Une députée veut unifier le blocage et consacrer la neutralité du net
Signée Laure de la Raudière
Le 14 septembre 2012 à 08h15
7 min
Droit
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La députée Laure de la Raudière (UMP) a déposé hier une proposition de loi sur la neutralité du net. Pourquoi un tel dépôt ? Selon la députée, compte tenu des opportunités d’internet, il est important « que l’on crée certaines règles pour préserver l’internet universel, immense bien collectif, qui ne doit pas être transformé au gré des intérêts de ses différents acteurs... C’est un objectif politique, économique et de société ». Ce dépôt reprend en fait plusieurs propositions d’un rapport d’information que la députée a cosigné avec Corinne Erhel (PS) en date du 13 avril 2011. « Neuf propositions ont été émises dans ce rapport, et la présente proposition de loi en reprend la majorité, les autres ne pouvant être traduites en termes législatifs ».
La députée schématise : d’un côté l’accroissement du trafic (flux vidéo, etc.), de l’autre la pression des pouvoirs publics et des industries culturelles. « Ces deux catégories d’acteurs poussent au développement du blocage pour empêcher l’accès aux contenus « illicites » » Mais voilà, « la crainte est apparue que les opérateurs ne tirent prétexte de « l’illégalité » des flux pour bloquer de leur propre initiative des catégories de trafic sans doute en partie illicite, mais aussi en partie licite, comme les flux de peer-to-peer. »
« Il faut enfin noter qu’un autre facteur a joué en France un rôle de catalyseur : l’uniformité des offres d’accès fixes triple play, proposées au prix le plus bas d’Europe et permettant l’accès illimité à internet, c’est-à-dire indépendamment du trafic consommé, alors même qu’un trafic plus important génère des coûts. Les opérateurs cherchent donc de nouvelles voies de rémunération. »
Un texte non partisan
La députée note qu’en mars 2011, l’Assemblée nationale (sous majorité UMP) avait rejeté la proposition de loi sur la neutralité de l’internet de Christian Paul (PS). L'opposition désormais aux responsabilités, Laure de la Raudière remet le sujet sur la table. « Le but poursuivi par la présente proposition de loi est de reprendre les propositions élaborées de façon non partisane, dans le cadre de l’élaboration d’un rapport d’information à la rédaction duquel ont participé des députés de plusieurs groupes politiques. »
La neutralité, un objectif
La proposition de loi de Laure de la Raudière veut faire de la neutralité un objectif politique et juridique. Le texte définit la neutralité en trois points : le fait
1° d’envoyer et de recevoir le contenu de leur choix, d’utiliser les services ou de faire fonctionner les applications de leur choix, de connecter le matériel et d’utiliser les programmes de leur choix, dès lors qu’ils ne nuisent pas au réseau
« 2° avec une qualité de service transparente, suffisante et non discriminatoire
« 3° et sous réserve des obligations prononcées à l’issue d’une procédure judiciaire et des mesures nécessitées par des raisons de sécurité et par des situations de congestion non prévisibles.
Le principe n’est pas une obligation en tant que telle, mais, nuance, un objectif dont la poursuite est obligatoire. Il serait ainsi intégré au code des postes et des télécommunications qui s’imposent aux opérateurs.
Les procédures de blocage unifiées
Mais le texte va plus loin puisqu’il propose aussi d’unifier toutes les procédures de blocage d’accès. Tronc commun : l’intervention préalable, obligatoire, inévitable du juge. « Il existe aujourd’hui cinq bases légales différentes permettant d’imposer aux fournisseurs d’accès à internet de bloquer l’accès à des contenus en ligne : deux figurent à l’article 6 de la loi pour la confiance dans l’économie numérique, deux dans le code de la propriété intellectuelle et une dans la loi de 2010 sur les jeux en ligne » regrette la députée.
La proposition regroupe donc toutes ces procédures au sein de la loi pour la confiance dans l’économie numérique. « L’institution d’une procédure unique aurait aussi pour avantage de confier à un juge unique le rôle de prononcer des mesures obligatoires de blocage, permettant une montée en compétence et un meilleur suivi de la jurisprudence ». Traits communs : le juge intervient toujours. Le principe de subsidiarité doit être respecté (l’ayant droit doit d’abord contacter l’éditeur, l’hébergeur, avant le FAI). Et le juge doit impérativement vérifier « la proportionnalité des conséquences du blocage aux atteintes occasionnées par le service en ligne, ce qui permettra notamment de mettre en balance atteintes à la liberté d’expression et illégalité des contenus incriminés ». On retrouve dans cette procédure unifiée l’article 336 - 2 du CPI qui sert aujourd’hui à la procédure Allostreaming ou de l’article 4 de la LOPPSI. Ces deux procédures sont exorbitantes actuellement puisque l’article 336 - 2 ne respecte pas le principe de la subsidiarité. Et l’article 4 de la LOPPSI se passe du juge.
« La multiplication des lois permettant d’imposer des mesures obligatoires de blocage au cours des dernières (LCEN en 2004, loi sur les jeux en ligne en 2009, LOPPSI II en 2011) montre que la pression visant à restreindre la liberté de communication sur internet s’accroît. L’établissement d’une procédure unique permettrait d’assurer la cohérence des décisions législatives et de « consolider » les débats sur le blocage en les ancrant clairement dans un article de code ».
L'expression accès à Internet réservé aux seules offres neutres
Un chapitre 3 (« Protection de l’universalité et garantie de la qualité de l’internet ») veut faire en sorte « qu’internet reste la plateforme ouverte qu’il est aujourd’hui. Le risque vient du fait que la qualité de l’internet public pourrait rapidement se dégrader à cause de l’augmentation importante des flux, si les fournisseurs d’accès à internet n’investissaient pas dans les réseaux ou s’ils privilégiaient la commercialisation des services gérés ». En ce sens, la députée veut que le terme d’Internet ne soit réservé qu’aux seuls accès neutres. « Cette nouvelle disposition vise également à inciter les fournisseurs d’accès à internet à fournir le meilleur accès possible, en respectant le principe de neutralité et à un coût raisonnable. » Selon la parlementaire, c’est un moyen d’assurer la transparence « effective » des offres pour le consommateur « Les fournisseurs d’accès à Internet ne sont autorisés à commercialiser sous le nom d’“accès à Internet” que les services de communications électroniques respectant le principe de neutralité (…) » dit le texte qui siègerait dans le code de la consommation. On remarque que la neutralité "objectif" devient ici une neutralité "principe" ce qui ne sera pas sans poser des problèmes de mesures.
Des exigences minimales
Justement. Le texte prévoit la mise en place par l’ARCEP d’un observatoire de la qualité de l’Internet tout comme la rédaction d’un rapport « étudiant de manière approfondie les marchés liés au réseau Internet et les services gérés, les flux financiers entre les différentes catégories d’acteurs et l’évolution de leurs modèles économiques » d’ici le 28 février 2013. Et si la situation concurrentielle n’est pas suffisante, cette même Autorité devra « utiliser sa faculté d’édicter des exigences minimales en terme de qualité de service afin de garantir aux consommateurs la capacité de choisir une offre d’accès à Internet respectant le principe de neutralité. »
Une députée veut unifier le blocage et consacrer la neutralité du net
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Un texte non partisan
Commentaires (66)
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Abonnez-vousLe 14/09/2012 à 08h18
Elle me semble un peu light cette définition de la neutralité
Le 14/09/2012 à 08h21
Pourquoi c’est quand ils ne sont plus au commandes qu’ils reprennent un semblant de conscience ??? " />
Le 14/09/2012 à 08h23
Le 14/09/2012 à 11h16
Le 14/09/2012 à 11h36
1° d’envoyer et de recevoir le contenu de leur choix, d’utiliser les services ou de faire fonctionner les applications de leur choix, de connecter le matériel et d’utiliser les programmes de leur choix, dès lors qu’ils ne nuisent pas au réseau
Internet n’étant qu’un moyen de communication, je ne comprends pas pourquoi on liste des cas d’utilisations précis alors que justement le but est d’assurer qu’il n’y ait pas de discrimination…
Par ailleurs le côté “dès lors qu’ils ne nuisent pas au réseau”, est quand même assez flou. Qu’un FAI ne supporte pas le broadcast c’est normal mais si un FAI considère que le p2p nuit à son réseau ??
Le 14/09/2012 à 11h38
La neutralité, un objectif
La proposition de loi de Laure de la Raudière veut faire de la neutralité un objectif politique et juridique. Le texte définit la neutralité en trois points : le fait
1° d’envoyer et de recevoir le contenu de leur choix, d’utiliser les services ou de faire fonctionner les applications de leur choix, de connecter le matériel et d’utiliser les programmes de leur choix, dès lors qu’ils ne nuisent pas au réseau
« 2° avec une qualité de service transparente, suffisante et non discriminatoire
« 3° et sous réserve des obligations prononcées à l’issue d’une procédure judiciaire et des mesures nécessitées par des raisons de sécurité et par des situations de congestion non prévisibles.
Elle et moi n’avons clairement pas la même définition de neutralité.
Le 14/09/2012 à 11h42
Le 14/09/2012 à 12h03
Le troisième point de la définition de la neutralité me dérange. «sous réserve des mesures nécessitées par des raisons de sécurité» Ça englobe la sécurité de l’état? et Donc l’état pourrait bloquer ce qu’il veut sous prétexte de sécurité de l’état.
Le 14/09/2012 à 12h21
Le 14/09/2012 à 12h21
Le 14/09/2012 à 12h23
Le 14/09/2012 à 12h58
Le 14/09/2012 à 13h02
Le 14/09/2012 à 13h04
Le 14/09/2012 à 13h22
Le 14/09/2012 à 13h26
Le 14/09/2012 à 13h47
Le 14/09/2012 à 13h53
Le 14/09/2012 à 14h21
Le 14/09/2012 à 08h25
Ah ben enfin !!! Et c’est une député UMP qui porte le projet, chapeau !!! " />" />" />
Le 14/09/2012 à 08h26
Pour info,Benjamin Bayart a également jeter un œil sur la proposition de loi,ça lui semble conforme,sauf sur quelques détails de définition,le texte en lui même est propre.
Le 14/09/2012 à 08h27
Moi je dis, pour gérer le net, une seule solution : Judge Dredd.
Le 14/09/2012 à 08h27
Le 14/09/2012 à 08h31
Le 14/09/2012 à 08h32
Comment peut-on envisager un blocage si il y a neutralité ?
Je pense que la neutralité du net n’est qu’un prétexte pour y glisser le blocage.
Le 14/09/2012 à 08h32
Comment peut-on envisager un blocage si il y a neutralité ?
Je pense que la neutralité du net n’est qu’un prétexte pour y glisser le blocage.
Le 14/09/2012 à 08h33
C’est trop beau pour que ça passe.
“Anéfé, avis négatif du Gouvernement.”
Le 14/09/2012 à 08h33
Moi j’vais surtout voir si le PS va faire preuve de jugeote a l’assemblée aujourd’hui et non pas pour raison purement idéologique,je rappel que lors des débats sur Hadopi 1,un député du nom de Jean-Marc Ayrault a publier sur son blog une tribune en faveur de la neutralité du net.
Je prend note de ça et on verra bien comment ça va se passer è__é
Le 14/09/2012 à 08h35
Le 14/09/2012 à 08h35
Le 14/09/2012 à 08h35
Parce que plus personne ne tient l’UMP…
C’est surtout parce qu’ils n’ont aucune chance que ça passe, vu qu’ils ne sont plus aux commandes.
Donc ils peuvent dire tout et nimporte quoi pour plaire au peuple, pas de risque d’emmerder ses amis vu que ce ne sont que des paroles en l’air…
Un peu comme le gouvernement actuel, avant le changement de pouvoir…
Le 14/09/2012 à 08h37
Le 14/09/2012 à 08h37
Le 14/09/2012 à 08h40
Le 14/09/2012 à 08h49
Face au rejet de cette proposition, une autre devrait être rédigée par la majorité cette fois d’ici la fin de l’année. Des comparaisons entre les deux propositions seront alors inévitables.
c’était la conclusion du rejet de l’autre, un poil de retard sur le calendrier le temps des élections et de la gestation : PC INpact
un comparatif serait cool pour voir les points qui ont coincé, si ils existaient
Le 14/09/2012 à 14h48
Le 14/09/2012 à 15h21
Le 14/09/2012 à 15h29
Le 14/09/2012 à 15h42
Signée Laure de la Raudière
Pour la postérité " />
Le 14/09/2012 à 15h46
Le 14/09/2012 à 15h47
Le 14/09/2012 à 17h10
Le 14/09/2012 à 18h04
Le 14/09/2012 à 18h28
Le 14/09/2012 à 19h10
Le 14/09/2012 à 19h28
Le 14/09/2012 à 20h03
Le 15/09/2012 à 02h36
euh ce billet on dirait un gag. c’est délirant. pourquoi utiliser les mêmes qui se rattachent à la religion habituellement
exemple:
notre proposition de loi sur la neutralité d’Internet. > neutralité
elle défend le net comme un réseau ouvert, neutre et décentralisé.> ouvert neutre et décentralisé : c’est inscrit dans la constitution ca non?
. Il nous faut bâtir une véritable laïcité de l’information, une neutralité de l’espace public où chacun est libre de s’exprimer à travers ses pratiques numériques pour peu qu’il respecte les autres.> laicité et neutralité
mais expliquez moi vraiment le rapport qu’il y a avec internet?
respect des autres: pas compris.
Outil de travail et d’accès à l’emploi, moyen d’exercer sa citoyenneté, mode d’accès aux savoirs, aux biens culturels et à leur production, Internet est devenu incontournable dans la vie quotidienne de la plupart des Français.L’accès au net est désormais un droit fondamental reconnu par le Conseil Constitutionnel dans sa décision du 10 juin 2009, qui affirmait que la coupure de connexion était une atteinte à la liberté d’expression.> internet droit fondamental?
et pourtant hadopi autorise la coupure du net non?
Le Monde
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En préservant et renforçant la neutralité du net, en choisissant de donner les mêmes droits à tous, nous avons une opportunité historique. Cette proposition de loi est déterminante : elle doit contraindre le gouvernement et la majorité à prendre enfin une position claire et ne pas se contenter d’évoquer la neutralité du net. Elle devra prendre ses responsabilités face à une loi qui dérange des intérêts puissants.
Encore inachevées, l’ouverture et la décentralisation de l’iInternet sont déjà soumises à une véritable menace. C’est une lutte féroce pour le contrôle de la richesse des réseaux que se livrent les géants du numérique. Les éditeurs de contenus font face aux fournisseurs d’accès
et opérateurs de télécommunications. Les internautes ne doivent pas en faire les frais. Il n’est pas acceptable de réduire l’Internet à un web public résiduel et d’en oir freiner l’innovation. Si nous laissons faire, l’égalité d’accès à Internet ne sera plus demain qu’un lointain souvenir !
A ce risque réel de discrimination s’en ajoute un autre: celui de la censure sous des formes très diverses. L’affaire Wikileaks, le blocus égyptien en plein soulèvement populaire, la tentation que manifestent de nombreux Etats à travers le monde de filtrer les réseaux sans contrôle de la justice en sont autant d’illustrations. La préservation de l’accès à Internet doit être garantie par la loi. Cela consiste à exclure toute discrimination à l’égard de la source, de la destination ou du contenu de l’information transmise sur le réseau et à garantir aux internautes de recevoir et de distribuer l’information de leur choix, quelles que soient leurs ressources financières et sans que le flux de l’information ne soit bloqué, dégradé ou favorisé.
Le net n’est pas pour autant une zone de non-droit. Les contenus et les comportements les plus odieux doivent être, là comme ailleurs, fermement combattus. Néanmoins, tout filtrage ou bridage doit être strictement encadré par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) et nécessite l’intervention d’un juge indépendant, comme l’a explicitement précisé le Conseil Constitutionnel.
Dans le monde numérique comme dans notre société, nous voulons construire un monde solidaire, égalitaire et démocratique auquel chacun contribue, dans le respect mutuel.
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c’est vraiment du charabia. qu’est ce qu’il faudrait un internet étatique? dépendant de l’etat?
une institution ? un ministre de l’internet?
le minitel ?
des fai aux ordres de l’état qui est souverain et qui décide ce qui est neutre ou pas?
d’autres part cest pas vraiment un média citoyen, car tt le monde est anonyme
le reve de l’internet citoyen c’est l’utopie neofascisme du 21 eme siecle. cest le socialisme néorépublicain : contrôle des consciences.
En réalité ce qui menace le web mondial c’est létat national et ses interets: exemple hadopi mais le censures dans les autres pays sont la pour le prouver et lui meme reconnait qu’il faut combattre les ‘extremes’
si on doit veiller a la liberté d’expression alors je veux bien on condamne la censure sur internet mais je crois que c’est parfaitement impossible.
bref il y a un juste milieu entre intérêts privés et intérêts nationaux.mais je pense qu’il important de préserver un internet mondial et si les multinationales font leur loi , au moins elles dictent pas la conduite au citoyen
Le 15/09/2012 à 03h18
bref internet doit rester un espace anonyme , ca veut dire que la liberté d’expression doit etre totale.ceux qui veulent en faire un média citoyen ou que saisje, pour une embauche raconter leurs vacances ou autres, c’est parfaitement leur droit mais ce droit ne doit pas etre une atteinte a la liberté d’expression de ceux qui souhtaitent préserver leur anonymat.
internet nest pas partie intégrante de la société, c’est un espace virtuel , un univers parrallèle, si certains ont des problèmes dimage etc, ils assument , car ils prenent le risque de s’exposer , on ne peut pas pleurer pour eux mais cest pas uen raison pour controler et sureveiller le reseau .
car on sait ce que sont les bonnes intentions cachent les interets; preserver de la cybercriminalité raison detat et lutter contre le piratage
le droit doit etre respecté qd il a une atteinte a la personne physique mais l’anonyme doit etre libre de sexprimer tout de meme tant qu’il respecte le commandement. ne pasorter atteinte a la liberté d’autrui et ne pas confondre reel et virtuel..
d’autant qu’on a tendance a ficher les gens et leur ip ces derniers temps en créant un nouvel internet: le web3 (on est passé de l’underground a l’individuel (un pc une connexion) en passant au communautaire(reseau sociaux) et on creee depuis l’internet mobile, qui devient un média citoyen a part entière)
c’est l’infomatique 2.0 (tout public populaire ,aussi important que le velo cad a la fois entreprise professionnel familial et present partout grace a internet le wifi la telephonie)
ce n’est plus seulement un outil de travail ou une console de jeu c’est indispensable
dorénavant on récolte nos infos perso , on partage notre vie privé et on on recupère nos données , nos photos, notre localisation nos recherches etc
jusque dans notre appareil a partir d’application internet téléchargé sur un compte email qui est personnalisé et sert a payer des services.
ainsi le gendarmes et les juges a partir des Smartphones ont acces a toute notre vie soit en récupérant les données Facebook et cie, lesemails
ou bien directement en consultant notre telephone.
je conseille a tout le monde de faire gaffe
Le 15/09/2012 à 07h22
Le net sera neutre quand tous ces politicaillons" /> n’y mettrons plus leur grain de sel….
Le 14/09/2012 à 08h50
Le 14/09/2012 à 08h52
Le 14/09/2012 à 08h56
Le 14/09/2012 à 08h58
Le 14/09/2012 à 09h01
Le 14/09/2012 à 09h02
Dans l’ensemble, ça me semble sensé. Il y a juste un point un peu vague sur la nuisance du réseau car au final tout trafic a une certaine nuisance sur le réseau.
Le 14/09/2012 à 09h02
j’ai lu ça vite fait hier, effectivement ça me semble plutot bien écrit, c’est suffisamment rare pour être noté.
d’un autre coté venant de Laure de la Raudière c’est pas réellement étonnant, elle fait partie des quelques députés qui connaissent vraiment le sujet.
j’espère qu’avec ça on aura des débats réellement constructifs à l’assemblée.
sisi, il est permis de rêver." />
enfin en tout cas c’est un bon point de départ, c’est plutot cool." />
Le 14/09/2012 à 09h04
Autant les exemples des membres masculins de l’UMP sont généralement lamentables, autant côté femmes ils ont plusieurs figures intéressantes. Et pourtant je ne suis pas de ceux qui croient naïvement que les femmes changeront la politique ou le monde du travail, ou qui attribuent en général aux femmes des vertus qu’elles n’ont pas plus souvent que les hommes. L’UMP me semble simplement faire exception sur ce plan. Bon, après, elles restent membres de l’UMP et ont presque toutes soutenu l’(excit-)action de Sarkozy et l’(in-)action de Chirac, on ne va donc pas non plus se faire trop d’illusions.
Le 14/09/2012 à 09h13
Le 14/09/2012 à 09h14
Le 14/09/2012 à 09h34
Bien, que l’on fasse une loi pour garantir la neutralité du net, tant mieux. Reste à en voir le contenu.
Appel perso aux parlementaires de tous bords que la question concerne : chiche que vous êtes capables de monter un groupe interpartisan pour que cette loi soit pertinente, efficace, et qu’elle voit le jour ?
A vous de jouer…
Le 14/09/2012 à 09h44
Le 14/09/2012 à 10h18
légé….. trop….
Le 14/09/2012 à 10h22
Le 14/09/2012 à 10h41
Le 14/09/2012 à 11h12