La Hadopi s’inquiète (encore) du piratage par IPTV
Le cannibale des débutants
Le 23 mai 2019 à 17h12
7 min
Droit
Droit
Selon une étude Ifop commandée par la Hadopi, un quart des internautes consomment des programmes TV en direct de manière illicite. L’autorité s’attend à ce que l’IPTV, encore résiduelle, s’étende voire « cannibalise » l’offre licite.
En septembre 2017, Next Inpact révélait la note confidentielle de la Hadopi. Adressée aux sociétés de gestion collective, elle se concentrait sur les box dites Kodi. Des boitiers, enrichis d’add-ons, qui permettent de profiter sans bourse délier, de quantité de chaînes normalement payantes.
« Le modèle économique des chaines payantes de cinéma ou de sports, de même que celui des offres de vidéo à la demande, sont gravement menacés », alertait l’autorité indépendante.
Celle-ci était même en PLS à la découverte d’offres prêtes à pirater : « certains modèles (…) à peine plus grands qu’un Post-It [qui] disposent de ports USB, de lecteurs de cartes mémoire, de prises audio/vidéo, d’une connexion réseau et d’une antenne Wi-Fi intégrée. En sortie, un port vidéo HDMI permet l’affichage des contenus sur un écran externe, en haute (voire très haute) définition ». Des versions « fully loaded », préchargées de plusieurs add-ons, vendues quelques dizaines d’euros sur les plateformes d’e-commerce.
Pour nourrir sa mission d’observation des usages, la Hadopi s’était également appuyée sur un arrêt rendu par la CJUE. Dans l’affaire Filmspeler, la cour a estimé que ce boitier chargé d’add-ons dédié au piratage des contenus, réalisait un « acte de communication au public ». Et donc qu’une action en contrefaçon pouvait s’envisager auprès des juridictions internes.
L'IPTV, un petit piratage qui deviendra grand ?
Aujourd’hui, la Hadopi s’est intéressée à cet écosystème, via la consommation illicite de programme TV. Selon les résultats d’une étude Ifop réalisée auprès de 1 002 personnes de 15 ans et plus, un quart des internautes consultent ces offres. « Le plus répandu et le plus ancien est le live streaming d’évènements sportifs via des sites dédiés qui touche 17 % des internautes » relève la Rue de Texel. Et de plus en plus d’internautes s’y adonnent aujourd’hui.
L’accès aux programmes en live sur Facebook, YouTube Live ou Periscope, a été isolé dans cette étude. Il concerne 14 % d’entre eux. « Enfin, apparue plus récemment, l’IPTV illicite via des logiciels et applications spécifiques, intégrés ou non à un boîtier à brancher sur le téléviseur, à laquelle ont actuellement recours 5 % des internautes ».
Cette dernière catégorie est surveillée comme le lait sur le feu. Ainsi, « 69 % de ses utilisateurs actuels ont débuté cette pratique en 2018 (…),73 % y ont recours au moins trois fois par semaine et 36 % tous les jours ou presque ».
« Ces services illicites exposent leurs utilisateurs à des risques réels : virus, malwares, publicités intempestives ou piratage de leurs données bancaires, assure la même Hadopi, après décorticage des réponses, l’IPTV illicite présente également un risque élevé de cannibalisation pour l’offre légale ». Et pour cause, « 54 % de ses utilisateurs se sont déjà désabonnés d’une offre légale ».
Majoritairement urbains, ces consommateurs de live streaming et IPTV illicites sont « très technophiles et gros consommateurs de contenus, licites et illicites ». Le portrait-robot esquisse un homme, de moins de 35 ans, « de catégorie socioprofessionnelle supérieure et ayant un intérêt particulier pour les nouvelles technologies ».
Des consommateurs illicites qui sont aussi abonnés aux chaînes payantes
Autre point important : ces utilisateurs sont beaucoup plus abonnés à des offres légales que les utilisateurs lambdas. Télévision payante, vidéo à la demande... Une remarque qui permet une fois de plus de souligner que les habitués des zones sombres d’Internet savent aussi être des consommateurs dans les clous du Code de la propriété intellectuelle.
Les utilisateurs d’IPTV illicite sont également prêts à dépenser une certaine somme « pour s’assurer un bon confort de visionnage ». 56 % d’entre eux payent pour accéder à ces services, dont 39 % pour un abonnement et 17 % pour des playlists M3U. « Le coût moyen d’installation annuel est ainsi estimé à 110 euros chez [ceux] ayant souscrit un abonnement illicite payant et ayant acheté un boîtier. »
Quelles sont leurs motivations ? Le prix arrive en tête des réponses, mais la Hadopi relève également « les attraits du catalogue, avec l’accès à un large choix de contenus (36 %) et à des contenus de qualité (31 %) ».
Ceci dit, l’offre légale marque beaucoup plus de points lorsqu’il s’agit de jauger la qualité de l’image et les facilités d’utilisation. « C’est finalement surtout le prix de ces offres qui freine la consommation légale des live streamers et des consommateurs d’IPTV illicite dans la mesure où ils devraient cumuler plusieurs abonnements pour accéder à un choix aussi large que celui proposé par ces modes d’accès illicites ».
Fine your cannibals
Plus d’un utilisateur sur deux d’IPTV illicites s’est donc déjà désabonné d’une offre légale payante, migrant alors vers une offre illicite. C’est ce que la Hadopi qualifie de cannibalisation. Le taux est un peu plus faible chez les live streameurs (45 %), beaucoup plus pour les habitués des flux sur réseaux sociaux (35 %).
« Après cette première phase d’étude des usages publiée aujourd’hui, l’Hadopi va poursuivre l’analyse de cet écosystème afin d’anticiper et d’alerter sur les pratiques illicites émergentes » conclut l’autorité. « En lien avec les détenteurs de droits, notamment les chaînes de télévision, elle apporte son expertise technicojuridique en vue de concourir à la mise en place d’actions permettant d’assurer une protection, efficace et pérenne, de la création sur Internet ».
Les inquiétudes de Canal+, les vœux d'Hadopi, l'idée d'un sénateur
La question du live stream et de l’IPTV illicite avait déjà ému Canal+. En septembre 2017, dans une lettre adressée au ministère de la Culture, le président de la chaîne payante se plaignait déjà de cette hémorragie, peu en phase avec son modèle économique.
Il imaginait alors plusieurs réponses législatives, par exemple « une refonte en profondeur des leviers d’action de la puissance publique afin d’identifier et de mettre en œuvre les outils les plus à même de lutter contre ce fléau ». Il plaidait en particulier pour « une véritable sanction à l’encontre des consommateurs d’œuvres audiovisuelles et cinématographiques via des moyens illégaux ».
En février dernier au Sénat, lors d’un colloque dédié au piratage des contenus culturels et sportifs, Denis Raponde, président de la Hadopi a suggéré une réforme législative pour que la Hadopi puisse s’attaquer « à de nouveaux usages illégaux ». Ainsi, les « moyens de lutte contre le piratage gagneraient aujourd’hui à être amplifiés par des mesures législatives nouvelles ». Hadopi, qui reste vissée au P2P a encore et toujours peur d'être quelque peu dépassée par les modes actuels de consommation.
Questionné, le sénateur Jean-Pierre Leleux (LR) a déjà imaginé que l’institution puisse ordonner le blocage de sites de streaming de compétitions sportives « dans les cinq minutes qui suivent le début d’un match ». Reste à encadrer légalement ces mesures, alors que les procédures de blocage traitées devant un juge soucieux d'équilibrer les droits en présence, prennent beaucoup plus de temps.
La Hadopi s’inquiète (encore) du piratage par IPTV
-
L'IPTV, un petit piratage qui deviendra grand ?
-
Des consommateurs illicites qui sont aussi abonnés aux chaînes payantes
-
Fine your cannibals
-
Les inquiétudes de Canal+, les vœux d'Hadopi, l'idée d'un sénateur
Commentaires (41)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 24/05/2019 à 08h59
Humm merci pour l’info, je ne connaissais pas. consommateur honnête mais qui en a ras le bol de se faire plumer pour une offre vraiment pas top. Et quand on voit les multiples solution à venir pour contrer Netflix et autre, cela ne va pas aller en s’arrangeant.
C’est bien continuez…
Le 24/05/2019 à 09h09
L’IPTV c’est koa ??? " />
Le 24/05/2019 à 09h21
Et dire qu’il suffirait qu’il y ait une offre légale riche, variée, et facilement accessible à un prix raisonnable pour qu’il n’y ait plus de piratage.
Mais on préfère jeter des millions par les fenêtres pour fliquer et tout interdire.
Le 24/05/2019 à 10h28
+1
Tu as très bien résumé la chose, pour mon cas personnel j’ai franchi le pas en début d’années après 3 ans d’abonnement BeIn. La multiplication des offres des diffuseurs sportifs a énormément boosté la vente de solutions IPTV.
Maintenant c’est Netflix + IPTV " />
Le 24/05/2019 à 11h27
+100
Beaucoup de gens que je connais se sont dés-abonné de canal+ , la raison principale est qu’ils se sentent “pris pour des cons” : Résiliation impossible sauf à certains moment, qualité des émissions en baisse , box inutilisable.
Pour moi, effectivement la “bouquetisation” a fait beaucoup de mal, là où justement les diffuseurs s’imaginaient booster leurs revenus en plumant les abonnés.
Attention les boitiers IPTV n’ont pas que des avantages : Il faut une bonne connection internet, il est plus que recommandé de passer en VPN car les IP des serveurs sont souvent dé-peeré des FAI français (qui pour certains sont en situation de conflit d’intérêt), et les fournisseurs des flux sont , disons…. volatils….
Le 24/05/2019 à 11h35
Le 24/05/2019 à 11h43
C’est le grand principe de l’abonnement: te faire payer même les mois où il n’y a rien qui t’intéresse " />
Perso quant j’ai vu que Netflix ne mettais pas son catalogue sur son site Internet, je n’ai pas cherché à allez plus loin, il a visiblement des choses à cacher à ses clients " />
Le 24/05/2019 à 12h42
“69 % de ses utilisateurs actuels ont débuté cette pratique en 2018”
Coucou RMC Sport
Le 24/05/2019 à 13h04
Le 24/05/2019 à 13h07
Tu peux partager ton fournisseur ?
Le 24/05/2019 à 22h13
Le 25/05/2019 à 00h05
Le 25/05/2019 à 08h00
C’est quoi ce site qui ne respecte ni le contenu obligatoire des informations légales à afficher ni le RGPD ?
Et ce n’est pas un site édité par Netflix, donc aucune certitude quant à son contenu.
Le 26/05/2019 à 14h15
Le 28/05/2019 à 09h42
Le 28/05/2019 à 12h19
J’aimerai bien voir l’étude mais avec plus d’analyse sur les contenus :
Clairement, les IPTV mettent en avant les bouquets de sports entre 30 et 100€ par an contre 50€ par mois pour le légal, c’est à priori de là leur essor (coucou Bein et RMC sport, avec en plus des serveurs qui ne suivent pas sur certains matchs quand on veut regarder par internet…).
A voir, à voir pour le reste, il y aura toujours des gens qui prendront de l’IPTV car ils veulent des chaines étrangères indisponibles dans tel ou tel pays ou ils résident, rien de plus…
En ce qui concerne les séries, cela reste minoritaire à priori
Le 23/05/2019 à 17h26
J’avait presque oublié son existence." />
Le 23/05/2019 à 19h00
Hadopi s’inquiète de la marchandisation du téléchargement illégal qu’elle à encouragé ? " />
Le 23/05/2019 à 19h49
L’hadopie a été créé pour s’inquiéter de tout, c’est dans son adn, sans ça elle n’aurait pas plus d’utilité qu’un gratte-cul.
Le 23/05/2019 à 19h57
C’est marrant canal est souvent au chevet de la hadopi. Hadopi, canal plus, deux vieilles choses qui auraient déjà dû disparaître. L’un pour son inutilité et l’autre pour la pauvreté de ses contenus
Le 23/05/2019 à 20h52
Le 23/05/2019 à 21h07
Une petite relecture s’impose je pense, j’ai lu que le premier quart de l’article et il y a déjà plusieurs fautes d’orthographe et de frappe.
Il n’y a plus de bouton “Signaler une erreur” ?
Le 23/05/2019 à 21h10
Elle est bien moins utile qu’un gratte-cul. Les gratte-culs, au moins, ont peu en faire des tisanes ou de la confiture.
Le 23/05/2019 à 21h11
Le 23/05/2019 à 21h12
ces consommateurs de live streaming et IPTV illicites sont « très technophiles et gros consommateurs de contenus, licites et illicites »
ces utilisateurs (d’ illicites) sont beaucoup plus abonnés à des offres légales que les utilisateurs lambdas.
Et leur conclusion: ahlala c’est la fin du monde ce piratage, il faut d’urgence éliminer… nos meilleurs/futurs clients. C’est beau la cupidité autodestructrice " />
Le 23/05/2019 à 21h17
Canal+ finance toute la production cinématographique française. Il y a de très bonnes choses dans le cinéma français et c’est en bonne partie grâce à cela. La fin de Canal+, pourquoi pas, mais il faut trouver d’autres modèles de financement pour remplacer.
Le 23/05/2019 à 22h00
Ma foi après tout ça, quand on n’est toujours pas foutus de faire quelque-chose d’attractif avec une licence globale, faut arrêter de pleurer ! La technologie est aussi la boîte de Pandore des dinosaures qui comptent vivre éternellement sur une rente facile à base de multiples offres moisies et bien trop chères …
Quand je pense à la redevance TV pour maintenir sous perfusion toujours autant de chaînes qui plus-est caffies de ce système obsolète qu’est la pub (Très peu de chaînes en valent la peine , malheureusement…) incapables de faire commencer un programme à l’heure, quasi tout le monde pourrais se faire un programme à la carte avec une licence globale pour le prix de cette foutue redevance TV…
Le 23/05/2019 à 22h59
Moi je ne regarde que Netflix et surtout rien de français.
Le 23/05/2019 à 23h30
Rien n’interdit me semble-t-il aux chaînes connues de diffuser en ligne contre rémunération, même avec des flux de type IPTV.
Cela ferait du bien aux FAI qui pourraient se concentrer sur leur boulot principal : l’accès à Internet. Cela pourrait aussi éviter la méfiance d’une partie du public pour cause d’arbitrages louches, occultes et certainement reptiliens à ce stade !
Mais tout le monde ne peut pas savoir comment fonctionne une boite IPTV alors notre tendre et chère Madame Michu sera encore la cible de techniciens iconoclastes toujours aussi malins dès que le clairon raisonne…
Le 23/05/2019 à 23h31
Partouzeurs de droite, en plus. " />
Le 24/05/2019 à 05h09
" />" />
Le 24/05/2019 à 05h22
C’est beau, Hadopi découvre le Raspberry Pi en 2019
Le 24/05/2019 à 06h18
Je suis ni fouteux ni branché séries mais quand j’entends mes collègues (cadre plutôt bien payé), le pb est la diversification des diffuseurs, avant ils s’abonnaient à Canal ou Be-In et étaient tranquilles pour la saison.
Là les matches sont sur be-in / canal / sfr (qui va changer d’opérateur internet pour le foot !?) pour 15-20€/mois chaque bouquet, les séries c’est plutôt Netflix, OCS, Canal, Amazon Prime. (10-20€ / mois chacun)
Tu peux être bien payé à un moment tu va pas claquer 100€/mois de payTV !
Les matches seraient tous dispo à la demande pas trop cher (par ex 5€), on n’aurait bien moins de piratage, et ça rapporterait certainement plus aux diffuseurs.
Deuxième problème est la qualité de ces services, notamment l’absence totale d’ergonomie : Tu veux regarder une série ou un match il faut chercher sur google sur quel bouquet c’est diffusé. L’interface devrait être commune et le diffuseur résumé à un simple logo. En allant sur internet chercher la chaine où c’est diffusé, tu trouves aussi les liens streaming, qui ne nécessiteront même pas d’allumer la TV…
Moi perso, j’ai jamais franchis le pas après les un an d’essai à pas trop cher sur CanalSat + ou Canal+ pour cette raison : Je voulais pas me tartiner un univers Freebox, un univers CanalSat qui met 2sec d’écran noir à chaque changement de chaines.
Rien d’unifier : 2 mosaïques, 2 guides des programmes, des chaines en double, voir proposer en option sur Freebox, alors que tu l’as dans CanalSat. Le pire étant les boutons de la télécommande mappés différemment entre les deux “univers”. Je suis informaticien si un dev me livre une ergo foireuse comme ça il se fait au mieux engueuler plus probablement virer sur le champ !
Le 24/05/2019 à 06h50
C’est vrai qu’il faudrait obliger les diffuseurs comme netflix a ouvrir le catalogue en “open data”. Histoire que des guides “tv” puisses facilement chercher l’info.
Ensuite rendre l’achat/location dispo pour un contenu plutôt que obliger l’abonnement.
Et enfin permettre des offres groupées pour que l’on puisse payer (avec réduction globale) plusieurs diffuseurs en même temps (ou par consommation)…
Imaginons un portail qui à accès à tous les catalogues et qui permettrait de payer à l’acte ou s’abonner à des packs, ça serait tellement plus simple…
Le 24/05/2019 à 08h15
Ça me rappelle une étude de Harvard (que je ne retrouve pas, elle est mentionnée ici mais ça date) dont l’une des conclusions (un corolaire) était que les plus gros “pirates” étaient très souvent les plus gros consommateurs de contenus légaux.
Les couillons… ils coupent la branche sur laquelle ils sont assis.
Le 24/05/2019 à 08h21
Gros +1
Le 24/05/2019 à 08h26
Je suis abonné à Netflix, OCS… On s’abonne, on se dit qu’après tout
payer ce qu’on consomme c’est normal mais on chute d’assez haut en
voyant le catalogue. Pire, les applications plantent en permanence sur
la box Orange (et je ne parle pas de l’ergonomie).
Bref, je vais me désabonner de ces services.
Le 24/05/2019 à 08h29
Jamais entendu parler de ces trucs d’IPTV, est ce qu’ils sont sur que 75% des internautes les utilisent ?
Vu la galère que c’est de regarder un match de Ligue des Champions ou une course de Moto/Voiture, je vais peut être me renseigner… ;)
Le 24/05/2019 à 08h31
Ce portail serait tellement l’idéal. Surtout quand on voit les prix de certains bouquets pour, finalement, parfois peu de choses qui nous intéressent (je ne vais pas payer Canal+ plein tarif pour regarder 2 courses de F1 par mois sur la chaîne principale, et encore quand la saison est en cours !).
Le 24/05/2019 à 08h31
Le 24/05/2019 à 08h56
Ce que je trouve con c’est qu’absolument personne ne veut parler “officiellement” du véritable problème qui engendre le piratage. Pourtant c’est rapidement démontrable en prenant 10 séries au pif et en voyant combien ça va couter à la fin du mois, comparé à quelqu’un qui ne restera que sur une seule plateforme. Je ne comprend pas pourquoi nxi n’a toujours pas pondu ce genre d’article qui permettrait de devenir une référence.
Il faudrait aussi une étude pour voir si les décideurs de ce genre de choses sont aussi des utilisateurs. Je suppose que les mecs qui bossent à la hadopi n’utilisent aucun service à la netflix.