Musique numérique : le téléchargement recule, le streaming payant explose
Et le marché de la musique continue sa chute
Le 19 mars 2014 à 16h50
9 min
Société numérique
Société
La Fédération internationale de l'Industrie phonographique (IFPI) vient de publier son bilan annuel 2013 du marché de la musique et plus précisément de son secteur numérique. Et ce dernier continue de progresser malgré le recul du téléchargement. Sans surprise, du fait de la chute du CD, le numérique gagne des points. Cela ne suffit toutefois pas à redresser le marché global de la musique.
Le CD représentera bientôt moins de 50 % des revenus
Avec l'équivalent de 15,029 milliards de dollars, le marché de la musique a reculé de 3,9 % par rapport à 2012. Un total bien fait quand on sait qu'il y a une dizaine d'années, ce secteur générait plus de 25 milliards de dollars. Par marché de la musique, cela comprend les ventes de CD, de MP3 (ou autres) et de divers droits (radios, etc.), et non pas les ventes d'appareils audio tels les baladeurs, les enceintes, etc., il est important de le préciser. Dans les détails, le secteur physique reste toujours majoritaire avec 51,4 % du marché en valeur (contre 56,1 % en 2012), soit 7,73 milliards de dollars. Ce secteur affiche toutefois une lourde baisse de 11,7 %, la France faisant figure d'exception.
Le marché numérique, pour sa part, n'a crû que de 4,3 %, pour tout de même atteindre 5,872 milliards de dollars, soit 39 % des revenus musicaux. Ce taux est toutefois majoritaire dans trois pays, dont la Suède, qui a vu le numérique passer de 8 % du chiffre d'affaires total en 2008 à 70 % en 2013. Les abonnements (streaming principalement) représentant 94 % des revenus numériques, portés par le succès de Spotify dans ce pays qui l'a vu naitre. Le reste des revenus musicaux dans le monde est principalement généré par les droits d'exploitation (radios).
L'Europe rit, le Japon pleure
Géographiquement, l'Europe et l'Amérique sont au coude à coude avec 5,389 milliards de dollars pour le premier continent (+ 0,6 %) et 5,418 milliards de dollars pour le second, dont 4,897 milliards pour le Nord (+ 0,5 %). De nombreux territoires majeurs ont affiché des hausses, dont le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie, les Pays-Bas et la France (notre analyse). D'autres pays, moins importants financièrement, ont connu une croissance gigantesque en 2013, dont le Pérou (+ 149 %), l'Indonésie (+ 112 %), l'Afrique du Sud (+ 107 %), la Colombie et le Venezuela (+ 85 %) et l'Argentine (+ 69 %).
A contrario, le Japon a affiché une chute importante de 16,7 % de son marché. Il représente néanmoins toujours le deuxième pays le plus important du globe, avec 3,012 milliards de dollars à lui seul. Notez que si l'on exclut le Japon, le marché musical n'aurait régressé que de 0,1 % et non de 3,9 % dans le monde.
Le téléchargement domine toujours largement le streaming en valeur
Concernant le numérique, qui a donc cumulé près de 5,9 milliards de dollars en 2013 (+ 4,3 %), les revenus se divisent comme suit (nombres arrondis) :
- Téléchargement légal : 3,90 milliards de dollars (- 2,1 %)
- Streaming par abonnement : 1,11 milliard de dollars (+ 51 %)
- Streaming gratuit avec publicité : 470 millions de dollars (+ 17,6 %)
- Mobile (sonneries, etc.) : 290 millions de dollars
- Autres : 60 millions de dollars
On le remarque donc immédiatement, les téléchargements restent toujours majoritaires dans le monde, avec 67 % du chiffre d'affaires global du secteur. S'il connait une baisse dans les pays occidentaux du fait de la forte progression du streaming, le téléchargement participe aussi grandement à l'essor de la musique numérique dans d'autres territoires, dont l'Afrique du Sud ou encore les Philippines. Globalement, les téléchargements ont régressé de 2,1 % en valeur, malgré une augmentation des ventes d'albums. Le streaming gratuit et payant a toutefois plus que compensé cette légère baisse.
Justement, concernant le streaming, ses taux de croissance sont assez incroyables. Les abonnements payants ont ainsi crû de 51,3 % en valeur, atteignant donc plus de 1,1 milliard de dollars, somme dont une partie non négligeable est captée par le duo Deezer et Spotify. Au total, ce marche représente déjà 28 millions d'abonnés en 2013, contre 20 millions en 2012 et seulement 8 millions en 2010. Ce marché représente désormais 19 % des revenus musicaux numériques, contre 6 % en 2008, preuve de sa montée en puissance.
Streaming : Spotify et Deezer mènent la danse, mais la concurrence s'active
L'IFPI note que Spotify compte plus de 6 millions d'abonnés et est désormais accessible dans 55 pays, dont 38 nouveaux territoires l'an passé. Deezer, pour sa part, est disponible dans plus de 180 pays dans le monde et cumule plus de 5 millions d'abonnés. Le service français compte même des partenariats avec des opérateurs dans plus d'une trentaine de marchés.
Du côté de la concurrence, le cas de Google Play Music est cité. Avare en informations à son sujet, le service de Google aurait selon l'IFPI enregistré la plus belle croissance en 2013, ce qui n'est guère étonnant dès lors que son offre de streaming illimité (All Access) a été lancé l'an dernier. Elle est d'ailleurs disponible dans 21 territoires aujourd'hui. Autre société plus méconnue en Occident présente dans le streaming, KKBOX. Accessible en Asie (Japon, Taiwan, Malaisie, Singapour, etc.), ce service créé par une start-up fondée il y a tout de même déjà dix ans compte 10 millions d'utilisateurs gratuits et 1,5 million d'abonnés payants. Un véritable concurrent aux offres occidentales donc, parfois absentes de ces marchés par ailleurs.
Sans surprise, la Suède et la France, pays fondateurs des offres Spotify et Deezer respectivement, sont les plus gros consommateurs de streaming audio (gratuit ou payant), avec 47 % pour les premiers et 36 % pour les seconds parmi les internautes de ces pays. Ces deux territoires sont logiquement en retrait du côté des téléchargements, avec seulement 7 et 9 % des internautes qui ont annoncé s'y adonner. Le Royaume-Uni (33 % des internautes) et les États-Unis (27 %) dominent les débats côté téléchargement, même si le streaming n'est pas en reste avec respectivement 22 et 23 % des internautes qui ont testé au moins une fois ces offres lors des six derniers mois.
Le poids grandissant de YouTube
Concernant l'autre marché du streaming, à savoir celui gratuit mais financé par la publicité, ce sont les sites de vidéos qui dominent les débats, et en particulier YouTube et Vevo. En croissance de 17,6 %, ce secteur s'approche déjà des 500 millions de dollars générés, ce qui commence à peser. La fédération précise que 5,5 milliards de vues en décembre ont été enregistrées pour Vevo (+ 46 %) pour un total de 243 millions d'internautes uniques dans le monde. Ce marché représente désormais 8 % des revenus musicaux numériques, contre 3 % en 2008. Vevo, la chaîne musicale qui appartient aux majors et qui diffuse ses vidéos sur YouTube, est officiellement disponible dans 13 pays, ce qui signifie que ces vidéos sont monétisées dans ces marchés.
Quant aux revenus tirés des téléphones mobiles (sonneries, etc.), ils continuent de s'effondrer, passant de 26 % du marché numérique en 2008 à seulement 5 % en 2013. Une chute logique, qui dure depuis de longues années. Ce marché devrait logiquement disparaitre d'ici peu tant son intérêt décroit avec le temps.
Le potentiel des pays émergents
Notez qu'en Chine et en Russie, deux pays très peuplés mais au piratage ultra massif, la musique génère encore assez peu d'argents. La Chine n'est ainsi que le 21e marché au monde (derrière l'Inde), avec l'équivalent de 82,6 millions de dollars en 2013. Le fait que ce pays compte de plus en plus d'internautes et de détenteurs de smartphones donne toutefois des espoirs immenses pour l'industrie.
La logique est d'ailleurs similaire du côté de la Russie. Avec seulement l'équivalent de 69 millions de dollars de chiffre d'affaires en 2013, le pays est encore un nain face aux plus grands pays (Europe de l'Ouest, Japon et États-Unis). Mais il a tout de même affiché une croissance de 12 %, en grande partie grâce à l'arrivée d'iTunes Store fin 2012. La progression en Afrique du Sud est d'ailleurs certainement liée à la disponibilité de l'iTunes Store en même temps que la Russie.
Du côté de la lutte contre le téléchargement illégal, l'IFPI fait remarquer que l'industrie musicale a par exemple envoyé plus de 100 millions de demandes de retraits de liens vers des contenus illicites à Google depuis le début de l'année. Un nombre qui aurait pu être encore plus élevé selon la fédération sans les limites de requêtes imposées par le moteur de recherche.
Le top singles à la fête, le top albums à la peine
Enfin, tous supports confondus, voici le top des ventes de musiques (de haute qualité) dans le monde en 2013 :
Singles :
- Blurred Lines (Robin Thicke / Pharrell Williams): 14,8 millions d'unités
- Thrift Shop (Macklemore / Ryan Lewis) : 13,4 millions
- Wake Me Up (AVICII) : 11,1 millions
- Just Five Me A Readon (Pink) : 9,9 millions
- Roar (Katy Perry) : 9,9 millions
- Get Lucky (Daft Punk / Pharrell Williams) : 9,3 millions
- Radioactive (Imagine Dragons) : 8,6 millions
- When I Wan Your Man (Bruno Mars) : 8,3 millions
- Screem & Shout (Will.I.Am / Britney Spears) : 8,1 millions
- Stay (Rihanna) : 7,9 millions
Albums :
- Midnight Memorie (One Direction) : 4 millions
- The Marshall Mathers LP2 (Eminem) : 3,8 millions
- The 20/20 Experience (Justin Timberlake) : 3,6 millions
- Unorthodox Jukebox (Bruno Mars) : 3,2 millions
- Random Access Memories (Daft Punk) : 3,2 millions
- Prism (Katy Perry) : 2,8 millions
- To Be Loved (Michael Bublé) : 2,4 millions
- Night Visions (Imagine Dragons) : 2,4 millions
- Artpop (Lady Gaga) : 2,3 millions
- Beyoncé (Beyoncé) : 2,3 millions
Ce top des ventes montre ici que les albums restent bien secondaires en quantité, le numérique aidant à accélérer les ventes de singles, tuant ainsi le format CD. En 2012, même la sixième meilleure vente de singles n'avait atteint que 7,2 millions d'unités, soit moins que la 10e meilleure vente de 2013, ce qui indique une montée en puissance importante du single. A contrario, quatre artistes avaient dépassé la barre des 4 millions de ventes d'albums en 2012, dont 8,3 millions pour Adele. Pour les albums, 2013 ne sera donc pas une grande année, tout du moins pour son top 10.
L'IFPI ne précise malheureusement pas combien de singles et d'albums ont été écoulés en tout l'an passé, que ce soit sous format numérique ou CD. La fédération note par contre que de nombreux pays ont un top 10 (albums) ultra dominé par les artistes locaux. Le Japon et la Corée du Sud affichent même un taux d'occupation locale de 100 % parmi les meilleures ventes, contre 90 % au Brésil, en Italie, en Suède et 80 % en France, au Danemark et aux Pays-Bas. Le cas de la France est symptomatique avec 17 des 20 meilleures ventes qui sont locales, contre 10 des 20 meilleures ventes en 2011.
Musique numérique : le téléchargement recule, le streaming payant explose
-
Le CD représentera bientôt moins de 50 % des revenus
-
L'Europe rit, le Japon pleure
-
Le téléchargement domine toujours largement le streaming en valeur
-
Streaming : Spotify et Deezer mènent la danse, mais la concurrence s'active
-
Le poids grandissant de YouTube
-
Le potentiel des pays émergents
-
Le top singles à la fête, le top albums à la peine
Commentaires (68)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 19/03/2014 à 16h56
Merci pour l’article. On va voir en avant-première quels prétextes à la con les vampires de cette industrie vont encore mettre sur le tapis pour se plaindre.
Il y a des industries qui aimeraient bien n’avoir que 3,9 % de baisse de revenu en ce moment….
Le 19/03/2014 à 17h03
Superbe article pour voir ce qu’il se passe au Japon (qui a bien 5 ans de retard sur les autres pays concernant l’offre numérique) :
http://next.liberation.fr/musique/2014/03/19/pourquoi-le-japon-plombe-l-industri…
Sinon ben GrooveShark quoi " /> .
Le 19/03/2014 à 17h04
Ça contredit instantanément les chiffres de la HADOPI !
" />
" />
Le 19/03/2014 à 17h07
One direction en top vente des albums " />
Le 19/03/2014 à 17h16
Heuuuu
==> Just Five Me A Readon
==> When I Wan Your Man
==> Scream & Shout
C’est mieux
==> Juste Give Me A Reason
==> When I Was Your Man
==> Scream & Shout
Le 19/03/2014 à 17h20
Deezer… je ne demande qu’à l’utiliser vu qu’Orange nous l’intègre dans pas mal de forfaits. ^^;
Faudrait-il encore que je puisse envoyer mes propres MP3…
Le 19/03/2014 à 17h30
A propos de deezer ce serait bien qu’ils virent la limite des 10h d’écoute et qu’ils remettent la pub, comme spotify l’a fait il y a quelques temps…
Le 19/03/2014 à 17h58
C’est marrant, Deezer est présent dans + de pays et pourtant a 1 million de moins d’abonnés.
Ceci dit bien que le streaming soit intéressant, je préfère nettement avoir les fichiers en local. Parce-qu’on reste tributaire de la société qui gère le site de streaming quoi qu’il arrive…
Le 19/03/2014 à 17h59
Le 19/03/2014 à 18h00
Qui sont ceux qui ont été “achété” ???
j’en connait presque aucun " />
Je pari qu’ils vont dire qu’a cause du piratage ils ont perdu des milliards … " />
Le 19/03/2014 à 18h11
le streaming avance, le téléchargement recule, comment veux tu, comment veux tu … " />
Le 19/03/2014 à 18h35
Les 4 premiers de la liste des singles, je n’en ai jamais entendu parler, et je n’ai aucune idée de ce qu’ils font comme musique, c’est normal ?
Le 19/03/2014 à 18h50
Le 19/03/2014 à 19h12
Le 19/03/2014 à 19h13
Le 19/03/2014 à 19h19
Le 19/03/2014 à 19h27
Le 19/03/2014 à 19h31
Le 19/03/2014 à 19h40
Le 19/03/2014 à 20h45
Le 19/03/2014 à 21h10
Le 19/03/2014 à 21h26
Un classement qui prouve, si besoin est, que la population mondiale aime la soupe que sert les plateformes musicales, qu’elles soient hertziennes ou numériques. Pardon pour les gens qui se sentiraient concernées…" />
Quand tu écoutes le Daft Punk qui sortait leur 1er LP en 1997 et celui d’aujourd’hui, comme un commentaire plus haut, je ferai: " />
Et puis rien ne vaut la possession réel de l’album, pour ma part c’est vinyl+achat chez disquaire numérique indépendant. Spoti ou 10heures, ça peut avoir son utilité quand tu cherches une musique, et puis en fait non, il y a Discogs+Youtube pour faire le même taf sans débourser un rond. Et après t’achètes.
Le 19/03/2014 à 21h28
Le 19/03/2014 à 21h44
Le 19/03/2014 à 23h32
Le 20/03/2014 à 06h03
Svp, est-ce qu’aujourd’hui il existe une offre de streaming sans pub avec un client Windows sympa et léger/discret, et l’intégralité du catalogue (dans la limite du raisonnable) des dernières décennies ?
Le 20/03/2014 à 07h10
J’ai Deezer gratuit avec ma box Orange. Et bien je trouve le service et les applications vraiment très bien.
Je vais sûrement m’abonner ensuite, et ce sera la premier fois que je paierai pour de la musique en 15 ans.
Le 20/03/2014 à 07h18
Le 20/03/2014 à 07h28
Le 20/03/2014 à 07h49
Le 20/03/2014 à 08h07
Le 20/03/2014 à 08h15
Le 20/03/2014 à 08h35
Le 20/03/2014 à 08h36
C’est marrant comme à chaque article concernant la musique on a le droit aux mêmes relous :
Le 20/03/2014 à 08h50
Le 20/03/2014 à 09h02
alors, je connais la plus part des Noms donner dans l’article, sauf Imagine Dragons et One Direction et Macklemore , Ryan Lewis, AVICII.
j’ai déjà écoute du Daft Punk comme pour savoir se que s’était, bon ça s’écoute mais ça deviens nettement plus commercial avec le temps.
j’ai eut le malheur d’écouter et de regarder du Robin Thicke, Pink et surtout j’ai subi du Katy Perry et Lady Gaga( que j’appel Lady CACA) ainsi que du Beyoncé, qui font de la soupe à la merde.
Pharrell Williams, Happy est simpas sans plus, je doute que le reste soit aussi bien.
Bruno Mars, ça s’écoute enfin pas tous, mais certains titre s’écoute, par contre c’est toujours les mêmes méthodes et ficelle musical.
j’ai déjà du subir du Britney Spears et du Rihanna.
Will.I.Am, j’en ai entendu parler mais je ne vois pas qui c’est.
Eminem, j’aime pas se type, j’ai pas se style de music, il joue trop un personnage ça le rend assez faux.
Justin Timberlake( que j’appel souvent Justin TimbréLand en rapport à une marque de chaussure) et Michael Bublé, j’en ai entendu parler mais je ne vois pas trop qui ils sont !!?
moi, j’écoute du Joe Hisaishi
plus.google.com…
plus.google.com…
plus.google.com…
plus.google.com…
Akira Sound Track Theme
plus.google.com…
Kenji Kawai Cinema Symphony - Ghost In The Shell OST
plus.google.com…
Ludovico Einaudi
plus.google.com…
Lilly Allen
plus.google.com…
Thomas NewMan
plus.google.com…
plus.google.com…
Danny Elfman
Steve Mazzaro
Samuel Barber - Adagio for Strings / Homeworld Soundtrack Version interpréter par le Coeurs de Voix de Santa Barbara
www.youtube.com…
Charlie Byrd
desafinado
plus.google.com…
ANNE GASTINEL
Suite n°1 en Sol Majeur BWV 1007: Prélude
GooglePETER WARREN Piano Sonata No. 14 in C sharp minor Op.27 No. 2 Moonlight Adagio sostenuto
GoogleJ. S. Bach: The Well-tempered Clavier I I-1 in C-Major BWV 870
Googleet bien d’autres encore, bon je l’admet volontiers j’ai des gout très très très particulier, avec parfois des trucs pas connu.
à une époque fin des année 90, j’ai écouter du Gun & Roses, mais j’ai rapidement migré vers les Bandes Originales de film en commençant par le premier et la dernière musique de l’album de Men In Black( je me contre fout du film et de l’acteur/chanteur principale), en suite celui de Titanic et du Film Contact se film est bien par contre.
donc c’est normal que la musique ne se vendent plus, se qu’on écoute maintenant à été fait y plus de 15 ans voir même y a quelques centaines d’années.
Le 20/03/2014 à 09h02
Le 20/03/2014 à 09h06
Le 20/03/2014 à 09h09
Le 20/03/2014 à 09h11
Le 20/03/2014 à 09h21
Le 20/03/2014 à 09h22
Le 20/03/2014 à 09h23
Le 20/03/2014 à 09h39
Le 20/03/2014 à 09h45
Le 20/03/2014 à 09h51
Le 20/03/2014 à 09h58
Le 20/03/2014 à 09h59
Le 20/03/2014 à 10h03
Le 20/03/2014 à 10h15
Le 20/03/2014 à 10h30
Le 20/03/2014 à 11h20
Le 20/03/2014 à 11h23
Le 20/03/2014 à 11h30
Les industriels sont passer par la dans les années 1960, et on vu se qui se vendait le mieux, ils ont vue que s’était très majoritairement de la merde, alors ils ont fait se qui se vend, c’est à dire de la grosse merde bien grasse, en suite ils l’ont marketer à mort, et il ont fait beaucoup de testes pour voir se qui se vend tant en terme de sonorité que de type de voix de style musical ou d’histoire narrative du texte des chansons( de toute façon les gens n’écoutent jamais les paroles, voire ne les comprennent pas, surtout quand c’est du créole ou de l’anglais, voire même quand c’est en Français).
Je me demande même si les médias en générale et les industriels, ne serait pas une sorte de Secte, qui chercherait à abrutir les gens en les déconstruisants pour les dépersonnaliser et puis de les Reformatés, notamment à force de passer la même merdes, c’est de l’abrutissement généralisé et globalisé des masses, tout ça pour d’obscures raisons mercantilistes et financières.
De toute façon, l’un des problèmes, c’est que globalement beaucoup trop de chanson se ressemble que se soit artistiquement ou sur le thème, en suite la réalisation en studio est souvent médiocre voire bugger.
Aussi l’un des problèmes, c’est qu’on en est à l’année 2014, de la music donc musicalement l’auditeur à de la bouteille et est donc déjà très très formater, en suite indépendamment de toute emprise de la part de l’industrie du disque, la masse des gens écoute de la merde, faut voir le premier top 50 de 1984, parmi les premiers tu à Peter et Sloane et aussi tu a LICENCE IV avec la chanson “ viens boire un petit coup a la maison”
En suite la réalisation tant technique qu’artistique laisse souvent à désirer, déjà souvent un Artiste en copie un autre ou fait se qui marche, se qui se vend, donc soit c’est très souvent fortement inspiré de se qui a déjà été fait, parfois à la limite du plagiat.
En suite les univers musicaux de certains artistes, sont extrêmement stéréotype voire caricatural au point d’approcher le risible voir le ridicule, mais comme le ridicule ne tue pas.
En suite sur les Aspetcs Artistique lors de l’enregistrement y a de gros soucie, déjà souvent entendu des chanteuses et chanteurs, qui chantait un truc qui dans l’ensemble, n’avait pas grand chose de captivant à écouter, qu’en suite la qualité d’interprétation et là y a déjà un gros soucie, ça se vois se ne sont pas des Acteurs, ils ne sont pas crédible, que se soit pour dire leurs malaise ou leurs haine de la société, ou que la vie c’est dure, ou genre la banlieue c’est la merde et que tes désœuvrer et blaser, ou que tu pleur ton p’ti frère qui est mort blablabla, en suite hors des textes, souvent dans les chansons de merde, le/la/les chanteur/chanteuse, n’a pas de voix, bon tu te dit à la limite pourquoi pas, mais comme l’industrie de la musique est pas débile et sans que les Textes chanter sont sans intérêt factuel, même pour l’auditeur, déjà parce que c’est souvent nul à chier, ça n’a pratiquement aucun intérêt, se que l’auditeur va retenir de la chanson c’est la mélodie de la music, le rythme et le refrain, tu le reste passe à la trappe, du coup les producteurs étant conscient de cela, augment le volume des Instruments de music jouer dans la chanson pour couvrir la voix qui n’a pas grand intérêt tant musicalement qu’artistiquement et surtout si qui y est dit est souvent du déjà fait déjà vue, du réchauffer, et d’une fadeur impossible à décrire tellement c’est de la grosse merde.
Autre gros gros gros gros problème pour l’Industrie de la musique, se qui est déjà acheter dans les Années 1970 à aujourd’hui, n’est plus à racheter de nos jour, je vais pas racheter de la music que j’ai déjà acheter, sauf si le CD/DVD est très rayer et inécoutable, en dématérialiser c’est quasiment inaltérable, hors effacement ou perte du support ou support tomber en panne, mais tu peux faire moult copie d’un même fichier.
Pour continuer dans mon raisonnement, si j’ai 200 music je vais attendre un certaines temps, avant d’éprouver le besoins d’en racheter de nouvelle, certains se lasse très vite à force d’écouter le même titre mais pas d’autres, notamment de migrer de style musical, par exemple passer du Rock au Hard Rock, puis au Bande Original de film, il se passe un certain moment, on va dire 6 à 12, du coup ça fait long, si j’ai déjà acheter tous se que j’aime, aussi ça bloque un peut l’achat de nouvelle chanson, tout ça pour dire une chose, se qui est déjà acheter et toujours massivement écouter, rentre en concurrence frontale avec se qui sort maintenant ou même y a 1, 5 ou 10 ans, donc fatalement, les ventes effondres, sans compté qu’hors mis certaines arnaques qui t’oblige à devoir acheter tous l’album pour avoir le titre de la music que tu veux, généralement tu peux acheter une titre et pas tout l’album, du coup normal que la vente d’album s’effondre.
Donc Hors phénomène de mode, ou envie de l’auditeur de renouveler sont stock de music, l’industrie de la music est dans l’impasse.
Le 20/03/2014 à 12h44
Le 20/03/2014 à 12h48
Le 20/03/2014 à 12h54
Le 20/03/2014 à 13h46
En fait, le problème de l’opulence de titre et le bombardement massif de ses mêmes titres de chanson, à tendance à force d’écoute à affadir le produit, perte de saveur écœurement, combien de fois un titre me plait je serai presque près à l’acheter, mais il passe tellement de fois qu’émotionnellement je ne ressent plus rien si se n’est du dégoût ou de écœurement et du rejet.
ça peut fonctionner dans les années 70, 80, 90; mais plus vraiment en 2000 et plus.
Sans compter qu’a notre époque, nous avons Youtube, les WebRadio, les Radio, la Télévision, Deezer, Spotify et bien d’autres sans compté la piraterie, donc ça créer une sur abondance.
Se qui est Rare est chère, se qui est surabondant et Gratuit et Balancer sur les ondes et les réseaux comme des sourds n’a plus de valeurs, la perte de valeur du produit, créer le piratage enfin en partie, l’auditeur est Gaver comme une oie pire il est parfois Gaver alors qu’il n’a pas demander à l’être, c’est à dire qu’on balance des titres de music à des gens qui massivement n’en veulent pas et n’ont rien demander et particulièrement à la télévisons, du coup ça force le spectateur à changer de chaîne, se qui rajouter de écœurement et de la frustration, le spectateur n’est pas un oie.
Donc la sur abondance à détruit la valeur de la musique tant en quantité de titre disponible, que de nombre de passage de chaque titre de musique Télé,Radio,Internet.
Le 20/03/2014 à 13h48
Le 20/03/2014 à 14h45
Pfff j’adore le “c’est commercial”
C’est sur qu’un artiste chante préfère que sa musique ne se vendent pas ou ne s’écoute pas sauf avec l’élite de la population. ….
On peut dire j’aime pas au lieu de vomir dessus, ou autre merde ou soupe….
Pour les plus de trente ans Vous écoutiez quoi entre 5 et 15 ans .sinon ?
Le 20/03/2014 à 14h56
Le 20/03/2014 à 15h04
Le 20/03/2014 à 15h20
Le 20/03/2014 à 15h41
Le 20/03/2014 à 15h45
Le 20/03/2014 à 15h59
Le 20/03/2014 à 16h19
Le 20/03/2014 à 17h13
à se qu’il paraîtrait, la qualité d’encodage est meilleur sur Spotify que sur DeeZer, bon je suis chez DeeZer j’ai pas trop de point de comparaison, j’achète ma Music sur Qobuz et sur Google Play Music, à la limite pour le Stream illimité je pourrait partir chez Google Play Music vu que c’est nettement moins cher, pour le moment j’aime bien DeeZer donc bon faut voire.
en Qobuz je prend du FLAC ou du WMA ou les deux en fait, si possible en Studio Master 24 bit, mais j’en ai eut que quelque titre de la Grand Mère à Moustache à savoir Francis Cabrel avec Samedi soir sur la terre (Remastered) Hors-saison (Remastered)
J’aurai bien aimer pouvoir comparer une Enregistrement en FLAC 16 bit et le même en FLAC 24 bit, pour voir si ça change énormément de chose, bien sur pour voir la différence il faut un Ampli et des Enceintes qui vont avec, ça doit être subtile quand même voir même imperceptible.