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Taxe pour la presse : Google n’est pas une vache à lait selon le Geste

Une poule aux œufs d'or alors ?

Taxe pour la presse : Google n'est pas une vache à lait selon le Geste

Le 13 octobre 2012 à 05h00

Taxer Google, que ce soit le moteur de recherche ou encore son service Actualités (News), en faveur de la presse française fait la Une des journaux depuis plusieurs semaines. Et les critiques pleuvent. Mais pour le Groupement des Editeurs de Services en Ligne (Geste), Google n'est en aucun cas une vache à lait.

VacheSource : Morguefile.

La vache qui rit 

Interrogée par notre confrère Édition Multimédi@, Corinne Denis, la présidente du Geste, ne voit pas du tout en quoi le célèbre moteur de recherche serait particulièrement lésé. « Franchement, avant que Google ne devienne une vache à lait pour les éditeurs français il y a de la marge ! » a-t-elle ainsi affirmé.

Selon la présidente du groupement, Google France génèrerait un chiffre d'affaires situé entre 1,3 et 1,5 milliard de dollars, alors qu'il ne déclare que 40 millions d'euros aux impôts, grâce à une exploitation de la fiscalité européenne. Et « ils participent peu à la création d’emplois (entre 300 et 350 personnes chez Google France) » renchérit-elle.

En somme, Google n'a pas de raison de se plaindre, d'autant que son service « Actualités s’est construit avec nos contenus » rappelle Corinne Denis, qui rajoute que « s’ils ont tenu leur promesse de ne jamais vendre de publicité sur Google Actualités, en incluant les news dans le moteur, ils ont habilement contourné l’obstacle ».

 

Mais en quoi cette situation légétime-t-elle la demande de certains syndicats de presse de taxer Google à son avantage ? Si la présidente du Geste n'a pas donné de réponse à cette question fondamentale (qui n'a pas été posée par notre confrère), elle a toutefois tenu à rappeler que l'opposition entre Google et l’AFP a eu pour résultat un accord et une rémunération de l'AFP pour la reprise de ses dépêches. « Preuve que, parfois, la négociation aboutit. »

Google, la cible principale 

Le projet de proposition de loi de l'association de la presse d'information politique et générale (IPG) n'est toutefois pas une négociation avec Google. Il s'agit d'une obligation pour tous les moteurs de recherche et les agrégateurs d'actualités de rémunérer la presse selon certains critères. Dans son document, l'IPG expliquait ainsi ses désirs au sujet de sa taxation :

 

« L'acte mentionné à l'alinéa précédent ouvre droit à une rémunération équitable au profit des organismes de presse lorsqu'il est réalisé par une personne française ou étrangère exerçant à titre principal une activité de prestataire d'un service de référencement sur internet ou d'exploitation d'un moteur de recherches dans le cadre d'un service gratuit ou payant visant manifestement le public de France, y compris lorsqu'elle ne joue pas un rôle actif de nature à lui confier une connaissance ou un contrôle des liens hypertextes. »


Ce paragraphe, qui vise de façon évidente Google France, explique pourquoi cette « rémunération équitable » est parfois nommée Taxe Google, même si elle touchera d'autres services. Ceci n'est cependant qu'un projet de proposition de loi, et non une proposition de loi et encore moins une loi votée. Néanmoins, le sujet n'est pas non plus enterré.

Commentaires (59)

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@lyto : “Ce ne sont pas les journalistes qui demandent ça”



Peux-tu m’expliquer pourquoi les journaleux ne font jamais d’articles sur ce sujet, ou leurs niches fiscales ou leurs subventions ?

Meme leurs comptes twitter, leurs blogs perso n’en parlent pas !

Le devoir d’iformation s’arrete à leur porte !



Je maintiens “journaleux”. A part les rares PCI/Numerama/Electron libre…

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Google France génèrerait un chiffre d’affaires situé entre 1,3 et 1,5 milliard de dollars, alors qu’il ne déclare que 40 millions d’euros aux impôts,



ce qui me gène c’est qu’un chiffre d’affaire n’est pas le bénéfice

même si le montant ne doit pas être loin <img data-src=" />

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knos a écrit :



Que google ne paye pas d’impôts et doit en payer on est d’accord.







Affirmer cela, c’est soutenir le vol avec violence et préméditation.



Un impôt n’est pas un dû, c’est une propriété qui est soustraite par la coercition à des fins qui ne sont pas choisies par son propriétaire légitime.



Si Google a trouvé des moyens pérennes pour éviter d’être volé, on devrait plutôt le louer : c’est le pendant de la gratuité des services qu’il propose.



Il faudrait peut-être regarder un peu plus loin que le bout de son nez.


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Ce qui est marrant c’est quand cette personne nous dit que Google n’est pas une vache à lait …. <img data-src=" />





“Google se fait des couilles en or”, “Google paye pas beaucoup d’impôts”, “Google n’a pas beaucoup d’employés en France” ….



Si on résume sa pensée: “Ils ont plein de fric ils peuvent bien se permettre dans redistribuer un peu pour faire vivre un secteur qui n’ai pas capable de gagner sa vie tout seul”. Pour moi c’est une définition de vache à lait.



Que Google (comme les autres) désindexent totalement ces sites qui veulent manger à tous les rateliers. Ca leur fera les pieds.





Pour ce qui est impôts uniquement. Il est quand même anormal que Google France génère un gros profit mais qu’il ne paye pas beaucoup d’impôts. Ce genre de combines fait tirer les impôts à la hausse pour ceux qui peuvent pas y échapper… Mais ça n’a rien a voir avec ce racket des sites de presse, c’est un autre problème.

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Content de voir que je ne suis pas le seul à trouve cette idée totalement bancale et inverse à la logique.



Comme d’autres ont pu le dire, qu’il désindexent cette presse pendant quelques jours, les sites en question verront l’effet sur leur nombre de visiteurs uniques. A moins que la pub sur leurs sites ne soit pas importante pour eux, je doute qu’ils apprécient.



Pour les impôts, c’est une autre question, mais ça ne justifie en rien cette tentative de passage par la fenêtre alors que la porte est fermée.

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mmvik a écrit :



@lyto : “Ce ne sont pas les journalistes qui demandent ça”



Peux-tu m’expliquer pourquoi les journaleux ne font jamais d’articles sur ce sujet, ou leurs niches fiscales ou leurs subventions ?

Meme leurs comptes twitter, leurs blogs perso n’en parlent pas !

Le devoir d’iformation s’arrete à leur porte !



Je maintiens “journaleux”. A part les rares PCI/Numerama/Electron libre…







“Taxer Google, que ce soit le moteur de recherche ou encore son service Actualités (News), en faveur de la presse française fait la Une des journaux depuis plusieurs semaines”

C’est vrai, personne n’en parle <img data-src=" />


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tmtisfree a écrit :



Affirmer cela, c’est soutenir le vol avec violence et préméditation.



Un impôt n’est pas un dû, c’est une propriété qui est soustraite par la coercition à des fins qui ne sont pas choisies par son propriétaire légitime.



Si Google a trouvé des moyens pérennes pour éviter d’être volé, on devrait plutôt le louer : c’est le pendant de la gratuité des services qu’il propose.



Il faudrait peut-être regarder un peu plus loin que le bout de son nez.







Ben si, l’impôt pour une entreprise c’est la règle du jeu, Si Google ne veut pas se faire “voler” en France, ils n’ont qu’à pas faire de business en France.



Pour une entreprise qui veut vendre un produit (physique) dans un pays, elle doit se conformer aux règles (qualité, taxes etc.). Personne ne force une entreprise à faire des affaires dans un pays ou une region du monde.



De plus Google implante en France (comme Microsoft) des centres de R&D pour bénéficier du Credit d’Impôt Recherche.



La France finance une partie de la R&D de multinationale qui ne paient presque pas d’impots, et il “faudrait voir un peu plus loin que le bout de son nez” <img data-src=" />



ça n’a pas grand chose à voir avec du vol avec violence et premeditation, par contre l’optimisation fiscal de Google (et les autres, Apple & co), elle, est violente et préméditée.


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Dans la même lignée, j’ai une super idée :

L’emploi dans l’industrie automobile française va mal. Parallelement, Total SA annonce des bénéfices records. Il faut taxer Total car sans voitures, ils ne seraient pas aussi riches !



Ne vous marrez pas, le gouvernement actuel en serait bien capable…



@lyto : Tu inventes… montre moi rien qu’une seule vidéo sur Youtube qui en parle. Si tu me réponds, que toutes les vidéos n’y sont pas, c’est donc que la presse en parle très très très peu, voire pas. A part PCI.

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zogG a écrit :



Ben si, l’impôt pour une entreprise c’est la règle du jeu, Si Google ne veut pas se faire “voler” en France, ils n’ont qu’à pas faire de business en France.



Pour une entreprise qui veut vendre un produit (physique) dans un pays, elle doit se conformer aux règles (qualité, taxes etc.). Personne ne force une entreprise à faire des affaires dans un pays ou une region du monde.



De plus Google implante en France (comme Microsoft) des centres de R&D pour bénéficier du Credit d’Impôt Recherche.



La France finance une partie de la R&D de multinationale qui ne paient presque pas d’impots, et il “faudrait voir un peu plus loin que le bout de son nez” <img data-src=" />



ça n’a pas grand chose à voir avec du vol avec violence et premeditation, par contre l’optimisation fiscal de Google (et les autres, Apple & co), elle, est violente et préméditée.





+1

Malheureusement, entre la théorie et la pratique, il y a souvent un monde. C’est dingue de voir le nombre d’entreprises qui, grâce à des “astuces comptables”, échappent à un grand nombre d’impôts et de taxes. Je ne vais pas citer le cas de Total, plus grosse entreprise du CAC40 qui ne paie même pas l’impôt sur la société en France mais bon… on a tous au moins un exemple en tête <img data-src=" />


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Lyto a écrit :



+1

Malheureusement, entre la théorie et la pratique, il y a souvent un monde. C’est dingue de voir le nombre d’entreprises qui, grâce à des “astuces comptables”, échappent à un grand nombre d’impôts et de taxes. Je ne vais pas citer le cas de Total, plus grosse entreprise du CAC40 qui ne paie même pas l’impôt sur la société en France mais bon… on a tous au moins un exemple en tête <img data-src=" />





Bah simplement, la loi qui permet de réattribuer les bénef aux filiales étrangère, les amortissements fictifs, le crédit impôt recherche, etc…



Tu additionnes tout ça et t’as Véolia Environnement qui touche 193 millions d’euros de crédit de l’Etat chaque année (L’Etat fait crédit à Véolia de 193 millions par an)…


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zogG a écrit :



Ben si, l’impôt pour une entreprise c’est la règle du jeu, Si Google ne veut pas se faire “voler” en France, ils n’ont qu’à pas faire de business en France.



Pour une entreprise qui veut vendre un produit (physique) dans un pays, elle doit se conformer aux règles (qualité, taxes etc.). Personne ne force une entreprise à faire des affaires dans un pays ou une region du monde.



De plus Google implante en France (comme Microsoft) des centres de R&D pour bénéficier du Credit d’Impôt Recherche.



La France finance une partie de la R&D de multinationale qui ne paient presque pas d’impots, et il “faudrait voir un peu plus loin que le bout de son nez” <img data-src=" />



ça n’a pas grand chose à voir avec du vol avec violence et premeditation, par contre l’optimisation fiscal de Google (et les autres, Apple & co), elle, est violente et préméditée.







1/ Google a trouvé plus intelligent de faire du business en France, càd offrir des services gratuits aux consommateurs, et de ne pas se faire plumer par les incompétents au pouvoir.

2/ L’avantage de la dématérialisation, c’est que cela permet de se soustraire à l’esclave moderne. Pour cela Google (et la plupart des grandes firmes) est un exemple à suivre.

3/ Si l’État français est assez stupide pour financer ce que des agents économiques auraient pu financer par eux-même, qui est à blâmer ?

4/ Revoir la définition de violence (coercition). Quand on ne consent pas à quelque chose librement, c’est la définition de la violence imposée.


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Le problème de la Presse, c’est sans doute le manque de clics sur leurs Sponsors.



Serait-ce qu’ils aient mal choisi ? <img data-src=" />

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La mauvaise foi de la présidente du GESTE est assez incroyable…



Contrairement à Reuters, par exemple, et à la plupart des éditeurs traditionnels de presse, les dépêches et les articles de l’AFP ne sont pas même publiés sur Internet (ie mis à disposition du public sur un site, l’accès étant de plus gratuit) mais fournis via un site payant réservé aux professionnels.



Google bénéficie simplement du même type de service que rend l’AFP aux différents éditeurs de presse et aux professionnels qui ont besoin de suivre l’actualité.



Rien à voir avec l’absurdité de la taxe proposée. qui concerne elle du contenu publié sur Internet et rendu “indexable” volontairement.

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tmtisfree a écrit :



4/ Revoir la définition de violence (coercition). Quand on ne consent pas à quelque chose librement, c’est la définition de la violence imposée.







Une entreprise est libre d’accepter les regles du jeu. Si tu ne les acceptes pas, tu ne joues pas.



C’est pas une mafia qui viendrait te dire du jour au lendemain qu’en fait il faut payer sinon tu dégages.



Pour le fait de savoir qui doit être blâmé, évidemment que c’est le législateur (européen dans ce cas).



Pour info ce genre de pratique fait que par exemple l’europe (ton argent donc, si t’es européen) va aider l’Irlande financièrement. Irlande qui avec ses taux d’impositions faibles attire à peu près toutes les multinationales qui opèrent en Europe mais ils sont tellement faibles leurs taux qu’ils ne suffisent même pas à l’equilibre du budget.



Et tu considères que c’est un exemple à suivre, pour un actionnaire ou un cadre de l’entreprise en question, sans doute.



Visiblement tu rêves d’un monde dirigé par les multinationales (car des états en faillite + des firmes ultra rentables, ça n’abouti qu’à une chose). Perso ça ne me fait pas vraiment rêver. (tout en appréciant les produits des firmes en question).


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tmtisfree a écrit :



Affirmer cela, c’est soutenir le vol avec violence et préméditation.



Un impôt n’est pas un dû, c’est une propriété qui est soustraite par la coercition à des fins qui ne sont pas choisies par son propriétaire légitime.



Si Google a trouvé des moyens pérennes pour éviter d’être volé, on devrait plutôt le louer : c’est le pendant de la gratuité des services qu’il propose.



Il faudrait peut-être regarder un peu plus loin que le bout de son nez.





Tu devrais mettre en pratique tes recommandations.



Aucun activité n’est possible sans infrastructures fournies par la collectivité généralement, ni sans employés ou clients qui auront été instruits, soignés,… pour pouvoir devenir des acteurs de l’économie.



Même en admettant de confiner le rôle de l’État aux fonctions strictement régaliennes (sans prendre en compte la création de la monnaie parce que tu ne serais pas d’accord) pour te faire plaisir, l’impôt est encore et toujours nécessaire, ne serait-ce que pour maintenir un ordre public, garantissant une activité plus ou moins sereine.



Essaies donc de créer la moindre richesse, seul, à partir de rien, ou tout au plus des seules ressources naturelles à ta disposition, sur une île isolée.


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En somme, Google n’a pas de raison de se plaindre, d’autant que son service « Actualités s’est construit avec nos contenus » rappelle Corinne Denis





Cette personne aurait du se casser une jambe plutôt que de faire une déclaration aussi stupide.



Google tout entier s’est construit avec les contenus des autres. C’est le principe du moteur de recherche.



Une chaîne de TV fait du fric grace à la participation des téléspectateurs, il faudrait donc songer à faire une rémunération pour que les téléspectateurs récupèrent une partie du profit engendré sur leur dos. <img data-src=" />



PS : l’optimisation fiscale, il faut dire merci l’Europe pour ça. Vu qu’il n’y a pas de problème pour le plombier polonais qui vient travailler en France avec sa boite polonaise, il n’y a pas de problème pour que Google vienne faire son beurre en France depuis un autre pays de l’UE.

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panda09 a écrit :



Je ne veux pas défendre Google, mais lui coller une taxe pour une presse que je ne lis pas parce que j’estime qu’elle n’a rien à m’apporter, c’est comme si on collait des amendes aux conducteurs parce qu’ils pourraient être en infraction sans qu’on les y prenne.



Si on devait taxer les politiques pour enrichissement personnel, ça serait plus juste…





en gros, je pense qu’a ma gueule. c’est pas trop intelligent comme remarque. puisque ya un tas de choses qu’on finance masi qui ne nous rapportent pas et pourtant on paie.

est ce que tu ne penses pas que la presse a quelque chose a apporter déja a la france?


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olivier4 a écrit :



en gros, je pense qu’a ma gueule. c’est pas trop intelligent comme remarque. puisque ya un tas de choses qu’on finance masi qui ne nous rapportent pas et pourtant on paie.

est ce que tu ne penses pas que la presse a quelque chose a apporter déja a la france?







Non justement, la presse traditionnelle ne justifie en rien de taxer les moteurs de recherches. Ces derniers permettent d’accéder à bien plus d’information que la presse classique, qui bénéficient déjà de plusieurs milliards d’aide… A la limite, qu’on leur coupe les aides, dont ne bénéficient quasiment pas en plus les pures players.


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olivier4 a écrit :



en gros, je pense qu’a ma gueule. c’est pas trop intelligent comme remarque. puisque ya un tas de choses qu’on finance masi qui ne nous rapportent pas et pourtant on paie.

est ce que tu ne penses pas que la presse a quelque chose a apporter déja a la france?







Je ne suis déjà pas certain de bien comprendre ta remarque, alors quant à savoir si elle est plus intelligente ?!?!?!?! ^^



Ca te paraitrait normal de payer la redevance TV alors que tu n’as pas de TV, ou une carte grise si tu n’as pas de voitures ???



On pourrait prendre des milliers d’autres exemples à l’infini, car chaque chose pourrait apporter à la France…



Mais de façon plus pratique et plus concrète, la presse n’apporte rien à la France dont elle se fout comme de sa dernière chemise, car elle pense avant tout à générer du profit pour son propre compte, et éventuellement celui de ses actionnaires… ^^


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Dunaedine a écrit :



Non justement, la presse traditionnelle ne justifie en rien de taxer les moteurs de recherches. Ces derniers permettent d’accéder à bien plus d’information que la presse classique, qui bénéficient déjà de plusieurs milliards d’aide… A la limite, qu’on leur coupe les aides, dont ne bénéficient quasiment pas en plus les pures players.





Plusieurs milliards d’aide ? Source ? <img data-src=" /><img data-src=" />


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Lyto a écrit :



Plusieurs milliards d’aide ? Source ? <img data-src=" /><img data-src=" />







Un petit exemple, et ce n’est qu’une des nombreuses aides et avantages qu’ils peuvent avoir. Tu cumules l’ensembles des journaux, les avantages fiscaux variés, les récentes aides pour passer au numérique… Un dossier sur ça serait intéressant.


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Dunaedine a écrit :



Un petit exemple, et ce n’est qu’une des nombreuses aides et avantages qu’ils peuvent avoir. Tu cumules l’ensembles des journaux, les avantages fiscaux variés, les récentes aides pour passer au numérique… Un dossier sur ça serait intéressant.





Euh, j’ai pas vu des milliards là <img data-src=" />


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Lyto a écrit :



Euh, j’ai pas vu des milliards là <img data-src=" />







Pas le temps de faire la liste, mais ils disposent d’un florilèges d’avantage de ce genre. Franchement, tu peux me dire en quoi c’est le rôle de l’état de les aider à se vendre à l’étranger ou sur le net?



Un autre exemple, avec uniquement des aides directe (donc sans compter les crédits d’impôts). On atteint là le demi-milliard… Essentiellement pour des aides à la distribution (sigh…).


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c’est pas parce que tu n’achetes pas que c’est de la merde

c’est pas parce qu’on subventionne que c’est inutile.

c’est pas parce que les gens achetent que c’est bien

c’est pas parce que c’est pas subventionnés que cest indispensable.

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Comme soulevé sur l’autre news, on voit bien le délire :





  • Google optimise sa fiscalité, il est donc dans le collimateur du législateur, et devient donc une cible facile.



    Pour la presse, deux solutions :



  • Dénoncer l’affaire et demander à l’Etat français de modifier la loi pour que Google (et les autres) payent leurs impôts chez nous, mais ça ne leur rapporte rien.

  • Essayer de faire passer une taxe qui irait directement dans leur poche.





    ça fait penser au problème du piratage… le fond semble assez justifié.. Google ici fait des milliards de CA en France, et ne déclare rien, il faut bien faire quelque chose, la forme par contre… et bien là c’est nawak, comme d’hab.

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Il serait logique en effet de trouver une solution pour que google france declare tout son CA fait en france en france.

Par contre, lui faire financer la presse, c’est du n’importe quoi. Encore une fois en france, on se trompe de strategie.

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Ce qui serait marrant, c’est que Google adopte le mode de pensée de mon prof d’Histoire-Géo au collège:



-Vous portez tous de la marque, et vous avez payer cher. Ces marques s’exhibent sur vous, vous devriez donc être payés! <img data-src=" />

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CanalGuada a écrit :



Tu devrais mettre en pratique tes recommandations.



Aucun activité n’est possible sans infrastructures fournies par la collectivité généralement, ni sans employés ou clients qui auront été instruits, soignés,… pour pouvoir devenir des acteurs de l’économie.



Même en admettant de confiner le rôle de l’État aux fonctions strictement régaliennes (sans prendre en compte la création de la monnaie parce que tu ne serais pas d’accord) pour te faire, l’impôt est encore et toujours nécessaire, ne serait-ce que pour maintenir un ordre public, garantissant une activité plus ou moins sereine.



Essaies donc de créer la moindre richesse à partir de rien ou tout au plus des seules ressources naturelles à ta







Je le met en pratique tous les jours en évitant dans la limite du possible (et même souvent de l’impossible) de subir les affres d’avoir affaire au monopole étatique, aussi bien dans mon activité professionnelle que dans ma vie privée.



Cela me coute évidemment plus cher (doublon des taxes et impôts), mais le sentiment de liberté qui consiste à pouvoir choisir ses services et produits dans tous les domaines librement sans avoir à dépendre du bon vouloir d’un bureaucrate quelconque vaut largement ce surcoût.



Tous les domaines cités sont déjà (santé, éducation, etc) au moins en partie libérés. On a d’ailleurs jamais démontré qu’il existe au moins une activité qu’une entreprise privée ne peut pas mieux faire (et pour moins cher) que l’État, y compris ses soit-disant fonctions régaliennes.



La plupart des “infrastructures” (transport en particulier) ont été construites parce que l’État s’en est arrogé le monopole pour des raisons aussi spécieuses (stratégiques) qu’artificielles (frontières), pas parce qu’elles ne pouvaient pas l’être par d’autres.


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zogG a écrit :



Une entreprise est libre d’accepter les regles du jeu. Si tu ne les acceptes pas, tu ne joues pas.



C’est pas une mafia qui viendrait te dire du jour au lendemain qu’en fait il faut payer sinon tu dégages.



Pour le fait de savoir qui doit être blâmé, évidemment que c’est le législateur (européen dans ce cas).



Pour info ce genre de pratique fait que par exemple l’europe (ton argent donc, si t’es européen) va aider l’Irlande financièrement. Irlande qui avec ses taux d’impositions faibles attire à peu près toutes les multinationales qui opèrent en Europe mais ils sont tellement faibles leurs taux qu’ils ne suffisent même pas à l’equilibre du budget.



Et tu considères que c’est un exemple à suivre, pour un actionnaire ou un cadre de l’entreprise en question, sans doute.



Visiblement tu rêves d’un monde dirigé par les multinationales (car des états en faillite + des firmes ultra rentables, ça n’abouti qu’à une chose). Perso ça ne me fait pas vraiment rêver. (tout en appréciant les produits des firmes en question).







1/ Google a accepté les règles établies puisqu’elle les utilise (légalement) non seulement à son profit, mais au profit de toute la société. Tu n’imagines quand même pas que Google (ou n’importe quelle grande entreprise qui fait des profits et tente de les soustraire à la rapacité fiscale) se complait à seulement les amasser sans les réinvestir immédiatement dans l’économie réelle pour étendre son business, ce qui fait boule de neige (càd crée des richesses et des emplois).



2/ Concernant le législateur supra-national, il est encore heureux que les pays puissent décider ce qui est bon pour eux. Le mieux serait encore que les gens décident eux-mêmes et entre eux, ce qui n’est manifestement pas le cas de la ploutocratie actuelle.



3/ Je ne vais certainement pas critiquer les irlandais qui ont compris que ce n’est pas en taxant les entreprises (ou les personnes) que l’on obtient une économie qui prospère. Que les incompétents français (ou européens, ce sont les mêmes déguisés avec un autre drapeau) ne l’aient pas compris ne m’étonne plus.



4/ Je rêve d’un monde libre où chacun pourrait profiter de sa propriété à sa guise dans le respect des autres et la non-agression. La classe de parasites qui croient nous gouverner pense que c’est apparemment trop (leur) demander.


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tmtisfree a écrit :



Tous les domaines cités sont déjà (santé, éducation, etc) au moins en partie libérés. On a d’ailleurs jamais démontré qu’il existe au moins une activité qu’une entreprise privée ne peut pas mieux faire (et pour moins cher) que l’État, y compris ses soit-disant fonctions régaliennes.





Mais oui, bien sûr… Une entreprise privée soumise à imposition et surtout devant verser des dividendes pourrait mieux faire à service rendu égal que l’État.



Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre.



D’ailleurs c’est tellement vrai que, par exemple, le coût du système de santé en % de PIB est nettement inférieur en France, comparé à celui des États-Unis. Et je ne parle même pas du service rendu à la population.



Ni du coût social, sanitaire ou environnemental dont tiennent rarement compte les entreprises privées dans la gestion de leurs affaires, et qui sont presque toujours laissés ensuite à la charge de la collectivité.



La plupart des “infrastructures” (transport en particulier) ont été construites parce que l’État s’en est arrogé le monopole pour des raisons aussi spécieuses (stratégiques) qu’artificielles (frontières), pas parce qu’elles ne pouvaient pas l’être par d’autres.



La question n’est pas de savoir si les infrastructures peuvent être construites ou pas par d’autres, mais surtout de savoir qui a la volonté d’investir sur le très long terme et la possibilité de mutualiser les coûts, ceci à large échelle et en tenant compte d’une densité d’habitation, de passage ou d’utilisation très variable.



L’entreprise privée a elle toujours besoin de rentabilité au moins à moyen terme pour être viable et maintenir la qualité de service face à la concurrence, en investissant régulièrement.



Actuellement, même le moyen terme ne satisfait pas les investisseurs lorsque des parts de marché sont déjà acquises.



Alors s’agissant d’infrastructures à créer (et non pas simplement à entretenir), en acceptant de prendre d’autant plus de risques que toute l’activité nécessaire pour assurer la rentabilité par définition n’existe pas encore <img data-src=" />



Ou alors il faut procéder comme EuroTunnel, et ruiner dans un premier temps le petit porteur…


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Le pire c’est que Google News pont deux lignes de texte avant de renvoyer vers l’article alors que Yahoo Actualités reprend 80% de l’article et personne ne les vise… <img data-src=" />

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CanalGuada a écrit :



D’ailleurs c’est tellement vrai que, par exemple, le coût du système de santé en % de PIB est nettement inférieur en France, comparé à celui des États-Unis. Et je ne parle même pas du service rendu à la population.





La comparaison doit se faire public/privé dans un même pays (afin d’éviter tous les biais de méthodologie). Pour prendre un exemple vécu dans l’éducation, le coût d’un de mes gamins dans le privé (hors contrat) est d’environ 4500 € par an (3500 € en moyenne). Dans le public c’est 2 à 3 fois ce chiffre en moyenne. On pourrait facilement généraliser à tous les secteurs.







CanalGuada a écrit :



Ni du coût social, sanitaire ou environnemental dont tiennent rarement compte les entreprises privées dans la gestion de leurs affaires, et qui sont presque toujours laissés ensuite à la charge de la collectivité.





Ce qui justifie donc ex post facto l’imposition, les taxes, et donc plus généralement l’existence même de l’État. La circularité de l’argument ne t’échappera pas. La résolution du problème des externalités négatives n’est pas différente de celle des autres interactions entre agents économiques (définition des droits et coût de transaction).







CanalGuada a écrit :



La question n’est pas de savoir si les infrastructures peuvent être construites ou pas par d’autres, mais surtout de savoir qui a la volonté d’investir sur le très long terme et la possibilité de mutualiser les coûts, ceci à large échelle et en tenant compte d’une densité d’habitation, de passage ou d’utilisation très variable.





La construction du rail aux USA est un contre-exemple pourtant bien connu et qui cumulait tous les inconvénients (densité très faible, distance très grande, etc). L’existence de la plupart des infrastructure découle de fait des monopoles d’État à des fins qui ne sont pas forcément celles des usagers et quasiment toujours à leur désavantage financier.


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CanalGuada a écrit :



Mais oui, bien sûr… Une entreprise privée soumise à imposition et surtout devant verser des dividendes pourrait mieux faire à service rendu égal que l’État.





C’est inévitable. Même les socialistes ont compris (quelques siècles trop tard) que les nationalisations étaient un non sens économique. C’est dire.



L’économie de marché n’est que la traduction moderne de ce que les hommes font pour leur bénéfice mutuel et réciproque depuis plus de 30 000 ans (commerce par le troc).



Il me semblait que l’Histoire avait montré assez amplement que l’économie centralisée avait échoué.


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le vrai souci c’est encore pire que la musique, c’est que le gens ne veulent pas payer et ils ne veulent plus lire du tout pourtant j’imagine mal un pays sans organe de presse.

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Inny a écrit :



Le pire c’est que Google News pont deux lignes de texte avant de renvoyer vers l’article alors que Yahoo Actualités reprend 80% de l’article et personne ne les vise… <img data-src=" />









Lol +1000

Me suis fait la même réflexion hier en tombant justement sur un article sur yahoo. Eux ils reprennent carrément l’article mais non, c’est Google qu’il faut viser.



On cible les vaches à lait c’est tout …


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tmtisfree a écrit :



C’est inévitable. Même les socialistes ont compris (quelques siècles trop tard) que les nationalisations étaient un non sens économique. C’est dire







sacrée argumentation.

Sauf que ca ne tient pas compte de l’évolution de la productivité . Si il y a 50 ans il fallait 100 personnes pour faire une tâche, et qu’il en faut maintenant 20 ou 10 seulement, la théorie ultra-libérale c’est de laisser crever les 80 ou 90 autres ? Voire de laisser crever les 100 parce qu’on peut en payer 40 ailleurs pour faire le même travail pour moins cher ?



Le sens économique, c’est pourtant de faire travailler le maximum de monde pour continuer à produire de la richesse, et faire circuler l’argent. Et pour ca, on peut absolument compter sur le privé pour n’en avoir rien à foutre et ne voir qu’une vision de profits à court terme. Un beau retour à l’état de prédateurs, ou il faut manger plus et plus vite que les autres tout ce qui est à portée sans se soucier des conséquences.





Il me semblait que l’Histoire avait montré assez amplement que l’économie centralisée avait échoué.



et on a surement plus d’exemples maintenant de systèmes capitalistes qui ont échoué.





L’économie de marché n’est que la traduction moderne de ce que les hommes font pour leur bénéfice mutuel et réciproque depuis plus de 30 000 ans (commerce par le troc).



mais oui bien sur, le HFT c’est pour le bénéfice mutuel de tous les acteurs, et très comparable au troc. Et la main invisible du marché on l’a pris tellement profond que ça fait un moment qu’elle nous chatouille la glotte.



Par contre sur le sujet de départ, bien sur les editeurs de presse devraient se faire envoyer chier, et arrêter de réver. Ils n’ont qu’à se rappeler de l’épisode de la désindéxation débile de LeSoir.be, qui avait tenu 3 ou 4j je crois avant de revenir supplier pour lever le filtrage qu’il avait fait imposer par voir judiciaire.

A rapprocher aussi de cet article d’Arrêt sur Images sur la qualité de notre presse francophone : Comment (ne) marche (pas) la presse


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-SQP- a écrit :



sacrée argumentation.

Sauf que ca ne tient pas compte de l’évolution de la productivité . Si il y a 50 ans il fallait 100 personnes pour faire une tâche, et qu’il en faut maintenant 20 ou 10 seulement, la théorie ultra-libérale c’est de laisser crever les 80 ou 90 autres ? Voire de laisser crever les 100 parce qu’on peut en payer 40 ailleurs pour faire le même travail pour moins cher ?



Le sens économique, c’est pourtant de faire travailler le maximum de monde pour continuer à produire de la richesse, et faire circuler l’argent. Et pour ca, on peut absolument compter sur le privé pour n’en avoir rien à foutre et ne voir qu’une vision de profits à court terme. Un beau retour à l’état de prédateurs, ou il faut manger plus et plus vite que les autres tout ce qui est à portée sans se soucier des conséquences.





et on a surement plus d’exemples maintenant de systèmes capitalistes qui ont échoué.





mais oui bien sur, le HFT c’est pour le bénéfice mutuel de tous les acteurs, et très comparable au troc. Et la main invisible du marché on l’a pris tellement profond que ça fait un moment qu’elle nous chatouille la glotte.



Par contre sur le sujet de départ, bien sur les editeurs de presse devraient se faire envoyer chier, et arrêter de réver. Ils n’ont qu’à se rappeler de l’épisode de la désindéxation débile de LeSoir.be, qui avait tenu 3 ou 4j je crois avant de revenir supplier pour lever le filtrage qu’il avait fait imposer par voir judiciaire.

A rapprocher aussi de cet article d’Arrêt sur Images sur la qualité de notre presse francophone : Comment (ne) marche (pas) la presse







Ce n’est pas une argumentation, c’est un fait.



Il n’existe pas de système capitaliste digne de ce nom actuellement. A moins d’appeler capitaliste un système où l’économie est manipulée en permanence par les banques centrales (le bras monétaire armé des États) et des bureaucrates (élus ou non) en :

1/ imposant des taux d’intérêts de l’argent quasi nuls qui orientent et distordent la répartition naturelles optimales des ressources (les businesses marginalement non rentables le deviennent) et qui ne reflètent donc pas les préférences des agents économiques (classique problème du calcul en économie planifiée) ;

2/ intervenant directement dans des secteurs entiers de l’économie en subventionnant massivement des activités non rentables en amont (production) et augmentant les prix en aval (consommation) : ex. énergie ;

3/ créant de la monnaie à partir de rien (‘Quantitative Easings’ par la FED aux USA et LTRO/OMT en UE) et en la saupoudrant dans l’économie en pensant stimuler quoi que ce soit - le seul résultat étant une inflation des prix (càd une diminution du pouvoir d’achat) ;

4/ en faisant et défaisant leurs propres règles de conduite économique et monétaires quand cela les arrange (Europe et USA), ne démontrant ainsi que leur incompétence chronique et leur échec patent en la matière.


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methos1435 a écrit :



Lol +1000

Me suis fait la même réflexion hier en tombant justement sur un article sur yahoo. Eux ils reprennent carrément l’article mais non, c’est Google qu’il faut viser.



On cible les vaches à lait c’est tout …





je pense que yahoo contrairement a google a des partenaires commerciaux.


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@methos1435: Concernant Yahoo Actualites, j’avais cru lire que Yahoo remunérait leurs “partenaires”. A vérifier. Sinon bien d’accord pour dire que google est le bouc emissaire simpliste des médias.



@-SQP- : Les courants de pensée de gauche ont cette fâcheuse tendance à croire que le marché de l’emploi est limité en nombre : si une personne perd son emploi (remplacé par un robot *) alors il y aura un chômeur de plus ! Mais non ! Si les gens veulent créer un nouveau besoin, ils le peuvent ! Cà s’appelle l’envie de faire des choses. Tout le monde a envie de faire/acheter des choses en tant que consommateur ? Non ? A contrario, il y’a de la place pour créer de l’emploi ! En clair, les idées sont infinies, et pas limitées.

Cà c’est un courant de pensée de droite, d’accord, mais qui me parait réaliste.



(*) robots et délocalisations sont des conséquences de compétitivité.

Serais-tu contre la compétitivité et le progrès ?

A ton niveau, en tant que consommateur, tu achètes bien des produits au meilleur rapport qualité/prix ? Arrêtons l’hypocrisie, soyons réalistes. C’est ce que tu appelles pourtant la main invisible du marché.



Pour éviter un troll très hors sujet par rapport à l’article, je m’en arrête là.

Concernant ton avis google vs medias +1.

Bon dimanche.

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Je ne veux pas défendre Google, mais lui coller une taxe pour une presse que je ne lis pas parce que j’estime qu’elle n’a rien à m’apporter, c’est comme si on collait des amendes aux conducteurs parce qu’ils pourraient être en infraction sans qu’on les y prenne.



Si on devait taxer les politiques pour enrichissement personnel, ça serait plus juste…

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mmvik a écrit :



Si les gens veulent créer un nouveau besoin, ils le peuvent !





et tu crois que ce cycle est sans fin ? Les gains de productivité ont été tels depuis 30 ans avec l’informatisation, les moyens de communications (logistique) et la robotisation, (et continuent d’évoluer), qu’on n’a plus besoin de 100% d’actifs pour faire tourner le pays (depuis bien plus longtemps même vu le taux de chômage).



Difficile d’être geek et contre le progrès. (à moins que tu n’aies une définition particulière ?)

Je suis juste contre cette théorie débile de la croissance sans fin. Vouloir produire toujours plus et en rognant sur tous les critères possibles (humains, environnementaux, ressources) ne peut pas durer indéfiniment sans conséquences néfastes.

Et en considérant que la productivité continue d’augmenter, il faudra de moins en moins de monde pour subvenir aux mêmes besoins. C’est juste refuser de se voiler les yeux face au progrès que de poser la question : le progrès c’est bien, mais dans quel but ? Si le seul but est juste une somme de besoins égoïstes, je souhaites bonnes chances à nos enfants, ou aux leurs.





(*) robots et délocalisations sont des conséquences de compétitivité.



tu dois confondre causes et conséquences.

Et tu fais un amalgame compétitivité et productivité. Je n’ai pas parlé de compétitivité. Augmenter la productivité permet de produire plus, ou mieux. Le progrès en est une des causes.



Délocaliser, c’est juste faire ailleurs ce qu’on faisait déjà sur place. Ça ne fait rien gagner, et n’a d’intérêt que parce les moyens de transports permettent d’aller exploiter plus loin des personnes ayant moins de moyens de se défendre.


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@-SQP- :

Tu es contre “cette théorie de la croissance sans fin”, moi pas :-). le monde ne court pas à sa perte ! Je suis optimiste par nature, car l’histoire du Monde est un perpetuel renouvellement, ce qui n’a pas l’air d’être ton cas. Des besoins disparaissent, d’autres se crèent ! Et parfois réapparraissent !

Bien que je n’ai pas confondu compétitivité et productivité, je ne vois pas ce que viens faire la productivité ici. Certainement parce que tu parles uniquement du secteur industriel. Bien que ce soit une vision très matérialiste de la Vie, je suis surpris qu’une personne de gauche ne pense pas à développer le secteur culturel qui est infini, lui aussi.

Bref, la taille du marché de l’emploi n’est pas limité, heureusement.



ps: je ne me sens pas plus fort que “les gens ont moins de moyens de se défendre”, pour me permettre de les prendre en pitié, ce que font à longueur de journée les personnes de gauche.

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Sur I télé ce matin il y avait le président de google france et une journaliste lui a posé une question là dessus en commençant par “mais vous pillez la presse !! c’est normal que vous payiez !” Atterant …

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zogG a écrit :



Comme soulevé sur l’autre news, on voit bien le délire :





  • Google optimise sa fiscalité, il est donc dans le collimateur du législateur, et devient donc une cible facile.



    Pour la presse, deux solutions :



  • Dénoncer l’affaire et demander à l’Etat français de modifier la loi pour que Google (et les autres) payent leurs impôts chez nous, mais ça ne leur rapporte rien.

  • Essayer de faire passer une taxe qui irait directement dans leur poche.





    ça fait penser au problème du piratage… le fond semble assez justifié.. Google ici fait des milliards de CA en France, et ne déclare rien, il faut bien faire quelque chose, la forme par contre… et bien là c’est nawak, comme d’hab.





    Je crois que tout est dit. <img data-src=" />


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Que google ne paye pas d’impôts et doit en payer on est d’accord.



Que ça serve d’argument pour que ça profite a certain surement pas …

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knos a écrit :



Que google ne paye pas d’impôts et doit en payer on est d’accord.



Que ça serve d’argument pour que ça profite a certain surement pas …





C’est exactement ce que j’allais dire, donc je m’abstiens.


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Au final, si ce projet de loi passe, c’est que google déférence tout les liens vers la presse française et les mecs vont pleurer derrière car ils n’ont plus de visiteur.

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seb01380 a écrit :



Il serait logique en effet de trouver une solution pour que google france declare tout son CA fait en france en france.

Par contre, lui faire financer la presse, c’est du n’importe quoi. Encore une fois en france, on se trompe de strategie.







+1



Il faut aussi se dire qu’il y a des gens là-haut qui font des années et des années d’études après le bac pour pondre ce genre de merde !


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FFManiac a écrit :



Au final, si ce projet de loi passe, c’est que google tous les moteurs déférencent tout les liens vers la presse française et les mecs vont pleurer derrière car ils n’ont plus de visiteur.





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WereWindle a écrit :



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Un point (d’)org suffit, non ?<img data-src=" />


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seb01380 a écrit :



Il serait logique en effet de trouver une solution pour que google france declare tout son CA fait en france en france.

Par contre, lui faire financer la presse, c’est du n’importe quoi. Encore une fois en france, on se trompe de strategie.







pourquoi y a des trucs qu’on fait en france intelligemment et sans se tromper <img data-src=" />


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Sur la fiscalité elle n’a pas tort, mais les fiscalistes auront toujours un train d’avance, et proposeront toujours à Google un moyen de ne pas payer beaucoup d’impôts. Quitte à fermer des bureaux. Et là :





Et « ils participent peu à la création d’emplois (entre 300 et 350 personnes chez Google France) » renchérit-elle.





Donc si Google décide de fermer ses bureaux français, le syndicat ne criera pas à la destruction de 300 à 350 emplois ? C’est vrai que ça ne représenterait que 110000 des chômeurs français, une paille <img data-src=" />

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Est-ce que pcinpact et rémunérer par yahoo pour ses articles qui sont repris par le site ou c’est pour avoir un plus grande visibilité sur le net.

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seb01380 a écrit :

“Il serait logique en effet de trouver une

solution pour que google france declare

tout son CA fait en france en france.

Par contre, lui faire financer la presse, c’est

du n’importe quoi. Encore une fois en

france, on se trompe de strategie.”

+1



Les journaleux se croient seuls/majoritaires dans les résultats du moteur de recherche google ?? c’est faux !

Qu’ils disparaisent me fait une belle jambe. La liberté de pensée ne sera pas entravée pour autant ! D’autres personnes plus censées prendront le relais de l’information, sans subventions, sans taxes et sans niches fiscales !

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knos a écrit :



Que google ne paye pas d’impôts et doit en payer on est d’accord.



Que ça serve d’argument pour que ça profite a certain surement pas …





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s’ils n’en payent pas, c’est que le législateur leur a permis à la base…


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“Et « ils participent peu à la création

d’emplois (entre 300 et 350 personnes chez Google France) » renchérit-elle.”



Et combien d’emplois indirects ??? les seo/sem and co. Les agences web qui focalisent sur google sont légions.

La mauvaise foi de ces personnes me fait enrager.

D’autant que les journaleux en quête de justice, le savent bien, puisqu’ils sont suffisament fouille-mer dans leurs écrits.

Mais c’est plus facile de prendre de l’argent des autres via une taxe, plutot que de se réinventer.

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Erf, ça va encore finir en news à <img data-src=" />

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mmvik a écrit :



seb01380 a écrit :

“Il serait logique en effet de trouver une

solution pour que google france declare

tout son CA fait en france en france.

Par contre, lui faire financer la presse, c’est

du n’importe quoi. Encore une fois en

france, on se trompe de strategie.”

+1



Les journaleux se croient seuls/majoritaires dans les résultats du moteur de recherche google ?? c’est faux !

Qu’ils disparaisent me fait une belle jambe. La liberté de pensée ne sera pas entravée pour autant ! D’autres personnes plus censées prendront le relais de l’information, sans subventions, sans taxes et sans niches fiscales !





Erf, pas sympa d’utiliser le terme “journaleux”. Ce ne sont pas les journalistes qui demandent ça, ce sont les patrons de presse. Ne jamais oublier que journaliste et patron de presse c’est pas le même boulot <img data-src=" />


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seb01380 a écrit :



Il serait logique en effet de trouver une solution pour que google france declare tout son CA fait en france en france.

Par contre, lui faire financer la presse, c’est du n’importe quoi. Encore une fois en france, on se trompe de strategie.





Pour la seconde partie, ok, mais pour première partie, j’ai du mal.

Ce qui me pose probleme, c’est qu’au final google agit “sur internet”. Déclarer que l’on a fait un chiffre d’affaire dans un pays, c’est considérer que l’on pourrait tracer des frontière sur internet.


Taxe pour la presse : Google n’est pas une vache à lait selon le Geste

  • La vache qui rit 

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