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Calculatrice Numworks : équations, saisie naturelle et transfert de scripts Python

La « calculatrice réinventée » se réinvente

Calculatrice Numworks : équations, saisie naturelle et transfert de scripts Python

Le 18 juin 2018 à 13h28

Au cours des derniers mois, la calculatrice Numworks a gagné des fonctionnalités sur Python, une application Équations, la saisie naturelle des expressions mathématiques et de nombreuses autres améliorations. Suffisant pour être crédible face aux ténors du marché ? 

Lors de la rentrée des classes 2017, Numworks lançait sa « calculatrice réinventée » à 79,99 euros, un projet open source et open hardware. Le fabricant français voulait alors jouer les trouble-fêtes sur les platebandes de Casio, HP et Texas Instrument. Cibles principales, les lycéens, ou plus exactement leurs professeurs. Numworks espère en faire des ambassadeurs, notamment auprès des élèves.

Le long chemin des mises à jour

Comme nous l'avions longuement expliqué dans notre analyse, la première mouture du firmware de la calculatrice ne donnait pas vraiment satisfaction aux différents professeurs interrogés. L'un des principaux soucis était l'absence de moteur de calcul exact. À l'époque 1 - 0,8 - 0,2 ne donnait pas 0, mais - 5,551115e-17... et il n'était tout simplement « pas possible » d'utiliser ce genre de calculatrice nous affirmait alors un enseignant de mathématiques.

Le fabricant promettait alors des mises à jour, dont acte début décembre avec le firmware 1.2.0. En plus du calcul exact prévu, il ajoutait notamment la gestion des scripts Python. Cette application s'est d'ailleurs améliorée lors de la mise à jour 1.3.0 de février, via l'ajout de nouvelles fonctions, dont input

Python sur la calculatrice parle enfin avec l'ordinateur

Il faudra néanmoins attendre le firmware 1.4.0 du 11 avril pour qu'il soit possible d’échanger des scripts entre une calculatrice et un ordinateur, une fonctionnalité pourtant basique. Suite au lancement de la calculatrice fin 2017, son concepteur Romain Goyet nous avait expliqué que cette fonction de transfert depuis un ordinateur n'était « pas parmi ses priorités », mais son arrivée est agréable.

Ce n'est pas tout : les scripts peuvent être saisis sur votre ordinateur, une bibliothèque avec de nombreux exemples et des fiches d'activités sont également mises à disposition sur le workshop de la marque. Vous pouvez aussi lancer vos scripts et ceux de la communauté directement dans votre navigateur afin d'en tester le fonctionnement. 

En outre, « les scripts Python pourront être conservés lors d’une mise à jour », alors qu'ils étaient auparavant effacés. Parmi les autres changements, signalons le passage à MicroPython 1.9.3. Quelques jours plus tard, un correctif 1.4.1 a corrigé trois bugs, dont un sur la fonction random de MicroPython.

Bref, l'application Python est enfin au niveau de ce que l'on peut attendre d'elle, mais il aura fallu attendre près de sept mois.

La saisie naturelle arrive avec le firmware 1.5.0

En mai, Numworks a ajouté la possibilité d'entrer des expressions mathématiques en saisie naturelle afin « d’écrire les expressions comme sur le papier » pour les fractions, les matrices, les indices et exposants, les valeurs absolues, etc.

Numworks Equations

De son côté, l'application Python n'en finit pas de s'améliorer avec... la numérotation des lignes. Jusqu'à lors, lorsque la console renvoyait un message d'erreur à la ligne 42 par exemple, il fallait compter les lignes une par une. C'est un nouvel exemple de service pourtant basique que n'offrait pas la « calculatrice réinventée » à son lancement. On comprend mal cette attente.

Le firmware 1.5.0 permet aussi de conserver le réglage de la luminosité de l’écran lorsque la calculatrice est branchée.

Enfin un résolveur d'équations avec la mise à jour 1.6.0

Le firmware 1.6.0, arrivé la semaine dernière, apporte un changement sur l'écran d'accueil : les icônes des applications défilent désormais verticalement et non plus horizontalement. Une présentation plus claire il est vrai, d'autant qu'une neuvième application fait son apparition : Équations.

Comme son nom l'indique, elle permet « de résoudre des équations et systèmes d’équations de manière exacte et numérique ». Les systèmes d'une à six inconnues, les racines réelles et complexes ainsi que le discriminant des trinômes du second degré sont ainsi affichés sous formes exacte et approchée.

« Les équations à une inconnue sont résolues avec un algorithme numérique demandant de fixer un intervalle dans lequel rechercher les solutions » précise le fabricant. Il ajoute que toutes les lettres minuscules peuvent être utilisées pour désigner une inconnue.

Numworks EquationsNumworks EquationsNumworks Equations

Jusqu'à trois séries de données pour Statistiques et Régressions

Dernier gros morceau de cette mise à jour 1.6.0 : « deux nouveaux tableaux viennent compléter l’onglet Données pour pouvoir travailler avec trois séries de données simultanément », au lieu d'une seule série auparavant. De plus, « il est possible de générer une colonne de valeurs à l’aide d’une formule en sélectionnant le titre de la colonne et en appuyant sur OK ». Désormais, vous pouvez utiliser des valeurs décimales dans la colonne effectifs.

Parmi les autres changements, MicroPython passe en 1.9.4, le symbole μ dans la loi normale de l'application statistique a été renommé en « Espérance ou moyenne » au lieu de simplement « Moyenne », il est possible de stopper une boucle infinie contenant un input en appuyant sur la touche Home, etc.

Chrome toujours obligatoire pour la mise à jour

La mise à jour ne peut se faire que depuis le workshop de Numworks. Comme c'est le cas depuis un moment maintenant, il faut disposer du navigateur Chrome (à partir de la version 61). Avec Edge ou Firefox, un message d'erreur indique que « le navigateur est incompatible » car « il ne dispose pas de la fonctionnalité WebUSB ». De plus, sous Windows, cette procédure nécessite l'installation d'un pilote, proposé par le fabricant.

Il suffit ensuite de brancher la calculatrice et d'appuyer sur le bouton Reset au dos de celle-ci. Tous les détails sont expliqués par ici.

Numworks firmware 1.2.0Numworks firmware 1.2.0

Des mises à jour régulières depuis des mois, les professeurs choyés

L'émulateur en ligne s'enrichit : en plus du classique test des fonctionnalités (au grand complet), il dispose depuis peu d'une fonction capture et d'un mode plein écran, par exemple pour une projection en classe.

Dommage par contre qu'il ne s'agisse que d'un zoom, un peu de lissage n'aurait pas été superflu.

Numworks

Bien qu'il reste des points à améliorer, leur nombre a fortement diminué depuis le lancement. Parmi les abonnés toujours absents, notons les conversions, les calculs sur les unités et des interactions trop limitées entre les différentes applications.

Dans tous les cas, les choses s'améliorent grandement entre les versions 1.1.x et la 1.6.0. Si l'on prend comme point de départ la rentrée des classes 2017, il a fallu attendre trois mois pour que le moteur de calcul exact soit mis en place (1.2.0 en décembre), deux mois supplémentaires pour des modifications importantes sur les applications Suites, Fonctions, Python et Probabilité (1.3.0 en février), encore deux mois pour les échanges de scripts entre la calculatrice et l'ordinateur (1.4.0 en avril), un mois pour la saisie naturelle (1.5.0 en mai) et encore un pour la fonction Équations (1.6.0 en juin).

Numworks tient donc sa promesse de déployer des mises à jour régulières, avec une accélération du rythme depuis deux ou trois mois. Il faut dire que la fin de l'année scolaire approche à grands pas et, cet été, il sera certainement trop tard pour pousser les professeurs à changer leur recommandation de calculatrice pour la rentrée 2018/2019.

La mayonnaise semble commencer à prendre auprès de certains, du moins si l'on en croit les retours sur Twitter. Pour rappel, sachez enfin que Numworks « offre » une calculatrice aux professeurs de mathématiques et mathématiques-sciences des classes de lycées en faisant la demande.

Commentaires (52)

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Dommage d’avoir pris la notation américaine pour les décimals.

En France la virgule est le séparateur entre les entiers et les décimales, le point lui sert a séparer les milliers …<img data-src=" />



Sinon très bon projet !

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Mimoza a écrit :



En France la virgule est le séparateur entre les entiers et les décimales, le point lui sert a séparer les milliers …<img data-src=" />







Pour séparer les milliers, millions, milliards, etc. il faut un espace en France.



Ainsi, selon l’INSEE, la population en France est de 67 186 640 habitants soit une densité de 100,8 hab/km². Whereas the estimated US population is 325,719,178 for a density of 32.8 hab/km²



Ceci dit, cette calculatrice semble intéressante mais il manque déjà de la visibilité en grande distribution et il manque des outils pour les sciences physiques (tableau périodique, convertisseur d’unités, etc.) ce que proposent les concurrents.


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Faites moi rire !

La moitié de mes élèves de 1ereS ne comprennent pas le sens d’une probabilité. Il ne maîtrisent pas les règles de priorité des opérations et sont capables de dire sans sourciller que 3+4x5=35 et ne comprennent pas pourquoi la calculatrice leur dit 23, alors ce qui est d’expliquer les erreurs de traitement numérique…

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A quand un bel article comparatif sur les possibilités des calculatrices concurrentes à tarif équivalent ?

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Babouche kebab a écrit :



Tant qu’on peut programmer doom, c’est une bonne calculette scientifique <img data-src=" />







+1 Les jeux sur calculettes, que de souvenirs.


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Le produit a l’air super cool, mais j’ai vraiment tiqué en lisant qu’ils ont initialement livré des calculettes incapables de faire des opérations sur des décimales sans erreur de précision de virgule flottante, et qu’ils ont dû livrer un correctif pour une fonctionnalité aussi basique. C’est super chaud quand même.

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NeedSumSleep a écrit :



A mon époque tous qu’elle faisait, on le faisait nous même.

Mon neveu est incapable de résoudre une équation sans sa TI.







On avait des tables et une règle à calculs. L’outil évolue, c’est ne pas y être formé qui serait un problème.



Ce qui compte ce n’est pas le calcul ou son résultat, c’est la démarche qui te permet de savoir quelle équation poser, quels formules ou théorèmes sont pertinents…


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Il n’y avait pas d’erreur autre que celle spécifiée par la norme (IEEE754, de mémoire).

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Estimons nous heureux de voir un marché où un fabricant français, va peut-être faire sa place. Ne lui jetons pas la pierre ; beaucoup de travail a déjà été fait pour combler 40 ans d’expérience des américains. Pour les fonctions financières laissez leur du temps ou faites le vous même, en python.

Et pour les esprits chagrin qui considère que la résolution sur papier est ridicule, on a une vue d’ensemble du travail et une fois écrit, on ne perd pas les informations ou si seule la calculatrice peut faire le travail, alors supprimons les élèves<img data-src=" /> et résolvons par itération sans modèles, au cas par cas de façon empirique.

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une licence maple, celle qui coure du 24 juin au 23 juin quelque soit la date d’achat. Au risque le voir sa machine ne fonctionnant pas au moment des exams, COOL ! Là le papier peut servir<img data-src=" />

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Salamandar a écrit :



Bref, les calculatrices seront difficilement adaptées au monde à l’extérieur des études.





Un outil qui tient dans la poche, ça peut toujours avoir son intérêt même en dehors des études. Le PC portable c’est bien (d’ailleurs je le préfère aux tablettes, qui sont bien trop limités dès qu’on veut faire autre chose que visionner) mais ça reste encombrant pour certaines utilisations.



Je ne connaissais pas ce projet, je trouve ça intéressant, même si y’a encore du chemin à faire avant de rattraper la concurrence qui est bien établi. Et en plus ils ont choisi de se baser sur Python :)



Par contre, +1 pour savoir résoudre les équations à la main. On ne demande pas de tout faire à la main, mais de savoir le faire - ce qui implique de comprendre comment ça fonctionne. Un lycéen de terminale qui ne sait pas résoudre une équation, ça me gène beaucoup - ça veut dire qu’il n’a probablement pas assimilé les notions d’inconnue ou d’égalité. Alors oui, il lui suffit de rentrer l’expression dans une calculatrice, mais, ça marche parce qu’il y a quelqu’un qui lui sait comment ça fonctionne, et en avait une connaissance suffisante pour avoir programmé la calculatrice pour faire ces résolutions. Pour moi, il faut déjà connaître le principe d’un outil pour être capable de l’utiliser à sa pleine valeur (et de l’apprécier)


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CryoGen a écrit :



Je suis assez d’accord, même si on pourrait y rétorquer



“Mes aïeux coupaient eux même le bois pour se chauffer !”





Je l’ai fait, et ça continue à se faire quand on a un chauffage à bois :-)

Plus sérieusement, il y a des choses qui se feront toujours comme celle-là et d’autres comme les calculs complexes qu’il peut être préférable de confier à une machine, l’essentiel étant d’une part d’avoir le bon raisonnement, d’autre part la capacité de vérifier la qualité du résultat.


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L’usage d’une espace (insécable, bien sûr) pour séparer les milliers n’est pas une convention française, mais une norme internationale (ISO, CGPM). L’usage de cette espace est cependant facultatif, il est ainsi correct d’écrire 2018.

&nbsp;

Pour le séparateur décimal, les deux organisations sus-citées autorisent l’usage du point comme de la virgule, avec un léger désaccord pour trancher : pour l’ISO, même si le point est correct, la virgule doit être utilisée par défaut ; pour la CGPM, c’est l’usage courant qui décide (virgule pour un texte français, point pour un texte anglais, etc). De ce point de vue, on peut défendre la décision de Numworks d’utiliser le point, qui est d’un usage plus courant dans la plupart des langues informatiques (dont le Python).

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Nenyx a écrit :



Un outil qui tient dans la poche, ça peut toujours avoir son intérêt même en dehors des études. Le PC portable c’est bien (d’ailleurs je le préfère aux tablettes, qui sont bien trop limités dès qu’on veut faire autre chose que visionner) mais ça reste encombrant pour certaines utilisations.





Je suppose qu’on a encore des calculettes pour éviter l’emploi de smartphone mais passé le cadre scolaire le smartphone avec la bonne application remplace la calculette


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Rupture de stock. Un représentant est-il présent dans les commentaires ?

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Je voulais l’acheter pour bricoler et voir à développer dessus :‘(

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Bon, j’en ai acheté une, j’hésite beaucoup à l’offrir à mon frère qui est prof de math pour son anniversaire.

(Je ne sais pas comment il prendrait que je lui offre un outil de travail.)

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La meilleure possibilité est encore l’appli graph89 (qui jusqu’à il y a peu était gratuite, seule la version payante est maintenant diponible) qui émule une ti-89, gérant elle le calcul formel et les conversions d’unités !

—&gt; sur Android bien sûr puisque chez apple on interdit les émulateurs.



Moi y’a un truc qui me gêne en tant que prof, c’est qu’il nous est déontologiquement interdit de recommander une marque spécifique aux élèves. Si évidemment Casio et HP ne se privent pas d’inciter les profs de maths à recommander leurs calculatrices&nbsp; (Casio m’a d’ailleurs offert une graph 90+E à des fins “d’évaluation”), ce sont également des marques disponibles en grandes surfaces : les élèves peuvent les acheter librement en même temps que leurs fournitures scolaires, sans demande particulière du professeur.

Dans le cas de la Numworks, aucun élève ne connait et ils ne l’achèteront pas sans demande formelle du professeur. Et là, ça me pose problème.

Ajoutons à cela que je suis dans l’académie de Montpellier et que la région offre un ordinateur portable à tous les élèves de seconde entrant dans un lycée ayant le label numerique, ce qui relativise l’intérêt du python sur les calculatrices.

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Julien Bernon a écrit :



La meilleure possibilité est encore l’appli graph89 (qui jusqu’à il y a peu était gratuite, seule la version payante est maintenant diponible) qui émule une ti-89, gérant elle le calcul formel et les conversions d’unités !

—&gt; sur Android bien sûr puisque chez apple on interdit les émulateurs.







Merci pour l’info, je vais charger cet engin.



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Commentaire_supprime a écrit :



Merci pour l’info, je vais charger cet engin.



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Si le mode RPN ne te dérange pas trop, tu peux utiliser l’appli Droid48 qui émule une HP48.

Elle est fournie avec une très bonne base pour les conversions d’unités.


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A mon époque tous qu’elle faisait, on le faisait nous même.

Mon neveu est incapable de résoudre une équation sans sa TI. Quand on voit qu’elle est autorisé pour le bac alors qu’elle fait tout l’exo pas à pas…

Génération d’assistés…

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Je suis assez d’accord, même si on pourrait y rétorquer



“Mes aïeux coupaient eux même le bois pour se chauffer !”



Apprendre à se servir d’outil, c’est aussi ça l’école. Maintenant les exercices doivent être tourner justement pour exploiter l’outil correctement et non que l’outil crache bêtement le résultat.


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Ou alors on dit qu’on vit à une époque où on a un ordinateur dans la poche dont la puissance de calcul est infiniement plus haute que celle de notre cerveau pour ce genre de choses, et on en profite.



Je ne dis pas que ne pas savoir résoudre des équations à la main est pas important (c’est quand même mieux de comprendre les choses et de savoir les faire soi-même c’est clair), mais faut pas non plus exagérer en parlant d’assistés. D’ailleurs, certains sujets au Bac interdisent les calculatrices. Ça peut tomber.



Donc est-ce qu’il ne faut pas plutot faire de la pédagogie sur le fait que “la calculatrice n’est qu’un outil” plutôt qu’un second cerveau ?



D’ailleurs, je ne suis pas certain de ce que je vais dire, mais il n’y a pas des modèles avancés de calculatrices interdites au Bac justement ? Me semblais que si. Pour éviter justement que ça aille trop loin.

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Et on a perdu énormément de temps à le faire non? Il faut espérer que les jeunes générations, allégées du poids de savoir faire des calculs sur papier se concentreront sur ce à quoi servent les calculs.



C’était vraiment la raclée dans les années 80 les kangourous des maths : Plein de “bons” élèves (doués pour faire les calculs papier eux même donc) montraient juste qu’ils étaient des perroquets plutôt idiots qui ne savaient même pas à quoi servaient les outils de calcul…



L’outil actuel c’est l’ordinateur pour bosser. Apprendre à faire sur papier devrait assez rapidement relever de la conservation du patrimoine scientifique, au côté des bouliers et de la machine de pascal.

Je trouverai à titre personnel plus intéressant qu’ils apprennent comment les processeurs traitent les calculs scientifiques, les virgules flottantes et les grands nombres, les marges d’erreur et les arrondis puisque c’est ça qui aujourd’hui génère des erreurs ou approximations, pas l’absence de talent à poser une règle de trois sur un post it <img data-src=" />

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S’ils ont des tablettes ce serait pas mieux qu’ils aient des licences maple sinon? Ou alors que l’open source se concentre sur un équivalent libre

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Je peux plus éditer, visiblement maxima est très bien en libre.

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J’aimerai bien m’en payer une, moi.



Applications privées : calcul du triangle des vitesses en aviation, conversions d’unités (c’est pas encore en série si j’ai bien compris) ;



Applications boulot : calcul forfait logement avec la CMUC et l’ACS, calcul capital placé à partir du taux et des revenus.



Et sûrement plein d’autres que je n’ai pas en tête là, tout de suite…

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C’est pas con : math, algo et outil en un seul cours.

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goom a écrit :



Pour séparer les milliers, millions, milliards, etc. il faut un espace en France.



Ainsi, selon l’INSEE, la population en France est de 67 186 640 habitants soit une densité de 100,8 hab/km². Whereas the estimated US population is 325,719,178 for a density of 32.8 hab/km²





Il me semble tout de même que le “.” est accepté pour séparer les milliers, en tous cas il y a plus de 20 ans ça se faisait déjà dans les tableurs en version française.







goom a écrit :



Ceci Cela dit





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moment pédanterie : “ceci” introduit ce qui va suivre, donc “ceci dit” ne peut pas se dire en toute logique.


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Je vais peut-être dire une connerie, mais développer l’application sur PC ou sur tablette ca serait pas mieux que sur une calculette ?

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OlivierJ a écrit :



Il me semble tout de même que le “.” est accepté pour séparer les milliers, en tous cas il y a plus de 20 ans ça se faisait déjà dans les tableurs en version française.







En typographie, c’est l’espace fine insécable qui est conventionnelle en pareil cas.


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J’ai toujours ma vieille calculette HP, mais en pratique dès que je fais quelques calculs, je prend un tableur c’est pratique (et sinon la calculatrice relativement simple de mon mobile).

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Tu as sans doute raison, disons que dans le domaine de la comptabilité il me semble qu’on utilise le “.”, alors que dans un texte rédigé on utilisera ce que tu dis.

Du coup, je ne sais plus dans quels cas on utilise le “.”, si c’est seulement une lubie des concepteurs de tableurs (américains en pratique) qui ont inversé les “.” et “,” en passant de la notation US à la notation européenne.

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Et du coup tu code comment tes super softs qui font des calculs si tu ne sais pas les faire à la main ?

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OlivierJ a écrit :



Il me semble tout de même que le “.” est accepté pour séparer les milliers, en tous cas il y a plus de 20 ans ça se faisait déjà dans les tableurs en version française.







J’ai toujours vu des espaces perso



Un peu de lecture ne faisant jamais de mal (ca m’a bien rafraichit sur le sujet <img data-src=" /> )http://www.cfmetrologie.com/fr/faq-mesure/14-maitrise-des-mesures/1131-virgule-p…



Dans le système SI, la séparation décimal est le point ou la virgule, l’espace pour la séparation des milliers.


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goom a écrit :



Pour séparer les milliers, millions, milliards, etc. il faut un espace en France.



Ainsi, selon l’INSEE, la population en France est de 67 186 640 habitants soit une densité de 100,8 hab/km². Whereas the estimated US population is 325,719,178 for a density of 32.8 hab/km²



Ceci dit, cette calculatrice semble intéressante mais il manque déjà de la visibilité en grande distribution et il manque des outils pour les sciences physiques (tableau périodique, convertisseur d’unités, etc.) ce que proposent les concurrents.





C’est vrai. Mais vu le rythme des mises à jour, on peut s’attendre à la future possibilité de rajouter des applications “manuellement” (et non pas un OS monolithique qui embarque toutes les applis).


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CryoGen a écrit :



Je vais peut-être dire une connerie, mais développer l’application sur PC ou sur tablette ca serait pas mieux que sur une calculette ?







Pour moi :





  1. je n’ai plus de tablette faute d’utilisation (cadeau à ma maman qui s’en sert à fond, par contre) ;



  2. sur ordinateur, c’est chiant parce qu’il me faut avoir soit un ordinateur de plus allumé à côté de celui où j’écris le texte qui nécessite les calculs en question, soit jongler entre tableur et traitement de texte, ce que je fais parfois et qui est franchement casse-couilles.



    Donc, pour l’instant, je fais mes conversions d’unité en sachant, par exemple, qu’une livre anglaise, c’est 0,453 kg, avec une calculatrice élémentaire.


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Même réaction. Une appli Python vite faite bien faite est plus intéressante, surtout pour rentrer les données depuis… Un csv téléchargé automatiquement ?



Bref, les calculatrices seront difficilement adaptées au monde à l’extérieur des études.

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Hum je vois.

Et sinon, HS, mais pour le confort PC, pourquoi pas un second écran ?

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OlivierJ a écrit :



Tu as sans doute raison, disons que dans le domaine de la comptabilité il me semble qu’on utilise le “.”, alors que dans un texte rédigé on utilisera ce que tu dis.

Du coup, je ne sais plus dans quels cas on utilise le “.”, si c’est seulement une lubie des concepteurs de tableurs (américains en pratique) qui ont inversé les “.” et “,” en passant de la notation US à la notation européenne.







Pour le point, c’est une convention anglo-saxonne.



En comptabilité en France, sauf possible exception dont je n’ai pas connaissance, la règle typographique s’applique.


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Maple ? C’est fini ce logiciel. Tout le monde se tourne vers Matlab, lorsque celui-ci n’est pas abandonné pour Python. Python, qui est intégré dans cette calculatrice… On s’y retrouve.

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CryoGen a écrit :



Hum je vois.

Et sinon, HS, mais pour le confort PC, pourquoi pas un second écran ?







A voir à l’usage.



J’ai un écran supplémentaire Asus de 15 pouces en displaylink que j’avais réussi à faire tourner sous Linux avec Fedora.



Après, faut que je code tout ça sur une feuille de calcul. Pas impossible, mais faut que j’ai l’idée de le faire.


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Je ne connais pas la totalité de la transcription informatique des calculs que je faisais sur papier mais calculer avec un processeur n’a strictement rien à voir avec ce qu’on fait sur papier. Déjà selon qu’on est en entiers ou en virgule flottante on ne passe pas par les mêmes circuits du processeur…



Ensuite ben je ne vois aucun obstacle à apprendre directement sur ordinateur. Faire une division en assembleur ressemble beaucoup à faire une division sur papier tant qu’on est dans des nombres factorisables à la main. Et en prime on peut apprendre comment faire sur des nombre bien plus grands dont la division à la main est exclue pour des raisons de temps humain disponible <img data-src=" />

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Tu auras compris à mon commentaire suivant que je n’ai pas fait de maths sur info depuis longtemps <img data-src=" />



Du coup j’ai parlé de maple parce que c’est le seul soft que j’ai jamais utilisé sur le sujet. Merci d’avoir complété/corrigé <img data-src=" />

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Pour rappel, sachez enfin que Numworks « offre » une calculatrice aux professeurs de mathématiques et mathématiques-sciences des classes de lycées en faisant la demande.





Alors ça c’est très malin. Et comme leur calculatrice n’est pas plus chère qu’une TI ou Casio, les profs pourront très facilement la demander.

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Elle est autorisée en mode examen uniquement qui désactive certaines fonctionnalités comme le résolveurs d’équations.



Et résoudre des équations est toujours au programme si ton neveu ni arrive c’est juste qu’il est mauvais.

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CryoGen a écrit :



Un peu de lecture ne faisant jamais de mal (ca m’a bien rafraichit sur le sujet <img data-src=" /> )http://www.cfmetrologie.com/fr/faq-mesure/14-maitrise-des-mesures/1131-virgule-p…

Dans le système SI, la séparation décimal est le point ou la virgule, l’espace pour la séparation des milliers.





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Commentaire_supprime a écrit :



En comptabilité en France, sauf possible exception dont je n’ai pas connaissance, la règle typographique s’applique.





OK merci.


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Et sinon pour info, numworks n’offre plus de calculatrice mais un prix spécial enseignant à 49,99€ (pour ne pas dire 50€) au lieu 79,99€ … mais comme tout constructeur comme Casio (qui peut même envoyer une graphique gratuitement) ou TI (offre à 59€ pour TI 83 premium CE)

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Ce qui pourrait être interessant c’est un outil qui permet de travailler une équation sur un ou plusieurs termes :

Inverser les deux termes, les multiplier par un même coefficient puis développer un terme à gauche, ajouter la même quantité des deux côtés. Puis lorsque la formule pre d une bonne gueule demander à la machine de résoudre ce qu’elle aurait été incapable de faire à partir des données initiales du problème

(je mets du conditionnel mais je me doute que cela existe déjà dans les communautés scientifiques, peut-être aussi grand public, mais je ne suis plus ce genre de sujets)

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Ah ! Enfin une calculatrice qui pourra avoir une bonne bibliothèque DNS comme DNSPython <img data-src=" />

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Pour rappel, sachez enfin que Numworks « offre » une calculatrice aux professeurs de mathématiques





Numworks “prête” une calculatrice aux profs de maths, nuance. <img data-src=" />

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Tant qu’on peut programmer doom, c’est une bonne calculette scientifique&nbsp;<img data-src=" />

Calculatrice Numworks : équations, saisie naturelle et transfert de scripts Python

  • Le long chemin des mises à jour

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