Notre Système solaire pourrait être le résultat d’une collision galactique
Ou alors c’est Saga avec sa Galaxian Explosion
Le 01 juin 2020 à 12h28
7 min
Sciences et espace
Sciences
En étudiant les données du satellite Gaia, des scientifiques pensent que la création de notre Système solaire – le Soleil, la Terre, etc. – pourrait être la conséquence d’une des collisions avec la galaxie du Sagittaire. Les dates sont en tout cas compatibles.
L’Agence spatiale européenne explique que « la formation du Soleil, du Système solaire et l’émergence de la vie sur Terre qui a suivi sont peut-être la conséquence d’une collision entre notre galaxie, la Voie lactée, et une autre galaxie, plus petite, la galaxie du Sagittaire ».
Pour arriver à cette conclusion, l’Agence se base sur une nouvelle étude scientifique publiée dans Nature Astronomy (disponible sur Arxiv) par deux chercheurs espagnols, un français et un italien, à partir de données recueillies par le satellite Gaia. Elle « révèle pour la première fois que l’influence de la galaxie du Sagittaire sur la Voie lactée est peut-être encore plus substantielle » que ce que l’on pensait jusqu’à présent.
Soleil, Système solaire, Voie lactée, Gaia…
Avant de continuer, commençons par quelques rappels sur plusieurs notions importantes pour la suite. Le Système solaire (avec un « S » majuscule) est un ensemble comprenant notre étoile – le Soleil –, les huit planètes (en considérant que Pluton est une planète naine) et les centaines d’autres objets célestes gravitant autour du Soleil. Il est un des nombreux systèmes planétaires (basés sur d’autres étoiles) existant dans l’univers.
Les systèmes planétaires sont regroupés par paquets dans des galaxies. Dans notre cas, le Système solaire est une petite partie de la Voie lactée. Depuis la Terre, on peut la voir – si la pollution lumineuse n’est pas trop importante – comme une grande bande blanchâtre, alors qu’elle a en fait la forme d’une spirale vue depuis l’extérieur. Il existe bien d’autres galaxies dans l’Univers, la Voie lactée n’en est qu’une parmi des centaines/milliers de milliards… chacune avec parfois plusieurs centaines de milliards d’étoiles.
Passons maintenant à la mission Gaia et son objectif. Il s’agit d‘un satellite astrométrique européen lancé fin 2013 à bord d’une fusée Soyouz. Son but ? Rien de moins que « scanner le ciel avec une précision extraordinaire, au moins mille fois supérieure à celle des observations depuis le sol ». Le CNRS donne un ordre de grandeur : la précision de Gaia est de 0,5 à 15 millièmes de seconde de degré, alors qu’un « millième de seconde de degré correspond à l'angle sous lequel on verrait une pièce de 1 euro placée à 4 000 km ».
Une publication basée sur le 2e catalogue, DR3 repoussé
Gaia doit ainsi recenser plus d’un milliard d’étoiles de la Voie lactée, avec leurs positions, distances, mouvements et propriétés physiques. Il y a deux ans, le second jeu de données DR2 (Data Release 2) contenait près de 1,7 milliard d’étoiles… sur les près de 200 milliards que contiendrait notre seule galaxie. La publication scientifique du jour utilise d’ailleurs les données de DR2. Gaia est un peu « l’archéologue » de notre Système solaire pour certains scientifiques.
La publication du troisième catalogue de Gaia (DR3) se basant sur les 34 premiers mois de la mission a été retardée pour cause de pandémie liée à la maladie Covid-19. Il sera finalement découpé en deux parties : « Gaia EDR3 (Gaia Early Data Release 3) et Gaia DR3 (Gaia Data Release 3). Le but est de publier dès que possible les données qui sont prêtes à être publiées », explique l’Observatoire de Paris.
Aucune date précise n’est annoncée, mais il faut s’attendre au troisième trimestre pour les données EDR3 et la seconde moitié de 2021 pour DR3.
La Voie lactée en équilibre quand la galaxie du Sagittaire la traverse…
« En regardant les données de Gaia sur la Voie lactée, nous avons découvert trois périodes pendant lesquelles plus d’étoiles se sont formées, il y a environ 5,7 milliards d’années, 1,9 milliard d’années, et un milliard d’années, ce qui correspond aux périodes pendant lesquelles nous pensons que la galaxie du Sagittaire est passée au travers du disque de la Voie lactée », explique Tomás Ruiz-Larale principal auteur de la publication et chercheur en astrophysique à l’Institut d’astrophysique des Canaries (IAC) à Ténérife (Espagne).
« Après une période violente de formation d’étoiles, sans doute déclenchée par une fusion […], la Voie lactée avait atteint un état équilibré durant lequel les étoiles se formaient de manière régulière. Soudainement, la galaxie du Sagittaire la traverse, perturbe l’équilibre, et le gaz et la poussière qui étaient immobiles sont secoués par les ondulations », ce qui a pour effet de déclencher la formation de nouvelles étoiles.
…créant ainsi le Soleil ?
Selon l’Agence spatiale européenne, cette hypothèse doit être considérée : « Il semble possible que le Soleil et ses planètes, qui se sont formés approximativement au moment du premier passage de la galaxie du Sagittaire, n’auraient pas existé si la galaxie naine n’avait pas été capturée par la force gravitationnelle de la Voie lactée et n’était pas passée au travers de son disque ». Chaque collision arrache une partie du gaz et de la poussière de la galaxie du Sagittaire, qui reste alors dans la Voie lactée pour donner « vie » à de nouvelles étoiles.
Carme Gallart, coauteur de la publication, y va également de son analyse, en restant prudente sur les conclusions que l’on peut en tirer : « Nous ne savons pas si le nuage de gaz et de poussière s'est transformé en Soleil à cause des effets de la galaxie du Sagittaire. Cette hypothèse est néanmoins envisageable, car l'âge du Soleil est cohérent avec la formation d’une étoile formée suite au passage du Sagittaire ». Le Soleil a pour rappel 4,5 milliards d’années, alors que la première collision remonte à 5,7 milliards d’années, d’où la compatibilité des dates.
Timo Prusti, scientifique du projet Gaia à l’ESA, affirme qu’il « était impossible avant Gaia d’en découvrir autant sur l’historique de la formation des étoiles au sein de la Voie lactée ». La mission Hipparcos (prédécesseur de Gaia dans les années 90) limitait les observations au voisinage immédiat du Soleil : « elles n’étaient pas vraiment représentatives et ne pouvaient pas nous permettre de découvrir ces pics de formation d’étoiles ».
La dernière vague de naissances d’étoiles serait « toujours en cours »
Il enchaîne : « C’est réellement la première fois que nous observons un historique détaillé de la formation des étoiles au sein de la Voie lactée ». Il faudra maintenant avoir d’autres données pour obtenir de nouveaux indices pointant ou non dans le sens de la création du Système solaire (et donc du Soleil et de la Terre) par des poussières et gaz venant de la galaxie du Sagittaire.
Selon l’Agence spatiale européenne, ce genre de collision s’est encore produite « récemment » (à l’échelle de l’Univers) : « Les données existantes suggèrent que la galaxie du Sagittaire est peut-être passée au travers du disque relativement récemment, au cours des dernières centaines de millions d’années, et en est actuellement très proche. L’étude a découvert un récent pic de formation d’étoiles qui suggère une nouvelle vague de naissance d’étoiles, toujours en cours ».
La mission Gaia est pour le moment prévue pour durer jusqu’à la fin de l’année, mais elle pourra évidemment être prolongée une nouvelle fois en fonction des résultats et de l’état du satellite.
Notre Système solaire pourrait être le résultat d’une collision galactique
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Soleil, Système solaire, Voie lactée, Gaia…
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Une publication basée sur le 2e catalogue, DR3 repoussé
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La Voie lactée en équilibre quand la galaxie du Sagittaire la traverse…
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…créant ainsi le Soleil ?
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La dernière vague de naissances d’étoiles serait « toujours en cours »
Commentaires (47)
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Abonnez-vousLe 01/06/2020 à 21h59
Ça c’est pour 2 dimensions. Imagine ça en trois dimensions, et partout. Les gens ont tendance à imaginer que l’univers est parti d’un point (ce qui n’a pas vraiment de sens), mais n’imagine pas que ce point comprend en fait tout l’espace :)
Le 01/06/2020 à 22h19
Ça c’est dans l’hypothèse qu’il est fini.
Mais s’il est infini, alors, il est juste infini et en expansion…
Le 02/06/2020 à 06h15
Fini ou infini, ce sont des concepts. Discuter de concepts c’est toujours compliqué.
On pourrait aussi rappeler que l’Univers s’étend à une vitesse qu’on peine à mesure, et qu’il fait une taille tellement inimaginable qu’il est impossible de l’explorer dans l’état des connaissances actuelles. A ce stade, fini ou infini, c’est comme si une goutte d’eau essayait de savoir si elle se trouve dans un lac ou un océan, nos instruments ne permettant pas de voir l’extrémité de l’univers.
Ce n’est donc pas la peine de débattre d’un univers fini ou fini, à notre niveau ça n’a pas de sens.
Le 02/06/2020 à 06h16
Je n’ai qu’une chose à dire : gros +1 pour le sous-titre !
Le 02/06/2020 à 06h35
Donc grosso modo, le BigBang serait comme une crosse de vie dans Spore, la question est alors : qui joue à Spore ? " />
Pour moi la taille de l’Univers est infini car on ne peut, avec nos méthodes de calcul, instrument de mesure et échelle de grandeur prouver actuellement que sa taille est finie.
Toutefois, il est fini, pour l’instant, car nous avons observé une quantité de matière finie. Ceci dans les 4 dimensions que nous pouvons appréhender.
@sebastien : +1 pour le sous-titre " />
Le 02/06/2020 à 06h41
Je demande une capsule pour remonter dans le temps genre 7B en arrière car jusque la tout cela reste des hypothèses ! Je veux du concret !
On ne parle pas des trous noires non plus. Ils absorbent les matières autour d’eux pour en faire quoi ? Ce qui peu changer considérablement la masse, ce qui rend l’univers infini.
[Matrix]Elon Musk a raison, on est dans une matrice[/Matrix]
" /> " /> " />
Le 02/06/2020 à 06h42
Tout ça me rappelle une célèbre phrase du père Einstein :
“Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue.”
Il paraît que près de 10% des Français (et 16% des Américains) croient que la terre est plate, c’est dire si le débat est loin d’être clos… " />
Le 02/06/2020 à 06h49
Le 02/06/2020 à 06h56
A ce que j’aime Stargate ! " />
Le 02/06/2020 à 06h56
Le 02/06/2020 à 07h12
Ça peut nous permettre de mieux comprendre notre univers, et pourquoi pas peut-être de rendre possible une exploration plus poussée que ce qu’on arrive à faire actuellement.
Le 02/06/2020 à 07h15
De la même manière qu’on pourra jamais savoir ce qu’il y a au-delà de l’univers observable, on ne pourra jamais savoir ce qui se passe avant le big bang. Mais ça veut pas pour autant dire que le temps n’existait pas avant le big bang. Il y a plusieurs théories qui postulent des choses avant le big bang. Mais là encore, on pourra probablement jamais les valider grâce à des observations.
Le 02/06/2020 à 07h30
Le 02/06/2020 à 07h37
Le 02/06/2020 à 08h01
Oups !! Je n’avais pas vu que tu avais déjà cité cette phrase du père Einstein.
Cela semble prouver qu’il n’avait pas tort… " />
Le 02/06/2020 à 08h04
Le 01/06/2020 à 12h58
Concrètement, à l’échelle de l’univers, la terre est équivalente à un grain de pollen (fertile), comparé à quelques trilliards de fois la taille de notre soleil.
Quand on parle de trou du cul du monde, on n’a même pas idée à quel point on a raison… Et on se demande pourquoi personne n’a encore jamais “officiellement” toqué à la porte de notre planète… " />
Le 01/06/2020 à 12h59
Observable ou non, l’Univers n’étant pas infini, le nombre total des galaxies qu’il contient ne peut pas l’être non plus.
Le 01/06/2020 à 13h07
La galaxie parasite nous à donc touché plusieurs fois. Vachement en avance le Grand Ebranlement." />
Le 01/06/2020 à 13h31
Le 01/06/2020 à 13h37
Le Big bang qui a donné naissance (ainsi qu’à l’espace et au temps), l’inflation et le simple fait qu’il soit en expansion. Ça en fait trois. Une suffisait.
Le 01/06/2020 à 13h45
Merci Trit’, c’est un grand progrès dans la cosmologie de savoir que l’univers est fini.
Nous avons enfin la réponse.
Le 01/06/2020 à 13h50
Euh non, rien de tout cela ne prouve que l’univers est fini.
Par contre, un indice comme quoi il serait infini est que les mesures que l’on fait montrent qu’il n’est pas courbé (dans la marge d’erreur de ces mesures). Donc soit il est très très très grand par rapport à l’univers observable (tellement qu’on arrive pas à mesurer sa courbure), soit il est infini.
Le 01/06/2020 à 13h53
Le 01/06/2020 à 14h32
Il n’y a même pas de certitudes pour le nombre de dimensions qui caractérisent l’univers. Alors savoir s’il est fini ou infini, c’est pas pour tout de suite.
Le 01/06/2020 à 15h14
Le 01/06/2020 à 15h18
Il n’y a pas vraiment de consensus sur le sujet : personne ne sait dire avec certitude si l’Univers est fini et ou infini (ou alors cette personne détient un scoop). A ce jour, on se base principalement sur des modélisations et des connaissances issues de l’univers observable (estimé à un diamètre d’environ 93 milliards d’années lumières).
Il reste donc des théories qui se confrontent sur le fait que l’univers serait infini, ou fini avec différentes estimations de taille.
Le 01/06/2020 à 15h46
Le 01/06/2020 à 17h41
Clair… Je vois bien les aliens nous rendre visite discrètement tous les 10 000 ans en mode “bon, ça ira mieux la prochaine fois ? Ou pas…” “Pas encore…” “Toujours pas…” “On laisse tomber ils se seront auto-détruits avant de devenir fréquentables, tiens on va ramasser quelques trucs histoire d’avoir des souvenirs avant le grand chamboulement”…
Le 01/06/2020 à 21h26
Il faut s’imaginer l’Univers comme un ballon de baudruche en expansion. Ballon qui démarre d’un “point”, puis se met à gonfler et continue de s’étendre. Il occupe donc de plus en plus d’espace mais reste “fini”, même s’il tend vers un espace “infini”.
En fait il n’est ni fini ni infini : il est (oui ça fait pas mal spirituel comme constat " />).
C’est en tout cas ce que j’ai compris de cette analogie qui reste, en l’état de nos connaissances, la plus parlante et qui semble faire le plus consensus.
Mais rien n’est sûr à ce sujet et il y a de nombreuses théories et modèles. Tout cela dépasse, de loin, ce que notre cerveau est capable de conceptualiser - hormis par les mathématiques (et encore). Et c’est sûrement ce qui restera pour toujours un mystère " />
Mais ce type de recherche/mission permet d’en savoir toujours plus, tout en posant de nouvelles interrogations, élargissant toujours plus le champs de nos connaissances… et ça c’est passionnant !
Le 01/06/2020 à 21h36
Vous prenez pas la tête, l’univers est à la fois fini et infini : il est probablement de taille infinie, mais en revanche, la quantité de matière qu’il contient est finie.
Le 01/06/2020 à 21h46
Pour le débat sur l’univers fini/infini, Albert Einstein y a répondu déjà :
“Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue”
Voila vous pouvez continuer à vous étriper " />
Sinon Sébastien, j’applaudis le sous-titre, c’est là que l’on voit toute une génération de savoir scientifique " />
Le 01/06/2020 à 12h46
Il existe bien d’autres galaxies dans l’Univers, la Voie lactée n’en est qu’une parmi à priori une infinité…
" />
Ou alors préciser qu’il s’agit uniquement de l’univers observable " />.
Le 02/06/2020 à 08h13
Que de bêtises " /> !
C’est la détection du fond diffus cosmologique (un rayonnement électromagnétique datant d’environ 13,8 milliards d’années que l’on détecte de façon homogène dans toutes les directions du ciel) qui donne du poids aux théories du “big bang” (prédisant l’émission d’un tel rayonnement).
De là il a été possible de déterminer que l’age de l’univers “observable” avoisine les 13,8 milliards d’années et que sa taille est proche des 45 milliards d’années lumières (l’univers observable est en expansion d’où la différence avec les 13,8).
Pourquoi univers “observable” ?
Car on ne détecte que les photons, or les photons n’ont pas été diffusé immédiatement après le big-bang mais environ 380 000 ans après d’après la théorie et que l’on ne voit pas au delà. L’univers “tout court” est l’ensemble des positions possibles dans l’espace et est donc forcément plus grand.
Reste que cela ne nous dit rien sur l’univers dans quoi l’univers observable “s’expand” (l’univers “tout court”).
On ne sait pas s’il est fini, infini ni même quelle forme il a.
Le 02/06/2020 à 08h49
S’ils gardent leur masse (vérifiable avec l’effet gravitationnel qu’ils produisent) alors ils gardent la matière.
Le 02/06/2020 à 09h19
Le 03/06/2020 à 03h12
Les vidéos de JP Luminet sur Youtube sont très pédagogiques.
Il explique très bien le modèle standard et ses limites. Mais aussi pourquoi il faut prendre avec scepticisme les théories sur l’avant big-bang ou les multivers car elles ne répondent pas aux critères d’un raisonnement scientifique (réfutabilité).
Et pour contribuer au ping-pong, on peut considérer que l’Univers est fini (modèle big bang et expansion continue) et illimité (pas de frontière tangible puisque temps et espace sont créés par la “bulle” en expansion ; il n’y a pas d’en-dehors).
Une expansion continue (depuis le big-bang) ne change pas le caractère fini.
Le 03/06/2020 à 06h25
Le 03/06/2020 à 16h11
Le Big bang qui a donné naissance (ainsi qu’à l’espace et au temps)
==> On n’en sait rien, et le Big Bang reste une théorie.
Certains pensent que le big-bang n’est pas le commencement de l’univers, mais pourrait être une simple transition de phase. Autrement dit, temps et espace pouvaient très bien déjà exister par ailleurs.
Et il faudrait définir ce qu’est le commencement. Est-ce qu’il fait suite au néant ?
Et comment définir le néant, puisque l’idée de néant est destructrice d’elle-même. Penser le néant, c’est penser une chose qui existe, ce qui va contre l’idée même de néant.
Enfin, d’autres pensent que nous pourrions vivre dans un trou noir.
Etc…
Le 04/06/2020 à 08h02
J’ai du mal avec ton affirmation “L’électrolyse est un autre moyen courant de décomposer de l’eau”.
Ok, mais sous quelles conditions (CNTP) comptes-tu la masse d’hydrogène et de l’oxygène fabriqué?
De l’hydrogène liquide a une masse supérieure à de l’hydrogène gazeux, et pourtant tu as rajouté de l’énergie pour le compresser.
" />
Le 04/06/2020 à 08h17
Le 04/06/2020 à 09h31
Euh… non, !
La même quantité d’hydrogène aura la même masse qu’il soit liquide, gazeux ou solide.
Et, c’est pas parce que tu peux stocker/récupérer de l’énergie dans la matière sans changer la masse de matière, qu’il n’y a pas équivalence masse/énergie.
Le 04/06/2020 à 12h10
Ta réponse ne contredit pas ce que je raconte. Le Big Bang fait consensus, je le sais déjà.
Pour le reste, oui merci je sais déjà. Mais comme tu ne réponds pas sur ce qui n’allait pas dans ce que tu racontais en premier lieu, je n’en vois pas l’intérêt.
Le 06/06/2020 à 00h10
Le 06/06/2020 à 00h16
Le 06/06/2020 à 00h25
J’ai surement un pb entre la masse et la gravité de newton.
Merci à vous 2 de le souligner.
Pour ma décharge, tout dépend de si on part de la surface de la terre ou d’un environnement externe.
Le 06/06/2020 à 15h23