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PanozPublishingTeam

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54 commentaires

Le 11/10/2014 à 10h 59

Bah, en fait, c’est juste l’écran et la façade en plastique qui sont solidaires donc pour remplacer une vitre cassée, tu remplaceras certainement les deux pièces d’un coup.



En regardant le lien, t’as juste besoin d’un mediator pour ouvrir le Kindle HD6 (clips, pas d’adhésif) par l’arrière et tu as accès à tous les composants… même si tu as beaucoup de colle sur la batterie, encore une fois. Les vis sont du Torx (donc pas proprio). Autrement, il n’y a pas d’adhésif pour la dalle et la construction est simple et efficace, d’où la note de 810.



Après, de toute manière, à ce prix-là et vu l’absence de pièces de remplacement sur le marché, je ne suis pas sûr que ça passera par la case réparation.


Le 08/10/2014 à 19h 19







Soltek a écrit :



Tu crois sérieusement que les gens, en général, en on quelque chose à faire ?





Note : nous sommes dans un cas très particulier avec ADE, où Adobe contrôle à peu près la totalité de l’écosystème EPUB niveau DRM et où ses solutions sont omniprésentes parce qu’il n’y a pas le choix : l’interopérabilité d’EPUB tient en effet au fait que la plupart des revendeurs et développeurs d’apps utilisent le Reader Mobile Software Development Kit et l’Adobe Content Server qui va avec.



Note 2 : nous sommes dans un cas encore plus particulier dans le sens où la solution Adobe est quasi seule sur le marché pour gérer les prêts en bibliothèque (Overdrive l’utilise par exemple), donc la solution (ADE) est presque imposée aux usagers à ce niveau-là. Or, l’American Library Association, très puissante, s’est très largement émue de la découverte et est en ce moment-même en train de voir quelles pourraient en être la conséquence, d’autant que la situation est hyper complexe par rapport à l’acceptation des CGU et de la “Privacy Policy” et on ne sait même pas si elle est techniquement (et explicitement) acceptée par quiconque en installant l’app. 



Note 3 : il semblerait, et il n’y a pas encore eu confirmation, que le siphonnage va bien au-delà de l’app en elle-même puisque The Digital Reader, par exemple, a pu observer qu’elle allait récupérer toutes les données des livres numériques présents sur son disque dur, y compris ceux qui n’ont pas été importés dans la bibliothèque ADE (donc par exemple, dans le dossier “Téléchargements” ou le dossier “Calibre”). 



Note 4 : tout le monde récupère des données, ne serait-ce que pour la synchro entre appareils ou le débug. Les deux gros problèmes sont 1) la transmission en clair et 2) le potentiel siphonnage du disque dur. L’app ADE étant très utilisée pour vérifier les fichiers EPUB en production, donc pas encore commercialisés, le fait que des métadonnées soient récupérées et potentiellement revendues est une catastrophe pour tous les services de production/conversion de livres numériques parce que la confidentialité des données est entièrement pétée (on ne peut plus la garantir). Cela veut dire, en gros, qu’il faut installer ADE 4 (seule version qui gère EPUB 3 et qui intègre en plus le SDK que tout le monde ou presque va utiliser sur liseuses, apps tablettes, etc.) sur un poste isolé, non relié à internet, et tester dessus en faisant des aller{s}-retour(s) pour être sûr qu’aucune info ne soit envoyée en clair sur leurs serveurs et récupérés par on ne sait qui ensuite (concurrent par exemple). Si en plus il siphonne sur le disque dur, alors que tu n’as jamais envoyé l’EPUB dans ADE 4, ça devient compliqué…



Le 13/08/2014 à 08h 42







Gemini_Power a écrit :



Après, c’est presque normal pour un fichier numériques:

le cout unitaire est de 0 (ou presque) une fois le fichier numérique créé.

Du coup, plus on en vend plus c’est rentables.







En théorie oui.

En pratique, absolument pas.



Et c’est d’ailleurs un point important dans le clash avec les éditeurs.



Chaque fois qu’un fichier est vendu, une partie part dans les “outils marketing/promotion” de la plate-forme. C’est donc un coût.



Si tu passes par un distributeur, tu as un coût de distribution à chaque téléchargement.



Certains te font même payer le stockage des fichiers, en fonction de leur taille par exemple (ou pas).



De plus, le coût matériel d’un livre papier est considéré depuis longtemps comme négligeable par rapport aux autres coûts (acquérir les droits par exemple, la chaîne d’édition, le marketing).



Alors oui, il n’empêche que le livre numérique est rentable, surtout par rapport au business papier qui a beaucoup de handicaps, mais il faut arrêter avec le mythe du coût zéro une fois que le fichier est exporté.



Le 22/05/2014 à 17h 13







misterB a écrit :



ça dépend en fait mais certains mag sont adaptés au format tablettes avec une maquette originale pour ces devices.



Après le problème est souvent qu’il faut faire une version smartphone, une version 43 pour iPad et une version wide pour andro, ça fait pas mal de boulot quand même <img data-src=" /><img data-src=" />



Perso je ne fais que la 43 et la smartphone <img data-src=" />







Ça, c’est parce que tout le monde s’est jeté sur les outils hyper mal foutus de l’époque (oui, je parle bien du gros là, qui permet de gérer le papier à côté, et de ses clones).



Résultat :





  • des éditeurs qui ont créé leur propre solution (en ne manquant pas de mettre le terme “arnaque” pour parler de ces outils mal foutus, par lesquels ils sont passés, dans les interviews lors de la sortie de leur soft à eux) ;



  • des lecteurs qui gueulent très très fort sur ces outils, en public, les rendant responsables de l’expérience d’utilisation et de lecture détestable ;



  • des éditeurs qui constatent, d’après données très précises, que plus de la moitié des abonnés préféreraient une version PDF à la place ;



  • des nombres d’abonnés significativement plus importants pour beaucoup de publis… sur les bêtes versions PDF de Barnes & Noble (B&N !!!) que sur les versions “interactives” de l’iPad, et ce encore en 2013 aux USA ;



  • Apple qui pousse officieusement les éditeurs à dégager le plus vite possible les outils mal foutus qu’ils utilisent actuellement (sont bloqués) et poussent d’autres outils (cf. point 1) — faut dire que niveau feedback, on le sent bien dans les notes de l’App Store que les lecteurs ne sont pas super contents de l’UX magazine “traditionnel” ;



  • en off, des designers réputés qui démissionnent parce qu’on ne leur donne pas les moyens de faire du numérique (pas d’équipe supplémentaire) ;



  • une industrie qui récompense des publis à l’UX abominable alors que, de l’autre côté, une autre partie importante de l’industrie ose se demander si l’app magazine n’est pas déjà morte — spoiler : il faudra absolument se défaire des outils mal foutus, tous s’accordent là-dessus et tirent la sonnette d’alarme ;



  • cette même partie qui a conclu que les publis qui marchaient le mieux étaient celles qui contournaient les aberrations que les outils mal foutus poussaient niveau UI/UX (ça fait mal, comme conclusion, vraiment) ;



  • et j’arrête là mais la liste est hyper longue (les seuls qui ne se rendent pas compte que ça ne va pas sont les pourvoyeurs d’outils mal foutus et leurs utilisateurs).



    Disclaimer : l’édition numérique est mon travail — ça fait un petit moment et je peux confirmer que la sélection des outils mal foutus comme solution numérique mène systématiquement à une impasse (en France et USA en tout cas).



Le 24/03/2014 à 20h 56



Preuve qu’il faut prendre tous ces sondages et toutes ces études avec un certain recul.





Bah, ce n’est même pas un sondage mais un communiqué de presse (c’est même marqué dessus) d’une page (dont la moitié fait la pub du service) sans aucune explication sur la méthodologie employée, rien. C’est juste un coup de pub totalement irresponsable pour le Salon de Paris, sur mode “marketing de la peur” parce que la plate-forme se galère à ramener des éditeurs…



On remarquera même l’exploit réalisé puisqu’en une page, les mecs arrivent faire une énorme erreur technique, à savoir écrire que “DRM” est un format de livres numériques.



Pour information, le coup de pub a soulevé un tel tollé auprès de professionnels du livre (notamment numérique) que certains sites spécialisés, qui avaient relayé à l’identique lors du communiqué, ont dû publier un second article pour remettre en cause après que des chiffres d’organismes réputés, bien inférieurs à ces 50 %, soient sortis ce soir lors du Salon du Livre.



En résumé, gros coup de pub sur un monumental bullshit.


Le 02/02/2014 à 15h 25







sr17 a écrit :



Ensuite, il y a bien plus simple et adapté que le “responsive design” (qui est en réalité une fausse bonne idée : compliqué à mettre au point et ne fonctionne jamais très bien), c’est le site mobile. En gros, tu redirige les mobiles sur un sous domaine avec une maquette spécifique pour les mobiles. C’est du grand classique depuis longtemps.







Fausse bonne idée, je ne suis pas forcément d’accord même si je partage le “fonctionne jamais très bien”.



Après tout, le web est responsive par nature et ce sont juste les designers qui se sont tournés vers le “pixel perfect” entre-temps, donc le RWD est juste un retour aux sources, qui est d’ailleurs aussi une réponse à l’échec des sites mobiles – de plus en plus mal-aimés par les utilisateurs et certains géants du web – en passant.



Dans les faits, ça ne fonctionne jamais très bien mais dans une grande partie des cas, faut quand même avouer que c’est une conséquence de la mauvaise exécution du concept RWD… Par exemple les mecs qui pensent en tailles d’écrans ou appareils plutôt qu’en se basant sur le design même du site (erreur commune, combat perdu d’avance) ou ceux qui n’adoptent pas une démarche d’amélioration progressive.



De fait, plus qu’une fausse bonne idée, c’est un concept qui a subi une hype de familles alors qu’il naissait à peine, qu’il n’a pas pu se développer naturellement. Du coup, étant un concept vague, les mauvaises exécutions se sont enchaînées vu qu’il fallait à tout prix faire du RWD – on se lance dedans et on verra bien comment faire une fois qu’on aura le truc à gérer en plein dev. Je ne plaisante malheureusement pas, ai vu plusieurs fois la chose arriver… <img data-src=" />



Le 07/11/2013 à 07h 57







Drepanocytose a écrit :



Cool, merci pour les infos techniques…..





Mais pour continuer à faire mon chieur, favoriser du format libre permettrait de faire évoluer ses specs et ses fonctionnalités plus vite….

En gros si on favorisait vraiment l’epub, la v4 ou v5 aurait des chances d’être améliorée grandement et plus de chances d’inclure les fonctionnalités demandées par les clients….

Et j’imagine que les vendeurs seraient du coup un peu plus regardants sur la qualité des epub…



Après, je dois sûrement être un peu trop idéaliste, certes certes..







Disons qu’il y a un aspect politique assez important. À l’IDPF, ce sont surtout les Adobe, Google, Kobo, Apple et consorts qui déterminent ce que sera EPUB 3, d’où quelques batailles (Apple contre Adobe avec donc iBooks – d’autant que le président de l’IDPF n’est pas fondamentalement “neutre” : c’est un ancien de chez Adobe qui a bossé sur le format PDF).



Le fait est que l’essentiel des gros revendeurs sont partis sur EPUB mais… Ça n’intéresse personne ou presque de faire des apps EPUB 3 de production, ils préfèrent tous faire leur système bien proprio où EPUB 3 est un format de sortie (mal implémenté la plupart du temps). Du coup, peu d’outils de prod donc peu de fichiers EPUB 3. Et des éditeurs qui produisent déjà de l’epub 3, certains ne les vendent même pas et préfèrent mettre en ligne une version EPUB 2 parce que l’epub 3 il bug sur les machines en vente (comprendre “nos fichiers EPUB 3 sont tellement mal faits que nous sommes incapables d’assurer la retrocompatibilité EPUB 2” -&gt; c’est pourtant assez trivial).



Côté revendeurs, ils reposent tous ou presque sur le kit de développement Adobe Reader Mobile. Adobe, c’est exceptionnel : tu as l’équipe InDesign qui ne parle quasiment jamais à l’équipe du kit de dev (trois pelés en Roumanie mais ça a changé depuis il me semble, se sont rendus compte que ça n’allait pas au bout de 4 ou 5 ans…). Résultat, l’industrie entière repose sur ce kit de développement (donc les apps et liseuses, elles reposent tous sur le même moteur de rendu EPUB), Adobe pousse sur des fonctionnalités très avancées dans l’IDPF mais est juste incapable de fournir à l’industrie un moteur de rendu qui pourra les supporter…



De fait, ça fait deux ans que les specs EPUB 3 sont sorties, c’est l’IDPF qui doit mettre en place un kit de développement (Readium SDK) EPUB 3 pour l’industrie. Aucun autre ne veut le faire. Or, pour implémenter EPUB 3, il faut des années et les fabricants ne peuvent se permettre des les implémenter eux-mêmes, à part les plus gros (et encore, ils ne supportent que partiellement). Ça demande des ressources énormes.



Donc plusieurs barrières à franchir pour EPUB 3 : l’aspect politique, l’aspect “personne n’a envie de développer les outils…”, aspect économique (extrêmement coûteux à implémenter) et, le plus gros problème…



L’IDPF s’est rapproché du w3c, c’est à ce moment que l’idée que les spécifications d’epub 3 étaient ultra mal rédigée à enfin été confirmée. Pour lister quelques gros problèmes :



– des spécifications qui se contredisent

– des spécifications qui ne servent à rien

– des spécifications (parfois de base) tellement complexes qu’il est presque impossible de les interpréter

– des spécifications qui reposent sur les specs du W3C mais qui ne sont ni stables ni datés ! (On les a prises à telle date mais sans la noter, plus personne ne sait à quand elles remontent…)

– des brouillons récupérés, arrangés à la sauce IDPF sans que personne n’indique ce qui sera fait que ce ne sera plus des brouillons mais des specs stables

– une quantité impressionnante de specs optionnelles (leur nombre et importance remet en cause le principe d’interoperabilité du format à mon sens)



Bref, c’est la merde. Et on sait déjà à peu près qu’on ne verra jamais certaines fonctionnalités avancées être supportées.



Pour résumer la situation, il y a un papier qui est sorti au niveau de la commission européenne, disant qu’il n’y avait aucune raison que le standard EPUB 3 ne soit pas le seul utilisé. Eh bien pas mal de gens qui connaissent bien le sujet s’accordent quand même à dire qu’ils n’ont pas dû aller fouiller trop loin dans l’écosystème, sinon ils se seraient obligatoirement rendus compte que des problèmes, ne serait-ce qu’à un niveau technique, il y en a énormément…



Le 06/11/2013 à 16h 55

Ok, vu que c’est mon taf, pour répondre à quelques points – je souligne que je ne suis pas là pour défendre quoi que ce soit, au contraire, mais je dois aussi être objectif par rapport aux différents éléments de l’écosystème ebook.









Drepanocytose a écrit :



Honnêtement je ne pense pas :




  1. Je ne vois pas quels avantages purement techniques ont les formats proprio par rapport à l’epub, par exemple







    – Plus facile à contrôler pour le revendeur, d’autant plus dans un écosystème déficient sur la qualité des fichiers (une grande partie étant réalisée à moindre coût, ou à l’arrache dans des usines à EPUB en Inde, le code des fichiers n’est pas beau à voir (et ça pose problème aux revendeurs qui doivent les gérer).



    – le format Kindle est techniquement plus avancé sur l’expérience utilisateur des livres fixed layout (mise en pages fixe) avec fonctionnalités de zoom intelligent sur le texte (double tap sur paragraphe et il s’affiche en plus gros dans un pop-up puis tap dans la marge permet de passer au paragraphe suivant) et de mode case par case pour la BD (même Principe). N’existe pas en EPUB, sauf à l’intégrer soi-même.



    – iBooks est de l’epub 3 nourri aux amphétamines (mais ce n’est pas de l’epub 3, attention), avec un outil d’authoring ultra simple d’utilisation que tout le monde demande en EPUB 3 (specs sorties en 2011, on attend encore un support décent dans l’écosystème…). C’est techniquement le format purement ebook le plus évolué… Et c’est le plus simple d’utilisation. Décision d’Apple de lancer ce format à été prise suite à décision de l’IDPF (en charge standard EPUB) de privilégier des propositions d’Adobe (dont le moteur de rendu, qui équipe 90 % du marché? est aux fraises puisqu’il ne supporte même pas pleinement EPUB 2).



    –EPUB 3 est en concurrence pour le titre de spécification la plus mal rédigée du monde. Et les conséquences sont bien visibles…







    Drepanocytose a écrit :



  2. Leurs fameux “écosystèmes”, la FNAC et Amazon auraient très bien pu le construire sur un format ouvert







    FNAC = Kobo = EPUB donc on zappe.

    Kindle : pas une excuse mais une remise en contexte. Au départ, allié à Adobe qui a lâché Amazon aux tous débuts, laissant à Amazon le soin de se démerder pour ne pas stopper net la vente de documents numériques. Rachat de la boîte française mobipocket dans la foulée (seul choix possible à l’époque). Ça n’explique pas la présence du format proprio à l’heure actuelle mais on peut comprendre qu’Amazon pense à rentabiliser son investissement et ne soit pas chaud pour refaire affaire avec Adobe (très important au sein du standard EPUB et omniprésent sur le DRM).

    À savoir aussi que ce n’est pas tant le format proprio qui bloque les utilisateurs lambda chez Amazon mais… la qualité de service (même si l’idée peut déplaire).







    Drepanocytose a écrit :



    b). justement, le seul élément différenciateur qui resterait au niveau des gros stores serait le catalogue ; ils auraient plus tendance à compter sur une augmentation de leur catalogue que sur un enfermement dans leur “écosystème” pour générer des benefs. Augmentation du catalogue = tout benef pour nous







    C’est fortement oublier que le revendeur est tributaire des éditeurs. Et quand un éditeur important ne veut pas trop en mettre à la vente, le revendeur ne peut pas faire grand-chose, aussi important soit-il dans le monde (plusieurs confirmations en off à ce propos, et pas des moindres). Le plus rageant étant que ces éditeurs ont souvent reçu des subventions publiques et qu’ils ne mettent à la vente qu’une minorité des fichiers qu’ils ont fait produire (souvent en Inde, mais ils ne le savent même pas forcément, passant par des grosses boîtes bien connues en France…).



    S’il y a d’autres questions… Pas hésiter.



Le 28/10/2013 à 11h 30

Tiens, petite question : j’envisage de changer d’hébergeur sur du bon mutu — pas trop le choix vu manque de temps, etc. —, qu’est-ce que vous pouvez me conseiller ?



On était chez Mavenhosting mais vu le gros fiasco qui vient d’arriver… et dont, au passage, personne niveau site info ou presque ne parle, bizarrement, alors qu’un hack a bousillé toute leur structure le 19 Octobre et qu’ils n’ont toujours pas réussi à rétablir à l’heure actuelle, avec pertes d’une grosse partie des sites… et de leurs backups en prime, le tout sans communiquer dessus ou alors très vaguement (vraiment un gros coup de gueule parce que tout le monde s’en fout alors que des boîtes vont pouvoir mettre la clé sous la porte à cause de ça et qu’il apparaît qu’il pourrait y avoir tout un tas de magouilles derrière… et que les nouveaux clients ne sont pas “visiblement” prévenus des problèmes de l’hébergeur par cet hébergeur lorsqu’ils arrivent sur sa page).



Objectif : un plan bien sécurisé qui peut faire tourner du WordPress multisite sans trop de souci : un site one page, deux blogs, un blog archives (dans les 6000–7500 vues par mois) et avec des vrais backups délocalisés en cas de merde (donc pas sur les serveurs de prod comme Maven, et limités à 5000mo alors qu’ils en offrent déjà 75 go dans le plan de base).



C’est pas que ça urge mais vu qu’on vient de récupérer la main sur les noms de domaine (c’était pas gagné) et qu’ils en viennent apparemment à bloquer l’espace client de ceux qui leur ont demandé de transférer le NDD chez un autre hébergeur…


Le 07/08/2013 à 16h 48

Pour expliquer plus en détail.



En livre num, que le fichier soit préparé pour l’impression ou pas, il y a tellement de différences qu’on passe de toute manière du temps pour ne pas donner à l’éditeur un fichier pourri (qu’il va vendre).



En prenant un fichier InDesign, par exemple, nous sommes parfois obligés de complètement refaire le taf parce qu’il n’a pas été fait correctement, et quand il faut restyler tout le document avant export (qui sera largement retouché ensuite vu que l’export d’inDesign est tout proche de la catastrophe et extrêmement limitant sur des trucs basiques comme les balises Html de base…), je peux dire qu’il y a du taf, parce qu’il faut tout virer, des approches aux césures en passant pas les retours à la ligne à la touche entrée.



Pour du word, faut tout se taper à la main pour avoir quelque chose de correct. On a des workflows en place, mais jamais de la vie on passe juste une heure dessus.



Pour info, calibre, qui est très bien les lecteurs, n’est certainement pas une solution viable pour les éditeurs. Amazon refuse d’ailleurs les fichiers convertis avec calibre parce que leur qualité est pitoyable…


Le 06/08/2013 à 16h 21







juliusc a écrit :



Faut pas deconner ca prend du temps… Le fichier est deja en format numerique Word ou autre logiciel traitement de texte. Tu pense vraiment que tu passes plus d’une heure a faire un epub a partir de ca??



Petit test rapide sur la Fnac : un poche 7€ le meme en numerique 14€ <img data-src=" />







Oui. C’est mon boulot, de faire de l’EPUB, et sans rentrer dans les détails, je n’ai jamais passé juste une heure sur un fichier Word, InDesign ou autre pour que le lecteur ne reçoive pas de la merde qui risque de mal fonctionner ou de boguer à mort à la prochaine mise à jour de son appareil ou son app de prédilection.



Merci de nous prendre pour des incompétents qui ont juste à appuyer sur un bouton. Rien que pour contourner les bugs du firmware de machines très répandues, on peut y passer une journée…



Le 06/05/2013 à 19h 44

S’il veut couper la publicité, qu’il soit cohérent avec lui-même et qu’il arrête de faire de la pub pour free dans les médias.



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Le 02/05/2013 à 18h 25

À propos du skeuomorphisme, qui est survolé ici, on peut quand même dire que les mecs ont fait passer le truc ava,t absolument tout le reste, parce que l’app rame comme une porcasse sur les Mac récents <img data-src=" />



Et ce qu’on ne voit pas non plus sur les screenshots, c’est que la fenêtre dispose de moulures. Oui, des MOULURES !!! Genre colonne romaine ou grecque…

On peut également choisir l’essence du bois des étagères, qui vont à leur tour être mariée avec des tapisseries spécifiques dans certaines vues de l’app. Oui oui oui. En gros ils ont tout foutu dans la forme, quasiment rien dans le fond.



Cette app est déjà envisagée comme la signature de la mort du skeuomorphisme jusqu’au-boutiste par certains <img data-src=" /> je ne leur donnerai pas tort, et c’est vraiment dommage à voir ce qu’était le studio à un moment (mais faut croire qu’apple a récupéré les bons devs de la team à voir cette troisième version, et sans vouloir être méchant).


Le 30/04/2013 à 10h 17







malock a écrit :



De quel(s) acteur(s) parles-tu ?







Je ne peux pas donner de noms parce que ça pourrait en plus me retomber sur la gueule mais techniquement, ils à savoir qu’ils utilisent en plus des arguments promotionnels totalement bidons sur leurs sites et dans leurs plaquettes… Pour vendre les services au prix plus élevé (on parle donc bien d’arguments techniques qui sont factuels, pas d’arguments mercantiles ou économiques).



Enfin disons que soit ils ne savent pas de quoi ils parlent (ce qui est possible vu le niveau des responsables qu’ils emploient niveau livre numérique), soit ils profitent des méconnaissances des clients pour faire grimper la note.



Leurs fichiers ont créé tellement de problèmes qu’aux USA, on voit maintenant naître des programmes de vérification qualité indépendants comme QED qui permettent aux éditeurs d’afficher un label qualité sur la couverture ou la page de titre de leurs bouquins et ainsi rassurer les acheteurs…



La numérisation livre numérique, c’est franchement pas beau à voir, honnêtement. Ça repose sur html et css, et c’est censé ne poser aucun problème tellement y’a pas grand chose de compliqué pour 95% des bouquins, mais le moindre web developer/designer ferait une crise cardiaque en checkant le code de la très grande majorité des ebooks. Pour ainsi dire, on en arrive au point où même les titres ne sont pas marqués correctement en html… C’est juste la base quoi.



Et encore, je ne parle même pas des studios dans les pays de l’est qui font payer un supplément à la colonne de tableau… T’as des dizaines de prestataires français qui font mieux et moins cher, mais des éditeurs préfèrent fournir du boulot à des studios qui ne parlent même pas la langue et qui ont des systèmes de monétisation qui font qu’au bout du compte, l’éditeur paye deux à trois fois plus cher que le montant du “devis”, qui n’est qu’une plaquette de forfaits et suppléments traduite par Google translate.



En France, on a juste tout faux sur le livre numérique. Tout faux. Même les revendeurs galèrent pour recevoir les bouquins des éditeurs - pour l’anecdote, un éditeur a reçu une aide très conséquente de plusieurs centaines de milliers d’euros, 20 000 bouquins numérisés, 3000 seulement à la vente.



Le 26/04/2013 à 08h 59







tAran a écrit :



Deux choses :





  • Déjà je trouve dommage qu’au titre de la “meilleure offre la plus basse” chère au secteur public, la BNF ne fasse pas bosser que des sociétés françaises (même des petites structures pouvant s’associer à des plus grosses)







    Hum, dans le domaine de la numérisation, il existe des gros en France (on a même un leader mondial), mais ils ne font pas bosser des français pour autant…



    Des fonds publics qui servent de subventions pour le livre numérique partent en grande partie chez des sous-traitants indiens, qui ont monté des usines à EPUB, et qui font de la merde qui pose de gros problèmes dans l’écosystème…

    Sauf que les subventions ont servi pour payer la boîte française, qui se cache bien de faire appel à un sous-traitant indien…



    Faudrait demander au ministre du redressement productif ce qu’il en pense de ces pratiques… Un nouveau marché qui se crée, des potentiels emplois, et des grosses boites établies qui vont totalement casser les potentialités économiques et sociales en utilisant, en plus, l’argent public…



Le 16/04/2013 à 17h 52







overdrives a écrit :



J’étais attiré par une Kobo Glo pour les mangas, mais là avec la résolution de la Aura HD c’est bingo !

Par contre le commentaire de Dez sur le software ça calme <img data-src=" />







Je confirme que sur le soft, c’est un peu la dèche <img data-src=" />



Entre les freezes sur la Kobo mini avec reboot et les bugs de synchro sur touch et mini (genre la liseuse qui reste bloquée sur écran “en charge et synchro” après avoir débranché l’usb + les fichiers qui montent une fois sur deux), ça dévie,t vite chiant quand tu dois tester des fichiers tous les jours dessus… <img data-src=" />



Ça fait un moment que ça dure, et encore, étant dev, je parle même pas des bugs du moteur de rendu qui durent depuis 18 mois ou qui sont corrigés mais amènent d’autres bugs… D’une version x.y.z à l’autre, on peut même se retrouver avec des interprétations du fichier différentes… <img data-src=" /> (c’est pas uniquement chez Kobo que ça arrive ce genre de trucs, le support du format ePub en globalité étant juste quasiment impossible techniquement.. Et ça va empirer avec ePub 3 au point que des devs essayent de faire naître un format ePub zéro gérable.).



Le 04/04/2013 à 14h 09

Le web et le livre numérique, même combat : dès que tu commences à avoir un semblant de standardisation réelle, les mecs refoutent le bordel parce que sinon les devs se feraient trop chier… <img data-src=" />


Le 20/02/2013 à 13h 59







cygnusx a écrit :



On marche sur la tete avec la politique du prix unique du livre les ebook coutent le prix du livre papier si la TVA changent ils seront plus cher.



Il faut sortir les ebook de l’edition classique une TVA a 19.6% pourquoi pas mais laissez la possibilité de fixer les prix







Hum, petite précision importante : le prix unique du livre et le prix unique du livre numérique ne sont pas liés, ce sont bien deux choses distinctes.



Le prix unique du livre numérique, c’est juste d’avoir un tarif librement fixé par l’éditeur (aucune obligation par rapport au prix de la version papier) qui soit partout le même (chez Amazon, à la Fnac, chez Kobo, chez Apple, etc.).



Donc les éditeurs ont la possibilité de fixer les prix comme ils le souhaitent en France actuellement.



Par contre, il y a d’autres choses à prendre en compte : coûts de numérisation qui varient grandement selon le format source, les choix techniques et les prestataires, rapport aux volumes de ventes (un livre numérique qui se vend bien, c’est 200 à 500 ventes), et ainsi de suite.

Et en France, on marche vraiment sur la tête au niveau de la production, mais vraiment. On est juste en train de construire un écosystème pourri sur le marché français, niveau production et fichiers vendus. Ça doit être l’exception culturelle… mais dans d’autres pays qui commencent à peine ou qui sont largement à la traîne, ils essaient de faire les choses correctement, et ne font surtout pas des choix aberrants qui coûtent un max de pognon parce que le presta a dit que c’était mieux alors que non, c’est pas adapté.



Le 26/01/2013 à 14h 08







Nerdebeu a écrit :



Comme je l’ai déjà dit, on a parfois ici des commentaires écrits en Français correct, voire très correct, et patatras, on ne peut s’empêcher de coller un “browser”, “device” ou autres “features”. Pourquoi changer de langue alors que des équivalents existent ou existaient depuis l’origine ? Se la “péter” et faire branché ? Oups, pardon “in” ? Je trouve ça aussi ringard que le “mot-dièse”.







Non, pas que.



Quand tu es dans un contexte où tu emploies le terme toute la journée (développeurs par exemple, mais pas traducteurs techniques), ou que tu penses dans une autre langue (l’anglais ici), ça arrive et c’est normal.



On s’est beaucoup foutu de JCVD à une époque — il est vrai extrême —, avec son franglais des familles, mais quand tu parles et penses toute la journée en anglais (on peut largement inclure les étudiants), t’oublies des mots français tout con, le mot anglais sort à la place faute de mieux, et tu peux t’embêter à chercher le mot ou l’expression français pendant de longues minutes…



Pareil pour typographie, où il est très facile de douter quand tu gères les deux langues et de se planter gravement en français (rien que les paragraphes ne sont pas conceptualisés de la même manière dans les deux langues, à l’écrit). Ça devient problématique quand tu rédiges abondamment en anglais (courriel pro) et que tu repasses en français sur la place publique. Ceux qui savent vont se dire que tu n’as aucune connaissance basique de la chose, alors que c’est simplement une suite d’étourderies que tu n’as pas le temps de vérifier puis corriger. La chose devient même extrême quand tu es en discussion très technique sur le sujet, parce qu’une somme hallucinante de subtilités se perdent au fil des emprunts et des localisations des logiciels utilisés — ai déjà fait l’expérience ici même, ce qui a amené à une vérification et un suivi de la discussion par MP pour remettre le tout à plat.



Ce que tu considères donc automatiquement comme “se la péter” est souvent ressenti comme une faiblesse passagère gênante par la personne qui parle… d’autant qu’elles savent pertinemment qu’on analysera leur faiblesse comme une forme de prétention ou d’arrogance savamment travaillée, ce qui les embête encore plus, parce que c’est comme ça que des réputations de merde peuvent naître aussi (voir multiplication des éditions pour correction orthographique).



Le 18/01/2013 à 08h 42

Attention hein, pour la part de marché, parce que Kobo a bien oublié de parler de sa part de marché sur les (ventes de) livres numériques (d’où les parts de marché d’Apple qui sautent comme par magie dans le calcul), ils ne revendiquent que 20 % niveaux liseuses.









Commentaire_supprime a écrit :



Pas du tout. De plus, dans le cas de la Kobo Touch (celle que j’ai), le rendu des pages des epub n’a rien à voir avec les merdouilles qui lisent la CSS quand ça les arrangent que j’ai sur tablette.







Bah, y’a quand même Aldiko et Mantano Reader qui s’en sortent bien sur Android. Mieux que le moteur de rendu Kobo en tout cas, pour lequel t’es obligé de saborder la CSS parce que leurs devs ont toujours pas acquis les notions de base CSS… <img data-src=" /> À chaque fois qu’on développe un projet un peu avancé, on serre juste les fesses quand on vérifie le fichier sur Kobo (et ça passe jamais…).



Après, le problème, c’est que l’IDPF (organisme en charge d’EPUB) n’impose rien ou presque… du coup, n’importe qui peut pratiquement faire n’importe quoi et clamer un support EPUB. Par exemple, il n’y a même pas de règle établie en ce qui concerne les CSS overrides. Quant aux propriétés de style, et bah… ils disent “support de CSS3” sans imposer un niveau de support CSS3 minimal…

Et là, on part sur EPUB 3 où les spécifications ne sont même pas encore finales (absolument toutes ne sont encore que des propositions… ce qui est du jamais vu à ce niveau <img data-src=" />)



On rajoute que beaucoup utilisent Adobe Reader Mobile comme base… qui lui ne supporte même pas certaines propriétés CSS de niveau 1. Et bien évidemment, quand une nouvelle version sort, les constructeurs et développeurs ne l’utilisent pas automatiquement, ce qui donne des aberrations chez Sony à une époque par exemple, avec un moteur de rendu relativement récent, mais le truc de gestion des images qui a deux versions de retard et d’énormes bugs qui te font planter la liseuse si tu oses faire un truc pas prévu. Et Sony, ils mettent pas à jour le soft de leurs liseuses (faut acheter la nouvelle pour avoir la dernière version du soft, peu importe s’il y a des gros bugs dans les autres <img data-src=" />).



Bref… on rajoute que les devs doivent prendre en compte des saloperies énormes niveau fichier et que ça les ralentit donc à mort pour faire évoluer le soft vu qu’ils ne doivent pas faire “sauter” des dizaines (voire centaines) de milliers de bouquins (parce que fichiers sortis par InDesign sans nettoyage, qui connaît pas le marquage HTML et qui te fait de base les titres avec p class=“titre”, les italiques et gras avec des span, ou parce que les fichiers ont été fait en Chine ou en Inde — ceux là, ils sont pas pérennes du tout, et les éditeurs qui font ce genre de sous-traîtance, sans forcément le savoir, parce que des sous-traîtants reconnus sous-traîtent à des chinois, ils ont des fichiers qui risquent de bien boguer dans 2 ou 3 ans)









baldodo a écrit :



avis perso : le PDF n’est pas adapté aux liseuses.



Le but du PDF c’est garantir la mise en page ce qui est parfois un avantage, mais dans le cas d’espèce c’est un inconvénient : si “l’oeuvre originale” a été conçue pour un grand format on se retrouve avec des caractères minuscules et souvent des marges qui bouffent une part non négligeable de la surface.



Je ne doute pas qu’il y ait des moyens de refaire la mise en page, mais ça va en l’encontre de la philosophie du format, donc c’est souvent imparfait.



finalement l’ePub (qui au fond est du xhtml) ça ne permet sans doute pas des mises en page complexe, mais ça n’est pas plus mal pour du “pur” roman







Ton avis n’est même pas perso, tous les revendeurs refusent le format PDF, à l’exception de Google, qui le prend, mais s’arrange pour le passer au format EPUB (ou tout du moins rendre le texte fluide). Amazon l’a fait à une époque, d’une manière différente, mais ça a été un échec quasi total et ils ont abandonné l’idée depuis longtemps.



En ce qui concerne EPUB, il est beaucoup moins limité qu’il n’y paraît, mais ça demande une réflexion (design éditorial, mise en page adaptée), un développeur qui ne soit pas qu’un convertisseur et une connaissance assez approfondie de l’écosystème de développement.

Le blème aujourd’hui, c’est que t’as des soi-disant spécialistes qui s’entêtent à garder le concept de “page papier” avec le numérique, et qui, pour avoir le logo de l’éditeur aligné en bas de la page de titre, font cette page de titre en image (ou alors calculent les marges pour qu’iBooks le foute en bas de page en orientation paysage, et juste dans ce cas très précis. Donc sur liseuse, sur iPad portrait, etc., ce n’est de toute manière pas en bas de la page… <img data-src=" />).



Aujourd’hui, en France, t’as énormément de prestas, t’en a très très peu qui ont une vraie réflexion et qui connaissent leur taf. Et je dis ça d’autant plus facilement que j’arrête pas de repasser derrière certains prestas pour refaire les fichiers parce qu’ils boguent comme pas possible. Bah ouais, faut voir comment c’est codé aussi, au lieu de régler les bugs, ils les cachent (et quand MAJ, bah le bug réapparaît vu qu’ils l’ont juste caché sur une version d’un soft à un instant T). J’arrête pas de trouver des “pépites” dans les fichiers, je pourrai carrément ouvrir un tumblr…



La réputation d’EPUB, donc, elle est plus due à l’amateurisme de l’environnement de développement qu’aux capacités du format, même en 2.0.1, AMHA.



Le 13/11/2012 à 14h 59







papay79 a écrit :



Le coup du mail pour transférer des livres je trouve ça très fort aussi !







Heu, c’est une possibilité en plus hein (y’a aussi une sorte d’extension Windows/Mac pour ça, avec un clic droit sur fichier pour se l’envoyer sur la liseuse), pas le seul moyen de synchro des fichiers (en USB, ça fonctionne très bien…)



Et le Figaro s’en sert pour abonnement (permet d’envoyer sur liseuse pendant la nuit histoire que lecteur ait le truc le matin).







HarmattanBlow a écrit :



Je doute que l’argument écolo tienne la route. ;)

Entre un objet stockant du carbone et issu d’une ressource renouvelable et un produit électronique ayant nécessité des quantités énormes d’énergie (essentiellement du charbon), cent fois son poids en ressources, dont plusieurs en voie d’épuisement, et ayant occasionné le rejet de pas mal d’acides et autres saloperies dans les rivières chinoises…







Le blème, c’est que l’industrie du papier pollue énormément elle-aussi.

Entre les bouquins qui sont fabriqués pour être détruits 3 ou 6 mois plus tard (parce que comme ça, ça coûte moins cher à fabriquer, rabais plus importants à la clé), le papier recyclé qui est extrêmement polluant (produit des résidus extrêmement nocifs et cancérigènes), les encres très polluantes si elles ne sont pas solubles et j’en passe, l’industrie pourrait justement aller vers le plastique (dans une démarche de “bouquin plastique + encre soluble” prévu pour être recyclé X fois et ayant donc un impact écologique moindre, voir bouquin Cradle to Cradle, qui est une mise en pratique – éditeurs ayant participé à une convention à ce sujet avaient été éberlués par la pollution qu’engendre papier recyclé d’ailleurs…).



De toute manière, l’argument écolo… je veux dire, on ne peut rien produire sans polluer.



Le 26/10/2012 à 14h 08







maxxyme a écrit :



De toute façon, les gens n’ont qu’à acheter le VRAI livre, et pas un succédané de livre sur pseudo-tablette numérique.







Ouais, et dire qu’un VRAI livre, c’est rien qu’un fichier PDF imprimé… et que ça fait un bail que c’est comme ça : une chaîne totalement numérique où le papier n’est qu’un format de distribution.



Donc pourquoi ça te dérange à ce point qu’au lieu d’être distribué en papier, ça soit distribué en numérique en complément ?



Tant qu’à gueuler sur la numérisation de l’industrie du livre, autant y aller à fond et gueuler sur les éditeurs qui laissent des logiciels corriger (parfois très mal) les textes au lieu d’embaucher des gens pour ça. Ça commence déjà là, hein…







maxxyme a écrit :



(parce que les “liseuses” ne sont pas de vraies tablettes, et d’ailleurs je doute qu’une fois achetés, les livres numériques puissent être transférés sur un autre appareil)







Et donc pourquoi les liseuses devraient-elles être de vraies tablettes ?



Pour le reste de cette citation, tu te renseigneras, ça sera mieux. Le net regorge d’informations mais apparemment, certains pensent qu’il se limite à exprimer une opinion sans se renseigner avant. Ça doit être l’effet Facebook.



Le 26/10/2012 à 13h 53







knos a écrit :



Un truc que je ne comprend pas. Pourquoi la France doit avoir une tva de 19.6 alors que certain pays de la zone euro on une tva a 17% <img data-src=" />







De mémoire, il existe une liste de produits bénéficiant de la TVA réduite. À l’initiative de l’Allemagne — si mes souvenirs sont bons —, cette liste ne peut être modifiée sinon avec l’accord de tous les États membres de l’UE.



Le livre numérique, et plus globalement tout document numérique, étant considéré comme un service, il ne peut être traité comme les documents imprimés (donc le livre papier dans ce cas).



Autrement dit, il faut modifier soit la liste, soit le statut du livre numérique. Dans tous les cas, ça sera une bataille “sanglante” vu que ça va passer par du lobbying, des pressions de l’industrie, etc. Or, pour le moment, je vois mal les éditeurs, premiers concernés faire du lobbying auprès des députés de tous les pays afin que la situation évolue.



Il faut également noter que l’UE a donné un mois au Luxembourg pour modifier son taux à 3 %.



Et, du coup,





De nombreuses entreprises peuvent ainsi avoir été tentées de s’installer dans un État membre en raison de sa fiscalité avantageuse. Les pays respectant les règles communes se trouvant de ce fait pénalisés.





Autrement dit, France et Luxembourg servent d’exemple dans ce cas vu que l’Europe n’est absolument pas foutue de régler vraiment les problèmes de distorsion de concurrence (dumping, etc.). Souvenez-vous toutes les boîtes qui sont allées s’installer dans tel ou tel pays parce que les impôts et charges sociales étaient “business-friendly”…



Si l’UE n’a pas été foutue de dire à ces pays, à l’époque, d’harmoniser avec les autres États de l’Union, de quel droit se permet-elle aujourd’hui d’imposer un ultimatum là-dessus ?



Le 18/10/2012 à 13h 53







Redfish a écrit :



Niveau catalogue, tu trouves tous les livres que tu veux en ePub chez les concurents de Amazon…



En fait la “finesse” permet de régler le lissage de la police… si on met à fond à droite, aucun lissage, donc police avec plus de crénelage, mais plus contrasté donc.







Hum, pour le premier point, ça devient de “moins en moins vrai de façon temporaire” pour une partie du catalogue, à savoir les indés anglosaxons à cause du programme Kindle Lending Library (je ne sais plus si c’est déjà arrivé en Europe ou pas d’ailleurs, il me semble que oui mais pas le temps de vérifier) où tu as une exclu de trois mois où ils ne peuvent pas mettre à dispo ailleurs. Me souviens avoir vu des lecteurs gueuler à cause de l’exclu et comme le truc est un “succès en tout cas médiatique”, avec des emprunts qui rapportent plus que les ventes pour pas mal de ces auteurs-là, disons que ça a un impact assez significatif sur une partie de ce catalogue en particulier <img data-src=" />



Pour le deuxième point, thanks. Je me demandais ce que c’était précisément et je devenais fou à force de rien voir de précis sur la finesse sur Kobo Mini même en allant poser l’oeil dessus <img data-src=" />



Le 09/10/2012 à 13h 59







Yangzebul a écrit :



Je ne connaissais pas du tout le terme “hauteur d’oeil”, j’ai vérifié un lexique typo et effectivement tu as raison depuis le début.



La contre-forme de la panse s’appelle le contre-poincon (et non l’oeil comme je le pensais) et les termes “hauteur d’oeil” et “hauteur d’x” sont synonymes.



Pourtant la j’étais sur de mon coup, je suis certain que si je ressort mes vieux cours de typo mon prof devait faire la même erreur ! <img data-src=" />







Bah pas forcément une erreur. Le lexique typographique a énormément évolué depuis avènement internet de ce que j’ai pu en voir.

Il y a eu une quantité impressionnante d’emprunts entre lexique français voire européen (là où typo est née dit-on de l’autre côté de l’Atlantique) et le lexique anglo-saxon. Et il y a eu tellement de modifications dans les définitions et usages des termes qu’on en est au point où on doit vérifier si on utilise bien le terme “fonte” <img data-src=" />



Alors, en plus, y’a la typo qui a été chamboulée par l’informatique qui vient se rajouter dessus et où les termes ont été réadaptés avec des nouvelles choses (genre font qui se coltine l’idée de fichier qui contient, etc.).



Nan nan, le lexique typo c’est vraiment le plus gros bordel que je n’aie jamais vu. Des termes ont pris une toute autre signification en anglais et le français a adopté ces significations en retraduisant par dessus, d’autres ont vu leur usage imposé par les logiciels (genre césure est à la base un terme pour poésie par exemple, mais InDesign en a imposé l’usage généralisé alors qu’on parlait de coupure des mots (iBooks en parle encore) il n’y a pas si longtemps), etc.



Et alors le pompom, c’est qu’il existe des façons de penser/conceptualiser différentes. Genre legibility (lisibilité au niveau de la police de caractères) qui a été traduit par légibilité de caractères par certains typographes français mais le terme n’est pas encore communément reconnu parce qu’on pense davantage sur de la micro-typo.



Bref… <img data-src=" />



Le 09/10/2012 à 09h 59







Yangzebul a écrit :



Petit impair : les yeux en typographie ce sont les contreformes des panses, et non la hauteur d’x.

Sinon très intéressant tout ces contrôles sur la typo, et tout à fait d’accord avec toi : c’est surprenant que si peu de tests prennent en compte ce critère.







Woops, au temps pour moi, je voulais bien sûr parler de la hauteur d’oeil (tapé trop vite d’où inattention alors que pour une fois je voulais mettre le terme français <img data-src=" />), qui est un terme il me semble d’ailleurs un peu bâtard auquel on conseille de privilégier hauteur de x.







Manervi a écrit :



sais-tu s’il est possible de faire afficher des symboles mathématiques du genre “implique que”, “quelque soit”, “il existe” … à une kobo ou une kindle ?

J’ai quelques documents .odt qui en contiennent, après conversion via calibre j’arrive à obtenir des epubs parfaitement lisibles sur pc mais une fois envoyés sur une kobo touch les symboles mathématiques sont tous remplacés par des carrés.







De fait, tout ce qui est du domaine des mathématiques (donc formules et tout symbole) utilise MathML, dont le support est obligatoire en EPUB 3 (loin d’être encore supporté par liseuses et apps) mais pas en EPUB 2.

Pour les symboles, bien qu’il existe les “HTML entity codes” du style &#numéro ou leur penchant “amical” (&_amp_; par exemple), ils ne sont malheureusement pas tous supportés. Il faut donc les faire passer avec des symboles de base (genre =&gt;) ou les intégrer comme images.



Pour le support MathML, voir



http://www.mathjax.org/resources/epub-readers/



Pour support MathML dans EPUB3, voir



http://idpf.org/epub/30/spec/epub30-contentdocs.html#sec-xhtml-mathml



Pour une solution de fortune pour passer MathML en EPUB2 avec des images, voir :



http://www.mobileread.com/forums/showthread.php?t=73914







Manervi a écrit :



Autre question quelle méthode de conversion (format de sortie + logiciel de conversion) recommenderais-tu pour lire des .odt sur kobo/kindle en perdant un minimum de choses (commentaires en marge, hyperliens).







Pour les commentaires en marge, il ne faut pas trop y compter. Faut les placer dans le document même. Aucun outil de conversion, à ma connaissance, n’ira te les intégrer dans le fichier.

Une bonne solution du point de vue lisibilité, à mon avis, serait donc de les intégrer au texte avec un léger retrait à gauche (et éventuellement à droite) et dans un niveau de gris foncé (plus foncé que #666 quand même) de manière à ce que lecteur puisse les sauter s’il ne veut pas les lire, mais qu’ils restent suffisamment lisibles s’il les prend en considération. Autrement dit, les passer dans le texte et leur attribuer un style spécifique.



Vu qu’on parle d’.odt, autant installer l’extension Writer2ePub pour OOo/LO qui fait un boulot correct et rend surtout un code d’EPUB très propre.



Je ne vais pas cacher qu’il n’existe pas de solution facile d’utilisation et performante pour produire un fichier EPUB aujourd’hui. Je ne parle même pas d’EPUB3. C’est du CSS et du HTML donc, pour peu qu’on se forme un peu à la chose, c’est finalement assez facile d’en faire à la main.

Perso, on les fait tout le temps à la main, surtout que revendeurs refusent de plus en plus de prendre fichiers qui ont été convertis, plutôt à raison parfois vu le code de l’EPUB catastrophique généré par ces convertisseurs ou même export depuis app (le code d’un EPUB exporté par InDesign, il est juste dramatique, c’est une bouillie infâme au point où tu te demandes comment liseuses peuvent correctement l’interpréter).

Amazon refuse les fichiers convertis avec Calibre par exemple, parce que le code généré par Calibre dans le nouveau format Amazon est très très mauvais, le dev de l’app l’ayant lui-même reconnu.



Voilà, désolé de ne pouvoir t’orienter vers quelque chose qui réponde à tes besoins mais c’est vraiment la merde, la production EPUB, pour le moment.



Sinon, j’avais oublié de souligner que Kobo a désormais un dico français (Larousse 2008) ET offre possibilité de traduire mots étrangers.



Le 08/10/2012 à 21h 44







Trollounet a écrit :



j’avais été assez déçu du fait que ce soit du gris clair sur du gris foncé et pas du noir sur du blanc, ça nuit au confort je trouve.







Petite précision, pour un confort de lecture optimal, on ne fout absolument ô grand jamais de noir pur sur un blanc pur. On fout soit du noir pur sur du gris léger soit du gris foncé sur du blanc. C’est pour ça que toutes les apps tablettes de lecture différée ou e-book ont un fond gris (voire sepia dans le cas des apps e-book). Mais le noir pur sur blanc pur, ça défonce les yeux.



Sinon, pour répondre à la question, il me semble qu’un site avait mesuré le contraste en pourcentage et il se trouve que les liseuses éclairées (les nouvelles du moins) ont un contraste égal à celui d’un livre de poche, soit entre 55 et 60 % là où un livre format roman/digest est à 70-80 %, 100 % représentant bien sûr un noir pur sur du blanc pur.



Lorsque l’éclairage est éteint, on est en dessous d’un livre de poche mais pas de beaucoup. Cela dit, et ça peut intéresser les gens qui recherchent justement ce contraste, les liseuses Kobo ont une fonctionnalité TypeGenius qui permet de modifier l’oeil (taille de la lettre x minuscule), l’épaisseur de trait et la finesse (par finesse, on entend plutôt intensité du noir) des polices embarquées, qui sont au nombre de 10 (et l’une d’entre elles est prévue pour les dyslexiques). Donc, On peut améliorer le contraste de quelques pour cents grâce à cette petite fonctionnalité (pour avoir réglé Georgia à ma convenance sur une Kobo Mini, ça peut faire une diff énorme).

De plus, il est possible d’ajouter ses propres polices de caractères assez simplement et de les utiliser (il existe des polices prévues pour les écrans e-ink, Bitter par exemple, voirhttp://www.fontsquirrel.com/fonts/bitter).



Pour ce qui est de tout l’aspect typographique, Kindle commence à être à la ramasse. Justification arbitraire du texte alors que les coupures des mots/césures ne sont pas supportées sur liseuses alors qu’elles le sont dans les apps… (ce qui ne doit absolument pas se faire puisque ça crée des blancs irréguliers entre les mots et donc des lézardes, à savoir colonnes de blancs dans le texte), pas de substitution des espaces insécables devant signes doubles par des espaces fines quand possible de le faire (avec justification), pas de réglages d’interlignage aussi avancés, pas de réglages de la marge extérieure, etc.

Si je parle de cet aspect, c’est parce que la typo améliore le confort de lecture. Dans ce domaine, et c’est dommage que les tests ne s’y intéressent jamais donc je vais faire un article sous peu, les liseuses Kindle sont à la ramasse alors que c’est une base. Format Kindle supporte donc pleins de choses avancées niveau styles de présentation mais l’aspect typographique est bâclé, ce qui est quand même assez grave pour du livre…



Voilà voilà, j’espère avoir été complet… et clair mais si y’a des questions, aucun souci pour préciser <img data-src=" />



Le 29/09/2012 à 11h 26

Bon, pour le bouquin je peux donner une vue, étant dedans moi-même histoire d’apporter des précisions.









dragonmares a écrit :



Un livre numérique ? Pas de choix dans les titres, dans les versions, pas d’accord pour un fonctionnement sur toutes les liseuses et des prix aussi cher voir plus cher qu’un vrai livre.

Une bd ? le service n’existe pas en france et même aux états unis c’est juste limité aux us comics, aussi cher qu’une version papier, sans possibilité de les télécharger (lecture en ligne seulement) et sans traduction autre que langlais ( comme si ils voulaient pas vendre ça dans le monde)

Un manga ? Faut arreter de rever, des amateurs font un meilleurs boulots et plus rapidement que les pro actuellement.







En ce qui concerne manga + BD, le problème est qu’on a dû attendre EPUB3 histoire que ce soit bien supporté. En gros, et c’est très bien, éditeurs ont préféré attendre que le standard ouvert puisse le faire. Du coup, c’est côté fabricants que ça bloque, aucun ne supportant encore réellement EPUB3 comme prévu.

Tu peux faire en EPUB2, pour tablettes généralement, mais ce sont des adaptations maison du format (Apple + Kobo) qui ne sont pas EPUB3-compliant.



Sony avait créé le format .ebook pour manga, mais ce n’était pas un standard ouvert. Ils l’ont abandonné parce qu’EPUB devait le gérer à terme.

Quant à CBZ, CBR, disons que leur intérêt par rapport à du PDF ou un fichier contenant des images est presque inexistant…



Donc sur la BD et le manga, on ne peut pas trop en vouloir aux éditeurs d’avoir une offre pauvre vu qu’ils ont bien sagement attendu que le standard ouvert et gratuit le supporte histoire que ce soit interopérable. Les apps c’est bien joli, mais ça reste quelque chose de fermé avec un format que seul la boîte de dev supporte (exception faite de possibles licences concédées à des boîtes tierces, ce qui à ma connaissance est ultra rare voire inexistant).



Maintenant, pour le livre en général et les questions de prix – et ça ne s’adresse pas particulièrement à ton message mais c’est plus général <img data-src=" /> –, je dois quand même avouer qu’on peut voir des ratios gratuit — payant ahurissants, de l’ordre de 1000 DL gratuits pour 1 vente parfois (et je ne plaisante pas, la moyenne doit se situer autour de 100 pour 1, et peut très très vite monter, alors même que le payant est à 2 ou 3 euros.



Pour entrer et rester dans le top 100 gratuit, faut faire 1000-2000 DL mini sur la première semaine de publi à peu près (dépend de la période), chez Apple. Pour entrer dans le top 100 payant, T’as en général besoin de 50 ventes.

J’avais vu avec une auteure pour Kindle il y a trois mois, elle était dans le Top10 Amazon sur 2 ou 3 jours, elle m’avait dit que ça représentait entre 5 et 10 ventes à 2 euros… :-/ Et bien évidemment, tu retrouves souvent les best-sellers papier vendus 15 euros en numérique dans ces classements.



Pour les USA, je n’arriverai pas donner de chiffres aussi précis mais en France, il y a indubitablement un gros volume qui va vers le gratuit. On doit être à peu près à la proportion de l’AppStore Apple (82% de DL gratuits). Et le prix, en fait, bah il joue très peu auprès des lecteurs.



Maintenant, aux USA, on a l’édition indé qui va vers un prix de 1-3 dollars. En France, 1 euro, c’est juste pas possible, autant ne rien publier. On peut descendre à 2 euros, mais finalement ça ne joue même pas et on aurait fait autant de volumes à 3 euros quasiment (avec une marge bien meilleure chez Amazon à ce prix là : 70% au lieu de 35%).



Donc OK, on a bien compris que les lecteurs demandaient des prix abordables. Mais malheureusement, dans les faits, on retrouve toujours les livres chers dans les meilleures ventes et au final, il y a très peu de recherches (je dis bien recherches, pas achats) sur les livres vendus aux prix demandés par les lecteurs sur les forums, blogs, etc.



Nous disposons donc de signaux contraires… On fait quoi ? <img data-src=" />



Je rappelle que sur le marché anglosaxon, c’est parce que les lecteurs ont acheté des livres à un prix abordable (édition indé, autopubliés) que certains éditeurs ont suivi le mouvement. J’ai plusieurs exemples où éditeurs sortent des recueils de nouvelles d’auteurs reconnus à 1 dollar.

Pour cause, éditeurs ont senti une menace… Pensez donc, des mecs qui ne passent pas par une maison d’édition puissante qui font des volumes de fou et trustent les tops des ventes ! Mais si ça ne se passe pas comme ça en France, est-ce que les éditeurs vont réajuster les prix à la baisse parce que les lecteurs se plaignent en ligne ? Personnellement, je ne pense pas.



En France, on en est au stade où un éditeur lâche publiquement que faire du livre numérique lui coûte plus que du livre papier et qu’il ne gagne pas un kopeck sur le numérique (en gros, ce sont des frais rattrapés par publi papier mais faut bien être sur le numérique au cas où…). Il a vendu 400 exemplaires d’une série de plusieurs dizaines de bouquins vendue aux alentours de 9-10 euros.

Le fait est que la réalité comptable du marché num en France lui donne raison puisque même sur les titres vendus pas chers, t’es déjà content de vendre une centaine d’exemplaires – Oui, je sais, on va me dire Bragelonne bla bla bla mais c’est un cas extrêmement particulier qui n’a aucune espèce de valeur de vérité générale, croyez-moi.

Si demain des bouquins à 3 euros se vendent à des milliers d’exemplaires, de plus en plus, alors il sera obligé de suivre. C’est comme ça qu’ils fonctionnent, toujours à reculons. Et comme il n’y a aucune menace pour lui, il continuera à vendre à ses prix… <img data-src=" />



Le 10/09/2012 à 07h 51







Redfish a écrit :



Hum, pour le moment il y a que Amazon et Kobo qui soit en HD.

Pour la lumière, B&N, Amazon et Kobo… mais le Nook est un peu à la traîne pour la lumière (moins homogène).

Bref, on peut pas dire que tous les fabricants sont pour le moment au même niveau.







Yep au temps pour moi, l’idée était de dire “au même niveau d’innovation” donc plus des perfectionnements que des trucs de malade. Cela dit, amazon à énormément amélioré l’aspect software (kindle format 8, moteur de rendu basé sur webkit, conversion depuis ePub, propriétés css et tags html, fixed layout, bd, etc. ) mais ça se voit beaucoup moins que le hard. Dans le même temps, les fabricants qui supportent ePub se reposent sur le rmsdk adobe et ne font pas grand chose <img data-src=" />

Ce qui n’est pas sans créer des problèmes de fragmentation ePub. (quand tu as Kobo qui ignore les styles de l’element body dc marges de la page par exemple, et le concept d’inheritance css dc telle classe qui ne récupère pas les styles de l’élément principal et il faut donc alourdir la css à les remettre à chaque fois… Au final un beau fichier inter opérable certes, mais un fichier avec du code de merde…







Redfish a écrit :



Ca par contre, je pense que c’est pipo…

Kobo, qui est concurent, sort le même écran au même moment.

Même écran pearl HD, avec 4 diodes en bas de l’écran.

Seule différence, le Kindle est capacitif (IR pour le Kobo), ce qui permet un film tactile plus fin, ce qui apporterai un léger mieux pour la diffusion de la lumière.







Ça dépend, amazon avait choisi sa propre façon de le faire, avec des brevets déposés… Et pas mal de problèmes. En 2008, Sony avait d’ailleurs présenté une Prs-700 avec rétro éclairage, jamais commercialisée. Du coup, c’est plausible, les dates concordent, les rumeurs abondent dans ce sens, je me suis donc permis de mettre le lien sachant que je considère que ça peut être véridique <img data-src=" />







Redfish a écrit :



C’est pour ça qu’ils faut des partenariat avec des librairies ou en être une soit même.

Un peu comme les consoles de jeux, on vend la console à perte (ou limite) mais on se rattrape sur les jeux.

Là, ils vendent les liseuses peu chère… pour pouvoir vendre leur catalogue d’eBooks.

La stratégie de Amazon/B&N/Kobo est très clair à ce niveau.







Yep, pour ça que Sony a fait un partenariat avec chapitre aussi, ils seraient partis de quasiment zéro avec leur ebook store à eux.







Redfish a écrit :



C’est un peu normal… tout le monde veut une tablette actuellement.

Internet, jeux, vidéos… ce que ne permet pas une liseuse.



Les liseuses n’intéresse que les… lecteurs.

Hors, 50% des Français (Ça doit être pareil aux USA) ne lisent jamais un bouquin, 40% lise occasionnellement… reste les 10% de lecteur réguliers et gros lecteurs, seuls qui pourraient investir dans une liseuse.







Yep.

Remarque, peuvent également intéresser des administrations (pour documents) ou des boîtes. Les USA viennent juste d’annuler une commande de kindle par exemple, de plusieurs millions de dollars, pour refaire un appel d’offres. Et pas mal d’écoles us utilisent des liseuses aussi à la place des manuels scolaires.

Cela dit, oui, le marché n’est pas aussi grand que celui pour la tablette. Mais on est vraiment sur une bataille du prix (et des petits trucs en plus genre glowlight pour justifier un prix plus élevé. Kobo à d’ailleurs annoncé un Kobo mini à 80 dollars. Du coup, tablettes vendues à faible marge aussi, mais avec plus de contenus à vendre derrière (jeux, films, musique, etc.). Je pense que le premier qui sortira la liseuse à 50 dollars tuera un peu le marché de la liseuse. Mais bon, il leur reste quand même pleins de marchés à investir. Donc c’est loin d’être mort. Pas oublier que pendant longtemps, les chiffres n’ont été faits que sur les USA ou presque. Maintenant, y’a l’Europe, le brésil et le Japon. Faut voir comment ça prend (au brésil, extrêmement bien apparemment, au Japon ils partent dans un marché où le manga représente 75% des volumes du livre numérique…)



Le 08/09/2012 à 09h 58







Turkal a écrit :



Je me pose exactement la même question. Et c’est qui me fait hésiter à investir dans un kindle. Est-ce que c’est vraiment génant le non-support de l’epub ? Si c’est toujours le cas avec ce modèle bien sûr…







Tu télécharges Kindle Previewer 2, et il te prendra n’importe quel EPUB (non DRM), y compris EPUB3, pour te le transformer en mobi (en fait, l’app inclut le convertisseur KindleGen, celui à l’usage des éditeurs parce que 80% des fichiers mobi sont en fait des EPUB convertis…)



Il le convertira bien mieux que Calibre dans le nouveau format KF8 et en plus, si le formatage de l’EPUB est complexe, ça passera mieux que chez certains fabricants qui mettent en avant le support du format EPUB <img data-src=" />



Le 08/09/2012 à 09h 54







nucle a écrit :



Au niveau de la liseuse, quelle déception! Un meilleur contraste, une résolution un peu meilleure et puis c’est tout.. C’est inquiétant, Amazon abandonne-t-elle les liseuses au profit des tablettes?







Bah, ils sont tous au même niveau, B&N, Amazon et Kobo (et Sony, et Bookeen, etc.) pour le coup. C’est juste qu’on touche aux limites de la techno e-ink…



Mirasol, qui commercialisait de l’e-ink couleur a jeté l’éponge il y a un mois et demi. C’était extrêmement cher et avec un taux de rejet de près de 50% sur la chaîne de fabrication… <img data-src=" />



Le Kindle Paperwhite a demandé des années de développement à Amazon par exemple. Voir



http://allthingsd.com/20120906/amazons-kindle-paperwhite-four-years-in-the-makin…



D’autant plus que les liseuses “pèsent” sur les comptes plus qu’elles ne rapportent. Chez B&N par exemple, le Nook Touch s’est très mal vendu pendant les fêtes de fin d’année 2011, avec énormément de retours à prendre en charge pour la boîte (invendus en magasins) et les comptes dans le rouge pour ce trimestre-là. Et la tablette Nook s’est vendue beaucoup plus que les liseuses…

Chez Amazon, Kindle Fire a explosé les volumes des liseuses e-ink.

Sur tablettes, ils peuvent en plus vendre du magazine, de la musique, de la vidéo, vendre des souscriptions à des services premium, etc.



Donc oui, l’e-ink stagne et est voué à devenir un produit de niche vendu très peu cher (donc pas de R&D de fou qui ferait augmenter à mort le prix du produit). Aujourd’hui, c’est la tablette dans un écosystème complet qui rapporte le pognon à ces boîtes <img data-src=" />



Le 05/09/2012 à 08h 40







JeanNono a écrit :



Pour Commentaire supprimer :



J’utilise Sigil avec des css (style) et un contrôle par epubcheck pour la comptabilité epub.

Mais avant, il faut encore modifier le fichier manuellement pour virer les problèmes, genre note de fin de page : refaire les liens manuellement, la galère.

Sinon je fais mon texte sur LO avec l’utilisation des styles, cela simplifie les problèmes. Il manque juste un bon utilitaire qui passerait de LO à epub sans passer par le html qui pose le plus de problème. Je nettoie le fichier html avec un éditeur (geany) pour virer toute la mise en page merdique qui ne correspond pas à mon texte (?!?) alors que j’ai un beau fichier css qui devrait éviter ce type de problème. Il n’est pas pris en compte, dommage !

Pour info, j’ai tenté une fois de repasser mon texte propre sous html avec css sous LO, une catastrophe complète, le texte n’était plus du tout en forme !!!

A bientôt et bonne lecture, Jean-Nono







Hum, tu as déjà testé l’extension OOo/LO writer2epub ?



Ça te simplifiera à mort le boulot sous sigil, writer2epub faisant un boulot assez bon et vire automatiquement ce qui n’est pas supporté par software ePub niveau formatage.



Sinon pressbooks est un service en ligne pas mal, avec export pdf, ePub et mobi de ton projet, sur lesquels tu peux appliquer des thèmes, et qui fonctionne avec wordpress.



Pour les liens, sinon, je ne saurais trop conseiller de les mettre en fin de chapitre (avec un chapitre = un fichier xhtml) avec un appel de note normal et surtout pas en sup. Raison : certaines liseuses tactiles ont beaucoup de mal avec les liens vu que tu tapes zone de l’écran pour tourner la page. Du coup, si appel de note trop petit, ça sera galère pour réussir à le tapoter… :-/

Perso, j’ai même décidé de foutre les appels sur le mot avec un pictogramme à côté pour faire comprendre que c’est une note. <img data-src=" />



Le 01/09/2012 à 14h 53







Marco07 a écrit :



pour avoir un meilleur lecteur pdf? (ça fait des mois qu’il est rangé du coup)







En tout cas tu risques d’attendre longtemps côté “officiel” sachant que ça fait 5 ans qu’Adobe a annoncé qu’ils foutaient le format PDF niveau appareils mobile et qu’ils se concentraient sur EPUB (sur lequel ils galèrent déjà). Et comme ils utilisent quasiment tous le soft Adobe pour gérer le PDF… <img data-src=" />

Mais sinon, tu as des trucs comme ça pour adapter les fichiers PDF pour Kindle :http://www.guidingtech.com/7172/convert-pdf-to-kindle-quickly-k2pdfopt/



Cela dit, tout est fait pour que le format PDF crève niveau livres numériques depuis un certain moment <img data-src=" />







kinos a écrit :



Merci pour ce témoignage coté écrivain. <img data-src=" />

Ce que j’en retire, c’est que c’est plus galère que pour les zicos qui veulent rester indépendant . Ils peuvent au moins faire des enregistrements de qualité correcte pour pas trop cher et sans trop galérer. La pub venant en multipliant les concerts dans les troquets et autres petites salles.

Par contre, vous, les écrivains, pour se faire connaître sans passer par un éditeur, comment faites vous ? <img data-src=" /> J’ai vu que c’est sur itunebook et barnes&noble, mais ce qui fait le reste, c’est seulement le bouche à oreille ???







Réseaux sociaux, bouche-à-oreille, participation dans des forums sans spammer, plateformes sociales qui mettent auteurs et autres auteurs + lecteurs en relation lors du processus de création, etc.



Après, de toute manière, 95% des auteurs gagnent pas leur vie même publié par un éditeur. Les avances sont tombées à 800 euros pour un premier bouquin chez beaucoup d’éditeurs, on leur demande de faire de la pub d’eux-mêmes, certains sont envoyés au pilori (sens figuré d’abord, sens littéral quelques mois plus tard) lors de la rentrée littéraire… d’autres doivent signer des contrats où on leur donne que dalle niveau numérique, d’autres encore doivent signer un contrat qui couvre trois bouquins et où les à-valoir et droits d’auteurs sont calculés en global (autrement dit, si les recettes d’un bouquin ne couvrent pas les dépenses des deux autres, on donne pas à l’auteur la somme qui lui est due pour le bouquin qui a bien marché, on lui donne rien parce que les deux autres ont été déficitaires…) et ainsi de suite.

Y’a même un truc que certains éditeurs disent : “y’en a qui seraient prêts à payer pour qu’on les publie, alors on n’a aucun intérêt à lui donner un à-valoir conséquent et un % intéressant… 8 % pour les nouveaux publiés.”

Évidemment, exceptions dans ce cas-là aussi, tous les éditeurs ne sont pas comme ça.



Bref, le pognon est fait par les éditeurs, pas les écrivains. Je pourrais donner l’exemple d’une autopubliée qui, en vendant 2 euros sur Kindle, a fait autant de droits d’auteur en 5 mois qu’un mec publié par un éditeur 20 euros sur toute la durée d’exploitation du bouquin.



Aux USA et au Royaume-Uni, en tout cas, les auteurs mid-list n’hésitent plus à claquer la porte de leur éditeur qui ne fait finalement pas grand chose pour eux pour s’autopublier. Quand ils doivent sortir un bouquin et que l’éditeur lui dit qu’il ne pourra pas faire beaucoup de pub dessus parce que tel auteur connu de la maison vient juste de finir son bouquin et qu’il faut le sortir, donc faire passer le max de budget dedans, ça n’incite pas l’auteur qui subit le dommage collatéral à rester.



Au final, la situation de beaucoup d’auteurs ne change pas en passant d’un éditeur à l’autopublication. C’est juste qu’ils doivent assurer le boulot de l’éditeur… mais niveau promo et écriture, ils gardent leurs habitudes.



Le 01/09/2012 à 13h 11







Plasm a écrit :



Moi je pense qu’il faudrait des plateformes de mise en ligne pour les auteurs et les chanteurs/compositeurs où c’est eux-même qui upload leurs oeuvres.



Ils auraient certainement plus de bénèf qu’en passant par une boîte d’édition/maison de disque.



C’est pas Google ou Apple qui voulait faire ça pour les livres numériques ?







Ça existe déjà pour le livre, et ça compte pour beaucoup dans les catalogues en ligne



Smashwords

Kindle Direct Publishing

Kobo Writing Life

Google Play Books

iBooks (là c’est un peu plus compliqué mais même esprit)

Feedbooks

Même Gutenberg maintenant

etc.



Ce n’est pas ce qui manque, et l’auteur récupère de 35 à 70 %.

Le truc est accepté aux USA par les lecteurs qui n’hésitent pas à regarder dans ce catalogue-là.

En France, c’est un peu plus compliqué dans le sens où beaucoup de lecteurs pensent que c’est de la “publication de vanité” (livres de merde publiés pour le seul plaisir de l’écrivain raté) mais les choses changent peu à peu.



À noter que dans ce cas, ces plateformes de publication directe sont bien différenciées d’un éditeur légalement (et au niveau des impôts aussi). <img data-src=" />



Le 01/09/2012 à 10h 38

Bon, il existe quand même des exceptions, heureusement.



Bragelonne a compris comment se servir du numérique.

Mnémos s’y est mis depuis peu et a choisi de mettre en avant l’absence de DRM carrément sur leurs couvertures.

Y’en a d’autres mais effectivement, d’autres éditeurs ne veulent pas voir que ça fonctionne pas mal pour eux comme ça… C’est les auteurs qui ont peur il paraît, publier sans DRM équivaudrait apparemment à leur faire comprendre qu’on ne fait rien pour défendre leur travail si on en croit les propos de certains.









Commentaire_supprime a écrit :



Par contre, si je dois acheter un livre en anglais, ce sera en dématérialisé… à condition que leurs DRM de #%£$ ne bloquent pas mon Kobo…







Pour livres français, en tout cas, je ne peux que te conseiller d’aller systématiquement checker chez les distributeurs (immatériel, ePagine, etc.) sachant que certains revendeurs foutent automatiquement DRM si le livre a un marquage (que le distributeur fait mais pas le revendeur). Au final, des livres marqués chez le distributeur (en gros, une mention du nom du lecteur régulièrement) sont vendus avec DRM chez le revendeur…







Quiproquo a écrit :



Sans parler du bordel que c’est niveau interopérabilité dans le domaine du livre numérique…

Mauvaise qualité du hard et du soft (interopérabilité au niveau 0)







Et ce n’est pas prêt de s’arranger, voirhttp://epubsecrets.com/reviewing-epub-myths.php

EPUB3, on en est encore très loin. De fait, là, on en est presque à devoir sortir un miracle par bouquin pour qu’il soit rendu de la même façon partout.



Tel fabricant ne prend pas en compte les styles pour le tag body, tel fabricant Sony ne met jamais à jour les firmwares des anciennes liseuses alors que leur soft est ultra bogué niveau images depuis deux ans – en foutant un lien sur une image, tu peux faire planter la liseuse –, tel fabricant ne connait pas le “concept CSS d’inheritance”, tel moteur de rendu fait sauter toute la mise en page si tu as le malheur d’utiliser un propriété CSS qu’il ne digère pas…



Au final, ce qui devrait faciliter la publication (un format ouvert et standard) est tellement mal mis en œuvre côté fabricants et développeurs que tu te retrouves avec des longues périodes de déboguage, un rythme de publication par conséquent ralenti, des frais de développement en plus (ce qui se retrouve aussi dans le prix du livre final chez certains, je suis assez bien placé pour le savoir), des retouches du code parce qu’un utilisateur de telle liseuse a prévenu d’un bug, etc.



Enfin bref <img data-src=" />



Logiquement l’essentiel du parc matériel tourne avec du SDK Adobe (moteur de rendu, DRM, etc.) et ça devrait faciliter les choses mais non, parce que les fabricants font leur mayonnaise dessus et/ou (encore pire), utilisent du SDK vieux de 18 à 24 mois dont on sait qu’il contient des bugs gênants… J’aimerais beaucoup qu’Adobe “déprécie” les versions de SDK au fur et à mesure afin d’obliger certains à se mettre à jour… Sinon, on n’avancera pas.

D’autant que si ça continue dans ce sens, on devra bientôt produire un fichier EPUB par revendeur… (ce qui serait plutôt ironique et malheureux vu que c’est un standard ouvert…)



Le 24/08/2012 à 16h 28







Bejarid a écrit :



Et comparer Facebook à l’opium







C’est ce que je retiendrais aussi.



Surtout quand on vient juste d’apprendre que de plus en plus de gens pensent que ne pas avoir de profil FB, c’est avoir un problème (social, mental, etc.) et c’est de plus en plus considéré comme anormal, notamment par DRH, etc. Ce raisonnement est juste gravissime, c’est ceux qui pensent ça qui devraient plutôt se demander s’ils n’ont pas un gros problème…



Et encore plus quand certains sites décident de passer au tout Facebook pour les commentaires… ou les inscriptions au service.



Il y a clairement une apparition d’un danger Facebook qui mérite débat (peut-être pas de société toute entière mais qui a quand même une portée large), voire des réseaux sociaux vu les répercutions qu’ils semblent engendrer des mutations de pensée…



Mais les derniers trucs que j’ai vu à leur sujet, ça fait réellement froid dans le dos.



(je sais qu’on déborde du cadre de la comparaison originale <img data-src=" />)



Le 23/08/2012 à 08h 49







GutsBlack a écrit :



Si tu as besoin du clavier c’est intéressant sinon autant prendre une Asus Transformer.







Bah apparemment, faut pas avoir de gros doigts pour le clavier de l’Archos <img data-src=" />



Je ne sais pas comment ça se passe avec le clavier Asus mais comme la moitié des reviewers se plaignent du clavier de l’Archos dégueulasse… <img data-src=" /> Vaut mieux vérifier en magasin, donc.



Le 23/08/2012 à 08h 36







sksbir a écrit :



Et pour organiser/convertir tout ça, il existe le logiciel CALIBRE. <img data-src=" />







Alors par contre, pour passer d’EPUB vers KF8, le dev Calibre a lui-même dit que le résultat était pas génial (d’ailleurs, Amazon refuse maintenant les fichiers KF8 générés par Calibre pour vente sur Kindle Store).



Je ne saurais donc trop conseiller à tout le monde d’utiliser Kindle Previewer 2, qui est gratuit et disponible publiquement (sans inscription rien).



En effet, il intègre KindleGen, qui est le convertisseur à l’usage des éditeurs (faut savoir que 80% au moins des fichiers Kindle sont générés à partir de la version EPUB dans l’industrie).



Il suffit donc d’ouvrir le fichier EPUB avec Kindle Previewer 2 et la conversion sera faite automatiquement. Vous trouverez le fichier .mobi exporté dans un dossier sur le bureau. Et en plus vous aurez droit au détail de la conversion et report d’erreurs / avertissements s’il y a quelque chose qui ne va pas dans le fichier EPUB (s’il manque, par exemple, une table des matières… ou s’il manque la metadata language, auquel cas le fichier ne sera pas converti). <img data-src=" />



Autant utiliser le convertisseur le plus performant étant donné que le support EPUB (2.0.1 mais ça fonctionne également avec EPUB3) du convertisseur KindleGen est pas loin d’être parfait. En tout cas, le support est largement meilleur que celui de certains fabricants qui tournent avec EPUB et le Mobile SDK (moteur de rendu EPUB quoi) Adobe. <img data-src=" />

(En même temps, Amazon a fait en sorte que KF8 se rapproche le plus possible d’EPUB vu le taux de conversion des livres à la vente depuis ce format, on trouve donc la même structure interne à l’archive, les mêmes dossiers, les mêmes fichiers, etc.).



Sinon, précision sur le format iBooks vu que j’ai croisé la chose sur une autre news.



Tout un tas de gens vont vous dire qu’iBooks est basé sur EPUB3.



C’est faux.



J’ai passé deux jours entiers dedans. D’autres devs ebooks y ont passé une semaine pour détailler comment le format fonctionne.



Ce n’est pas tout à fait EPUB 2.

Bien que le fichier ibooks ait la même structure qu’EPUB2 et puisse être ouvert par tout soft qui gère EPUB2, toute la partie mise en forme est propre à Apple. En gros, le fonctionnement iBooks pour la mise en forme est totalement différente du standard utilisé par les autres.

Du coup, iBooks Author ne sait pas importer de l’EPUB.



Ce n’est pas tout à fait EPUB 3

En fait, ce ne peut pas être EPUB3 dans le sens où Apple a récupéré des choses qui ont été rejetées pour EPUB3. l’IDPF (organisme qui gère le standard) a choisi les propositions Adobe, Apple a récupéré des choses de propositions rejetées et a fait son propre truc. Ils avaient d’ailleurs annoncé à demi-mots qu’ils bossaient sur un truc bien à eux dans une mailing list officielle CSS/EPUB.

De plus, iBooks utilise nombre de propriétés CSS qui ne seront pas supportées dans EPUB3, et a même créé des propriétés CSS préfixées -ibooks- pour le format (en EPUB, elles sont préfixées -webkit- donc si Apple utilise -ibooks-, ce n’est pas pour rien).



Ce n’est pas tout à fait HTML 5

Apple a modifié des balises HTML 5, notamment “object” pour faire fonctionner ses widgets de base. Les widgets Apple fonctionnent avec de l’HTML, du CSS et du Javascript. Or, pas de Javascript dans le fichier iBooks, au contraire des fichiers EPUB dans lesquels nous pouvons en mettre. Apparemment, c’est l’app iBooks qui gère toute la partie javascript donc, selon l’id de la balise object du widget.

Résultat : impossible de convertir ses widgets pour EPUB3. Théoriquement, avec un peu de contre-ingénierie et une bibliothèque JS, c’est possible, mais ça demande un boulot énorme, des adaptations faramineuses, etc.



Ce format de fichier ne peut donc être converti sans perte. Et encore, il faut se taper la conversion à la main vu la complexité du système de mise en page et les propriétés utilisées (certaines n’existant pas en CSS standard).



Bref, vous pouvez le considérer comme propriétaire.



Le 22/08/2012 à 15h 35







Sebuzz a écrit :



ET si on remplace tablette par liseuse, son commentaire est très pertinent !



Le marché a pas l’air hyper au point ; j’ai l’impression qu’il y a 50 formats différents, et qu’ils sont loin d’être tous lisibles sur tous les lecteurs. On se croirait revenu au début du marché de l’audio numérique.







Heu, y’a un standard : EPUB, qui peut faire de plus en plus de choses. Tous les gros revendeurs et fabricants tournent avec. Mais faudra attendre le support de la version EPUB 3 pour avoir les contenus plus complexes.



Et y’a “Kindle” (je dis Kindle parce qu’ils ont une flopée de formats différents pour réaliser des choses différentes). Les formats Kindle tendent à s’harmoniser avec KF8 (Kindle format 8) qui, grosso modo, est une sorte d’EPUB Amazon (c’est très très ressemblant, rien que niveau code et niveau “architecture” du fichier).



EPUB est une archive (c’est un fichier zip avec quelques spécificités). Kindle est un package (là, tu ne peux pas l’ouvrir avec un soft qui unzip, faut MobiUnpack).



CBZ, CBR, etc. (les formats populaires pour manga quoi) sont également des archives. En gros, c’est une sorte de format simplifié d’EPUB (c’est juste un dossier contenant des images là où EPUB définit la mise en forme). Ils ne vont peut-être pas disparaître mais ils vont de moins en moins être utilisés.



PDF… Bon, heu, Adobe a lâché l’affaire en 2007 pour la lecture numérique et mobile donc je ne vais pas m’étendre sur le sujet. Le truc est laissé à l’abandon depuis 5 ans, ce serait bien que certains sites qui distribuent encore uniquement du PDF se mettent à jour. <img data-src=" />



Tu as le format ibooks mais il couvre des utilisations interactives que tu ne peux de toute façon pas avoir sur liseuse. En plus c’est un flop.



Sony a lâché son format BBeB depuis très longtemps.



Mobipocket, Amazon est en train de le tuer.



Après y’a AVE, un format spécial Aquafadas pour les BD que tu achètes dans leur app. Là, oui, on peut se poser la question de la pérennité du format.



Et on a fait le tour.



En gros, on peut résumer à





  • KF8 + mobi7 chez Amazon (qui peuvent être facilement convertis vers EPUB et inversement)

  • EPUB chez le reste du monde.



    Le plus gros problème d’interopérabilité, il est dans les DRMs surtout. Quoique beaucoup supportent DRM Adobe (Adept de son prénom).

    Et accessoirement, dans la fragmentation du support HTML et CSS au niveau des moteurs de rendu (si tu mets une seule chose genre propriété CSS que le moteur Adobe ne supporte pas, il te zappe toute la mise en forme de l’e-book par exemple). Le fichier pourra s’ouvrir n’importe où, mais il n’y aura plus aucun formatage (donc soit on triche de notre côté, soit on différencie versions s’il n’y a pas le choix). <img data-src=" />



Le 22/08/2012 à 10h 51

simili edit :



Nous avons un autre problème en France d’ailleurs. Pour le domaine public, ce sont les dates de traduction qui sont prises en compte…

Du coup, des livres du domaine public anglo-saxon peuvent donc encore être sujets à des copyrights en France pendant un bon moment. Un éditeur numérique a eu des problèmes avec Gallimard sur Le Vieil Homme et la Mer par exemple.


Le 22/08/2012 à 10h 44







Sebuzz a écrit :



Je suis plus confiant dans leur disponibilité numérique que dans leur réédition papier. Mais tu as parfaitement raison ; comme pour les autres arts, le catalogue numérique est loin d’être exhaustif (et ne le sera probablement jamais).







Bah, en tout cas, ceux qui cherchent à pérenniser ne font aucun choix. C’est systématiquement conservation de la version papier dans des salles prévues pour (pas d’humidité, chaleur ambiante calibrée avec très peu de variations de température, etc.) + numérisation pour mise à disponibilité.



Le mec d’internet archive s’est lancé là-dedans et c’est ce qu’il fait par exemple. Mais la conservation des exemplaires papier récupérés coûte une fortune. Du coup, ils ont modifié des conteneurs (utilisés pour transport) pour économiser.



Après, de toute manière, la chaîne du livre est numérique depuis bien longtemps. Le papier est juste un mode de distribution.

Donc de toute manière, c’est plus une question de mise à dispo ou pas. Les éditeurs ont tout un tas de fichiers numériques, c’est juste qu’ils ne voient parfois pas l’intérêt de les convertir dans les formats e-book vu que ça engendre des coûts (si c’est du PDF et qu’il faut corriger, c’est 1800 euros par conversion minimum, ce qui sera difficilement rentabilisé pour l’instant, avec les volumes de ventes moyens e-book en France. Un livre qui sort, c’est 200 euros la conversion en moyenne…).



Mais bon, là, les éditeurs anglo-saxons s’intéressent au Print on Demand pour le back-catalog. Donc on va vers un hybride impression à la demande + livre numérique à moyen-terme. Dans le cas de livres vraiment anciens où il n’y a pas de version numérique, ça peut coûter très cher (scanner, corriger, éditer, remettre en page pour impression papier, conversion pour version e-book). Du coup, certaines œuvres “pas rentables” devront être traitées par “amateurs” ou des grosses boîtes comme Google, tout simplement.



Et je ne parle même pas des œuvres rares qui sont dans un mauvais état. Là, je pense que les propriétaires ne seront pas super chaud pour prêter le livre le temps de le scanner. La BNF a pas mal de problèmes à ce niveau avec Jouve. Beaucoup de livres sont abîmés lors de la numérisation, au point où la BNF fait payer des pénalités (ça dépasse de beaucoup le taux de livres abîmés prévu à la base dans le contrat…).



Le 22/08/2012 à 07h 37







thekamaster a écrit :



C’est la T1 sur ton lien ;)







Merde.



Au temps pour moi. Mal réveillé.



Mais je suis persuadé d’avoir croisé plusieurs tweets avec le lien vers la page d’accueil chapitre.com hier avec une T2 sur twitter <img data-src=" />



Le 22/08/2012 à 07h 19

Bah pour la confirmation, suffit d’aller sur le site chapitre.com <img data-src=" />



http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/static/Default.aspx?id=sony-prst1&intcmp…



Et hop 129 euros.



Par ailleurs, l’ebookstore chapitre.com ne sera pas dispo sur la PRS-T1.

Je pense que c’est important de le souligner parce que la raison est que Sony a décidé de ne pas mettre à jour le software de la PRS-T1 <img data-src=" />



(ce qui frustre quelque peu les possesseurs qui y voient là une vieille technique de merde pour vendre la PRS-T2 alors que la T1 est tout à fait capable. Et en plus, ça veut aussi dire qu’ils n’auront pas la correction de gros bugs du moteur de rendu images dans EPUB <img data-src=" />)


Le 22/08/2012 à 15h 57







PanozPublishingTeam a écrit :



Pavé de moi-même. Self-quote de la honte.







Précision : iBooks ne peut pas être dérivé d’EPUB3 dans le sens où, en pratique, Apple a repris des propositions qui ont été rejetées pour EPUB3 (et qui ne seront donc pas intégrées dans EPUB3).



J’avais remonté les messages d’une mailing list EPUB officielle à l’époque de la release du format iBooks.



En gros, l’IDPF (organisme qui s’occupe du format EPUB) a choisi les propositions d’Adobe, Apple n’était pas content, Apple a créé le format iBooks.



Donc pour résumer : même structure technique, propriétarisation de toute la partie rendu + modifications maison pour mise en page et interactivité. <img data-src=" />



Le 22/08/2012 à 15h 42







misterB a écrit :



il est basé sur l’epub 3







Eh bah nan…



Les développeurs e-book ont lutté deux semaines pour que vérité soit faite à ce sujet : c’est pas tout à fait EPUB3, c’est pas tout à fait EPUB2, c’est pas tout à fait HTML5.

En gros, c’est un mélange d’un peu de tout avec une méthode de fonctionnement propre à Apple, une gestion de la mise en page totalement différente d’EPUB2 et d’EPUB3 et des modifications de tags HTML5 pour faire fonctionner certaines choses.

Ce n’est donc pas interopérable, c’est pas lisible ailleurs que sur iPad, c’est pas possible de convertir (théoriquement c’est possible, mais ça demande de la contre-ingénierie et une conversion des widgets avec du javascript). <img data-src=" />



Si tu lis ibooks = basé sur EPUB3, c’est une arnaque totale. J’ai passé deux jours dans le code du fichier pour comprendre comment il est fait et comment il fonctionne, ce n’est pas du tout de l’EPUB3 avec des adaptations CSS. De fait, c’est un fork EPUB “propriétarisé” plutôt.



Le 22/08/2012 à 11h 01







Elsiko a écrit :



Pfiou tu dois en avoir des ebooks pour remplir 23 Go <img data-src=" />







Ça peut vite monter avec du PDF si qualité d’image optimale <img data-src=" /> Par exemple, si je prends un PDF de résumé d’un truc que j’ai sur ma tablette-là, 56mo pour une trentaine de pages. Et je ne peux pas rogner sur la qualité des images sinon ça devient une bouillie infâme.

Et ça peut encore plus vite monter avec le format iBooks chez Apple sachant que leur plafond, c’est 2go le livre numérique. <img data-src=" />



Le 22/08/2012 à 10h 57







frscot a écrit :



Je n’ai pas de tablette pour le moment, et si j’en prenais une ce serait pour la trimballer partout, chambre, train… et regarder des films, ou lire un peu. Est-ce que les 16 Go ne sont pas un peu juste dans ce cas? (si certaines personnes ont des tablettes avec cet espace disque, est-ce que ca vous suffit?<img data-src=" />).

A la maison il reste la solution, stream depuis l’ordi, mais bon je prefererais avoir l’ordi eteint si je ne m’en sert pas directement. Mais en dehors, 16Go sans possibilite de brancher cle ou disque externe en USB ca me parait juste, non?<img data-src=" />







Bah, tu peux limiter jouer avec différents comptes Cloud… Google Drive, Dropbox voire SkyDrive. Après, évidemment, faut pas être contre ces services en ligne <img data-src=" />



Maintenant, le problème qui peut se poser, c’est ce que tu comptes en faire. J’ai changé une tablette 16go par une tablette 32go et je pourrais limite la changer pour une 64go là vu que je commence à manquer de place <img data-src=" />

Si tu as pas mal d’apps, typiquement des jeux “pas casual”, l’app peut faire jusqu’à 1go sur iPad par exemple. Donc si tu commences à accumuler, que tu as les morceaux de musique en local et quelques films en plus au cas où, tu peux vite remplir. À ce moment-là, faut commencer à prévoir ce dont tu as besoin à un instant T et gérer. <img data-src=" />



Le 22/08/2012 à 11h 02







pandaroux a écrit :



Pourtant j’ai acheté un ordinateur chez eux. Donc avec les 500€ que j’ai mis, je ne comprend pas ces résultats.







Je pense que c’est là que se situe le problème. Marge toussa. <img data-src=" />



Le 22/08/2012 à 10h 31







Teovald a écrit :



pour la note, je n’ai pas pu la tester moi même, c’est wacom qui a bossé sur le stylet, donc il a de très fortes chances d’être d’excellente qualité (dans le monde des tablettes graphiques, wacom a un quasi monopole sur les produits pour les pros).

Par contre j’ai lu de très fortes critiques sur Touchwiz & pour en avoir chargé une version antérieure sur ma Galaxy Tab 10.1 (modèle I/O donc à l’origine avec android 3.0 nu) je comprends tout à fait.

Samsung avec cette surcouche fait beaucoup de changements par rapport à android de base, mais presque tous m’ont donné l’impression de dégrader le produit.







Bah le truc, c’est que je lis des trucs genre “upgrade de l’écran du Galaxy Note 5 pouces” et, en général, dans les plus de la conclusion, on trouve S-Pen. Et effectivement, c’est le manque d’apps, les apps prévues pour S-Pen trop simplistes et la couche Touchwizz qui descendent la note.



Mais j’ai quand même vu 2 ou 3 sites où les mecs galéraient beaucoup avec les niveaux de pression du S-Pen et disaient que ça ne valait absolument pas 1/1000ème de la qualité des tablettes graphiques Wacom. En gros, latence, traits beaucoup trop gros ou beaucoup trop fins par rapport à la pression exercée, arrondis mal rendus, etc. Du coup, problème sur une pré-série ?



Et le truc, c’est que tu as du mal à déterminer le vrai du faux à ce niveau-là puisque tu as des vidéos review de sites où tout est normal avec une bonne vitesse d’exécution de Touchwizz et du stylet, aucun lag rien. Et tu as d’autres sites (et ils sont plus nombreux à première vue) où tu as des lags de partout par exemple. Du coup, on n’y comprend absolument plus rien. D’où viennent ces lags ? Est-ce que Samsung a merdé sur les unités de test avec une partie pré-série et une partie série ? Etc. Sur les reviews des sites US, tout le monde fait des hypothèses et personne ne peut apporter de réponses. Et Samsung ne communique pas sur le sujet, ce qui est une erreur selon moi…



Du coup j’attends les retours d’utilisateurs, éventuellement d’utilisateurs où “le stylet fait partie intégrante de leur boulot et pourront donner un avis objectif” + test en magasin. Après, je pense de toute manière qu’il sera plus raisonnable d’attendre la deuxième itération (logithèque plus fournie et plus complète niveau outils, amélioration stylet, etc.). Mais bon, c’est bien chiant, du coup, parce qu’il se peut que la tablette fasse bien le boulot mais comme les reviews vont d’un extrême à l’autre, ça fait hésiter plus d’un intéressé. <img data-src=" />



Le 21/08/2012 à 17h 41







Alkore a écrit :



Le produit est bon pour un prix défiant tte concurrence. Tu voulais quoi d’autre comme réaction?<img data-src=" />

Qu’ils descendent le produit pour satisfaire ton pessimisme naturel?<img data-src=" />







Ouais et puis au moins là, ça aide, les tests.



Parce que la tablette Note là… c’est soit “une merde mal finie avec un concept qui se tient mais une exécution lamentable, notamment le support du stylet catastrophique”, soit “une super tablette qui peut niquer l’iPad parce que le stylet marche trop parfaitement “tu peux pas test Apple”.



Au final, je ne sais même pas quoi en penser <img data-src=" /> Dans un cas j’ai l’impression que c’est un fanboy Apple qui a testé. Dans l’autre, j’ai l’impression que c’est un hateboy Apple qui veut que la marque disparaisse dans une coulée de lave <img data-src=" />