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Fedora 32 : une version dans la plus pure tradition

Et... avec le TRIM !

Fedora 32 : une version dans la plus pure tradition

Le 24 avril 2020 à 12h40

Fedora 32 sera diffusée en version finale mardi, si rien ne vient repousser sa sortie une nouvelle fois. Plongée dans les nouveautés d’une distribution qui continue d’être une référence

Fedora est une distribution Linux dont la réputation tient essentiellement à deux éléments. D’une part, elle affectionne depuis toujours les dernières versions des composants et logiciels. Elle est donc appréciée de celles et ceux qui souhaitent toujours avoir les dernières nouveautés, dont les développeurs.

D’autre part, elle est sponsorisée par Red Hat, à qui elle sert en quelque sorte de laboratoire pour RHEL (Red Hat Enterprise Linux). Il arrive cependant que Fedora cultive certains extrêmes. Soutenue par Red Hat, mais toujours en retard. Première – et de loin – à utiliser Wayland par défaut, mais n’ayant jamais activé le TRIM pour les SSD, du moins jusqu’à maintenant.

Les dernières versions se sont attelées à la cohérence de l’ensemble, fiabilisant nombre de processus – en particulier de migration vers les nouvelles versions majeures – et à améliorer les performances. Fedora 32 s’inscrit dans cette continuité.

Et c’est reparti pour une ribambelle de nouvelles versions

Comme beaucoup de distributions Linux, Fedora utilise par défaut GNOME. Pas question de laisser Ubuntu 20.04 briller seule avec la révision 3.36 de l’environnement : Fedora 32 l’adopte aussi.

Voici un rappel des principales nouveautés : les extensions GNOME ont désormais leur propre application, un écran d’accueil simplifié, un bouton Ne pas déranger dans la fenêtre de notifications, un bouton de mise en veille directement accessible par le bouton d’alimentation, des boites de dialogue plus cohérentes, la possibilité de renommer les dossiers dans la grille d’applications, une réorganisation de certains paramètres, une détection des connexions limitées pour couper les mises à jour ou encore une possible activation du contrôle parental dès l’installation.

Fedora 32Fedora 32

Puisque GNOME 3.36 est présent, c’est une nouvelle série d’optimisations qui profitent à Fedora. Les mêmes que pour Ubuntu d’ailleurs, avec notamment une réduction de l’utilisation du processeur pendant les animations de fenêtre et de la grille d’applications, des déplacements de fenêtres, du pointeur de la souris, etc.

Mais à optimisations égales, Fedora garde pour elle une réactivité ressentie supérieure. Dans notre cas, c’était aussi vrai en installation native sur une configuration moyenne (Core i5 3,2 GHz, 16 Go de RAM, SSD, GeForce GTX 1660 Ti) que dans une machine virtuelle (VM) aux ressources limitées (un seul cœur et 2 Go de RAM). La fluidité des animations était sans faille, y compris dans la VM, au point de ne voir aucune différence avec l’installation native dans la plupart des cas.

Le noyau embarqué est en version 5.6, actuellement la dernière disponible. Parmi les principales améliorations, on note le support de la série RTX 20x de NVIDIA, l’intégration du VPN WireGuard, un support initial de l’USB4, des optimisations pour divers systèmes de fichiers, un début de prise en charge de l’architecture Zen 3 d’AMD, un meilleur contrôle de l’énergie et de la température pour Zen et Zen 2 ou encore une longue série de nouveaux matériels pris en charge.

Côté applications, on retrouve l’habituel : LibreOffice 6.4, Firefox 74, Thunderbird 68.0., etc.

Fedora 32

Un mot sur les performances

Les distributions Linux arrivent à un carrefour intéressant, avec une hausse systématique des performances à chaque nouvelle version. Plus généralement, c’est un constat que l’on peut faire sur la quasi-totalité des systèmes d’exploitation. C’est maintenant une attente du public : il faut qu’une nouvelle version soit plus rapide que l’ancienne.

C’est le cas avec Fedora 32 par rapport à la 31. Il y a bien sûr les performances ressenties : celles que l’on peut observer dans le déplacement d’une fenêtre, la réactivité générale du système, etc. Mais il y a les performances pures, obtenues dans les applications et scénarios d’utilisation. Autant ne pas se faire damer le pion par des distributions plus spécialisées comme Clear Linux, proposée par Intel, optimisée pour les développeurs et ses CPU.

Phoronix, connu pour ses longues séries de benchmarks, s’est attelé à deux comparatifs. D’abord de Fedora 31 à 32, mettant en avant une amélioration générale, parfois de manière mineure. D’autres plus significatives, notamment grâce à GCC 10 et Python 3.8. Toujours bon à prendre, d’autant que la 31 était déjà plus rapide que la précédente.

Mais on peut voir surtout depuis hier un comparatif entre Ubuntu 20.04 et Fedora 32. Cette dernière, bien qu’actuellement en bêta, n’est qu’à quatre jours de sa sortie et ne changera donc plus, à moins de problèmes bloquants découverts. On y constate globalement que chaque distribution est plus à l’aise dans des domaines spécifiques.

Mais – surprise – il apparait que Focal Fossa s’en sort mieux dans 60 % des tests, pour une différence générale de + 2 % par rapport à Fedora 32. La plupart des écarts, dans un sens ou dans l’autre, sont inférieurs à 10 %, voire à 5 %. D’autres sont beaucoup plus importants, comme json_load où Ubuntu prend le large avec 26,4 % de mieux, ou python_startup, où Fedora fait mieux de 15,3 %.

Dans le cadre de certains traitements spécifiques, un développeur pourrait donc choisir une distribution ou l’autre pour maximiser les performances. Mais dans la grande majorité des cas, cette différence de performances ne sera pas sensible : entre les optimisations du système, du noyau et GNOME 3.36, la réactivité ressentie est dans les deux cas excellente.

Pas certain donc que ces écarts feront changer d’avis celles et ceux plus à l’aise avec une distribution que l’autre.

Fedora 32Fedora 32

Support du TRIM et mesures contre les ressources épuisées

Plusieurs améliorations importantes sont disponibles dans Fedora 32. La plus importante – du moins celle qui devrait toucher le plus d’utilisateurs – est l’activation par défaut de la commande TRIM.

Cette dernière sert pour rappel à améliorer la gestion des SSD, notamment à maintenir leurs performances sur le long terme. La prise en charge bien tardive du TRIM est surprenante pour une distribution aussi « avancée » que Fedora. Le système a été le premier à introduire Wayland par défaut dans les sessions GNOME, alors qu’Ubuntu par exemple ne le fait toujours pas, le serveur d’affichage n’y étant toujours qu’en option. Les utilisateurs se réjouiront toutefois de cet ajout.

Autre ajout important, EarlyOOM, « OOM » signifiant « Out of memory ». Ce composant particulier, activé par défaut, est conçu pour sortir une machine d’un blocage résultat d’une consommation quasi complète de ses ressources. Il se met en route quand moins de 10 % de la mémoire et du fichier swap (fichier d’échange sur le disque local) sont libres. Un signal SIGTERM est alors envoyé au processus ayant le plus gros « oom_score », lui demandant donc de se terminer.

Si la mémoire et le swap chutent sous les 5 %, c’est cette fois un signal SIGKILL qui est envoyé, pour que le processus soit tué, sans lui laisser le temps de se fermer proprement. EarlyOOM est surtout conçu pour les ordinateurs ayant peu de ressources. Le mécanisme doit surtout éviter qu’une machine consomme sa mémoire et son swap au point de se bloquer, forçant l’utilisateur à arrêter la machine ou à appuyer sur Reset.

On note plusieurs autres changements techniques, comme l’utilisation du format sysuser.d pour les utilisateurs système (les normaux passent toujours par useradd), le passage de Binutils à la version 2.33, le redémarrage automatique des services à la fin des transactions RPM ou encore, dans une moindre mesure, un meilleur comptage DNF pour savoir combien d’internautes téléchargent Fedora.

Un petit mot enfin sur le pare-feu firewalld, dont le backend bascule d’iptables à nftables. Cependant, si toutes les primitives suivent bien ce mouvement, ce n’est pas le cas des règles directes qui continuent de s’adresser à iptables.

Fedora 32Fedora 32

Nouveautés pour les développeurs

Fedora est une distribution particulièrement appréciée des développeurs pour deux raisons. D’abord parce que les outils et composants et intègres sont nombreux dans ce domaine. Ensuite parce que le gout du système pour les derniers composants permet justement d’avoir toujours les dernières technologies à portée de main, du moins ce que l’on pourrait appeler le « tronc principal ».

On trouve là aussi des changements significatifs, à commencer par le passage à la branche 10.X de GCC. La collection de compilateurs (C, C++, Java, Ada, Fortran…) est d’ailleurs utilisée pour l’ensemble des paquets de la distribution. LLVM aussi passe en version 10, des paquets de compatibilité pour la version 9 étant tout de même présents.

Comme dans Ubuntu, Python 3.8 est la nouvelle version par défaut du langage dans le système. Python 2.x est supprimé, et tous les paquets compilés depuis ce langage ont transité vers la dernière mouture. La grande valse continue avec Free Pascal Compiler 3.2.0, GlibC 2.31, Ruby 2.7, Golang 1.14, Haskell Stackage 14 (LTS), Mono Stack 6.6, PHP 7.4, Breezy en remplacement de Bazar VCS (dont il est un fork), Bundler 2.0, Django 3 ou encore Jekyll 4.

Côté bases de données, on note MariaDB 10.4 et PostgreSQL 11. La chaine d’outils mingw32 bascule quant à elle vers des exceptions dwarf-2.

Les améliorations déjà prévues pour Fedora 33

Pas le temps de se reposer, Fedora 33 est déjà en cours d’élaboration. Plusieurs nouveautés sont déjà envisagées, mais comme toujours à ce stade du développement, aucune n’est encore certaine d’être prête à temps pour la version finale. Il faudra encore plusieurs mois pour en avoir une vision plus claire.

L’un des plus gros chantiers à se dessiner est le remplacement, pour la base de données RPM (RPMDB), Berkeley DB par SQLite. Principal moteur de la décision, un changement de licence (AGPL) pour Berkeley DB, racheté à Oracle par Sleepycat Software. Les développeurs de Red Hat souhaitent changer pour une base de données protégée par une licence purement open source. Pour l’instant, Fedora est « coincée » avec l’ancienne version 5.0 de Berkeley DB. Le changement rendrait la base de données RPM plus robuste, tout en pouvant profiter de fonctions plus modernes.

Autre changement prévu, cette fois à destination des développeurs, la récupération de toutes les dernières versions des composants pour MinGW, dont MinGW-GCC 10.0, MinGW-W64-Tools 7.0, MinGW-Binutils 2.34, MinGW-GDB 9.1 et autres. GCC 10 est déjà présent dans Fedora 32, et rien n’empêche les développeurs de récupérer manuellement ces nouveaux paquets, mais leur intégration dans Fedora 33 rendra davantage apte le système à compiler plus efficacement des applications pour Windows.

Fedora 33 devrait également se renforcer sur la partie cryptographique. Les améliorations se feraient pour l’instant via la désactivation d’anciennes technologies : TLS 1.0 et 1.1 (puisque le mouvement est en cours dans les navigateurs), les trop petites tailles de clés pour les échanges Diffie-Hellman (1 024 bits) ainsi que les hashs SHA-1 dans les signatures.

La version 5 du gestionnaire de paquets DNF, successeur de Yum, pourrait elle aussi faire partie de Fedora 33, mais de manière expérimentale. Les développeurs de Red Hat ont démarré le chantier début mars. Une bonne partie des travaux se fait dans la transition de l’actuelle base de code en Python vers la bibliothèque libdnf, écrite en C++. DNF 5 devrait être fini pour début 2021 et intégré dans Fedora 34, mais la 33 pourrait avoir à disposition un dépôt Copr pour les testeurs.

Enfin, le média d’installation pourrait être plus léger. Une nouvelle méthode de compression était envisagée pour Fedora 32, notamment en enlevant la configuration Ext4 embarquée et en passant à XZ pour la compression. Les développeurs ont finalement dit non, estimant qu’il y avait mieux, notamment pour des questions de performances. Ils lorgnent du côté de Zstd, mais il faudra là aussi attendre pour une confirmation.

Commentaires (34)

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En parlant de nouvelles releases… est-ce que vous avez vu passé la toute nouvelle mouture, UbuntuDDE ?

C’est basé sur Ubuntu, mais avec la superbe apparence de Deepin Desktop (mais sans ses inconvénients..!).



C’est tout récent (sortie le 7 Avril je crois ?), et ça donne envie pour convertir des gens à Linux…

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Merci pour cet article intéressant et de vous intéresser aussi aux autres distros, bref de ne pas vous arrêter à Ubuntu.



À mentionner également l’existence chez Fedora de spins qui sont des versions avec un environnement de bureau différent. Ainsi, vous pouvez utiliser KDE avec Fedora avec le spin Fedora KDE. Il est surprenant de constater que cette version est généralement très stable, il y a vraiment de gros efforts réalisés pour que ça fonctionne aussi bien que l’environnement par défaut. Seul inconvénient : il faut réaliser les mises à niveau par la ligne de commande (mais vu le public visé, les développeurs, normalement c’est pas un soucis).



 Il existe des spins pour d’autres environnements (XFCE, LxQT, etc) mais je ne peux pas témoigner de la fiabilité.

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Étant un utilisateur de Windows convaincu, je prends régulièrement la peine de lire les différents articles sur les distributions linux, histoire de me donner envie d’essayer, voir un jour d’y passer, mais rien à faire, ça prend pas…



C’est fou comme la lecture de ces articles me laissent à chaque fois la même impression. A savoir, l’impression qu’il y a des retards majeurs (le TRIM date d’avant 2010, et il me semble que c’est une fonction essentielle lorsqu’on travaille sur du SSD), des problèmes de compatibilité avec le matériel (quand je lis “début de prise en charge de …, moi, ça m’inquiète), le besoin d’avoir fait 10 ans d’études pour savoir comment mettre à jour l’OS ou télécharger un programme (d’accord, ça s’améliore, mais on y est toujours pas), ou même simplement savoir quoi choisir comme type de version (Gnome, KDE, … ?)

 

Et au delà de la partie technique, j’ai toujours trouvé très “fouilli” et pas grand public l’utilisation pour M./Mme Tout le monde.

 Rien à faire, ça fait 15 ans que je m’y intéresse, je trouve que c’est toujours autant le bordel et pas intuitif.



 Si quelqu’un a envie de me donner tort en me donnant le nom d’une distribution simple et agréable à utiliser, je prend avec plaisir

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dante_elysium a écrit :



C’est fou comme la lecture de ces articles me laissent à chaque fois la

même impression. A savoir, l’impression qu’il y a des retards majeurs

(le TRIM date d’avant 2010, et il me semble que c’est une fonction

essentielle lorsqu’on travaille sur du SSD), des problèmes de

compatibilité avec le matériel (quand je lis “début de prise en charge

de …, moi, ça m’inquiète), le besoin d’avoir fait 10 ans d’études pour

savoir comment mettre à jour l’OS ou télécharger un programme

(d’accord, ça s’améliore, mais on y est toujours pas), ou même

simplement savoir quoi choisir comme type de version (Gnome, KDE, … ?)



 





Attention quand même tout cela concerne uniquement ce qui est supporté nativement à l’installation.

C’est à dire juste avec le média par défaut sans utiliser de ressources tiers ou la connexion Internet.

Tout ce qui est dans cette liste est bien supporté depuis longtemps mais simplement jusqu’ici pas activé par défaut ou nécessitant des ressources tiers (parfois disponible en un clic lors de l’installation pour des histoire de licence ou autre).

Et pour prendre le TRIM il n’y a pas que les distribution Linux qui l’ont activé avec prudence (Apple à pris son temps sur OS X et sur Windows 10 il y avait encore des exception il y a peux et quelque soit l’OS je crois qu’il reste des cas compliqué comme les disques externe par exemple).

 


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Bizarre, sur docker hub, la 32 est dispo depuis un moment, et la 33 rawhide aussi.

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Navré mais c’est identique avec l’OS de microsoft (driver à mettre à jour, fin de support, choix de l’endroit où chercher un logiciel).

La différence est que c’est livré et paramétré de base pour un fonctionnement sur le poste sur lequel il est installé.

Les distributions Fedora, Ubuntu, Linux Mint et j’en passe sont suffisament “user-friendly” et les bureau tels que KDE ou GNOME sont tout aussi simple à utiliser que Windows.



Le fait d’être habituer à un OS entraine une phase d’appropriation sur le nouvel qui peut être plus ou moins longue.

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Ben ton discours en fait c’est la preuve que tu devrais essayer parce que là tu fais fort…

Et le trim est activé depuis longtemps sur pleins de distros.

Après ce que j’ai remarqué c’est que beaucoup de gens se cherchent des excuses pour ne même pas essayer et quand ils essayent pour ne surtout pas adopter. La vérité c’est qu’utilisant linux depuis 10 ans je n’ai eu des problèmes de matériel qu’au tout début et que sur des portables. Il y a donc bien longtemps. Récemment j’ai essayé la manette ps4 qui marche de base dans debian. essaye sur windows. Juste un exemple mais tout ou presque fonctionne en natif sous linux. Sous windows ? well…

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Pour moi, la première question à se poser pour “passer sur Linux”, c’est “pourquoi faire ?”.



Passer à Linux juste pour dire “j’essaye”, ça sert à rien. Il faut un minimum de curiosité intellectuelle et l’envie d’adopter une philosophie différente dans la construction d’un système d’exploitation. Adopter aussi le fait qu’au lieu d’avoir un éditeur dictateur (ce n’est pas péjoratif) qui décide de tout, il y a des intégrateurs qui construisent un OS à partir de toute une offre de logiciel libre disponible. Et donc une très forte diversité d’intégration et de construction (rien que la famille Red Hat et la famille Debian apportent leur petit lot de particularités) qui peut amener à considérer que c’est un bordel.

D’une certaine façon s’en est un, mais organisé. Une famille de distribution Linux est généralement cohérente entre elle.

Et cette diversité est également une grande force car elle permet de ne pas rester passif devant un choix dictatorial de l’éditeur.



Il n’y a pas besoin de connaissances ou études particulières, à titre personnel ma formation d’origine est un titre AFPA de niveau BTS en administration système sur Windows 2003. Je travaille depuis plus de dix ans avec du Linux (et j’avais de l’Ubuntu depuis sa première version sur mon PC perso…), et n’ai plus vu un Windows professionnellement depuis au moins 5 ans.



Fedora est une distribution largement utilisable par le commun des mortels et complètement fonctionnelle “out of box”.

Après à titre perso, je n’aime pas l’interface graphique fournie par défaut. Je n’ai jamais accroché à GNOME 3, raison pour laquelle j’installe Cinamon à la place. C’est la force de ce modèle de distribution : j’aime l’OS mais j’aime pas sa GUI par défaut, je peux la changer en un claquement de doigts.



Perso j’ai basculé sur Fedora il y a bientôt deux ans après avoir fait toute ma vie de Linuxien sur Ubuntu pour ainsi dire parce que professionnellement parlant, je ne retrouve que de la RHEL ou CentOS… Donc au final je ne suis jamais dépaysé.

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+1 Cclaudic !



10 ans d’étude pour savoir comment faire la MAJ ?!

Je ne vois pas en quoi c’est plus compliqué que de passer de Win 7 à Win 10. Je ne connais pas très bien Fedora, mais sur Ubuntu, tu peux le faire via l’interface en quelques clics… 



Et puis, je ne vois pas ce qu’il y a de complexe ou bordélique, j’ai passé ma mère et belle mère sous Mint, et ma copine sous Ubuntu, pas besoin de préciser qu’on est loin des experts en informatique <img data-src=" />. J’en avais ma claque de repasser sur leur PC tous les 3-6 mois parce qu’il partait en cacahuète sous Windows.

Pour faire Navigation Web, photos, films, bureautique, elles se débrouillent très bien. Quand on leur propose des MAJ, elles les fonts, et voila… Je ne vois pas en quoi ce n’est pas intuitif.



Si tu ne veux pas choisir un environnement, tu prends celui par défaut de l’Os que tu veux, c’est simple…&nbsp;



Je dirais que c’est même le contraire sur certains points. Tu achètes un PC Windows aujourd’hui, certaines MAJ de Win10 déstabilisent et tu n’as pas le choix. Ton PC est livré avec un Antivirus qui expire au bout d’un an généralement, et après t’es embêté. Les gens ne connaissent que MS Office alors que dans une grande majorité des cas, Libre Office suffit très bien pour ce qu’ils font.



Mais pour juger, il faudrait tester je pense ! Rien n’empêche d’utiliser les deux.&nbsp;







Faudrait que je test Fedora un jour quand même. La seule fois ou je l’ai utilisé, c’était en cours d’informatique il y a bien longtemps&nbsp;<img data-src=" />

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“Un petit mot enfin sur le pare-feu firewalld, dont le backend bascule d’iptables à nftables. Cependant, si toutes les primitives suivent bien ce mouvement, ce n’est pas le cas des règles directes qui continuent de s’adresser à iptables.“C’est très intéressant, mais avez-vous des détails ?La plupart des distributions basées sur Debian ou Ubuntu n’utilisent toujours pas&nbsp;nftables alors qu’il est sorti depuis la Debian 10&nbsp;Ils n’ont pas&nbsp;&nbsp;firewalld, mais plutôt&nbsp;iptable +&nbsp; ufw + gufw.

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Info importante Lenovo va proposer des PC avec Fedora préinstallé, c’est une bonne nouvelle pour faciliter son adoption par des personnes ayant peur de faire l’installation <img data-src=" />

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J’espère que ça sera disponible en France, et pas juste aux USA comme trop souvent.

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D’après ce que j’ai compris ce serait pour tout les marchés !! Voir l’info ici

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dante_elysium a écrit :



&nbsp;Si quelqu’un a envie de me donner tort en me donnant le nom d’une distribution simple et agréable à utiliser, je prend avec plaisir





Personellement, je te conseillerais d’aller dans une GULL pour essayer une ou deux distribution.



Chaque OS, à ses avantages et ses inconvénients.

Moi, je ne comprends pourquoi Windows gère aussi mal les accents pour les majuscules (sur Linux , c’est une touche), que sous Windows ou Mac OS, chaque logiciel doit gérer ses propres mises à jour (de sécurité ou non), qu’il y ait&nbsp; autant de contrats d’utilisation qu’il existe de logiciel (sous Linux, avec la GPL, la BSD, la MIT, tu as fait le tour, et ces documents font 10 pages et ne changes tous les 36 du mois). Windows et Mac OS ne gère par les torrents par défaut. Il fallut des années pour Windows sache lire du flac de&nbsp; manière natif. Mac OS et Windows ont mis plusieurs décennies avant de proposer des mises à niveaux vers des version supérieux de manière gratuites (si on occulte le fait qu’il faut toujours payer une fois la licence de l’OS), la séparation des données utilisateurs est plus franche et clair sous Linux que sous Windows.



Je pourrais continuer longtemps, ainsi. Ce qui te semble des fonctionalités étonnantes absentes sous Linux ne doit pas faire oublier que les distributions linux ont des avancées sur d’autres points. Ces points ne concerne pas que les développeurs.

Pour TRIM, je ne serais pas supris qu’avant une prise en charge native par MS, il fallait un driver à télécharger sur le site du fabricant.





Le gros avantage des distributions Linux, grâce à leur licence juridique, c’est que tu peux les essayer sans t’engager à rien.


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Merci de partager cette très bonne nouvelle !

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dante_elysium a écrit :



[…]





Pour la partie installation de logiciel, je ne suis pas d’accord.

Quand l’iPhone est arrivé avec son app store, tout le monde a crié à la révolution.

Sous linux, beaucoup de distro possédaient le même genre d’outil, et ça s’appelait dépôt (ou repositorie)

Tu avais une interface dédiée, et en quelque clics tu installe une application, depuis une source sûre (du moins pour celles fournie par le système, il est possible d’en rajouter manuellement).

C’est tout de même bien mieux que d’aller chercher un .exe sur un obscur site miroir.



Je te rejoins sur le côté fouili, même si encore une fois les interface ont bien évoluées.

J’ai du mal par exemple avec les fenêtre “gtk” (coucou Gimp).

je reste conscient que j’ai du être pas mal formaté windows question ergonomie, quoiqu’avec macOS je n’ai jamais eu cette impression (sauf la gestion de fenêtre).





SebGF a écrit :



Pour moi, la première question à se poser pour “passer sur Linux”, c’est “pourquoi faire ?”.



Passer à Linux juste pour dire “j’essaye”, ça sert à rien. lement parlant, je ne retrouve que de la RHEL ou CentOS… Donc au final je ne suis jamais dépaysé.





Ceci ^.

Autant pour mon usage perso, j’en reviens presque toujours à windows, parce que question jeu vidéo c’est LA plateforme PC (bien que ça s’améliore lentement sur macOS et Linux).

Pour les autres usages, ça m’irait bien sous linux, MAIS vu que j’ai déjà besoin de windows, j’ai la flemme de mettre en place un double boot ou une virtualisation. J’ai essayé, et à chaque fois j’étais à 99% du temps sur windows.



Par contre s’il y a bien un usage sur lequel j’apprécie les système unix-like, c’est pour ce qui est développement et administration système. je ne suis ni l’un ni l’autre, mais en tant que geek j’y touche un peu.

Et le shell unix m’a toujours paru bien plus facile à appréhender que la commande DOS (j’ai peut-être tort, je n’ai jamais poussé bien loin sous windows).

Sous linux, il es appréciable d’avoir des outils comme le ftp, le ssh, python&nbsp; installés de base.

J’ai bossé en environnement linux pendant 1 an, jeme suis régalé. Et maintenant que j’utilise des machines windows je me sens limités pour faire des trucs cons qui m’aurait pris quelques minutes à faire en shell ou python.

Quand je bricole un peu de code à la maison, je le fait sur un macbook.


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J’ai utilisé le spin XFCE pendant un bout de temps. C’était plutôt correct sans être parfait. Il y a sans doute beaucoup moins de développeurs que sur KDE. Par exemple, suite à une release les icônes du “xfce panel” (en gros les icônes de contrôle genre son, bluetooth wifi etc.) s’étaient mises à déconner, pour certaines ça a été vite corrigé pour d’autre les bugs ont duré plusieurs cycles de releases.

&nbsp;

J’ai fini par rentrer dans le rang et passer sous gnome, notamment pour bénéficier de la “force de frappe” des développeurs gnome/redhat ; pas facile au début quand on est habitué au classicisme d’un xfce, mais on s’y fait très bien à la longue, je ne reviendrai pas en arrière :-)

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Short answer : Linux Mint.

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Je suis utilisateur convaincu de Windows, mais j’ai beaucoup, beaucoup bidouillé avec Linux aussi. Je ne changerai pas mon OS de tous les jours pour Linux pour plein de raisons pratiques (jeux, travail, hardware), mais aussi parce que sur le plan fonctionnel je n’y verrais pas de gain. Certes c’est gratuit et open source, mais ce ne seront jamais des arguments de poids quand la facture de Windows ne se sent quasiment jamais et qu’on a suffisamment confiance en Microsoft (soit par conviction, soit par ignorance). Les malwares sont moins nombreux sous Linux et s’y propagent moins, mais la sécurité est devenue très sérieuse chez Microsoft et je n’ai pas souvenir avoir subit de désagrément depuis Blaster sous XP en 2003. Ce dernier point est quand même une raison pour laquelle dans les années 2000 j’avais installé pour ma grand-mère qui n’y connaissait rien une Ubuntu. Elle n’avait besoin que d’un navigateur, pour consulter ses comptes, ses e-mails, et quelques sites d’information, et j’avais du matos à récycler.



   &nbsp;         

Toutefois, je vais dire que l'installation et l'utilisation de Linux sont très faciles si on suit ces principes :

- Ne pas avoir du matériel plus jeune que la dernière version de la distro, ou dont la version de kernel n'a pas au moins 6 mois de plus que le matériel. Idéalement, utiliser du matériel qui date de plus d'un an, ou qui n'est qu'un "refresh" de matériel datant de plus d'un an, par exemple les derniers CPU Intel ou les cartes graphiques "Super" de NVIDIA. Les plateformes Threadripper 3ème génération par contre commencent seulement avec Ubuntu 20.04 et Fedora 32 à être supportées correctement de l'installation à l'utilisation (je parle d'expérience, l'installation de Fedora 31 n'arrive pas à se lancer dessus).

- Ne rien chercher d'exotique, rester dans les sentiers battus, se contenter de ce qui est proposé.

&nbsp;

Et une installation de Linux ne peut être désirable que si on vérifie ces principes :

- Ne pas vouloir utiliser du matériel qui n'a aucun chance d'être supporté, ou d'avoir le même niveau de support que sous Windows. Par exemple un contrôleur de LEDs RGB si on a un PC sapin de Noël.

- Ne pas vouloir utiliser des logiciels qui ne sont prévus que pour Windows.






   J'ajouterai que pour moi qu'un des plus gros points faibles de Linux est le système de pilotage du hardware.         

Sous Windows on peut en général prendre un ISO vieux de 3 ans et l'installer sur du matériel dernier cri. Si le contrôleur réseau est reconnu d'emblée, Windows Update quasiment de tout avoir à jour en terme de pilotes et OS. Sinon, on trouve facilement les pilotes sur Internet et ils sont faciles à installer.

Sous Linux, vaut mieux avoir au moins le dernier ISO de la dernière version de la distro de l'époque où le matériel est sorti, sinon on cherche les ennuis. Si le pilote n'est pas déjà intégré dans la distro, c'est le début du casse-tête. Et même si c'est dans le dépôt de packages de la distro, il n'y a à ma connaissance dans les distros aucun mécanisme comme sous Windows de recherche automatique des pilotes.
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Dernière chose : Après avoir terminé d’installer une Fedora ou Ubuntu ou Mint ou je ne sais quoi, en cherchant à comparer avec Windows, faudra s’attendre plus à “mouais, ok” qu’à “waouh”.

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jotak a écrit :



Regarde peut-être par là:https://fedoraproject.org/wiki/Changes/firewalld_default_to_nftables





Merci, mais je cherche principalement une distribution avec Debian 1011 ! (il n’y a aucune avec nftables)

Je vais quand même tester cette distribution


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Exact pour les pilotes, le monde Linux est à déconseillé avec certains matériels (notamment les cartes graphiques) trop frait et effectivement Linux ne sait pas rechercher une prise en charge matérielle plus récente automatiquement. C’est soi tout marche à 100% directement, ou bien c’est la galère. Petite anecdote aussi sur Windows, les iso n’embarquenet pas les pilotes graphiques, on termine toujours l’installation en affichage vga, avant que Windows Update prenne le relai pour installer le dernier pilote, c’est souvent une grande valse de mises à jours, sur lequel on est épargné sous Linux.

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ZoZo a écrit :



Sous Windows on peut en général prendre un ISO vieux de 3 ans et l’installer sur du matériel dernier cri. Si le contrôleur réseau est reconnu d’emblée, Windows Update quasiment de tout avoir à jour en terme de pilotes et OS. Sinon, on trouve facilement les pilotes sur Internet et ils sont faciles à installer.







Mouais. Il ne faut pas non plus croire que Windows c’est le paradis des pilotes. Exemple tout con. Il y a quelques années, j’ai acheté un lecteur de cartes mémoire externe. Il fut reconnu par défaut sous Linux, tandis qu’en déplacement chez le frangin, sur son Windows, impossible d’y accéder. Je suis allé jeter un oeil sur le site du constructeur, mais je n’ai eu droit qu’à un « désolé, votre système d’exploitation n’est plus pris en charge (c’était un Vista, toujours pris en charge par Microsoft, alors que le 8 venait tout juste de sortir), nous vous invitons à acheter notre tout nouveau et superbe lecteur de cartes prévu pour Windows 8 ». Nous n’avons donc pas réussi à le faire fonctionner.



Plus récemment, le frangin m’a demandé s’il pouvait utiliser la manette de sa vieille PS3 sous Windows… Alors oui, ça semble être techniquement faisable, mais ça semble également super galère. Sous Linux, elle est nativement prise en charge (de même que celles de la PS4 ou de la Xbox).



Donc oui, tout n’est pas parfait, mais ça ne l’est pas non plus sous Windows.







Goupil74 a écrit :



Exact pour les pilotes, le monde Linux est à déconseillé avec certains matériels (notamment les cartes graphiques) trop frait et effectivement Linux ne sait pas rechercher une prise en charge matérielle plus récente automatiquement.







En même temps, il n’y a rien à chercher. Les pilotes de scanners sont dans SANE, les imprimantes c’est dans CUPS, et pour tout le reste, c’est dans le noyau (sauf si t’as une carte nVidia et que t’as besoin des pilotes propriétaires).



Au final, puisque par défaut, contrairement à Windows, t’as absolument tous les pilotes disponibles dans leurs dernières versions (et non pas uniquement ceux de ton matos), si jamais ton matos n’est pas encore pris en charge, tu ne pourras rien faire d’autre que d’attendre la sortie une nouvelle version de SANE, de CUPS ou du noyau, selon tes besoins. Et puis, bien évidemment, d’avoir opté pour une distribution qui propose des mises à jour de ces composants en cours de cycle (ce qui est le cas de Fedora).


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Pour la partie graphique, Ubuntu intègre nativement les drivers NVidia dans ses repos et leur installation est facilitée.



Côté Fedora ils sont aussi disponibles en activant les repos tiers dans la logithèque.



M’enfin, pour avoir un bon support matériel, il faudrait simplement que les constructeurs proposent les pilotes ou bien ouvrent les specs… Nouveau est un pilote graphique qui fonctionne globalement bien, mais vu qu’il a été construit par rétro ingénierie il reste très perfectible niveau performances et ça peut vite devenir une galère.

A titre perso j’ai un écran 4K sur mon PC, lui demande pas d’afficher un bureau fluide avec ça. <img data-src=" />

Il a fallu que j’installe le pilote Nvidia pour que ça devienne fluide.



Après, c’est aussi pour ça que je recherche du matériel où je sais qu’il y aura une bonne compatibilité. Ma précédent imprimante laser N&B Canon ne marchait pas dessus, aucun pilote ne passait. Quand je l’ai remplacée j’ai regardé systématiquement les sites de constructeurs et là j’ai une Brother laser couleur multifonction qui s’installe en un claquement de doigts. Le constructeur fourni un script à lancer, on lui donner le modèle en entrée et il installe tout. (impression + lancement du scan à distance)

D’ailleurs quand j’ai voulu l’installer sur mon PC de jeux sous Windows, le gros setup chelou n’a jamais réussi à se finir <img data-src=" />



D’où le fait que je disais qu’il s’agit notamment d’un changement d’habitudes lorsqu’on veut se mettre sérieusement à adopter un manchot. Il faut raisonner d’une manière différente, mais les galères de support matériel et installation de pilotes restent les mêmes quelque soit l’OS… (le cable Realtone vendu avec Rocksmith à l’époque n’est plus reconnu sur Windows 10, j’ai cherché des heures et aucune solution ne passe…)

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Perso j’ai réussi à imposer Linux à ma femme graçe au passage à Gnome avec DashToPanel et Arc Menu. Les 2 pour quelqu’un qui vient de WIndows sont super. Ma femme n’était pas perdu pour la transition ( j’avais même mis le logo Windows pour le menu Arc XD ).



Et je dois dire que clairement comme dit dans l’article, les dernières distributions deviennent vraiment agréables et intuitives. J’ai du intervenir 1x grand max sur 1 an avec le PC de ma femme…



BOn j’ai triché un peu, pour certains logiciels dont elle a un besoin, j’ai triché avec Wine :)



En tout cas, elle a l’air bien bonne cette release

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Pour le matériel d’un certain âge, Linux peut donner une 2ème chance quand une version de Windows récente est sans pitié.

Pour le matériel récent, faut pas être de mauvaise foi, même si on pourra certainement trouver une exception à la règle, le support sous Windows est le mieux assuré. Or ce qui fait gagner une adoption massive, c’est le matériel récent.



Ton câble Realtone a-t-il pu trouver une utilité sous Linux ?

Apparemment pour certains il fonctionne bien sous Windows 10 :

https://www.reddit.com/r/rocksmith/comments/5ki284/is_the_real_tone_cable_seriou…

Après il y a peut-être aussi eu une histoire de permissions :

http://customsforge.com/index.php/topic/45451-windows-10-april-2018-update-real-…

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Oui pour le matériel d’un certain âge, Linux peut être une aubaine. Mais le nerf de la guerre, c’est le support du matériel récent.

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C’est aussi encouragé la surconsommation par effet de renouvellement.

Faire croire qu’un matériel ancien n’est plus adapté car ancien vu que le nouvel OS ne le supporte plus.

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dante_elysium a écrit :



Étant un utilisateur de Windows convaincu, je prends régulièrement la peine de lire les différents articles sur les distributions linux, histoire de me donner envie d’essayer, voir un jour d’y passer, mais rien à faire, ça prend pas….





Bah écoutes, si tu es satisfait avec Windows, pourquoi changer ? Je ne me souviens plus depuis combien de temps je bosse sous Linux. J’aurais horreur d’être forcé d’utiliser Win 10 pour un truc plus long qu’une presentation PowerPoint ou pour cliquer sur l’icône Steam assez rarement. J’ai vu des tas de gens (sans connaissances IT) utiliser Linux sans problème. C’est facile, ça roule. Maintenant si pour ton utilisation ça coince ou tu n’aimes pas, faut pas se forcer hein. C’est pas comme si Linux avait désespérement besoin d’utilisateurs.


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En effet cela peut poser problème notamment si utilise un logiciel qui utilise les règles direct comme fail2ban.



Pour ça Il y a le paquet iptables-nft qui permet de transformer les règles iptables en règles nftables.

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dante_elysium a écrit :



C’est fou comme la lecture de ces articles me laissent à chaque fois la même impression. A savoir, l’impression qu’il y a des retards majeurs (le TRIM date d’avant 2010, et il me semble que c’est une fonction essentielle lorsqu’on travaille sur du SSD),





Le TRIM est déjà activé depuis longtemps ce qui change c’est la politique du TRIM appliqué par défaut.



On passe d’un modèle ou les commandes TRIM sont appelées à chaque opérations à un TRIM périodique comme c’est fait de plus en plus sur les téléphones Android.



Pour le coup là Fedora est en avance sur Windows qui ne le fait pas encore (du moins à ma connaissance).&nbsp;


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ZoZo a écrit :

Pour le matériel récent, faut pas être de mauvaise foi, même si on pourra certainement trouver une exception à la règle, le support sous Windows est le mieux assuré.



Pour le dernier point c’est vrai certain constructeur vont en priorité assurer le support pour Windows.

Malgré cela il n’est pas rare de voir à sur nouvelle version majeur du kernel Linux , l’ajout de pilote pour du matériel qui&nbsp; n’est pas encore sortie (ex : Intel et AMD).



Il faut voir que le support matériel n’est pas dans le même esprit sous Linux et Windows.

Sous Windows matériel non supporté pas grave allons chercher si un drivers existe.

Sous Linux c’est plug-and-play et si c’est pas le cas faut toucher du bois pour trouvé un drivers.



Anecdote personnelle

J’ai brancher un truc plutôt obscure, une carte d’acquisition vidéo SDI, c’était reconnue directement.

J’ai fait l’installation d’une Fedora sur le tout dernier AMD Athlon 220GE (quand c’était le dernier sortie de chez AMD) , tout à fonctionné out of box.

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Donc oui le support est mieux assuré par les constructeurs, mais c’est pas forcement une catastrophe sous linux.



Et que tu oublie tout ce que linux à supporté avant Windows

Comme les CPU&nbsp; 64 bits.

Plus de 4Go de ram.

….

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Et quand je branche pour la première fois une clé USB ou une sourie/clavier sous Linux c’est fonctionnelle directement, alors que même sous Windows 10 il faut attendre l’installation d’un drivers.

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Oh mon dieu, il faut installer voire compiler un module ! Sérieusement, il y a certains matériels pas supportés de base (j’ai un scanner “photo” epson comme ça), tu as en général le driver, soit sous forme rpm, deb ou sh ou les deux, soit à compiler (c’est très très très dur, il faut faire ./configure && make && sudo make install).



Et le “paradis” windows, c’est valable quand le driver manquant n’est pas celui du réseau (mes derniers windows, c’était des 7, et c’était la pêche aux drivers depuis linux avant de se lancer dans une installation).



Bref, il y a du bon et du mauvais partout, le reste dépendra de l’utilisation qu’on en a (en particulier des logiciels, si on ne fait que du MS Office toute la journée, à la rigueur wine permet de le faire sous linux, mais en fait, quel est l’intérêt ?).

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