Le gouvernement veut automatiser le versement de la prime d’activité à horizon 2020
Gaston la CAF
Le 27 décembre 2018 à 14h49
6 min
Droit
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Afin de lutter contre le non-recours à la prime d’activité, le gouvernement entend automatiser son versement à compter de 2020. Un échange de données entre organismes sociaux est d’ores et déjà sur les rails.
Adoptée par le Parlement en un temps record, la loi entérinant les « mesures d'urgence économiques et sociales » annoncées par Emmanuel Macron suite à la crise des « gilets jaunes » a été publiée hier au Journal officiel. Elle pourra donc entrer en vigueur dès le 1er janvier, comme s’y était engagé le chef de l’État.
Le texte vient préciser les réformes relatives à la défiscalisation des heures supplémentaires, à la baisse de la CSG pour les « petites retraites » et à la prime exceptionnelle de fin d’année accordée par certaines entreprises.
Concernant la prime d’activité, dont le montant doit augmenter afin d’atteindre les fameux « cent euros » de salaire supplémentaires promis par le président, le gouvernement n’avait cependant pas prévu de légiférer. Et pour cause, cette réforme a pu être engagée directement par décret (paru au Journal officiel du 22 décembre).
Un rapport avec des « pistes de réforme » attendu pour juin 2019
Fait plutôt rare – et assez cocasse : le projet de loi présenté mercredi 19 décembre en Conseil des ministres prévoyait néanmoins que le gouvernement remette un rapport au Parlement sur cette « revalorisation exceptionnelle de la prime d'activité ». Autrement dit, l’exécutif a demandé aux parlementaires de lui demander un rapport... L’intérêt de la manœuvre ? Permettre aux députés et sénateurs de discuter publiquement de cette mesure, qui relevait du pouvoir réglementaire.
Le gouvernement devra donc présenter, dans un délai de six mois, « un bilan de la mise en œuvre opérationnelle » de cette réforme et de « son impact sur le pouvoir d'achat des foyers bénéficiaires ». Ce rapport aura en outre vocation à contenir des « pistes de réforme » pour « améliorer le recours » à la prime d’activité.
L’exécutif reconnaît d’ailleurs étudier « le moyen de rendre automatique la transmission des données relatives aux revenus professionnels », afin de « rendre plus simple » le versement de cette fameuse aide. Tous les trois mois, chaque bénéficiaire doit aujourd’hui déclarer les sommes qu’il a perçues au cours du trimestre précédent. La Caisse d’allocations familiales actualise alors le montant de la prime d’activité en conséquence.
Automatisation « pour 2020 », promet Agnès Buzyn
« Vous semblez découvrir le non-recours dont nous vous parlons depuis quelque temps », a toutefois raillé la députée Danièle Obono (LFI) lors des débats à l’Assemblée, jeudi 20 décembre. « C’est le cas pour toute personne qui ne reçoit pas une prestation ou un service auquel elle pourrait prétendre, pour diverses raisons : non-connaissance, absence d’orientation, de proposition, de réception ou de demande. »
« Il existe de nombreux outils pour détecter la fraude sociale, mais quasiment aucun pour détecter le non-recours » a poursuivi l’élue.
Comme pour de nombreuses aides, le versement de la prime d’activité est pour l’instant conditionné à une demande. Un simulateur permet d’ailleurs d’évaluer ses droits.
Sur le banc du gouvernement, la ministre de la Santé a reconnu que le non-recours à la prime d’activité était « un problème » – environ 20 % des bénéficiaires potentiels ne feraient pas valoir leurs droits. Agnès Buzyn l’a ainsi promis : « L’automatisation et la simplification des bases-ressources, ce sera fait pour 2020. »
« À partir de 2020, nous ferons en sorte que ces versements soient automatiques sur la base des ressources déclarées de la famille », a une nouvelle fois affirmé l’intéressée, vendredi 21 décembre, dans les locaux de la Caisse d'allocations familiales du 15e arrondissement de Paris, comme le rapporte l’AFP.
Une « super-base » créée dès le 1er janvier 2019
Lors des débats dans l’hémicycle, le rapporteur Olivier Véran a en outre tenu à rappeler à Danièle Obono que le projet de loi de financement de la sécurité sociale comportait « un article [qui] crée la fameuse « super-base » de données permettant enfin aux caisses sociales de communiquer les unes avec les autres : les caisses de retraites avec les caisses d’allocations familiales, etc. »
« Créer cette base, grâce à laquelle nous connaîtrons beaucoup plus précisément les besoins de prestations sociales des assurés français, constitue le préalable pour lutter contre le non-recours et aller vers l’automatisation », s’est justifié l’élu LREM.
Dans le détail, le texte (tout juste publié au Journal officiel, lui aussi), prévoit effectivement l’instauration, dès le 1er janvier 2019, d’une « base des ressources commune aux organismes de sécurité sociale ».
Toute personne « demandant ou bénéficiant » d'une prestation ne pourra s’opposer à ce que ses données soient centralisées dans ce méga-fichier. Ce dernier regroupera les données relatives aux ressources des personnes (salaires, allocations chômage, etc.), nécessaires pour le calcul de différentes aides. Le « NIR », pour « numéro d'inscription au répertoire national d'identification des personnes physiques », servira à identifier chaque individu.
Destiné à lutter contre le non-recours, ce fichier permettra aussi de limiter les versements indus de prestations, parfois difficiles à recouvrer par les administrations de type CAF ou Pôle emploi. Le législateur a d’ailleurs prévu que les données de cette base seront « opposables aux bénéficiaires des prestations pour la gestion desquelles la base de ressources mensuelles est utilisée ». En cas d'erreur, il faudra se tourner vers l’organisme ayant effectué le versement.
Lors de la présentation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, le gouvernement expliquait que cette « solution temporaire » était un préalable à « la mise en place, d’ici 2022, du pré-remplissage de la déclaration trimestrielle de ressources du RSA et de la prime d’activité, de la déclaration de ressources pour l’AAH et de la déclaration de CMU-C élargie ».
Le gouvernement veut automatiser le versement de la prime d’activité à horizon 2020
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Un rapport avec des « pistes de réforme » attendu pour juin 2019
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Automatisation « pour 2020 », promet Agnès Buzyn
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Une « super-base » créée dès le 1er janvier 2019
Commentaires (77)
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Abonnez-vousLe 27/12/2018 à 15h49
Le gouvernement voit jaune !
Le 27/12/2018 à 22h36
Le 27/12/2018 à 23h01
Le 27/12/2018 à 23h41
la prime d’activité est surtout une façon de subventionner par les deniers de l’Etat des emplois car les entrepreneurs ou actionnaires qui veulent garantir leurs marges ne veulent pas entendre parler d’une augmentation du SMIC à leur dépens. Ils toléreront l’Etat si celui-ci est libéral comme eux.
Carbier, cela va être de plus en plus compliqué pour expliquer que les recettes néo-libérales mises en place depuis 40 ans ne donnent toujours qu’un seul résultat: plus de richesse pour les les plus riches et plus de pauvreté pour le plus pauvres.
C’est maintenant un fait historique et non plus une hypothèse.
Le 28/12/2018 à 00h07
Le 28/12/2018 à 00h24
Le 28/12/2018 à 06h59
Le 28/12/2018 à 08h20
pour le Revenu Universel !
Le 28/12/2018 à 08h32
Des cadeaux fiscaux leur ont déjà été faits avec comme promesse une augmentation
des embauches avec comme résultats que dalle.
celle-là…..elle a du MAL à passer !
“…40 Milliards : pour rien* (purée) !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! " />
* ou, si peu
Le 28/12/2018 à 08h56
C’est sûr que si on prend les micro-trottoir des médias mainstream pour des arguments, on finit par entendre n’importe quoi (autant regarder les vidéos de Rémi Gaillard, c’est le même type de “journalisme”).
Le 28/12/2018 à 09h02
La prime d’activité est une conséquence de l’existence des travailleurs précaires.
Si on affirme que la prime d’activité est une subvention au travail précaire, ça en devient une cause et c’est donc n’importe quoi (ou alors toutes les allocations publiques sont à considérer comme une subvention qui légitime injustement le système capitaliste et dans ce cas, c’est carrément du marxisme).
Le 28/12/2018 à 09h16
Le 28/12/2018 à 11h35
Les entreprises embauchent des gens parce qu’elles en ont besoin ET qu’elles en ont les moyens. Leur en donner seulement les moyens ne suffit pas… quelle surprise!
Le 28/12/2018 à 12h09
Le 28/12/2018 à 12h29
Déjà que la CAF informe quand on leur déclare une naissance ça serait pas mal… moi perso j’ai pas la science infuse… un an de prime dans l’os ça fait plaiz.
Le 28/12/2018 à 12h35
Le 28/12/2018 à 13h23
Non, la notion de propriétaire a été corrigé assez rapidement. Les locataires et les propriétaires payant un prêt sont considérer de la même façon (du coup ça peut valoir le coup de ne pas rembourser par anticipation " />
). Par contre, les propriétaires ne payant plus de prêt peuvent être exclu (selon le calcul).
Le 28/12/2018 à 13h28
Le 28/12/2018 à 13h45
Je pense que les employés des CAF vont passer un très mauvais premier trimestre au minium." />
Le 28/12/2018 à 14h31
Le 28/12/2018 à 14h59
Le 28/12/2018 à 15h08
Le 28/12/2018 à 15h13
Le 28/12/2018 à 15h14
Un exemple (en l’occurrence un témoignage) n’a jamais fait un argument, tout aussi factuel soit-il.
Le 28/12/2018 à 15h16
Le 28/12/2018 à 15h18
Le 28/12/2018 à 15h26
Si ça peut t’aider tu peux citer Marianne, ils ont interviewé une dizaines de gilets jaunes (de profils très différents) et aucun n’a eut ce genre de revendication (payer l’augmentation du smic en baissant le salaire des élus).
En revanche j’avoue que ce serait une bonne idée d’indexer le salaire des élus sur le Smic, on verrait s’ils sont toujours enclins à en geler l’augmentation.
Le 28/12/2018 à 16h29
CERTES, mais gens travaillant pour - de 250 E. , j’en connais pas bcp. ! " />
Le 28/12/2018 à 16h48
Le 28/12/2018 à 16h49
Le 28/12/2018 à 16h57
J’en connais une, son boulot et passer de 20 h semaine à une heure semaine avec 1 heure de déplacement, elle à lâchè l’affaire en négociant la rupture. Perso à sa place aurait trainer au prud’homme l’employeur.
Le 28/12/2018 à 17h04
Ce qui serait simple, c’est que les salaires soient payés par les patrons.
Le 28/12/2018 à 17h29
Le 27/12/2018 à 16h10
« Il existe de nombreux outils pour détecter la fraude sociale, mais quasiment
aucun pour détecter le non-recours » " />
“keep calm” " />
Le 27/12/2018 à 16h17
Le 27/12/2018 à 16h27
La prime d’activité: socialisation des salaires, privatisation des profits " />
Les patrons adorent quant l’état paie les salaires à leur place, ça leur permet de garder encore plus de profit dans leur poche (c’est le même principe en Allemagne: presque 20 % de la population active ayant un contrat “Minijob”)… les patrons deviennent communistes quant il s’agit de faire payer les salaires par la communauté) " />
Le 27/12/2018 à 16h33
Début décembre 2018, j’ai demandé la CMU complémentaire pour la seconde fois de ma vie : jamais ça n’a été aussi simple, aucune photocopie de bulletins de salaire à envoyer, aucun formulaire à remplir (à part les coordonnées de mon foyer). Le justificatif de mon RSA et de ma non-imposition ont suffit. Effet #GiletsJaunes ?
Le 27/12/2018 à 17h23
+1 , le revenu de base est dans la même logique. Le patron n’a plus qu’à ajouter un léger complément ….
Le 27/12/2018 à 17h48
Et fait la demande début septembre, réponse en 15 jours chrono, j’en croyait pas mes yeux " />.
Bon perso, aurait préféré une augmentation du salaire minimum que de la prime d’activité ( cela sera encore un prétexte pour ceux ne l’ayant pas, de râler plus) . Par exemple, les salariés au smic se saignant pour être propriétaire n’y ont pas d’après une ancienne collègue.
Le 27/12/2018 à 18h02
Pour la prime d’activité ce serait quand même bien que ça devienne automatique.
On doit déclarer tous les trimestres et cette année, comme à chaque fois, je vais déclarer un 13eme mois en Janvier. Donc on va me suspendre ma prime pendant 3 mois.
Et en avril quand je vais redéclarer, on va me suspendre ma prime car “vos revenus sont étrangement bas comparé à la situation précédente, VOUS MENTEZ Monsieur”
Et comme chaque année je vais envoyer mes fiches de paie et leur expliquer le concept de 13eme mois.
Ca devient énervant à force.
Un moyen de transmission via la DSN ce serait peut être possible, non ? Vu que l’employeur devient collecteur de l’impôt il peut aussi transmettre à la CAF toutes les données, je sais pas..
Le 27/12/2018 à 18h20
Le 27/12/2018 à 18h30
Techniquement cela doit être possible, mais au niveau loi et autorisation, ne sait pas.
Le 27/12/2018 à 18h42
Le 27/12/2018 à 20h27
→ tu reçois un salaire car t’as bossé
← tu paye des cotisations pour financer PE, la sécu, la caf…
→ tu reçois une prime d’activité par la caf
← tu paye des impôts sur tout ça
→ les impôts partagent tout ça avec la Caf/PE et tout le reste
Pourquoi ne pas déduire la prime d’activité des cotisations ? réhausser les salaires et baisser les cotisations patronales ?
Le 27/12/2018 à 21h17
Le 27/12/2018 à 21h38
J’ai jamais compris le concept de la prime d’activité, en fait, taxer les salaires pour les redistribuer… Aux salaires. .. Bon en meme temps, je suis pas en France, j’ai peut-être raté quelque chose…
Le 27/12/2018 à 21h40
La prime d’activité est versée aux plus bas revenu : c’est une méthode plus efficace que de monter le smic qui finit par devenir la voiture balais des salaires.
Le 27/12/2018 à 21h42
Le 27/12/2018 à 21h46
Du coup, c’est une sorte “d’aide” du gouvernement, donc directement une necesité de financement au niveau gouvernement (taxes). Ça aurait peut-être put passer par une baisse d’une des taxes, (un pourcentage du salaire, donc equitable sur tous les salaires). Je prend peut-être le probleme a l’envers, peut-être au moment de sa création, c’était “le plus logique” comme dirait Sheldon.
Le 29/12/2018 à 10h04
Encore une fois Carbier, où as-tu vu que je faisais des propositions? J’ai parlé de point de vue. Vois-tu, tu peux aussi ne pas répondre si tu n’as rien à dire en dehors de tes attaques personnelles.
ps: où as -tu lu que je te taxais de néo-libéral? Allez respire encore..
Le 29/12/2018 à 10h32
Le 29/12/2018 à 12h43
;)
Le 29/12/2018 à 12h45
Vous devez avoir une pauvre vie derrière votre ordinateur. Cherchez vous une autre tête de turc. Adieu, l’ami.
Le 29/12/2018 à 12h55
Le 29/12/2018 à 13h24
Au sujet de Sheldon : Journal plutot Geek, humour, etc…
Pour augmenter le smic ou garder la prime d’activitée, si c’est des montants fixes, il y a un gros risque que ertains s’amuses a refuser des heures sup pour etre sur d’avoir la prime…du coup ça incite moyen a travailler quelques heures de plus. Je note qu’en plus, elle peut etre majorée si parents isolées ou femme enceinte, du coup pour moi ça empiete sur les autres aides (aides”doublons”)
Le 31/12/2018 à 09h14
’ c’est, seulement, lorsqu’il aura pêché le dernier poisson, abattu le dernier arbre, tué
le dernier animal sauvage, etc… , QUE l’Homme se rendra, enfin, compte que ‘son argent’
ne pourra pas le nourrir” !!! " />
* il nous en reste peu
Le 31/12/2018 à 09h38
j’ai, cette blague* , qui me revient en tête ! " />
* “le gars, dans le Désert avec une valise pleine-d’argent
Le 31/12/2018 à 10h30
Le 02/01/2019 à 18h06
Le 02/01/2019 à 18h23
Ça valait le coup d’attendre ta réponse !
Tu arrives dans le même commentaire à pleurer des cotisations sociales qui ne rentrent pas et dire juste après qu’il faut les supprimer totalement.
Et pour le reste, tu devrais te pencher un peu sur ce qui se cachent derrières ces tu “ne sais combien de lignes” sur la fiche de paie”, tu verrais que ton idée est assez simpliste. Par exemple, tu veux que les mutuelles de santé, les retraites complémentaires, les cotisations APEC ou la formation professionnelle soient aussi payées par la CSG ?
Le 02/01/2019 à 19h17
Le 28/12/2018 à 17h32
Simple, certainement, bon pour luter contre le chômage et la pauvreté, j’en suis moins sûr.
Si un travail est trop cher par rapport à ce qu’il rapporte, le patron n’embauche pas.
Le 28/12/2018 à 17h49
Le 28/12/2018 à 17h53
Qui te parle de ne pas les payer suffisamment ?
Il y a une différence entre indexer sur le SMIC et payer au SMIC non ?
Ca peut donc être 3 SMICS (ce qui correspond grosso-modo à leur salaire actuel)
Le 28/12/2018 à 17h53
Le 28/12/2018 à 17h55
Le 28/12/2018 à 17h55
Le 28/12/2018 à 17h56
Oups, désolé, j’avais lu trop vite.
Le 28/12/2018 à 18h00
Le 28/12/2018 à 18h01
Le 28/12/2018 à 19h19
Le problème n’est pas le salaire des élus en soit, (avis perso) c’est plutôt l’IRFM (et autre aides) qui est mal géré, avec des élus qui se crispe quand on veut un détaille simple et justifié de leurs utilisations. Ce quils font de leurs salaires, limites on s’en balance, mais pour l’IRFM le minimum et de ne pas en abuser.
Le 28/12/2018 à 22h15
C’est une question de contexte. Plein emploi ou crise de l’emploi?
En réalité, il suffit de regarder les statistiques de la production de richesse vs celui du chômage pour comprendre que finalement, avoir un chômage structurel offre, aussi, bien des avantages au capitalisme.
Alors brandir le spectre du chômage pour réclamer que le soutien de l’Etat aille davantage vers l’économie de marché (pour parler poliment) que vers le social.
C’est ce que les français les plus vulnérables subissent depuis le débuts des crises en 73.
Le 28/12/2018 à 22h37
Le 29/12/2018 à 06h55
Le 29/12/2018 à 07h06
Il faudra bien récupérer ces cotisations sociales manquantes quelque part.
On aide 100% des entreprises, il faudra taxer 100% des Français.
Pour baisser sérieusement le coût du travail, il faudrait changer de paradigme et ne plus taxer le travail, mais ponctionner les richesses produites. La conséquence immédiate serait que le coût de la santé, de l’éducation… de tous les services non marchands diminueraient drastiquement. Dans le même temps les secteurs à haute valeur ajoutée contribueraient dans des proportions plus équilibrées, mais puisque le coût de la protection sociale baisserait plus que par n’importe quel plan de fermetures d’hôpitaux, il n’est même pas sûr que ça se traduirait par une augmentation significative en valeur absolue.
Une part juste pour chacun, un peu de cohérence.
Le 29/12/2018 à 09h08
Le 29/12/2018 à 09h12