Le Wi-Fi 7 (802.11be) jusqu’à 46 Gb/s se prépare, que faut-il en attendre ?
Du réseau sans fil qui a la frite !
Le 05 octobre 2020 à 14h44
9 min
Hardware
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Le Wi-Fi 6 arrive à peine dans nos foyers, le Wi-Fi 6E pointe son nez à l'horizon, mais la suite se prépare déjà. Car mettre d'accord tout un secteur autour d'une nouvelle norme prend des années. On sait donc déjà ce que le Wi-Fi 7 devrait nous apporter, on vous explique tout.
Si le Wi-Fi 6 (802.11ax) a été finalisé assez récemment – le programme de certification a tout juste un an – les points d‘accès et autres terminaux mobiles ont sauté le pas bien avant en se basant sur des brouillons de la norme. Comme nous l’avions rappelé, il ouvre la voie à des améliorations sur la bande des 5 GHz, mais aussi des 2,4 GHz (qui avait été laissé de côté par le Wi-Fi 5). Son débit peut atteindre 9,6 Gb/s en théorie.
De telles évolutions se préparent pendant des années. La suite est déjà en préparation et l’air de rien, cela fait maintenant un peu plus de deux ans que les travaux sur le Wi-Fi 7 ont débuté. Si on est encore loin d’avoir une vision complète de ce que proposera cette nouvelle version, les grandes lignes en sont déjà dessinées.
Plusieurs constructeurs ont d'ailleurs déjà publié des documents assez complets que nous avons décortiqués pour vous. Si toutes les fonctionnalités ne sont pas encore finalisées (loin de là), les améliorations iront bien au-delà d’une augmentation du débit maximum théorique. On parle d'ores et déjà d'atteindre 46 Gb/s (cumulés).
Et voici le Wi-Fi 7 (802.11be), prévu pour 2024
Le Wi-Fi 7 sera basé sur la norme IEEE 802.11be Extremely High Throughput (EHT) de l’IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers). Pour rappel, le Wi-Fi 6 correspond au 802.11ax, le Wi-Fi 5 au 802.11ac, etc.
Les prémices du Wi-Fi 7 remontent à mai 2018, avec la création d’un Topic Interest Group (TIG) au sein de l’IEEE, suivi par un Study Group en juillet de la même année et enfin un Task Group en mai 2019. Les travaux sont prévus durer jusqu’en mai 2024, date à laquelle la version finale du Wi-Fi 7 devrait être mise en ligne.
Bien évidemment, la rétrocompatibilité sera de mise, aussi bien du côté des terminaux que des points d’accès, y compris avec le Wi-Fi 6E sur la bande des 6 GHz attendu pour l'année prochaine (peut être plus tard en France).
Des blocs de 320 MHz… bon courage en France
Le Wi-Fi 7 vise large puisqu’il sera compatible avec les fréquences comprises entre 1 et 7,250 GHz. Il pourra exploiter des blocs jusqu’à 320 MHz – au lieu de 160 MHz maximum en Wi-Fi 5/6 – avec la possibilité d’en agréger deux de 160 MHz ou quatre de 80 MHz. Pour rappel, un canal Wi-Fi représente 20 MHz.
Mieux encore, grâce au Multi-RU (Puncturing) il sera possible d'aggréger des blocs de fréquences non contiguës, présentant donc des « trous ». Le but étant de s’arranger au mieux avec les différentes réglementations locales qui empêchent parfois l’utilisation de certaines fréquences pour le Wi-Fi.
Une solution similaire existe sur les réseaux actuels sous certaines conditions – un seul bloc de 20 MHz dans le cas d’un flux sur 80 MHz par exemple – mais son champ d’action sera largement amélioré en Wi-Fi 7, explique l’IEEE. De plus amples informations techniques sont disponibles dans ce document, où on apprend notamment que la portée exacte de cette fonctionnalité est pour le moment « activement discutée ».
Rappelons que, pour le moment en France, les seuls canaux disponibles sont les suivants : de 2 400 à 2 483,5 MHz (bande des 2,4 GHz), puis de 5 150 à 5 350 MHz et de 5 470 - 5 725 MHz (bande des 5 GHz), soit un peu plus de 500 MHz au total. Il n’est pas toujours facile d’utiliser des blocs de 160 MHz tant les contraintes sont nombreuses. Autant dire que trouver des blocs de 320 MHz (non encombrés) va se révéler plus que compliqué…
Le Wi-Fi 6E sur les 6 GHz permettra de dégager un peu l’horizon, mais rien n’est encore acté pour la France. Aux États-Unis, le régulateur a déjà annoncé mettre à disposition 1,2 GHz de fréquences. En Europe, des discussions ont été initiées « pour ouvrir la bande 5 925 – 6 425 MHz au Wi-Fi. Cela permettrait presque de doubler le spectre actuellement disponible », explique l’Agence nationale des fréquences (ANFR).
Mais cela ne représente « que » 500 MHz, deux fois moins qu’aux États-Unis. L’ANFR rappelle que, « aujourd’hui, cette bande accueille partout en Europe des liaisons montantes vers des satellites de communication ou des liaisons hertziennes point à point » ; en libérer davantage ne sera donc pas chose aisée.
16 flux simultanés et jusqu’à 46 Gb/s
Autre changement important, le nombre de flux simultanés est doublé, passant de 8 à 16. Comme c’est le cas depuis plusieurs générations, la QAM (Modulation d'Amplitude en Quadrature) est quadruplée pour arriver à 4 096. Le passage de 256 à 1024 du Wi-Fi 6 apportait 25 % de débits en plus, dans le cas du Wi-Fi 7 l’IEEE annonce 20 %.
Si l’on additionne les changements apportés, on arrive donc à un gain de 4,8x (1,2 x 2 x 2). Au final, le débit théorique du Wi-Fi 7 devrait donc être de 46 Gb/s, contre 9,6 Gb/s en Wi-Fi 6. Plus prudents, les constructeurs parlent pour le moment de « plus de 30 Gb/s ». Ils gardent leur optimisme pour de futurs dépliants marketing.
Multi-Link Operation pour utiliser des bandes différentes
Sous le capot, plusieurs changements interviennent. Moins visibles, ils n’en restent pas moins importants. Commençons par le Multi-Link Operation (MLO) pour assigner différentes bandes de fréquences à plusieurs flux.
Dans le cas d’une connexion entre un terminal et un point d’accès en 2x2 (deux flux montants, deux descendants), les bandes pourraient être dans les 2,4 GHz pour le premier flux et 5 GHz pour le second. On peut aussi imaginer mélanger du 5 et 6 GHz. Intel explique que cette fonctionnalité « offre un débit plus élevé, une latence plus faible et/ou une fiabilité plus élevée, ce qui est utile pour un certain nombre d'applications, de la VR/AR à l'IoT industriel ».
Un cas d’usage pourrait être d’envoyer les données sur la bande des 5/6 GHz et celles devant servir au contrôle de leur intégrité qui nécessitent peu de bande passante sur les 2,4 GHz.
Multi-AP permet de « synchroniser » plusieurs points d’accès
Passons à Multi-Access Point (AP) : « un ensemble de fonctionnalités qui reposent sur la coordination directe des points d'accès », afin d’augmenter leurs performances. Commençons par le Joint Distributed MIMO où deux points d’accès, reliés ensemble par un lien backhaul, envoient tous les deux des données vers le ou les mêmes terminaux.
En l’absence d’un backhaul, d’autres fonctionnalités sont tout de même de la partie : Coordinated OFDMA pour synchroniser l'Orthogonal Frequency Division Multiple Access (OFDMA) et Coordinated Null Steering. Elles visent à optimiser l’utilisation des bandes de fréquences dans le cas où plusieurs points d’accès couvrent une même zone, le but étant d’éviter qu’ils se marchent sur les pieds. De quoi renforcer les mécaniques de type EasyMesh ?
Coordinated OFDMA permet de partager les fréquences dans le temps (chacun son tour), tandis le second créer des « zones blanches » localisées afin laisser la place libre à un des points d’accès. Des détails techniques sont disponibles dans ce document de chez Nokia Bell Labs.
HARQ pour reconstituer des paquets défectueux
Comme l’OFMDA, la technologie Hybrid automatic repeat request (HARQ) est emprunté au monde de la téléphonie mobile et devrait débarquer dans le Wi-Fi 7. Jusqu’à présent, lorsqu’un paquet ne passe pas le test de la vérification de la somme de contrôle, il est supprimé et un nouveau est envoyé. Avec Hybrid ARQ, le terminal va conserver toutes les tentatives et utiliser la correction d’erreur pour essayer de reconstituer les données.
Cette fonctionnalité devrait être particulièrement pratique dans les cas où la qualité de transmission est mauvaise (grande distance, beaucoup de bruit sur les ondes, etc.). Elle était déjà venue sur le tapis lors des discussions autour du Wi-Fi 5 et 6, mais sans passer le cap de la standardisation précise l’IEEE… Reste à voir si ce sera la bonne.
Les constructeurs seront-ils de nouveau en avance de phase ?
Il s’agit dans tous les cas de fonctionnalités actuellement étudiées pour le Wi-Fi 7, qui ne doit être finalisé que d’ici quatre ans. Elles ont donc largement le temps d’évoluer d’ici là. Si les grandes lignes semblent figées (320 MHz, 16 flux, QAM 4096), des suppressions et/ou des ajouts sont toujours possibles.
Par le passé, les constructeurs étaient toujours en avance sur la Wi-Fi Alliance, proposant à la vente des produits plusieurs mois (voire des années) avant la version finale d’une norme. Il y a de fortes chances qu’il en soit de même avec le Wi-Fi 7… reste à voir dans quelles conditions, et surtout avec quelles interopérabilités.
Nul doute qu'ils ne tarderont pas à communiquer sur le sujet. Si 2021 devrait être l'année du Wi-Fi 6E, il y a fort à parier que la prochaine évolution de la norme soit sur toutes les lèvres dès 2022/2023.
Le Wi-Fi 7 (802.11be) jusqu’à 46 Gb/s se prépare, que faut-il en attendre ?
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Et voici le Wi-Fi 7 (802.11be), prévu pour 2024
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Des blocs de 320 MHz… bon courage en France
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16 flux simultanés et jusqu’à 46 Gb/s
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Multi-Link Operation pour utiliser des bandes différentes
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Multi-AP permet de « synchroniser » plusieurs points d’accès
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HARQ pour reconstituer des paquets défectueux
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Les constructeurs seront-ils de nouveau en avance de phase ?
Commentaires (32)
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Abonnez-vousLe 05/10/2020 à 15h15
A mince, les discours sur l’obligation de renouveler tout le parc des terminaux ne va tenir… il va falloir trouver un autre truc pour crier
Pas mal les fonctionnalités. Le multi-AP existe déjà mais ce sont des trucs proprio actuellement.
C’est cool si c’est une fonctionnalité intégrée dans la norme
Le 05/10/2020 à 15h41
Ils gardent leur optimisme pour de futurs dépliants marketing
les dépliant marketing ne spécifient jamais que le débit d’une borne wifi est partagée entre tous les appareils comme en 3G/4G/5G
jusqu’à 46 Gb/s
Seulement avec le vent dans le dos et avec des bornes wifi seulement en gigabit
Le 05/10/2020 à 15h41
Je vois qu’il y a de bonnes améliorations côté fiabilité, intelligence du réseau sous le capot.
Qu’en est t’il de la portée ? A-t-on atteint la limite côté débit dans les fréquences basses pour qu’on soit obligé d’utiliser de plus en plus de larges blocs de fréquences ?
Et du coup comme ça semble être le cas pour la 5G et le Wifi 7, pourquoi ne pas réunir ces 2 technos en une seule pour utiliser toute la largeur de fréquence entre 2 et 7 GHz ? J’ai vu qu’on pouvait créer des réseaux privés 5G en entreprise. Pourquoi pas dans nos salons avec une norme de puissance d’émission comparable à celle du WIFI ?
Edit : idem pour la TNT, au lieu d’utiliser le DVBT-2 pour la TNT 4K en france en 2024, pourquoi pas faire du broadcast 5G ?
Le 05/10/2020 à 15h51
Parce que ces technos ne couvrent pas le même besoin et ne sont pas gérées de la même façon. De plus, les bandes de fréquences sont pas mal encombrées dans les pays développés sont c’est très difficile de faire du ménage pour obtenir de gros blocs.
Le 05/10/2020 à 15h54
Il me semble que la 4G (ou la 3G ?) dispose d’une fonctionnalité de ce genre (justement pour ce type d’usage) mais ça n’a jamais décollé… Peut-être que certains pays l’ont fait ?
Après, quand les besoins sont trop spécialisés et différents, c’est impossible de faire une norme qui couvre tout. On le voit bien trop souvent en informatique
Le 05/10/2020 à 17h11
Je pense qu’ils parient sur le mesh et le coût faible des modules par rétrocompatibilité. Ce serait bien d’avoir du mesh comme norme.
Même la moitié de ce débit suffit à couvrir tous les usages.
Le 05/10/2020 à 17h16
On parle de solutions techniques pour 2025-2030 là… Qui sait ce que seront les usages à ce moment là ?
Le 05/10/2020 à 18h31
Regarder du porno en HD dans l’ascenseur ?!!!
Le 05/10/2020 à 18h50
il y aura déjà la 5G pour ça
Le 05/10/2020 à 19h03
+1000
Et vu les fréquences annoncées, ça ne passera pas le bardage métallique d’un ascenseur…
Le 05/10/2020 à 19h34
La 5G sera sur plusieurs bandes, notamment le 700 MHz. Pas de soucis pour les ascenseurs
Le 05/10/2020 à 19h45
L’avantage du wifi, c’est qu’on ouvre son laptop, on change la carte M2, et pour 20 euros, on a la nouvelle norme (passé du 5 au 6 super facilement)
Le 27/02/2024 à 10h58
Le 28/02/2024 à 17h37
Le 05/10/2020 à 19h47
Ouf, je suis rassuré quand même. ma vie sexuelle n’aurait plus été la même… ni celle de mes voisins d’ailleurs.
Le 06/10/2020 à 05h39
Tout à fait:
Au moins la 5G ou sa bande de fréquences serait utile, par contre, il faut oublier de plus en plus la TV en broadcast, tout le monde prèfère à la demande et le replay .
Mais la TV sur la 5G en réseau privé fixe point à point, oui, ce serait plus fûté que des antennes pour mobiles à tous les coins de rue.
Le 06/10/2020 à 05h41
Surtout qu’on peut très bien mettre l’antenne dans l’ascenseur ….
Le 06/10/2020 à 07h51
Bon c’est décidé : j’attends la 6G et le Wifi 8. Je pourrais enfin profiter du DataLake inclus dans mon aspirateur.
Le 06/10/2020 à 14h57
Jetais justement en train d’en commander 1 pour replacer celle défaillante de mon laptop.
Laquelle as tu pris / recommandé tu ?
Le 06/10/2020 à 17h19
En VR 3D holographique
Pour l’odorama, on verra plus tard
Le 07/10/2020 à 05h57
Bonjour,
Si j’achète un dispositif ou une paire de dispositifs wifi 7 aux etats unis, et que je les utilise en France, qu’est ce qui garanti que les bandes “réservées” ne soient pas enfreintes ?
Le 07/10/2020 à 06h23
Les produits Wi-Fi 7 n’existent pas encore. Mais les produits sans fil ont des configurations locales (qui peuvent être modifiées en général dans leur interface pour adapter à telle ou telle zone).
Le 07/10/2020 à 07h18
Ça n’a pas toujours été vrai, je me rappelle que pendant des années le canal 14 était disponible (il me semble que c’était disponible sur les premières freebox notamment)
Une carte wifi tu n’auras jamais le pb (la carte sur ton portable vendu aux US doit fonctionner en europe ou au japon), par contre une borne est forcément bridée et rien ne dit qu’elle changeable de “zone” facilement.
Pour l’histoire le wifi a été vendu en France bien avant que ça ne soit autorisé : https://www.arcep.fr/actualites/les-communiques-de-presse/detail/n/reseaux-locaux-radioelectriques-ou-rlan-a-24-ghz-une-exploitation-limitee-au-domaine-prive.html en 1999 le nom Wifi n’existait pas encore et seul les canaux tolérés étaient 9-13. Pourtant Apple vendait déjà des cartes AirPort qui foncitonnait de 1 à 13 voir 14.
Le 07/10/2020 à 13h24
Juste pour ramener ma fraise: ca existe en 4G effectivement, sous le doux nom de MBSFN (Multicast-broadcast Single-frequency Network). Et effectivement ca n’a jamais décollé, on n’en entend jamais parler.
Le 07/10/2020 à 13h28
Selon la frise, le wifi 7 Draft1 ce sera pour le premier semestre 2021, si 2021 sera consacré au wifi6E selon vous, il se peut aussi que l’on voit aussi apparaitre en 2021 les premières présentations d’équipements wifi 7 draft 1.
Le 07/10/2020 à 17h34
Merci pour l’info
Le 07/10/2020 à 19h37
11mbps*28 chaines (à peu près), en permanence, n’est-ce pas du gâchis de bande passante?
Le 08/10/2020 à 09h04
Ton chiffre est inexact, tu le sors d’où ?
Une porteuse TNT c’est 8 MHz, et la bande passante est de 40 Mb/s par porteuse (on parle aussi de multiplex), sur laquelle on fait passer entre 4 et 6 chaînes ; à une époque, il y avait un canal avec seulement 3 chaînes seulement (de mémoire, Arte M6 et TF1), toutes en HD, mais depuis la réorganisation vers 2016 c’est fini et c’est dommage pour la qualité.
Il y a 7 Multiplex donc un total de 56 MHz occupés et une bande passante cumulée de 280 Mb/s.
(ce chiffre n’est pas très loin de ta multiplication initiale, je te l’accorde).
Le 08/10/2020 à 16h44
J’ai pris les chiffres de la HD de orange :)
Le 11/10/2020 à 10h14
https://www.digitalbitrate.com/dtv.php?mux=R1,IDF&liste=1&live=1&lang=fr
Un multiplex ~30mb/s, une chaine HD ~6mb/s avant 2016 l’encodage était en MPEG2 donc prenait plus de place pour une qualité similaire / moindre.
En UHD on monte 20-22mb/s par chaine en HEVC : https://www.digitalbitrate.com/dtv.php?lang=fr&liste=1&live=1&mux=HEVC&nav=mux
Le 11/10/2020 à 18h50
Sauf si les écolos prennent le pouvoir. Ils interdirons les réseaux mobiles et remettrons en service la messagerie par pigeons voyageurs.
Le 12/10/2020 à 10h35
En fait en brut le multiplex c’est quasiment 40 Mb/s, ensuite le débit utile est plus faible à cause des systèmes de correction d’erreur, cf la page 24 https://lafibre.info/images/sat/201005_tnt_par_jean-philippe_muller.pdf
Données vidéo à coder = 24 Mb/s pour un multiplex, ensuite :
SInon oui j’ai bien vu le passage du MPEG-2 (en SD au début de la TNT, sauf le Multiplex qui comportait déjà en HD les chaînes Arte, TF1 et M6, comme je le disais) au MPEG-4 généralisé, avec l’augmentation de la résolution (qui a compensé si on peut dire la meilleure compression du MPEG-4 / H264). La qualité s’est améliorée mais pas autant que ça aurait pu si on avait gardé 3 chaînes par Multiplex (j’ai encore des fichiers TNT HD d’Arte du temps où il y avait le multiplex à part). J’ai une carte tuner TNT depuis 2014.
Ça va faire 2 chaînes par multiplex alors, sauf si on change la modulation.