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« Prote©tion Livres », le portail des éditeurs contre le téléchargement direct

À prix « modique » selon le SNE

« Prote©tion Livres », le portail des éditeurs contre le téléchargement direct

Le 06 août 2013 à 10h16

Le secteur du livre, même s’il ne prend toujours pas part au dispositif Hadopi, oeuvre malgré tout afin de lutter contre le partage illicite des oeuvres de ses auteurs. Comme l'illustre la récente ouverture d'un portail facilitant les notifications aux hébergeurs, « Prote©tion Livres », les acteurs de la filière s'attaquent désormais de plus en plus au téléchargement direct.

Le Syndicat national de l’édition (SNE) le promettait depuis quelques mois déjà : le site développé sous la houlette du syndicat anglais des éditeurs, « www.copyrightinfringementportal.com », devait être traduit afin d’être accessible pour ses adhérents. Comme l’a remarqué Actualitté, ce site s’est mué en France en un « Portail Prote©tion Livres », lequel est désormais fonctionnel.

 

sne portail

 

Mais que propose la Publishers Association Limited, cette société britannique se cachant derrière ce site ? En fait, il s’agit d’un intermédiaire proposant aux ayants droit d’effectuer des démarches juridiques en leur nom, et ce dans le cadre de la lutte contre la contrefaçon de leurs œuvres. Les responsables du portail insistent bien sur les limites des règles actuelles en matière d’hébergement : il peut s’avérer très long et complexe pour un ayant droit d’obtenir le retrait d’un fichier qu’il considère illicite. Entre les hébergeurs de fichiers (RapidShare, DepositFiles, anciennement MegaUpload,...), les sites indexant des liens vers ces hébergeurs, ou bien les sites hébergeant directement des contenus illégaux sur leurs serveurs, les démarches peuvent être différentes et fastidieuses.

La notification en quelques clics et à prix « modique » selon le SNE

Par conséquent, l’idée est la suivante : simplifier l’ensemble de ces processus pour les ayants droit. Ce portail propose donc à ses utilisateurs d’entrer, depuis un simple navigateur, les détails de l'infraction (URL,...). « Le système identifie le FAI, vérifie l'existence de récidivistes et rédige automatiquement une notification appropriée prête à être transmise » promet ainsi le Portail Protection Livres. Fait intéressant : avant de transmettre toute notification, il est précisé que l'éditeur doit vérifier l'infraction, « soit en consultant le site émetteur, soit en téléchargeant le contenu du site "cyber-locker" [de l’hébergeur de fichiers, ndlr] ».

 

En outre, le portail effectue des vérifications afin de s’assurer que les acteurs notifiés aient bien procédé au retrait des contenus visés. Mais ce n’est pas tout : un outil de détection vise d’autre part à surveiller l’apparition ou la réapparition de certains fichiers déterminés sur différents sites, et ce à partir de mots-clés.

 

Mais tout ceci a un prix pour les membres du SNE, lequel est calculé à partir de leur chiffre d’affaires annuel. De 285 euros par an pour un éditeur réalisant moins de 295 000 euros de CA, l’on peut aller jusqu’à 5 750 euros dès lors que le CA dépasse les 11,5 millions d’euros annuels. À noter que ces prix comprennent une remise de 50 %.

Les demandes de retrait préférées à la riposte graduée

L’utilisation de cet outil n’est toutefois présentée que comme quelque chose de complémentaire par le SNE. Ce dernier affirme effectivement être en train de travailler à la mise en place d’une procédure de notification qui « permettra l’envoi automatisé de très nombreuses demandes de retraits, à mesure de l’apparition des contenus illicites ». Ce service - facultatif - proposé aux adhérents du syndicat d’éditeurs sera géré par un prestataire extérieur, notamment à partir des technologies d’empreintes numériques. L'idée est ici de réduire encore plus les démarches reposant sur les épaules des ayants droit, notamment par rapport au portail Protection Livres.

 

Ceci nous permet de rappeler que les ayants droit du livre ne participent pas au dispositif de riposte graduée. Pour l’heure, seul les ayants droit de la musique et de l’audiovisuel envoient plusieurs dizaines de milliers d’adresses IP chaque jour à la Hadopi. En novembre 2011, Christine de Mazières, déléguée générale du SNE, expliquait d'ailleurs dans les colonnes d’Édition Multimédia que le syndicat préfèrait mettre l’accent sur les notifications de retrait envoyées aux plateformes d’hébergement plutôt que sur la riposte graduée.

Commentaires (40)

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Et un portail pour signaler la connerie des éditeurs ca existe ou bien ?! <img data-src=" />



Quand je vois les prix des livres numériques (et par extension des biens numériques dont le modèle d’affaire repose sur la spoliation du consommateur) je n’ai qu’une seule envie c’est de ne pas les payer. <img data-src=" />



Au lieu de travailler, comme d’habitude, sur un dispositif de répression, ces gasiers feraient bien mieux de travailler sur la qualité et l’attractivité de l’offre légale. <img data-src=" />

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Skiz Ophraine a écrit :



Trop sympa la remise de 50% pour les membres du sne (enfin si j’ai bien compris), par contre les autres c’est plein pot.





head it: je sais plus écrire





amha, c’est plutôt -50% la première année (pour tous) puis plein pot ensuite.


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ze_fly a écrit :



Quand je pense que les éditeurs ont eut le temps de voir ce qui se passait pour la musique, et que pourtant ils tombent dans les même écueils…et bah tant pis pour eux qu’ils sont suffisamment incompétents pour ne pas comprendre le numérique.



Pour rendre le livre électronique attrayant ya un levier facile pourtant : le prix. Et quand je regarde les tarifs je rigole bien. Des livres au format poche vendu au prix “nouveauté” en versions électronique (bah oui pourquoi baisser le prix, puisque l’édition électronique elle ne passe pas en poche?!). On se retrouve avec des livres vendus 6/7€ en librairie, 17/18€ en epub….Bah bien sur! Sans compter les solutions anticopies lourdingues!



Pour mon kobo je m’étais dit que j’allais la jouer réglo, mais quand je vois que le truc adobe refuse de me DL mon livre, que les liens fnac fonctionnent pas après le paiement, que les prix sont plus qu’abusifs, bah je suis retourné comme pour la musique là où c’est facile et pratique d’accès. Et hop, un simple lien, un C/C et personne m’emmerde.



Finalement, 13 ans après avoir eu accès à internet chez moi, je me rends compte qu’il y a un seul média qui s’est un peu bougé le cul face à ce nouveau mode de diffusion (ou plutôt un seul acteur) : les JV avec Valve. Certes les conditions d’utilisations prennent un peu en otage le consommateurs mais au moins je profite de tous les avantages du numérique et de la dématérialisation (prix, facilité d’accès, etc…). A quand un équivalent pour la musique, le cinéma, les séries ou les livres sérieusement?







+1. Idem pour mon kobo, j’ai voulu me la jouer réglo, mais c’est en fait pas possible, tout simplement.



Sans compter que les livres d’occasion se trouvent parfois à moins de 5 euros …







gab69110 a écrit :



Perso un epub à la truelle me conviendrait, pour peux que le prix soit lui aussi en conséquence (1 euro pour les anciens livres, 45 euros les nouveautés).







Chuis bien d’accord. Pour les anciens livres, libres de droit, on les trouve gratuitement sur certains sites, comme par exemple ici, et dans moult formats.


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durthu a écrit :



Je suppose que ça demande soit d’embaucher une personne qui s’occupe des ouvrages numériques ou alors de faire appel à une entreprise extérieure.



C’est ce qui doit les refroidir. Avoir des investissements supplémentaires sans être sûr que cela va être rentabilisé rapidement.



Ça doit demander plus d’une heure de boulot, ça s’est sûr. Il ne suffit pas de convertir un fichier en un autre format. Il faut que la mise en page soit correcte, les césures,….





Heu… a part pour des livres ou la mise en page est manuelle (pour ce qui se rappelle des “Mega”), on ne s’emmerde plus trop avec ça. L’imprimerie est quand même à l’origine du formatage et des règles qui vont avec (en découle des langage comme Latex/tex ou HTML). Une fois que le livre est annoté correctement, il ne devrait pas être très difficile de le transformer en epub (qui est un dérivé du HTML).


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KrYpTeD a écrit :



Première chose que je me suis dit en voyant le titre:

“Ah mais c’est quoi ce problème d’encodage encore là!”





<img data-src=" />


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Le passage livre physique &gt; epub (ou équivalent) est assez rapide, le plus long étant de scanner, après l’OCR fait le travail tout seul.

Et quand on voit l’arnaque industrielle qu’est le prix du livre, par exemple la série GoT à 15€ le 13 de bouquin + 15€ le bouquin intégral, le “piratage” de livres n’est pas près de s’arrêter.

Sans parler du grand n’importe quoi des oeuvres qui ne peuvent tomber dans le domaine public parce que la loi prend en compte la date de la traduction et non la date de l’oeuvre.

Victor Hugo est devenu libre de droit, par contre Asimov en français on peut se toucher…

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MasterDav a écrit :



Le passage livre physique &gt; epub (ou équivalent) est assez rapide, le plus long étant de scanner, après l’OCR fait le travail tout seul.





Un livre “récent” (- de 20 ans) est dans 99% des cas écrit sur ordinateur et possède donc déjà une version numérisé et mis en page. Il n’y a rien à scanner. Contrairement au piratage donc.







MasterDav a écrit :



Sans parler du grand n’importe quoi des oeuvres qui ne peuvent tomber dans le domaine public parce que la loi prend en compte la date de la traduction et non la date de l’oeuvre.

Victor Hugo est devenu libre de droit, par contre Asimov en français on peut se toucher…





Encore heureux, le travail de traduction n’est pas anodin ! Si ça te fait râler, apprend l’anglais et lis en VO !


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ze_fly a écrit :



Pour mon kobo je m’étais dit que j’allais la jouer réglo, mais quand je vois que le truc adobe refuse de me DL mon livre, que les liens fnac fonctionnent pas après le paiement, que les prix sont plus qu’abusifs, bah je suis retourné comme pour la musique là où c’est facile et pratique d’accès. Et hop, un simple lien, un C/C et personne m’emmerde.





C’est exactement pour ça, et rien que pour ça, que je ne me suis jamais acheté de livre numérique : les conditions de vente. Même pas le prix, simplement le fait qu’il n’y ait aucune pérennité ou autre.





Finalement, 13 ans après avoir eu accès à internet chez moi, je me rends compte qu’il y a un seul média qui s’est un peu bougé le cul face à ce nouveau mode de diffusion (ou plutôt un seul acteur) : les JV avec Valve. Certes les conditions d’utilisations prennent un peu en otage le consommateurs mais au moins je profite de tous les avantages du numérique et de la dématérialisation (prix, facilité d’accès, etc…). A quand un équivalent pour la musique, le cinéma, les séries ou les livres sérieusement?



Et encore, je suis en train de lâcher Steam. j’ai été confronté à des jeux qui ne fonctionnaient plus et là je me suis rendu compte que Steam n’autorise pas le mode de compatibilité pour les anciennes versions de Windows. Du coup il faut une version pirate pour y jouer. Ajoute à ça le fait que si je veux quitter Steam ou s’ils font faillite alors je perds tous mes jeux, ce qui ne me donne pas envie d’en acheter davantage chez eux. Enfin il y a la fragmentation avec Origin où on va finir par se retrouver avec trente applis de magasin.



Il va vraiment falloir que les magasins en ligne réfléchissent à offrir une pérennité et une portabilité. Et comme on ne peut pas compter sur eux, ça va être au législateur de le faire. Pas de bol, on ne peut pas non plus compter sur lui, il ne comprendra pas le problème avant 2030.


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Olibois a écrit :



Je ne sais plus où j’avais lu ça mais un éditeur disait que produire un livre numérique lui coutait 1500€. <img data-src=" /> 1500 € pour faire une mise en page d’un PDF/ePub ? Je trouve ça pas donné pour un processus qui doit pouvoir s’automatiser totalement, jusqu’à la vérification.







ça doit être la même histoire que l’ampoule (les chiffres ne sont que des exemples, même si ils ne sont pas si éloignés que ça de la réalité) :





  • Si tu as chez toi une ampoule qui saute, tu en achète une autre tu la change et basta… coût 1 à 20 euros selon la qualité et la technologie (led par ex…) de l’ampoule.

  • Si tu décides d’externaliser l’installation de l’ampoule (= BtoC, entreprise à client) en plus du coût de l’ampoule, tu paiera le déplacement d’un technicien (disons 20 à 30 euros), la main d’œuvre comprenant, la dépose et la mise en décharge de l’ancienne ampoule (5 à 10 euros), l’installation de la nouvelle (2 à 5 euros) et les test de mise en marche (2 à 5 euros) Ce qui fait qu’au final tu payes ton changement d’ampoule de 30 à 70 euros…

  • Si tu es toi même une entreprise faisant appel à une autre entreprise pour la même démarche (=BtoB) tu multiplie ce cout par 2 à 4. Soit ton changement d’ampoule de 60 à 280 euros le changement d’ampoule…



    L’inflation pour la mise en ouvre d’un Epub doit être la même j’imagine.





    Je n’ai pas vérifié le chiffre de 1500 euros, mais même ce chiffre n’est guerre important comparé aux bénéfices possibles…. Contrairement à l’édition papier où chaque nouvelle impression à un coût, (impression, stockage & déplacement) l’édition numérique une fois terminé a le même coût que ce soit pour un exemplaire vendu ou 10 millions (si on “oublie” les marges sur chaque vente des plateforme de téléchargement). 1500 euros pour un exemplaire ça fait beaucoup. 1500 pour 10 000 exemplaires c’est déjà bien moins important, et l’on est loin de parler d’œuvre majeure vendu par millions de par la monde francophone ! (Suisse, Belgique, Quebec, divers pays anciennes colonies française d’Afrique et cie… etc… Sans parler qu’une version numérique s’exporte très facilement sur internet, sans coût supplémentaire).

    Si le numérique était un succès en France comme aux USA ou au Canada, les 1500 euros d’investissement serait une broutille comparé aux bénéfices attendus !



    Mais voilà, dans ces pays, les versions numériques de livres sont peu cher (comparé à chez nous), ce qui fait toute la différence…


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Quand on voit que les membres d’une certaine team ainsi que les membres du forum associé font tout le travail de scan, OCR, mise en page et relecture avec un travail de qualité, en multiformat et en des temps très rapides et tout ça bien sûr gratuitement, on se rend bien compte que les éditeurs se moquent bien du monde quand ils parlent d’un coup de 1500€ pour la création d’un ePub… d’autant plus qu’ils possèdent déjà la version Word du roman et donc qu’il n’y a pas besoin de scan, d’OCR ni de relecture (puisque cette dernière a déjà été faite pour l’édition papier)

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Nnexxus a écrit :



Pour l’avoir fait plusieurs fois (pour un usage perso et sur des textes du domaine public) : non, ça ne prend vraiment pas beaucoup de temps. Un logiciel comme Calibre automatise tout le truc, c’est vraiment juste une question de le lancer plusieurs fois en tâtonnant un peu jusqu’à trouver les bons réglages. A côté du boulot nécessaire pour fabriquer un bouquin papier, c’est vraiment de la rigolade. Raison de plus pour s’insurger contre les prix prohibitifs des versions électroniques (et qu’on ne vienne pas me parler du coût de la bande passante, un epub c’est 500ko max et à côté de ça Steam vend des jeux de 10Go+ à moins de 5€).







Je n’ai pas dit que c’était un travail de fou non plus car la conversion via calibre par exemple est automatisé.

Il faut par contre prendre le temps de vérifier le fichier sur une liseuse. Ca doit être la partie la longue de la création.

Je suis aussi tout à fait d’accord que les prix sont prohibitifs. Bragelonne fait des opérations en baissant les prix sur pas mal de bouquins de Fantasy essentiellement.


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mr-fox a écrit :



Quand on voit que les membres d’une certaine team ainsi que les membres du forum associé font tout le travail de scan, OCR, mise en page et relecture avec un travail de qualité, en multiformat et en des temps très rapides et tout ça bien sûr gratuitement, on se rend bien compte que les éditeurs se moquent bien du monde quand ils parlent d’un coup de 1500€ pour la création d’un ePub… d’autant plus qu’ils possèdent déjà la version Word du roman et donc qu’il n’y a pas besoin de scan, d’OCR ni de relecture (puisque cette dernière a déjà été faite pour l’édition papier)







il y a quand même une relecture à faire après la création de l’epub ? non ?

Pas forcément pour les fautes mais pour la mise en page ?


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La vérification manuelle de la totalité du bouquin est faite surtout pour les fautes de saisie. Je pars du principe que ça a déjà été fait pour la version papier, et la conversion en epub ne va pas en rajouter.



Quand on change le format d’un texte, ce qui peut merdouiller c’est la mise en page : césure, format des titres, de la table des matières, des notes de bas de page… ce n’est vraiment pas la peine de lire la totalité du bouquin pour repérer les soucis, parcourir rapidement quelques pages suffit à repérer la plupart des problèmes.



Non vraiment, on ne me fera pas croire que le travail de préparation d’un ebook mérite le même tarif que la fabrication, le transport, le stockage et la vente d’un exemplaire papier. Sans compter qu’un ebook est préparé une seule fois et vendu à plusieurs milliers d’exemplaires ! Bonjour le facteur d’échelle.

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Qwarrock a écrit :



Un livre “récent” (- de 20 ans) est dans 99% des cas écrit sur ordinateur et possède donc déjà une version numérisé et mis en page. Il n’y a rien à scanner. Contrairement au piratage donc.





C’est bien, t’auras une image.

Bien évidemment que les éditions récentes soient traitées numériquement, merci captain obvious.

Je soulignais juste que le prétexte du “travail à fournir” pour justifier le peu d’eBooks et leur tarif prohibitif c’était de la merde format parpaing par palettes.







Qwarrock a écrit :



Encore heureux, le travail de traduction n’est pas anodin ! Si ça te fait râler, apprend l’anglais et lis en VO !





T’as l’air d’être un champion du “j’écris pour rien dire”.

Ayant fait de la trad, je sais bien qu’il y a un travail certain. De là à ce que ça soit pris comme prétexte pour repousser de 70ans la mise à dispo dans le domaine public, c’est juste débile: tant le trad que l’éditeur s’en sont foutus plein les poches avant cette échéance.



Surtout quand on voit la “qualité” de traduction fournie depuis plusieurs années…

Comme ceux qui donnent leur avis à la mormoil’, ou encore ceux qui vont compliquer inutilement le texte en utilisant n’importe comment des mots qui les dépassent…


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durthu a écrit :



Je me base sur ce qui ce fait hors édition avec une numérisation manuelle.

La numérisation prend beaucoup de temps mais ici le bouquin est déjà sous format numérique.

Après on ne peut pas faire de copier coller car le format Epub 3 est basé sur HTML5.







Il y a des logiciels qui permettent de convertir tout vers n’importe quoi (grosso modo <img data-src=" /> ). On a cité Calibre d’ailleurs.







Olibois a écrit :



Ah ben non Monsieur !!! Tout se fait encore à la main, lettre par lettre et ça grâce à M. Gutemberg ! Avant c’était à la plume d’oie ! <img data-src=" />



Je ne sais plus où j’avais lu ça mais un éditeur disait que produire un livre numérique lui coutait 1500€. <img data-src=" /> 1500 € pour faire une mise en page d’un PDF/ePub ? Je trouve ça pas donné pour un processus qui doit pouvoir s’automatiser totalement, jusqu’à la vérification.







1500 balles, c’est clairement du foutage de gueule.


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juliusc a écrit :



Faut pas deconner ca prend du temps… Le fichier est deja en format numerique Word ou autre logiciel traitement de texte. Tu pense vraiment que tu passes plus d’une heure a faire un epub a partir de ca??



Petit test rapide sur la Fnac : un poche 7€ le meme en numerique 14€ <img data-src=" />







Oui. C’est mon boulot, de faire de l’EPUB, et sans rentrer dans les détails, je n’ai jamais passé juste une heure sur un fichier Word, InDesign ou autre pour que le lecteur ne reçoive pas de la merde qui risque de mal fonctionner ou de boguer à mort à la prochaine mise à jour de son appareil ou son app de prédilection.



Merci de nous prendre pour des incompétents qui ont juste à appuyer sur un bouton. Rien que pour contourner les bugs du firmware de machines très répandues, on peut y passer une journée…


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PanozPublishingTeam a écrit :



Oui. C’est mon boulot, de faire de l’EPUB, et sans rentrer dans les détails, je n’ai jamais passé juste une heure sur un fichier Word, InDesign ou autre pour que le lecteur ne reçoive pas de la merde qui risque de mal fonctionner ou de boguer à mort à la prochaine mise à jour de son appareil ou son app de prédilection.



Merci de nous prendre pour des incompétents qui ont juste à appuyer sur un bouton. Rien que pour contourner les bugs du firmware de machines très répandues, on peut y passer une journée…







Cool, l’avis d’un spécialiste !!!



Je me disais bien que ça pouvait prendre un peu de temps quand même. Par contre, une fois le boulot fait, il n’y a plus rien à faire contrairement à l’impression.


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durthu a écrit :



Cool, l’avis d’un spécialiste !!!



Je me disais bien que ça pouvait prendre un peu de temps quand même. Par contre, une fois le boulot fait, il n’y a plus rien à faire contrairement à l’impression.







pas si sur… parceque si je comprends bien le bouzin, faut verifier les compatibilités des epubs a chaque nouvelle génération de liseuses.


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Dacoco974 a écrit :



Il y a des logiciels qui permettent de convertir tout vers n’importe quoi (grosso modo <img data-src=" /> ).





On attend toujours celui qui convertira le lambda en être doté d’un QI supérieur à 100.


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Bon j’ai pas tout lu… mais merd’ pour une poignée d’€ tu as accès à une biblio/video/CDthèque….publique !!

Pourquoi le numérique est-il différent ?



A+ the community

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Pour expliquer plus en détail.



En livre num, que le fichier soit préparé pour l’impression ou pas, il y a tellement de différences qu’on passe de toute manière du temps pour ne pas donner à l’éditeur un fichier pourri (qu’il va vendre).



En prenant un fichier InDesign, par exemple, nous sommes parfois obligés de complètement refaire le taf parce qu’il n’a pas été fait correctement, et quand il faut restyler tout le document avant export (qui sera largement retouché ensuite vu que l’export d’inDesign est tout proche de la catastrophe et extrêmement limitant sur des trucs basiques comme les balises Html de base…), je peux dire qu’il y a du taf, parce qu’il faut tout virer, des approches aux césures en passant pas les retours à la ligne à la touche entrée.



Pour du word, faut tout se taper à la main pour avoir quelque chose de correct. On a des workflows en place, mais jamais de la vie on passe juste une heure dessus.



Pour info, calibre, qui est très bien les lecteurs, n’est certainement pas une solution viable pour les éditeurs. Amazon refuse d’ailleurs les fichiers convertis avec calibre parce que leur qualité est pitoyable…

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Mais en fait la ils font leur propre hadopi du livre la ! Comme quoi le piratage c’est aussi un marché lucratif pour ce genre de boites.

Trop sympa la remise de 50% pour les membres du sne (enfin si j’ai bien compris), par contre les autres c’est plein pot.





head it: je sais plus écrire

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<img data-src=" /> j’aimerai le retrait su site nathan.fr qui a mes yeux est un gros nanard de l’ère du 3615 (je déconseille fortement le règlement par CB )

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Quand je pense que les éditeurs ont eut le temps de voir ce qui se passait pour la musique, et que pourtant ils tombent dans les même écueils…et bah tant pis pour eux qu’ils sont suffisamment incompétents pour ne pas comprendre le numérique.



Pour rendre le livre électronique attrayant ya un levier facile pourtant : le prix. Et quand je regarde les tarifs je rigole bien. Des livres au format poche vendu au prix “nouveauté” en versions électronique (bah oui pourquoi baisser le prix, puisque l’édition électronique elle ne passe pas en poche?!). On se retrouve avec des livres vendus 6/7€ en librairie, 17/18€ en epub….Bah bien sur! Sans compter les solutions anticopies lourdingues!



Pour mon kobo je m’étais dit que j’allais la jouer réglo, mais quand je vois que le truc adobe refuse de me DL mon livre, que les liens fnac fonctionnent pas après le paiement, que les prix sont plus qu’abusifs, bah je suis retourné comme pour la musique là où c’est facile et pratique d’accès. Et hop, un simple lien, un C/C et personne m’emmerde.



Finalement, 13 ans après avoir eu accès à internet chez moi, je me rends compte qu’il y a un seul média qui s’est un peu bougé le cul face à ce nouveau mode de diffusion (ou plutôt un seul acteur) : les JV avec Valve. Certes les conditions d’utilisations prennent un peu en otage le consommateurs mais au moins je profite de tous les avantages du numérique et de la dématérialisation (prix, facilité d’accès, etc…). A quand un équivalent pour la musique, le cinéma, les séries ou les livres sérieusement?

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Skiz Ophraine a écrit :



Mais en fait la ils font leur propre hadopi du livre la ! Comme quoi le piratage c’est aussi un marché lucratif pour ce genre de boites.

Trop sympa la remise de 50% pour les membres du sne (enfin si j’ai bien compris), par contre les autres c’est plein pot.





bof là c’est plus dans la mouvance du “Notice & Take Down” / DMCA américain… rien à voir avec la Hadopi, c’est dirigé vers les hébergeurs, pas les “partageurs”.


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C’est sûr que leurs pratiques sont à revoir.



Comme pour les vidéos, ils faut une offre simple (sans DRM) et pas hors de prix.

Ce que j’aimerai aussi c’est la possibilité de vendre le livre physique avec une copie numérique pour 1€ de plus par exemple.

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durthu a écrit :



C’est sûr que leurs pratiques sont à revoir.



Comme pour les vidéos, ils faut une offre simple (sans DRM) et pas hors de prix.

Ce que j’aimerai aussi c’est la possibilité de vendre le livre physique avec une copie numérique pour 1€ de plus par exemple.







+100 pour le coup du tu achètes un livre et pour une petite participation tu as l’epub



on va dire quand le livre sort prix du epub au prix d’un poche, quand le livre passe au format poche prix du epub maxi prix poche / 2

puis aussi si tu as acheté l’epub au prix fort ben réduction si tu achètes le format livre après



(j’en ai parlé une fois avec un conseillé franceloisir et un commerciale hachette ben leurs réponses : “on va remonté votre idée qui est bonne mais pas sur qu’au dessus ils soient d’accord” )



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ze_fly a écrit :



Quand je pense que les éditeurs ont eut le temps de voir ce qui se passait pour la musique, et que pourtant ils tombent dans les même écueils…et bah tant pis pour eux qu’ils sont suffisamment incompétents pour ne pas comprendre le numérique.



Pour rendre le livre électronique attrayant ya un levier facile pourtant : le prix. Et quand je regarde les tarifs je rigole bien. Des livres au format poche vendu au prix “nouveauté” en versions électronique (bah oui pourquoi baisser le prix, puisque l’édition électronique elle ne passe pas en poche?!). On se retrouve avec des livres vendus 6/7€ en librairie, 17/18€ en epub….Bah bien sur! Sans compter les solutions anticopies lourdingues!



Pour mon kobo je m’étais dit que j’allais la jouer réglo, mais quand je vois que le truc adobe refuse de me DL mon livre, que les liens fnac fonctionnent pas après le paiement, que les prix sont plus qu’abusifs, bah je suis retourné comme pour la musique là où c’est facile et pratique d’accès. Et hop, un simple lien, un C/C et personne m’emmerde.



Finalement, 13 ans après avoir eu accès à internet chez moi, je me rends compte qu’il y a un seul média qui s’est un peu bougé le cul face à ce nouveau mode de diffusion (ou plutôt un seul acteur) : les JV avec Valve. Certes les conditions d’utilisations prennent un peu en otage le consommateurs mais au moins je profite de tous les avantages du numérique et de la dématérialisation (prix, facilité d’accès, etc…). A quand un équivalent pour la musique, le cinéma, les séries ou les livres sérieusement?







+1


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trash54 a écrit :



+100 pour le coup du tu achètes un livre et pour une petite participation tu as l’epub



on va dire quand le livre sort prix du epub au prix d’un poche, quand le livre passe au format poche prix du epub maxi prix poche / 2

puis aussi si tu as acheté l’epub au prix fort ben réduction si tu achètes le format livre après



(j’en ai parlé une fois avec un conseillé franceloisir et un commerciale hachette ben leurs réponses : “on va remonté votre idée qui est bonne mais pas sur qu’au dessus ils soient d’accord” )







Dans un podcast, un éditeur expliquait un peu la même chose. La plupart du temps, c’est un problème d’ayant droit qui ne veut pas.

Ca demande aussi des investissements pour pouvoir faire des Epub de qualité et pas à la truelle comme c’est le cas actuellement.



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durthu a écrit :



Dans un podcast, un éditeur expliquait un peu la même chose. La plupart du temps, c’est un problème d’ayant droit qui ne veut pas.

Ca demande aussi des investissements pour pouvoir faire des Epub de qualité et pas à la truelle comme c’est le cas actuellement.







Faut pas deconner ca prend du temps… Le fichier est deja en format numerique Word ou autre logiciel traitement de texte. Tu pense vraiment que tu passes plus d’une heure a faire un epub a partir de ca??



Petit test rapide sur la Fnac : un poche 7€ le meme en numerique 14€ <img data-src=" />


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Perso un epub à la truelle me conviendrait, pour peux que le prix soit lui aussi en conséquence (1 euro pour les anciens livres, 45 euros les nouveautés).

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juliusc a écrit :



Faut pas deconner ca prend du temps… Le fichier est deja en format numerique Word ou autre logiciel traitement de texte. Tu pense vraiment que tu passes plus d’une heure a faire un epub a partir de ca??





Je vois bien les éditeurs faire la mise en page de leurs bouquins sur Word <img data-src=" /> <img data-src=" /> .



Après ça me choque pas plus que ça, une demande de retrait d’un contenu manifestement illégal n’a rien de démesuré.


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Je suppose que ça demande soit d’embaucher une personne qui s’occupe des ouvrages numériques ou alors de faire appel à une entreprise extérieure.



C’est ce qui doit les refroidir. Avoir des investissements supplémentaires sans être sûr que cela va être rentabilisé rapidement.



Ça doit demander plus d’une heure de boulot, ça s’est sûr. Il ne suffit pas de convertir un fichier en un autre format. Il faut que la mise en page soit correcte, les césures,….

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Première chose que je me suis dit en voyant le titre:

“Ah mais c’est quoi ce problème d’encodage encore là!”

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Par conséquent, l’idée est la suivante : simplifier l’ensemble de ces processus pour les ayants droit. Ce portail propose donc à ses utilisateurs d’entrer, depuis un simple navigateur, les détails de l’infraction (URL,…). « Le système identifie le FAI, vérifie l’existence de récidivistes et rédige automatiquement une notification appropriée prête à être transmise » promet ainsi le Portail Protection Livres. Fait intéressant : avant de transmettre toute notification, il est précisé que l’éditeur doit vérifier l’infraction, « soit en consultant le site émetteur, soit en téléchargeant le contenu du site “cyber-locker” [de l’hébergeur de fichiers, ndlr] ».

LOL et le juge dans tout ça ?

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Comme d’habitude, il n’y a guère qu’amazon qui ne prend pas les consommateurs pour des vaches à lait.

Et encore, seulement pour les livres en VA

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durthu a écrit :



Je suppose que ça demande soit d’embaucher une personne qui s’occupe des ouvrages numériques ou alors de faire appel à une entreprise extérieure.



C’est ce qui doit les refroidir. Avoir des investissements supplémentaires sans être sûr que cela va être rentabilisé rapidement.



Ça doit demander plus d’une heure de boulot, ça s’est sûr. Il ne suffit pas de convertir un fichier en un autre format. Il faut que la mise en page soit correcte, les césures,….







C’est pas déjà fait pour la version papier ? <img data-src=" /> Je n’y connais rien mais avant d’imprimer un bouquin, tout le boulot de mise en page se fait numériquement, non ?


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Dacoco974 a écrit :



C’est pas déjà fait pour la version papier ? <img data-src=" /> Je n’y connais rien mais avant d’imprimer un bouquin, tout le boulot de mise en page se fait numériquement, non ?







Je me base sur ce qui ce fait hors édition avec une numérisation manuelle.

La numérisation prend beaucoup de temps mais ici le bouquin est déjà sous format numérique.

Après on ne peut pas faire de copier coller car le format Epub 3 est basé sur HTML5.



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durthu a écrit :



Ça doit demander plus d’une heure de boulot, ça s’est sûr. Il ne suffit pas de convertir un fichier en un autre format. Il faut que la mise en page soit correcte, les césures,….







Pour l’avoir fait plusieurs fois (pour un usage perso et sur des textes du domaine public) : non, ça ne prend vraiment pas beaucoup de temps. Un logiciel comme Calibre automatise tout le truc, c’est vraiment juste une question de le lancer plusieurs fois en tâtonnant un peu jusqu’à trouver les bons réglages. A côté du boulot nécessaire pour fabriquer un bouquin papier, c’est vraiment de la rigolade. Raison de plus pour s’insurger contre les prix prohibitifs des versions électroniques (et qu’on ne vienne pas me parler du coût de la bande passante, un epub c’est 500ko max et à côté de ça Steam vend des jeux de 10Go+ à moins de 5€).


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Dacoco974 a écrit :



C’est pas déjà fait pour la version papier ? <img data-src=" /> Je n’y connais rien mais avant d’imprimer un bouquin, tout le boulot de mise en page se fait numériquement, non ?





Ah ben non Monsieur !!! Tout se fait encore à la main, lettre par lettre et ça grâce à M. Gutemberg ! Avant c’était à la plume d’oie ! <img data-src=" />



Je ne sais plus où j’avais lu ça mais un éditeur disait que produire un livre numérique lui coutait 1500€. <img data-src=" /> 1500 € pour faire une mise en page d’un PDF/ePub ? Je trouve ça pas donné pour un processus qui doit pouvoir s’automatiser totalement, jusqu’à la vérification.


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