Manuel Valls : le futur de la politique pénale contre la cybercriminalité
Cyberinfiltration et captation de données
Le 30 janvier 2013 à 09h14
7 min
Droit
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Lors de la clôture du Forum International de la Cybersécurité (FIC) à Lille, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a esquissé les grandes lignes de sa future politique en ce secteur. « Les menaces liées au développement d’internet, formidable espace de liberté, n’ont rien de virtuelle, elles sont bien réelles » a-t-il averti.
Manuel Valls au FIC 2013
« Sur la toile se déploient sur une criminalité qui peut mettre en péril des pans entier de nos économies, de la souveraineté des États », a soutenu le ministre de l’Intérieur. Selon lui, « en ce domaine, il nous reste beaucoup à faire ». Beaucoup à faire ? Avec la hausse du nombre de connexions Internet et le progrès des technologies, le locataire de la Place Beauvau assure que le risque « s’accroit ». « Par ailleurs la discrétion voire l’anonymat permis par internet, la difficulté à établir des preuves, la facilité d’utilisation et les profits rapides et élevés sont des facteurs aggravants » considère le ministre qui dénonce une cybercriminalité « industrialisée, organisée et mondialisée. »
Codification
En réaction, il en appelle à « une réponse structurée et organisée ». Comment ? D’abord par un rangement de fond. Les textes en ce secteur, regrette-t-il, sont trop nombreux, disséminés en cinq codes différents, sans compter le Code de procédure pénal et les lois non codifiées. « Un effort de réunification des normes et de simplification est nécessaire ».
Meilleurs outils statistiques, meilleure coordination
Manuel Valls regrette qu’« on ne dispose pas encore en France d’une vision précise des infractions liées au cyberespace ». Il milite aussi pour une meilleure coordination des services intervenant en ce secteur. Cela passe d’abord par un affinement des outils statistiques. « Mieux connaitre la cyber délinquance doit nous permettre de mieux y faire face ». Un nouveau logiciel dans les commissariats de police permettra de recenser en outre les cyberinfractions. Enfin, la généralisation de la pré-plainte en ligne contribuera à éviter une évaporation des plaintes sur les cadrans statistiques. On aura ainsi une meilleure appréhension des infractions déclarées par ceux qui se prétendent victimes.
Ce n’est pas tout. Valls promet une remise en ordre « de notre droit matériel et processuel », ainsi qu'une meilleure coordination des multiples acteurs intervenant dans la cybercriminalité. L’OCLCITIC, l’Office central de répression des violences aux personnes, la DCRI, l’institut de recherche criminel de la gendarmerie, etc. « On doit permettre une action globale et plus cohérente au sein du ministère de l’Intérieur » a-t-il affirmé.
Vie privée, identité et sécurité
« Il nous faut repenser certains grands équilibres, d’abord celui entre la protection de la vie privée et la sécurité » ajoute le ministre. Sur l’identité, il rappelle que la loi sur la protection de l’identité a été partiellement annulée par le Conseil constitutionnel (décision du 22 mars 2012). Le CC a censuré notamment la mise en place d’un fichier commun aux cartes nationales d’identité et aux passeports comportant des données biométriques tout comme l’accès aux fichiers par les services antiterroristes. L’Intérieur ne désarme pas puisque l’inspection générale de l’administration travaille sur une architecture d’ensemble de sécurisation des titres « et de leur exploitation ». Ses conclusions sont attendues fin février.
Habeas Corpus numérique
L’Intérieur a également demandé à la chancellerie de travailler sur un projet d'« habeas corpus numérique » aux multiples contours. Principalement : les modalités d’accès des personnes aux données des fichiers de police qui les concernent, les garanties législatives encadrant la création de fichier de police, « ou encore le droit de disposer des traces ou des empreintes numériques. »
Twitter et propos racistes : des chartes entre les Etats et les réseaux sociaux
De la même manière qu'un pe plus tôt dans la journée, le ministre a dit qu'il fallait revoir l’équilibre entre liberté d’expression et sécurité. « Le déferlement sur les réseaux sociaux de message antisémite, homophobe ou encore la diffusion de l’image de la dépouille d’un de nos soldats assassiné en Somalie soulève la question de la liberté d’expression sur internet. »
Pour Valls, l’enjeu est désormais de savoir « comment faire respecter par les fournisseurs d’accès, les hébergeurs, le droit national, auxquels ils opposent le droit américain. » On sait que le TGI de Paris a demandé à Twitter de communiquer les données d’identification des auteurs de propos racistes et antisémites. Mais pour Valls, il faut aller plus loin que ce qu’il qualifie d’« avancée ».
« Un travail doit se poursuivre permettant l’approfondissement des relations entre les États et les acteurs ». Valls évoque d’abord la mise en place de chartes de bonne conduite basées sur le volontarisme des intermédiaires techniques… Mais cette voie n’est qu’une première étape puisqu'il aimerait aussi revoir la façon dont sont encadrés les délits de presse en France.
Délits de presse : de la loi de 1881 vers le Code pénal
« Le traitement de certains délits de presse (l’apologie du terrorisme, l’incitation à la haine raciale, au meurtre, aux propos racistes, antisémites) doit pouvoir être repensé sans toucher aux grands équilibres de la loi sur la presse de 1881. Clairement la question est posée aujourd’hui compte tenu de la force de frappe d’internet et son influence sur les citoyens de savoir si la répression de tels délits relève encore de cette législation ». En creux, le ministre évoque la possibilité de faire basculer ces délits de la loi de 1881 jusque dans le Code pénal.
Cette mesure avait justement été envisagée dans le projet de loi sur la consultation des sites terroristes voulu par Nicolas Sarkozy après l’affaire Merah. L’intérêt ? C’est « la possibilité de recourir au contrôle judiciaire, à la détention provisoire ou à la procédure de comparution immédiate » annonçait-on alors. C’est aussi celui d’appliquer « une partie des moyens d'investigations qui sont déjà ceux de la lutte anti-terroriste puissent être applicables. Il n'est en effet pas normal que ces infractions, parce qu'elles sont actuellement soumises au régime des délits de presse, soient par exemple prescrites à l'issue d'un délai de trois mois » comme le soulignait en dur le projet de loi au Sénat.
Cyberinfiltration, captation de données, géolocalisation
Manuel Valls veut également repenser l’équilibre entre libertés individuelles et sécurité. « L’émergence de menaces nouvelles et notamment celle du cyberdjihadisme nous oblige à repenser notre arsenal juridique ». « Je veux un État protecteur de la vie privée, de la liberté d’expression, des libertés individuelles y compris en organisant les conditions juridiques de leur limitation dès lors que la sécurité de nos citoyens est en jeu ». Le ministre évoque, sans détail, l’extension du champ de l’infiltration numérique, de la captation des données, ou la consolidation « du socle législative de la géolocalisation. »
Un groupe de travail sur ces questions
La principale annonce concrète de Valls hier vise la mise en place d’un groupe de travail interministériel entre l’Intérieur, la Justice et l’Économie numérique. Il devra plancher sur tous ces sujets et doit rendre ses conclusions « dans un délai resserré ». L’enjeu, dira le ministre, est d’« assurer la sécurité de tous, et donc la cybersécurité de chacun. »
Manuel Valls : le futur de la politique pénale contre la cybercriminalité
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Codification
Commentaires (61)
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Abonnez-vousLe 30/01/2013 à 14h36
Le 30/01/2013 à 14h42
Le 30/01/2013 à 16h25
Le 30/01/2013 à 16h26
Le 30/01/2013 à 16h37
Le 30/01/2013 à 16h59
La vérité des faits…
http://www.amazon.fr/France-orange-m%C3%A9canique-Laurent-Obertone/dp/B009S2LKLY…
Enquête sur un sujet tabou : l’ensauvagement d’une nation. Toutes les 24 heures : 13 000 vols, 2 000 agressions, 200 viols.
Le 30/01/2013 à 17h29
Le 30/01/2013 à 18h32
Le 30/01/2013 à 19h39
j’y étais hier et son discours m’a 1/ fait un peu peur et 2/ laissé par moment pantois.
Bon évidemment, devant un tel parterre de gens dont le métier est de traquer des cybercriminels (réels), des pédophiles (réels), des terroristes (réels), … il pouvait difficilement s’exprimer autrement mais bon, ça reste difficile à admettre que pour nous protéger, pour notre bien, il faut nous limiter nos libertés, surtout venant d’un homme politique de gauche (oui je sais …)
Le 30/01/2013 à 19h47
Question pour Marc, s’il me lit. Sait-on ce qu’il a prévu ou en tête de faire concernant la géolocalisation ? Il en parlé dans son discours, un peu vaguement, mais ce serait intéressant de savoir s’il y a un texte en préparation sur le sujet.
Le 30/01/2013 à 19h51
Le 31/01/2013 à 06h13
Valls semble avoir découvert ce qu’était… une mafia
Valls a mis le temps
Le 31/01/2013 à 06h31
« Je veux un État protecteur de la vie privée, de la liberté d’expression, des libertés individuelles y compris en organisant les conditions juridiques de leur limitation dès lors que la sécurité de nos citoyens est en jeu »
Faire parler un homme politique sur ses projets et son programme, c’est comme demander à un garçon de restaurant si le menu est bon
Le 31/01/2013 à 08h14
Avec ce gouvernement bientot dire je ne vote pas socialiste sera un délit réprimandé….." />
Le 31/01/2013 à 08h20
Cyberinfiltration, captation de données, géolocalisation
Ce gouvernement va se lancer dans l’espionnage à outrance…..
A l’UMP ils vont devoir embaucher Anabel et son pare feu OpenOffice pour protéger leurs données sensibles des intrusions socialistes….." />
" />" />
Le 31/01/2013 à 08h24
Manuel Valls regrette qu’« on ne dispose pas encore en France d’une vision précise des infractions liées au cyberespace ».
Manuel Valls " />ne regrette pas qu’« on ne dispose pas encore en France d’une vision précise des infractions liées a la malversation financière, aux emplois fictifs,à la corruption,aux pots de vin,à la corruption,aux comptes planqués à l’étranger de nos politiciens». " />" />
Le 30/01/2013 à 09h19
Mr Valls doit avoir une grosse diarrhée , il doit passer ses journées aux toilettes pour avoir ce genre d’idées " />
Le 30/01/2013 à 09h20
« Sur la toile se déploient sur une criminalité qui peut mettre en péril des pans entier de nos économies, de la souveraineté des États » (…) considère le ministre qui dénonce une cybercriminalité « industrialisée, organisée et mondialisée. »
Valls semble avoir découvert ce qu’était… une mafia " />
Attention Manu, tu risques de faire une syncope en découvrant que ça existe depuis bien plus longtemps qu’Internet !
Le 30/01/2013 à 09h21
Le 30/01/2013 à 09h24
Le 30/01/2013 à 09h25
Le 30/01/2013 à 09h28
Il y a aussi le “philosophe” Finkelcrotte qui compare l’Internet à la stasie dans une de ses interview
Le 30/01/2013 à 09h31
« Les menaces liées au développement d’internet, formidable espace de liberté, n’ont rien de virtuelle, elles sont bien réelles »
Donc si on résume, Internet est une menace de part la liberté qu’il offre.
Allez savoir pourquoi, il m’inspire moyennement ce gars là…
Le 31/01/2013 à 08h28
Le 31/01/2013 à 08h30
Le 31/01/2013 à 10h53
Le 31/01/2013 à 14h22
Le 31/01/2013 à 14h31
Le 31/01/2013 à 14h37
Tiens gratos, pour ta culture :
Wikipediavoila des façades de boulangerie, quelle horreur !!!! Que du corse, ce qui pour moi appartient bien plus a la mafia qu’au terrorisme, trop peu d’explication fournie pour que ca soit réellement politique. (voir définition du terrorisme).
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Le 30/01/2013 à 09h35
la diffusion de l’image de la dépouille d’un de nos soldats assassiné en Somalie soulève la question de la liberté d’expression sur internet.
Perso je ne trouve pas ça comme une atteinte à la liberté d’expression de diffuser ces photos, au moins on sait ce qu’ils font vraiment là-bas…
Le 30/01/2013 à 09h37
Le 30/01/2013 à 09h41
Je vais peut-être dire un truc bizarre mais je crois que l’Etat et l’Administration n’ont pas de légitimité particulière à dire ce qu’il doit en être d’Internet.
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Le 30/01/2013 à 09h47
Je veux un État protecteur de la vie privée, de la liberté d’expression, des libertés individuelles y compris en organisant les conditions juridiques de leur limitation dès lors que la sécurité de nos citoyens est en jeu
What? C’est marrant on dirait qu’il présente la loi martiale.
Le 30/01/2013 à 09h48
Pour Valls, l’enjeu est désormais de savoir « comment faire respecter par les fournisseurs d’accès, les hébergeurs, le droit national, auxquels ils opposent le droit américain. »
Il faudrait enlever la virgule après fournisseurs d’accès, j’ai du relire 3 fois avant de comprendre.
Le 30/01/2013 à 09h54
Morpheus… à l’aide." />" />
Le 30/01/2013 à 09h59
De la même manière qu’un pe plus tôt dans la journée, le ministre a dit qu’il fallait revoir l’équilibre entre liberté d’expression et sécurité. « Le déferlement sur les réseaux sociaux de message antisémite, homophobe ou encore la diffusion de l’image de la dépouille d’un de nos soldats assassiné en Somalie soulève la question de la liberté d’expression sur internet. »
L’équilibre entre liberté d’expression et sécurité ?
Je pense que ça soulève la question de la liberté tout court, qu’on est en train de perdre petit à petit.
Le 30/01/2013 à 10h01
« Je veux un État protecteur de la vie privée, de la liberté d’expression, des libertés individuelles y compris en organisant les conditions juridiques de leur limitation dès lors que la sécurité de nos citoyens est en jeu »
Moi quand je lis ça, je ne peux m’empêcher de penser que la seule menace vient de lui.
Le 30/01/2013 à 10h05
Je penses que les mots “liberté d’expression” doivent donner des hémorroïdes à Mr Valls
Détends toi Manu , trempes toi l’oignon dans l’eau chaude , respires " />
Si tu n’aimes pas Internet , rien ne t’obliges à y rester ..
Internet à commencer à tourner alors même que tu avais encore du lait derrière les oreilles et tu veux faire quoi le censurer ? " />
Joue pas au con avec notre pognon Manu " />
Le 30/01/2013 à 10h10
Le 30/01/2013 à 10h32
C’est tellement plus important de chasser le racisme sur internet que de punir le racisme anti blanc dans notre pays, tous les jours, dans les cages d’escaliers, quand l’honnête travailleur se fait insulter, menacer parce qu’il dérange le petit traffic de quartier.
" /> Mr Valls, on sait tous de quel coté vous êtes, avec votre consoeur Taub’ !
Le 30/01/2013 à 10h37
Le 30/01/2013 à 10h44
Le 30/01/2013 à 10h48
Le 30/01/2013 à 10h51
Je pense que la loi martiale n’est pas impossible, Barack Obama en serait très tenté chez lui , rien que pour faire sauter le 2ème amendement et pouvoir confisquer les armes en circulation
Le 30/01/2013 à 10h53
Ne vous étonnez pas.
Mister Valls s’adresse à un parterre de professionnels de la cybersécurité qui lui chuchotent à l’oreille depuis des années que la France et le monde sont en danger à cause des loups solitaires jihadistes disséminés sur tout le territoire.
et surtout, ils aimeraient bien, comme la France est en pointe dans ce domaine, pouvoir expérimenter sur le territoire national leurs petits bijoux, afin de pouvoir en faire la promo dans les grandes démocraties étrangères (Maroc, Syrie, Lybie, Egypte, Qatar et j’en passe).
Droite ou gauche, comme dans le domaine culturel, l’enjeu n’est pas “liberté égalité fraternité”, mais la défense et la promotion des compétences des boites françaises.
c’est exactement la même chose: vendre des Rafales en Inde ou des Eagle à la Lybie ou des centrales nucléaires en Chine, c’est du pareil au même.
il faut promouvoir le savoir faire français à l’étranger. c’est d’ailleurs ce qu’avait demandé Hollande aux pilotes français au Qatar: “vous avez une mission militaire ET commerciale”.
Le 30/01/2013 à 10h58
Le 30/01/2013 à 11h06
Le 30/01/2013 à 11h21
Le 30/01/2013 à 11h22
" />
Pardon. C’est pas passé.
Le 30/01/2013 à 11h33
C’est pas mal du tout, tout ça. Il a l’air de vouloir lancer un vrai chantier, une vraie réflexion pour mieux légiférer le web.
Franchement, je préfère ce genre d’initiative structurée et sérieuse que de voir les premiers copains de politiques s’inviter à l’hémicycle pour dicter comment racketter du blé aux internautes.
Comme il le dit “il y a beaucoup à faire” et “commençons par organiser ce que l’on veut”.
Ce qui me dérange, c’est que partout il parle de cybercriminalité mais les seuls exemples qu’il donne sont des tweets antisémites.
Pardon, mais effectivement Manuel, va vite réviser la terminologie de l’informatique. Twitter un truc raciste, pour toi c’est un CRIME ?!
Je suis on ne peut plus d’accord sur sa réflexion “la diffusion de l’image de la dépouille d’un de nos soldats assassiné en Somalie soulève la question de la liberté d’expression sur internet.”.
Et oui c’est comme ca, le monde est devenu libre d’échanger et partager ce qu’il veut, pas seulement ce que les gouvernement décident. Le pouvoir est légèrement rendu au peuple, il ne faut pas vous effrayer mais tenter d’accompagner le mouvement au mieux.
Si son histoire débouche sur un set de lois qui obligent tout le monde à être fiché numériquement, s’il constitue des bases de données associant les tweets aux identités, s’il postule qu’il y a une liste officielle de sujets qu’on peut aborder à l’exclusion de tous les autres, s’il se rend compte que ce serait génial de mettre en place des routeurs qui filtrent les infos au niveau national, là par contre, il n’a rien compris et rien retenu de l’histoire du web.
N’oubliez pas, messieurs, vous êtes les dirigeants du peuple qui a décidé un jour de décapiter ses rois.
Le 30/01/2013 à 11h42
On peut dire merci à ceux qui lui ont donnée la naturalisation française….
Manu, retourne en espagne svp " />
Le 30/01/2013 à 11h42
oups : cyberdjihadisme je n’avais pas vu ca à la première lecture o_O
Ca c’est un joli serpent de mer, un terme qui semble façonné sur mesure pour instiller la peur dans l’esprit du citoyen et associer ce sentiment négatif à internet en y mixant un petit coté terroriste plein d’exotisme.
Je vois déjà le marketeux présenter sa trouvaille au consortium des ayants droits “et là on parle de cyberdjihadisme, les gens associeront immédiatement les internautes à des hordes de basanés barbus bardés d’explosifs, galopant vers la tour Eiffel sur des chameaux.”
Le 30/01/2013 à 11h47
Le 30/01/2013 à 11h51
Le 30/01/2013 à 12h12
Le 30/01/2013 à 12h19
Le 30/01/2013 à 12h21
« Je veux un État protecteur de la vie privée, de la liberté d’expression, des libertés individuelles y compris en organisant les conditions juridiques de leur limitation dès lors que la sécurité de nos citoyens est en jeu ».
" /> Comment dire tout et son contraire dans la même phrase." />
Valls, Sarkozy, même combat." />
Le 30/01/2013 à 13h00
Le 30/01/2013 à 13h15
Le 30/01/2013 à 13h27
Le 30/01/2013 à 13h58
« Les menaces liées au développement d’internet, formidable espace de liberté, n’ont rien de virtuelle, elles sont bien réelles » a-t-il averti.
A commencer par les gouvernements et les lobbies.