Fin des enchères sur la 5G : 126 millions d’euros par bloc de 10 MHz, 40 MHz pour Orange
Touche pas au grisbi…
Le 01 octobre 2020 à 15h45
7 min
Société numérique
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Les enchères pour les fréquences 5G sur la bande des 3,5 GHZ sont terminées. Le montant total déboursé par les opérateurs est d'environ 1,4 milliard d’euros auxquels il faut ajouter 1,4 milliard pour les 4x 50 MHz payés à prix fixe. Comme attendu, Orange sort vainqueur. D'autres étapes suivront.
Ouvertes ce mardi 29 septembre, les enchères sur la 5G sont désormais bouclées après 17 tours. De 70 millions d’euros au départ, le prix d’un bloc de 10 MHz est monté à 126 millions, soit un total d'un peu moins d'1,4 milliard d’euros pour les onze blocs disponibles. Une manne financière qui ira pour rappel dans les caisses de l’État.
Après deux journées, les opérateurs n’étaient pas parvenus à se départager, demandant 13 blocs : 5 pour Orange, 3 pour Bouygues Telecom et SFR, 2 pour Free. C’est donc durant cette troisième (et dernière) journée qu’un arrangement a finalement été trouvé. Bouygues et Orange ont lâché l'un des blocs de 10 MHz qu'ils convoitaient. Pour rappel, 4x 50 MHz avaient déjà été répartis à prix fixe en avril. Soit 2,786 milliards d'euros pour 310 MHz.
Voici la répartition définitive :
- Orange : 4 blocs de 10 MHz et 50 MHz à prix fixe
- SFR : 3 blocs de 10 MHz et 50 MHz à prix fixe
- Bouygues Telecom : 2 blocs de 10 MHz et 50 MHz à prix fixe
- Free Mobile : 2 blocs de 10 MHz et 50 MHz à prix fixe
Une seconde enchère dite « de positionnement » (à un tour au second prix) sera organisée en octobre : les candidats « pourront ainsi exprimer leurs préférences de position dans la bande ainsi que de position relative avec les autres lauréats ». Il n’y aura pas de montant de réserve cette fois-ci.
5G : les opérateurs vont cohabiter avec THD Radio et WiMax
L’attente aura été longue, très longue même puisque les premières consultations ont déjà presque quatre ans. Fin 2018, le régulateur des télécoms en organisait une vaste et importante consultation, exposant les différents choix techniques possibles, avec des incidences sur la quantité de fréquences disponibles.
Pour rappel, la bande des 3,5 GHz n’est pas « nouvelle », elle est déjà utilisée depuis une vingtaine d’années au moins par d’autres technologies. Nous pouvons citer le WiMax dans les années 2000, mais aussi le très haut débit fixe (THD radio) pour lequel l’Arcep a attribué des fréquences aux collectivités locales.
Comme les autorisations déjà délivrées ne prennent fin qu’en 2026, la 5G s’est adaptée.
« Au début, la 5G va ressembler à de la 4G+ »
Afin de faire cohabiter tout ce petit monde, c'est le choix de la synchronisation qui a été fait, plutôt que de sacrifier des bandes de fréquence. Une solution pour maximiser la quantité de fréquences disponibles.
Mais avec des conséquences sur les performances : « La 5G promet des latences de l'ordre de 2 ms permettant des usages temps réel, de la voiture connectée, etc. D’après les premières informations, cette synchronisation pourrait augmenter cette latence, potentiellement jusqu'à 5 ms », nous expliquait-on fin 2018.
Pendant un temps – avant que la bande des 3,5 GHz se libère du THD Radio et du WiMax –, la 5G n’ira donc pas « au bout de ses promesses en termes de latence ». Néanmoins, « on sait qu'au début la 5G ça va quand même beaucoup ressembler à de la 4G+. Les vrais usages critiques à latence faible ne vont pas apparaitre tout de suite », ajoutait le président de l’Arcep. Sans parler des 26 GHz qui n'arriveront que dans un second temps.
C’est finalement en juillet 2019 que le gendarme des télécoms lançait son ultime consultation publique, sur son « projet de modalités et conditions d’attribution d’autorisations d’utilisation de fréquences ». On y apprenait que 310 MHz seraient disponibles et que seuls les quatre opérateurs nationaux pourraient y participer.
Quelles sont les obligations des opérateurs ?
Il était prévu de proposer aux opérateurs d’acquérir au moins 40 MHz à prix fixe, contre des engagements supplémentaires : 5G au service de la compétitivité des autres secteurs de l’économie française, couverture à l’intérieur des bâtiments, offres d’accès fixe, plus grande transparence, innovation et concurrence.
Il a finalement été décidé de passer à 50 MHz. Les quatre opérateurs se sont portés acquéreur de ces fréquences. Les autres engagements sur les enchères concernent notamment le déploiement : les opérateurs devront proposer 3 000 sites en 2022, 8 000 sites en 2024 et 10 500 sites en 2025.
Le régulateur veut aussi s’assurer que le déploiement se fasse sur une bonne partie du territoire : « 25 % des sites en bande 3,4 - 3,8 GHz des deux derniers jalons devront être déployés dans une zone rassemblant les communes des zones peu denses et celles des territoires d’industrie, hors des principales agglomérations »
Les opérateurs ont également des obligations en termes de couverture des axes routiers : « en 2025, la couverture
des axes de type autoroutier (soit 16 642 km), puis en 2027, la couverture des routes principales (soit 54 913 km) », avec des débits d’au moins 100 Mb/s.
Le slicing – qui permet de découper le réseau en tranches pour proposer des services différenciés – devra être mis en place au plus tard en 2023. Il ne s’agit pour rappel pas d’une entorse à la neutralité du Net, mais de permettre de favoriser par exemple la latence (pour des voitures autonomes ou des opérations chirurgicales à distance) ou le débit (pour du streaming) selon les besoins.
Le Berec (regroupement des régulateurs nationaux européens) n’y voit rien à redire : il « considère que le Règlement européen sur l’Internet ouvert laisse une grande place à la mise en œuvre des technologies 5G, comme le "Network slicing", "5QI", et le "Mobile Edge Computing" par exemple. À ce jour, le Berec n’a pas connaissance d’exemples concrets de déploiements de la 5G entravés par le Règlement ».
L'EDRI (European Digital Rights) n’est pas du même avis : « Nous craignons beaucoup que la standardisation en cours de la 5G sape le niveau actuel de protection de la neutralité du net en Europe ». Pour rappel, la Cour de justice de l’Union européenne vient de consacrer cette dernière. C'était une « belle journée » pour Sébastien Soriano.
Enfin, dernière obligation et pas des moindres : « pour accélérer la transition vers le protocole de routage IPv6, l’Arcep prévoit une obligation pour rendre les réseaux mobiles compatibles avec celui-ci ».
Des licences valables 15 (+ 5) ans
Le régulateur explique enfin que « les fréquences sont attribuées pour 15 ans. Cette durée sera prolongée de 5 ans en cas d’accord du titulaire sur les conditions de cette prolongation ».
Le régulateur prévoit deux rendez-vous intermédiaires en 2023 et 2028 afin de « faire un point sur la mise en œuvre des obligations et sur les besoins, notamment concernant la couverture et la qualité de service des réseaux mobiles ». Si besoin, une adaptation des obligations pourra être réalisée, après accord avec le titulaire.
Pour le lancement commercial des offres 5G, l’Arcep laisse l’initiative aux opérateurs. Suite à la crise sanitaire, le gendarme des télécoms a pour rappel déjà annoncé qu’il supprimait du cahier des charges l’obligation de couverture dans au moins deux villes par opérateur avant la fin 2020.
Pour rappel, Bouygues Telecom a déjà lancé des forfaits « compatibles 5G », sans réseau pour le moment.
Fin des enchères sur la 5G : 126 millions d’euros par bloc de 10 MHz, 40 MHz pour Orange
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5G : les opérateurs vont cohabiter avec THD Radio et WiMax
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Quelles sont les obligations des opérateurs ?
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Des licences valables 15 (+ 5) ans
Commentaires (96)
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Abonnez-vousLe 01/10/2020 à 16h29
Le BEREC tolère donc ce genre de ruse type sous-location. C’est intéressant : on va voir apparaître des contrats détournés à l’avenir. J’imagine déjà l’IOT devenir une faste blague à ce sujet.
Alors qu’on louerait ces réseaux par les collectivités territoriales, avec un contrat de délégation de service public du réseau… ce serait pas pire que de brader l’air et ceux qui y gigotent…
Le 01/10/2020 à 16h34
Il n’y a rien de nouveau dans le mode d’attribution des fréquences.
Le 01/10/2020 à 16h36
De ce que j’en comprends, le réseau sera découpé en vlan indépendants avec des caractéristiques génériques selon l’usage souhaité par le client (genre opérateur virtuel). Donc un genre de forfait IOT sera certainement proposé à BOSH et cie. Seulement le paramétrage devra être hyper limité pour pas dire que c’est aussi de l’internet IPV6 et cie. Donc les abus seront certainement possibles et assez rapidement.
Le 01/10/2020 à 16h37
Oui, les fréquences restent un peu neutres. Mais le fait de redécouper virtuellement pose question, c’est mon point.
Le 03/10/2020 à 11h57
Bonjour, il serait intéressant de comparer les enchères 5G de la France avec celles des autres pays européens (Allemagne, Italie, Espagne surtout). Est-ce que le prix des fréquences 5G est corrélé au prix du forfait moyen ?
Prix moyen du GB de données mobile :
Italie, 1.54 euros
France, 2.66 euros
Espagne, 3.37 euros
Allemagne, 6.20 euros
Article de Mars 2019 : https://www.businessinsider.fr/graphique-du-jour-prix-internet-mobile-monde-comparatif-2019
Le 01/10/2020 à 17h01
Je ne comprends pas ce que tu comprends. Il y a toujours eu des blocs de fréquences attribués à tel ou tel opérateur. C’est déjà comme ça sur le réseau actuel. Je ne comprends pas trop ton histoire de VLAN/IOT/IPV6
Le 01/10/2020 à 17h10
Le débat est installé depuis assez longtemps.
Les blocs seront en pratique redécoupés pour contourner la neutralité du net. Il reste donc à voir comment la virtualisation sur les réseaux des opérateurs va fonctionner et si l’effet de goulot sera évité ou pas. La TV par internet est un exemple : tout le monde s’en fout jusqu’à ce que la ligne ADSL sature.
C’est l’intérêt de la 5G : on peut définir par logiciel des priorités sans que cela n’affecte la neutralité apparente ! Donc gros sous à clé par sous location du réseau… ou remboursement des équipements nouveaux si c’est correctement mis en place.
Le 01/10/2020 à 17h15
Ah, tu fais référence au slicing ? La réponse du BEREC est la même depuis longtemps là-dessus. Et la loi EU est claire quand à la question de la neutralité. Mais bon, chacun est libre d’anticiper ce qu’il veut pour se faire peur sur la base de rien s’il le souhaite.
Le 01/10/2020 à 17h24
C’est par principe non neutre que dire je fais passer A sur la voie 1 et B sur la voie 2.
La disparition de la neutralité du net ne me fait pas du tout peur, on va juste constater qu’il n’y aura plus aucune concurrence lorsque Orange ou un autre sera incapable de louer à un prix décent son sous-réseau IOT ou autre usage qu’ils auront défini à l’avance au petit qui n’aura ainsi plus les moyens de lier son objet connecté avec le réseau global car ce dernier aura un coût prohibitif payé par le client alors que les poids lourds du secteur auront décidés de négocier des tarifs de gros inaccessibles ou intégrés au prix de vente de leurs produits quasiment à vie.
Un opérateur aura donc une gouvernance du réseau. Pouvoir qu’il n’a pas aujourd’hui.
Le 01/10/2020 à 17h26
On aurait bien pu écrire tout aussi (voire plus) correctement : Un racket sur le dos des futurs clients qui ira dans les caisses de l’État mafieux.
Le « bien commun » a bon dos : découpé en tranches et positions pour maximiser la ponction sous couvert de concurrence par une administration « indépendante » larbin de l’obèse, il vous fera apprécier la vaseline collectiviste. Parce que vous l’avez bien mérité.
Le 01/10/2020 à 18h12
Ce n’est pas avec 20% de TVA que l’état va devenir mafieux. Ce sont les opérateurs qui en négociant en position de juge et partie les tranches vont se faire des parts à la obélix.
Le 01/10/2020 à 18h52
Tout va bien. Les 4 participants au club ont chacun leur part, dont Orange qui joue encore et toujours le rôle d’opérateur d’opérateurs. Les Mvno sont encore et toujours cantonnés à 10% de parts de marché sans qu’aucun n’ait encore accès aux antennes Free/iliad comme obligent les licences 3g/4g. Last but not least, la 5g va enfin redonner le contrôle aux opérateurs vis-à-vis des plateformes numériques et des systèmes de terminaux (nouveau lieu de la neutralité des communications électroniques).
Le 01/10/2020 à 19h48
Possible, mais pourquoi pas un “vlan” dédié aux forces de l’ordre, de sécurité, les secours etc en haute prio par rapport au client lambda ? cela est peut être déjà le cas, pas de raison que cela change.
MAis je doute pour le moment qu’ils fassent des forfaits selon le type de 5G que tu veux, ca va être à mon sens un beau foutoir au niveau des offres commercial. Va falloir monter les prix des abonnements NXi pour que l’équipe se paie du doliprane et du redbull en masse
Le 02/10/2020 à 03h19
C’est l’un des objectifs (mais il y a déjà des choses en place déjà actuellement de mémoire), tout ce qui contrevient à la neutralité restant interdit conformément à la loi FR et EU
Le 01/10/2020 à 20h06
Deux opérateurs qui font exactement la même offre (602), c’est quand même bizarre
Le 01/10/2020 à 20h20
Tu le fais exprès ?
350 millions pour 50mhz
126 millions pour les blocs de 10mhz supplémentaires
Donc 350+126+126=602 pour ceux ayant 70mhz
Le 02/10/2020 à 05h21
Ce n’était pas des enchères classiques, où chacun propose un prix. Les nombre de blocs était limité (11 en tout). Ils étaient à prix fixe. Ce prix augmentait à chaque tour d’enchère, jusqu’à ce que tout le monde s’entende sur le nombre de blocs demandés (pour que le total n’excède pas 11). Les opérateurs ne faisaient donc pas d’offre de prix. Ils demandaient un nombre de blocs. Évidemment, plus ça devenait cher, moins ils en demandaient. Que deux opérateur aient payé le même prix n’a donc rien de bizarre. C’est juste qu’au dernier tour des enchères ils ont demandé le même nombre de blocs.
Le 02/10/2020 à 02h36
C’est neutre si tous les camions passent par a voie 1, toutes les voitures par la voie B, et que selon la voie, tout le monde paie le même prix.
Le fait qu’il y ait plusieurs voies / qualités de service, c’est neutre à partir du moment où les critères d’accès et les prix sont les mêmes pour tout le monde.
Le 02/10/2020 à 06h37
Pas tellement : la neutralité c’est aussi de laisser passer un véhicule hors gabarit dans la file qui l’arrange.
Comme de le laisser des RFC se développer en somme… qui contrairement aux poids lourds, ne changent rien aux gabarits du réseau qu’elles utilisent et n’ont ainsi aucune raison de générer des coûts de dimensionnement supplémentaires qu’on voudrait ici rapporter à l’usage, donc à ce qui est fait de la bande passante et non la bande elle-même…
C’est toute la différence entre le net le réseau routier, dans un cas tu as des limites physiques évidentes, dans l’autre la virtualisation permet des cohabitations improbables sur le même flux général et sans réels bouchons vus les débits.
Des tarifs d’accès égaux pourraient donc être mis en place sur la base de la bande passante mais pondérés par des temps de latence ou autres détails énigmatiques pour l’utilisateur. Vu le contexte d’insouciance technique actuel je vois mal un FAI défendre ses choix techniques impliquant l’usager de manière concertée, démocratique…. ce sera du marketing d’autant plus fastoche et rémunérateur que savoir que son voisin regarde la TV sur l’antenne ne sera à aucun moment un problème économique pour l’usager.
Les prix seront donc fantaisistes et déconnectés de la réalité vécue, ou au bon vouloir du FAI. Ce qui revient au même… enfin les gains en gestion et sécurité étant par ailleurs la seule valeur ajoutée possible justifiant des modulations du tarif, non, il n’y a pas la même neutralité sur la 5G que sur internet. CQFD
Exactement !
Le 02/10/2020 à 06h10
La QoS est un peu la base de tous les réseaux, pas de VoIP, ou de vidéo sans prioriser / privilégier ces flux par rapport aux flux asynchrones (surf, downloads, mails…). Franchement y’a rien de nouveau, le RNIS et l’ATM des années 90 appliquaient déjà ce principe, nos box ADSL également pour te permettre de regarder la TV pendant que tu surfes (si tu avais un freeze d’image à chaque clic sur un lien dans ton navigateur tu ne serais sans doute pas ravi ;) )
Franchement ça n’a aucun rapport avec la neutralité du net, la non-neutralité à mon sens est plutôt de brider le débit total d’un service ou site alors que la BP est dispo.
Avec de la priorisation neutre : le débit de download sera ralenti pendant que tu passes un appel ou regarde une vidéo, et reprendra à fond quand tu raccroches / éteints la TV.
Sur un réseau non-neutre : les ports P2P bien connus sont simplement bloqués ou bridés peut importe l’utilisation du réseau.
Pour la 5G c’est de la “simple” QoS : pour garantir 2ms il faut que ces paquets passent devant les autres paquets non-prioritaires.
C’est ce qui était fait pour garantir les appels VoIP sur une ligne RNIS : les paquets audio passaient devant les paquets Data dans le réseau ATM : Tu as une garantie de temps réel sur l’audio, et un meilleur débit sur la data que si tu avais réservés un tuyau séparé juste pour l’audio.
Le 02/10/2020 à 06h20
Il y a deux choses à ne pas confondre : la TV par internet et la TV que tu paie dans ton offre. Si tu priorise la première, qu’est-ce qu’il te dit que le prestataire ne va pas la mettre prioritaire pour un service et non prioritaire pour un autre ? Rien. Alors que la TV que tu paies, ils doivent la prioriser pour qu’elle fonctionne bien.
Imagine un cas bien plus sensible : le cloud gaming. 7n prestataire payerait et pas l’autre, donc il fonctionnerait mieux dans un pays chez un opérateur.
C’est pour ça que légalement, ils n’ont le droit que de faire de la qos technique et rien d’autres.
Le 02/10/2020 à 06h40
Comme tu es assez bouché et/ou pas très futé et/ou que tu en touches, je te précise que je vise ici le racket de ces enchères. Que l’obèse ait légalisé d’autres formes de racket ne fait aucun doute : c’est une organisation criminelle. Qu’il y ait des idiots utiles pour les justifier et la supporter encore moins.
Le 02/10/2020 à 07h38
Le coût devrait donc baisser puisqu’il y a maximalisation de l’investissement initial. C’est avant tout une “ponction” des opérateurs sans analyse du prix final par l’état : la part que représente l’enchère initiale est réduite. L’administration est donc heureuse de prendre 20% sur ses “larbins futurs” (opérateurs + op virtuels). Soit rien en comparaison !
L’état n’est donc pas plus mafieux que tu le prétends. C’est les logiques de sous-traitances antérieures aux enchères avec Orange ou FT (cahier des clauses techniques) et celles après les enchères (location aux opérateurs virtuels) qui sont assimilables à des plus-values technico-mafieuses.
Le 02/10/2020 à 06h50
Oui enfin si le P2P est ralenti c’est combo gagnant : tu brides pas pour pas faire vilain ayant droit mais tu ralentis pour pousser ton offre subventionnée. Politiquement parlant, c’est loin d’être neutre.
Le 02/10/2020 à 08h00
Il y aura la même neutralité du net sur la 5G que sur le réseau fixe. Vous confondez neutralité du net et neutralité du réseau. Les différences sur le slicing 5g sont équivalentes à la séparation entre la fibre et l’Adsl sur une ligne fixe. Il y a neutralité du net quand l’opérateur traite de la même façon les paquets que tu lui envoies (VoD, streaming, gaming, P2p).
Le slicing 5G intéresse surtout les pros qui ne veulent pas d’une offre générique (Celle vendu au particulier) mais une offre sur mesure (Débit, durée, latence) pour leurs besoins spécifique.
Après ca permet de faire quand même quelques saloperies marketing avec des offres “VIP” sur des noeuds de congestion ( Stade par exemple).
C’est surtout l’IOT qui est demandeur de slicing, ca permet de coller une esim dans ton produit sans avoir a y mettre une procédure de synchro wifi. Mais il y a des tas d’autres usages, des réseaux avec une BP qui ne serait pas fixe selon l’heure ou des latences extrêmement élevé/ débit faible (Typiquement des remontées de compteur) en best effort.
Le 02/10/2020 à 08h08
Pourquoi on a pas fait de forfaits VIP pour le wifi box alors ?
Si la congestion n’est pas indépendante de l’offre, alors net et réseau c’est la même chose…
Ce que je comprends en te lisant, c’est que l’offre de la BP ordinaire, celle définie par de l’IPV6 avec un faire use ne changera pas, mais le coût de maintien sera peut-être répercuté sur le client ou un nouvel entrant si d’aventure il souhaite faire autre chose que surfer avec son accès.
Le 02/10/2020 à 08h53
Je pense que le meilleur exemple de QoS (qui soit un peu plus parlant quant à l’utilité de la priorisation) c’est les priorités des types de flux dans les réseaux mobiles :
Le 02/10/2020 à 12h47
Pour moi la QoS n’a d’intérêt QUE dans un cadre où le débit du tuyau est insuffisant pour faire passer ce qu’on veux dedans (donc, en cas de congestion).
A mon sens l’un des objectif de la 5G c’est justement de lever cette contention sur la boucle locale (le “dernier km”) radio. Ce qui ne veux pas dire qu’il n’y aura pas de contention plus en amont dans le réseau (il ne me semble pas que ce sujet ait été évoqué nulle part, et pourtant l’impact en terme d’usage est aussi important, voire pire, qu’une contention “locale”).
Ou alors il faut recréer artificiellement de la contention, soit en laissant saturer des liens, soit en appliquant, sciemment, une QoS limitante qui peut être levée moyennant finance (un peu comme l’IP fixe)
Ce problème de latence effectivement pourrait devenir la prochaine atteinte à la neutralité.
On peux imaginer un opérateur proposer de tagguer les paquets d’un abonné avec un code DiffServ lui permettant de gagner en latence , moyennant finance là encore.
Option que les joueurs vont s’empresser de prendre :-)
Pour moi si ce sont par ex les communications tel qui sont tagguées, pour tout le monde, bof, ça me gêne moins . Si tu tag QUE les paquets des conf-call “Teams” et “Skype” mais pas celles de Zoom et jitsi, ça l’est moins (heureusement qu’avec SSL , SNI et DOH ça leur complique bien la vie :-) )
Le 02/10/2020 à 12h58
Tu as un gros problème pour assimiler la simple observation qu’une dépense (ici l’extorsion au « bien commun » mais c’est valable pour les taxes, impôts, etc.) est une charge pour une entreprise qui est fatalement, irrémédiablement, irréfutablement, indubitablement, etc. toujours répercutée sur le consommateur final (ses clients) si l’entreprise veut survivre et faire du profit.
Ce sont des notions triviales difficiles à intégrer chez les étatistes/planistes qui sniffent à longueur de temps leur coke dystopique collectiviste, mais fais un effort ou apprend à lire un bilan/compte de résultats.
Le 02/10/2020 à 13h12
Oui, à proportion quasi-nulle pour le cas considéré à savoir le prix final de l’abonnement.
Ce qui explique pourquoi ces enchères sont des enchères : si tous les opérateurs du globe pouvaient utiliser les fréquences sur le territoire national, leur coût de concession serait divisé par le nombre de terriens. Soit une division à perte.
On ne divise donc pas par zéro mais je ne t’apprends rien entre deux de tes rails habituels…
Le 02/10/2020 à 13h24
Et pourtant elle n’a pas d’intérêt que là.
Je vais prendre l’exemple des offres triple play, qui font à la fois téléphone, TV et net : si tu ne priorises rien, tout partira et arrivera dans un ordre aléatoire, quelque soit le service utilisé, même si le débit est suffisant. Résultat : ta conversation téléphonique sera totalement inaudible (il y aura des hachures, des fin de syllabes ou de mots qui seront entendus avant le début, etc), et pareil pour les chaînes TV regardées qui sauteront assez régulièrement. Parce qu’une QoS “téléphonie” est différente d’une QoS “TV”, et encore différente d’une QoS “data” :
Pour la téléphonie, il faut débit fixe garanti, gigue la plus faible possible, latence faible, une perte de paquets la plus faible possible, et aucun déséquencement. Tout en étant priorisé sur tous les autres flux.
Pour un flux TV, c’est débit fixe élevé, pertes de paquets la plus faible possible, aucun déséquencement. Et priorisé sur les flux data.
Pour la data, le débit peut être totalement variable, la gigue aussi, la latence est rarement pénalisante, pareil pour la perte de paquets et les paquets peuvent être déséquencés sans problème.
Sans gestion de QoS, il est strictement impossible de faire ce mélange de flux correctement, quoique tu en dises…
Le 02/10/2020 à 13h32
Tu n’es pas dans les petits papiers des opérateurs pour justifier ta « proportion quasi-nulle » digne de la comptabilité hollywoodienne. Si elle l’était vraiment, l’État aurait demandé un prix cent, mille ou 1 million de fois supérieur, et la proportion serait encore restée « quasi-nulle » selon toi.
Ce qui explique que seul un idiot intégral peut débiter et croire pareille stupidité.
Le 02/10/2020 à 13h42
Ou le non-scoop de communication sur les amish se paye.
C’est donc assez tranquillement que je n’ai pas besoin d’avoir le détail pour savoir que c’est en effet quasi-nul sur le prix final payé par le client ordinaire.
Le prix des équipements est autrement problématique, Free en a fait l’expérience avec la 3G. Et là c’était pas de réseau du tout…
Le 02/10/2020 à 13h44
2786M€ / 60m pers / 15 ans / 12 mois = ?
Le 02/10/2020 à 13h56
Le 02/10/2020 à 14h04
Calcul simpliste, en particulier :
En clair : la charge sera incluse dans les forfaits existants qui vont augmenter de prix pour compenser, cf Bouygues par ex., ou de nouveaux forfaits spécifiques seront proposés (plus chers). Dans tous les cas ce sont les premiers clients qui vont la supporter (ie au lieu d’une droite horizontale — ton calcul ridicule – on a une courbe concave décroissante).
Le 02/10/2020 à 14h25
Simpliste et en première approximation en deçà de ce qu’un étatiste aurait laissé passer. Ce qui suffit à montrer qu’on est de très loin prêts de rouler sur l’or avec ces enchères.
Ensuite la moyenne linéaire des courbes concaves passées avec celle actuelle donne, malgré tout, le juteux delta après quelques années seulement (suffisant pour rembourser un gros prêt) entre le coût de concession et le prix de l’abonnement final.
La croissance du réseau étant facile à tenir par changement de techno, par suite la croissance du parc d’équipements également.
250€/mois c’est pas Byzance lorsque ce même état admet un KW/h à 0,07c/€ H.T pour les installations d’antennes lorsque le client final en paye 0,13 H.T.
L’escrologie bioboboelectron n’est pas là où tu la cherches…
Le 02/10/2020 à 14h11
Seulement au bout de 15 ans, mais dans la réalité présente et le futur proche :
3 milliards / 1 million pers. / 1 an / 12 mois = 250 €
Le 02/10/2020 à 15h02
Simple et faux car c’est une tromperie à la moyenne (un classique escrolo).
Si un coût 5 fois supérieur à un forfait HdG actuel n’est pas « Byzance », tu devrais faire réviser tes mécanismes de comparaison internes (si tu en as) ou assimiler l’ouvrage sus-lié.
Le 02/10/2020 à 15h22
Plusieurs seuils de rentabilité négatifs s’annulent lorsque le volume grossit (tu l’as toi même reconnu). Ce n’est donc pas une tromperie, c’est une simple observation de la courbe que je ne prendrais pas la peine de faire sous calc…
Maintenant si tu ne veux en voir qu’un seul (le delta le plus négatif pour le client final) alors en effet je me dois te dire que l’analyse moyenne suffit amplement à te contredire sur les bases de la courbe à tracer. Et j’insiste encore ici car sortir des ouvrages dont le titre putaclic ne sert à rien est assez ennuyeux lorsqu’on prétend être rigoureux dans d’autres fils.
Le 02/10/2020 à 15h35
Il n’est pas question de la rentabilité (l’unique point mort surviendra seulement quand la dépense/charge sera exactement annulée par les produits à un temps t inconnu dans le futur) mais de ton erreur de calcul : on ne peut pas moyenner comme tu le fais. Je t’ai expliqué pourquoi mais si tu veux persister dans l’erreur, c’est ton affaire.
Le 02/10/2020 à 15h50
L’analyse moyenne arbitraire suffit à montrer le sens de la droite. Sens qui peut d’ailleurs être négatif bien que rentable ET inversement ! D’où l’intérêt, je l’ai rappelé, de vérifier à quelle échelle de temps on se place en premier lieu ET de tracer cette foutue courbe !
Je te dis donc simplement que l’analyse des effets de seuils passés suffit à montrer qu’on a une croissance. L’avenir c’est autre chose. Mais si tu y tiens sors nous les bilans d’Orange car je doute très sérieusement que Casimir perde la face en ce moment…
Le 02/10/2020 à 16h08
Par la définition d’une moyenne, ta droite est positive // à 0 ‘et n’a pas de direction, le terme « sens » n’ayant pas de… sens ici) sur 15 ans, ce qui implique que rien ne changera sur 15 ans, ce qui est juste débile.
Comme ta politique à débattre consiste seulement à Carthago delenda est, je vais te laisser discuter avec toi-même de la différence entre une moyenne, un mode et une médiane et de la validité statistique de moyenner quand le dénominateur est une variable… vois cela comme un exercice encore plus simple que la leçon sur la non équivalence entre la moyenne d’une racine n et la racine n d’une moyenne.
Le 02/10/2020 à 16h23
Un investissement comme les licences de fréquence ne s’amortit pas sur 1 an mais sur la durée de la licence, donc ici au moins 15 ans et d’ici là, le nombre d’utilisateurs aura rapidement augmenté. Ta formule est donc doublement fausse sur le nombre des personnes et sur la durée prise en compte.
Le calcul que tu critiques est bien plus proche de la réalité que le tien.
Le 02/10/2020 à 16h48
Mon estimation est bonne entre maintenant et le futur proche (1 an) comme indiqué parce que ce qui m’intéresse est d’estimer la fraction du racket qui sera nécessairement répercutée aux clients. Certes l’amortissement comptable est sur 15 ans, mais la dépense est en une seule fois. De plus le nombre de clients futurs est variable et inconnu (pourquoi 60 millions et pas 100 ?). Sa modélisation simpliste est fausse avant le point mort dont la date de survenue est inconnue.
Le 02/10/2020 à 22h05
La dépense est probablement financée par un emprunt à taux très faible. Ton calcul ne représente donc rien de réel.
Les Telecoms sont des activités largement financées par l’emprunt, vu les investissements nécessaires. Et cet emprunt est remboursé au fur et à mesure des rentrées. Ton estimation ne correspond à aucune réalité. À te lire, je pensais que tu avais un peu de connaissances en investissement et gestion de société. Ce n’est manifestement pas le cas.
Le 02/10/2020 à 16h41
C’est faux, sur 15 ans futurs ou passés, la moyenne des seuils de rentabilité peut justifier l’octroi d’un prêt et le taux annuel… même un financier comprend qu’une courbe ne sert parfois à rien…
Ton observation précédente ne tenait pas compte ni de l’histoire de l’approximation de la variable ni de son intérêt à être appliquée dans un cas où c’est avant tout le delta entre prédiction théorique et observation qui pose question, pas la simple réfutation d’un calcul théorique dont la seule validité engendre et c’est le cas, d’autres variables cachées, d’autres formules et modèles que tu as omis avec constance. Point.
Le 02/10/2020 à 16h49
Est ce que dans le cahier des charges de la 5G il est prévu que l’opérateur doive implémenter un système d’alerte publique (météo, séisme, attentat, enlèvement, …) ? genre cell broadcast ?
Le 02/10/2020 à 17h00
Vas voir un banquier en lui présentant ta moyenne pour tenter d’obtenir un prêt : il te réclamera poliment mais fermement tes dernier bilan et compte de résultats pour apprécier ton passif et l’état de tes dettes. La règle d’or en finance est que les résultats passés (même moyennés) ne préjugent pas de ceux futurs.
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Ce n’est pas moi qui ai proposé un modèle simpliste de moyenne pour tenter de masquer que le racket de l’État sera in fine payé par les clients, fussent-ils les premiers.
Le 02/10/2020 à 17h46
Règle d’or suivie par 1%. D’où ce nécessaire rappel de l’AMF. C’est bien.
Je ne masque rien du tout. La part revenant à l’état est si faible que c’est avant tout les opérateurs qui y gagnent et décident librement des prix comme depuis assez longtemps maintenant. On peut, cela étant dit, estimer le coût d’un autre modèle dans lequel toutes les fréquences seraient libres de droits d’usage.
Le 02/10/2020 à 18h42
Les véritables gagnants sont les gouvernements
Le côté obscur de la 5G : l’utilisation militaire
Ou comment financer la technologie de l’armement par tout le monde…
Le 02/10/2020 à 18h46
% sorti du chapeau. Tu prends cela à la légère, mais tente l’expérience avec ton banquier.
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HS.
Dernier commentaire :
tu es tombé amoureux de ton modèle simpliste sans vouloir en démordre. Prends le problème par l’autre bout en te mettant à la place des opérateurs : leur but est-il :
1/ d’essayer de lisser sur 15 ans la charge du racket pour l’affecter le plus uniformément possible sur tous leurs clients (ton modèle irréaliste) ;
2/ ou bien de rentabiliser leur investissement le plus rapidement pour maximiser les profits futurs (mon estimation futur proche)
Ton penchant collectiviste anticapitaliste devrait répondre réflexivement 2/.
De rien.
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Ce qui n’est jamais fait, alors qu’on parle d’un supposé « bien commun ». Comme quoi ce concept fumeux sert juste de prétexte collectiviste commode mais tragique.
Le 02/10/2020 à 19h14
Envoyez vous des SMS plutôt qu’un dialogue qui tourne en rond et qui se répète dans les commentaires, merci
Le 03/10/2020 à 07h37
On ne tourne pas en rond, on argumente (et on n’est pas HS (pour une fois)).
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Il est fort probable que non puisque que l’État a accepté d’étaler le payement sur 15 ans sans frais, ce que j’ignorais lors de mon estimation initiale.
Son modèle suppose que la distribution des clients totaux dans le temps est uniforme : c’est évidemment incorrect. Mon estimation ne suppose rien de tel puisque ce n’est qu’un seul point à t+12 mois. Il est certes possible que le montant final ne soit pas 3 milliard ou que le nombre de clients initiaux soit moindre (0,5 million ?) ou supérieur (2 millions ?), cela ne modifie pas l’ordre de grandeur [500-125 €].
De même si on tient compte de l’étalement du payement, on reste quand même à 2 ordres de grandeur au-dessus de son modèle soit 17 € versus ~0,30 €, ce qui est loin d’être « quasi-nul ».
Le 03/10/2020 à 21h14
Etalement qui nous donne 17€ soit une tentative de ne pas devenir une mafia sur la chaine état->operateur->banquier.
Le réel coût d’une décision politique (les amishs) est donc une fluidification de la trésorerie des opérateurs (enchères faibles par rapport aux autres pays européens cf lien cité plus haut) afin que le financier puisse se dire que 17€/mois pour sa nièce c’est un placement courant à 1an plutot cohérent avec ce qu’il observe…
Le monde n’a pas changé : les gains ou pertes sont bien dépendantes de la démographie des pigeons.
Le 02/10/2020 à 21h54
Ben désolé, pas d’accord.
Si ce que tu disais était vrai, alors on pourrais pas faire de conversation zoom, skype, jitsi & autre - après tout ce sont des paquets “voix”, donc tout autant soumis à la gigue & au séquencement : Vu que ces paquets sont encapsulé dans du SSL, parfois du HTTPS, ils ne sont forcément pas taggués différemment (au niveau opérateur) qu’un flux de dowload ou de streaming.
Et pourtant, quand t’a un bon débit, tu peux tout faire en même temps.
La seule contrainte c’est que le réseau , non congestionné, arrive à transmettre assez vite (et donc avec assez peu de gigue) les paquets que chacune des application requiert, sans retards.
Si ca va assez vite ce sont les applis qui vont “consommer” les paquets au rythme prévu.
En téléphonie, petit paquets et gigue très sensible, en TV très gros paquets avec un gros buffer (donc moins de sensibilité à la gigue).
Le problème se pose quand la quantité de donnée à passer est > à la capacité du tuyau: Sans QOS, ce que tu décrits se produit : Pertes de paquets, gigue++ et conversation inaudibles.
Avec QoS, tu peux continer à téléphoner , mais la TV passe plus par contre.
Le 03/10/2020 à 06h57
Il y a des options “ping” chez les opérateurs, Free laisse libre la gestion de ce dernier par l’abonné Freebox par exemple.
Donc autant dire que la QoS est très limitée sur du tripleplay…. on parle surtout de paramètres qui n’ont plus grand chose à voir avec la congestion car on est plus à l’époque de la gestion du bruit selon la théorie de Shannon hein…
Ce qui n’était pas du tout le cas lorsque Orange a lancé la patate sur du 2 méga (+/- j’ai plus les débits en tête) il y bien 10 ans voir un peu plus.
Le 03/10/2020 à 07h34
Dans l’ordre : audio / visio temps réel nécessaire et la perte de paquet n’est pas tolérable (hachure),
la tv est un peu plus tolérante : quelques paquets peuvent être perdus (tu n’as pas systématiquement un artefact à chaque paquet perdu, et même quelques artefacts sont tolérables), le buffer est assez important, donc si certains paquets trainent ou arrivent dans le désordre, la TVva piocher dans son buffer et ne va pas freezer immédiatement.
Relis mon message ce n’est pas du tout de la QoS, c’est un exemple de filtrage, de la QoS tu feras du P2P à fond sans pb sans perturber le reste.
Le 03/10/2020 à 21h24
Dans usages définis par des sortes de VLAN (en 5G) il y a QoS ET filtrage.
Tu ne vas pas accorder un sous-réseau IOT pour de l’électroménager sans filtrer les adresses MAC.
Enfin c’est ce que je ferais tout simplement…
Le 03/10/2020 à 08h47
Rassure moi : tu ne travailles pas dans le domaine des réseaux informatiques j’espère…
Et sinon, tu peux nous expliquer pquoi les opérateurs s’emmerdent royalement avec les QoS si tout est aussi simple que tu le dis?
Le 03/10/2020 à 21h19
Pour justifier leur existence.
Il y a des tas de mauvais côtés, d’autres bons dont on parle peu en ce moment lorsqu’ils ne sont pas caricaturaux (telemedecine etc).
Le 05/10/2020 à 07h30
Moi je ne suis pas du domaine, mais ça m’intéresse de savoir dans quels cas les paquets peuvent avoir du retard alors que le débit n’est pas saturé.
Le 03/10/2020 à 12h38
Ça m’a l’air d’un vrai ramassis de conneries cet article; rien que la conclusion qui annonce rien moins que la fin de l’humain est complètement barré : la fin de l’humain c’est depuis la dissuasion nucléaire qu’elle est possible en qql heures, et il n’y a pas besoin de 5G pour ça (un SNLE seul peut à peu près raser la Chine ou les USA, et chaque puissance majeure en a pls en service)
Par ailleurs, je pense voir où les militaires pourraient vouloir de la 5G, mais ce n’est certainement pas en passant par les réseaux d’opérateurs (à moins que la stratégie militaire des USA ne soit de se faire attaquer sur son propre sol pour avoir une infrastructure utilisable) mais sur des moyens de communication basés sur les normes 5G mais pas du tout sur les équipements que les clients vont payer.
Le 04/10/2020 à 08h46
Justifier l’existence de quoi? L’existence de ce pour quoi ils sont payés?
Le 04/10/2020 à 09h03
17 € est précisément la valeur du forfait moyen ; un racket mafieux de 100 % donc.
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Maintenant c’est correct.
Le 04/10/2020 à 09h45
CorrectE ne signifie pas juste : cela ne change rien aux apports faibles de ton fait à ce fil. Radin ou Radis ?
Il suffit de prétexter qu’il s’agit d’un problème technique pour demander quelques sous.
Après dans les bons côtés, il n’y a pas que le public qui fasse de la prospective ou de la R&D, mais dans tous les cas je pense qu’au final la justification reste démographique : mieux vaut avoir des compétences différentes avec des échanges monétaires à la clé (corps d’états) ce qui fait “gagner du temps” et permet aussi de dire qu’il y a un responsable si vraiment il y a un problème. Vivre quoi…
Le 04/10/2020 à 16h27
Mais des sous sur quoi?
Quand il y a problème technique, tu fais appel au SAV et tu ne payes rien…
Le 04/10/2020 à 19h52
Le coût des abonnements à l’année est quand même à la hausse depuis les offres d’appel de l’ADSL.
Les opérateurs ont les moyens de faire de la gratuité au niveau des S.A.V à cause des tarifs de base payés par beaucoup de monde tous les mois.( La relocalisation des SAV en a aidé certains aussi, ou Orange car à la fin c’est le vilain FT qui payera les casseroles des autres…)
En fait on te vend plus de l’accès au réseau bien fait… tu payes déjà mensuellement comme des millions de clients un service “numérique” indéfini dans lequel tout peut être justifié par la carte technique (ou sa peur) ou un
popbuzz word.Et rares sont les techniciens intéressants dont on entend parler alors qu’il faut bien choisir en coulisses pour la société ce qu’elle veut…
Le 04/10/2020 à 20h19
Ça m’a l’air très optimiste ce que tu dis là. Les tarifs de l’ADSL avaient énormément baissé avec l’arrivée de Free, puis ses concurrents se sont peu à peu adaptés (avec un mélange de baisse de qualité du service et d’économies techniques ou RH). Le problème, c’est que Free a quand même rapidement eu son boulet sur les problèmes de peering et s’est rendu compte que c’est bien et facile de casser les prix, mais ensuite, il faut assurer. Plus toute la course aux box et aux services qui coûtent +/- cher, ça joue aussi sur les prix.
Je me rappelle quand même qu’il y a une quinzaine d’années (un peu plus), c’était 45€ pour 512⁄128, pas de téléphone, pas de TV. Aujourd’hui, c’est (chez Orange) 49.99 pour la fibre (2Gbps/je-sais-plus-combien en UP), téléphone, et TV.
La seule chose que je trouve gonflante avec l’actuelle situation, c’est que les tarifs affichés ne sont jamais les vrais (c’est toujours X € (en grooooossses fonts) pendant un an puis X+gros beaucoup (en tout petit)).
C’est tellement devenu naturel qu’un conseiller du FAI que j’ai quitté pour un autre (avec un tarif collaborateur) m’a demandé combien de temps ce tarif s’appliquera, haha…
Le 04/10/2020 à 20h44
Je ne vois toujours pas à quel endroit ils demandent des sous en plus de l’abo dans tes messages…
Le 04/10/2020 à 22h59
Oh que si, et depuis plusieurs années…. Et toi ?
J’ai pas dit que c’était simple.
Et j’ai expliqué quand est que la QoS était utilisée: En cas de congestion.
Oui, les congestion ça arrive bien souvent, notamment sur le segment de transport métropolitain , ou sur les interconnections entres opérateurs, ou encore sur les liens “lents” type DSL.
Ce que je réfutais en revanche c’était l’affirmation initiale comme quoi la QoS était “la base” de tous les réseaux.
Aujourd’hui la solution à la congestion chez les opérateurs , c’est l’augmentation de capacité, pas l’application de QoS (d’autant qu’il suffit pas de taguer les paquets : Encore faut-il que ce tag soit respecté par tous les opérateurs entre la source et la destination, et ça, en IP, t’a pas cette garantie) - pour revenir au sujet , c’est en autre la raison d’être de la 5G.
Alors oui, Orange peux tagguer en ToS ou en Diffserv ses propres paquets téléphonie, si tu décides de te passer de la box et de plutôt appeler via une box OVH t’a 0 garantie que ta téléphonie passera bien quand tu regardes la TV …. sauf si ton lien internet a la capacité de passer les 2 en parallèle sans saturer (donc sans perte) et sans jitter excessif.
Et si tu n’a vraiment pas assez de débit, même le ToS te sauvera pas : Tu perdras en qualité sur l’un des deux.
Je prétends pas que la QoS n’est jamais utilisé (il me semble même que chez Orange, le respect du niveau de tag DiffServ est une option payante des liens CELAN) . Mais c’est loin d’être le cas partout, et par exemple la plupart des opérateurs de RIP (Covage/Altitude/Axione AFAIK) ne proposent pas le respect du tag (voire le réinitialise à 0) au moins en FTTH.
Le 05/10/2020 à 06h57
Moi? J’ai juste sacrément peur quand je lis ca.
Le 05/10/2020 à 08h12
Tout à fait, je me suis contentée de montrer que la linéarité « quasi nulle » de ton modèle n’avait aucune réalité, ce qui n’était pas bien difficile. Si j’avais été charitable, ou plutôt si tu avais été un peu plus malin, on aurait pu interpréter ton #33 comme le dernier point à 15 ans, ce qui aurait été presque correct (il manque l’inflation)…
Le 05/10/2020 à 09h39
Si il n’avait aucune réalité ce ne serait pas, à minima, une erreur.
Non, on interprète une suite d’affirmations relatives à l’enchère (millions d’euros) et ses modalités (sur 15 ans + loyers), pour connaître le rapport acceptable ou non entre opérateurs et état.
Ce rapport est une rentabilité sur un certain nombres d’années, soit une tangente… c’est toi qui voit de la linéarité là où il n’y en a pas et voudrait diviser par la linéarité de moyenne… soit par zéro, ce qui revient au même en effet !
Captain obvious sur son dance floor tout plat aime troller…
Ils n’en demandent pas, ils font baisser le coût de l’enchère en percevant des rentes élevées ou en se reportant sur le réseau historique.
Il faut bien un peu d’optimisme ! (grace à Orange quoi )
Le 05/10/2020 à 09h43
C’est réciproque…. :-/
Mais ça m’étonne pas vu le comportement de certains “opérateurs” qui laissent sciemment saturer des liens / interco pour pouvoir vendre de la QoS à leurs clients (ou comment convertir un poste de coût en poste de profit)
Le 05/10/2020 à 09h55
Le 05/10/2020 à 10h02
Mouais.
Moi j’appelle plus ça une prise d’otage, parce que l’opérateur qui fait ça est rarement celui qui est en frontal avec les clients (qui, eux, sont impactés). Et en général c’est fait lorsque le rapport de force le permet, donc typiquement sur les zones où il n’y a pas d’alternatives.
Si l’opérateur commercial peux trouver une autre solution d’acheminement, il le fait.
En terme de conséquence , j’ai pu constater ça sur les communications VOIP (qui coupent ou hachurent quand ça sature en amont dans le réseau), et là tu peux tagguer / prioriser ce que tu veux de ton coté, si l’opérateur d’interco sature sur un tronçon tu peux rien faire sans coopération multilatérale.
Le 05/10/2020 à 10h16
Comme tu le dis : c’est un service qui fait le bonheur des opérateurs commerciaux, même si factuellement il n’y a pas de suivi derrière. Après la qualification des dommages : prise d’otage, extorsion, chantage cela revient au même. Ce que l’un fait nuit mécaniquement aux autres : c’est typique de la concurrence sur les télécoms… l’interopérabilité c’est de la théorie.
Le 05/10/2020 à 10h53
Parce qu’une tangente n’est pas une droite linéaire ?
Bref tu es juste un imposteur doublé d’un ignare (ou le contraire, au choix).
Le 05/10/2020 à 11h17
Ce n’est pas ce qui est reproché. Ce qui reproché c’est de vouloir chercher des formalisations finales alors qu’on a tous compris intuitivement le problème. Sauf toi qui voudrait appliquer un principe d’objectivité totale à un objet flou… qui plus est déjà spéculatif et dont le résultat n’apporterait rien de plus à la discussion puisque personne ne peut prédire, de base, la fin de la 5G !
On peut cela dit regarder les rentabilités passées de 2 à 3 de 3 à 4 de 4 à 5… pour se faire une idée.
Le 05/10/2020 à 11h43
Je ne comprends rien, c’est normal?
De la part de qqu’un qui dit “travailler dans les réseaux” (lol) qui affirme haut et fort que les QoS c’est de la merde inutile, je prends ca pour un compliment.
Le 05/10/2020 à 13h24
60 millions de clients le prix moyen mensuel de l’abonnement nombre d’opérateurs > coût cumulé des enchères présentes et passées pour les fréquences / durée de la concession
Le 05/10/2020 à 11h56
C’est bien parce que la distribution des clients est inconnue (« l’objet est flou) que ton modèle linéaire quasi nul // à 0 sur 15 ans est faux. Ce qui n’est pas le cas de mon calcul du point initial et si on considère que ta division initiale en représente le dernier point : la différence entre 17 € et 0,26 € parle d’elle-même.
Je te laisse regarder comme exercices (note cependant que la discussion ne porte pas sur la « rentabilité » mais sur qui prend en charge le racket, et quand).
Le 05/10/2020 à 13h11
Un racket n’est rentable que si il y a violence et gains. Sinon cela s’appelle de la violence gratuite. Tu es un spécialiste d’ailleurs.
Le 05/10/2020 à 13h22
Tu arbitre donc la fin de la 5G à 1 an. Soit un calcul qui ne correspond pas non plus entièrement à la réalité.
Alors qu’une série d’années de rentabilités (disons début des gains à une moyenne de 4 ou 7 ans) suffit à montrer par rapport à l’une des technologies prise isolément que la tendance est à la hausse. Idée renforcée par un taux de pénétration qui abouti à considérer une rentabilité d’autant plus certaine à terme… !
Bref, tu peux diviser par ce que tu veux, la distribution des clients n’est pas significative (il y a aujourd’hui saturation) pour établir que ce sont les clients d’une génération précédente qui payent pour la génération future. Le marketing suffisant à justifier une petite hausse des tarifs afin de démarquer les distributions de chocolatines aux plus méritants… le pognon est R.O.I.
Le 05/10/2020 à 14h26
Tu n’as pas oublié qu’en plus des fréquences, les opérateurs doivent :
Toutes ces choses là sont aussi incluses dans l’abonnement.
Au milieu de tout ça, les fréquences ne pèsent peut être pas très lourd …
Le 05/10/2020 à 14h45
C’est ce que j’ai dit avec d’autres mots avant. Je pense aussi que le coût en équipements est un problème, j’ai cru comprendre que les autres pays avaient cette charge anormale sur la 5G, d’où la tendance à la baisse des enchères comparées aux autres pays européens je pense.
Le cœur de réseau ou les travaux restent marginaux vu les débits, en gros cela coûte moins cher de changer de technologie à chaque pallier d’usage que d’entretenir les infrastructures : c’est grosso modo indexé sur ce que fait l’industrie des télécoms qui a un besoin de marges élevées et fonctionne souvent au levier Ne pas oublier non plus que certains travaux sont payants pour les collectivités, et subventionnés…
Rester à voir la compta d’Orange. Manque de bol c’est pas public, on peut pas lancer d’alerte…
Le 05/10/2020 à 18h07
Absolument pas : la mafia rackette pour protéger et donc éviter la violence, justement.
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Aucune rapport logique entre mon point et ta réponse, comme souvent.
Mon calcul ne suppose rien de n+2 à n+15 parce que je ne connais pas la distribution des clients. En supposant que le nombre de clients augmente régulièrement à partir de n+1, cela indiquerait que ce sont les premiers entrants qui vont rembourser le racket. Non bizarrement, c’est mon point mais c’est d’une telle banalité dans les marchés que ce que tu fumes n’est vraisemblablement illégal.
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BS : aujourd’hui Il y a exactement 0 client en 5G.
Le 05/10/2020 à 18h31
Tu n’as pas besoin de la distribution des clients dans un marché saturé, aka taux de pénétration proche de 100%, voire encore plus difficile à modéliser par les effets du slicing qui va encore influer positivement la distribution des abonnements en 5G…
Je ne comprends toujours pas comment tu peux oublier l’intervalle à n+2 n+15 dans ce cas où tu ne tiens pas compte du taux de pénétration.
Oui les premiers clients 5G vont payer plus cher que ceux de la 4G, mais dans ce cas ton affirmation d’un racket ne peut se limiter à la 5G et à la répétition du même calcul… pas faux certes, mais dont l’utilité est vite épuisée ou ne reflète qu’une vision très très pessimiste de la rentabilité financière qui ne produira certainement pas que des abonnements avec engagement de 12 mois.
Là encore ce serait pourquoi pas recevable mais tu défends que l’état serait en position de racket sauf que mis à part constater qu’un client passera certainement comme beaucoup par une procédure de RIO, au final, tes 12 mois c’est bien 12 + 12 + 12 + 12 (…) soit une suite additive de 15 termes.
On serait à se demander le prix de la tomate en supermarché je dis pas, mais là…
Le 05/10/2020 à 19h24
Le taux de pénétration de la 5G est de 0 %. Le reste de ta prose tombe avec.
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Je ne l’oublie pas : je ne peux pas l’estimer sans faire de suppositions à l’aveugle (je ne lis pas dans l’avenir).
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Et bien, plus de 80 commentaires pour arriver à tirer un accord sur un trivial point d’économie appliquée.
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Si l’État avait clairement affecté le produit des enchères au secteur (en laissant de côté le problème moral du profit sans production de valeur sur le bien commun), on aurait pu utiliser un autre terme, mais non : ce sera affecté au budget global. C’est donc du pur racket par proxy (les opérateurs) pour tondre les futurs (premiers) utilisateurs de 5G.
Le 05/10/2020 à 21h53
Tu lis dans l’avenir à 1 an. Moi je lis dans le passé à 20. C’est déjà plus fiable…
Le racket par proxy ne dit pas si 20% de T.V.A + impôts/abonnement sur 0 clients est un calcul sensé ?! Pourquoi cela semble faux ?
A mon sens, tu voudrais voir une position de racket par proxy alors qu’aucune donnée économique ne peut en décrire la cause qui reste l’enchère, soit un fait plutôt libre des opérateurs… dont la justification d’adhésion repose uniquement sur des fréquences qu’ils peuvent exploiter ailleurs qu’en France, et même qu’ils exploitent déjà sans justification autre que la fin d’un monopole d’état aka libéralisation.
Un autre modèle serait pas de concession du tout mais le coût reviendrait certainement à un monopole dont les prix finaux seraient non consentis même imparfaitement et sans garanties d’existence sur 1 jour (facebook par ex).
Tu ne montres donc pas en quoi la position de l’état serait mafieuse. Tu nous dis seulement que les opérateurs sont coupables de participer à l’économie de concessions et qu’au surplus on aurait des clients passés cajolés (4g) et des clients de la future 5G payant leur particule pour la forme.
Je connais peu de mafieux qui font un échéancier sur 15 +5 ans. Tout au plus le système de délégation de service public, ou assimilé, fonctionne très mal ce qui est là par contre assez évident.
Le 05/10/2020 à 22h35
Pas vraiment : j’ai fait une estimation de 0 (présent) à 12 mois seulement parce que tu avais choisi cet intervalle. Le passé n’est pas plus fiable si on compare des pommes à des oranges.
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Parce que le marché n’est pas encore ouvert mais que quand il le sera le nombre de clients sera > 0.
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L’enchère est seulement une méthode parmi d’autres, l’État n’étant jamais en manque d’imagination ou de raisons injustifiées pour racketter, mais son intelligence ne va pas plus loin. En effet il n’est nulle part mentionné que le versement en 15 fois prend en compte, ce qui fait qu’elle va diminuer le coût réel de la charge à mesure que le temps passe. Ce sont donc effectivement les 1ers clients qui vont payer plein pot.
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Tu connais exactement 0 mafieux, mais il n’est pas indispensable d’en connaître pour savoir comment reconnaître le procédé de racket.
Le 06/10/2020 à 08h55
Il manque un mot d’un le § ci-dessus :
En effet il n’est nulle part mentionné que le versement en 15 fois prend en compte l’inflation, ce qui fait qu’elle va diminuer le coût réel de la charge à mesure que le temps passe. Ce sont donc effectivement les 1ers clients qui vont payer plein pot.
Le 06/10/2020 à 11h21
Bravo d’avoir réduit le débat à l’augmentation de débit.
C’est vrai aucun des usages que nous vendent les commerciaux en tout genres ne nécessite réellement la 5G. Pourtant ces usages qui font flipper tout le monde ne sortent pas de nulle part, et ces bien les commerciaux de ces SSII -qui nous promettent des voitures autonomes, des portes connectées à reconnaissance faciale, des frigos qui vous commande vos courses, ou des montres qui appellent votre proctologue quand un hémorroïde pointe le bout de son nez- qui nous inondent de cette désinformation. D’ailleurs si il y a la moindre retombée économique en France, ce sera justement sur le développement de ces usages (sans compter bien sûr, les très très chanceux bénéficiaires de licences, qui eux, n’ont pas fini de traire la vache à lait) et c’est bien eux qui poussent comme des malades le déploiement de cette techno, et qui diffusent ces gros mensonges comme quoi la 5G pourrait permettre tout cela.
Or vous aurez remarqué que la seule question qui aurait pu être posée aux français (et encore faut le dire vite et pas s’étouffer en le disant), c’est bien sur le déploiement de la 5G. Que vous puissiez démontrer par A+B que cela n’a aucun rapport avec cette techno, ne vous donne aucune légitimité à évacuer ce débat, bien réel autour d’un glissement sociétal dangereux vers un monde ultra connecté et ultra surveillé, à grands coups de terminaux chinois jetables tous les 2 ans.
Le 06/10/2020 à 20h17
Merci pour cet article intéressant en accès libre !
Par contre j’ai voulu lire tous les commentaires jusqu’au bout, malheureusement je suis mort d’ennui avant…
Le 08/10/2020 à 13h10
Je me demande bcp si , toi tu y travailles, et si oui dans quel secteur d’activité.
Si tu reprends mon 1er message, je n’ai pas dit que c’était de la merde inutile, j’ai parlé de situation de contention. Bien sur, cette contention peut être sur la partie accès (boucle locale cuivre, 4G…) , dans ce ça il y a peu de chose à faire hormis passer sur une autre technologie, ce qui n’est pas toujours possible.
Mais à mon sens le fléau, c’est quand certaines opérateurs se servent économiquement de cette contention comme d’un moyen - soit en n’investissant pas, soit en facturant une priorité sur certains trafic (facturation au client ou au service)
Je suis pas forcément opposé non plus à une priorisation de paquets par les clients (donc pas par les opérateurs) , par exemple les petits paquets passent avant les gros, ou les paquets vers tel ports passent avant les autres - par exemple pour le SIP si le client utilise la téléphonie.
Mais ce dernier cas implique, par exemple, que des services tel que Jitsi ou Zoom seront pénalisés face aux paquets SIP , or, quelle raison tu donnes à ça ? Si toi , en tant que client, tu veux pas faire de SIP ou de MGCP mais tu préfères un autre protocole ? Et si ce protocole est encapsulé dans du HTTPS , avec un peu de DOH pour être bien sur que l’opérateur ne puisse rien savoir de ton trafic ?
Ben ce que je dit c’est que toute application de QoS de la part d’un opérateur de transport (donc, y compris un OI pour les zones en activé FTTH , mais ça s’applique aussi aux opérateurs “pro” qui offrent de la connectivité L2 ou L3 ), c’est un abus de position dominante.
Si un tel opérateur sature, la solution c’est pas de privilégier un trafic sur un autre. La solution c’est d’augmenter la capacité des liens. Alors bien sur que temporairement, la plupart vont quand même prioriser avec des règles “maison”, mais justement le risque est de se reposer sur cette situation et de ne pas investir - parce que dans ce cas là, les choix que eux font sont, ensuite, structurant pour la concurrence (et notamment l’émergence ou le maintient de services alternatifs). Quand , en plus, il y a un intérêt à cet opérateur intermédiaire à prévenir l’apparition de ces services, alors là la QoS devient un outil malsain.
Voila, j’ai essayé d’être le plus clair et le plus technique possible sur mon avis, en fonction de mon expérience, mon boulot en ingénierie réseau et mon contexte de travail (FAI).
J’essaie de ne pas dénigrer, et d’étayer cet avis avec des exemples.
Maintenant libre à toi de continuer les remarques méprisantes. Pour moi les échanges public dans un forum c’est pour tout le monde, pas pour seulement deux protagonistes.