Missions sur Mars : les limites de la science in situ, préparer l’arrivée de l’homme
Mars n'est pas un plan B pour l'humanité
Notre dossier sur l'exploration de Mars et la recherche de la vie avec Mars 2020 :
Le 23 avril 2018 à 09h57
10 min
Sciences et espace
Sciences
Si les analyses de Mars sont importantes, elles sont fortement limitées par les performances des instruments des rovers sur la planète rouge. Deux idées complémentaires se développent pour améliorer les résultats : ramener des échantillons sur Terre et envoyer des hommes sur Mars. C'est l'un des objectifs des prochaines missions.
Les missions spatiales vers Mars et les publications scientifiques en découlant se sont multipliées au cours des dernières décennies. La planète rouge est intéressante à plus d'un titre, notamment par son passé « commun » avec la Terre, la présence d'eau liquide et son ancienne habitabilité (période et durée inconnues).
Il ne reste donc qu'à trouver des traces de vie pour parfaire le tableau d'une Terre bis. Ce sera le but de la mission Mars 2020 de la NASA, en particulier de l'instrument SuperCam. Mais l'agence spatiale américaine a une autre idée derrière la tête : ramener des échantillons prometteurs, à condition de convaincre les responsables des agences spatiales.
Étudier des roches soigneusement sélectionnées sur Mars permettra d'aller au-delà de la puissance limitée des instruments embarqués dans les rovers, comme nous l'expliquent plusieurs scientifiques. Une autre piste serait d'envoyer des hommes sur la planète rouge, ils pourraient alors réaliser des travaux et des déplacements bien plus rapidement que les rovers actuels.
Dans tous les cas, les scientifiques réfutent en masse l'idée de transformer Mars en une nouvelle terre d'accueil pour l'humanité, appelant ainsi le monde à prendre soin de la planète bleue.
- Naissance de la vie : « regarder Mars, c'est regarder une fenêtre du passé »
- Premières missions sur Mars : recherche de traces d'eau et habitabilité
- Grâce à SuperCam, Mars 2020 va chercher des traces de vie sur Mars... et plus si affinités
- Missions sur Mars : les limites de la science in situ, préparer l'arrivée de l'Homme
- Et si on trouvait des traces de vie sur la planète Mars ? Les explications de Sylvestre Maurice
Pour Sylvestre Maurice, « le premier homme à marcher sur Mars est né »
Impossible de parler de la recherche de vie sur Mars, sans évoquer l'arrivée de l'homme sur la planète rouge. « On peut toujours débattre du pourquoi » s'exclame Sylvestre Maurice (planétologue et responsable de la partie française de SuperCam) durant une conférence sur Mars 2020. Il ajoute : « Je pense que je ferais la même réponse qu'Edmund Hillary quand on lui a demandé pourquoi il a grimpé l’Everest : "je ne sais pas, parce que la montagne était là ».
« Je pense que le premier homme à marcher sur Mars est né », ajoute le scientifique, avant de préciser que cet événement n'était pas pour demain. Être né ne veut pas dire qu'il soit déjà astronaute ou même qu'il ait commencé ses études ; il faudra donc peut-être encore attendre des dizaines d'années.
Elon Musk est bien plus pressé : le PDG de SpaceX espère envoyer des missions cargo dès 2022 et des humains deux ans plus tard, en 2024 (lire notre analyse).
Mars 2020 va transformer le CO2 en oxygène
Comme Curiosity avant lui, le rover de la mission Mars 2020 préparera le terrain pour l'arrivée de l'homme. Alors que le premier a effectué « une mesure de radiation » afin de vérifier si un être humain pouvait survire à cette croisière dans l'espace, le prochain rover dispose d'une « fabrique d'oxygène » baptisée Moxie (Mars Oxygen ISRU Experiment).
Grâce à cet instrument de la taille d'une batterie de voiture, « on va prélever du CO2 de l'atmosphère, le faire chauffer sur un catalyseur et faire de l'oxygène » détaille Sylvestre Maurice. Il s'agit d'un modèle de test : un générateur pour des missions humaines devrait être environ 100 fois plus gros explique la NASA.
De son côté, le Centre national d'études spatiales (CNES) ajoute que « la mission sera considérée comme concluante si Moxie parvient à produire 22 g d’oxygène par heure pendant 50 jours martiens. De quoi fournir suffisamment d’oxygène à un être humain pour respirer pendant une dizaine de jours ». À titre de comparaison, l'atmosphère martienne est composée à 0,13 % seulement d'oxygène, contre 21 % sur Terre.
Ce n'est pas tout : l'oxygène liquide délivré par Moxie pourrait fournir plus des 3/4 du propergol dont les humains ont besoin pour explorer la planète rouge, affirme l'agence spatiale américaine.
S'en suit une envolée lyrique, philosophique et/ou marketing de Sylvestre Maurice : « La machine qui prépare l'homme est assez importante. On a voulu la symboliser à notre façon ». Les scientifiques ont ainsi acheté un petit morceau de météorite martienne, l'ont donné à Thomas Pesquet pour qu'il l'emmène avec lui dans la Station spatiale internationale lors de son voyage. L'astronaute l'a rendu aux scientifiques français après son retour.
Il va être découpé et envoyé sur Mars à bord de la prochaine mission de la NASA. L'échantillon servira de « cible de calibration », mais « la science n'est pas le but » ajoute rapidement le planétologue. Selon ce dernier, ce qu'il faut retenir est une « roche battant tous les records de traversées d'atmosphères ». De mars sur Terre, puis départ sur l'ISS et retour sur Terre, avant de finalement revenir sur Mars...
Autant dire que l'on n’est pas loin des selfies de Curiosity sur l'intérêt scientifique, tout en ayant probablement le même potentiel médiatique... « T’inquiète, j'irai la chercher » aurait dit Thomas Pesquet à Sylvestre Maurice en guise de conclusion. Bref, une histoire qui fera surement les gros titres, même si elle n'apporte pas grand-chose à la science.
Mars n'est pas un « plan B » pour l'humanité
Quoi qu'il en soit, plusieurs scientifiques lancent depuis longtemps des cris d'alarme. « Il ne s’agit pas de coloniser Mars » affirmait il y a déjà plusieurs années Sylvestre Maurice : « Il n’y a pas d’autre endroit dans le système solaire pour l’avenir de l’homme. L’homme est adapté à la Terre et à nulle autre planète. Il est condamné à y rester. Il n’y a pas de plan B ».
Un constat partagé par Thomas Pesquet dans une interview à La Tribune. L'astronaute refuse lui aussi l'idée d'un « plan B » : « Nous espérons emmener des hommes et des femmes vers Mars, mais dans un but d'étude, pas de colonisation. Cela nous permettra de comprendre comment la vie peut naître et disparaître ».
Lors du même entretien, Nicolas Hazard (fondateur d'Inco, un « catalyseur » pour les start-ups écologiques et sociales) en ajoute une couche : « Affirmer que nous pouvons coloniser Mars, comme le fait Elon Musk, c'est être coupable de susciter un espoir impossible à concrétiser. En tout cas pas pour 10 milliards d'individus, mais pour une poignée de gens riches et puissants, ceux-là mêmes qui ont fait le monde d'aujourd'hui ».
« De la science du XIXe siècle » sur Mars ?
Point intéressant soulevé à plusieurs reprises durant les présentations de SuperCam : le choix des instruments embarqués à bord des rovers. Par exemple, pourquoi ne pas carotter le sol martien ? « Le carottage sur Mars, dans l'absolu, c'est une bonne idée, mais il est un peu naïf de penser que toutes les techniques qu'on peut mettre en œuvre sur Terre peuvent l'être sur une autre planète » expliquent les scientifiques.
Sur Mars, « les techniques utilisées sont relativement maîtrisées sur Terre et ne sont pas spécialement innovantes [...] La difficulté réside dans la capacité à les spécialiser, les envoyer loin sur Mars en résistant à toutes les contraintes [...] Il y a toujours un décalage très important entre ce que l'on est capable de faire sur Terre et sur Mars » précise Philippe Paillou du laboratoire d'astrophysique de Bordeaux. De son côté, Sylvestre Maurice ajoute que les scientifiques de l'exploration spatiale sont souvent accusés de faire « de la science du XIXe siècle ».
Entre Mars et la Terre, l'ordre de grandeur des instruments n'est pas du tout le même : « quand on cherche la vie d'il y a quatre milliards d'années, il faut des instruments grands comme un amphithéâtre pour trouver des traces de carbone ». Impensable d'envoyer une telle quantité de matériel pour le moment, même avec les plans d'Elon Musk.
C'est d'ailleurs dans cette optique que l'idée de récupérer des échantillons de roches martiennes a été mise sur pied : « on les rapportera et dans nos laboratoires, avec d'énormes instruments, on pourra dire si oui ou non il y a eu la vie ». Mars 2020 devra donc sélectionner les roches les plus prometteuses, à charge aux scientifiques de convaincre la NASA (ou une autre agence) d'organiser une mission de récupération.
Pas de concurrence entre Mars 2020 et ExoMars... au contraire !
Nous avons enfin voulu savoir si les missions ExoMars et Mars 2020 ne risquaient pas de se marcher sur les pieds. Non répondent en cœurs les scientifiques. Bien au contraire : elles « sont complémentaires ». Les instruments à bord et savoir-faire sont différents, nous détaille Philippe Paillou.
« ExoMars est un tout petit rover, de la petite science va être faite, mais la toute première science pour l'Europe » sur Mars. À titre de comparaison, « ExoMars a à peu près la taille de Spirit » et le rover a une approche bien particulière : « prendre une fenêtre, une niche : le forage de profondeur. On ne va pratiquement pas lui demander de se déplacer ».
Mais ce n'est pas tout, comme nous l'explique Philippe Paillou :
« En termes de surface, Mars correspond à l'ensemble des surfaces continentales émergées de la Terre. Étudier cette planète à partir d'un ou deux points échantillonnage (le rover se pose à un endroit et se déplace de quelques km autour) ça ne veut pas dire que vous avez forcément fait le tour ou mis le doigt sur les propriétés et les sites qui étaient réellement intéressants de la planète.
Imaginez les martiens étudiant la Terre envoyant un rover à la surface. Selon qu'il se pose dans la forêt tropicale ou au Sahara, ils ne vont pas tirer la même conclusion ; même si c'est plus compliqué car il n'y a pas de végétation sur Mars. Avoir deux voire trois, quatre, dix ou cent rovers qui se poseraient à cent sites différents, c'est une vraie complémentarité, ce n'est pas une compétition ».
Il ne reste désormais qu'une grande question à aborder : que se passera-t-il si nous découvrons des traces de vie passée sur Mars ? Des éléments de réponses avec Sylvestre Maurice dans la dernière partie de notre dossier sur l'exploration martienne.
Missions sur Mars : les limites de la science in situ, préparer l’arrivée de l’homme
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Pour Sylvestre Maurice, « le premier homme à marcher sur Mars est né »
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Mars 2020 va transformer le CO2 en oxygène
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Mars n'est pas un « plan B » pour l'humanité
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« De la science du XIXe siècle » sur Mars ?
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Pas de concurrence entre Mars 2020 et ExoMars... au contraire !
Commentaires (40)
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Abonnez-vousLe 23/04/2018 à 13h36
plus proche que Des premiers ne veut pas dire plus proche que Les premiers
—-(premier truc)—–ΔT1—————>(dernier truc)—ΔT2——->(maintenant)——–>
Je pense que Ramaloke a voulu dire que ΔT2 < ΔT1 alors qu’on aurait pu avoir l’inverse
—-(premier truc)—–ΔT1—->(dernier truc)————-ΔT2——————->(autre truc)——–> (maintenant)
Le 23/04/2018 à 13h37
Le 23/04/2018 à 13h38
Le 23/04/2018 à 14h00
Très intéressant… " />
Vu la fin annoncée de notre système solaire, même si c’est encore assez loin, il est clair que l’avenir de notre espèce (si tant est qu’elle en ait un) n’est clairement pas sur une autre planète quelconque de ce système solaire.
Notre espèce est effectivement très jeune et vu les conneries dont nous sommes déjà capables, je me demande si elle aura le temps de devenir “adulte” un jour… " />
Le 23/04/2018 à 14h35
Le 23/04/2018 à 14h59
Vu le temps restant d’ici la géante rouge, soit on aura disparu, soit on sera capables de téléporter la Terre dans un autre système.
Le 23/04/2018 à 15h17
Le 23/04/2018 à 15h24
L’intérêt de la colonisation de Mars est surtout pour son atmosphère qui peut être facilement transformer en carburant pour fusé, ainsi créer une “station service” de l’espace pour l’infinie et au delà.
Un gros vaisseaux est construit au point de Lagrange 4 ou 5, avec des allez-retours de “petites” fusée de la terre, puis go mars faire le plein et enfin partir dans l’espace lointain….
Le 23/04/2018 à 15h41
Bref, une histoire qui fera sûrement les gros titres, même si elle n’apporte pas grand-chose à la science.
Certes, mais par les temps qui courent un peu de publicité matinée d’humour pour attirer des fonds afin de financer de tels projets sérieux avec des probabilités élevées de retombées dans un nombre importants de domaines (technique, scientifique, etc.) est toujours mieux que de les voir dilapider dans les escroqueries à la mode dont s’entichent les suiveurs et leurs maîtres.
Série d’articles impeccable.
Le 23/04/2018 à 15h45
Il n’empeche que ca fait flipper, comme tout ce qui est nouveau et sort de nos habitudes :)
Le 23/04/2018 à 16h23
ça tombe bien les dinosaures ne sont pas éteints " />
Par contre ceux comme dans Jurassic Park, oui, ils le sont :p
(Comment ça je chipote? " /> )
Le 23/04/2018 à 17h21
Moué… ramener un échantillon sur terre… Je trouve ça un peu délicat. Autant ramener un échantillon de roche lunaire me semblait très intéressant, autant ramener un truc de Mars en sachant qu’il y a eu vraisemblablement de la vie là bas et donc potentiellement des bactéries/virus, je reste un chouilla inquiet… :p
Bon, ok, peut être que le film Life : Origine Inconnue m’a foutu un ptit peu les chocottes sur cette thématique.. " />
Le 23/04/2018 à 20h26
" />
Moi c’est caque j’ai eu en tete apres lecture de l’article.
Je ne peux m’empecher de penser a tous ces cas d’invasions d’insectes ou de plantes qui ont ete “introduits” dans des ecosystemes differents et qui saccagent tout.
Le 23/04/2018 à 21h30
tu y vas un peu loin tout de même mais la base oui soit nous disparaissons par notre mode de vie sur terre soit nous continuons sur cette lancée et arrivons à monter en technologie pour envoyer quelques un de notre espèce pour que ne nous disparaissions pas…
Le 23/04/2018 à 22h25
Le 24/04/2018 à 08h45
+1.
L’Homme est une erreur de l’évolution de la nature.
Le 24/04/2018 à 11h12
Le 24/04/2018 à 17h23
Je ne “flagelle” pas l’humanité, j’ai juste perdu confiance en elle.
En fait, je ne pense pas qu’on soit capable de s’améliorer, car pour cela, il faudrait que tout le monde soit d’accord sur ce point : nous avons commis de très graves erreurs, et il faut d’urgence les corriger.
Rien “que” ça, ça nous ferait avancer d’un pas géant.
Mais c’est pas prêt d’arriver, puisque les personnes ayant du bon sens sont trop rares dans ce monde.
Le 26/04/2018 à 12h36
Le 29/04/2018 à 06h37
Le 29/04/2018 à 17h40
Le 23/04/2018 à 10h08
j’adore ce type d’article, merci
" />
Concernant le plan B, à noter une chose aussi : quand le Soleil deviendra une géante rouge, l’ensemble des planètes telluriques du système solaire seront détruites, Mars y compris. Par conséquent (et en admettant que l’espère humaine existe toujours d’ici là), c’est en dehors de notre système solaire que se situe notre plan B.
(ça fait aussi réfléchir à une chose : tout ce que nous construisons sur Terre, tout ce que pourquoi nous nous entretuons, tout ça disparaitra un jour.)
Le 23/04/2018 à 10h12
Intéressant !
Le Moxie a l’air un super projet.
Le 23/04/2018 à 10h14
Excellent article, j’adore !
Pour le Moxie, j’attends de voir ce que ça va donner. Utiliser les ressources in situ, c’est la clef de futures missions humaines vers Mars. A suivre !
Le 23/04/2018 à 10h47
Bombe nucléaire à la mode cosmos 1999 pour transformer la lune en vaisseau.
Le 23/04/2018 à 10h57
> Je pense que je ferais la même réponse qu’Edmund Hillary quand on lui a demandé pourquoi il a grimpé l’Everest : “je ne sais pas, parce que la montagne était là ».
Sauf que c’est une citation de George Mallory avant sa tentative en 1924 ! :P
Le 23/04/2018 à 11h11
Encore un superbe article!
Le 23/04/2018 à 11h22
Le 23/04/2018 à 11h37
C’pas faux
Le 23/04/2018 à 11h51
Le 23/04/2018 à 12h13
Ou construire de grands vaisseaux et partir à la conquête d’autres systèmes solaire. Le tout sur plusieurs générations.
Le 23/04/2018 à 12h45
On est pas foutus de gérer notre impact écologique sur une planète dont l’écosystème s’est auto-stabilisé pendant des millions d’années, je ne pense pas que l’humanité soit en mesure de coloniser une autre planète et d’y démarrer une intégration durable à l’écosystème local, et encore moins en créer un.
Le plus gros problème de la terre pour le moment, c’est notre vision anthropocentrique. Ce n’est pas en amenant cette vision sur une autre planète que l’on survivra. Tant que nous faisons partie du problème, changer de planète ne règlera rien.
Le 23/04/2018 à 12h51
que se passera-t-il si nous découvrons des traces de vie passée sur Mars ?
etc.
Le 23/04/2018 à 12h54
Le 23/04/2018 à 13h23
Et le plus dingue c’est que ca marche pour n’importe quel truc, pas seulement les dinausores !
—-(premier truc)——————–(dernier truc)———-(maintenant)——–>
Chronologiquement le dernier truc est plus proche de maintenant que le premier. " />
#science_étonnante
Le 23/04/2018 à 13h26
Le 23/04/2018 à 13h27
il voulait surtt dire que le temps séparant le dernier dinosaure de nous est plus court que le temps séparant le premier dinosaure et le dernier!
du coup —-(premier truc)——————–(dernier truc)———-(maintenant)——–>
(dernier truc) plu proche de maintenant que de premier truc! ^^
Le 23/04/2018 à 13h30
Vous avez un pb de français non? xD
les derniers dinosaures (avant leur extinction provoqué/supposé par une météorite) sont plus proches de nous chronologiquement (Hommes : Homo Sapiens, voire même du genre “homo”)que des premiers dinosaures ayant existés.
derniers dinosaures plus proche de nous que des premiers dinosaures
Donc non pas si évident que ca! 2000 est plus proche de nous que 1900
Mais 1900 n’est pas plus proche de nous que de 1899
Le 23/04/2018 à 13h33
Le 23/04/2018 à 13h33
Euh je reformule si c’était mal dit :
Entre les premiers dinosaures il y a 220 Mannées, et les derniers dinosaures il y a 65 Ma, il y a plus de temps écoulé qu’entre les derniers dinosaures il y a 65 Ma et maintenant.
Dans le film Jurassic Park, par exemple, le truc le plus absurde n’est pas de voir un homme avec un TRex, mais un TRex avec je ne sais plus quel dinosaure triassique ou début jurassique. " />