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elementary OS 6 dévoile de profonds remaniements dans une première bêta

Fractures d'habitudes à prévoir

elementary OS 6 dévoile de profonds remaniements dans une première bêta

Le 04 mai 2021 à 06h56

elementary OS reviendra bientôt en version 6. Une mouture majeure, aux multiples améliorations et dont une bêta publique est disponible depuis peu. Plongeons dans cette distribution Linux moins connue que les Ubuntu, Fedora et autre Debian, qui se concentre sur la prise en main par les néophytes.

Qu’est-ce qu’elementary OS ? Une distribution Linux basée sur Ubuntu et focalisée sur la facilité d’utilisation. Elle est souvent connue pour son style s’inspirant de macOS, avec en particulier un Dock central. Si vous n’en avez jamais entendu parler, sachez qu’elle a pourtant fêté ses dix ans le 11 avril dernier.

Pour la petite histoire, il s'agissait initialement… d'un simple pack d’icônes. Extrêmement utilisé sur GNOME, son succès a été tel que Canonical en a dérivé son pack Humanity. Daniel Foré, créateur du pack, décide alors avec d’autres développeurs (notamment Cassidy Blaede) de se jetter à l’eau en créant une distribution complète.

Les grande lignes directrices sont alors jetées : proposer l’essentiel, sans fioritures, en gommant autant que possible les soucis éventuels de dépendances et orienter l’ergonomie vers des logiques simples à assimiler. Le nom du projet était tout trouvé. La première version, Jupiter, sort le 11 avril 2011.

Basée sur Ubuntu 10.10, elle est estampillée 0.1, pour bien signifier qu’il s’agit d’un gros travail en cours. Suivront des versions 0.2 (Luna) en août 2013, 0.3 (Freya) en avril 2015 et 0.4 (Loki) en septembre 2016. À compter de la mouture suivante, Juno, la nomenclature jusqu’alors utilisée est abandonnée. Les développeurs ont confiance : la version 0.5 sera une 5.0, basée sur Ubuntu 18.04. La dernière en date, Hera (5.1) est sortie en décembre 2019.

C’était peu dire que la suivante était attendue, notamment pour moderniser le socle technique, toujours branché sur Ubuntu 18.04. Avec elementary OS 6, l’équipe passe à Ubuntu 20.04, la dernière version LTS (Long Term Support) proposée par Canonical et dont le support court jusqu’en 2025. Nommée Odin, elle n’a pas encore de date de sortie mais une première bêta est disponible. Nous l'avons testée.

Avant de vous lancer dans la bêta d’elementary OS 6, soyez prévenus : cette préversion ne pourra pas être mise à jour vers la finale. L’avertissement est d’ailleurs affiché durant la phase d’installation, qui recommande de ne pas utiliser cette bêta sur une machine de production, un conseil valable pour tous les logiciels non finalisés.

Du nouvel installeur au nouvel accueil

Si la base d'elementary est Ubuntu, de nombreux composants techniques et d’applications sont issus de GNOME. L’équipe s’en sert uniquement de référence et adapte le tout à ses besoins. L'OS est ainsi fourni avec son propre environnement de bureau, baptisé Pantheon, toutes les versions du système portant des noms de divinités.

Avant la v6 finale, l’équipe prévoit au moins une seconde bêta et une Release Candidate, sans plus de précisions. Notez également que le système n’est pour l’instant disponible qu’en variante x86-64. Celle pour ARM et Raspberry Pi sont en pause du fait de changements profonds dans la nouvelle branche, sur lesquels nous reviendrons.

Il ne faut pas aller loin pour découvrir des nouveautés. L’ancien installeur était basé sur Ubiquity, celui d’Ubuntu. Canonical cherche à le remplacer, mais les développeurs d’elementary n’ont pas attendu et proposent donc un nouveau venu, en préparation depuis longtemps et pensé pour répondre aux besoins exprimés par l’équipe : écrit en Vala et proposant une ergonomie alignée sur les canons de la distribution.

Une partie de ce travail est d’ailleurs reprise par System76 pour sa propre distribution, Pop!_OS.

  • elementary OS 6
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C’est de loin l’un des installeurs les plus simples que nous ayons pu voir dans une distribution Linux. Les questions sont réduites à l’essentiel : choix de la langue, type d’installation, sélection du stockage et activation optionnelle du chiffrement intégral. Après quoi la procédure commence, plus courte que sur les précédentes versions du système.

Le partitionnement est réalisé par GParted. On aurait aimé que ce temps soit mis à profit pour demander à l’utilisateur de créer son compte, à l’instar d’Ubuntu. Cette étape vous attendra après le redémarrage de la machine. Très vite, on se retrouve sur le bureau d’elementary OS 6, avec son ergonomie générale. Le Dock est toujours en bas, avec ses applications principales (vue multitâche, navigateur, client email, contacts, agenda…).

En haut, de gauche à droite, on a la grille et la recherche d’applications, l’heure et la date, ainsi que la zone de notifications, avec un accès rapide au volume, au type de connexion Internet et au menu d’alimentation.

elementary OS 6

Les personnes nouvellement venues seront peut-être surprises de ne pas trouver de gestionnaire de fichiers. L’optique d’elementary est en effet de passer d’abord par les applications, la production de fichiers étant presque un « effet secondaire ». Qu’elles se rassurent, le gestionnaire est bien là. Il suffit de cliquer sur Applications en haut à gauche pour afficher l’une des spécificités de cette distribution : la grille des applications, qui s’utilise presque comme un menu Démarrer. Fichiers se trouve au centre, et il est alors possible de le faire glisser dans le Dock.

Ce panneau sert à la fois à concentrer toutes les applications et à y faire des recherches, via le champ intégré. Contrairement à GNOME 40, il n’est pas (encore ?) possible de réarranger les icônes à l’intérieur. En revanche, le panneau dispose d’un deuxième mode d’affichage. Les applications seront alors classées par catégories, ce qui ne sera pas pour déplaire aux aficionados de Cinnamon (Linux Mint).

Au premier lancement, on est en outre reçus avec un panneau d’accueil rappelant qu’il s’agit d’une préversion et présentant les principales nouveautés.

Quoi de neuf pour les utilisateurs ?

Les habitués du système ne manqueront pas de noter çà et là de multiples changements. L’ensemble du style graphique est révisé, avec toujours cette idée d’offrir un élan de modernité. Pour la première fois, il est possible de définir une couleur d’accentuation qui sera utilisée à travers tout le système.

De fait, la configuration du Bureau depuis les paramètres rappelle beaucoup celui de macOS. Sous elementary OS, les utilisateurs pourront choisir entre les thèmes clair et sombre, l’éventuelle bascule automatique entre les deux en fonction de certains critères (dont les heures de coucher et lever du soleil), la fameuse couleur d’accentuation et la taille générale du texte. À noter une option dédiée aux personnes souffrant de dyslexie, qui épaissit le bas des lettres et augmente légèrement l’espacement.

elementary OS 6elementary OS 6

Dans l’onglet Dock et panneau, on peut choisir des réglages classiques comme la taille des icônes dans le Dock. Le passage d’une fenêtre sur ce dernier permet de le masquer, une option bienvenue et inexistante sous macOS.

En revanche, l’onglet Multitâche renvoie à des comportements disponibles depuis longtemps dans le système d’Apple. Par exemple, les coins actifs, pour déclencher une action quand le curseur de la souris les touche (vue multitâche, menu Applications, maximiser la fenêtre actuelle…). C’est ici également que l’on trouve l’option – active par défaut – d'envoi d’une application dans un nouvel espace de travail quand on a la passe en plein écran.

À propos des espaces de travail, elementary travaille sur une base horizontale, la même qui a fait réagir lors du passage à GNOME 40. À la différence de ce dernier cependant, le système ne propose pas de vue miniature des espaces en haut de l’écran. Le défilement se fait au clavier ou à la molette, mais on aurait aimé une vue réduite permettant parfois de retrouver rapidement ce que l’on cherche.

Parmi les autres évolutions, signalons une réécriture complète du client mail, qui se sert désormais du serveur de données d’Evolution (EDS) plutôt que de Geary. D’ailleurs, l’ajout d’un compte nécessite l’installation d’Evolution depuis le dépôt Ubuntu, mais ce souci sera réglé dans la version définitive.

Le fameux gestionnaire de fichiers se dote d’une barre latérale qui le fait largement ressembler au Finder de macOS. Il change également de comportement par défaut : clic simple pour la navigation et double-clic pour ouvrir des fichiers. On peut revenir à l’ancien, d’autant qu’elementary se servait du simple clic depuis des années pour ouvrir les fichiers. Selon l’équipe, cette décision a été prise après de nombreuses discussions avec la communauté.

Le panneau des notifications est, lui aussi, entièrement revisité et se veut beaucoup plus clair. Autre changement important, l’intégration de LibHandy, qui sera chargé de nombreuses interactions, notamment tout ce qui touche au tactile. Car oui, elementary OS est aussi conçu pour les machines hybrides.

Centre d’applications : la grande bascule vers Flatpak

C’est l’un des plus gros changements d’elementary OS 6 : le Centre d’applications ne propose plus que des flatpaks. Le kit de développement est intégré au système et les développeurs sont invités à proposer leurs créations dans ce format, qui fournit pour rappel l’ensemble des dépendantes, entre autres spécificités.

Le cadriciel de publication est cependant toujours en développement, il faudra donc attendre avant de les proposer. La bascule est osée, mais puisque le format de paquet rencontre un succès grandissant (poussé notamment par Fedora), le changement pourrait être bénéfique pour elementary OS. Tout sera prêt d'ici à la version finale, et il vaudrait mieux, car le Centre d’applications est pour l’instant assez vide.

  • elementary OS 6
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En effet, si la catégorie Internet propose des applications courantes comme Firefox et Thunderbird, d’autres sont tout simplement vides de tout prétendant. Dans Bureautique par exemple, on ne trouve ni LibreOffice ni même aucune suite. La situation s’améliorera bien sûr au cours des mois.

On attendra donc de voir comment la boutique – qui mélange applications libres et payantes - se remplira et à quel rythme les développeurs s’adapteront. En attendant, l’équipe recommande de se familiariser avec les mécanismes de Flatpak, dont le manifeste, et d’effectuer des tests locaux.

Sous le capot, de nombreuses évolutions de la plateforme

Les développeurs ont du travail avec le nouveau système, car l’équipe annonce d’emblée que de nombreux pans ont évolué. La modernisation des notifications passe ainsi par un nouveau serveur dont il faudra vérifier la compatibilité dans les applications. Lorsque l’écran passe en veille, la diffusion audio peut – enfin – se poursuivre.

Bien sûr, passer à une base Ubuntu 20.04 entraîne l’arrivée du noyau Linux 5.8. Même s’il ne s’agit pas d’une version très récente, les avantages en matière de support du matériel sont clairs.

Toutes les lignes directrices concernant l’interface ont été mises à jour et placées dans de nouveaux documents sur Gitbook. Là encore, l’équipe recommande chaudement aux développeurs de s’y référer. Par exemple, l’ajout d’un thème central offre de nouvelles capacités aux applications, qui pourront choisir de s’y référer ou pas. Elles pourront ainsi s’adapter automatiquement au réglage central défini par l’utilisateur. Si le thème sombre doit s’activer au coucher du soleil, les applications tierces suivront.

À destination toujours des développeurs, l’équipe d’elementary OS rappelle qu’une bêta signifie pour elle que les API proposées sont stables. Manque l’inévitable période de peaufinage, mais l’essentiel est là.

Nous suivrons de près l’avancée de cette v6 et vous tiendrons informés de son évolution. En l’état, la bêta intéressera surtout les développeurs. Côté utilisateurs, nous vous recommandons d’attendre la seconde, voire la Release Candidate pour se faire une idée du système, surtout si vous ne l’avez jamais testé.

Commentaires (52)

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J’ai cette distrib sur un vieux portable, et j’avoue que j’apprécie l’effort qui est fait sur la partie graphique.
C’est clair, et beau, ce qui est assez rare sur les distrib Linux :transpi:

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D’après Linux Torvalds, le problème de l’adoption des distributions Linux desktops c’est le packaging des applications : youtube.com YouTube



Je pense qu’il a raison, et que la fragmentation de distributions ne résoud pas le problème, elle l’amplifie.



Flatpak et autres systèmes type AppImage sont des pas dans le sens de la simplification du packaging, mais là encore ils ont réussi à faire deux systèmes différents pour résoudre à peu près la même chose.



Je trouve (c’est un avis personnel et je sais que beaucoup ici ne seront pas d’accord) que c’est du gâchis de “puissance de travail” que de multiplier les distributions basées sur Ubuntu, plutôt que d’essayer de faire avancer Ubuntu dans la bonne direction.

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Rejoins nous camarade sur Fedora.
Chez nous on ne crée pas une nouvelle distribution à chaque fois que l’on veux changer le font d’écran d’installation par défaut.



Plus sérieusement cette manie chez Ubuntu de créer une nouvelle distrib pour chaque Bureau c’est spécial.



https://peertube.pcservice46.fr/videos/watch/f2a9c1a1-05ce-46e8-a901-b428aa99fed3

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ErGo_404 a dit:


que de multiplier les distributions basées sur Ubuntu, plutôt que d’essayer de faire avancer Ubuntu dans la bonne direction.


Faire avancer Ubuntu dans la bonne direction ne veut absolument rien dire. C’est de quel côté la bonne direction ? Il y a autant de réponses que de directions. Oui c’est la force et la faiblesse du monde Linux, il n’y a aucun solution à part des géants comme Canonical, RedHat & co qui fédèrent autour de ce qu’ils estiment être la bonne « direction ».



Ce que tu dis ce serait un peu comme être tous d’accord dans une démocratie parce que ça permettrait de grandes avancées… ça n’a pas vraiment de sens.

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Le premier problème quand on présente un bureau Linux, c’est la réaction: “c’est moche”. C’est pas au premier coup d’oeil (les fenêtres sont plaisantes), mais au niveau des polices.
On va dire qu’il faut s’y habituer…



Ensuite, c’est la complexité: beaucoup de softs Linux sont pleins d’options. Hors, les gens ont leurs habitudes sous Windows, et la complexité des softs sous Windows a été “digérée”. Quand ils son sous Linux, la somme apparente d’infos à ingurgiter est trop importante.



Sinon, ils n’ont pas compris: ce n’est pas le fichier qui est has been, c’est le nom du fichier. Un fichier devrait pouvoir avoir plusieurs noms, l’extension est inutile pour 95% des cas…

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Je ne suis pas d’accord. Pour moi, outre la philosophie du libre, ce sont souvent des logiciels épurés, qui vont droit à l’essentiel et c’est aussi pour ça qu’on les utilise.
Si je prends exemple sur des soft comme Sumatra PDF, VLC, Handbrake, Deluge, Foobar ou même un Thunderbird, c’est largement moins usine à gaz au design douteux que les équivalent payants.



Même LibreOffice est plutôt bien appréhendé, par contre il y a The Gimp ou Audacity où là, oui…



Sinon ça a l’air plutôt joli comme distrib. Pour ma part le plus joli que j’ai vu pour le moment c’est Mint Cinnamon avec le skin Minty. C’est parfait

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L’idée de proposer quelque chose qui s’approche le plus possible de MacOS n’est pas inintéressant pour celui qui veut quelque chose de rassurant visuellement.



Par contre, le fait de proposer des applis open source payantes (mais que l’on peut avoir gratuitement en mettant “0” dans la somme à payer), c’est un peu sale dans le principe.



Je ne sais pas si ce sera encore le cas via ce nouveau store, mais j’avais trouvé ça pas dingue.



Après, AMHA, ça reste du maquillage pour un OS (je parle de linux d’une façon générale) qui sait faire de l’interface graphique, mais dont ce n’est pas la philosophie première, et ça se voit dès que les premières coutures craquent plus ou moins rapidement.



On pourrait en dire autant de MacOS et sa base Unix, mais ça reste pour moi un cas d’exception (grandement aidé par un hardware maîtrisé).



Par contre, l’avantage de distribs comme LXLE ou Mint sont leur capacité à tourner comme des horloges sur des configurations qui galèrent à faire tourner même un antique windows 7.




(quote:1871300:brice.wernet)
Ensuite, c’est la complexité: beaucoup de softs Linux sont pleins d’options. Hors, les gens ont leurs habitudes sous Windows, et la complexité des softs sous Windows a été “digérée”. Quand ils son sous Linux, la somme apparente d’infos à ingurgiter est trop importante.


Si on parle des paramétrages inhérents à une application, je ne vois pas du tout en quoi.

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Quand tu parle d’OS, j’ai l’impression que tu parles de noyau. Un noyau Unix/Linux, c’est qu’un logiciel qui gère des fonctionnalités de base d’un ordinateur. Dans le design pattern Model View Controller, le noyau fait partie du Model (de la partie qui tourne derrière, en fond), pas de la View (la partie purement graphique). Android par exemple utilise Linux, et pourtant l’interface graphique est totalement transparente pour l’usager, il n’a jamais à voir une ligne de commande.



Cependant, je suis assez d’accord que les environnement de bureau Linux (et dans le libre bien souvent) ont un petit truc qui manque et dès que l’on commence à un petit peu pousser le truc on se retrouve dans une zone désagréable qui n’est plus du tout transparent, l’expérience n’est plus aussi fluide. J’ai plusieurs hypothèse. Là où Apple commence une application en pensant la façon dont l’utilisateur va l’utiliser avec un truc qui se fait en 2 clics, on a ici des ingénieurs qui vont au contraire travailler sur l’aspect technique pour ensuite l’enrober d’une interface. De plus, il n’y a pas forcément autant de moyen mis sur l’UI et l’UX. Si c’est la personne qui programme l’UI est un “technicien”, il aura tendance à proposer un point de vue très technique, avec peu de couche d’abstraction vis à vis du fonctionnement réel. Il n’ont pas non plus forcément les moyen de faire des études d’utilisations après d’un public random, s’il font des tests, c’est souvent dans la communauté proche qui sont rarement des Michu de base, il n’ont pas un panel exhaustif… Enfin parmi les problème, il y a le principe de Pareto, c’est facile de faire 80% d’une interface, mais les 20% de polissage, ça demande beaucoup de moyen.



Au final, faire une bonne GUI, c’est beaucoup de moyen, c’est long, ça demande des compétences et c’est vite un gouffre pour arriver à un truc au petit oignon.

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Clapitti a dit:


Faire avancer Ubuntu dans la bonne direction ne veut absolument rien dire. C’est de quel côté la bonne direction ? Il y a autant de réponses que de directions. Oui c’est la force et la faiblesse du monde Linux, il n’y a aucun solution à part des géants comme Canonical, RedHat & co qui fédèrent autour de ce qu’ils estiment être la bonne « direction ».



Ce que tu dis ce serait un peu comme être tous d’accord dans une démocratie parce que ça permettrait de grandes avancées… ça n’a pas vraiment de sens.


Disons qu’aujourd’hui, peut-être qu’au lieu de multiplier les Forks et technos, certains pourraient se mettre autour d’une table, essayer de se mettre d’accord et s’unir pour gagner en puissance, innovation et à termes en popularité.



Sans pour autant casser cette fragmentation, juste essayer de faire quelques choix communs à mettre en avant, quelques compromis. Un Standard Simple, c’est ce qui va faire qu’un utilisateur venant de MS ou macOs va se dire que c’est pas si compliqué.



Aujourd’hui, tu as les Dépots, les PPA, Flatpak, snap, Appimage, et j’en passe surement, je ne suis pas un expert. Quand tu veux installer un logiciel, je ne pense pas que ce soit très clair pour une personne non initiée. D’ici que ce soit un soft que tu prends sur le site de l’éditeur qui te fourni juste ce qu’il a envi sans prendre en compte ta distrib, tu as moyen de tourner en rond un moment et repasser sous Windows en étant un peu déçu.



Je suis bien d’accord, il n’y a pas de “bonne direction”, mais il y a des possibilités malgré tout pour simplifier et rassurer l’utilisateur.



Mais bon, on a le droit de rêver :)

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(quote:1871300:brice.wernet)
Le premier problème quand on présente un bureau Linux, c’est la réaction: “c’est moche”. C’est pas au premier coup d’oeil (les fenêtres sont plaisantes), mais au niveau des polices. On va dire qu’il faut s’y habituer…
C’est quoi le problème des polices sur Gnome et KDE ?
Enfin il y avais une histoire sur un brevet qui posait problème a faire une implémentation libre pour le rendu “propre” des polices, mais c’tait il y a 15ans.



(quote:1871300:brice.wernet)
Ensuite, c’est la complexité: beaucoup de softs Linux sont pleins d’options. Hors, les gens ont leurs habitudes sous Windows, et la complexité des softs sous Windows a été “digérée”. Quand ils son sous Linux, la somme apparente d’infos à ingurgiter est trop importante.
De quelle logiciel parle tu ?
Car entre l’explorer de Windows et Nautilus la complexité est plutôt du côté de Windows.



(quote:1871300:brice.wernet)
Sinon, ils n’ont pas compris: ce n’est pas le fichier qui est has been, c’est le nom du fichier. Un fichier devrait pouvoir avoir plusieurs noms, l’extension est inutile pour 95% des cas…
De quoi tu parle ?


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(quote:1871300:brice.wernet)
Le premier problème quand on présente un bureau Linux, c’est la réaction: “c’est moche”. C’est pas au premier coup d’oeil (les fenêtres sont plaisantes), mais au niveau des polices. On va dire qu’il faut s’y habituer…


Qu’est-ce que tu reproches au juste aux polices sous Linux ? Il y a 20 ans, quand tu avais encore plein d’applications GTK1 sans antialiasing, effectivement c’était bien pourri. Mais bon, c’était il y a 20 ans.



Longtemps je n’ai eu que du Linux à la maison (depuis 1999 en fait). J’ai bien fini par craquer, et maintenant j’ai un PC en dual-boot pour les jeux des enfants. En découvrant le bureau Windows pour la première fois, ils ont éclaté de rire tellement ça leur semblait hideux et contre-intuitif. Comme quoi, c’est relatif.

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(quote:1871312:dvr-x)
Disons qu’aujourd’hui, peut-être qu’au lieu de multiplier les Forks et technos, certains pourraient se mettre autour d’une table, essayer de se mettre d’accord et s’unir …
Mais bon, on a le droit de rêver :)


Ton rêve existe c’est la freedesktop.org
Et même si ça ne se voit pas une il y a souvent des échanges entre différents logiciel libre.
(ex gimp et MyPaint)

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Intéressant de passer à Flatpak par défaut pour les applications. Flatpak a l’air d’être parti pour devenir le standard pour distribuer des applications Linux, n’en déplaise aux commentaires ronchons précédents.



Snap est utilisé uniquement par Ubuntu, les PPAs c’est aussi uniquement Ubuntu, AppImage est plutôt une option pour un développeur mais n’est pas intégré aux distros.
Flatpak est supporté par Fedora, Debian, Ubuntu et d’autres, ça semble bien parti pour être le standard pour les applications. Les distros pourront se focaliser sur le reste, ce qui va certainement nous donner encore plus de distros, vu qu’il n’y aura plus besoin de packager d’application.



Dommage pour les esprits ronchons encore, qui voudraient avoir un Apple gratuit avec un seul produit et une seule direction. Désolé c’est pas ça le libre, chacun fait ce qu’il veut dans le libre, donc forcément ça donne le bazar !

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ben51 a dit:


Ton rêve existe c’est la freedesktop.org Et même si ça ne se voit pas une il y a souvent des échanges entre différents logiciel libre. (ex gimp et MyPaint)


Mon rêve n’est pas allé bien loin dans ses ambitions dans ce cas !

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(reply:1871350:dvr-x)


ça prend du temps, mais on pas dire qu’il ne font rien.
Il y a quand même dans les projets : Flatpak, PackageKit, PipeWire, systemd, Wayland, X.Org

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Pat_Hator a dit:


Par contre, le fait de proposer des applis open source payantes (mais que l’on peut avoir gratuitement en mettant “0” dans la somme à payer), c’est un peu sale dans le principe.


Ce sont les auteurs des applications eux-même qui, lorsqu’ils veulent être sur le store, l’option d’utiliser le pay-as-you want. Open source ne signifie pas gratuit, et je trouve l’incitatif très intéressant : combien de dons n’ai-je jamais fait à de super softs juste par … flemme. Ici si j’ai l’option de payer 1€ à l’install de Firefox, je le ferai sans soucis.




ErGo_404 a dit:


Je trouve (c’est un avis personnel et je sais que beaucoup ici ne seront pas d’accord) que c’est du gâchis de “puissance de travail” que de multiplier les distributions basées sur Ubuntu, plutôt que d’essayer de faire avancer Ubuntu dans la bonne direction.


ElementaryOS est un peu plus qu’une simple Ubuntu customisée quand même. Elle embarque son propre DE, ses propres applis de base développées en interne, son propre installeur, son propre store, … Ca représente un travail et des changements conséquents de philosophie qui n’ont aucune chance d’être validés par Canonical.



En fait là où tu te fais du soucis pour rien, c’est que tu oublies que la licence GPL est “contaminante” : certes chacun bosse de son côté, mais est aussi obligé de publier le code source. Si Elementory améliore un soft dans son coin, elle doit publier le code de ses modifs. Et si cette amélioration est considérée comme positive, il y a toutes les chances qu’elle soit rapidement ajoutée au soft original.



Il ne faut pas oublier que derrière chaque gros projet libre, il y a soit des entreprises, soit des fondations (financées par des entreprises), qui souvent paient les devs à temps plein sur ces projets. Il est donc normal de ne pas avoir de vision “globale” et “commune” d’un idéal vers lequel tendre.

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(quote:1871300:brice.wernet)
Le premier problème quand on présente un bureau Linux, c’est la réaction: “c’est moche”. C’est pas au premier coup d’oeil (les fenêtres sont plaisantes), mais au niveau des polices. On va dire qu’il faut s’y habituer…


J’ai récemment du utiliser Windows 10. J’ai trouvé ça très laid, contre-intuitif à souhait et surtout ça manque totalement de fonctionnalités et de possibilités de configuration. J’utilise XFCE au quotidien et depuis fort longtemps.




Ensuite, c’est la complexité: beaucoup de softs Linux sont pleins d’options. Hors, les gens ont leurs habitudes sous Windows, et la complexité des softs sous Windows a été “digérée”. Quand ils son sous Linux, la somme apparente d’infos à ingurgiter est trop importante.


Euh… avec Microsoft qui bouleverse tout à chaque sortie d’Office, je me dis que tu trolles. Sérieux le “bandeau” ?




Sinon, ils n’ont pas compris: ce n’est pas le fichier qui est has been, c’est le nom du fichier. Un fichier devrait pouvoir avoir plusieurs noms, l’extension est inutile pour 95% des cas…


Grotesque, c’est Windows qui se base sur l’extension, qui est inutile dans 100% des cas.



Maintenant, je trouve qu’elementaryOS fait des choix qui ne me conviennent absolument pas et font une usine à gaz sous prétexte de simplifier des trucs qui ne demandent que 10 minutes de lecture pour être assimilés.

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ben51 a dit:



Plus sérieusement cette manie chez Ubuntu de créer une nouvelle distrib pour chaque Bureau c’est spécial.


Alors que Debian existe :p

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Cumbalero a dit:


J’ai récemment du utiliser Windows 10. J’ai trouvé ça très laid, contre-intuitif à souhait et surtout ça manque totalement de fonctionnalités et de possibilités de configuration. J’utilise XFCE au quotidien et depuis fort longtemps.


Faut arrêter. Ce n’est pas que c’est moche, c’est juste que c’est différent. Et ça marche dans un sens (linux => windows) comme de l’autre (windows => linux). Spoiler alert : on trouve même windowsiens/linuxiens pour dire que MacOS c’est moche.




Euh… avec Microsoft qui bouleverse tout à chaque sortie d’Office, je me dis que tu trolles. Sérieux le “bandeau” ?


Sérieux ? Tu restes sur le bandeau ? Ce truc qui est sorti en 2007 ? On est en 2021 ! Et il y en a eu pourtant des nouvelles versions d’Office depuis.




Grotesque, c’est Windows qui se base sur l’extension, qui est inutile dans 100% des cas.


Non. C’est utile. Je te mets au défis d’utiliser le bon programme pour ouvrir automatiquement (histoire de rester dans les suites bureautiques), un docx, un odt, ou un zip avec le bon logiciel sans l’extension. Tu vas t’amuser !

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Sur mon pc linux un fichier sans extension si j’ai le programme pour l’ouvrir il s’ouvrira avec le bon programme. Je ne sais pas par quel miracle mais il le fera.

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C’est possible, bien sur, mais complexe. Il faut lire le contenu du fichier. En général, en lisant les premiers octets, on peut connaitre le type de fichier. Dans le cas présent, on saura qu’il s’agit d’une archive zip.



Ensuite, pour déterminer le type correct, il faut regarder ce que contient l’archive. Pour les docx et odt, il y a un fichier XML de métadonnées. Je suppose que c’est celui-ci qui est recherché. Et pour être sur, il faudrait vérifier que le format du fichier correspond au format attendu pour un ODT/DOCX avant de l’ouvrir avec l’application qui va bien, au risque d’ouvrir une archive zip avec le mauvais programme :stress:



Quoiqu’il en soit, avec une extension dans le nom du fichier, ça se gère très simplement. Sans, il faut identifier qu’il s’agit d’un zip, puis aller regarder le contenu du zip ! Autant dire que c’est loin d’être trivial.

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Cumbalero a dit:


J’ai récemment du utiliser Windows 10. J’ai trouvé ça très laid, contre-intuitif à souhait et surtout ça manque totalement de fonctionnalités et de possibilités de configuration. J’utilise XFCE au quotidien et depuis fort longtemps.


Même avis, je trouve Windows 10 vraiment complexe. C’est marrant parce que je me suis amusé avec Windows 95 récemment. Et l’ergonomie était vraiment excellente. C’est sûr que c’était moche, mais chaque chose est à sa place, les interactions sont cohérentes, les mêmes principes sont réutilisés partout dans le système. Depuis ils n’ont fait que complexifier une ergonomie qui était proche de la perfection (pour l’époque).




Euh… avec Microsoft qui bouleverse tout à chaque sortie d’Office, je me dis que tu trolles. Sérieux le “bandeau” ?


T’exagères, “à chaque sortie”, le ruban date d’Office 2007, c’était il y a 15 ans.

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wanou2 a dit:


Sur mon pc linux un fichier sans extension si j’ai le programme pour l’ouvrir il s’ouvrira avec le bon programme. Je ne sais pas par quel miracle mais il le fera.


C’est grâce au nombre magique.

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jpaul a dit:


Même avis, je trouve Windows 10 vraiment complexe.


Pareil, il m’est incompréhensible et son comportement complètement random me fait peur. Du jour au lendemain j’ai des écrans qui ont changé, des applications qui se sont installées, activées, des trucs non sollicités qui apparaissent dans le menu Windows, etc.



J’ai l’impression de ne pas maîtriser ce PC, heureusement qu’il ne me sert qu’à jouer. Le pire est que mon PC principal est sous Fedora qui est censée être un laboratoire de tests de Red Hat … Bah elle est largement plus stable que ce truc qui change tous les 4 matins sans savoir pourquoi.

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ben51 a dit:


Je disais juste que les gens sont rebutés non pas par les images, mais par le texte: ils doivent s’habituer à d’autres polices.
C’est très sérieux! Ce n’est pas légal, mais mettre les polices Windows sur un Linux le rend plus agréable pour les gens: ils s’en moquent que le navigateur soit firefox, du moment que le texte est écrit comme d’habitude.
Idem pour les documents libreoffice.



Par ailleurs, les choix de police de KDE habituels par défaut sont un poil trop gros: sur le même ordi, j’en affiche plus sur Windows que sur KDE (légèrement, mais ça compte), et si je baisse la police dans KDE, c’est effectivement moins lisible que sous Windows (mais j’en mets un peu plus).
–> C’est complètement du ressenti (mais c’est quotidien: certains softs sont bien, d’autres prennent un place folle (le terminal, le notepad) et je n’arrive pas à trouver la bonne config…
Sous Windows, c’est plutôt réussi.



Je n’ai pas essayé Gnome depuis longtemps.




Cumbalero a dit:


J’ai récemment du utiliser Windows 10. J’ai trouvé ça très laid, contre-intuitif à souhait


Mon propos était surtout (et tu vas dans le même sens) que le changement nécessite de s’habituer - mais que la plupart des gens ne veulent pas faire l’effort qui leur paraît démesuré. Qu’ils passent de Windows à Linux ou de Linux à Windows.




Euh… avec Microsoft qui bouleverse tout à chaque sortie d’Office, je me dis que tu trolles. Sérieux le “bandeau” ?


Le bandeau est digéré maintenant: les gens veulent le bandeau! Sous libreoffice aussi quand on leur met! (d’où une préférenc epour onlyoffice qui leur semble plus habituel)




usine à gaz sous prétexte de simplifier des trucs qui ne demandent que 10 minutes de lecture pour être assimilés.


Une personne qui s’intéresse à l’informatique ira peut-être lire. Une personne qui veut juste recevoir des mails, accéder à facebook et imprimer 2 courriers n’en n’a pas envie.




wanou2 a dit:


Sur mon pc linux un fichier sans extension si j’ai le programme pour l’ouvrir il s’ouvrira avec le bon programme. Je ne sais pas par quel miracle mais il le fera.


Pas un miracle, de la magie: gist.github.com GitHub



Mais surtout, les utilisateurs n’ont pas envie de savoir que le nom de fichier doit être unique ou quel nom réel il a sur le FS…



Enfin, je ne vois pas pourquoi copier les mauvaises idées des systèmes actuels (le design de Windows, sans délimitation des boutons/zone interactives, beurk!)

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Cumbalero a dit:


J’utilise XFCE au quotidien et depuis fort longtemps.


Pas tenté XFCE depuis très longtemps. Je n’arrivais pas à me débarasser du dock en bas qui mange de la place pour rien. Dommage, il était sympa, mais je préfère KDE plasma.
Si c’est pour être minimaliste, j’ai encore un truc genre widowmaker/twm sur un ordi sur lequel je ne suis pas censé être trop souvent en mode graphique.

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Je trouve beaucoup d’avis exprimés très tranchés sur ce que devrait être ou sont Linux ou Windows selon chacun (compliqué, trop fouillé, pas assez fouillé,…).



Je n’utilise pas Linux comme mon OS principal et l’informatique n’est qu’un moyen dans mon boulot pour d’autres fonctions. Niveau perso, je pense être, rapporté à la population générale, un utilisateur très avancé sur Windows, à l’aise sur Linux mais sûrement moins experts que bon nombre d’entre-vous.
Je trouve que ce débat à chaque news Windows vs Linux est épuisant à lire. Je trouve d’ailleurs que ça revient à la mode ces débats sans fin dans les commentaires.
On retrouve les mêmes arguments (au mieux très subjectifs, au pire complètement dépassés) depuis des années : linux moche, office anti-ergonomique avec son bandeau, trop/pas assez de paramètres,des comportements inattendus,…
J’ai quand même l’impression que si quelque chose fonctionne bien auprès d’un grand public, il finit par être adopté. Force est de constater que Linux Desktop n’y arrive pas.
Et pourtant Android est de son côté devenu sans difficulté le leader et ce ne sont pas des Windows Phone ou Blackberry10 (a priori bien pensé tous les 2) qui lui ont fait de l’ombre.



Si je prends mon cercle relationnel à divers niveaux, l’habitude du système Windows et son fonctionnement plutôt correct/fiable au global sont les deux socles de son usage.
Evidemment que je pourrais basculer des proches sur des systèmes Linux car ils font des emails, du surf et un peu de multimédia.
Sauf que rien n’est simple : il suffit d’un jeu à installer, un GPS à mettre à jour, une imprimante un peu capricieuse, un disque de photos d’un membre de la famille en NTFS et Linux n’est plus aussi simple : soft incompatible, soft compatible mais il faut passer par des installations intermédiaires plus ou moins complexes, manipulations en ligne de commande nécessaires,…
Tout le monde n’a pas l’envie ni le temps de comprendre le problème et trouver la solution (car oui, il y a toujours une solution hors cas exceptionnel). On peut le déplorer pour plein de raisons mais j’ai quand même l’impression que l’immense majorité des utilisateurs attendent des systèmes avec des expériences utilisateurs sans difficulté d’usage même s’ils ne comprennent pas les rouages derrière.



Il y a ici évidemment de nombreux experts/utilisateurs très avancés et l’informatique est probablement une part importante de votre boulot si ce n’est pas le cœur.
Il faut accepter que vous attendez forcément plus de votre outil de travail qu’une personne lambda qui se sert de son PC à titre personnel, notamment pour des activités sans contrainte de temps ni objectif de rentabilité.

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Amen !
Perso maintenant, quand on me demande un PC simple pour utilisateur lambda, je ne me prend même plus la tête et malgré mes convictions, je conseille un Chromebook et on me fout la paix :D



A titre perso / Pro,
J’ai du Linux, j’ai de l’android, j’ai de l’iOS, j’ai un Macbook, j’ai un. PC, j’ai des serveurs, j’ai….
J’utilise de tout, dans son contexte,
Des serveurs sous Linux, des rasberry PI pour des projets perso,
Un Laptop pro sous windows pour le boulot
Un PC perso sous Windows pour le jeu
Un Macbook (principalement pour debug sous iOS) mais qui me sert pour les mails, le surf, du dev d’appoint…
Je pense avoir assez d’éléments de comparaison et franchement, aujourd’hui le débat est stérile.



TOUT fonctionne relativement bien, Mes ordis et serveurs sous windows ne buggent quasiment JAMAIS, au même titre que mes serveurs sous Linux qui ont des uptimes déments, mes Device mobiles aussi.
Sous Mac c’est une autre histoire, globalement ça marche bien et c’est très agréable à utiliser, mais bon y’a des façons de faire qui me sont encore un peu étrangères (l’installation d’apps me choque toujours autant, ce #@# de clavier ou les touches sont pas à leur place, la rétrocompatibilité 32bit qui a sauté,…) mais bon on sait où on met les pieds donc on courbe l’échine et on se soumet…
J’ai essayé nombre de fois Linux en usage desktop, beaucoup de bonnes idées, des possibilités de configuration, mais franchement ça reste pas pour moi pour plein de raisons, même si je suis ça régulièrement sur des VM.



Je suis globalement pas d’accord avec les gens qui trouvent W10 fouilli ou ringard visuellement, quand on regarde les screens de Elementary OS c’est exactement la remarque que je me suis faite, c’est désuet à mon goût mais c’est surtout qu’une question d’habitude. Pour ce qui est des options, on trouve tout via la recherche du menu démarrer, un peu à la façon de spotlight sous Mac et probablement X softs équivalents sous Linux. C’est pas plus fouilli qu’un autre OS quand on sait où chercher.
Bref si vous êtes à l’aise dans votre environnement … Bah grand bien vous en fasse mais ne crachez pas sur les choix ou non intérêt des autres et ne prêchez pas votre paroisse ça ne marchait pas il y a 15 ans, ça ne marchera pas plus en 2021. Je trouve ça dommage qu’on perde encore du temps à râler sur tel ou tel point négatif plutôt qu’a l’inverse, on puisse s’accorder sur les points forts de chacun des OS et leurs usages respectifs.

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:incline:



Parfaitement résumé !

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fdorin a dit:


Non. C’est utile. Je te mets au défis d’utiliser le bon programme pour ouvrir automatiquement (histoire de rester dans les suites bureautiques), un docx, un odt, ou un zip avec le bon logiciel sans l’extension. Tu vas t’amuser !


Quoi ? Tu n’utilises pas Vim pour ouvrir tes jpg et tes tableaux toi ?
Le pauvre bougre est clairement en croisade, salaud de Microchiotte, BSD vaincra ! :fumer:

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fdorin a dit:


Faut arrêter. Ce n’est pas que c’est moche, c’est juste que c’est différent. Et ça marche dans un sens (linux => windows) comme de l’autre (windows => linux). Spoiler alert : on trouve même windowsiens/linuxiens pour dire que MacOS c’est moche.


Mon propos est de dire que les possibilités de configuration sont très limitées. Je trouve XFCE bien laid de base mais j’ai pu le configurer pour que mon environnement de bureau corresponde à mes besoins et à mes choix, ce qui est impossible sous Windows.




Sérieux ? Tu restes sur le bandeau ? Ce truc qui est sorti en 2007 ? On est en 2021 ! Et il y en a eu pourtant des nouvelles versions d’Office depuis.


Un exemple parmi tant d’autres de ce qu’est l’ergonomie selon Microsoft: on impose aux utilisateurs de s’adapter à l’outil. Un bon outil est celui qui s’adapte à l’utilisateur.




Non. C’est utile. Je te mets au défis d’utiliser le bon programme pour ouvrir automatiquement (histoire de rester dans les suites bureautiques), un docx, un odt, ou un zip avec le bon logiciel sans l’extension. Tu vas t’amuser !


Ce problème n’existe que dans le monde Microsoft.




(quote:1871487:brice.wernet)
Je disais juste que les gens sont rebutés non pas par les images, mais par le texte: ils doivent s’habituer à d’autres polices.


C’est ridicule. Arial par exemple n’est qu’une adaptation d’Helvetica, utilisée avant même la création de Microsoft, Times existe quasiment depuis l’invention de la machine à écrire…




Mon propos était surtout (et tu vas dans le même sens) que le changement nécessite de s’habituer


Tu décris l’inverse de ce qu’est l’ergonomie.




Une personne qui s’intéresse à l’informatique ira peut-être lire. Une personne qui veut juste recevoir des mails, accéder à facebook et imprimer 2 courriers n’en n’a pas envie.


Cette personne utilise une tablette, pas un PC…

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Cumbalero a dit:


Mon propos est de dire que les possibilités de configuration sont très limitées. Je trouve XFCE bien laid de base mais j’ai pu le configurer pour que mon environnement de bureau corresponde à mes besoins et à mes choix, ce qui est impossible sous Windows.


Ce n’est pas du tout ce que tu avais écris pourtant.




Un exemple parmi tant d’autres de ce qu’est l’ergonomie selon Microsoft: on impose aux utilisateurs de s’adapter à l’outil. Un bon outil est celui qui s’adapte à l’utilisateur.


Ce n’est pas parce que TOI tu n’es pas content que beaucoup ne le sont pas. Si c’était tellement nul, LibreOffice n’aurait pas copié le bandeau ! Il y a de nombreuses personnes qui sont content de l’ergonomie apportée par le bandeau.



Et qu’importe le choix, il y aura, de toute façon, des gens qui sont contre. On pourrait lancer le débat à l’identique avec de bon vieux troll linuxien (imposition de SystemD, de snap par Ubuntu et j’en passe !)




Ce problème n’existe que dans le monde Microsoft.


Il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Ce problème n’existe pas que dans le monde Windows, comme je l’ai développé dans ce commentaire.



D’un coîté, il suffit de regarde le nom (Windows), de l’autre, il faut faire une inspection plus ou moins profonde du contenu du fichier (identifier que c’est un zip, et regarder le contenu pour savoir s’il c’est juste un zip, un docx, un odt, …). Clairement, l’extension, ça n’apporte strictement rien :mad2:
C’est pas parce que ton linux est capable de faire le 2e point que c’est une bonne chose.




Tu décris l’inverse de ce qu’est l’ergonomie.


La résistance au changement n’est pas un problème d’ergonomie. C’est un problème humain.




Cette personne utilise une tablette, pas un PC…


Qui es-tu donc pour dire quel outil doit utiliser la personne ? Ne disais-tu pas dans le même message que c’est à l’outil de s’adapter à la personne, et non à la personne de s’adapter à l’outil ? Si elle est plus à l’aise avec un PC et un clavier qu’un écran tactile, tu n’as pas à lui imposer ce choix. Bref, j’ai compris une chose en tout cas, tu es un bon troll sans logique capable d’affirmer une chose et son contraire dans le même commentaire :troll: .

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tazvld a dit:


Quand tu parle d’OS, j’ai l’impression que tu parles de noyau.


Oui, lorsque je parle du problème que Linux peut avoir en terme d’environnement graphique, je fais bien allusion au noyau plus ou moins commun de l’ensemble des distributions, et des différentes surcouches graphiques que je trouve très imparfaites en comparaison de ce que sait faire Apple.



J’avais omis Android, mais en effet, c’est la démonstration qu’il est possible d’avoir des interfaces efficaces full graphique sur une base Linux.
Même s’il convient de rappeler que le fameux polish dont tu parles à mis du temps à arriver, les premières versions d’Android étaient loin d’égaler iOS (de mémoire, ça a commencé à tenir la comparaison à partir d’Android 4).



Pour en revenir à Apple, il est assez clair qu’ils ont historiquement dans le viseur une UI ultra polish, c’est justement une des raisons de la fidélité de leur communauté.

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Je suis utilisateur depuis la version 5.0 et donc depuis 1.5 ans environ, je trouve qu’au quotidien cette distribution marche très bien, l’interface est sobre et efficace (et je ne suis pas Mac user du tout à la base) peu de fioritures mais des raccourcis claviers pratiques, c’est assez fluide et stable.



J’ai vraiment eu très peu de problèmes à l’usage (surf, dev, bidouille, montage vidéo, etc…).



Dans le détail l’un des seuls soucis que j’ai eu c’est qu’il ne gère pas le multi écran aussi bien que windows : sous windows je peux mettre à l’échelle pour chaque écran, elementary Os ne propose pas cela et ça a été un peu chiant quand j’avais un dual screen full hd + 4k.



Ca fait un moment que je me tâte à essayer une autre distribution pour changer, j’hésites à attendre la 6.0 pour voir les évolutions, mais j’ai un peu peur de cette transition vers flatpak… je suis assez attaché à mes .deb ;)

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fdorin a dit:


Ce n’est pas du tout ce que tu avais écris pourtant.


Ah… attends, je m’auto-cite:




Cumbalero a dit:


J’ai récemment du utiliser Windows 10. J’ai trouvé ça très laid, contre-intuitif à souhait et surtout ça manque totalement de fonctionnalités et de possibilités de configuration.



Ce n’est pas parce que TOI tu n’es pas content que beaucoup ne le sont pas. Si c’était tellement nul, LibreOffice n’aurait pas copié le bandeau !


Je n’ai pas le bandeau dans LibreOffice, quel que soit l’OS, c’est un truc optionnel qui n’est pas activé par défaut.



Il y a de nombreuses personnes qui sont content de l’ergonomie apportée par le bandeau.




Il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Ce problème n’existe pas que dans le monde Windows, comme je l’ai développé [dans ce commentaire]


Tu as surtout dit n’importe quoi.




D’un coîté, il suffit de regarde le nom (Windows), de l’autre, il faut faire une inspection plus ou moins profonde du contenu du fichier


Qu’est-ce que je disais… tu dis n’importe quoi. Tu es techniquement à la ramasse et plusieurs commentaires parlent du magic number, tu n’est même pas allé voir ce que c’était.
Avoir confiance dans le nom de fichier? Amusant. Le vecteur le plus facile pour diffuser des malwares.




La résistance au changement n’est pas un problème d’ergonomie. C’est un problème humain.


Grotesque. Si j’ai besoin d’un tournevis, j’utilise un tournevis, même si le fabricant de l’outil me dit qu’il a des chalumeaux à son catalogue. Libre à toi de faire un autre choix !




Qui es-tu donc pour dire quel outil doit utiliser la personne ?


Je ne dis pas ce que l’utilisateur doit utiliser, je constate la réalité des faits et l’évolution des marchés. Quand tu dis que l’humain est résistant au changement.

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Cumbalero a dit:


Ah… attends, je m’auto-cite:


Allez, on retourne à l’école primaire : conjonction de coordination et complément circonstanciel de cause et de conséquence.




J’ai récemment du utiliser Windows 10. J’ai trouvé ça très laid, contre-intuitif à souhait et surtout ça manque totalement de fonctionnalités et de possibilités de configuration.


Tu trouves ça laid ET que ça manque de configuration. Pas que c’est laid CAR ça manque de configuration.




Qu’est-ce que je disais… tu dis n’importe quoi. Tu es techniquement à la ramasse et plusieurs commentaires parlent du magic number, tu n’est même pas allé voir ce que c’était.


Et le magic number, tu crois qu’il vient d’où ? Avant de savoir si je suis à la ramasse ou non, regarde un peu ce qui se passe. Le magic number te permettra de savoir si tu as une archive zip. Mais cela ne te permettra pas de savoir si c’est un zip, un docx ou un odt car un docx et un odt sont… des fichiers zip ! Et le magic number provient des premiers octets du fichier (mince, il faut donc le lire !). Donc je dis vraiment n’importe quoi ?




Avoir confiance dans le nom de fichier? Amusant. Le vecteur le plus facile pour diffuser des malwares.


Et bien, je vais t’étonner, mais il y a moins de risque avec un fichier avec extension qu’un fichier sans extension ! Si tu as un .exe qui se cache dans un .jpg, ta visionneuse va te dire que ton fichier image est corrompue ou invalide. Fait la même chose sans extension, tu exécutes directement le fichier alors que tu voulais juste voir l’image.




Je n’ai pas le bandeau dans LibreOffice, quel que soit l’OS, c’est un truc optionnel qui n’est pas activé par défaut.



Il y a de nombreuses personnes qui sont content de l’ergonomie apportée par le bandeau.



Tu as surtout dit n’importe quoi.



Qu’est-ce que je disais… tu dis n’importe quoi. Tu es techniquement à la ramasse et plusieurs commentaires parlent du magic number, tu n’est même pas allé voir ce que c’était. Avoir confiance dans le nom de fichier? Amusant. Le vecteur le plus facile pour diffuser des malwares.



Grotesque. Si j’ai besoin d’un tournevis, j’utilise un tournevis, même si le fabricant de l’outil me dit qu’il a des chalumeaux à son catalogue. Libre à toi de faire un autre choix !


Grotesque :bravo: ? Dit la personne qui remplace un tournevis par un marteau, alors que la résistance au changement c’est juste de refuser de changer de tournevis pour un autre tournevis…




Je ne dis pas ce que l’utilisateur doit utiliser, je constate la réalité des faits et l’évolution des marchés. Quand tu dis que l’humain est résistant au changement.


Je ne retournerai pas sur les cours de français et le ton très péremptoire utilisé quand tu dis que “cette personne utilise une tablette pas un PC”. Outil différent, usage différent. Mais il semblerait que si l’outil n’est pas adapté, c’est une résistance au changement pour toi…

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fdorin a dit:


D’un coîté, il suffit de regarde le nom (Windows), de l’autre, il faut faire une inspection plus ou moins profonde du contenu du fichier (identifier que c’est un zip, et regarder le contenu pour savoir s’il c’est juste un zip, un docx, un odt, …). Clairement, l’extension, ça n’apporte strictement rien :mad2: C’est pas parce que ton linux est capable de faire le 2e point que c’est une bonne chose.


En fait une distrib Linux fait les deux.



Linux se base sur le magic number pour connaître le type de fichier, mais le DE peut se baser sur l’extension et car il gère l’association par application de la même manière que Windows.



Exemple :



$ file terraform_0.14.8_linux_amd64.zip
terraform_0.14.8_linux_amd64.zip: Zip archive data, at least v2.0 to extract


Double clic en version graphique, le gestionnaire d’archive l’ouvre.



Je renomme en .mp4 pur la déconne.



$ file terraform_0.14.8_linux_amd64.mp4
terraform_0.14.8_linux_amd64.mp4: Zip archive data, at least v2.0 to extract


Le DE ouvre le media player comme un teubé. Linux lui s’en fout.



Il faut prendre conscience que Linux n’est pas un tout homogène comme Windows mais un ensemble de briques logicielles intégrées qui interagissent entre elles avec potentiellement un comportement différent. C’est sa force, mais aussi sa complexité.



Edit : pour l’exemple des fichiers Office 2007+, Linux se base sur la signature du fichier, pas le contenu.



$ file export_1609152633159.xlsx
export_1609152633159.xlsx: Microsoft Excel 2007+
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Si j’en crois la spec Freedesktop c’est voulu, on vérifie si le nom du fichier correspond à un type MIME connu avant de lire le fichier pour trouver son magic number.



J’ai un petit projet d’écriture d’un navigateur de fichier console, et oui savoir comment ouvrir un fichier sous Linux est un bazar sans nom.

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J’ai pas remis en cause le fonctionnement, j’explique que les deux sont utilisés. Rien de plus.

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Je ne vois pas spécialement le problème de l’extension de fichier. On a pratiquement la même chose au niveau des URL : FTP, SFTP, HTTP, HTTPS, APT, magnet….



Que le type soit dans une extension, dans les premiers octets du fichier ou dans un manifest dans l’archive, qu’est ce que ça change ? Personnellement (pur avis personnel), je trouve qu’il est plus facile de changer une extension que les premier octet ou un quelconque manifest d’une archive. Mais en réalité, je m’en ballek, tant que le fichier s’ouvre avec le logiciel ad-hoc, je n’en demande rarement beaucoup plus.

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jpaul a dit:


Open source ne signifie pas gratuit, et je trouve l’incitatif très intéressant : combien de dons n’ai-je jamais fait à de super softs juste par … flemme. Ici si j’ai l’option de payer 1€ à l’install de Firefox, je le ferai sans soucis.


Je te rejoins sur le fait que certaines applis du quotidien (comme Firefox) mériteraient largement quelques dons, et il y a un vrai questionnement sur le sujet.
Mais le réflexe qu’auront certains devant ce genre de prix (et là on était sur du 9 balles pour l’exemple dont je me rappelle), bah tu te débrouilles pour choper et installer la version “gratuite”.
Ou au lieu d’acheter, si tu connais le truc, tu contournes en proposant un don de 0€.




Shamaan a dit:


J’ai quand même l’impression que si quelque chose fonctionne bien auprès d’un grand public, il finit par être adopté. Force est de constater que Linux Desktop n’y arrive pas.


Tout à fait. même si le chemin parcouru en une vingtaine d’années est assez phénoménal. A titre perso, je ne demanderais pas mieux que de passer sur du linux pour mon usage perso au quotidien (et windows pour le taf et le jeu).
Mais à chaque tentative (tous les 23 ans, quand ça me prend), il y a toujours des trucs qui font que je finis par me lasser des bidouilles pour faire marcher tel machin qui a toujours fonctionné sur windows sans même que l’on y pense (ie : l’accélération GPU pour éviter de flinguer le CPU à la moindre vidéo YT).




Semt3x a dit:


Je suis globalement pas d’accord avec les gens qui trouvent W10 fouilli ou ringard visuellement


W10 n’est pas ringard à mon sens, par contre le manque d’uniformisation, ça pique un peu dès que l’on se balade dans des paramètres un peu trop “avancés”.
Je trouve étonnant que ce boulot là n’ait pas été fait depuis longtemps.



Après, j’ai beau utiliser W10 depuis sa sortie, les rares fois ou je me confronte à certains paramètres, c’est quand même assez le foutoir (la partie réseau par exemple). Mais c’est peut être une logique à laquelle je n’arrive pas à adhérer.



Globalement, je te rejoins sur ton propos, à minima, les OS grands publics desktop que sont W10 et MacOs sont matures et stables (et en réalité, ça fait pas loin de 20 ans que c’est le cas).



C’est souvent une question de préférence perso, même si j’avoue avoir été très séduit par MacOS que je réutilise depuis 2 semaines sur mon macbook M1, après plus de dix ans “d’absence”.

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fdorin a dit:



Tu trouves ça laid ET que ça manque de configuration. Pas que c’est laid CAR ça manque de configuration.


Je dis aussi que XFCE est laid par défaut mais que comme on peut le configurer c’est pas un souci.




Et le magic number, tu crois qu’il vient d’où ? Avant de savoir si je suis à la ramasse ou non, regarde un peu ce qui se passe. Le magic number te permettra de savoir si tu as une archive zip. Mais cela ne te permettra pas de savoir si c’est un zip, un docx ou un odt car un docx et un odt sont… des fichiers zip ! Et le magic number provient des premiers octets du fichier (mince, il faut donc le lire !). Donc je dis vraiment n’importe quoi ?


Mais oui tu dis n’importe quoi, complètement! Les documents OpenDocument n’ont par exemple pas le même magic number qu’un fichier zip. Et toi tu parles d’aller parser des fichiers XML. Totalement à coté de la plaque.
Tiens: va t’instruire un peu




Et bien, je vais t’étonner, mais il y a moins de risque avec un fichier avec extension qu’un fichier sans extension ! Si tu as un .exe qui se cache dans un .jpg, ta visionneuse va te dire que ton fichier image est corrompue ou invalide. Fait la même chose sans extension, tu exécutes directement le fichier alors que tu voulais juste voir l’image.


Uniquement dans le monde Microsoft. Et je parle de faits: utiliser le fait que Windows se base sur l’extension a été un des plus grands vecteurs de diffusion de trojans sous Windows. Tu devrais te documenter un peu avant d’être aussi péremptoire au sujet d’un domaine qui t’es inconnu.




Mais il semblerait que si l’outil n’est pas adapté, c’est une résistance au changement pour toi…


Encore une phrase qui n’a aucun sens… C’est toi (enfin, ton éditeur favori) qui veut m’imposer un changement d’outil, au passage. Je n’ai ni besoin ni envie d’un bandeau que je trouve très laid et très peu fonctionnel.
Mais ce n’est pas le seul délire de Windows et MS, hein… on parle de la disparition du menu démarrer puis finalement réintroduit?

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Cumbalero a dit:


Mais oui tu dis n’importe quoi, complètement! Les documents OpenDocument n’ont par exemple pas le même magic number qu’un fichier zip. Et toi tu parles d’aller parser des fichiers XML. Totalement à coté de la plaque. Tiens: va t’instruire un peu


Nan mais là on atteint des sommets. Tu tends vraiment le baton pour te faire battre. Extrait issu de ton lien :




50 4B 03 04 PK..
ZIP PKZIP archive file (Ref. 1 | Ref. 2)
Trailer: filename 50 4B 17 characters 00 00 00
Trailer: (filename PK 17 characters …)
Note: PK are the initals of Phil Katz, co-creator of the ZIP file format and author of PKZIP.
ZIP Apple Mac OS X Dashboard Widget, Aston Shell theme, Oolite eXpansion Pack,
Opera Widget, Pivot Style Template, Rockbox Theme package, Simple Machines
Forums theme, SubEthaEdit Mode, Trillian zipped skin, Virtual Skipper skin
APK Android package
JAR Java archive; compressed file package for classes and data
KMZ Google Earth saved working session file
KWD KWord document
ODT, ODP, OTT OpenDocument text document, presentation, and text document template, respectively.
OXPS Microsoft Open XML paper specification file
SXC, SXD, SXI, SXW OpenOffice spreadsheet (Calc), drawing (Draw), presentation (Impress),
and word processing (Writer) files, respectively.
SXC StarOffice spreadsheet
WMZ Windows Media compressed skin file
XPI Mozilla Browser Archive
XPS XML paper specification file
XPT eXact Packager Models


Donc, pour 1 magic number, il y a pléthore de formats correspondants. Et après tu oses encore affirmer que les magic number suffisent ? Tu vas encore me dire que je t’ai mal compris quand tu dis “Les documents OpenDocument n’ont par exemple pas le même magic number qu’un fichier zip.” ?



Et si tu ne me crois toujours pas, renomme un fichier .odt en .zip, ouvre le, et regarde ce qui se passe… tu verras que tu tombes sur une archive (ce qui confirme donc que les magic number sont les mêmes puisque le contenu du fichier n’a pas été modifié).




Uniquement dans le monde Microsoft. Et je parle de faits: utiliser le fait que Windows se base sur l’extension a été un des plus grands vecteurs de diffusion de trojans sous Windows. Tu devrais te documenter un peu avant d’être aussi péremptoire au sujet d’un domaine qui t’es inconnu.


Le plus grand vecteur de diffusion, cela n’a pas été les extensions des fichiers, mais les droits trop permissifs et les chargements automatique de contenu via des macro et autres joyeusetés de ce genre. Tu affirmes beaucoup de chose sans rien connaitre.



La part de marché de windows également par rapport à linux (ben oui, vaut mieux s’attaquer à celui qui détient 90% du marché).




Encore une phrase qui n’a aucun sens… C’est toi (enfin, ton éditeur favori) qui veut m’imposer un changement d’outil, au passage.


Que de suppositions ! Mon éditeur favori, alors que tu ne sais même pas ce que je fais, ni sur quoi je travaille. On (moi et mon “éditeur favori”) ne t’impose rien du tout. Tu n’es pas content, ne l’utilise pas. Point.



Honnêtement, je m’arrête là. J’ai vraiment d’autres choses à faire. Tu racontes d’énormes bêtises, tu te contredis dans tes propres commentaires, tu balances des liens censés contredire ton interlocuteur alors que si tu les avais lu, tu aurais vu que c’était toi qu’ils contredisaient. Et je ne parle même pas du ton condescendant que tu utilises.

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(quote:1871691:Akhagé)
Je ne suis pas d’accord. Pour moi, outre la philosophie du libre, ce sont souvent des logiciels épurés, qui vont droit à l’essentiel et c’est aussi pour ça qu’on les utilise. Si je prends exemple sur des soft comme Sumatra PDF, VLC, Handbrake, Deluge, Foobar ou même un Thunderbird, c’est largement moins usine à gaz au design douteux que les équivalent payants.


Sumatra, OK, les autre ne sont pas moins usine à gaz et surtout: ne le paraissent pas.
C’est une question de conduite du changement: quand on passe de Windows 7 à Windows 10, les outils ne changent pas, seul Windows change.
Pour passer de Windows à Linux, il faut d’abord passer aux softs Libres sous Windows, puis changer Windows par Linux.



Si on fait tout d’un coup, les gens se bloquent et c’est normal. Il faut se rendre compte du nombre de manipulation “automatiques” que les gens font, et si chacune de ces manipulation redeviennent “conscientes”, c’est très difficile et fatiguant.



Je ne dit pas que c’est plus complexe, je dis juste que ça paraît très complexe.

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A contrario, vu l’usage de l’ordinateur qui est fait majoritairement aujourd’hui (un navigateur), Windows ou Linux c’est pareil…



j’ai beaucoup moins de difficultés à migrer des personnes sur linux en 2020 qu’en 2010… Alors que les usages sont les mêmes. Juste l’écosystème a changé, tout se fait sur internet.

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fdorin a dit:


Sérieux ? Tu restes sur le bandeau ? Ce truc qui est sorti en 2007 ? On est en 2021 ! Et il y en a eu pourtant des nouvelles versions d’Office depuis.


C’est un peu le soucis avec pas mal de linuxiens, en 2021 ils basent leur avis sur Windows et autres outils Microsoft sur leurs possibles tests de Windows XP, comme si les 20 dernières années n’avaient pas existées.



Mais bon, j’imagine que des anti-linux jugent linux sur une Debian 2 vaguement testée en 2001. M’enfin ça n’aide pas au débat…

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Pat_Hator a dit:


Mais à chaque tentative (tous les 23 ans, quand ça me prend), il y a toujours des trucs qui font que je finis par me lasser des bidouilles pour faire marcher tel machin qui a toujours fonctionné sur windows sans même que l’on y pense (ie : l’accélération GPU pour éviter de flinguer le CPU à la moindre vidéo YT).


Je conseillerais surtout de bien choisir son matos. D’éviter nVidia et de préférer une solution Intel ou AMD avec des pilotes libres permettrai d’éviter bien des problèmes. Peu importe le type de matos, il y aura toujours des constructeurs à éviter ou des solutions à privilégier.



Par exemple, pour mon imprimante, j’ai choisi une Brother compatible AirPrint, histoire de ne pas avoir à m’emmerder avec les pilotes. C’était automatiquement reconnu et fonctionnel. Sinon, HP propose de bons pilotes libres qui semblent plutôt complets.

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Brother est vraiment bon pour Linux en effet, le script fourni par le fabricant pour installer le pilote et les fonctions marche du tonnerre. (c’est laser couleur multifonction)



Lancer le script, entrer le nom du modèle, le port de connexion (dans mon cas elle est Wi-Fi), et tout s’installe automagiquement. Imprimante dispo dans le système et scanner accessible via les logiciels de numérisation usuels. :yes:



Quand je vois que ma Canon dix ans (une simple laser N&B) avant n’a jamais rien voulu savoir, c’est le jour et la nuit.

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Okki a dit:


Je conseillerais surtout de bien choisir son matos. D’éviter nVidia et de préférer une solution Intel ou AMD avec des pilotes libres permettrai d’éviter bien des problèmes. Peu importe le type de matos, il y aura toujours des constructeurs à éviter ou des solutions à privilégier.


En effet, je connais le problème, mais J’avoue que je n’avais pas choisi le hardware en fonction de Linux.



Par contre, c’était une plate forme très commune en 2018 (un portable HP a base d’Intel i5 de gen 8 + hd 620), rien de très particulier.
Sur les quatre distrib testées (fedora/ubuntu/mint/lxle), j’ai eu différentes galères. Rien de complètement bloquant, mais assez pénible pour m’en dissuader.



Au delà du problème d’accélération graphique assez pénible - et partiellement résolu via pas mal de recherches -, quelque soit la distro, j’ai eu un problème de côté audio.
Pas de saturation ou autre blague du genre, mais juste le fait que l’appli HP/B&O qui ajoute une couche de traitement audio sous windows n’existe pas sur Linux, donc on a le son “non traité”, et c’est une horreur. Le bidoullage via l’equalizer n’aura pas fait grand chose de mieux.



Et de mémoire, l’autonomie était assez mauvaise également.



Au final, ça revient à ce que je reproche à Linux depuis une vingtaine d’années : ça marche, mais toutes ces petites pétouilles plus ou moins handicapantes font qu’à titre perso, je finis par retourner sur windows, par dépit. Avec l’espoir que 2 ou 3 ans plus tard, ça marchera “mieux”.



C’est au final la force absolument énorme d’un windows, quelque soit son avis sur cet OS : ça marche sur à peu près n’importe quel hardware même exotique, sorti entre 1985 et 2021.



Dans l’absolu, tu as raison, il faut avant d’envisager l’achat d’un hardware vérifier que tout sera parfaitement compatible.
D’ailleurs, à une époque (révolue ?), Dell avait une page de support Linux qui permettait de récupérer tous les drivers nécessaires.

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Krystanos a dit:


A contrario, vu l’usage de l’ordinateur qui est fait majoritairement aujourd’hui (un navigateur), Windows ou Linux c’est pareil…



j’ai beaucoup moins de difficultés à migrer des personnes sur linux en 2020 qu’en 2010… Alors que les usages sont les mêmes. Juste l’écosystème a changé, tout se fait sur internet.


Ca c’est juste: si les utilisateurs sont plutôt axés internet, ça simplifie le problème. C’est ceux un peu plus anciens, qui font des trucs en bureautique ou autre, qu’il faut convertir d’abord niveau applis (quitte à les transposer du coup sur des services en ligne - je ne suis pas fan mais c’est une solution)

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Pat_Hator a dit:


Dans l’absolu, tu as raison, il faut avant d’envisager l’achat d’un hardware vérifier que tout sera parfaitement compatible.


Tout pareil. Là j’ai un portable Lenovo E480, obligé de bidouiller pour qu’il soit stable sous Linux. Un ordi en Ryzen 3400G: pareil, instable.



Par contre, un vieux core solo, un i7 4702, un i5 9500T: que du bonheur.



C’est peu prédictible en fait, et c’est dommage.



J’ai aussi eu (ok, il y a 10 ans) une mise à jour qui a cassé la compatibilité avec mon ordi (HP NC6400).



Bref, j’ai eu plus de soucis avec Linux qu’avec Windows.



Pour freebsd, c’est différent: en gros le système marche sans défaut, mais pas certains périphériques.
J’ai donc longtemps été utilisateur de FreeBSD. De toutes façons, ce que j’aime le plus, c’est KDE, donc Bsd ou Linux, c’est pareil pour moi… Mais c’est vrai que le doute subsiste toujours plus avec Linux/BSD qu’avec Windows (malgré les messages sur internet)

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(quote:1871856:brice.wernet)
Par contre, un vieux core solo, un i7 4702, un i5 9500T: que du bonheur.



C’est peu prédictible en fait, et c’est dommage.


De ma petite expérience, mon ressenti est que côté support matériel, Linux est souvent à la bourre, et les machines qui ont tourné avec la plus grande stabilité étaient… des vieux bousins d’un paquet d’années.



Evidement, il ne faut probablement pas tenter le diable avec des machins trop exotiques, mais c’est là ou Linux prend un avantage conséquent sur Windows, en donnant une seconde (voire troisième) vie à des machines qui se traîneraient autrement sur un OS “contemporain”. Typiquement, LXLE qui tourne comme une balle sur un antique core2duo.

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