/2018 à 10h07
Le 24/01/2018 à 11h19
Je crois surtout que ta réponse
Le 24/01/2018 à 11h40