Depuis quelques jours, plusieurs pages d'une présentation concernant Haswell ont été publiées par certains de nos confrères. On y apprend assez peu de choses qui n'avaient pas été dévoilées lors du précédent IDF, mais un détail concernant le chipset est néanmoins à noter.
Car si Haswell reprend la finesse de gravure en 22 nm des Ivy Bridge, cette nouvelle architecture devrait être pleine de nouveautés, et de mauvaises nouvelles pour les fabricants de cartes mères (qui s'en plaignent déjà dans les coulisses).
En effet, comme cela a déjà été évoqué l'année dernière, le VRM sera directement intégré au sein du packaging du CPU. Avec cette nouvelle génération, Intel vise plus qu'une efficacité accrue : le géant de Santa Clara veut faire un bond important vers un design de type SoC et proposer une consommation fortement réduite.
L'année dernière, la société avait ainsi livré sa vision des prochains Ultrabook, et annoncé qu'un nouveau segment sera ouvert : celui des puces qui n'iront pas au-delà de 10 watts de TDP. Cela sera bien le cas pour Haswell même si c'est surtout sa consommation au repos qui devrait être en chute.
Concernant la plateforme, trois solutions devraient être proposées, dont une qui sera limitée aux Ultrabook. Celle-ci est particulièrement intéressante puisqu'Intel annonce qu'elle sera monopuce : le CPU ne sera ainsi plus accompagné d'un chipset de la génération Lynxpoint, puisque celui-ci sera directement intégré au CPU (ou à son packaging).
Le TDP de l'ensemble sera alors de seulement 15 watts, il n'y aura que deux coeurs physiques, mais la puce graphique intégrée pourra être une GT3 au maximum. C'est sans doute là une révolution plus intéressante que la simple question du TDP, et il faudra voir si dans les générations à venir Intel n'intègrera pas directement ses puces Wi-Fi au sein de ses CPU, par exemple.
La réaction des constructeurs de cartes mères sera aussi à surveiler car, si de telles modifications arrivent sur leur terrain (notamment pour le Mini ITX par exemple, ceux-ci n'auront alors quasiment plus aucun moyen de se démarquer de leurs concurrents, si ce n'est par le look de l'UEFI et le bundle logiciel fourni...
Commentaires (50)
Le but d’Intel ? Peut être nous vendre directement le CPU soudé sur la CM à terme… Un joli cycle pour un grand retour en arrière. Sauf pour leurs bénéf’, bien sûr !
Entre la limitation de l’OC, la segmentation des gammes à mort, etc… Intel a une gamme bien triste !
Surtout que les VRM intégrés, ça voudra dire qu’on sera encore plus tributaires d’Intel sur la capacité d’OC, mais aussi sur la stabilité du système, la consommation de la machine, ça va obliger de dimensionner le rad CPU en conséquence…
Seul point positif en desktop : les VRM seraient du coup refroidis activement, bonne chose pour le watercooling.
Si une partie flanche, genre le wifi par exemple, admettons qu’ils finissent par l’inégrer au sein du CPU, on est bon pour remplacer le CPU? Ca fait cher la défaillance.
Auant gérer la mémoire au sein du proc semble logique et nécessaire (encore que), l’ajout de fonctionnalités systématique peut devenir une plaie.
Tout benef pour un htpc quand ca marche bien mais dans le cas du wifi notamment, avec une nouvelle norme tous les 3 ans, ca va être la teuf.
ceux-ci n’auront alors quasiment plus aucun moyen de se démarquer de leurs concurrents, si ce n’est par le look de l’UEFI et le bundle logiciel fourni…
La qualité des composants aussi
A force d’intégrer les différents composants de la mobo dans le CPU, bientôt la carte mère ne sera plus - hormis les convertisseurs de tension - qu’un support de câblage passif.
Je comprend que les constructeurs fassent la gueule…
Je trouve ca plutot bien : Intel va enfin faire ce que les fabricants de chips pour telephone font depuis 15 ans
" /> C’est du tout bon niveau consommation et niveau performance, j’applaudis !
Ça pourrait permettre de créer des cartes mères modifiables et fournis avec schéma comme on a déjà pour l’ARM avec la BeagleBoard ou la PandaBoard.
Ça pourrait même aller plus loins avec des cartes mères DIY.
En tout cas ça simplifirait la création de laptop DIY, grandement.
Je sens qu’il y en a chez Asus qui sont contents d’avoir pris le chemin de la diversification
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Si ca permet d’éviter de se prendre le choux sur des sockets jamais compatible avec des nouvelles générations de CPU, ca évitera bien des problèmes.
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Mais c’est quand même un peu une régression … et puis bonjour la gamme de puce différentes pour sattisfaire tout le monde, entre les bureautiques, les NAS, les gamers, les pros, …
M’enfin, on fait des suppositions sur des rumeurs, faut arréter de délirer
En tant qu’utilisateur de Linux, je suis plutôt content de ce genre d’évolution chez Intel, car plus d’intégration signifie aussi plus de standardisation.
Outre les économies d’énergie, ça permettra aussi de mieux supporter les plateformes Intel.
Et tant pis si ça ne fait pas plaisir aux OEM, eux qui emploient souvent des composants exotiques ne respectant pas les standards, afin d’augmenter leurs marges au mépris du client.
Je ne vois pas trop en quoi ca gene la concurrence : qui fait des chipsets pour Intel ? Ben oui Intel seulement, depuis qu’ils ont bloque nVidia.
L’arrivée d’Haswell marque surtout la fin des Atom type Cedarview. Il devient en effet difficile de trouver un intérêt à ces puces.
Doublon…
ça s’annonce mal le socket 1150
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Bon bah vivement qu’AMD nous ponde un bon vishera et enfonce par la suite avec steamroller
Encore un petit effort sur le TDP et la taille du BGA et on verra des tablettes 10” avec ce single-chip 22nm (RT ou … Apple iOS). C’est bien l’objectif avec LPDDR3 et l’offre power management / VRM conjointe. Reste le prix - je ne vois pas Intel vendre ce truc moins de 50$.
C’est quoi “SOix” by the way ?
Un process 22nm low power ?
La plateforme 1155 est déjà complètement verrouillée…
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5 ou 6 chipsets qui font tous la même chose, 4 ou 5 modèle de processeurs qui tiennent la route (premier Pentium DC à 60E, le Core i3 à 110E, le i5 K à 200E, et le i7 K à 300E)
Ce n’est pas par ce qu’on peut choisir le nombre de phases de la carte mère que ça donne l’illusion du choix…
Même en sélectionnant un CPU non-K en étant pas “power user”, c’est une économie de 5 à 10% du prix ! (soit 10~30E… sur 200~300E j’appelle pas ça de la segmentation)
Les performances des cartes mères sont toutes les mêmes, le chipset n’est plus qu’un soutbridge qui permet de connecter les périphériques, il y aurait juste un thunderbolt en sortie du CPU ça serait exactement la même
Le ticket d’entrée du bidouilleur sur 1155 c’est 200E le premier CPU K, et 100E les cartes mères en chipset P ou Z, pour les gammes en dessous je vois pas le problème de pousser l’intégration le choix est déjà absent…
Après je ne suis pas pour le verrouillage de l’utilisateur mais il faut avouer que si on achète encore avec toutes ces contraintes c’est que les plateformes sont plutôt performantes et fonctionnelles !
C’est surtout qu’ImgTech est en partie propriété d’Intel de mémoire. ;)
Ben ecoute c’est marrant je connais le type qui s’occupe de ca chez TI. Je n’ai jamais parle de diffusion des sources : juste d’etre capable de recompiler pour fournir le bon driver, ce qu’il,fait pour pas mal de distros et ce qu’Intel n’a jamais fait. Donc j’insiste le pire pb dans les drivers PowerVR sur Atom, c’est Intel, pas ImgTech.
Bien sur dans un monde ideal on aurait et des specs et des assez de monde pour implementer des drivers open source. Meme les drivers open source faits par Intel sont bien plus lents que les equivalents Windows (cf Phoronix). Donc ouai on poura toujours avoir des drivers qui marchent, mais on ne pourra pas profiter du chip comme il faut. Moi je signe des deux mains pour un blob binaire qui marche vite et bien (nVidia en l’occurrence, mais on sort de l’IGP).
Bref on est globalement d’accord, sauf que je soutiens qu’Intel a merde grave parce qu’ils ont fait le minimum syndical.