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Le président du CSA appuie le projet de co-régulation des vidéos du Net

Les contenus et les tuyaux

Le président du CSA appuie le projet de co-régulation des vidéos du Net

Le 04 février 2013 à 13h52

Fraîchement installé en tant que président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), Olivier Schrameck vient d’accorder une interview aux Échos, dans laquelle il appuie largement le projet de corégulation des contenus vidéos en ligne, tel que dévoilé par l’institution lors d’une récente contribution (voir notre actualité).

schrameck échos

 

Olivier Schrameck ne le cache pas : le CSA doit selon lui « adapter ses modes de régulation » aux nouveaux secteurs de la communication audiovisuelle, et notamment à Internet (et ce quand bien même les services de médias audiovisuels à la demande de type VoD ou télévision de rattrapage sont dans son giron depuis une loi de 2009). À la question « Faut-il réguler les contenus vidéo en ligne ? », il répond : « Je ne récuse rien a priori, il faut approfondir le sujet ». Même si le président du CSA se dit conscient des inquiétudes de certains acteurs, il montre avant tout sa détermination à œuvrer en faveur de « la mise en place de moyens de contrôle aussi souples qu'effectifs ». Il prend néanmoins les pincettes de circonstance : « Je suis pour une régulation des médias internet tout à fait différente des médias traditionnels ».

 

Le successeur de Michel Boyon précise ses ambitions : « Il convient de mettre en oeuvre de nouveaux modes d'intervention pour aller vers une « co-régulation » : les acteurs doivent prendre en main leur responsabilité, accompagnés et soutenus dans cette démarche par la pratique constante du dialogue et la reconnaissance des progrès réalisés, notamment par un processus de labellisation ».

Schrameck avance les pions du CSA à l'horizon du projet de loi sur l'audiovisuel

Ce projet de « co-régulation » de toutes les vidéos diffusées sur Internet a justement été dévoilé il y a un peu plus d’une semaine au travers d’une contribution rédigée par l’autorité administrative. Dans ce document portant vingt proposition, dlle préconisait premièrement « une nouvelle étape » visant à lui conférer « des compétences sur les sites de vidéo en ligne », et ce dans trois cas de figure : la protection de l’enfance et de l’adolescence ; le respect de la dignité de la personne ; la prohibition d’incitation à la haine ou à la violence pour des raisons de race, de sexe, de mœurs, de religion ou de nationalité.

 

Plus concrètrement, le CSA souhaite que cette évolution s’opère grâce à « l’autorégulation des éditeurs de sites, en partenariat avec les autres acteurs concernés, notamment les associations familiales ». Au milieu de ces acteurs, l’autorité administrative se verrait bien fixer des principes généraux de bon fonctionnement de cette autorégulation. Et au cas où celle-ci échouerait, le Conseil pourrait alors intervenir directement. Rappelons enfin que l’institution prône également l’instauration d’un dispositif de « labellisation » de sites Internet adaptés aux mineurs, qui pourrait être géré par ses soins, un peu comme la Hadopi attribue des labels PUR. 

 

Notons enfin que les regards sont aujourd’hui rivés sur Olivier Schrameck, mais pour une toute autre raison : son indemnité annuelle de fonction est passée de 55 307 euros à 100 500 euros - soit un peu moins du double - en vertu d’un arrêté publié samedi au Journal officiel. Pourtant, le CSA assure que son nouveau président gagne autant que son prédécesseur : « Cette somme de 55 307 euros avait déjà été réévaluée sous Michel Boyon en 2008, mais par décision ministérielle. Il n'était donc pas obligatoire de le publier au Journal officiel », a ainsi expliqué l’institution à FranceTvInfo. En somme, il s'agissait là d'une « régularisation officielle de la somme déjà perçue » par le prédécesseur d'Olivier Schrameck. 

Commentaires (103)

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et bah….. j’ai mal compris ou globalement c’est :

portons un vieux système sur un nouveau mode de média en l’adaptant pour nous ?

la fin de l’article…. magnifique <img data-src=" />

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Cool ! On va faire parti du club privé auquel appartiennent la Chine, l’Iran, la Corée du nord… Les têtes « pensantes » du CSA n’ont toujours pas compris ce qu’était Internet, ils croient toujours que c’est un média.

Mettons fin à leur souffrance et à leur ignorance <img data-src=" />

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Plus concrètrement, le CSA souhaite que cette évolution s’opère grâce à « l’autorégulation des éditeurs de sites, en partenariat avec les autres acteurs concernés, notamment les associations familiales ».



Cool, on va avoir Familles de France qui aura un droit de regard sur les vidéos Youtube.

on a pas fini de se marrer, tiens.<img data-src=" />

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Le CSA a zéro légitimité sur internet.

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francois-battail a écrit :



ils croient toujours que c’est un média.





C’est quoi à ton avis?

larousse.fr Larousse<img data-src=" />


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lincruste a écrit :



Pousse ton raisonnement au bout: les antennes télé c’est un média. Les photons aussi, c’est un média les photons , c’est marqué dans Wikipédia.<img data-src=" />

Internet n’est PAS un media, tu confonds avec le web.

Mais continue.





Parce que Internet ne permet pas la diffusion et la transmission d’information?



En fait je crois qu’on ne s’entend pas sur la définition de média. Pour moi le media c’est le vecteur de transmission de l’information.



Le papier c’est un média. Que ça soit un livre, un journal, un brouillon, ça reste un média. Une pancarte c’est un media.



Internet c’est un média, que ça soit du Web, du P2P, du usenet. La forme de l’information change, mais ça reste un moyen de transmettre de l’information. Non?


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Khalev a écrit :



Parce que Internet ne permet pas la diffusion et la transmission d’information?



En fait je crois qu’on ne s’entend pas sur la définition de média. Pour moi le media c’est le vecteur de transmission de l’information.



Le papier c’est un média. Que ça soit un livre, un journal, un brouillon, ça reste un média. Une pancarte c’est un media.



Internet c’est un média, que ça soit du Web, du P2P, du usenet. La forme de l’information change, mais ça reste un moyen de transmettre de l’information. Non?







Mais les routeurs aussi, ainsi que les câbles, TCP/IP, la logique binaire, tout cela permet le transport d’informations, mais ce ne sont pas des médias.


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DarKCallistO a écrit :



Non,seulement du web,internet peut parfaitement fonctionner sans le Web,FTP,Bittorent,irc,etc…





Du web peut aussi fonctionner sans Internet. Par contre faut trouver de quoi remplacer ce dernier.



On peut faire du web sur du RS232 sans jamais utiliser d’IP ni de DNS.



Par contre LE Web est lié à Internet.


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son indemnité annuelle de fonction est passée de 55 307 euros à 100 500 euros

Plus le salaire est élevé, plus la réflexion se situe au niveau des pâquerettes.<img data-src=" />

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HarmattanBlow a écrit :



Ne t’en déplaise, les sites de VOD sont bien une partie d’Internet.







Ce qui ne caractérise pas Internet donc.







HarmattanBlow a écrit :



Bien sûr, tout comme il est factuel que nul à part toi ne considère que “média” ne devrait s’appliquer qu’aux médias “en push”.







Le fait est qu’avant Internet il n’y a pas eu vraiment de réseau de communication en pull accessible au public au niveau mondial. D’autre part le push repose sur l’économie de la rareté, le pull sur l’économie de l’abondance (ou économie des immatériels). Ensuite je ne suis pas le seul à penser que d’utiliser le terme média au sujet d’Internet est inadéquat.







HarmattanBlow a écrit :



Je serais curieux de savoir en quoi une cellule est un “moyen de communication servant à transmettre et à diffuser des informations, des œuvres.” Quoi qu’il en soit tu peux contester la formulation mais pas l’essence de la définition ; tu ne peux pas réinventer le sens des mots à ta convenance personnelle. En Français, Internet est un média, point. Peut-être pas en Français de François Bataille mais, celui-là, on s’en fiche.







ADN et reproduction. Voir les travaux réalisés à partir de la théorie de l’information de Shannon. Quant au reste, j’ai pleinement le droit de refuser et de réfuter l’emploi du terme média au sujet d’Internet surtout de la part du CSA.

Ce n’est pas un mot adapté car la définition est beaucoup trop large et qu’internet en tant qu’innovation de rupture ne peut pas entrer, dans son ensemble, dedans. La langue française reste une langue vivante.



Et non Internet n’est pas un média, c’est un réseau virtuel constitué par des dizaines de milliers d’opérateurs qui se sont entendus (sans régulation) pour appliquer les mêmes règles techniques à des fins d’interopérabilité.



PS : merci quand tu attaques ad hominem d’écrire mon nom correctement.


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Khalev a écrit :



Parce que Internet ne permet pas la diffusion et la transmission d’information?



En fait je crois qu’on ne s’entend pas sur la définition de média. Pour moi le media c’est le vecteur de transmission de l’information.



Le papier c’est un média. Que ça soit un livre, un journal, un brouillon, ça reste un média. Une pancarte c’est un media.



Internet c’est un média, que ça soit du Web, du P2P, du usenet. La forme de l’information change, mais ça reste un moyen de transmettre de l’information. Non?







serieux vous etes bouchés ou quoi ?

la particularité d’un média, peut importe sa forme (papier, radio, vidéo), c’est de provenir d’une source unique pour toucher x utilisateurs.



alors un site sur la toile est un média… mais le web n’en est pas un. ne parlons meme pas d’internet.


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Khalev a écrit :



Parce que Internet ne permet pas la diffusion et la transmission d’information?



En fait je crois qu’on ne s’entend pas sur la définition de média. Pour moi le media c’est le vecteur de transmission de l’information.



Le papier c’est un média. Que ça soit un livre, un journal, un brouillon, ça reste un média. Une pancarte c’est un media.



Internet c’est un média, que ça soit du Web, du P2P, du usenet. La forme de l’information change, mais ça reste un moyen de transmettre de l’information. Non?







Le problème vient surtout du vocabulaire employer,internet n’est qu’un réseau permettant la communication et donc l’utilisation d’un ou plusieurs média,même quand il ne communique aucune information,internet est toujours là,mais internet en lui même n’est pas un média, il est seulement le support de transmission permettant l’accès a l’information



Tout comme les synapses du cerveau,ce n’est que le support pas l’information


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DarKCallistO a écrit :



Le problème vient surtout du vocabulaire employer,internet n’est qu’un réseau permettant la communication et donc l’utilisation d’un ou plusieurs média,même quand il ne communique aucune information,internet est toujours là,mais internet en lui même n’est pas un média, il est seulement le support de transmission permettant l’accès a l’information



Tout comme les synapses du cerveau,ce n’est que le support pas l’information







tout a fait .. on est en fait dans l’abus de langage.

comme pour la télévision, quand on dit “la télé est un média” ce sont en fait les chaines tv qui le sont…


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Durandal a écrit :



Comme tu dis, l’utilisateur est libre de choisir de voir les perles que l’on trouve sur le net comme les merdes. Quand on voit la tv française avec des choses multi rediffusées et déjà rentabilisées…. Comme dit plus haut il y a déjà des modérations sur les sites de vidéos. Là, ce sera une modération d’ Etat. Au fait, ceux sont les utilisateurs du net qui partagent ces contenus.





Pas toujours, il y a de plus en plus de productions qui visent spécifiquement le web, sans compter les sites des chaines d’information, des radios et des journaux.


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Skeeder a écrit :



Pas toujours, il y a de plus en plus de productions qui visent spécifiquement le web, sans compter les sites des chaines d’information, des radios et des journaux.





Ceux sont les même qui ont jouer les pleureuses auprès du gouvernement loool.


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lincruste a écrit :



Mais les routeurs aussi, ainsi que les câbles, TCP/IP, la logique binaire, tout cela permet le transport d’informations, mais ce ne sont pas des médias.





Justement, faut qu’on se mette d’accord sur ce qu’on veut désigner par “media”. Pour moi les media c’est le moyen de transmettre l’information, et oui les câbles en font partis.



Par contre vous vous parlez des médias comme d’un “concept”

Par exemples :les journaux = le papiers + tous les métiers qui gravitent autours + la façon dont l’information est fournie.

Alors que pour moi c’est juste le papier, et la forme de celui-ci.

Je crois que c’est là que se fait la différence.



Retournons à l’académie Française : “AUDIOVISUEL. Ensemble des moyens - presse, affiches, radio, télévision - qui permettent de s’adresser à un vaste public (on dit aussi Médias)” (dans “communication”).

Et aussi : “Moyen de relier des personnes ou des collectivités entre elles.”

La définition de moyen: “Ce qui sert pour parvenir à une fin.”

Du coup je pense que je suis trop littéral sur le sens du mot. Et il est possible que j’ai tort.



Mais je ne vois toujours pas pourquoi Internet ne serait pas un media par contre.


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Khalev a écrit :



Du web peut aussi fonctionner sans Internet. Par contre faut trouver de quoi remplacer ce dernier.







Yep,c’est possible,mais c’est de l’intranet <img data-src=" /> (Dans le meilleur des cas)







Khalev a écrit :



Par contre LE Web est lié à Internet.







Pas obligatoirement,si tu fait du SSH a distance via une machine dédiée,a aucun moment tu ne te sert du web,d’ailleurs les serveurs font bien ce genre de chose sans avoir le besoin d’être connecter au web tout en gérant un tas d’autres services sous-jacent.



D’ailleurs le premier stagiaire que j’ai eu dans les mains,il doit encore s’en rappeler du pourquoi-un-serveur-ne-doit-jamais-être-connecter-au-web,surtout le p’tit papier de 350 pages sur nos procédures de sécurité interne. <img data-src=" />


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saf04 a écrit :



serieux vous etes bouchés ou quoi ?

la particularité d’un média, peut importe sa forme (papier, radio, vidéo), c’est de provenir d’une source unique pour toucher x utilisateurs.



alors un site sur la toile est un média… mais le web n’en est pas un. ne parlons meme pas d’internet.





Donc TF1 est un média mais la télévision n’en est pas un?


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Khalev a écrit :



La définition de moyen: “Ce qui sert pour parvenir à une fin.”

Du coup je pense que je suis trop littéral sur le sens du mot. Et il est possible que j’ai tort.







Pourtant ce serait plutôt ça mais auquel cas le vocable médium serait plus adapté dans la mesure où une des définitions de ce mot est :



« Ce qui sert de support, d’intermédiaire à quelque chose. »



(edit : foirage d’url et plantage de Firefox ;/ )


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DarKCallistO a écrit :



Yep,c’est possible,mais c’est de l’intranet <img data-src=" /> (Dans le meilleur des cas)





<img data-src=" />







DarKCallistO a écrit :



Pas obligatoirement,si tu fait du SSH a distance via une machine dédiée,a aucun moment tu ne te sert du web,d’ailleurs les serveurs font bien ce genre de chose sans avoir le besoin d’être connecter au web tout en gérant un tas d’autres services sous-jacent.



D’ailleurs le premier stagiaire que j’ai eu dans les mains,il doit encore s’en rappeler du pourquoi-un-serveur-ne-doit-jamais-être-connecter-au-web,surtout le p’tit papier de 350 pages sur nos procédures de sécurité interne. <img data-src=" />





Oui je voulais dire, le Web (avec le ‘w’ majuscule) est lié à internet,mais Internet n’est pas dépendant du Web. Le Web s’appuie sur Internet. Internet lui s’en fout il transmet ce qu’on lui demande de transmettre.

Tu déconnectes un serveur Web du web, toi? <img data-src=" />


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Khalev a écrit :



Donc TF1 est un média mais la télévision n’en est pas un?







une télévision te permet la consultation du média télévisuel.



edit: plus exactement, la télévision te permet la connexion au reseau télévisuel. mais sa fonction en temps qu’objet s’arrete la.


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HarmattanBlow a écrit :



Encore une fois j’énumérais ce qui existe aujourd’hui, il ne s’agissait pas de propositions. Maintenant songe un instant à la page d’accueil du navigateur : chez Mme Michu, c’est généralement celle du FAI et elle délivre des informations, dont certaines sont clairement mises en avant. On a également le cas de Google en situation de quasi-monopole chez nous (et dont les résultats sont suggérés par les barres de recherche de Google et Firefox) et dont l’ordonnancement des résultats est un gros enjeu.



Faut-il réguler cela ? Je n’en sais rien mais je crois qu’à tout le moins il faut être vigilant en traquant d’éventuelles anomalies qui appelleraient une régulation.





Dit comme ça je comprend mieux, mais le vrai crainte (en dehors du délire libéral)ce n’est pas que le CSA s’occupe de la page d’accueil des FAI, et des trois sites de VOD, mais qu’ils viennent se mêler de ce qu’il se passe sur le moindre blog, forum, serveur personnel.


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Ph11 a écrit :



Les recettes, c’est 15% du PIB. 6%, c’est par rapport au PIB.





Non, les prélèvements obligatoires sont de 50% du PIB (toutes administrations publiques confondues, de l’Etat à la Sécu en passant par ta ville) et le déficit public est de 3% du PIB pour le même périmètre (ce n’est pas le déficit de l’Etat seulement). C’est donc bien un déficit équivalent à 6% des recettes.



Le déficit public n’est pas le déficit de l’Etat.





Et actuellement, il y a énormément de capitaux et de personnes qualifiées qui quittent le pays, parce qu’ils en ont marre de subir les conneries des utopistes qui les méprisent.



Et pendant que nous perdons d’indispensables personnages comme Depardieu nous gagnons d’inutiles chirurgiens et obstétriciens via l’immigration. La tranche à 75%, ça concerne tellement de gens…





Si quelqu’un veut crever de faim, ce sont ses affaires. La liberté n’est rien d’autre que le droit de faire ce que l’on veut sans nuire directement à autrui. Tu confonds liberté et capacité.



Essaie donc de comprendre que l’on n’est pas libre quand on crève de faim, et que l’on est alors disposé à accepter n’importe quoi que l’on aurait en temps normal refusé.





Bien sur que si, la Suède applique le laissez-faire.

Il n’y a pas de code du travail comme en France. L’état n’intervient que très peu dans les entreprises.



Quel est ce mythe ?

Règlementation du travail en Suède - aperçu





J’ai dit à qualité égale.

http://www.ifrap.org/Education-l-enseignement-public-beaucoup-plus-cher-que-le-p…



Je parlais de l’éducation aux US mais tu as répliqué sur l’éducation française dont nous avons déjà discuté ailleurs. Je te rappelles donc à nouveau que le système privé français n’est pas vraiment libéral (les subventions publiques constituent l’essentiel des revenus du privé) et que les différences de coût entre les deux résultent avant tout de différences dans la gestion des ressources humaines, notamment du montant des retraites publiques. Et qu’appeler le public à s’aligner sur le privé c’est avant tout appeler à un autre arbitrage de la part de la valeur ajoutée assignée aux enseignants, en leur défaveur, plutôt qu’à une hausse de la productivité.





Dans les ghettos, les écoles baisseront leurs prix et s’organiseront pour rentabiliser le service.



Oui, c’est sûr, les prix baisseraient suffisamment : au lieu de prendre un prof bac +5, on prendrait un prof bac -5 pour enseigner les maths.





De plus, n’oublie pas que la forte fiscalité pousse le prix à la hausse et que les clients d’écoles privées, le personnel paient les impôts qui financent les écoles publiques, ce qui fausse la concurrence.

Et malgré cela, elles sont moins chères.



Si tu parles des écoles françaises rappelle-toi que les écoles privées reçoivent justement des subventions au motif que les parents d’élèves ont payé des impôts pour l’éducation.





En, fait, tes souhaits politiques ne sont finalement qu’une déclinaison des politiques de gauche de prévention, qui affirment qu’il suffit de donner de l’argent à des voleurs pour qu’ils ne volent pas, ou encore la police de proximité, qui fait copain avec les trafiquants, etc… Bref, tout comme ces politiques échouent, cela échouera.



Je n’ai connaissance d’aucune politique de gauche qui donnerait de l’argent aux voleurs et, en ce qui concerne la police de proximité, il me semblait qu’elle était plutôt là pour gagner le soutien de la majorité non-délinquante et collecter de l’information. Sais-tu que dans les quartiers en difficulté, où les délinquants sont minoritaires, la police suscite l’hostilité de 70% à 90% de la population, qui estime qu’elle jette de l’huile sur le feu ? Comment veux-tu éliminer la délinquance d’un quartier où personne ne veut de toi, où personne ne te parle, où ceux qui voudraient parler ont peur de le faire, où tes agents ne peuvent entrer sans déclencher d’émeutes, où tu ne connais rien ni personne, aucun des protagonistes ni aucun de leurs codes ?



J’ai grandi dans un quartier en difficulté. Tu veux savoir quelle était la politique de la police à l’époque ? Ne rien faire. Ils ne venaient jamais, ne menaient aucune enquête, ne travaillaient pas sur les réseaux, etc. Drogue, recel, et autres, tout roulait parfaitement. Les policiers avaient bien fini par entendre parler de quelques figures mais sans plus : les seuls de mon quartier à aller en taule sont ceux qui se faisaient choper sur le fait. La police de proximité aurait permis une action de fond en apprenant à connaître le quartier, ses membres et ses réseaux.





Mais l’état n’avait pas autant de moyens pour s’ingérer dans la vie des gens.



Pardon ? Dans la France essentiellement rurale de l’époque, où les notables travaillaient de concert et faisaient la pluie et le beau temps, il y avait moins de capacité d’ingérence ? C’est une blague ?!





Oui, et le fait que ce soit largement souhaité signifie que c’est légitime ?

Si la majorité souhaite tue les roux, est-ce donc légitime ?



Non. Mais limiter la publicité sur les chaînes l’est. La régulation ne plaît jamais à celui qui est du mauvais côté de la lorgnette mais elle est nécessaire, toi-même tu la défends parfois puisque tu n’es pas pour une stricte minarchie. La seule différence entre nous c’est l’étendue de la régulation que nous proposons.





Il faut arrêter de croire que la volonté populaire soulève les montagnes, modifie la réalité. Il n’y a pas de droit fondamental à l’absence de pub. Tout comme il n’y a pas de droit fondamental à la vie facile ou au confort.



Mais personne n’a dit le contraire, en dépit de ce que tu cherches à insinuer.





Tu fais l’erreur de confondre le droit et la morale. Apprends la différence entre ceux-ci.



Je ne confonds pas les deux, je propose d’adapter le droit pour qu’il reflète la morale. Tu désapprouves, tu crois pour ta part en un droit naturel réduit à peau de chagrin et auquel il faudrait se cantonner, libre à toi. Mais ne confonds pas tes désirs et notre fonctionnement actuel.





Ben vois donc, on voit clairement les conséquences d’un marché faussé, où les signaux sont faussés, aboutissant au mal-investissement, le gaspillage, les bulles…



Mais les signaux sont toujours faussés du fait de l’asymétrie de l’information. Pour cette raison, le marché ne sait pas évaluer le prix des choses. Parfois il réalise une bonne approximation, parfois il se plante totalement comme avec les produits dérivés, Enron, ou les NTIC en 2001.



Ensuite, quand bien même le marché fonctionnerait parfaitement (et beaucoup d’autres raisons font que ce n’est pas le cas), cela ne déboucherait pas forcément sur quelque chose de désirable. Tu estimes que peu importe, que ce résultat est néanmoins celui que nous devons rechercher et que toute intervention humaine à l’encontre de cela est totalitaire. C’est du délire.





Quoi, donc, ces personnes n’auraient pas fait ce qu’il fallait pour acquérir de telles richesses ?



Un ouvrier produit des trombones, un commercial vend les trombones, un patron détermine comme organiser la production de trombones et quels marchés viser. Quelle est la part de la valeur ajoutée qui revient à chacun ? Impossible à déterminer : sans ouvriers, pas de trombone. Sans commercial, les trombones restent dans l’entrepôt. Sans patron, pas de vue d’ensemble.



Aujourd’hui, cette répartition de la valeur ajoutée est faîte par les rapports de force du marché. Et, oui, j’estime que certains abusent de ce rapport de force. Pourquoi devrions-nous accepter bêtement cet état et nous interdire de forcer une autre répartition ?



PS : Je passe sur la dizaine de déformations, pseudo-analogies foireuses et autres. Tes effets de manches rhétorique sont lassants et n’abusent personne. J’aimerais que tu cesses d’écrire en fonction d’un public inexistant.


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korrigan2 a écrit :



Le CSA a zéro légitimité sur internet.





Ah si! Il a toute légitimité… sur CSA.fr.



Au-delà par contre…



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Quelqu’un leur a dit que sur YouTube ou DailyMotion par exemple, il y avait un bouton pour signaler des contenus offensants et que ça marchait très bien ?

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Khalev a écrit :



C’est quoi à ton avis?

larousse.fr Larousse<img data-src=" />







Difficile à définir, mais un média se caractérise comme étant en push c’est-à-dire de 1 vers n, ce n’est pas le cas d’Internet qui est en pull et avec de multiples nœuds pouvant être émetteurs et récepteurs simultanément. À la rigueur le terme de medium au sens de tuyau serait plus propre mais bon s’il faut compter sur Larousse…


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Avec la quantité de choses à filtrer ils vont pouvoir embaucher du monde. Bien pour la baisse du chômage.



Sérieusement, j’espère qu’ils ne vont pas s’introduire là. On a notre liberté sur le net qu’on ne trouve pas à la télévision (mis à part la liberté de ne pas la regarder) et faut pas l’esquinter

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francois-battail a écrit :



Cool ! On va faire parti du club privé auquel appartiennent la Chine, l’Iran, la Corée du nord… Les têtes « pensantes » du CSA n’ont toujours pas compris ce qu’était Internet, ils croient toujours que c’est un média.









Sempr ab ti a écrit :



Sérieusement, j’espère qu’ils ne vont pas s’introduire là. On a notre liberté sur le net qu’on ne trouve pas à la télévision (mis à part la liberté de ne pas la regarder) et faut pas l’esquinter





Oui, mort au CSA, vive un Internet libre sur lequel, demain, nous aurons une page de pub toutes les dix minutes de VOD, et où chaque acteur pourra outrageusement privilégier, lors des élections, les acteurs politiques de son choix !



Le CSA est tellement liberticide… Bon sang, vous vous rendez compte de tous les trucs scandaleux qu’ils censurent : le porno à 9h du matin sur les chaînes pour enfant, la pub pour les clopes, etcetera. Quelle dictature ! Vive le libéralisme !


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euh, comment on supprime un commentaire ?

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HarmattanBlow a écrit :



Oui, mort au CSA, vive un Internet libre sur lequel, demain, nous aurons une page de pub toutes les dix minutes de VOD, et où chaque acteur pourra outrageusement privilégier, lors des élections, les acteurs politiques de son choix !







Curieux, on dirait que tu subis Internet. C’est facile de changer de « chaîne » et en plus il y a beaucoup plus de choix que sur un bouquet de télé sur ADSL (qui lui est normalement régulé).


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Ça va être rigolo de réguler des vidéo Francophone (et surtout faire le distinguo) a destinations d’un pays autre que la France (et donc avec une législation différente de la notre)



J’ai dans l’idée que le CSA va bientôt apprendre que la langue Française n’est pas seulement parler en France. (et aussi que internet n’est pas un réseau nationalisé)

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francois-battail a écrit :



Curieux, on dirait que tu subis Internet. C’est facile de changer de « chaîne » et en plus il y a beaucoup plus de choix que sur un bouquet de télé sur ADSL (qui lui est normalement régulé).







+1


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francois-battail a écrit :



Difficile à définir, mais un média se caractérise comme étant en push c’est-à-dire de 1 vers n, ce n’est pas le cas d’Internet qui est en pull et avec de multiples nœuds pouvant être émetteurs et récepteurs simultanément. À la rigueur le terme de medium au sens de tuyau serait plus propre mais bon s’il faut compter sur Larousse…





L’académie française alors?



“Tout moyen de communication servant à transmettre et à diffuser des informations, des œuvres.”


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Khalev a écrit :



L’académie française alors?



“Tout moyen de communication servant à transmettre et à diffuser des informations, des œuvres.”







La différence avec internet c’est que ça transmet surtout des données sous forme numérique,j’me vois mal télécharger un binaire en matant la télé. <img data-src=" />


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DarKCallistO a écrit :



La différence avec internet c’est que ça transmet surtout des données sous forme numérique,j’me vois mal télécharger un binaire en matant la télé. <img data-src=" />







Et ? un paquet IPv4 (ou IPv6, c’est pareil), c’est de l’information. <img data-src=" />


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francois-battail a écrit :



Curieux, on dirait que tu subis Internet. C’est facile de changer de « chaîne » et en plus il y a beaucoup plus de choix que sur un bouquet de télé sur ADSL (qui lui est normalement régulé).





Et bien je parlais de sites de VOD or, aujourd’hui, en France, il y en a exactement zéro qui vaillent le coup. Ce qui me donne énormément de choix et me laisse augurer le meilleur quant à l’avenir, quand enfin un ou deux sites potables auront fait leur apparition et nous serviront de la pub par pelletées de trois cents tonnes tout en bloquant AdBlock.







Khalev a écrit :



L’académie française alors?



“Tout moyen de communication servant à transmettre et à diffuser des informations, des œuvres.”





Voyons, l’Académie et Larousse sont constitués de crétins ! La seule référence qui vaille est François Bataille pour lequel un média est forcément “en push”. Toi aussi, avec François, impose ta propre langue.


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John Shaft a écrit :



Et ? un paquet IPv4 (ou IPv6, c’est pareil), c’est de l’information. <img data-src=" />







Un paquet IP c’est surtout un protocole de communication permettant l’acheminement de données de A vers B,le contenu (information) importe peu,on peut même transmettre des paquets IP sans information (Ping)


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DarKCallistO a écrit :



La différence avec internet c’est que ça transmet surtout des données sous forme numérique,j’me vois mal télécharger un binaire en matant la télé. <img data-src=" />





La TNT, c’est quoi?


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HarmattanBlow a écrit :



Oui, mort au CSA, vive un Internet libre sur lequel, demain, nous aurons une page de pub toutes les dix minutes de VOD, et où chaque acteur pourra outrageusement privilégier, lors des élections, les acteurs politiques de son choix !



Le CSA est tellement liberticide… Bon sang, vous vous rendez compte de tous les trucs scandaleux qu’ils censurent : le porno à 9h du matin sur les chaînes pour enfant, la pub pour les clopes, etcetera. Quelle dictature ! Vive le libéralisme !





Même avec le CSA, certaines chaînes laissent transparaitre une certaine couleur politique.



Le verrouillage pour le contenu adulte existe bien dans d’autres pays sans une autorité indépendante “supérieure”.

L’interdiction des pubs pour le tabac et l’alcool a-t-elle réellement fait baisser l’alcoolisme ? (vraie question).

Ou est-ce plutôt les hausses de prix(taxe ou prix H.T ) ?


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Khalev a écrit :



La TNT, c’est quoi?







C’est la Télévision Numérique Terrestre,internet non,c’est pas une vulgaire télé,suffit de revoir les conclusion du conseil constitutionnel concernant Hadopi 1 pour mémoire.



D’ailleurs c’est assez marrant de vouloir faire le rapprochement des média traditionnelle avec internet alors que la question se posait même pas concernant internet il y a 15 ans… <img data-src=" />


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Son indemnité annuelle de fonction est passée de 55 307 euros à 100 500 euros.



ça paye bien la censure!

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Pour être plus précis : Internet n’est pas qu’un média. Il peut être utilisé comme tel mais ne se restreint pas à ça.

Dès lors, le vrai danger c’est de le voir se faire mettre des carcans taillés pour des médias, mais absolument non adapté à ses autres formes.

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DarKCallistO a écrit :



Un paquet IP c’est surtout un protocole de communication permettant l’acheminement de données de A vers B,le contenu (information) importe peu,on peut même transmettre des paquets IP sans information (Ping)







Ce que je voulais dire, c’est que le contenu de ton paquet c’est de l’information (ou plutôt un bout d’information) dans le sens informatique du terme <img data-src=" />



Et si on s’en tient à la définition des nos chères têtes blanches, c’est tout le paquet qui tend à être de l’information :





Élément de connaissance traduit par un ensemble de signaux selon un code déterminé, en vue d’être conservé, traité ou communiqué





<img data-src=" />


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HarmattanBlow a écrit :



Et bien je parlais de sites de VOD or, aujourd’hui, en France, il y en a exactement zéro qui vaillent le coup. Ce qui me donne énormément de choix et me laisse augurer le meilleur quant à l’avenir, quand enfin un ou deux sites potables auront fait leur apparition et nous serviront de la pub par pelletées de trois cents tonnes tout en bloquant AdBlock.





en gros tu estimes que le CSA est seul capable de garantir la qualité des sites de VOD?

et tu ne penses pas que si ces sites ont interdiction de faire de la pub ils devront trouver du financement ailleurs?

tu ne penses pas non plus que l’internaute se détournera de lui-même d’un site qui balance 300 tonnes de pubs?


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John Shaft a écrit :



Ce que je voulais dire, c’est que le contenu de ton paquet c’est de l’information (ou plutôt un bout d’information) dans le sens informatique du terme <img data-src=" />



Et si on s’en tient à la définition des nos chères têtes blanches, c’est tout le paquet qui tend à être de l’information :







<img data-src=" />







Ouaip,on peut dire ça en restant généraliste dans le terme,par contre on peut mettre aussi le téléphone dans le même sac,ça transmet des informations (voix),pourtant le CSA a l’air de s’en foutre. <img data-src=" />



A moins que le téléphone rose rapporte pas tellement :o


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DarKCallistO a écrit :



D’ailleurs c’est assez marrant de vouloir faire le rapprochement des média traditionnelle avec internet alors que la question se posait même pas concernant internet il y a 15 ans… <img data-src=" />







J’ai d’ailleurs du mal à cerner d’où vient cet amalgame : volonté des politiques ? volonté commerciales des acteurs d’INternet à nous vendre du minitel ? Des journalistes ? Autre ?


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DarKCallistO a écrit :



Ouaip,on peut dire ça,par contre on peut mettre aussi le téléphone dans le même sac,ça transmet des informations vocales,pourtant le CSA a l’air de s’en foutre. <img data-src=" />







Parait-il qu’une conversation téléphonique c’est privé <img data-src=" />



(Sauf du temps de Tonton bien sûr <img data-src=" /> )


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” les acteurs doivent prendre en main leur responsabilité,”



Cela veut dire une demande de censure préalable par les éditeurs ? Les affaires de surblocage dû au système automatique ne suffisent pas pour démontrer le coté absurde de la demande ?

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HarmattanBlow a écrit :



Et bien je parlais de sites de VOD (…)







Donc pas d’Internet.







HarmattanBlow a écrit :



Voyons, l’Académie et Larousse sont constitués de crétins ! La seule référence qui vaille est François Bataille pour lequel un média est forcément “en push”. Toi aussi, avec François, impose ta propre langue.







Journaux, radios et télévisions sont effectivement en push : une seule source à l’origine, x récepteurs et pas de boucle de contre-réaction. Ce n’est pas le cas d’Internet, c’est factuel.

La définition de l’Académie est effectivement médiocre et beaucoup trop large, selon elle, par exemple, une cellule est un média, mais on peut appliquer ça à quasiment n’importe quoi.

Quant au CSA son travail était être supposé être technique : l’attribution de bandes de fréquences (ressource rare) et cela a dévié vers le contrôle du contenu, avec effectivement pas de film porno à 9 heures (sauf fâcheuse erreur), une information de qualité et absolument non biaisée comme TF1, des émissions culturelles de premier plan comme la télé-réalité, etc.


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John Shaft a écrit :



Parait-il qu’une conversation téléphonique c’est privé <img data-src=" />



(Sauf du temps de Tonton bien sûr <img data-src=" /> )







Tu admettra quand même le merdier actuelle,on admet que l’e-mail fait parti de la correspondance privé,les services de vidéos en streaming c’est de l’ordre de la diffusion publique et le tout sur le même réseaux,j’arrête là sinon j’suis bon a faire enfermer. <img data-src=" />







John Shaft a écrit :



J’ai d’ailleurs du mal à cerner d’où vient cet amalgame : volonté des politiques ? volonté commerciales des acteurs d’INternet à nous vendre du minitel ? Des journalistes ? Autre ?







Purement politique,surtout celle du CSA qui tente encore de justifier son existence depuis L’ORTF


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hellmut a écrit :



en gros tu estimes que le CSA est seul capable de garantir la qualité des sites de VOD?

et tu ne penses pas que si ces sites ont interdiction de faire de la pub ils devront trouver du financement ailleurs?

tu ne penses pas non plus que l’internaute se détournera de lui-même d’un site qui balance 300 tonnes de pubs?







Ben en meme temps, y’a toujours pas mal de monde qui reste sur TF1… Si le telespectateur de cette chaine avait un minimum de reflexion et prenait du recul, il s’apercevrait du message mechamment oriente de cette chaine ainsi que du matraquage publicitaire..

je ne dis pas que les autres sont forcement mieux, mais que les pubs & co, ca n’est pas pas une raison qui amene a changer.


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Khalev a écrit :



C’est quoi à ton avis?

larousse.fr Larousse<img data-src=" />





Une définition d’un média. Pas d’Internet, donc.


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Bon, ben encore une réunion de vétéran qui part en guerre contre l’internet… Prenons cannes et déambulateur, jetons nos dentiers sur l’ennemi. Que l’impie soit mise à genoux ou bani de nos terres

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lincruste a écrit :



Une définition d’un média. Pas d’Internet, donc.





C’est quelle partie de la définition qui ne correspond pas à l’Internet?


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C’est plutôt Internet qui ne correspond pas, vu que c’est une infrastructure.

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francois-battail a écrit :



Pourtant ce serait plutôt ça mais auquel cas le vocable médium serait plus adapté dans la mesure où une des définitions de ce mot est :



« Ce qui sert de support, d’intermédiaire à quelque chose. »





Effectivement, c’est là que se situe ma confusion. Extrait de la définition que tu as donné :

“[Le plur. est toujours media] SOCIOL. DE LA COMMUN., PUBLIC. Moyen de transmission d’un message. On pourrait appeler «degré zéro de la communication audiovisuelle» la combinaison d’un médium visuel: film, vues fixes, et de la voix humaine qui les commente ”

Mais quel crédit peut-on accorder au TLFi… <img data-src=" /> <img data-src=" /> :pataper:





francois-battail a écrit :



(edit : foirage d’url et plantage de Firefox ;/ )





CO CO COM COMBO!


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saf04 a écrit :



une télévision te permet la consultation du média télévisuel.



edit: plus exactement, la télévision te permet la connexion au reseau télévisuel. mais sa fonction en temps qu’objet s’arrete la.





Là je parlais de télévision au sens large. Comme quand on ne parle pas de transistor quand on parle d’écouter la radio.


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Khalev a écrit :



Là je parlais de télévision au sens large. Comme quand on ne parle pas de transistor quand on parle d’écouter la radio.









et hormis les chaines télé qui diffusent, c’est quoi la télévision au sens large ?



edit: peut etre un 16/10eme ?


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saf04 a écrit :



et hormis les chaines télé qui diffusent, c’est quoi la télévision au sens large ?







Ben… une 108cm je suppose.



—&gt;[Parti dans une dimension en 169]



Rhaaaa grilled !!! <img data-src=" />


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saf04 a écrit :



et hormis les chaines télé qui diffusent, c’est quoi la télévision au sens large ?



edit: peut etre un 16/10eme ?





Ha ha.



Bin justement la télévision comme représentant les différentes chaînes disponibles. C’est comme quand tu dis que tu vas regarder la télé sur ton pc. Tu vas pas regarder une image de télé sur ton PC, ou alors tu as des hobby passionnants.


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Le fait est qu’avant Internet il n’y a pas eu vraiment de réseau de communication en pull accessible au public au niveau mondial.



Oui, c’est une spécificité d’Internet face aux autres médias. Ça n’en fait pas moins un média, c’est à dire un moyen pour la diffusion d’oeuvres et d’informations.



Je veux bien à la rigueur qu’on préfère y voir une collection de médias. Mais on ne peut pas en revanche rejeter le terme en affirmant que “média” ne doit s’appliquer qu’aux médias “en push”.





ADN et reproduction. Voir les travaux réalisés à partir de la théorie de l’information de Shannon.



D’accord, tu entendais par “information” sa définition mathématique. Il me semble assez évident que ce n’est pas celle-ci qui est employée dans la définition de média.





Et non Internet n’est pas un média, c’est un réseau virtuel constitué par des dizaines de milliers d’opérateurs qui se sont entendus (sans régulation) pour appliquer les mêmes règles techniques à des fins d’interopérabilité.



Mais fichez-moi la paix avec votre purisme. Ça fait vingt ans que tout le monde utilise au quotidien “Internet” pour dire “web”, il va peut-être falloir s’y habituer. Ce changement de sens-ci est consensuel, lui (contrairement à la restriction que tu apportes au sens de “média”).

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HarmattanBlow a écrit :



Oui, mort au CSA, vive un Internet libre sur lequel, demain, nous aurons une page de pub toutes les dix minutes de VOD, et où chaque acteur pourra outrageusement privilégier, lors des élections, les acteurs politiques de son choix !



Le CSA est tellement liberticide… Bon sang, vous vous rendez compte de tous les trucs scandaleux qu’ils censurent : le porno à 9h du matin sur les chaînes pour enfant, la pub pour les clopes, etcetera. Quelle dictature ! Vive le libéralisme !





Tu es un sacré troll.



J’imagine que tu exiges aussi de mettre un flic sur le dos de tout le monde.



Tu te rends compte, quand tu prends le métro, on pourrait te pousser sur la rame des dizaines de fois par jour.

Quand tu vas en rue, un automobiliste peut te foncer dessus par pur sadisme.

Ta vision de l’homme est trop réductrice.



De toutes façons, si on passe du porno sur une chaine pour enfants, celle-ci perdra ses téléspectateurs.



Qu’attends-tu pour aller en Corée du Nord. Là, les gens devraient être suffisamment contrôlés et encore, il reste des espaces libres.



Quant à la pub des cigarettes, on a bien vécu avec durant des décennies.

Oui, le CSA est liberticide, est un outil de l’état afin de contrôler et censurer l’expression médiatique.



Au fait, tu sembles oublier que les autorités qui contrôles les hommes qui feraient n’importe quoi si on les laissait faire sont contrôlées par……. des hommes…


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Khalev a écrit :



Ha ha.



Bin justement la télévision comme représentant les différentes chaînes disponibles. C’est comme quand tu dis que tu vas regarder la télé sur ton pc. Tu vas pas regarder une image de télé sur ton PC, ou alors tu as des hobby passionnants.







d’accord, on est donc bien dans l’abus de langage.



sinon pour pour harmattanblow ce n’est pas du purisme.

et ce que tu appelles un changement consensuel n’est finalement qu’un abus de langage aussi.



aprés moi jm’en cogne un peu de vos abus de langage, mais il n’est pas normal que des abus de langage soit acceptés dans des débats portant sur une régulation quelqu’elle soit.


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Ph11 a écrit :



De toutes façons, si on passe du porno sur une chaine pour enfants, celle-ci perdra ses téléspectateurs.





Non elle en gagnera. Mais c’est plus la même tranche d’âge. <img data-src=" />


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Ph11 a écrit :



De toutes façons, si on passe du porno sur une chaine pour enfants, celle-ci perdra ses téléspectateurs.





Oui, cet exemple-ci était humoristique. Le reste peut déjà être vu dans la réalité, là où elle n’est pas régulée.





Qu’attends-tu pour aller en Corée du Nord. Là, les gens devraient être suffisamment contrôlés et encore, il reste des espaces libres.



Toujours le vieux même amalgame que tu nous ressors à chaque fois : tout ce qui n’adhère pas au strict laissez-faire relève de la dictature. Si on épluchait ta production sur ce site on y trouverait une référence à l’URSS pour deux posts.


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saf04 a écrit :



d’accord, on est donc bien dans l’abus de langage.





Dans ce cas ça serait plutôt une métonymie. <img data-src=" />


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Khalev a écrit :



Non elle en gagnera. Mais c’est plus la même tranche d’âge. <img data-src=" />





<img data-src=" />

Mais alors, elle ne sera plus une chaine pour enfants.





HarmattanBlow a écrit :



Toujours le vieux même amalgame que tu nous ressors à chaque fois : tout ce qui n’adhère pas au strict laissez-faire relève de la dictature. Si on épluchait ta production sur ce site on y trouverait une référence à l’URSS pour deux posts.





Je l’utilise parce qu’il est clair et efficace.

Tu considères que l’homme ferait n’importe quoi si l’état n’était pas là pour l’encadrer. Je te montre un exemple de société où on suit ton raisonnement jusqu’au bout. Tu crois qu’il y a donc de la marge que parce que c’est pire là bas, on peut faire de façon plus modérée ? C’est méconnaitre la nature du pouvoir et de l’arbitraire.

Comme j’ai dit, ces autorités sont humaines, et donc, vont aussi faire n’importe quoi. J’attends toujours qu’on me réponde à cette question : Who watches the watchmen ? L’état régule, qu’est-ce qui régule l’état ? La démocratie ? Tu crois vraiment à ce dogme ?



Un de tes problèmes vient du fait que :

1/ tu surrestimes les capacités de l’état à réguler la société;

2/ tu sous-estime les couts;

3/ il y a bien d’autres sources de régulation de nos actions;

4/ tu surrestimes ce que tu prends pour un danger social et la nécessité de réguler;

5/ infantiliser l’humain ne fonctionne pas.


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HarmattanBlow a écrit :



Mais fichez-moi la paix avec votre purisme. Ça fait vingt ans que tout le monde utilise au quotidien “Internet” pour dire “web”, il va peut-être falloir s’y habituer. Ce changement de sens-ci est consensuel, lui (contrairement à la restriction que tu apportes au sens de “média”).







Hors de question. C’est souvent avec des glissements sémantiques que viennent les horreurs, comme avec le CSA qui explique : « Internet est un média, il faut donc le réguler ».



Petit rappel historique :



invention de l’imprimerie attribuée à Gutenberg (en fait ça été fait avant en Chine),

interdiction de l’imprimerie (François 1er),

création de la bibliothèque nationale et du dépôt légal (comprendre centralisation en vue de la censure, toujours sous François 1er),

permis d’imprimer obligatoire,



1881 : loi sur la liberté de la presse, avancée significative mais insuffisante.



Personnellement je ne souhaite pas qu’on revienne au 16ème Siècle et qu’un organisme d’état, supposé indépendant, se mêle de mes données et de mes activités.



L’état dispose de ce pouvoir, c’est même en préambule de la Constitution à l’article 11 de la DDHDC :



« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi. »



Ça me convient très bien.


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francois-battail a écrit :



« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi. »



Ça me convient très bien.







Et pour rappel,c’est sûr la base de cet article que la loi Hadopi 1 s’est fait censurer par le CC,prétextant que l’on peut couper internet,comme on coupe le gaz ou l’électricité. <img data-src=" /> (ou la télé pour revenir au sujet)


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francois-battail a écrit :



« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi. »



Ça me convient très bien.





Ça parle pas de la vidéo. C’est dommage.



(je plaisante bien sûr)


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Ph11 a écrit :



Je l’utilise parce qu’il est clair et efficace.

Tu considères que l’homme ferait n’importe quoi si l’état n’était pas là pour l’encadrer. Je te montre un exemple de société où on suit ton raisonnement jusqu’au bout. Tu crois qu’il y a donc de la marge que parce que c’est pire là bas, on peut faire de façon plus modérée ? C’est méconnaitre la nature du pouvoir et de l’arbitraire.

Comme j’ai dit, ces autorités sont humaines, et donc, vont aussi faire n’importe quoi. J’attends toujours qu’on me réponde à cette question : Who watches the watchmen ? L’état régule, qu’est-ce qui régule l’état ? La démocratie ? Tu crois vraiment à ce dogme ?





Attends, c’est quand même amusant : des tas de sociétés démocratiques régulent et ne se transforment pas en dictatures.





Un de tes problèmes vient du fait que :

1/ tu surrestimes les capacités de l’état à réguler la société;

2/ tu sous-estime les couts;

3/ il y a bien d’autres sources de régulation de nos actions;

4/ tu surrestimes ce que tu prends pour un danger social et la nécessité de réguler;

5/ infantiliser l’humain ne fonctionne pas.



1/ Je ne considère pas l’Etat peut tout réguler, mais certaines fois cela se fait facilement.

2/ Tu sous-estimes gravement les coûts économiques et sociaux de la non-régulation.

3/ Et bien peu fonctionnent face à la soif de profit de certains.

4/ Je ne considère pas le fait d’avoir une page de pub tous les quarts d’heure comme un danger social à éliminer, simplement comme quelque chose dont je me passerai très volontiers et dont j’aimerais que le CSA parvienne à l’empêcher. En revanche la violation de l’égal accès aux médias par les acteurs politiques en temps électoral serait un danger social, même s’il te plaît de t’aveugler en pensant qu’il n’en n’est rien.

5/ Réguler n’est pas infantiliser. Un autre de tes slogans récurrents.







francois-battail a écrit :



Personnellement je ne souhaite pas qu’on revienne au 16ème Siècle et qu’un organisme d’état, supposé indépendant, se mêle de mes données et de mes activités.





C’est sûr : chaque fois que Jean-Pierre Pernaud s’exprime il redoute que le CSA ordonne qu’on lui tranche la tête. Le ridicule ne tue pas, n’est-ce pas ?



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Je crois que je vais arrêter de lire les news avec la mention CSA dans le titre.

Car ce CSA me donne de plus en plus envie de <img data-src=" />

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lincruste a écrit :



C’est plutôt Internet qui ne correspond pas, vu que c’est une infrastructure.







Plutôt un système d’interconnexion de réseau mondiale,par contre,le web est un média. <img data-src=" />


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En même temps c’est pratique, dès qu’un mec parle d’“internet” au lieu du “web” (ou de l’internet au lieu d’internet), tu sais tout de suite qu’il va dire de la merde.

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John Shaft a écrit :



Quelqu’un leur a dit que sur YouTube ou DailyMotion par exemple, il y avait un bouton pour signaler des contenus offensants et que ça marchait très bien ?





Signalons toute vidéo où Pascal ROGARD apparait dans ce cas <img data-src=" />


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lincruste a écrit :



En même temps c’est pratique, dès qu’un mec parle d’“internet” au lieu du “web” (ou de l’internet au lieu d’internet), tu sais tout de suite qu’il va dire de la merde.







Ouaip,mais dans le cas présent,on a surtout envie d’appliquer la législation Française sur les sites de vidéo en ligne avec notre regard de méchant contre vent et marrer sans pensé une seule seconde que l’on se débrouille déjà sans eux,ainsi qu’au dommage collatéraux (mon exemple sur les vidéo provenant de pays Francophones par exemple).


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Quand je vois les télévisions étrangères, je suis bien content de l’action du CSA. Cependant sur Internet, ou plutôt sur le web, l’utilisateur peut lui même réguler son média. Seul hic, c’est de trouver l’équilibre entre le pouvoir de l’utilisateur et celui des fournisseurs sur Internet. L’idée de co-régulation (c’est en fait plus ou moins ce qu’il se fait actuellement je trouve) et d’un label (pourquoi pas, cela transformerait juste des labels existant privés par un label publique, c’est pas forcément plus mal) est loin d’être complètement idiote, qu’ils creusent.

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DarKCallistO a écrit :



contre vent et marrer





La c’est sûr qu’on va se marrer s’ils essaient.


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DarKCallistO a écrit :



Plutôt un système d’interconnexion de réseau mondiale,par contre,le web est un média. <img data-src=" />





Pourquoi que le Web. C’est la seule application qui permet de transmettre de l’information sur Internet?


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Chapi a écrit :



Même avec le CSA, certaines chaînes laissent transparaitre une certaine couleur politique.





Encore heureux, le but n’était pas de l’empêcher. Simplement de garantir une visibilité à peu près égale pour tous durant les élections.





L’interdiction des pubs pour le tabac et l’alcool a-t-elle réellement fait baisser l’alcoolisme ? (vraie question). Ou est-ce plutôt les hausses de prix(taxe ou prix H.T ) ?



Ça revient à demander si la pub est efficace ; elle l’est évidemment.







hellmut a écrit :



en gros tu estimes que le CSA est seul capable de garantir la qualité des sites de VOD?

et tu ne penses pas que si ces sites ont interdiction de faire de la pub ils devront trouver du financement ailleurs?

tu ne penses pas non plus que l’internaute se détournera de lui-même d’un site qui balance 300 tonnes de pubs?





Aux USA, aujourd’hui, tu as de la pub tous les quart d’heure à la télé. En France c’est toutes les 45 minutes et, ça, c’est grâce au CSA. Le CSA peut-il en faire de même sur Internet ? J’en doute mais on peut toujours essayer, collaborer avec nos voisins Européens et voir où ça nous mène.



Est-ce qu’ensuite ce genre de limitations a un impact sur les possibilités de rentabilité ? Oui et non : non parce qu’elles ont sans doute permis de maintenir le prix de la seconde de pub à un prix élevé alors que la course au profit immédiat aurait conduit à sa baisse. Et, oui, parce que malgré tout davantage de petites chaînes auraient peut-être pu voir le jour sur le satellite & co. A tout prendre, je préfère moins de pubs et moins de chaînes (de sites).



Enfin, non, je suis certain qu’il suffit d’habituer progressivement l’Internaute pour que celui-ci accepte de bouffer de la pub jusqu’à l’indigestion. Tu ne te rends pas compte à quel point la pub TV est déjà insupportable pour ceux qui n’ont plus l’habitude de la voir.







francois-battail a écrit :



Donc pas d’Internet.





Ne t’en déplaise, les sites de VOD sont bien une partie d’Internet.





Journaux, radios et télévisions sont effectivement en push : une seule source à l’origine, x récepteurs et pas de boucle de contre-réaction. Ce n’est pas le cas d’Internet, c’est factuel.



Bien sûr, tout comme il est factuel que nul à part toi ne considère que “média” ne devrait s’appliquer qu’aux médias “en push”.





La définition de l’Académie est effectivement médiocre et beaucoup trop large, selon elle, par exemple, une cellule est un média, mais on peut appliquer ça à quasiment n’importe quoi.



Je serais curieux de savoir en quoi une cellule est un “moyen de communication servant à transmettre et à diffuser des informations, des œuvres.” Quoi qu’il en soit tu peux contester

la formulation mais pas l’essence de la définition ; tu ne peux pas réinventer le sens des mots à ta convenance personnelle. En Français, Internet est un média, point. Peut-être pas en Français de François Bataille mais, celui-là, on s’en fiche.


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Skeeder a écrit :



Quand je vois les télévisions étrangères, je suis bien content de l’action du CSA. Cependant sur Internet, ou plutôt sur le web, l’utilisateur peut lui même réguler son média. Seul hic, c’est de trouver l’équilibre entre le pouvoir de l’utilisateur et celui des fournisseurs sur Internet. L’idée de co-régulation (c’est en fait plus ou moins ce qu’il se fait actuellement je trouve) et d’un label (pourquoi pas, cela transformerait juste des labels existant privés par un label publique, c’est pas forcément plus mal) est loin d’être complètement idiote, qu’ils creusent.





Comme tu dis, l’utilisateur est libre de choisir de voir les perles que l’on trouve sur le net comme les merdes. Quand on voit la tv française avec des choses multi rediffusées et déjà rentabilisées…. Comme dit plus haut il y a déjà des modérations sur les sites de vidéos. Là, ce sera une modération d’ Etat. Au fait, ceux sont les utilisateurs du net qui partagent ces contenus.


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DarKCallistO a écrit :



Tu admettra quand même le merdier actuelle,on admet que l’e-mail fait parti de la correspondance privé,les services de vidéos en streaming c’est de l’ordre de la diffusion publique et le tout sur le même réseaux,j’arrête là sinon j’suis bon a faire enfermer. <img data-src=" />







D’où l’INtérêt de bien faire la distintion entre Internet et les applications d’Internet <img data-src=" />





Purement politique,surtout celle du CSA qui tente encore de justifier son existence depuis L’ORTF





Je voulais parler de l’amalgame à la base : d’où vient l’amalgame “média traditionnel”/Internet ? (en fait ça revient à ce demander d’où vient l’amalgame Internet/Web) :





  • Des journalistes INcompétents : sans doute

  • Des FAI : Maintenant oui vu qu’ils vendent de moins en moins d’Internet, mais pas à la base je pense (dans les 90’s, ils vendaient encore de l’internet correct)

  • [complot]Des politiques qui auraient compris le danger d’INternet ? (ce qui serait effrayant)[/complot]

  • De politiques INcompétents ?

  • … ?


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HarmattanBlow a écrit :



Je serais curieux de savoir en quoi une cellule est un “moyen de communication servant à transmettre et à diffuser des informations, des œuvres.”



Les neurones/nerfs.

Et moi ça ne me choque pas de considérer un réseau de neurones comme un média.


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Khalev a écrit :



Pourquoi que le Web. C’est la seule application qui permet de transmettre de l’information sur Internet?





Pousse ton raisonnement au bout: les antennes télé c’est un média. Les photons aussi, c’est un média les photons , c’est marqué dans Wikipédia.<img data-src=" />

Internet n’est PAS un media, tu confonds avec le web.

Mais continue.


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HarmattanBlow a écrit :



Ne t’en déplaise, les sites de VOD sont bien une partie d’Internet.







Non,seulement du web,internet peut parfaitement fonctionner sans le Web,FTP,Bittorent,irc,etc…







Khalev a écrit :



Pourquoi que le Web. C’est la seule application qui permet de transmettre de l’information sur Internet?







La seule que le CSA veut réguler surtout (ce qui est complétement débile en soi mais totalement vrai)


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Khalev a écrit :



Les neurones/nerfs.

Et moi ça ne me choque pas de considérer un réseau de neurones comme un média.





C’est tiré par les cheveux.







lincruste a écrit :



Internet n’est PAS un media, tu confonds avec le web.

Mais continue.





Et ça c’est du purisme. ;)


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John Shaft a écrit :



Je voulais parler de l’amalgame à la base : d’où vient l’amalgame “média traditionnel”/Internet ? (en fait ça revient à ce demander d’où vient l’amalgame Internet/Web) :





  • Des journalistes INcompétents : sans doute

  • Des FAI : Maintenant oui vu qu’ils vendent de moins en moins d’Internet, mais pas à la base je pense (dans les 90’s, ils vendaient encore de l’internet correct)

  • [complot]Des politiques qui auraient compris le danger d’INternet ? (ce qui serait effrayant)[/complot]

  • De politiques INcompétents ?

  • … ?







    Pas tellement des politiques,plutôt des médias et des vendeurs de tuyaux.


votre avatar

De toute façon,les propositions du CSA en terme de régulation ne concerneront que les site de vidéo en ligne qui ont des intérêts économiques en France,les autres continueront tranquillement a diffuser leurs vidéo comme bons leurs sembles sans être inquiéter par la législation Française,voir même Européenne.



Bref,c’est pas demain que Rutube verra débarquer le CSA chez eux. <img data-src=" />

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HarmattanBlow a écrit :



C’est sûr : chaque fois que Jean-Pierre Pernaud s’exprime il redoute que le CSA ordonne qu’on lui tranche la tête. Le ridicule ne tue pas, n’est-ce pas ?







Désolé, mais je ne vois pas le rapport.

Si tu publies quelque chose sur Internet qui est contraire à la loi (et que quelqu’un tombe dessus puis porte plainte) tu auras à répondre de tes actes.

Mais confier une mission de répression / censure à un truc hors de la justice c’est inconstitutionnel et heureusement.

Ensuite il y a un petit problème de territorialité et de décentralisation, mais bon le CSA va mater Internet, c’est simplement ridicule et inutile.

En passant le pied dans la porte, cela permet par la suite d’autres aménagements, du DPI par exemple vu qu’on a des « champions » chez nous dans le domaine.

Ton commentaire est assez minable, j’ai pris un exemple vérifiable qui démontre qu’il aura fallu en gros un siècle (1789 - 1881) avant qu’il y ait une liberté partielle de la presse alors que les moyens techniques étaient disponibles dès le 16ème Siècle. Alors, oui je n’ai pas envie qu’on revienne à cette période, pas plus que Jean-Pierre Pernaud se fasse couper la tête (encore que… mais je m’en fous : je n’ai pas la télé).


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HarmattanBlow a écrit :



Attends, c’est quand même amusant : des tas de sociétés démocratiques régulent et ne se transforment pas en dictatures.





Oui, et alors ?

Et je rappelle que ces sociétés démocratiques interventionnistes sont en faillite virtuelles.



De plus, cela n’a pas toujours été le cas sans que cela ne soit problématique.

L’alcool est bien en vente libre, les rues sont-elles bondées d’alcooliques en train de gerber au point que ce soit l’origine de la crise ?



Et puis, les vices ne sont pas des crimes.

2/ Tu sous-estimes gravement les coûts économiques et sociaux de la non-régulation.[/quote]

Mouais, l’argument est facile mais fallacieux et non démontrable.

Tu ne peux pas mesurer cela et le quantifier, on ne peut prouver ce qui n’existe pas.



Lors de l’intervention de l’état, c’est qu’on peut mesurer le cout, les effets directs de son intervention comme par exemple l’effet d’éviction, les distorsions dans les incitations individuelles.

Lorsque l’état arrête un service, les gens s’organisent eux-mêmes pour le remplacer, et de façon plus économique.





3/ Et bien peu fonctionnent face à la soif de profit de certains.



Affirmation purement gratuite.



Et donc l’état ferait mieux ? Sur quoi tu te bases pour dire qu’il est la solution aux problèmes ?

La monopolisation du pouvoir que la substitution des institutions naturelles par l’état n’est-il pas un problème non plus ?



Et puis, l’État est une protection contre la soif de profit ?

La captation du régulateur, tu connais ? Ceux qui ont la soif de profit iront là où il se trouve et chercheront à maitriser les outils.



C’est à croire que les autorités sont instaurées par des gens supérieurs et sages qui ne cherchent que ce qu’on appelle intérêt général.

Ces autorités sont humaines. Donc corruptibles.



De plus, l’intervention de l’état provoque l’éviction de la responsabilité sociale.



Sans compter que donner les pouvoirs qu’un dictateur trouverait commode à une autorité sous prétexte qu’on n’est pas en dictature est typiquement ce qui nous mènera à la dictature.





4/ Je ne considère pas le fait d’avoir une page de pub tous les quarts d’heure comme un danger social à éliminer, simplement comme quelque chose dont je me passerai très volontiers et dont j’aimerais que le CSA parvienne à l’empêcher.



Donc tu t’estimes que tu as « droit à » ce que les autres t’offrent tout sur un plateau, tu veux les avantages des médias, sans leurs inconvénients… Les autres te doivent tout, ils doivent travailler gratuitement – puisque tu veux leur retirer les sources de revenus – pour ton propre plaisir, et s’ils ne le veulent pas, le CSA doit les y contraindre…

C’est le genre de cout dont je t’ai dis que tu sous-estimais.

Il n’y a pas de repas gratuit.





En revanche la violation de l’égal accès aux médias par les acteurs politiques en temps électoral serait un danger social, même s’il te plaît de t’aveugler en pensant qu’il n’en n’est rien.



Encore des affirmations gratuites…

D’autres pensaient que supprimer l’esclavage aboutirait à une crise grave.

Si l’opinion faisait office de vérité, on le saurait depuis longtemps.





5/ Réguler n’est pas infantiliser. Un autre de tes slogans récurrents.



Ben si, puisque l’état prend les responsabilité des gens à leur place.



Tes argument n’ont absolument rien de fondé, ils ne sont que des assertions, des opinions. C’est faiblard pour établir une politique.



Je pense que tu fantasmes sur une société perfectible où on régulerait le vice. Mais c’est juste impossible. Comme si la société était un corps uniforme, comme si la vie de chaque élément de la société te concernait…

En plus, crois-tu qu’il n’y aurait pas d’effets secondaires à cette régulation ? Une chose fréquente lorsqu’on tente de changer la société par la politique, c’est que le résultat aboutit souvent à l’inverse.



En plus, tu vas même jusqu’à chercher des arguments économiques à leur régulation, comme si cela pouvait “optimiser l’économie”…

Comme c’est fallacieux… Si les mœurs changent, l’économie elle-même change, car elle est le reflet de la société. Qu’elle soit meilleure, peut-être ou pas. Mais non mesurable. On ne peut pas tester la réalité. On ne peut pas quantifier l’économie dans un monde qui aurait pu être.



Si tu ne justifiais que par des arguments moraux, tu aurais encore du crédit, mais par le simple fait de chercher des arguments économiques tu te plantes complètement.


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Oui, Mais le luc gratuit c’est lam <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />

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francois-battail a écrit :



Mais confier une mission de répression / censure à un truc hors de la justice c’est inconstitutionnel et heureusement.





Mais le rôle du CSA n’est pas de censurer les contenus, simplement d’instituer les règles : équité du temps de parole en période électorale, limitation de la pub et assimilés, respect des classifications d’âge pour les films en fonction des horaires.





En passant le pied dans la porte, cela permet par la suite d’autres aménagements, du DPI par exemple vu qu’on a des « champions » chez nous dans le domaine.



Bien sûr, j’ai même entendu dire qu’au siège du CSA on servait des bébés à manger le midi et que le matin en arrivant il fallait s’incliner devant le portrait de François Hollande.





Ensuite il y a un petit problème de territorialité et de décentralisation, mais bon le CSA va mater Internet, c’est simplement ridicule et inutile.



J’ai moi-même souligné cette difficulté. Cela dit un site qui vend sur le territoire français doit respecter la loi Française, et un site qui diffusera de la pub chez nous devra en faire de même. Les sites savent très bien bloquer certains contenus en fonction de ton pays selon les accords avec les ayant-droits, je gage qu’il ne leur sera pas trop difficile de le faire quand ce sera la loi Française qui le leur imposera. Avec un peu de chance, là où les américains devront se taper cinq minutes de pub tous les quart d’heures, chez nous ce sera toutes les 45 minutes.







Ph11 a écrit :



Et je rappelle que ces sociétés démocratiques interventionnistes sont en faillite virtuelles.





Un phénomène très récent au regard de l’histoire de la démocratie et qui s’explique par bien d’autres raisons que tu choisis d’ignorer. Et je te rappelle que nous sommes parallèlement plus riches que nous ne l’avons jamais été.





L’alcool est bien en vente libre, les rues sont-elles bondées d’alcooliques en train de gerber au point que ce soit l’origine de la crise ?



Ce qui prouve qu’il n’est pas nécessaire de tout contrôler, pas que les contrôles sont toujours inutiles.





2/ Mouais, l’argument est facile mais fallacieux et non démontrable.



De même que la proposition selon laquelle le laissez-faire accroîtrait la richesse est à mon avis fallacieuse, et indémontrable faute d’expérimentation.





Lorsque l’état arrête un service, les gens s’organisent eux-mêmes pour le remplacer, et de façon plus économique.



Un dogme pas toujours vérifié. Des exemples tels que l’éducation privée ou la santé aux USA montrent que ces services sont plus onéreux que leurs contreparties publiques. Et, surtout, il faudrait ajouter à ce coût celui engendré par l’inaccessibilité de ces services pour les plus pauvres dans une véritable minarchie (que tu ne défends que partiellement, je sais, preuve que tu réalises toi-même que tes affirmations ont certaines limites).





3/ Affirmation purement gratuite.



Tout aussi gratuite que celle qui affirme que des formes alternatives de régulation suffiraient, voire ou seraient plus efficaces.





La monopolisation du pouvoir que la substitution des institutions naturelles par l’état n’est-il pas un problème non plus ?



Par “institutions naturelles”, j’imagine que tu veux dire l’Église ? Dans ton monde rêvé, chacun va dans des écoles catholiques où nos chers capitalistes se voient inculqués de solides leçons de morales qui brideront leur soif de profit ? Permets-moi d’être sceptique face à cette affirmation (gratuite). Et puis je pourrais te renvoyer à l’humanisme qui régnait au Moyen-Âge mais ce serait un peu court et facile.





Et puis, l’État est une protection contre la soif de profit ?

La captation du régulateur, tu connais ? Ceux qui ont la soif de profit iront là où il se trouve et chercheront à maitriser les outils.



Oui, heureusement ça n’est pas systématique.





C’est à croire que les autorités sont instaurées par des gens supérieurs et sages qui ne cherchent que ce qu’on appelle intérêt général.

Ces autorités sont humaines. Donc corruptibles.



Pourtant le résultat ne me semble pas si mauvais, surtout en comparaison de ce que donnerait à mon avis une minarchie.





De plus, l’intervention de l’état provoque l’éviction de la responsabilité sociale.



Oui, sans sécurité sociale le financier Finlandais ayant étudié à Oxford et travaillant à Hong-Kong se sentirait bien plus responsable vis-à-vis des travailleurs Français, c’est évident.





Sans compter que donner les pouvoirs qu’un dictateur trouverait commode à une autorité sous prétexte qu’on n’est pas en dictature est typiquement ce qui nous mènera à la dictature.



Certains pays sont démocratiques depuis plus de deux siècles, c’est à croire que le processus prend du temps. Il me semble qu’une minarchie mettrait bien moins de temps à dériver vers l’olgarchie. Affirmation gratuite ? Tout comme la tienne.





Donc tu t’estimes que tu as « droit à » ce que les autres t’offrent tout sur un plateau, tu veux les avantages des médias, sans leurs inconvénients… Les autres te doivent tout, ils doivent travailler gratuitement – puisque tu veux leur retirer les sources de revenus – pour ton propre plaisir, et s’ils ne le veulent pas, le CSA doit les y contraindre…



Je doute que Jean-Pierre Pernaud travaille gratuitement.





D’autres pensaient que supprimer l’esclavage aboutirait à une crise grave.



Exiger des médias un égal accès au temps de parole des diverses formations politiques en péridoe électorale est évidemment comparable à l’esclavagisme, ça ne fait aucun doute.





Ben si, puisque l’état prend les responsabilité des gens à leur place.



Quand l’Etat régule les chaînes de télévisions pour prévenir certaines dérives, il ne m’infantilise pas, il exerce en mon nom le pouvoir que nous lui déléguons collectivement. SI moi seul je souhaite imposer ces mêmes contraintes, j’aurai bien du mal. Réguler, c’est exercer le pouvoir commun, ce n’est pas infantiliser.





Je pense que tu fantasmes sur une société perfectible où on régulerait le vice.



Crois-moi, je ne souhaite certainement pas réguler le vice et mes propositions concernant le domaine civil sont très libérales, comme la plupart des gens de gauche, et souvent plus qu’eux. A titre d’exemple je suis pour la légalisation des drogues, pour des règles beaucoup plus laxistes concernant la conduite, etcetera.



En revanche je souhaite en limiter le portée quand il s’impose aux autres par la force, notamment la contrainte financière puisque c’est bien un pouvoir. Et là je parle bien sûr de l’appât du gain. Je n’ai malheureusement que trop conscience du fait que c’est trop rarement possible, notamment faute d’accords internationaux, mais je ne me priverai pas pour autant de le réclamer chaque fois que c’est possible.





Si tu ne justifiais que par des arguments moraux, tu aurais encore du crédit, mais par le simple fait de chercher des arguments économiques tu te plantes complètement.



Il faut croire que des personnes comme Stiglitz (avec ses travaux sur l’asymétrie de l’information) ou Amartya Sen (avec ceux sur la notion de capacité) ne comprennent rien à l’économie puisque leurs travaux dynamitent justement cette idée que le laissez-faire serait optimal. Et puis, optimal… Au sens de Paretto, peut-être, au sens utilitariste c’est une autre affaire. Je suis sûr que tu connais la nuance : quand un seul détient tout au détriment de tous les autres, c’est un optimum de Paretto.



Maintenant de quel droit affirmes-tu que le laissez-faire serait à l’évidence plus efficace et que toute proposition contraire est forcément ridicule ? Est-ce une autre manoeuvre rhétorique comme tes comparaisons incessantes entre nos démocraties et les pires dictatures ou bien t’es-tu volontairement aveuglé à ce point ?


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HarmattanBlow a écrit :



Mais le rôle du CSA n’est pas de censurer les contenus, simplement d’instituer les règles : équité du temps de parole en période électorale, limitation de la pub et assimilés, respect des classifications d’âge pour les films en fonction des horaires.







LOL. Sur Internet ? Ça veut dire quoi temps de parole quand ce n’est pas une diffusion ? La pub je la dégage (sauf sur PCi), au fait c’est un peu la différence entre du push et du pull. Sinon il y a déjà eu des initiatives pour indiquer qu’un site n’était pas conseillé pour tel ou tel public, une solution technique propre pour le porno était le .xxx mais les États-Unis ont bloqué la chose pendant des années. Donc Internet - au niveau mondial - n’a pas attendu le CSA pour faire du ménage en auto-régulation.







HarmattanBlow a écrit :



Bien sûr, j’ai même entendu dire qu’au siège du CSA on servait des bébés à manger le midi et que le matin en arrivant il fallait s’incliner devant le portrait de François Hollande.







Ça c’est de l’argumentation. En regardant les rapports de force il est évident que les politiques ont tout intérêt à contrôler Internet (ça chamboule un petit peu leurs habitudes et ça fout en l’air le plan marketing pour « séduire » des électeurs).







HarmattanBlow a écrit :



J’ai moi-même souligné cette difficulté. Cela dit un site qui vend sur le territoire français doit respecter la loi Française, et un site qui diffusera de la pub chez nous devra en faire de même. Les sites savent très bien bloquer certains contenus en fonction de ton pays selon les accords avec les ayant-droits, je gage qu’il ne leur sera pas trop difficile de le faire quand ce sera la loi Française qui le leur imposera. Avec un peu de chance, là où les américains devront se taper cinq minutes de pub tous les quart d’heures, chez nous ce sera toutes les 45 minutes.







Vas dire ça à Google, Amazon, Apple ; ils s’en tapent sauf si leur image en prend vraiment un coup. Sinon c’est quoi cette histoire de durée de pub sur Internet ? Si tu parles de la télévision il s’agit d’une mesure législative pas d’une décision d’un bidule type CSA qui fort heureusement n’a pas le pouvoir de légiférer.

Quant au blocage / filtrage bah oui c’est comment encourager la chose sans passer par la case justice ; on ne doit pas avoir la même vision de la société.


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HarmattanBlow a écrit :



Mais fichez-moi la paix avec votre purisme. Ça fait vingt ans que tout le monde utilise au quotidien “Internet” pour dire “web”, il va peut-être falloir s’y habituer. Ce changement de sens-ci est consensuel, lui (contrairement à la restriction que tu apportes au sens de “média”).





Ce n’est pas juste du purisme. C’est important parce que ca permet, par exemple, de se lever contre les offres “Internet” proposees par des FAI (les FAI mobiles en particulier) ne proposant que l’acces web, et bridant voire filtrant les autres usages. (La VOIP en particulier. Ca leur fait de la concurrence.)


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HarmattanBlow a écrit :



Mais le rôle du CSA n’est pas de censurer les contenus, simplement d’instituer les règles : équité du temps de parole en période électorale, limitation de la pub et assimilés, respect des classifications d’âge pour les films en fonction des horaires.





Tel que je vois les choses, c’est l’inverse.

Le CSA peut proposer des regles, mais autrement son role est celui du censeur: reguler les contenus en fonction des regles etablies.

Il ne decide pas de la regle d’egalite du temps de parole, par exemple. C’est une regle qui est inscrite dans la loi. Mais il veille a la faire appliquer en consultant les programmes en mesurant les temps de parole et en les comparant.

Il n’est donc pas suppose censurer arbitrairement, et n’est pas celui qui decide au final des regles a imposer. (Sauf quand elles sont assez floues pour lui laisser de la marge.)


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HarmattanBlow a écrit :



Un phénomène très récent au regard de l’histoire de la démocratie et qui s’explique par bien d’autres raisons que tu choisis d’ignorer. Et je te rappelle que nous sommes parallèlement plus riches que nous ne l’avons jamais été.





Oui, on est plus riches, et en faillite, car cela fait 40 ans qu’on ignore les couts de cette intervention.





Ce qui prouve qu’il n’est pas nécessaire de tout contrôler, pas que les contrôles sont toujours inutiles.



Je ne dis pas que tous les controles sont inutiles, je dis qu’ils sont par définition liberticides, et qu’il reste le problème de l’arbitraire.

Comment fais-tu pour dire que l’un est utile, le second non et le 3e néfaste ?





De même que la proposition selon laquelle le laissez-faire accroîtrait la richesse est à mon avis fallacieuse, et indémontrable faute d’expérimentation.



Cependant, le laisse-faire est une la non action politique.

En respectant la charge de la preuve, celui qui induit l’action politique doit prouver qu’elle apporte quelque chose.

De plus, il y a des expérimentations qui fonctionnent très bien. La Nelle Zélande, la Suède, le Chili et bien d’autres.



Un dogme pas toujours vérifié. Des exemples tels que l’éducation privée ou la santé aux USA montrent que ces services sont plus onéreux que leurs contreparties publiques. Et, surtout, il faudrait ajouter à ce coût celui engendré par l’inaccessibilité de ces services pour les plus pauvres dans une véritable minarchie (que tu ne défends que partiellement, je sais, preuve que tu réalises toi-même que tes affirmations ont certaines limites).



La santé US est privée est certes mal gérée notamment par les règlementations qui augmentent leur cout, instaurent des situations de monopole, les subventions, etc…

L’éducation publique est bien plus couteuse. Ce n’est pas parce que un cout est assuré par le contribuable qu’il disparait.



De plus, l’erreur de ton raisonnement est de considérer que les inégalités persistent et tu regardes les couches sociales comme si elles n’évoluaient pas, comme si les individus qui la composent restent toute leur vie dans leur couche, ce qui est faux.

Ceux qui font partie des couches dites pauvres sont en majorité les jeunes qui entrent dans le marché du travail.



Oui, il y a des difficultés dans la vie, mais cela ne signifie pas qu’il faille sanctionner la majorité pour une petite minorité.

De plus, si rien n’interdit légalement aux médecins de diminuer leurs prix, qu’on ne limite pas l’accès à la profession pour faire plaisir aux lobbies, l’accès à la médecine pour les désargenté reste accessible.



Tout aussi gratuite que celle qui affirme que des formes alternatives de régulation suffiraient, voire ou seraient plus efficaces.



La famille, l’Église, l’école, l’économie, la communauté ont suffit jusque là. Mais certains se sont évertués à détruire ces structures.

Qu’elles suffisent ou non, comment peux-tu dire qu’elles ne suffisent pas ? Tu aurais donc accès à un savoir universel, à des cadrans qui mesurent et montrent un niveau d’équilibre marqué avec un point rouge ?

Ces institutions, ces contre-pouvoirs se sont formés au cours des siècles en cherchant les formes les plus économes, les plus efficaces pour agir. Et toi, tu veux donc les réformer, tu veux donc que l’état prenne leur place ?

Tu te rends compte que tu veux simplement détruire les contre-pouvoirs ?



C’est une sacrée avancée vers un système totalitaire.





Par “institutions naturelles”, j’imagine que tu veux dire l’Église ? Dans ton monde rêvé, chacun va dans des écoles catholiques où nos chers capitalistes se voient inculqués de solides leçons de morales qui brideront leur soif de profit ? Permets-moi d’être sceptique face à cette affirmation (gratuite). Et puis je pourrais te renvoyer à l’humanisme qui régnait au Moyen-Âge mais ce serait un peu court et facile.



L’Église a été une de ces institutions, mais a fortement perdu son influence, grace à nos réformateurs, qui ont voulu substituer Dieu par l’État. Cette volonté on la trouvait déjà au XIXe siècle.





Oui, heureusement ça n’est pas systématique.



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Tout comme ce n’est pas systématique que Goldman Sachs place ses pions…





Pourtant le résultat ne me semble pas si mauvais, surtout en comparaison de ce que donnerait à mon avis une minarchie.



Tu te bases sur quoi pour affirmer cela ?



Tu sais, en URSS, il y avait aussi des gens qui disaient que les résultats n’étaient pas si mauvais…





Oui, sans sécurité sociale le financier Finlandais ayant étudié à Oxford et travaillant à Hong-Kong se sentirait bien plus responsable vis-à-vis des travailleurs Français, c’est évident.



Quel rapport ? En quoi un financier Finlandais travaillant à Oxford aurait une responsabilité envers un travailleur français ?





Certains pays sont démocratiques depuis plus de deux siècles, c’est à croire que le processus prend du temps. Il me semble qu’une minarchie mettrait bien moins de temps à dériver vers l’olgarchie. Affirmation gratuite ? Tout comme la tienne.



Et je rappelle que ces controles ne datent pas de 2 siècles.

De plus, ces pays démocratiques depuis plus de 2 siècles étaient des plus ou moins des minarchies jusqu’à la première moitié du XXe siècle.



Donc, oui, tu fais des affirmations gratuites, et tu montres une sacrée inculture et je cherche à te démontre pourquoi, toi non, tu ne fais qu’affirmer sans argumenter. Bref, un vrai beauf.





Je doute que Jean-Pierre Pernaud travaille gratuitement.



Oui, et ?

Si tu imposes la disparition de la pub, comment tu le paies ?



Exiger des médias un égal accès au temps de parole des diverses formations politiques en péridoe électorale est évidemment comparable à l’esclavagisme, ça ne fait aucun doute.



Et alors ? Massacrer 100 personnes n’est pas comparable à massacrer 10m de personnes, alors massacrons 100 personnes.





Quand l’Etat régule les chaînes de télévisions pour prévenir certaines dérives, il ne m’infantilise pas



Toi, peut-être pas. Les autres, si.





il exerce en mon nom le pouvoir que nous lui déléguons collectivement.



Et quelle est donc cette légitimité de ce pouvoir ?

Est-il au moins représentatif ?





SI moi seul je souhaite imposer ces mêmes contraintes, j’aurai bien du mal. Réguler, c’est exercer le pouvoir commun, ce n’est pas infantiliser.



Donc, parce que c’est soi disant démocratique, l’infantilisation n’existe pas.

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En revanche je souhaite en limiter le portée quand il s’impose aux autres par la force, notamment la contrainte financière puisque c’est bien un pouvoir. Et là je parle bien sûr de l’appât du gain. Je n’ai malheureusement que trop conscience du fait que c’est trop rarement possible, notamment faute d’accords internationaux, mais je ne me priverai pas pour autant de le réclamer chaque fois que c’est possible.



Oui, quand c’est imposé de force, il faut agir. Une minarchie agit dans ce sens.

Cependant, nous ne sommes pas d’accord sur ce que tu appelles force.



Il faut croire que des personnes comme Stiglitz (avec ses travaux sur l’asymétrie de l’information) ou Amartya Sen (avec ceux sur la notion de capacité) ne comprennent rien à l’économie puisque leurs travaux dynamitent justement cette idée que le laissez-faire serait optimal. Et puis, optimal… Au sens de Paretto, peut-être, au sens utilitariste c’est une autre affaire. Je suis sûr que tu connais la nuance : quand un seul détient tout au détriment de tous les autres, c’est un optimum de Paretto.



Mais je le dis haut et fort : Stiglitz est un tocard et un con qui semble considérer que le fait d’avoir eu un Nobel lui donne une force valeur à ses opinions politiques, un connard qui profite de l’autorité pour s’exprimer en dehors des domaines dans lesquels ils excellent. Et la bienpensance bois ce genre de propos qui la cautionne.



Il est impossible qu’un détienne tout au détriment des autres. De plus, l’optimum de Paretto n’a rien à voir avec cela et est repris fallacieusement par l’altercomprenance.



Personne ne dit que le laissez-faire est optimal. Constater les défauts du libre marché est bon, mais cela ne signifie pas qu’il y ait des solutions pour autant.

Les libéraux considèrent qu’intervenir pour optimiser le marché est une chimère, notamment car l’intervention fausse le marché, détruit les incitations qui permettaient d’obtenir tel résultat sur lequel se basent les études et que la recherche d’un optimum de marché est une utopie, une idole.



Le communisme aussi cherchait à optimiser le marché, voulait la redistribution des richesses inégales du capitalisme.

Le problème, c’est qu’en détruisant le capitalisme, ils ont détruit le moteur de la richesse =&gt; le communisme, c’est la répartition égale de la richesse, comme disait Winston.



Maintenant de quel droit affirmes-tu que le laissez-faire serait à l’évidence plus efficace et que toute proposition contraire est forcément ridicule ?



Au nom de mon droit d’expression, du droit de propriété, du droit d’entreprendre, du droit à la vie privée. Ce qu’on appelle les droits fondamentaux !

Bref, tout ce que méprisent les petits timoniers de ton genre, tous ces gens qui se croient grands, se croient au dessus de l’humanité, pensent que leur opinion est la vérité, qu’ils peuvent améliorer l’humanité, et donc que la fin vaut les moyens… Tu crois donc être le premier à penser ainsi ? Tu crois que les Mao, les Lénines pensaient différemment ? Tu crois qu’ils avaient voulus les conséquences mortifères de leur idéologie ?

Des humanistes à guillotine, l’humanité en a connu plein, des gens pleins de bonnes intentions pour le monde, certains de leur vérité universelle qu’il faut imposer aux autres et c’est la première source de crimes de masses.





Est-ce une autre manoeuvre rhétorique comme tes comparaisons incessantes entre nos démocraties et les pires dictatures ou bien t’es-tu volontairement aveuglé à ce point ?



Toi, tu me parles de manœuvres rhétoriques ou d’aveuglement alors que tu prends pour infaillible et efficient la régulation démocratique de l’état ? Que tu crois que la volonté populaire rend juste ce qui est injuste ?

Tu dis probablement cela parce que tu es ou crois être du bon côté du bâton.


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HarmattanBlow a écrit :



Mais le rôle du CSA n’est pas de censurer les contenus, simplement d’instituer les règles : équité du temps de parole en période électorale, limitation de la pub et assimilés, respect des classifications d’âge pour les films en fonction des horaires.





Faire respecter l’équité du temps de parole sur le web n’a aucun intérêt, puisque chacun peut en dire autant qu’il veut sans que ça empiète sur le temps de paroles d’un autre.

Faut pas prendre le web pour la télé.


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Sinon, HarmattanBlow, toi qui veut imposer de force tes valeurs aux familles, est-ce que tu as des enfants ? Est-ce que tu te conduis au moins conformément aux valeurs que tu veux imposer aux autres ?

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francois-battail a écrit :



LOL. Sur Internet ? Ça veut dire quoi temps de parole quand ce n’est pas une diffusion ?





Je citais ce qui existe aujourd’hui pour la télé. Ce n’était pas une proposition pour Internet.





Ça c’est de l’argumentation. En regardant les rapports de force il est évident que les politiques ont tout intérêt à contrôler Internet



Je me suis moqué de ta théorie conspirationniste, il ne s’agissait pas d’un argument.





Vas dire ça à Google, Amazon, Apple ; ils s’en tapent sauf si leur image en prend vraiment un coup.



Non, ils ne se fichent pas de la loi Française puisqu’ils ne peuvent échapper à une condamnation en France : nous disposons de moyens pour les faire payer même s’ils ne sont pas sur notre territoire. Et les trois compagnies susmentionnées ont déjà été condamnées et ont déjà payé, à diverses occasions.







moxepius a écrit :



Faire respecter l’équité du temps de parole sur le web n’a aucun intérêt, puisque chacun peut en dire autant qu’il veut sans que ça empiète sur le temps de paroles d’un autre.

Faut pas prendre le web pour la télé.





Encore une fois j’énumérais ce qui existe aujourd’hui, il ne s’agissait pas de propositions. Maintenant songe un instant à la page d’accueil du navigateur : chez Mme Michu, c’est généralement celle du FAI et elle délivre des informations, dont certaines sont clairement mises en avant. On a également le cas de Google en situation de quasi-monopole chez nous (et dont les résultats sont suggérés par les barres de recherche de Google et Firefox) et dont l’ordonnancement des résultats est un gros enjeu.



Faut-il réguler cela ? Je n’en sais rien mais je crois qu’à tout le moins il faut être vigilant en traquant d’éventuelles anomalies qui appelleraient une régulation.







wormidable a écrit :



Ce n’est pas juste du purisme. C’est important parce que ca permet, par exemple, de se lever contre les offres “Internet” proposees par des FAI (les FAI mobiles en particulier) ne proposant que l’acces web, et bridant voire filtrant les autres usages. (La VOIP en particulier. Ca leur fait de la concurrence.)









wormidable a écrit :



Tel que je vois les choses, c’est l’inverse.

Le CSA peut proposer des regles, mais autrement son role est celui du censeur: reguler les contenus en fonction des regles etablies.

Il ne decide pas de la regle d’egalite du temps de parole, par exemple. C’est une regle qui est inscrite dans la loi. Mais il veille a la faire appliquer en consultant les programmes en mesurant les temps de parole et en les comparant.





Très justes remarques, merci. <img data-src=" />


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HarmattanBlow a écrit :



Je citais ce qui existe aujourd’hui pour la télé. Ce n’était pas une proposition pour Internet.







Sauf que c’est pas le sujet. Le sujet c’est le CSA veut mettre en œuvre des règles appliquées à la télévision sur une partie d’Internet.







HarmattanBlow a écrit :



Je me suis moqué de ta théorie conspirationniste, il ne s’agissait pas d’un argument.







C’est certain, les politiques œuvrent pour l’intérêt général et sont irréprochables surtout si on leur laisse toute latitude sans possibilité de contrôle par des tiers. L’histoire en est témoin, la séparation des pouvoirs, ce genre de trucs.







HarmattanBlow a écrit :



Non, ils ne se fichent pas de la loi Française puisqu’ils ne peuvent échapper à une condamnation en France : nous disposons de moyens pour les faire payer même s’ils ne sont pas sur notre territoire. Et les trois compagnies susmentionnées ont déjà été condamnées et ont déjà payé, à diverses occasions.







LOL ! Le double sandwich irlandais est toujours en vigueur et je peux te confirmer qu’ils se tapent du Code général des impôts et du Livre des procédures fiscales de la République française. TVA luxembourgeoise, royalties en Hollande, évasion via l’Irlande vers les Îles Caïmans (par exemple).

Ça c’est fiscal, mais sur la liberté d’expression, éventuellement, ils peuvent respecter la loi française ou chinoise ou pire sur une requête de l’exécutif alors que c’est du ressort du judiciaire et que cela ne peut se faire qu’a posteriori.

Ensuite, il y a des difficultés territoriales ce qui implique des procédures lourdes d’exequatur et malgré tout des lois existantes assez similaires comme la LCEN et le DMCA.

Pourquoi mettre dans une boucle extra-judiciaire un machin qui n’a aucune légitimité et qui est susceptible de porter atteinte à des libertés fondamentales ?


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Ph11 a écrit :



Oui, on est plus riches, et en faillite, car cela fait 40 ans qu’on ignore les couts de cette intervention.





Un déficit équivalent à 6% des rentrées ne me semble pas correspondre à un état de faillite.





Je ne dis pas que tous les controles sont inutiles, je dis qu’ils sont par définition liberticides, et qu’il reste le problème de l’arbitraire.

Comment fais-tu pour dire que l’un est utile, le second non et le 3e néfaste ?



En mesurant l’impact sur le terrain ?

Quant au fait que ces mesures sont liberticides, je ne considère pas la liberté de crever de faim comme un état de liberté : pour toi la liberté est une chose abstraite alors que moi elle passe également par la capacité à assouvir certains besoins matériels.





Cependant, le laisse-faire est une la non action politique.

En respectant la charge de la preuve, celui qui induit l’action politique doit prouver qu’elle apporte quelque chose. De plus, il y a des expérimentations qui fonctionnent très bien. La Nelle Zélande, la Suède, le Chili et bien d’autres.



Il est impossible de prouver que le laissez faire serait plus efficace mais la charge de la preuve commande d’instaurer le laissez-faire ? Et bien… Et, la Suède, un modèle de laissez-faire ? Non, pas plus que la Nouvelle Zélande ou le Chili, même si sur quelques maigres pans de leur économie ils ont libéralisé.





L’éducation publique est bien plus couteuse. Ce n’est pas parce que un cout est assuré par le contribuable qu’il disparait.



Non, le coût par élève du primaire est, de mémoire, de 12k par an dans le public, contre 15k dans le privé. Mais les frais d’inscription dans le privé ne sont que de 5k, la différence venant de la charité (notamment de la part des parents et plus ou moins volontairement), un facteur que les défenseurs du laissez-faire omettent souvent de mentionner (nul doute que dans les ghettos les parents seraient aussi généreux).





Oui, il y a des difficultés dans la vie, mais cela ne signifie pas qu’il faille sanctionner la majorité pour une petite minorité.



Je songe plutôt à ponctionner (plutôt que sanctionner) une petite minorité pour le bien de la majorité.





De plus, si rien n’interdit légalement aux médecins de diminuer leurs prix, qu’on ne limite pas l’accès à la profession pour faire plaisir aux lobbies, l’accès à la médecine pour les désargenté reste accessible.



En France la médecine libérale de moins en moins accessible pour beaucoup. Et si nous avons nombre de médecins conventionnés, notre système très régulé n’y est pas étranger.





Ces institutions, ces contre-pouvoirs se sont formés au cours des siècles en cherchant les formes les plus économes, les plus efficaces pour agir. Et toi, tu veux donc les réformer, tu veux donc que l’état prenne leur place ?

Tu te rends compte que tu veux simplement détruire les contre-pouvoirs ? C’est une sacrée avancée vers un système totalitaire.



Me voilà désormais en destructeur totalitaire de la famille, de l’Église et de la communauté parce que je défends l’IR et la limitation de la pub à la télé. Arrête ces effets de manches ridicules, Houdini.





Quel rapport ? En quoi un financier Finlandais travaillant à Oxford aurait une responsabilité envers un travailleur français ?



La responsabilité du puissant envers un frère humain plus faible ? Mais le fait est que, non, il n’a aucune responsabilité légale. Or le CAC40 est détenu à plus de 50% par des étrangers. Mais vive le laissez-faire !





Et je rappelle que ces controles ne datent pas de 2 siècles.



La vie civile étaient bien plus régulée autrefois, les nationalisations étaient bien plus fréquentes et des sphères entières comme la création monétaire étaient l’apanage de l’Etat. Sous certains aspects la régulation a peut-être augmenté mais sous d’autres elle s’est fortement réduite.





Donc, oui, tu fais des affirmations gratuites, et tu montres une sacrée inculture et je cherche à te démontre pourquoi, toi non, tu ne fais qu’affirmer sans argumenter. Bref, un vrai beauf.



Tu argumentes à coups d’affirmations gratuites et d’effets de manche rhétoriques. Et voici que tu y ajoutes les insultes. Tu n’es pas en position de me donner des leçons contrairement à ce que tu crois.





Si tu imposes la disparition de la pub, comment tu le paies ?



Mais personne n’a proposé cela.





Et alors ? Massacrer 100 personnes n’est pas comparable à massacrer 10m de personnes, alors massacrons 100 personnes.



Personne à part toi n’a parlé de massacrer qui que ce soit, sacré baratineur.





Et quelle est donc cette légitimité de ce pouvoir ?

Est-il au moins représentatif ?



Oh ! Je pense que la limitation de la pub est très largement souhaité.





Oui, quand c’est imposé de force, il faut agir. Une minarchie agit dans ce sens.

Cependant, nous ne sommes pas d’accord sur ce que tu appelles force.



En effet, pour toi quand un homme meurt de faim et qu’un autre possède du pain, le second peut employer le premier sur la base d’un accord librement consenti. A l’évidence nous ne sommes pas d’accord.





Mais je le dis haut et fort : Stiglitz est un tocard et un con qui semble considérer que le fait d’avoir eu un Nobel lui donne une force valeur à ses opinions politiques, un connard qui profite de l’autorité pour s’exprimer en dehors des domaines dans lesquels ils excellent. Et la bienpensance bois ce genre de propos qui la cautionne.



Qu’il s’écarte parfois de son domaine de compétence, oui, regrettablement. Mais en matière économique je le considère tout de même comme une source plus fiable que toi. Et il est loin d’être le seul économiste dans ce camp.





Les libéraux considèrent qu’intervenir pour optimiser le marché est une chimère, notamment car l’intervention fausse le marché, détruit les incitations qui permettaient d’obtenir tel résultat sur lequel se basent les études et que la recherche d’un optimum de marché est une utopie, une idole.



Ah non, tous les libéraux ne rejettent pas l’idée d’un optimum de marché, je t’invite à relire Hayek ou Friedman. Et l’idée des adversaires du libéralisme est bien de fausser le marché puisque, justement, celui-ci conduirait à des situations indésirables.





Au nom de mon droit d’expression, du droit de propriété, du droit d’entreprendre, du droit à la vie privée. Ce qu’on appelle les droits fondamentaux !



Oh ! Pitié ne déforme pas le sens de ma phrase pour me faire à nouveau passer pour un trotskiste écume aux lèvres, poignard entre les dents. Tu prenais une position d’autorité quand rien d’autre que ton égo ne te le permettait.





Que tu crois que la volonté populaire rend juste ce qui est injuste ?

Tu dis probablement cela parce que tu es ou crois être du bon côté du bâton.



Comme dit ailleurs, financièrement parlant je suis et serai un contributeur net. Et, oui, je pense que lorsque certains s’arrogent un million de fois ce que d’autres possèdent, il est juste que ces millions d’autres reprennent.







Ph11 a écrit :



Sinon, HarmattanBlow, toi qui veut imposer de force tes valeurs aux familles, est-ce que tu as des enfants ? Est-ce que tu te conduis au moins conformément aux valeurs que tu veux imposer aux autres ?





Non, je n’ai pas d’enfants. Et, oui, je m’efforce de vivre en accord avec mes principes dans un monde où tout s’y oppose.


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Khalev a écrit :



Ah si! Il a toute légitimité… sur CSA.fr.



Au-delà par contre…







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+1 000 000



En soi l’administration française, partie de l’Etat-nation, n’a pas de légitimité particulière à prétendre faire autorité sur internet.



Elle s’y essaye pourtant (en même temps que d’autres acteurs “classiques” du PAF, à savoir … les instituts de mesure d’écoute tel que Médiamétrie, tous bien embêtés).


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HarmattanBlow a écrit :



Un déficit équivalent à 6% des rentrées ne me semble pas correspondre à un état de faillite.



Voilà le genre d’erreur que tu commets constamment. Le problème est que tu refuses qu’on t’en fasse la remarque, répondant par le dénigrement. Après tout, si un libéral comme moi souligne, c’est de la propagande.



Les recettes, c’est 15% du PIB. 6%, c’est par rapport au PIB.

Et je ne parle pas de la dette publique à 90%, ni de la dette publique et parapublique qui doit faire 140% du PIB, ni de la dette implicite, qui doit faire 3-400%,



De plus, il n’y a pas que le déficit ou la dette qui fait qu’un pays est en faillite, il y a aussi la capacité à remonter la pente. Le dynamisme économique. Et actuellement, il y a énormément de capitaux et de personnes qualifiées qui quittent le pays, parce qu’ils en ont marre de subir les conneries des utopistes qui les méprisent.

L’acharnement systématique de l’appareil productif que font les gouvernements depuis 40 ans s’est accéléré et sa destruction est en voie d’accomplissement.

6% de déficit, ce n’est pas grand chose, mais avoir 0% de déficit s’il n’y a pas d’activité économique, c’est mal barré.



Quant au fait que ces mesures sont liberticides, je ne considère pas la liberté de crever de faim comme un état de liberté : pour toi la liberté est une chose abstraite alors que moi elle passe également par la capacité à assouvir certains besoins matériels.



Si quelqu’un veut crever de faim, ce sont ses affaires.



La liberté n’est rien d’autre que le droit de faire ce que l’on veut sans nuire directement à autrui. Tu confonds liberté et capacité.





Il est impossible de prouver que le laissez faire serait plus efficace mais la charge de la preuve commande d’instaurer le laissez-faire ? Et bien… Et, la Suède, un modèle de laissez-faire ? Non, pas plus que la Nouvelle Zélande ou le Chili, même si sur quelques maigres pans de leur économie ils ont libéralisé.



On instaure pas le laissez-faire. Le laissez-faire est le désinvestissement de l’état.



Bien sur que si, la Suède applique le laissez-faire.

Il n’y a pas de code du travail comme en France. L’état n’intervient que très peu dans les entreprises.

Et dire qu’il n’y a que quelques maigres pans qui ont été libéralisés est une belle preuve d’ignorance ou de mauvaise foi.





Non, le coût par élève du primaire est, de mémoire, de 12k par an dans le public, contre 15k dans le privé.



J’ai dit à qualité égale.

http://www.ifrap.org/Education-l-enseignement-public-beaucoup-plus-cher-que-le-p…



Mais les frais d’inscription dans le privé ne sont que de 5k, la différence venant de la charité (notamment de la part des parents et plus ou moins volontairement), un facteur que les défenseurs du laissez-faire omettent souvent de mentionner (nul doute que dans les ghettos les parents seraient aussi généreux).



Et alors ? La charité privée, ce n’est pas l’argent du contribuable. Ce plus, le fruit de ces libéralités, il est utilisée pourquoi.

Pour des choses plus superflues ? Les élèves sont logés ou non ?

Si tu ne regardes pas ce genre de choses, tu te feras une mauvaise opinion.

Dans les ghettos, les écoles baisseront leurs prix et s’organiseront pour rentabiliser le service.



De plus, n’oublie pas que la forte fiscalité pousse le prix à la hausse et que les clients d’écoles privées, le personnel paient les impôts qui financent les écoles publiques, ce qui fausse la concurrence.

Et malgré cela, elles sont moins chères.





Je songe plutôt à ponctionner (plutôt que sanctionner) une petite minorité pour le bien de la majorité.



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En France la médecine libérale de moins en moins accessible pour beaucoup. Et si nous avons nombre de médecins conventionnés, notre système très régulé n’y est pas étranger.



Super, encore une belle affirmation, tu montres ta foi en la régulation et dans le saint état.





Me voilà désormais en destructeur totalitaire de la famille, de l’Église et de la communauté parce que je défends l’IR et la limitation de la pub à la télé. Arrête ces effets de manches ridicules, Houdini.



Oui, vouloir que l’état prenne la place de la famille, c’est clairement un souhait totalitaire. En tous cas, tous les totalitaires ont eu ce genre de souhaits, on voulu éduquer la population, pensaient pouvoir mieux réguler la population comme tu le prétend.



En, fait, tes souhaits politiques ne sont finalement qu’une déclinaison des politiques de gauche de prévention, qui affirment qu’il suffit de donner de l’argent à des voleurs pour qu’ils ne volent pas, ou encore la police de proximité, qui fait copain avec les trafiquants, etc… Bref, tout comme ces politiques échouent, cela échouera.





La responsabilité du puissant envers un frère humain plus faible ? Mais le fait est que, non, il n’a aucune responsabilité légale.



En quoi un type qui vit à 20’000 km serait responsable du pauvre type français ?

Et toi, tu prends tes responsabilités par rapport aux Africains qui vivent encore plus misérablement ?

Pourtant, tu gagnes probablement 50x son salaire.





Or le CAC40 est détenu à plus de 50% par des étrangers. Mais vive le laissez-faire !



Et alors ? La majorité n’est probablement pas venue en France.



Tu crois vraiment que les Français valent plus que les autres peuples pour qu’ils méritent l’intérêt et la charité des riches de toute la planète ?<img data-src=" />

Qu’est-ce que tu crois ? Qu’on te dois tout ?



Je suis désolé, mais la terre, ce n’est pas le monde des bisounours.





La vie civile étaient bien plus régulée autrefois, les nationalisations étaient bien plus fréquentes et des sphères entières comme la création monétaire étaient l’apanage de l’Etat. Sous certains aspects la régulation a peut-être augmenté mais sous d’autres elle s’est fortement réduite.



Non, la vie civile n’était pas si régulée. Le plus grand effet régulateur était simplement du au fait que la police remplissait encore son rôle et ne faisait pas celui d’assistante sociale à criminels, préférant harceler les honnêtes gens plutôt que les violeurs et aussi que la famille avait libre-court. Mais l’état n’avait pas autant de moyens pour s’ingérer dans la vie des gens.



Si maintenant, c’est couteux d’agir ainsi, à une telle époque, ça l’était encore plus.

L’état n’avait pas un tel pouvoir de création de monnaie, celle-ci était de toute façon régulée par le FMI, dont le rôle était de garantir à l’époque de Bretton Wood une monnaie saine, d’éviter les guerres des monnaies.



De plus, la monnaie était convertible en dollars et le dollars en or. A l’époque, il y avait quelques contraintes contre la planche à billets, même si au final l’état l’utilisait quand même pour se financer durant la 4e république, qui a finit en faillite.

La 5e commençant par des politiques de libéralisation, d’assainissement monétaires, d’austérité. Bref, le plan Rueff, dit Pinay-Rueff. Rueff, un méchant turbo-libéral de l’école autrichienne.



Tu argumentes à coups d’affirmations gratuites et d’effets de manche rhétoriques. Et voici que tu y ajoutes les insultes. Tu n’es pas en position de me donner des leçons contrairement à ce que tu crois.



Je ne vois pas d’insulte, mais des reproches.

Quant aux affirmations gratuites, la paille et la poutre.





Mais personne n’a proposé cela.



Ben alors, sois plus clair lorsque tu sors ce genre d’affirmation :





Je ne considère pas le fait d’avoir une page de pub tous les quarts d’heure comme un danger social à éliminer, simplement comme quelque chose dont je me passerai très volontiers et dont j’aimerais que le CSA parvienne à l’empêcher.







Personne à part toi n’a parlé de massacrer qui que ce soit, sacré baratineur.



C’est ce qu’on appelle une analogie.





Oh ! Je pense que la limitation de la pub est très largement souhaité.



Oui, et le fait que ce soit largement souhaité signifie que c’est légitime ?

Si la majorité souhaite tue les roux, est-ce donc légitime ?



Certains souhaitent la disparition de la pub, d’autres du travail.

Je rappelle que tout a des conséquences, tout a un cout. Si on y réfléchissait au fait qu’il y a la gravitation avant de mettre en application la volonté populaire de sauter vers la falaise, peut-être qu’on ne se planterait pas.

Il faut arrêter de croire que la volonté populaire soulève les montagnes, modifie la réalité.



Il n’y a pas de droit fondamental à l’absence de pub.

Tout comme il n’y a pas de droit fondamental à la vie facile ou au confort.

Ce que tu prends pour acquis ne l’est pas et peut se perdre.





En effet, pour toi quand un homme meurt de faim et qu’un autre possède du pain, le second peut employer le premier sur la base d’un accord librement consenti. A l’évidence nous ne sommes pas d’accord.



Oui, c’est son droit. Maintenant, si c’est moral, non, bien sur.



Tu fais l’erreur de confondre le droit et la morale. Apprends la différence entre ceux-ci.

Le problème, lorsque le jugement se fait sur la morale et non le droit, c’est que le crime devient un péché et le tribunal une inquisition.



La morale est subjective, varie selon les échelles de valeurs individuelles.

Il y a autant de valeurs que d’individus.

Ce que tu considères comme bien ou mal ne l’est pas pour autrui.



Et si je dis que tu es totalitaire, c’est dans ta façon de juger que tes valeurs morales sont supérieures et valent le coup d’être imposées aux autres. C’est ce qu’on appelle la pensée unique.



Qu’il s’écarte parfois de son domaine de compétence, oui, regrettablement. Mais en matière économique je le considère tout de même comme une source plus fiable que toi. Et il est loin d’être le seul économiste dans ce camp.



Ce que je dis est finalement ce que disent les économistes libéraux généralement, donc certains ont des prix nobels.





Ah non, tous les libéraux ne rejettent pas l’idée d’un optimum de marché, je t’invite à relire Hayek ou Friedman. Et l’idée des adversaires du libéralisme est bien de fausser le marché puisque, justement, celui-ci conduirait à des situations indésirables.



Désolé, mais je ne vois pas où ils parlent d’optimum de marché.

A la limité Friedman, car il est monétariste, mais dans ce cas, on parle d’équilibre. Mais pas Hayek.



Ben vois donc, on voit clairement les conséquences d’un marché faussé, où les signaux sont faussés, aboutissant au mal-investissement, le gaspillage, les bulles…

C’est juste stupide. Vouloir fausser le marché, c’est enrichir des gens qui ne le doivent pas, c’est empêcher des gens qui entreprennent de réussir.



Oh ! Pitié ne déforme pas le sens de ma phrase pour me faire à nouveau passer pour un trotskiste écume aux lèvres, poignard entre les dents. Tu prenais une position d’autorité quand rien d’autre que ton égo ne te le permettait.



Pourtant, c’est l’impression que tu me donnes.





Comme dit ailleurs, financièrement parlant je suis et serai un contributeur net. Et, oui, je pense que lorsque certains s’arrogent un million de fois ce que d’autres possèdent, il est juste que ces millions d’autres reprennent.



Quoi, donc, ces personnes n’auraient pas fait ce qu’il fallait pour acquérir de telles richesses ?

Ils auraient donc volé les autres ?

Bill Gates, il aurait donc volé ses clients ?

Le capitalisme, c’est le système où on fait des services contre du profit. Si quelqu’un fait du profit honnêtement, c’est qu’il a servi d’autres personnes à un niveau équivalent.

Tu veux que les millions d’autres reprennent ? Mais alors qu’elles rendent ce qu’elles ont acheté. Tu crois vraiment qu’elles seront plus riches comme ça ?





Non, je n’ai pas d’enfants.



C’est bien ce qu’il me semblait, tu es donc un donneur de leçons qui critique ceux qui ont l’expérience que tu n’as pas…





Et, oui, je m’efforce de vivre en accord avec mes principes dans un monde où tout s’y oppose.



Mon oeil.


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