Projet de loi Mobilités : panorama des amendements liés aux nouvelles technologies
LOM au volant
Le 15 mai 2019 à 12h14
11 min
Droit
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Le projet de loi d’orientation des mobilités sera ausculté cette semaine à l'Assemblée, en commission du développement durable. À cette occasion, plusieurs amendements déposés concernent de près ou de loin le secteur des nouvelles technologies. Tour d’horizon.
Déjà adopté par le Sénat, le projet dit LOM entend « améliorer concrètement la mobilité au quotidien de tous les Français et dans tous les territoires » selon sa présentation. Parmi les amendements déposés en commission, l’un envisage de « lever les barrières juridiques sur la protection des données individuelles pour permettre aux collectivités d’instaurer un péage urbain positif ».
En clair ? Cet amendement CD2448 entend autoriser les collectivités à mettre en place un système de caméras de surveillance, non pour prévenir les infractions ou faciliter la poursuite de leurs auteurs, mais pour identifier les usagers et récompenser ceux qui n’utilisent pas les infrastructures routières durant les heures de pointe. C’est le péage urbain positif.
Techniquement, le système reposerait sur l’identification des plaques d’immatriculation (système LAPI). Le traitement enregistrerait ensuite le nombre de trajets par jour de la semaine et par tranche horaire au regard de la congestion.
« Ce dispositif mis en place notamment à Rotterdam a rencontré un franc succès, puisqu’il aurait permis de réduire le trafic de 5 à 10 % en quelques années, ce qui est suffisant pour désengorger une autoroute aux heures de pointe » annoncent les neuf députés LREM signataires du texte.
Un amendement de repli a été déposé dans le même sens pour expérimenter à tout le moins ce dispositif durant trois ans (sur cinq départements).
Des caméras sur les bus
Les caméras ont également toute l’attention de l’amendement CD1552. L’article 31 du texte prévoit qu’à titre expérimental et durant deux ans cette fois, les opérateurs de transport public de voyageurs puissent utiliser des caméras frontales embarquées dans les matériels roulants.
Cet enregistrement permanent est destiné à prévenir, mais aussi analyser les accidents de transport. Les fichiers en lien avec de tels incidents seraient conservés durant six mois, voire sans limitation de durée si les données personnelles y sont anonymisées.
Par contre, « les enregistrements qui ne sont pas en lien avec un incident ou un accident de transport ne peuvent pas être exploités et doivent être supprimés automatiquement dans un délai maximal de quinze jours ».
L’amendement des députés LR estime que cette durée de 15 jours est trop courte. Les élus souhaitent qu’elle soit portée à 30 jours, comme le prévoyait d’ailleurs initialement le texte, avant d’être corrigé au Sénat. « Les images issues des systèmes de vidéo protection des transporteurs doivent pouvoir être conservées dans des délais particuliers adaptés aux enjeux de sécurité en cause, comme l’a crument rappelé une affaire récente relative à un accès d’une jeune femme à un bus de la RATP. »
L’amendement Dashcams
Dans l’amendement CD1662, des élus du groupe LR, encore, veulent cette fois autoriser l’usage de ces caméras de bord par tout usager de la route « aux fins de fournir des enregistrements vidéo pouvant déterminer les responsabilités en cas d’incident ou d’accident ».
« De nombreux pays ont d’ores et déjà démocratisé l’usage des caméras embarquées, dites dashcams, afin de garantir aux usagers de la route la possibilité de s’appuyer sur des preuves irréfutables en cas de litige » relatent ces élus.
Selon eux, ces usages permettent « d’améliorer la sécurité juridique des personnes souhaitant prouver leur bonne foi, mais aussi, à terme, leur sécurité tout court, grâce à l’intériorisation des bonnes pratiques ». Au loin, « une baisse des frais d’assurance est également à prévoir, ainsi que des coûts de la justice, les litiges pouvant être résolus plus facilement ».
Avec une autorisation programmée « en dur » dans la loi, ces députés considèrent que le régime sortirait de son flou juridique, s’agissant de la question des données personnelles. Dans leur rustine, il est ainsi envisagé que ces enregistrements ne puissent « être exploités que dans les conditions garantissant l’anonymisation de toutes les données à caractère personnel captées ». Un coup d’éponge qui concernera donc les plaques d’immatriculation, qui sont des données personnelles.
Des vidéos transmises plus largement aux forces de l’ordre
L’amendement CD1374 déposé par les élus de Libertés et Territoires veut quant à lui faciliter la transmission aux forces de l'ordre des images du réseau de transports publics.
À ce jour, ce déport est limité à une circonstance : « la protection des véhicules et emprises immobilières des transports publics de voyageurs lors de circonstances faisant redouter la commission imminente d'une atteinte grave aux biens ou aux personnes ».
Ces élus veulent faire sauter l’adjectif « grave » tout en organisant un conventionnement tripartite entre les réseaux de transport, les forces de l’ordre et l’État pour encadrer ce dispositif. Un amendement identique a été déposé par des élus LR.
Des caméras individuelles, partout
À l’amendement CD1710, des élus LR veulent étendre l’expérimentation des caméras individuelles portées par les agents assermentés. Le texte en cours table sur six mois. Ces élus aimeraient étendre le délai sur 24 mois, en raison du « contexte actuel de lutte contre le terrorisme ».
L’usage des caméras individuelles (ou caméras-piétons) est également proposé par des élus LR cette fois pour les agents des douanes, pour l’exercice de leurs missions de contrôle des marchandises, transports et personnes, ainsi que de police judiciaire. « Les caméras piétons permettent dans la police de faire baisser la tension lors des contrôles et contribuent ainsi à réduire les violences et à sécuriser l’action des agents qui y ont recours » assurent-ils.
Le même mouvement est constaté cette fois au profit des agents de sécurité privé, dans l’exercice de leurs missions de sécurité publique. « Cet outil fournit (…) des preuves du bon comportement de l’agent de sécurité : preuves encore plus nécessaires dans les cas où l’agent de sécurité est amené à utiliser une arme ». Idem pour les agents des services internes de sécurité, alors que la loi n’a institué en 2016 qu’une expérimentation des caméras individuelles au profit des seuls services internes de la SNCF et de la RATP (la SUGE et le GPSR).
Une ordonnance pour gérer les problématiques de sûreté
Le gouvernement a déposé un amendement plus ambitieux encore. Il veut être autorisé par le législateur à prendre par ordonnance dans un délai de 6 mois des mesures « relevant du domaine de la loi portant sur la sûreté des transports terrestres ».
Il justifie cette incise dans la compétence normalement dévolue au Parlement par le souhait de rendre plus lisible le Code des transports en la matière.
L’accès des forces de l’ordre aux données des véhicules
D’autres amendements s’intéressent cette fois aux données électroniques enregistrées par les véhicules. Le texte actuel prévoit que le gouvernement pourra prendre par ordonnance dans le délai de 12 mois une mesure visant à rendre accessibles, sans consentement du conducteur et gratuitement, les données enregistrées par un véhicule avant et au moment d’un accident (notre actualité).
Ces informations serviront à départager les responsabilités à l’instant fatidique : le conducteur a-t-il freiné ou bien… accéléré avant le choc ?
Une députée LREM considère que cet accès sans consentement est en indélicatesse avec le RGPD et la directive de 2002 (dite e-privacy). Elle propose en conséquence de corriger le tir.
L’appétit sur les données des véhicules connectés
L’amendement CD1287 va encore plus loin et s’appuie lui aussi sur le champ de l’ordonnance souhaité par le gouvernement. Il propose de « rendre accessibles aux gestionnaires d’infrastructures routières et aux autorités organisatrices de la mobilité, à des fins de connaissance du trafic routier et pour leur mission d’organisation de la mobilité, les données produites par les systèmes ou les dispositifs électroniques d’aide à la conduite ou de navigation indépendants utilisés à bord aux fins de déplacements. »
En clair, les gestionnaires d’infrastructures (et plus seulement aux autorités organisatrices de la mobilité, comme se limite le projet de loi) pourraient avoir accès à l’ensemble des données produites par les véhicules connectés ou les dispositifs embarqués (smartphones, GPS, etc.) afin d’avoir les détails des flux de mobilité en voiture.
La question du RGPD n’est pas mentionnée dans l’exposé des motifs.
Un délai entre réservation et prise en charge pour protéger les taxis
Le texte est très dense. Au fil des 2 884 amendements enregistrés à cet instant, l’amendement CD799 compte imposer un délai entre la réservation préalable d’un véhicule et la prise en charge effective du client. Deux députés UDI veulent ainsi « préserver le marché de la maraude face au développement des nouvelles technologies », les taxis ayant le monopole de la maraude…
Cette idée, qui consiste à ralentir le pas de l'avenir pour donner sa chance au passé, est reprise par plusieurs élus de Libertés et territoires : « Afin de respecter la loi et garantir une concurrence loyale, seuls les taxis doivent pouvoir informer la clientèle de leur géolocalisation et de leur disponibilité sur ces plateformes multimodales » exposent-ils, en s’appuyant sur l’article L.3120 - 2 du Code des transports.
Plus de pub pour les véhicules Diesel ou essence, même hybrides
Les députés LFI veulent s’attaquer à un autre problème, poussés par l’urgence écologique. Dans leur amendement CD2040, ils souhaitent que les messages publicitaires en faveur des véhicules fonctionnant exclusivement au diesel ou à l’essence soient interdits à partir du 1er janvier 2021. Cette interdiction serait étendue aux véhicules hybrides consommant du diesel ou de l’essence dès 2025.
Cette interdiction serait large, mais « dans le cas des messages publicitaires sur internet, télévisés ou radiodiffusés, cette obligation ne s’applique qu’aux messages émis et diffusés à partir du territoire français et reçus sur ce territoire ». En somme, un constructeur allemand ou japonais pourrait toujours inonder nos écrans depuis Berlin ou Tokyo.
Néanmoins, pour les élus LFI, « il est impossible de préparer la conversion du parc automobile à des modes moins polluants et le développement des transports en commun si le monde de la publicité continue de vendre aux citoyens le mythe de l’accomplissement individuel et de l’épanouissement personnel par l’acquisition de véhicules à motorisation thermique ».
Contre le bidouillage des systèmes antipollution
La pollution est aussi au centre de l’amendement CD567. Actuellement, les poids lourds peuvent désactiver les dispositifs antipollution (systèmes de réduction catalytique sélective ou SCR) en couplant un logiciel Adblue Emulator. Celui-ci, proposé pour quelques euros, « permet de tromper le calculateur qui empêche le moteur de démarrer lorsqu’il détecte un dysfonctionnement du système SCR ».
L’article L. 318‑3 du Code de la route sanctionne d'une amende de 7 500 € « le fait de réaliser sur un véhicule des transformations ayant pour effet de supprimer un dispositif de maîtrise de la pollution, d'en dégrader la performance ou de masquer son éventuel dysfonctionnement, ou de se livrer à la propagande ou à la publicité, quel qu'en soit le mode, en faveur de ces transformations ».
Seulement, le texte d’interprétation stricte ne sanctionne que « le fait de réaliser » non celui de « faire réaliser ». Une nuance qu’entendent combler ces députés LREM et qui s’appliquera pour l’ensemble des véhicules, pas seulement les poids-lourds.
L’ensemble de ces amendements doit être ausculté en commission. Leur dépôt ne garantit évidemment pas leur adoption. Une fois cette phase préparatoire achevée, le texte sera examiné en séance entre les 3 et 7 juin.
Projet de loi Mobilités : panorama des amendements liés aux nouvelles technologies
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Des caméras sur les bus
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L’amendement Dashcams
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Des vidéos transmises plus largement aux forces de l’ordre
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Des caméras individuelles, partout
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Une ordonnance pour gérer les problématiques de sûreté
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L’accès des forces de l’ordre aux données des véhicules
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L’appétit sur les données des véhicules connectés
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Un délai entre réservation et prise en charge pour protéger les taxis
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Plus de pub pour les véhicules Diesel ou essence, même hybrides
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Contre le bidouillage des systèmes antipollution
Commentaires (39)
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Abonnez-vousLe 17/05/2019 à 09h51
Non. C’est un problème de code de la route, pas matériel.
Le 17/05/2019 à 09h58
t’as peut-être raison mais j’avais mis ça dans la rubrique de stationnement génant de “dans ma rue”
Je trouvais ça adéquat
Le 18/05/2019 à 07h06
Un détail que vous auriez pu relever dans le projet de loi aussi est que celui-ci entend aussi favoriser la mise en place de véhicules autonomes.
Avec notamment plan d’investissement pour le développement de ceux-ci et la mise en place de lignes de transports autonomes pour compenser les zones mal desservies.
Et pas que, Villeneuve d’Ascq en a mis une en place en test pour circuler dans le campus de l’université depuis fin 2018.
Le 15/05/2019 à 13h37
Et l’interdiction de la pub tout court, ca serait pas mal pour la planète et la tête non ? (bon ok, pas pour le portefeuille des copains de l’industrie publicitaire…)
Le 15/05/2019 à 13h46
Je ne sais pas si c’est lié au nombre d’articles de NXi sur le sujet, mais j’ai l’impression d’un ensemble de lois toutes légèrement liberticides mais qui une fois cumulées forme un tout inquiétant.
On s’inquiète à juste titre des données accaparées par les GAFAM, mais celles consolidées par notre gouvernement me semble quand même beaucoup plus intrusives.
Il me semble urgent d’intégrer dans la constitution une limite éthique à ne pas franchir.
Le 15/05/2019 à 14h28
Quand on voit au final le peu d’INpact qu’a le véhicule thermique en Europe par rapport à l’émission de CO2, c’est assez comique de vouloir interdire les pubs dessus…
Le 15/05/2019 à 14h31
Carrément, il faudrait aussi interdire les pubs pour les avions ou les croisières…
Le 16/05/2019 à 09h00
exact.
Je roulais en Citroen Picasso depuis 2000 et maintenant en Peugeot 2008.
Les automobiles classiques sont trop basses pour ceux qui ont mal au dos ou aux genoux.
Le meilleur modèle, hélas plus vendu, fût la Peugeot 1007, haute, compacte _3,7m_, économique et …portes coulissantes électriques.
Le 16/05/2019 à 09h55
Le 16/05/2019 à 11h26
et quand tu vois qu’ils ont choppé plusieurs mecs en train de recharger dans les tunnels avec des gros groupes électrogènes ( je pense pas qu’il y ait des FAP ou des calalyseurs sur les groupes électrogènes)
Le 16/05/2019 à 11h28
si tu regardes le nombre de cartes d’handicapés sur les pare-brises de voitures dans Paris
c’est que ça doit être vrai
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Le 16/05/2019 à 11h51
Le 16/05/2019 à 13h20
c’est vrai que pendant les nuits d’hiver, les “renouvelables” vont bien aider…
Concrètement, au vu de son climat le seul renouvelable viable en France, c’est l’hydraulique, et nous sommes déjà très largement équipés. Le reste - éolien et solaire -, c’est de l’affichage de politique qui veut se faire mousser (voir Ségo et sa “route solaire” - 2 liens, un plutôt positif et un… critique).
L’effet “CO2” de rouler en voiture électrique si l’électricité provient de lignite (cas de l’Allemagne quand il n’y a pas de vent) est restreint, les fumées ne sont peut-être pas émises par la voiture, mais elles le sont par la centrale. Est-ce plus “propre” ?
Le 16/05/2019 à 13h54
Le 16/05/2019 à 14h34
Le 16/05/2019 à 14h57
Tu te souviens des épisodes de “pics de pollution” qu’on a eus dans les grandes villes françaises si je me souviens bien en hiver 2017 ? Nous étions couverts par l’anticyclone des Açores, avec un très beau temps et un calme plat pendant une période relativement longue. D’expérience, même si ça n’arrive pas tous les hivers, c’est une situation fréquente pendant laquelle les éoliennes ne fonctionneront pas.
Autre extrême : Lothar. Quand un truc pareil nous passe dessus, il n’y a pas d’éolienne non plus, évidemment. Les vents violents, c’est assez fréquent aussi en hiver, et encore plus en bord de mer (pour avoir passé un hiver à Cherbourg-Octeville, j’en ai fait l’expérience directe). Tant pis pour l’éolien offshore.
Quant aux allemands, les centrales au charbon étant en couverture des éoliennes (en pratique, quand la puissance fournie en éolien ne suffit pas, ils brûlent le charbon pour compenser ce que les importations ne peuvent pas couvrir), loi ou pas ils vont avoir du mal à les fermer. À moins de les remplacer par des turbines à gaz, après tout, il faudra bien brûler le gaz russe. Plus propre mais si ton objectif est le CO2, c’est encore raté. Et les importations vont certainement baisser aussi au vu des lois de transition énergétique votées en France - en tout cas, la France ne pourra plus compenser grand chose.
Bref, cette “transition énergétique” basée principalement sur les éoliennes, ça fait sans doute plaisir à Al Gore mais ça va faire très mal au contribuable et au consommateur européen…
Le 17/05/2019 à 07h40
Le CO2 est très loin d’être le seul polluant emis.
Le gain concernant la qualité de l’air serait largement notable.
En revanche je suis on ne peu plus d’accord que les mesure anti pollution s’adressent surtout aux particuliers. L’industrie n’a étrangement pas à faire de tels efforts ^^’
Quand aux petites piques liberticides disséminées ici et là, cela donne la mesure quant au futur qui nous attend :-/
(le point positif c’est qu’à cette allure là on pourra bientôt vendre notre savoir faire à la chine " />)
Le 17/05/2019 à 09h12
Ce matin avenue Daumesnil en face du go-sport sur le trottoir, une mercédes avec une remorque recouverte par une tente blanche, un groupe électrogène en plein régime (planqué sous du plastique) , une odeur d’échappement incroyable
ceci à 100 mètres du commissariat
Le gars était en train de recharger une rangée de trottinettes dans la tente, et quand j’ai pris une photo il m’a menacé.
La green attitude devient dangereuse pour ceux qui ne polluent pas ( je suis piéton)
Le 17/05/2019 à 09h30
Tu as signalé à la police ?
Le 17/05/2019 à 09h36
Non car il y a 2 heures d’attente pour pouvoir être pris, et j’en sortais pour une plainte copro( bataille d’extincteurs dans le parking par des jeunes “connus des services de police”
Mais j’ai envoyé les 2 photos à “Dans ma rue” qui m’a aussitot répondu avec mes photos jointes ( dont la plaque d’immatriculation de la voiture) que on ne pouvait donner suite car il n’y avait pas de photos jointes
On pourrait penser à une blague… ben non c’est la vraie vie….
Le 17/05/2019 à 09h44
Appeler le 17 aurait pris moins de 2 heures…
Dans ma rue est fait pour signaler les problèmes de voirie, ce qui n’était pas le cas ici. Donc police nationale voire municipale.
Le 17/05/2019 à 09h46
Comme je suis tétu , j’ai renvoyé les photos à “Dans ma rue” et la réponse immédiate a été:
Il nous est impossible d’y donner suite car :
Evidemment puisque j’ai expliqué que c’était dans la tente, et que j’ai eu une altercation ( j’ai de la chance car pendant l’altercation le mec a fait tomber son smartphone, et comme il devait être précieux il s’en est occupé et j’ai pu me barrer)
Mais bon je suis trop vieux pour ces conneries . je laisse tomber
Le 17/05/2019 à 09h47
une mercédes et sa remorque garés sur un trottoir c’est pas un problême de voirie ?
Le 15/05/2019 à 14h39
Vous connaîtriez un fabricant de caméras embarquées côté en Bourse ? Vu le projet débile à base de “filmons tout tout le temps mais ayez confiance l’usage sera raisonné” les ventes de matos devraient faire un bond prodigieux… " />
Le 15/05/2019 à 14h49
Le 15/05/2019 à 14h53
Le 15/05/2019 à 14h57
Le 15/05/2019 à 14h59
Le 15/05/2019 à 15h17
Le 15/05/2019 à 15h41
J’ai cherché, mais pas moyen de trouver cette étude. J’aurais bien aimé savoir quels ont été les moyens mis en place pour cette recherche.
Ça + le fait que la soit-disant étude ait été réalisée par la CLEPA (pas très objectif…) + Financial Timesme laissent des doutes sur ce chiffre de 0.7%…
Le 15/05/2019 à 17h52
@romu79
Et comment fais-tu pour faire connaître ton produit aux consommateurs ?
@ href="https://www.nextinpact.com/inpactien/250683" target="_blank">Tandhruil
Le 15/05/2019 à 18h34
Le 15/05/2019 à 18h41
Le 15/05/2019 à 20h06
C’est pour cela que j’approuve l’approche de sobriété développée dans cet articlehttps://atterrissage.org/technologies-societe-durable-65514b474700 : vélo quand possible, sinon diminuer le poids (et virer les SUV qui diminuent la sécurité des autres usagers et prennent plus de place pour rienhttps://blogs.alternatives-economiques.fr/chassignet/2019/01/17/le-monde-croule-… )
Le 15/05/2019 à 21h42
En tout cas, ils se moquent bien des droits de LOM :
Le 16/05/2019 à 05h30
Le 16/05/2019 à 07h52
Le 16/05/2019 à 08h11
Franchement quand est ce qu’ils vont prendre en compte la fabrication et la dépollution de la voiture électrique ?
On parle toujours d’une pollution sur un instant T ou d’utilisation mais jamais depuis qu’elle est fabriqué/assemblé à la dépollution.
La tonne de déchet électronique en Afrique bientôt sera aussi remplie de nos batterie ?
Le 16/05/2019 à 08h39
Aux détracteurs de SUV…
Cas particulier :
Vous avez réfléchi au gens qui ont mal de dos et ne peuvent pas trop se baisser pour rentrer dans vos Smart?