Arcom : le futur visage de la lutte anti-piratage

Arcom : le futur visage de la lutte anti-piratage

#Anéfé2019

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Arcom : le futur visage de la lutte anti-piratage

La future grande loi sur l’audiovisuel va consacrer le mariage entre la Hadopi et le CSA. À l’occasion de cette fusion, le gouvernement entend aiguiser les outils de lutte contre le piratage. Tour d’horizon actualisé des principales mesures.

Le projet de loi sur l’audiovisuel est actuellement en phase d’analyse auprès des différentes autorités administratives. Il terminera ce parcours par un examen du Conseil d’État avant sa présentation en conseil des ministres puis son dépôt au Parlement.

Nos confrères de Contexte ont révélé la dernière mouture de l’avant-projet de loi. Le volet antipiratage s’inscrit dans le sillage du texte révélé dans nos colonnes cet été.

C’est donc bel et bien confirmé : la Hadopi, après dix longues années d’existence, s’apprête à disparaitre, fusionnée avec le CSA au sein de l’Arcom, future autorité de régulation des communications audiovisuelles et numériques. Sans surprise, elle récupère l’ensemble des missions de la Hadopi. Dans le Code de la propriété intellectuelle, toutes les mentions de l’actuelle autorité sont très logiquement remplacées par ce nouveau sigle.

Des avertissements envoyés sur Gmail

Elle disposera comme sa future ancêtre d’agents assermentés aptes à recevoir les saisines des sociétés de gestion collective, celles constatant une mise à disposition d’œuvres sur les réseaux P2P.

Ces saisines seront ensuite utilisées pour adresser, comme aujourd’hui, des lettres d’avertissements.

La tourelle pénale de l’Arcom pourra adresser son courrier non seulement aux adresses des FAI mais aussi aux « adresses électroniques » dont elle dispose. L’abonné qui n’utilise pas l’adresse de son FAI, mais un compte Gmail par exemple, pourra donc recevoir ce mail, si du moins cette adresse est connue d’une manière ou d’une autre.

Reste que lorsqu’un émetteur transfère des centaines de milliers d’avertissements à un gestionnaire de mails, encore faudra-t-il que celui-ci ne les considère pas comme du vulgaire spam.

Des agents assermentés qui pourront noyauter IRC

Autre nouveauté procédurale, ces agents seront en capacité juridique de constater sur Internet les faits de contrefaçon ou la fourniture d’un dispositif de contournement d’une mesure technique de protection. À cette fin, ils pourront « participer sous un pseudonyme à des échanges électroniques susceptibles de se rapporter à ces infractions », et donc noyauter des forums, les messageries ou des chats sur IRC.

Ils auront également le droit de copier des œuvres, conserver les traces à titre de preuve ou encore « acquérir et étudier les matériels et logiciels propres à faciliter la commission d’actes de contrefaçon ». Leur seule contrainte : ne pas « inciter autrui à commettre une infraction ».

Un seul titulaire de droit pourra initier la riposte graduée

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, comme aujourd’hui la commission de protection des droits au sein de la Hadopi, pourra être saisie par les organismes de défense professionnels (comme l’ALPA), les organismes de gestion collective (la SACEM, la SCPP, etc.) ou le CNC. Elle pourra encore agir sur la base d’informations transmises par le procureur de la République ou, nouveauté du texte, d’un constat d’huissier établi à la demande d’un ayant droit.

Intérêt ? Les ayants droit individuels pourront saisir directement l’Arcom en s’appuyant sur un constat d’huissier. L’idée avait d’ailleurs été soufflée par la Hadopi, au fil de ses rapports d’activités (voir p 89 du rapport 2015 par exemple).

Autre vœu entendu par la Rue de Valois : l’allongement de 6 mois à 1 an du délai pendant lequel les procureurs peuvent transmettre des faits de contrefaçon à l’Arcom, là encore en amont de la riposte graduée.

La Hadopi avait expliqué en 2015 qu’ « à la suite de la dénonciation de faits de contrefaçon par les ayants droit, des parquets ont, dans certains cas, décidé de [lui] transmettre ces dossiers (…), lorsque l’auteur des faits de contrefaçon n’avait pas été identifié ou qu’ils souhaitaient ordonner un rappel à la loi plutôt que de poursuivre ces faits devant le tribunal correctionnel ». Seulement, la procédure était peu utilisée, car trop limitée dans le temps.

Les avertissements mentionneront les titres des oeuvres

Dans son rapport de 2014, elle soulignait encore que « la majorité des personnes qui contacte la Commission, après la réception d’une recommandation, le font pour obtenir le nom des œuvres téléchargées ou mises à disposition à partir de leur connexion à Internet ».

L’autorité avouait ne pas comprendre « la raison pour laquelle cette information ne figure pas dans la recommandation et la raison pour laquelle elle est obligée de faire une démarche particulière pour l’obtenir ».

Pour connaître cette raison, il suffit de revenir aux travaux parlementaires de 2009. « Nous ne voulons pas que ce contenu apparaisse dans l’avertissement, car cela pourrait créer des problèmes importants dans les familles, par exemple s’il s’agit d’un contenu pornographique » expliquait le député et rapporteur Franck Riester le 31 mars 2009.

De fait, ces craintes disparaissent aujourd’hui, alors que Riester est maintenant ministre de la Culture : les avertissements porteront les titres des œuvres, même s’il s’agit d’un film porno à l’intitulé très explicite.

Des « spécifications fonctionnelles » aux « informations utiles »

La disposition qui obligeait la Hadopi à rendre publiques  « les spécifications fonctionnelles pertinentes » des moyens de sécurisation est revue à la baisse.

L’Arcom n’aura plus qu’à dévoiler « des informations utiles sur les modes de sécurisation permettant de prévenir les manquements ».

On passe donc de « les » à « des », et de « pertinents » à « utiles », des termes beaucoup moins musclés, sachant que la Hadopi avait abandonné cette mission impossible en cours de route.

Follow the money : l’intervention timide de l’Arcom

L’approche « Follow The Money » est officialisée. L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique encouragera « la signature et évalue[ra] l’application d’accords volontaires entre les titulaires de droits et toute personne susceptible de contribuer à remédier aux atteintes au droit d’auteur et aux droits voisins ou aux droits d’exploitation audiovisuelle prévus à l’article L. 333 - 1 du code du sport sur les réseaux de communications électroniques utilisés pour la fourniture de services de communication au public en ligne. »

En clair, l’autorité sera chargée de jauger les accords passés entre le monde de l’audiovisuel, ainsi que ceux du sport avec les intermédiaires de paiement et de la publicité.

Ces accords existent déjà, mais sont couverts par une chape de plomb. Le texte apporte donc une touche de coloration publique, sachant que l’intervention de l’Arcom se limitera à évaluer la bonne application de ces accords. Pas plus. Le ministère a donc pris soin de dépouiller l’autorité de pouvoirs particuliers sur ce terrain, laissant craindre la persistance des problèmes d’opacité rencontrés aujourd’hui. 

Jauger les mesures de protection sur YouTube

La loi en gestation va transposer en France l’article 17 de la directive sur le droit d’auteur, dédié au filtrage des contenus. On retrouve la quasi-totalité des informations déjà révélées dans nos colonnes en juillet et septembre derniers : un filtrage des contenus sur les plateformes dont les obligations dépendront de leur popularité, de leur âge et de leur chiffre d’affaires.

Selon les hypothèses, ces mesures prendront la forme d’une obligation de retrait à l’obligation d’éviter les réapparitions de contenus.

L’Arcom, dans ce schéma, sera chargée d’évaluer l’efficacité des verrous techniques apposés par les plateformes d’hébergement de vidéo.

Cette fois, la mesure est nettement plus nerveuse puisque YouTube et les autres devront lui adresser chaque année une déclaration « précisant les mesures mises en œuvre, les conditions de leur déploiement et de leur fonctionnement, leur niveau d’efficacité et les modalités de collaboration avec les titulaires de droits ».

Elle pourra dans le même sens « obtenir toutes informations utiles » auprès des plateformes, des titulaires de droits et des concepteurs de verrous « sans que puisse lui être opposé le secret des affaires » (notre actualité) .

Elle formulera au besoin des recommandations sur les cadenas anticopies « au regard de leur aptitude à assurer la protection des œuvres et objets protégés ».

Une liste noire des sites pirates rendue publique

Autrefois présentée comme une option, la liste noire des sites massivement contrefaisants sera bien rendue publique. L’Arcom publiera « une liste des [sites] ayant fait l’objet d’une délibération du collège dans le cadre de laquelle aura été constaté que ces services portent atteinte, de manière grave et répétée, aux droits d’auteur ou aux droits voisins ».

Cette liste aura une première utilité : nourrir les accords privés entre titulaires de droits et intermédiaires de paiement ou de publicité, afin de couper les vivres à ces acteurs.

L’idée n’est pas nouvelle. Elle fut déjà proposée par Mireille Imbert-Quaretta dans un rapport présenté en 2014.

L’ancienne présidente de la Commission de protection des droits y voyait un autre avantage, comme elle nous l’expliquait : « tous ceux qui ont « connaissance », parce que c’est public, ne pourront plus dire qu’ils ne savent pas. S’ils continuent à faire comme s’ils ne savaient pas que des liens renvoient vers des sites massivement contrefaisants, leur responsabilité quasi délictuelle civile sera susceptible d’être engagée. On sera alors dans le droit commun : sur le terrain de la LCEN, dès qu’il y a publicité, ils ne peuvent plus faire comme s’ils ne savaient pas ».

En somme, la diffusion publique d’une liste noire des sites pirates, validée par une autorité indépendante, serait opposable aux tiers. Elle permettrait de mettre en cause directement la responsabilité des hébergeurs, tout en déchargeant le combat des sociétés de gestion collective et autres organismes de défense.

Pour établir cette liste noire, l’Arcom s’appuiera en tout cas sur les constats dressés et transmis par les agents agréés et assermentés de l’Alpa notamment.

Avant d’injecter un site sur la liste noire, l’autorité suivra une procédure contradictoire avec ses responsables. La décision leur sera ensuite notifiée sur la base des mentions légales trouvées sur les sites en cause. « Lorsque ces informations ne sont pas disponibles, l’Autorité informe le service concerné par l’intermédiaire de son site Internet ». Cette décision sera susceptible de recours devant le Conseil d’État.

Le S.A.V. des décisions de blocage

L’Arcom sera tout en autant en charge d’assurer le respect des décisions judiciaires de blocage, celles interdisant « la reprise totale ou partielle d’un contenu portant atteinte à un droit d’auteur ou à un droit voisin ».

Saisie par un titulaire de droit, elle pourra contacter les FAI, les fournisseurs de noms de domaine ou les moteurs en cas de réapparition de ces contenus, pour solliciter l’extension du blocage ou du déréférencement. Remarquons que le texte se soucie peu de la durée de ces mesures.

L’idée est en tout cas calquée sur la proposition de loi Avia contre les contenus dits « haineux ». L’intervention de l’Arcom se limitera à une simple demande. Si l’intermédiaire ne donne pas suite, l’autorité pourra saisir le juge pour ordonner ce qu’elle n’a pu obtenir « amicalement ».

Blocage de sites durant les compétitions sportives

Le secteur des compétitions sportives a été entendu par le ministère de la Culture. Des dispositions sont intégrées dans la future grande loi sur l’audiovisuel pour trouver des solutions contre les retransmissions pirates de ces évènements.

Lorsqu’un site diffuse régulièrement ces contenus sans autorisation, le titulaire de ce droit, une ligue professionnelle ou une chaîne pourra saisir le président du tribunal judiciaire, « aux fins d’obtenir toutes mesures proportionnées propres à prévenir ou à faire cesser cette atteinte, à l’encontre de toute personne susceptible de contribuer à y remédier ».

La justice pourra alors ordonner au besoin un blocage et un déréférencement durant le calendrier d’une compétition à venir. L’Arcom est placée sur le banc de touche puisqu’elle se limitera à élaborer « des recommandations sur les modalités d’identification et de caractérisation » des sites pirates. En d’autres termes, la case justice sera inévitable, du moins en l’état du texte, rendant donc impossible le blocage en temps réel suggéré au Sénat en février dernier.

Commentaires (51)


mettre comme image d’illustration un gas qui joue à Fifa ou PES…&nbsp;<img data-src=" />

c’est pour illustrer le sérieux de l’arcom?

:)



&nbsp;



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L’article a écrit :



L’abonné qui n’utilise pas l’adresse de son FAI, mais un compte Gmail par exemple, pourra donc recevoir ce mail, si du moins cette adresse est connue d’une manière ou d’une autre







Ce qui serait sympa, c’est de connaître cette manière (ou l’autre) dont pourrait être connue l’adresse?



Je ne sais pas encore. Via le FAI ? à voir les décrets d’application…&nbsp;

Je vais me renseigner.








Optrolight a écrit :



mettre comme image d’illustration un gas qui joue à Fifa ou PES… <img data-src=" />

c’est pour illustrer le sérieux de l’arcom?

:)





Ou qui regarde un match de foot sur un site pirate, pour ne pas payer canal ou rmc sport.



De fait, ces craintes disparaissent aujourd’hui, alors que Riester est maintenant ministre de la Culture : les avertissements porteront les titres des œuvres, même s’il s’agit d’un film porno à l’intitulé très explicite.héhé, ca va mettre de l’animation en rentrant du boulot ! Et ca va inciter d’autant plus les gens à apprendre à utiliser les diverses techniques de camouflage, qui permettent aussi parfois d’améliorer sa vie privée . Bien, bien…



Une liste noire des sites pirates rendue publique

Merci !



&nbsp;

trouver des solutions contre les retransmissions pirates de ces évènements.

Bon courage :-) a moins de depeerer l’ukraine pendant ces matchs, je vois pas … :-)

&nbsp;&nbsp; Cette fois, la mesure est nettement plus nerveuse puisque YouTube et

les autres devront lui adresser chaque année une déclaration « précisant

les mesures mises en œuvre, les conditions de leur déploiement et de

leur fonctionnement, leur niveau d’efficacité et les modalités de

collaboration avec les titulaires de droits ».C’est vrai que ce sera intéressant mais pas pour ce que l’on croit. Les AD ont une vilaine tendance à “signaler” toute vidéo avec un petit peu trop de vues, histoire de s’approprier la monétisation, et à l’heure actuelle sans contradiction possible.



&nbsp;

En clair, l’autorité sera chargée de jauger les accords passés entre le monde de l’audiovisuel,&nbsp;ainsi que ceux du sport avec les intermédiaires de paiement et de la publicité.

&nbsp;La seule bonne mesure à mon sens : augmenter la transparence c’est jamais négatif.

&nbsp;








MarcRees a écrit :



Je ne sais pas encore. Via le FAI ? à voir les décrets d’application… 

Je vais me renseigner.







Merci <img data-src=" />



“De fait, ces craintes disparaissent aujourd’hui, alors que Riester est maintenant ministre de la Culture : les avertissements porteront les titres des œuvres, même s’il s’agit d’un film porno à l’intitulé très explicite.”



Je ne savais même pas qu’ils surveillaient le porno.

Est ce que des “labels” sont particulièrement impliqués la dedans et est ce qu’il y a vraiment des lettre envoyés pour du “piratage” dans ce domaine ? (jamais rien reçu pour mes midget granny porn en tout cas <img data-src=" /> )








darkbeast a écrit :



Ou qui regarde un match de foot sur un site pirate, pour ne pas payer canal ou rmc sport.





c’est pas faux… y a plus grand monde qui joue avec OPAQ ou OPZS <img data-src=" />









WereWindle a écrit :



c’est pas faux… y a plus grand monde qui joue avec OPAQ ou OPZS <img data-src=" />







et puis fifa au clavier …









Toorist a écrit :



“De fait, ces craintes disparaissent aujourd’hui, alors que Riester est maintenant ministre de la Culture : les avertissements porteront les titres des œuvres, même s’il s’agit d’un film porno à l’intitulé très explicite.”



Je ne savais même pas qu’ils surveillaient le porno.

Est ce que des “labels” sont particulièrement impliqués la dedans et est ce qu’il y a vraiment des lettre envoyés pour du “piratage” dans ce domaine ? (jamais rien reçu pour mes midget granny porn en tout cas <img data-src=" /> )





magma films apparemment y’a quelques temps <img data-src=" />









darkbeast a écrit :



et puis fifa au clavier …





même pas je voulais entrer dans ces considérations-là <img data-src=" />







OB a écrit :



En clair, l’autorité sera chargée de jauger les accords passés entre le monde de l’audiovisuel, ainsi que ceux du sport avec les intermédiaires de paiement et de la publicité.

 La seule bonne mesure à mon sens : augmenter la transparence c’est jamais négatif.





mouais la suite du paragraphe tempère un peu cet espoir : elle dira si l’accord passé est respecté, pas nécessairement ce qu’il contient… Du coup, ça serait augmenter de 0 à 0,5 : c’est une augmentation avec un taux de croissance phénoménal mais en réalité ça pisse pas bien loin. Une autorité publique y aura accès mais le grand public pas forcément.





On passe donc de « les » à « des », et de « pertinents » à « utiles », des termes beaucoup moins musclés, sachant que la Hadopi avait abandonné cette mission impossible en cours de route.



La nouvelle autorité héritera-t-elle de ce droit d’envoyer paître le législateur quant aux missions qui lui sont confiées ?

Et si on mets en oeuvre leurs “conseils utiles”, cela fait-il sauter le défaut de sécurisation ? (la logique voudrait que non mais on peut toujours rêver)






Génial la liste des sites en liste noir ça va être bien plus pratique !








Toorist a écrit :



Je ne savais même pas qu’ils surveillaient le porno.







Ils doivent avoir deux ou trois stagiaires qui regardent tous les films pornos de la terre pour voir si aucun n’enfreint un quelconque droit d’auteur.



Ça doit faire chouette sur un CV ^^




NXi va devoir changer sa page 404…




Cette fois, la mesure est nettement plus nerveuse puisque YouTube et les

autres devront lui adresser chaque année une déclaration « précisant

les mesures mises en œuvre, les conditions de leur déploiement et de

leur fonctionnement, leur niveau d’efficacité et les modalités de

collaboration avec les titulaires de droits ».





Youtube doit le faire, ok. Mais Youporn aussi ?


Bah zut, les utilisateurs d’eMule n’auront plus comme choix qu’“Alice au pays des merveilles” pour éviter de mettre en colère leurs épouses ! <img data-src=" />









OB a écrit :



Cette fois, la mesure est nettement plus nerveuse puisque YouTube et

les autres devront lui adresser chaque année une déclaration « précisant

les mesures mises en œuvre, les conditions de leur déploiement et de

leur fonctionnement, leur niveau d’efficacité et les modalités de

collaboration avec les titulaires de droits ».

C’est vrai que ce sera intéressant mais pas pour ce que l’on croit. Les AD ont une vilaine tendance à “signaler” toute vidéo avec un petit peu trop de vues, histoire de s’approprier la monétisation, et à l’heure actuelle sans contradiction possible.





Sauf que a ma connaissance les sites vont désormais être obligés de permettre de contester ce signalement devant une instance publique ?



Youpi une nouvelle liste noir publique merci l’arcom :)


Par le FAI, me semble que sauf Orange, tu peux choisir une autre adresse de contact pour les autres FAIs.



Car c’est la pire des idioties de prendre une adresse fournit par un FAI qui résilie si tu le quitte (sauf Free je crois).


Il me paraîtrait logique le FAI communique l’adresse de contact administratif avec le reste des informations, tout simplement.


Je me pose la question, ça va toujours ciber uniquement les IPs particuliers des gros FAIs comme dans le passé ou bien ils attaquent maintenant les petits FAIs et les IPs pro du style online / OVH ?


Admettons que demain le piratage deviens “impossible” :



. Sois

je regarderais uniquement du contenu créer “par des gens” sur youtube et

compagnie et je suppose qu’au passage la qualité et la durée augmentera

pour “les gens comme moi”.

. Sois je regarderais un petit la télévision.

. Sois je prendrais un abonnement netflix “comme tout le monde.



Concrètement

ça&nbsp; va vraiment leur rapporter plus d’argent ? J’ai l’impression qu’ils

auront quelques centimes via à netflix mais comme la majorité de leur

contenu est sur une autre plateforme et que de toute façon l’offre

légale est bien trop fragmenter, ça leur rapportera vraiment rien.



Le

danger à vouloir rendre le piratage de plus en plus difficile d’accès,

c’est que beaucoup basculent sur des offres payantes et finissent par

dépenser plus que dans du légal. Chaque films / séries devrait être

disponible sur chaque plateforme, ensuite à eux de ce sortir les doigts

pour rendre leur plateforme attractive.








BlueTemplar a écrit :



Sauf que a ma connaissance les sites vont désormais être obligés de permettre de contester ce signalement devant une instance publique ?







C’est encore renverser la charge de la preuve: C’est eux qui signalent, et c’est à toi de contester. J’ai déjà du mal quand c’est l’état qui fait ça, mais alors quand c’est des officines privées…



A la limite, si il y avait des sanctions possible , par exemple perdre la possibilité de signaler si l’ayant-droit signale à tord ou a travers, ou alors payer une compensation, là ok.

&nbsp;









skankhunt42 a écrit :



Admettons que demain le piratage deviens “impossible” :





J’admets que ce serait difficile.



Déjà&nbsp; il faudra remettre en cause le fait qu’il soit possible d’installer sur un ordinateur (ou un appareil analogue comme un smartphone) tout programme non validé / signé.

Alors admettons qu’avec les iphone & android ce soit possible, et que Apple / microsoft imposent ça. Comment empêcher les gens d’installer linux sur les machines actuelles ? Et de faire tourner les softs qu’ils veulent ? Il faudrait fermer github & co, fermer les dépots debian/ubuntu & j’en passe interdire les compilateurs & les interpréteurs, …



Ca c’est pour la partie info.



Après ya la partie réseau. Effectivement il y a une …. action en cours du GCHQ et de la NSA pour essayer de contrer le chiffrement généralisé , le problème du “going dark”, en essayant de créer des algorithmes chiffré avec des backdoors “légales”, et “reconnaissable” au niveau stream de manière a ce qu’au niveau des FAI ils puissent poser des blackbox en mode filtrage qui filtrerait tout trafic chiffré non décryptable “légalement” . La technologie de ceci, à base d’homomorphie n’est pas encore au point…. ils y travaillent néanmoins.



Mais quand bien même - ca impliquerait de complètement renverser la logique actuelle sur les FAI : Seul la petite poignée de “gros” fournisseurs de connectivité auraient le droit d’être “FAI” , vu les blackbox à installer sur le réseau & le nombre de lignes impliqués.



Et ca n’empêcherais pas l’encapsulation & la stéganographie.



Autre solution, interdire les connections d’IP à IP , mais n’autoriser QUE certains services “autorisés” par l’état - de ce point de vue le minitel avait un modèle très supérieur à l’IP, pour les autorités (Dans ce cas, il faut interdire aussi la constitution de réseaux de proximité).



Dans tous les cas la technologie & les maths existe ,à ce jour, donc pour moi dès qu’une communication est possible a très haut débit entre 2 points, on pourra échanger des fichiers. Et donc pirater.





Autrefois présentée comme une option, la liste noire des sites massivement contrefaisants sera bien rendue publique.

C’est le minimum syndical vu que c’est nous qui payons cette tartufferie. <img data-src=" />








BlueTemplar a écrit :



Bah zut, les utilisateurs d’eMule n’auront plus comme choix qu’“Alice au pays des merveilles” pour éviter de mettre en colère leurs épouses ! <img data-src=" />





Les merveilles, c’est bourratif, je préfère les merguez. <img data-src=" />



Je parle du film de 1976. <img data-src=" /> <img data-src=" />


Accessoirement, avant on savait très bien le faire avec des CD et des disques externes ou des clés USB.



C’est même encore le cas aujourd’hui où je vois régulièrement des collègues s’échanger les derniers épisodes de séries TV à la mode par ce moyen.


“Une liste noire des sites pirates rendue publique”

Les ayants-droits vont donc héberger un annuaire warez. <img data-src=" />


je pense qu’au bout du 20eme ils sont bien degoutes ^^








Inny a écrit :



“Une liste noire des sites pirates rendue publique”

Les ayants-droits vont donc héberger un annuaire warez. <img data-src=" />





Ça me rappelle quand certains attaquent Lumen Database.









Ayak973 a écrit :



Ce qui serait sympa, c’est de connaître cette manière (ou l’autre) dont pourrait être connue l’adresse?





Ben, croisement de fichiers… Je n’imagine pas impossible que, par exemple, le FAI répondant à l’Arcom “l’IP sur laquelle vous m’interrogez était à ce moment-là celle de mon client Marc Aurès demeurant 12 avenue Christine Albanel à Coulommiers”, et l’État dispose dans ses fichiers (Trésor Public, Améli, ANTS, etc), pour un Marc Aurès à cette adresse, de l’adrelle [email protected]. derrière laquelle ce vil contrevenant se croyait impossible à retrouver. ;)









Chicxulub a écrit :



Ben, croisement de fichiers…







C’était un peu le but, de demander des précisions si cadre légal derrière cette “récupération d’adresse email non liée au FAI” il y a.



Linux n’est pas forcément simple à installer / utiliser pour un lambda et il n’aura pas forcément confiance. Sur certain portable tu pourra même pas l’installer car pas possible de créer une partition dédiée. Lambda baissera les bras et ira payer pour netflix.



Concernant le réseau, si tu met une amende instantanée dès le premier téléchargement au lieu d’avoir trois courrier hadopi pour faire payer un mec sur 100 ça va encore en refroidir plus d’un. Si tu met davantage de pression sur les système à la mega upload la encore le téléchargement va diminuer.



Qu’a la fin “oui ça sera toujours possible” de pirater mais ça sera tellement compliqué qu’il y aura de moins en moins de contenu disponible. Au final le véritable danger sera une alternative payante qui coutera un bras comme une licence globale et qui rendra riche les “mauvais gens” comme pour mega à l’époque.








skankhunt42 a écrit :



Linux n’est pas forcément simple à installer / utiliser pour un lambda



Brancher la clé, démarrer, choisir la langue, cliquer sur “installer”, suivant, suivant, suivant, attendre, débrancher la clé, redémarrer, utiliser.

En effet c’est d’une complexité sans nom, faut être au moins ingénieur en physique nucléaire pour réussir sans aide…

Et à l’utilisation, c’est aussi plus simple (car plus logique) que Windows.



Ce n’est pas parce que la dernière fois que tu l’as utilisé c’était en 2003 que ca n’a pas évolué depuis.









Patch a écrit :



Brancher la clé, démarrer, choisir la langue, cliquer sur “installer”, suivant, suivant, suivant, attendre, débrancher la clé, redémarrer, utiliser.





Huummmm….. sans être totalement d’accord avec skankhunt42 , je pense que tu va un peu loin, là.

On peux pas nier qu’il y A des problèmes, surtout avec UEFI & secureboot.

J’ai encore eu le cas la semaine dernière d’un portable HP dont le bios hardcodait le chemin du loader windows10 dans la partition EFI, ce qui empêchait grub.efi de se charger.



C’est pas incontournable, mais on peux pas dire que ce soit “direct”, au moins pour certains PC.



A l’utilisation c’est “différent” . Les gens qui sont habitué à LibreOffice / OpenOffice s’en foutent et utilisent le PC comme ça très bien - jusqu’à ce que survienne un problème avec scanner / imprimante / autre .



Je dirais que Linux, quand ca marche, ca marche bien & automatiquement. Mais quand il y a un problème c’est plus complexe à résoudre, et pour les néophytes c’est souvent insumontable.



Enfin il y a le problème des logiciels proprio & verticaux sous windows exclusivement. Oui, tu peu bricoler un truc parfois avec wine ou kvm, mais on sort de l’aspect “simple”.



Donc oui, je suis assez d’accord avec ca :

&nbsp;





skankhunt42 a écrit :



&nbsp;Lambda baissera les bras et ira payer pour netflix.





Ca arrivera.



La question est de savoir si , pour les gens qui s’y connaissent un peu & veulent s’y pencher, ce sera toujours possible. Perso je pense que oui car linux restant majoritaire sur les serveurs et chez les gens qui les utilisent, il n’est plus possible de “supprimer” son utilisation même bureautique.

Sans compter les raspberry pi & autres , qui servent en plus à l’enseignement et qui ne peuvent pas faire tourner windows, mais dont l’installation sous linux est triviale.



&nbsp;

&nbsp;





skankhunt42 a écrit :



Concernant le réseau, si tu met une amende instantanée dès le premier téléchargement au lieu d’avoir trois courrier hadopi pour faire payer un mec sur 100 ça va encore en refroidir plus d’un. Si tu met davantage de pression sur les système à la mega upload la encore le téléchargement va diminuer&nbsp;





Ca j’en suis moins sur.

Qui ca va refroidir ? Hadopi a certes fait “diminuer les chiffres”, mais 1) on ne sais pas vraiment si ça n’a pas plutôt été un déclencheur pour aller vers le streaming blindé de pub - perso je connais PLEIN de gens qui ont juste fait ça - ou 2) appris à utiliser un proxy , vpn ou seedbox - j’en connais aussi, j’ai même “formé” des amis sur l’installation d’OpenVPN sur des VM à 2€/mois partagés…



Alors oui, certains préféreront payer&nbsp; , par conviction ou parce qu’ils en ont désormais les moyens.

Mais d’autre refuseront de payer quoi qu’il arrive, également par conviction.



L’exemple de canal+ a montré que beaucoup de gens payaient sans vraiment utiliser. Et j’ai aussi eu des retours de gens qui ont arrêté de s’abonner à Netflix car la politique anti-copie de ces derniers, sur le HDCP, leur interdisait… d’utiliser leur propre TV !

Du coup, et quitte à faire du binge-watching, autant passer en torrent - on y trouve pratiquement toute les séries netflix, entre autre - sans les emmerdements. Typiquement ce sont des gens qui auraient continué à payer si on les avaient pas fait chier - parce qu’ils le peuvent, et qu’ils aimaient bien l’interface & le service de recommandation.



Bref, pour moi ya de tout. On peux pas dire que le téléchargement va diminuer - ça va juste migrer.

Et si amende ils y a , les gens râleront puis…. chercheront à se planquer mieux, c’est comme les radars routiers :-)









skankhunt42 a écrit :



Qu’a la fin “oui ça sera toujours possible” de pirater mais ça sera tellement compliqué qu’il y aura de moins en moins de contenu disponible. Au final le véritable danger sera une alternative payante qui coutera un bras comme une licence globale et qui rendra riche les “mauvais gens” comme pour mega à l’époque.





Ca je ne pense pas: Aujourd’hui, il y a plus de répression qu’avant sur les sites, et pourtant il y a toujours plus de contenu. Technologiquement, il suffit d’un mec dans une chambre de bonne new-york avec un hd-fury pour chopper un épisode et l’uploader. Dans les quelques heures qui suivent, le monde entier a des copies. Et ça, c’est la manière artisanale, car parfois (je sais pas comment les gens font) on tombe sur les fichiers d’origine avec toutes les langues et tous les sous-titres.



Alors oui, on risque d’avoir à terme une licence globale, car les quelques patrons d’AD veulent avant tout des revenus réguliers pour leur permettre de continuer leur train de vie sans se remettre en question et en thésaurisant un maximum . Un peu comme la redevance TV.

Mais ça, piratage ou pas, c’est vrai…. Et d’ailleurs c’est le cas dans tous les domaines, pas que dans la kulture…. (c’est simplement qu’en France, ce lobby est particulièrement représenté et volubile)





&nbsp;









OB a écrit :



J’ai encore eu le cas la semaine dernière d’un portable HP dont le bios hardcodait le chemin du loader windows10 dans la partition EFI, ce qui empêchait grub.efi de se charger.



Le problème est dans ta phrase : HP.

En dehors des gammes pro, HP est largement surcôté, c’est juste du Acer un peu fiabilisé…







OB a écrit :



Je dirais que Linux, quand ca marche, ca marche bien & automatiquement. Mais quand il y a un problème c’est plus complexe à résoudre, et pour les néophytes c’est souvent insumontable.



Heu… Parce quand il y a un problème sur Windows, ils ne se ruent pas directement sur un kissikonné (ou plus idéalement, une vraie personne qui connait)?







OB a écrit :



Enfin il y a le problème des logiciels proprio & verticaux sous windows exclusivement. Oui, tu peu bricoler un truc parfois avec wine ou kvm, mais on sort de l’aspect “simple”.



En dehors des jeux, un lambda utilise quoi comme logiciels proprios?









Patch a écrit :



Heu… Parce quand il y a un problème sur Windows, ils ne se ruent pas directement sur un kissikonné (ou plus idéalement, une vraie personne qui connait)?





On trouve énormément de forums & d’info sur plein de sites pour tous les problèmes divers & variés de windows , qui vont de l’erreur abscons de windows update au problème de windows 10 qui voit plus les partages SMBv1. Avec beaucoup de conneries d’ailleurs.



Sous linux, je trouve que c’est souvent plus difficile de trouver ne serait-ce que l’origine de certains soucis. Par exemple, chez moi de temps en temps j’ai dbus qui s’emballe & me rempli les logs de messages “user : permission denied” jusqu’a remplir la partition /var , et j’ai encore jamais réussi à en trouver l’origine. Et encore j’ai déjà galéré à trouver que c’était dbus qui écrivait.



Après, par contre, globalement il y a moins de soucis, même en desktop . Mais qui dit moins de souci , dit aussi moins d’info quand il y en a.









Patch a écrit :



Le problème est dans ta phrase : HP.

En dehors des gammes pro, HP est largement surcôté, c’est juste du Acer un peu fiabilisé…



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Je suis d’accord, mais c’était pas mon pc :-)

Et puis c’est une marque qu’on trouve quand mm beaucoup chez les grande surface, donc que les particuliers achètent. Evidamment , perso je conseille pas ça.



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Patch a écrit :



En dehors des jeux, un lambda utilise quoi comme logiciels proprios?&nbsp;





C’est vraiment très variable. Oublie pas que beaucoup de gens font de leur pc une utilisation mixte, donc j’ai vu du Quicken, des logiciels pour les radio-amateurs, des tas de petit softs qu’ils traînent depuis longtemps pour créer ds cartes d’anniversaire ou autres jeux pour les enfants.

&nbsp;Et ils ont pas vraiment envie de changer.



Ensuite il y a les TPE/PME, qui eux ont aussi des besoins spécifiques : Sketchup (qui n’existe pas sous linux & j’ai du mal avec ça), Autocad (Dommage que draftsight soit payant désormais), des machins de gestion immobilière ou d’agence & de commerce.

Quand on a tout son taf dessus et pas d’intérêt il est difficile de changer & je ne remet pas ça en cause. Ce que j’essaie de faire plutôt c’est de leur faire prendre un pc pour le boulot & un autre perso - et si j’ai une oreille réceptive, je passe le perso sous linux & je blinde le pc pro sous windows (7, le plus souvent)

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OB a écrit :



On trouve énormément de forums & d’info sur plein de sites pour tous les problèmes divers & variés de windows , qui vont de l’erreur abscons de windows update au problème de windows 10 qui voit plus les partages SMBv1. Avec beaucoup de conneries d’ailleurs.



Je ne connais aucun Michu qui sait comment chercher ce type d’info sur Internet. Aucun.

Savoir le faire, ca signifie s’intéresser a minima à l’informatique : ce n’est pas le cas de la majorité, qui veut juste un “truc qui marche”.







OB a écrit :



Sous linux, je trouve que c’est souvent plus difficile de trouver ne serait-ce que l’origine de certains soucis. Par exemple, chez moi de temps en temps j’ai dbus qui s’emballe & me rempli les logs de messages “user : permission denied” jusqu’a remplir la partition /var , et j’ai encore jamais réussi à en trouver l’origine. Et encore j’ai déjà galéré à trouver que c’était dbus qui écrivait.



Je ne trouve pas les erreurs 0x de Windows vraiment plus claires. Surtout quand la solution au problème a autant de rapport avec ce dont te parle le MS knowledge qu’une choucroute avec le Dalaï Lama…









OB a écrit :



Je suis d’accord, mais c’était pas mon pc :-)

Et puis c’est une marque qu’on trouve quand mm beaucoup chez les grande surface, donc que les particuliers achètent. Evidamment , perso je conseille pas ça.



 



C’est vraiment très variable. Oublie pas que beaucoup de gens font de leur pc une utilisation mixte, donc j’ai vu du Quicken, des logiciels pour les radio-amateurs, des tas de petit softs qu’ils traînent depuis longtemps pour créer ds cartes d’anniversaire ou autres jeux pour les enfants.

 Et ils ont pas vraiment envie de changer.



Ensuite il y a les TPE/PME, qui eux ont aussi des besoins spécifiques : Sketchup (qui n’existe pas sous linux & j’ai du mal avec ça), Autocad (Dommage que draftsight soit payant désormais), des machins de gestion immobilière ou d’agence & de commerce.

Quand on a tout son taf dessus et pas d’intérêt il est difficile de changer & je ne remet pas ça en cause. Ce que j’essaie de faire plutôt c’est de leur faire prendre un pc pour le boulot & un autre perso - et si j’ai une oreille réceptive, je passe le perso sous linux & je blinde le pc pro sous windows (7, le plus souvent)



Les TPE/PME, s’ils veulent absolument tenter le Darwin Award informatique (si possible en n’effectuant jamais aucune sauvegarde), c’est entièrement leur faute. Il existe des forfaits adaptés pour eux dans la plupart des magasins informatiques, qui leur donnent en même temps des conseils pour l’utilisation. A eux de les prendre.









Patch a écrit :



Je ne connais aucun Michu qui sait comment chercher ce type d’info sur Internet. Aucun.

Savoir le faire, ca signifie s’intéresser a minima à l’informatique : ce n’est pas le cas de la majorité, qui veut juste un “truc qui marche”.





C’est vrai que la plupart des néophytes “subissent” le problème , et si c’est bloquant recherche celui qui ‘sait’ :-)

Mais bon, il y a quand même des gens qui se débrouillent, hein.



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Patch a écrit :



Je ne trouve pas les erreurs 0x de Windows vraiment plus claires. Surtout quand la solution au problème a autant de rapport avec ce dont te parle le MS knowledge qu’une choucroute avec le Dalaï Lama…





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C’est vrai que les erreurs windows update, pour ça, sont mythiques :-)



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Patch a écrit :



Les TPE/PME, s’ils veulent absolument tenter le Darwin Award informatique (si possible en n’effectuant jamais aucune sauvegarde), c’est entièrement leur faute. Il existe des forfaits adaptés pour eux dans la plupart des magasins informatiques, qui leur donnent en même temps des conseils pour l’utilisation. A eux de les prendre.





Et pourtant c’est le cas de 99% de ceux que je connais.

Quand t’achète une bagnole ou une cuisinière, tu vas la réparer que quand elle tombe en panne - t’a pas un récurent mensuel juste pour ça , c’est vu comme une arnaque.&nbsp; Pour beaucoup de TPE&nbsp; l’informatique c’est pareil.



Les ransomware ont “un peu” changé la donne sur le sujet, vu que ça a fait les gros titres de journaux et que les gens, même les lents, ont commencé à se poser la question et que du coup quand t’en parle, ça résonne.



(Après, t’a vu les “soft de sauvegarde” des magasins informatique ? C’est vrai que c’est difficile de pas voir ça comme une arnaque…)

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Patch a écrit :



En dehors des jeux, un lambda utilise quoi comme logiciels proprios ?





Le téléchargement permet d’avoir ces fameux logiciels proprios gratuitement ce qui donne aussi accès à tout un tas de tutoriaux vidéos eux aussi gratuits. Si tu crée un véritable clone même gratuit d’un logiciel comme photoshop les différence devront impérativement être documenté et généralement c’est la ou ça pèche.



Après c’est la ou l’intuitivité rentre en jeu pour pallier le manque de documentation mais généralement ces soft sont loin d’être intuitif ( coucou blender ) alors que très ancien.



N’oublie pas aussi l’effet warlord “ je pirate un logiciel à 5000€ pour retoucher mes photos de vacances “.



Hmm, je me plante peut-être mais https://forum.ubuntu-fr.org/ n’est-il pas suffisant la plupart du temps ?








skankhunt42 a écrit :



Le téléchargement permet d’avoir ces fameux logiciels proprios gratuitement ce qui donne aussi accès à tout un tas de tutoriaux vidéos eux aussi gratuits. Si tu crée un véritable clone même gratuit d’un logiciel comme photoshop les différence devront impérativement être documenté et généralement c’est la ou ça pèche.



Après c’est la ou l’intuitivité rentre en jeu pour pallier le manque de documentation mais généralement ces soft sont loin d’être intuitif ( coucou blender ) alors que très ancien.



N’oublie pas aussi l’effet warlord “ je pirate un logiciel à 5000€ pour retoucher mes photos de vacances “.



Il n’y a aucun intérêt à pirater un logiciel payant (à part celui que tu indiques en fin), quand il existe un utilisable équivalent gratuit qui suffit à l’utilisation… Du coup ce n’est pas vraiment un argument.









Patch a écrit :



Il n’y a aucun intérêt à pirater un logiciel payant (à part celui que tu indiques en fin), quand il existe un utilisable équivalent gratuit qui suffit à l’utilisation… Du coup ce n’est pas vraiment un argument.





Tu sais que la plupart des logiciels proprios ne sont déjà pas terrible malgré leur prix et bien souvent l’équivalent gratuit est encore plus pourris. Après il existe de véritable ovnis mais ça reste quand même rare. C’est peut être pas le meilleur exemple du monde mais depuis quelques mois je bosse sur la création de niveau dans un jeu vidéo et même avec du proprio c’est la véritable misère, t’est quasiment obligé d’acheter en plus des plugins pour avoir un workflow efficace. Plugins aussi disponible pour du gratuit mais bien souvent payant, eux aussi.



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skankhunt42 a écrit :



Tu sais que la plupart des logiciels proprios ne sont déjà pas terrible malgré leur prix



Non, je ne “sais” pas ca. Le gros des logiciels proprios que je connaisse qu’on peut mettre dans les cases “pas terrible” à “à chier”, ce sont des logiciels métiers, voire spécifiques à une entreprise ou l’Administration. Donc avec peu d’utilisateurs. Et le gros du restant, généralement c’étaient des trucs absolument pas adaptés à l’utilisation (j’ai encore en mémoire une TPE qui a un peu trop écouté son comptable (qui lui a un peu trop écouté le commercial…), et a acheté un logiciel de gestion de stock en tant que logiciel comptable. Dans l’absolu, il faisait le job. Mais pas pratique à utiliser en compta pure, car ce n’était pas sa cible Par contre pour le peu de gestion de stock qu’on faisait, c’était un plaisir).

Si tu ne sais pas choisir des trucs correctement pour le gros ton utilisation, c’est toi que ca regarde, pas moi. Et je n’ai aucun souci pour trouver des logiciels gratuits (voire gratuits et libres), pour la grosse majorité de mon utilisation (hors jeux bien entendu, mais là c’est un domaine spécifique).









Patch a écrit :



pour la grosse majorité de mon utilisation





Ton utilisation.



Pour bosser depuis des années avec des gros soft payant ( certains piratés et d’autre non ) je peut t’assurer que c’est toujours la course au moins pourri. Après pour des taches très précise le libre pourrais faire le boulot mais souvent il y à aucune intégration.



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skankhunt42 a écrit :



Ton utilisation.



Qui est bien plus avancée que la (très) grosse majorité des utilisateurs de PC. Et qui n’a plus besoin d’utiliser un seul logiciel piraté depuis longtemps.

Pour ce que tu dis de ce que tu fais, tu ne fais que me conforter dans mon opinion : tu utilise une pelle à maconner pour faire ta plomberie, et tu te plains que c’est de la merde.









Patch a écrit :



Qui est bien plus avancée que la (très) grosse majorité des utilisateurs de PC.





Le monde amateur :

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La suite adobe est la plus piratée dans le monde pourtant tout le monde n’a pas besoin d’utiliser photoshop. Si tu tape tutoriel photoshop sur google t’a 4 200 00 de résultat alors qu’avec tutoriel gimp t’en à que 400 000. En anglais t’a 500 millions pour photoshop et 14 millions pour gimp.



Ensuite t’a “l’ouverture” même sur des logiciels proprio, script photoshop donne 78 millions de résultat sur google et seulement 7 millions pour gimp. Au passage t’a certain pro qui partage ce genre de truc ainsi que tout le reste qui est configurable dans la suite adobe.



Résumé : L’amateur prend le truc le plus populaire sans savoir pourquoi



Le monde semi pro :



Tu décharge tes photos sur lightroom puis tu charge le profil qui va bien et tes outils qui vont bien la encore en quelque clics. T’en à quelques une qui te plaisent vraiment mais un objet gène dans la scène, en un clic tu balance sur photoshop et en quelques clics la photo est renvoyée dans lightroom, retouchée. La t’a juste à faire un autre clic pour exporter automatiquement avec les réglages qui vont bien.



Résumé : Le semi pro comprend que l’outil est populaire car il fait le travail très vite et correctement.



Le monde pro : C’est pareil que pour le semi pro sauf que la qualité finale devra être meilleur et probablement qu’il sera en collaboration avec d’autre gens donc autant avoir un format commun. Si un changement est fait sur la source la cible devra elle aussi être modifiée de manière intensive.



Résumé : Le temps c’est de l’argent.







Patch a écrit :



tu utilise une pelle à maconner pour faire ta plomberie, et tu te plains que c’est de la merde.





Tu ne comprend vraiment pas que dans le monde du software c’est soit la pelle à maçonner sois la cuillère ? Comprend tu que même dans un logiciel pro il y à les deux ? Je vais te donner un exemple simple :



Lightroom est incapable de gérer du HDR par lot donc t’a le choix entre la pelle pour une série de 5 ou alors la cuillère pour une série de 30. Si tu ouvre le logiciel photomatix tu pourra faire le traitement HDR par lot les doit dans le nez mais tu perdra des informations cruciales dans l’image et pour modifier la cible correctement il faudra re modifier la source.



A côté de ça t’a des smartphone qui peuvent générer ce genre d’image automatiquement, au final quand tu compare la qualité entre les différente méthode et le temps passé pour un amateur et un semi pro utiliser un smartphone n’est pas aussi stupide que ça peut paraitre.



Pour conclure : Les utilisateurs des logiciels propriétaire n’ont aucun possibilité de ce faire réellement entendre sur l’évolution de telle ou telle fonction dans un logiciel et bien souvent un nouvel outil deviens stable après deux ou trois version. Sur du libre les utilisateurs sont entendus mais il y à pas d’argent d’injecté pour engager du monde et créer des nouvelles fonctions.



ps : T’a des “ovni” du genre pixar qui utilisent des logiciels libre genre blender pour faire leur film d’animation au cinéma mais le soft est tellement modifié qu’il en deviens plus ou moins un soft proprio dédié à une seule boite.









skankhunt42 a écrit :



Tu ne comprend vraiment pas que dans le monde du software c’est soit la pelle à maçonner sois la cuillère ?



Je comprends surtout que tu as des oeillères que tu refuses de retirer, et que tu te cantonnes uniquement à ce que tu connais sans chercher s’il y a plus adapté.



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