Épinglée par la CNIL, Nice suspend son application Reporty
Débris de Nice
Le 22 mars 2018 à 09h24
5 min
Droit
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Annoncée début janvier, l’expérimentation à Nice de l’application Reporty a été pilonnée de critiques par la CNIL. La ville a finalement décidé d’y mettre un terme, non sans un communiqué cinglant de Christian Estrosi.
L’application, conçue par la start-up de l’ancien premier ministre israélien Ehoud Barak, permet à quiconque de dénoncer des faits, infractions, incivilité en les filmant sur son smartphone puis en entrant en contact directement avec le CSU, le centre de supervision urbaine et donc les policiers municipaux.
« Chacun d’entre nous doit devenir un citoyen engagé acteur de sa propre sécurité, et donc de la sécurité collective » s’était enchanté Christian Estrosi lors du lancement.
La solution géolocalisée a été testée auprès de 2 000 volontaires dans une ville qui compte près de 27 caméras de surveillance au kilomètre carré.
Une atteinte au respect de la vie privée selon un collectif
Elle avait fait sursauter un collectif qui épinglait un palier supplémentaire dans le « tout sécuritaire » : « La surveillance de tous contre tous est érigée en règle de vie. Quiconque voudra régler des comptes personnels, nuire à un voisin ou une voisine, pourra utiliser « Reporty » pour cela. Cela va trop loin. Une ville où la délation est érigée en système, où les pouvoirs publics incitent à la défiance, ne peut retrouver le chemin du vivre ensemble ».
Les signataires (la LDH section Nice, le PCF Section Nice, le MRAP, le Syndicat des Avocats de France section de Nice, etc.) doutaient, comme la Quadrature du Net, de sa légalité notamment au regard de la loi CNIL : « Lors de la pose des caméras de vidéo surveillance, la ville de Nice s’était engagée auprès de la CNIL à respecter les obligations réglementaires (article L 251 - 3 du Code de la Sécurité Intérieure), c'est-à-dire à ce que les opérations de vidéoprotection ne permettent pas de filmer l’intérieur des maisons et la vie privée des citoyens et citoyennes. Avec Reporty, il sera possible de le faire et d’adresser une image instantanément "visionnable" aux policiers de permanence. Cela porte manifestement atteinte à la liberté fondamentale qu’est le respect de la vie privée ».
Une application sans base légale et disproportionnée
Deux mois plus tard, la commission a examiné Reporty en séance plénière. Dans un communiqué publié hier en fin de journée, elle a tenu a rappeler quelques fondamentaux avant de suggérer à Christian Estrosi de cesser cette expérimentation.
D’une part, l’application « s’inscrit en effet difficilement dans le cadre légal actuel de la videoprotection fixé par le CSI (code de la sécurité intérieure) sur la voie publique, du fait notamment de l’intégration de terminaux mobiles des particuliers dans un dispositif public, sous la responsabilité de la police ». En somme, Reporty ne trouve pas de base légale et est donc de facto considérée comme indélicatesse.
D’autre part, le système est disproportionné à ses yeux. Dans la mise en balance entre sécurité et vie privée, Reporty est un aspirateur à données comme l’image et la voix de tiers. Son champ est très vaste, « allant d’incivilités jusqu’à des infractions délictuelles et criminelles graves » et les garanties jugées insuffisantes. Enfin, le dispositif est « susceptible de faire courir des risques réels pour les personnes dénonçant les incivilités ou la "situation critique" dont elles sont témoins ou victimes, de nature à porter atteinte à leur sécurité ».
La colère d'Estrosi à l'encontre de la CNIL
Alors qu’elle s’apprête à lui adresser un courrier, Christian Estrosi a publié lui aussi un communiqué sur Twitter où il dénonce une CNIL qui « s’oppose aux initiatives prises en matière de sécurité en brandissant la protection des libertés individuelles comme étendard, sans s’intéresser à ceux qui subissent chaque jour des agressions sur leurs propres libertés ».
Avec sa légèreté légendaire, l’ex-motard estime que ce sont « les terroristes et ceux qui veulent porter atteinte à notre démocratie qui bénéficient de cette décision ». Et celui-ci de dégommer une CNIL « enfermée dans une époque où les smartphones et les réseaux sociaux n’existaient pas ». Il lui reproche au passage de rester bien silencieuse « face aux déferlements d’informations, de fake news et d’images ou de vidéo diffusés chaque jour, sans contrôle, sur ces supports ».
Il n’a pas tort. On trouve même sur ces réseaux sociaux des hommes politiques qui racontent n’importe quoi faute d’avoir pris le temps de découvrir le champ d’application de la loi de 1978.
Épinglée par la CNIL, Nice suspend son application Reporty
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Une atteinte au respect de la vie privée selon un collectif
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Une application sans base légale et disproportionnée
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La colère d'Estrosi à l'encontre de la CNIL
Commentaires (59)
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Abonnez-vousLe 22/03/2018 à 10h03
C’est pas possible, Ciotti est l’ennemie intime d’Estrosi. Pour des raisons de suprématie locale, pas sur les idées (si on considère qu’Estrosi a des idées).
Le 22/03/2018 à 10h10
“On trouve même sur ces réseaux sociaux des hommes politiques qui
racontent n’importe quoi faute d’avoir pris le temps de découvrir le
champ d’application de la loi de 1978.”
" />
Le 22/03/2018 à 10h17
Et dire qu’il leur aurait suffit de visionner un épisode de South Park d’il y a 4 ans pour comprendre pourquoi cette initiative était une mauvaise idée…
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Le_Buisson_ardent
Le 22/03/2018 à 10h28
Christian Estrosi, on en rigole, l’article est informatif et potache, mais ce mec est dangereux.
Un petit retour sur l’Histoire et tu te rends compte que cette personne aurait eu sa place à la tête d’un service de la gestapo.
Ça fait frémir tout de même.
Le 22/03/2018 à 10h31
Il faudrait que quelques flics lui collent au cul 24⁄7, pendant plusieurs semaines, pour qu’il se rendent compte de la réalité de la surveillance tous azimuts. Il n’a que ça à la bouche “sécurité sécurité”, mais ses caméras n’ont pas empêché (et n’empêcheront pas) les délits et les crimes. Je suis sûr qu’il serait le premier à expérimenter le port d’armes par la population, si l’Etat le permettait. Ce type fait juste du Bush sans en avoir l’envergure (et en ayant les mêmes capacités intellectuelles).
Le 22/03/2018 à 10h54
« Lors de la pose des caméras de vidéo surveillance, la ville de
Nice s’était engagée auprès de la CNIL à respecter les obligations
réglementaires (article L 251-3 du Code de la Sécurité Intérieure),
c’est-à-dire à ce que les opérations de vidéoprotection ne permettent
pas de filmer l’intérieur des maisons et la vie privée des citoyens et
citoyennes. Avec Reporty, il sera possible de le faire et d’adresser une
image instantanément “visionnable” aux policiers de permanence. Cela
porte manifestement atteinte à la liberté fondamentale qu’est le respect
de la vie privée
Je ne comprends pas cette argumentation: en quoi le fait de filmer avec son smartphone dans un lieu public porterait atteinte à la vie privée?
Si on considère cela possible avec des caméras de surveillance, avec les caméras piétons des policiers, comment peut-on ne pas considérer cela possible avec des smartphones?
Concernant le fait de ne pas filmer l’intérieur des maisons, il suffirait que toute vidéo tournée dans ces maisons soit systématiquement exclue de l’analyse et immédiatement supprimé pour que le logiciel soit conforme à la loi. (même s’il est vrai que cela pose un problème d’atteinte faite par l’utilisateur, mais pas par le logiciel)
En rajoutant un rappel à la loi avant l’utilisation et un rappel de responsabilité de l’utilisateur qui filme dans des propriétés privées sans autorisation, je verrais mal les points d’attaque que pourrait soulever la CNIL.
« s’inscrit en effet difficilement dans le cadre légal actuel de la
videoprotection fixé par le CSI (code de la sécurité intérieure) sur la
voie publique, du fait notamment de l’intégration de terminaux mobiles
des particuliers dans un dispositif public, sous la responsabilité de la
police ». En somme, Reporty ne trouve pas de base légale et est donc de facto considérée comme indélicatesse.
Difficilement ne signifie pas ne pas avoir de base légale.
Au contraire, ce “difficilement” peut être corrigé
Enfin, le dispositif est « susceptible de faire courir des risques
réels pour les personnes dénonçant les incivilités ou la “situation
critique” dont elles sont témoins ou victimes, de nature à porter
atteinte à leur sécurité »
Cette argumentation me met mal à l’aise: la CNIL est quand même en train de dire: “Vous respectez la loi (Article 434-1 et suivants du code pénal), mais ne le faite pas trop parce que ceux qui ne la respectent peuvent vous agresser”.
Du genre, parce que tu respectes la loi, tu deviens responsable de fait que les autres ne la respectent pas.
Sur le coup, la CNIL aurait mieux fait de se taire.
Le 22/03/2018 à 10h58
Il n’a pas tort. On trouve même sur ces réseaux sociaux des hommes politiques qui racontent n’importe quoi faute d’avoir pris le temps de découvrir le champ d’application de la loi de 1978.
Je vous aime, NXI ….
Et sérieusement, Estrosi est réellement dangereux pour notre démocratie.
Le 22/03/2018 à 10h59
Bien comme article … surtout la conclusion ! " />
Le 22/03/2018 à 11h02
Le 22/03/2018 à 11h04
Dommage, c’est un système qui fonctionne plutôt bien a Singapour.
Sommes toutes, ils sont idiots d avoir voulu créer une application pour ça, suffisait de créer un groupe dédié sur Facebook 😁👏👏
Le 22/03/2018 à 11h09
Le 22/03/2018 à 11h19
Le 22/03/2018 à 11h32
Christian j’ai des juifs cachés dans ma cave depuis 1939, tu voudrais pas que mes voisins fassent une vidéo d’eux pour l’envoyer aux autorités? " />
Le 22/03/2018 à 11h39
Le 22/03/2018 à 11h40
Le 22/03/2018 à 11h41
Encore une histoire de Minority… " /> (cf…)
J’attends avec impatience les dessins de Flock…" />
Le 22/03/2018 à 11h45
Je ne sous entendais pas leur relation mais plutôt leur côté surenchère sécuritaire " />
Le 22/03/2018 à 11h52
" />" />" />" />" />" />
Le 22/03/2018 à 11h56
Le 22/03/2018 à 12h10
La CNIL aurait pu faire plus simple ^^
Il me semble que la police à pignon sur rue et possède une chose magique que l’on appel le téléphone ! Inutile d’avoir une appli, il suffit d’appeler un agent.
Le motard de nice me surprendra toujours, quand tu pense qu’il à atteint le pire, il arrive à creuser encore xD
Il tente de se cacher derrière son appli en oubliant que l’attentat dans sa ville n’aurais pas eu lieu s’il avait mis en place les plots en betons (et ceux escamotables) demandés par la police depuis plusieurs années.
Chacun ses priorités faut croire !
Le 22/03/2018 à 12h18
Le 22/03/2018 à 12h24
Le 22/03/2018 à 12h25
Le 22/03/2018 à 12h34
Il s’agit uniquement de CULture, ici.
Le 22/03/2018 à 12h36
Le 22/03/2018 à 12h50
Le 22/03/2018 à 12h55
Cette conclusion !!! " />" />
Le 22/03/2018 à 12h55
Le 22/03/2018 à 13h02
Le problème des décisions (parfaitement sensées) de la CNIL c’est qu’elle conforte un électorat qui perçoit les institutions comme un frein à l’amélioration du quotidien. Les politiciens à la Estrosi ont beau jeu de faire accepter la radicalisation comme une nécessité pour changer les choses.
Souhaitons qu’il y ait davantage de media pour expliquer le bienfondé des décisions, et moins de média qui rapportent simplement les punchlines des politiciens.
Le 22/03/2018 à 13h02
Le 22/03/2018 à 13h06
Le 22/03/2018 à 13h09
c’est chiant cet état de droit, estrosi ; hein ?
Le 22/03/2018 à 13h22
Je ne m’intéresse plus aux média généralistes, donc mon avis est probablement faux ou biaisé, maisil me semble que la tendance est à l’inverse non ? Simplicication, raccourcis en tous genres, “infos” basées sur l’émotion, et certainement pas des explications rationnelles qui permettraient aux gens de téléspectateurs d’avoir une réflexion sur le sujet.
De plus ces media sont souvent proches du pouvoir, donc pourquoi se fâcher avec ex-ministre qui pourrait revenir au pouvoir, et à l’Intérieur qui plus est ? On ne mord pas la main qui pourrait nous nourrir demain…
Le 22/03/2018 à 13h37
À mon avis cette réaction est vraiment typique de la culture française, en raison de la très mauvaise image de la délation issue de la seconde guerre mondiale (exacerbée par la honte de la collaboration).
Ailleurs dans le monde (pas non plus partout), ça parrait normal que des citoyens puissent aisément rapporter des crimes et délis aux autorités, et les gens n’hésitent pas, même sans smartphone. Pour un français qui débarque, c’est désagréable voire choquant au début, mais ça limite clairement la tentation de commettre une incivilité.
Le 22/03/2018 à 13h44
Pas besoin d’un smartphone, il suffit d’avoir son télécran sur soi " />
Le 22/03/2018 à 14h36
Christian Estrosi a publié lui aussi un communiqué sur Twitter où il dénonce une CNIL qui « s’oppose aux initiatives prises en matière de sécurité en brandissant la protection des libertés individuelles comme étendard, sans s’intéresser à ceux qui subissent chaque jour des agressions sur leurs propres libertés ».
Vivement qu’il propose la torture pour faire avouer les suspects. C’est innovant comme “initiative” pour protéger les victimes ça.
Le 22/03/2018 à 14h48
Le 22/03/2018 à 15h03
“En tant qu’homme de droite”… j’ai un copain qui vends les méthodes imaginées par la Gestapo, et qui m’expliquait que vivre assisté d’argent public, c’était génial pour lui et sa famille " />
Sinon si il ne “comprends pas” les Droits de l’Homme, qu’il est sensé avoir étudié au cours de son année de CM1, il peut toujours acheter quelqu’un qui lui fera une explication de texte, et lui expliquera que sans eux, son petit monde utopique de rentiers/exploités s’écroule comme un château de cartes " />
Le 22/03/2018 à 15h37
Le 22/03/2018 à 15h55
Le 22/03/2018 à 16h05
Ce n’était pas un argument pour le faire, personnellement je trouve ça plutôt malsain de dénoncer son voisin pour un délit mineur.
Cependant l’argument de l’État de droit ou des Droits de l’homme soit disant bafoués ne tiens pas vraiment, c’est surtout une question de culture et de ce que les gens ressentent dans leurs tripes (y compris à la CNIL), les “réflexions profondes” sur le sujet sont surtout là pour construire une justification pour qqchose dont on est déjà convaincu mais qui n’est pas rationnellement évident.
On décide que rapporter un crime ou délit aux autorités est une atteinte inacceptable à la vie privée mais c’est surtout un choix de société qui pourrait être différent sans remettre en cause les droits de l’Homme.
La réalité est que “ne pas dénoncer” revient à couvrir un crime ou délit, ça a des avantages, comme construire une forme de confiance et de fraternité, ne pas encourager à se plier bêtement à des règles parfois stupides etc, avec l’inconvénient de parfois favoriser la criminalité..
Le 22/03/2018 à 16h10
Tu as mal lu.
“ne permettent pas de filmer l’intérieur des maisons et la vie privée des citoyens et citoyennes. Avec Reporty, il sera possible de le faire”
Voilà ta violation de vie privée.
“il suffirait que toute vidéo tournée dans ces maisons soit systématiquement exclue de l’analyse et immédiatement supprimé” Et comment ce logiciel ferait pour savoir ce qui est privé du public?
Le 22/03/2018 à 16h12
Dans les deux cas c’est aussi nauséabond.
Ou dit autrement: la fin ne justifie pas ce genre de moyens.
Le 22/03/2018 à 16h15
Donc tu es d’accord avec la CNIL
Pas besoin de méthodes contraires au respect de la vie privée pour rapporter un crime.
C’est déjà le cas en France.
Le 22/03/2018 à 16h18
Mais puisqu’il te dit qu’on peut appeler les flics!!!
C’est quoi cette argumentation en solitaire? hellmut n’a jamais parlé d’état de droit ni des droits de l’homme!!!
Si tu veux monologuer, évite donc de cliquer sur répondre !
Le 22/03/2018 à 16h19
Le 22/03/2018 à 16h26
C’était une époque bizarre et il est avéré que des lettres (anonymes ou pas) de dénonciation à la gestapo il y en a eu des millions, à tel point que la gestapo n’arrivait plus à gérer…
Comme dit dans certains témoignages, ça allait de la femme qui dénonçait son mari pour pouvoir se barrer avec son amant (ou du mec qui dénonçait sa femme pour les mêmes raisons) à un mec qui dénonçait son épicier parce que il jugeait qu’il l’avait mal servi… " />
Il semble que les gens “aisés” dénonçaient plutôt hors anonymat car ils espéraient une éventuelle récompense alors que l’anonymat était plus souvent utilisé par des gens modestes…
Reste à savoir s’ils étaient réellement conscients des conséquences…
Pas facile de critiquer une époque qu’on a pas vécu mais visiblement ça ne volait pas très haut en général…
Le 22/03/2018 à 16h28
Le 22/03/2018 à 16h31
Ce n’est pas pour rien que dans ma réponse je m’étais limité à parler de la classe politique:
Déjà avec cette limitation les choses sont compliquées, mais si on passe à la population entière, c’est level++.
Le 22/03/2018 à 16h44
“Par contre habituer les gens à dénoncer leur voisin aux flics, c’est une sorte de retour aux sources.”
C’est une référence claire à l’idée que celui qui dénonce un crime ou délit de son voisin se comporte comme un collabo.
La question de l’état de droit et de la vie privée sont au coeur du débat ici, du coup je ne comprend pas ta réaction. Un monologue, ça serait justement d’imposer à tout le monde de se taire “puisqu’on te dit que…”. D’un point de vue de l’état de droit une preuve tel qu’un enregistrement n’a pas le même poids qu’une dénonciation par téléphone.
Le 22/03/2018 à 17h50
Le 22/03/2018 à 17h56
Il ne faut pas tout mettre sur le dos de la Gestapo. Il y a des fonctionnaires de préfecture et des flics qui ont été très heureux d’arrêter puis de parquer en camp de concentration des milliers de juifs étrangers, en vue de leur déportation en Allemagne.
Le 23/03/2018 à 09h08
Tout à fait, j’aurai dû écrire “la droite française qui a , entre autres, collaboré” " />
Le 23/03/2018 à 09h13
Le 23/03/2018 à 10h00
Petit rappel historique:
L’extrème droite en France durant l’«entre deux guerres», c’était pas des tendres.
Mais quand est venu l’occupation, il a fallu choisir entre plusieurs haines, et lorsque c’était celle de l’Allemagne
le choix fut la résistance. (je parle des personnalités visibles, pour la masse, impossible de savoir, heureusement, ça prouve que le vote était effectivement secret).
Dans le même temps, faut-il rappeler que Pierre Laval fut une figure de la SFIO avant de glisser vers une collaboration toujours plus forte ? Attention, ne pas déduire de mes propos que la SFIO fut un nid de collabos, Laval était en rupture avec le parti avant la guerre. Je le cite pour montrer qu’à un moment les choix ont été personnels, et que l’appartenance à une famille politique d’avant guerre ne permet pas de conclure le comportement d’un homme politique durant celle-ci.
Et concernant la droite après guerre, cas du général de Gaulle mis à part, elle a fourni plusieurs ministres anciens résistants. Exemple: Le premier ministre M. Chaban Delmas a rajouté après guerre à son nom de naissance celui sous lequel il oérait durant celle-ci.
Le 23/03/2018 à 10h42
Dans ton process, la vie privée est déjà violée, quand l’humain vérifie si c’est de la vie privée.
Le 24/03/2018 à 07h50
Le 22/03/2018 à 09h43
Il n’a pas tort. On trouve même sur ces réseaux sociaux des hommes politiques qui racontent n’importe quoi faute d’avoir pris le temps de découvrir le champ d’application de la loi de 1978." />
" />" />" />
Le 22/03/2018 à 09h51
Rien à ajouter. Le motodidacte a encore frappé ! Pour peu qu’Eric Ciotti s’y mette aussi et ce sera le ponpon.
Mention spéciale à Marc pour sa remarque à peine assassine " />