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Les revenus dans le mobile continuent de chuter dramatiquement

Cherche croissance désespérément

Les revenus dans le mobile continuent de chuter dramatiquement

Le 09 juillet 2014 à 06h40

Dans son dernier observatoire des marchés télécoms en France portant sur le premier trimestre de l'année, l'ARCEP livre de très nombreuses données, notamment financières. Nous apprenons ainsi, sans surprise, que le marché mobile continue de s'effondrer en valeur. Concernant le fixe, à la valeur plus stable, le marché reste tiré à la fois par les technologies xDSL et FTTH.

Le marché mobile s'effondre toujours, le fixe résiste

Alors que le marché du fixe en France n'a perdu que 0,6 % de sa valeur en trois mois et 1,9 % en un an, du côté du mobile, la chanson est différente. En trois mois, le chiffre d'affaires (hors taxe) s'est ainsi contracté de 4 %, et en douze mois, c'est tout simplement 13,4 % de sa valeur qui a été perdue. Un recul impressionnant, mais qui l'est bien plus encore si l'on fait un retour sur trois ans. Au premier trimestre 2011, les services mobiles généraient encore 4,763 milliards d'euros. C'est tout simplement une baisse de 29 % en trois ans. Une perte de quasi un tiers du marché qui en dit long sur les difficultés des opérateurs. D'autant plus quand on sait qu'entre temps, Free Mobile est passé d'un chiffre d'affaires nul en 2011 à plusieurs centaines de millions d'euros par trimestre désormais.

 

La situation est aujourd'hui telle que depuis deux trimestres, le marché du mobile a une valeur inférieure à celle du fixe. Et comme vous pouvez le voir dans le graphique ci-dessous, il faut remonter à de longues années pour retrouver pareille situation. Mais malgré cette situation, l'ARCEP arrive malgré tout à « positiver ». L'autorité indique en effet que certes, les revenus issus du mobile sont en recul depuis le deuxième trimestre 2011, « mais la baisse enregistrée ce trimestre est inférieure à celles enregistrées depuis le début de l’année 2013 (- 13,4 % en un an au premier trimestre 2014 contre jusqu’à- 15,7 % en un an au quatrième trimestre 2013) ».

 

ARCEP T1 2014

 

Concernant le marché fixe, il faut tout de même noter qu'il a lui aussi régressé en trois ans. Il faut dire que ces données comprennent tous les revenus du fixe, à savoir les forfaits Internet, mais aussi les communications classiques et bien entendu les abonnements à France Télécom/Orange. Or ces deux derniers ont franchement régressé (encore - 9,6 % ce trimestre) au profit des offres triple-play et des appels illimités passant par la VoIP. Résultat, de 4,024 milliards d'euros début 2011, le marché fixe est donc passé à 3,698 milliards trente-six mois plus tard. Cela ne représente néanmoins qu'une baisse de 8,1 %, ce qui reste raisonnable. Il faudra toutefois vérifier l'impact des dernières offres à prix cassés de Bouygues Telecom sur le marché.

Plus de 600 000 foyers en FTTH

Du côté des abonnements Internet, la France dépasse enfin officiellement la barre des 25 millions d'abonnements (25,225 millions précisément). Comme toujours, l'ADSL domine largement les débats avec 22,585 millions de clients uniquement en haut débit (hors VDSL2 supérieur à 30 Mbit/s donc), soit 124 000 abonnés supplémentaires en trois mois. Le très haut débit, globalement, compte 2,216 millions de clients (+ 149 000), dont 638 000 en FTTH (+ 80 000). La croissance du nombre de nouveaux forfaits reste proche du million en un an, soit une donnée stable depuis trois trimestres. Néanmoins, il ne serait pas étonnant qu'une baisse importante se réalise dans les mois à venir.

 

ARCEP T1 2014

 

Notez de plus qu'au 31 mars 2014, plus de 65,3 % des abonnés ADSL ont aussi accès à la télévision par ce biais, soit tout de même 14,673 millions de foyers. Un record, même si la croissance au premier trimestre a été particulièrement faible (+ 0,3 %), contrairement aux deux précédents trimestres.

Le bas débit disparaît, tout comme les offres prépayées mobiles

Au sujet des rares clients encore en bas débit, sachez qu'ils sont désormais 141 000 sur tout le territoire, soit 14 000 de moins en trois mois et en retrait de 61 000 en un an. Ils n'ont généré que 3 millions d'euros hors taxe de chiffre d'affaires, pour une consommation de 120 millions de minutes.

 

ARCEP T1 2014

 

Enfin, pour en revenir au marché mobile, l'ARCEP confirme la bérézina du prépayé. Ce dernier ne compte ainsi plus que 15,324 millions de clients, soit tout de même une baisse de 2 millions en un an. A contrario, les forfaits explosent avec quasi 55 millions de clients (+ 4 millions en un an), tandis que les forfaits M2M (Machine to Machine) continuent leur folle croissance, avec près de 7,3 millions d'abonnements - soit tout de même une progression annuelle de 37 %.

 

Quant à la 4G, l'autorité note que le marché français compte au 31 mars 2014 environ 3,7 millions de clients. « L’ARCEP comptabilise ici uniquement des clients actifs qui disposent donc à la fois d’une offre 4G et d’un terminal compatible » indique-t-on. Une précision réalisée dans le but de contrer ceux qui cumuleraient les chiffres dévoilés par les opérateurs français. Certains de leurs clients sont en effet estampillés 4G alors qu'ils ne disposent même pas d'un appareil compatible.

Commentaires (42)

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Les revenus dans le mobile continuent de chuter dramatiquement, mais l’UMP et Dati sont la pour renflouer les caisses des opérateurs. pas belle la vie?

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Enfin ils ont fini de s’engraisser ! !

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Normal que les revenus du mobile chutent : le marché est arrivé à saturation, voir plus (plus d’appareils que d’habitants il me semble), donc plus de parts de marché à conquérir et donc plus ou moins obligation de jouer sur les prix pour tenter de piquer des clients aux petits copains.

Ca plus l’apparition des “low cost” forcément c’est bien moins rentable qu’avant quand c’était l’orgie financière.



Pour le fixe là encore normal que ça se tienne vu l’entente sur les prix manifeste qu’on a depuis plusieurs années entre les principaux FAI (même le pseudo “chevalier blanc”, n’en déplaise à ses fanboys).

Tout le monde propose des services similaires et pratique quasiment les mêmes prix à un pouillème près et surtout tout le monde se garde bien de se lancer dans une quelconque guerre des prix, comme au bon vieux temps du trio mafieux de la téléphonie mobile <img data-src=" />

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Le bas débit disparaît,

question c’est quoi pour eux le bas débits ? du 56k ?

car bon avec du reAdsl 1024k ben c’est pas vraiment haut débit <img data-src=" />

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Guinnness a écrit :



Normal que les revenus du mobile chutent : le marché est arrivé à saturation, voir plus (plus d’appareils que d’habitants il me semble)…:





Au contraire, le nombre de SIM augmente et le marché n’est pas à saturation. Il y a d’ailleurs les nouvelles offres M2M, les voitures connectées… qui pourront prendre le relais, c’est d’ailleurs ce que montre les chiffres.

Par contre la hausse du nombre de clients n’est pas en mesure de contrer la baisse des revenus par client, ce qui force les opérateurs à se restructurer pour limiter leurs dépenses et à freiner les investissements.

Et c’est ce dernier point qui est dangereux ! La restructuration permet d’abaisser les charges mais elle prend du temps, peu importe combien ce n’est pas très grave pour l’économie, ca n’a d’importance qu’à l’échelle des personnes ou d’une entreprise.

Mais la baisse des investissements peut nous faire prendre du retard sur le déploiement des réseaux (mobiles+fixes) et la concurrence mondiale (frein au développements des réseaux, participation à la création des futures normes, fibres…) et après tout le monde souffre.


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Guinnness a écrit :



Normal que les revenus du mobile chutent : le marché est arrivé à saturation, voir plus (plus d’appareils que d’habitants il me semble), donc plus de parts de marché à conquérir et donc plus ou moins obligation de jouer sur les prix pour tenter de piquer des clients aux petits copains.

Ca plus l’apparition des “low cost” forcément c’est bien moins rentable qu’avant quand c’était l’orgie financière.







Le deuxième point est que le remplacement des téléphones est en ralentissement, les gens (hormis les moutons) changent beaucoup moins fréquemment de téléphone qu’avant. Donc les gens prennent des abonnements moins cher forcément.







Guinnness a écrit :



Pour le fixe là encore normal que ça se tienne vu l’entente sur les prix manifeste qu’on a depuis plusieurs années entre les principaux FAI (même le pseudo “chevalier blanc”, n’en déplaise à ses fanboys).

Tout le monde propose des services similaires et pratique quasiment les mêmes prix à un pouillème près et surtout tout le monde se garde bien de se lancer dans une quelconque guerre des prix, comme au bon vieux temps du trio mafieux de la téléphonie mobile <img data-src=" />







Bouygues a tenté il y a quelques temps de baisser les prix, ça n’a pas créé de mouvements. AMHA d’ici quelques temps le marché fixe va se contracter un peu du fait que de plus en plus de personnes n’en voient plus l’intérêt (ben oui quand on a un portable avec appels illimités et assez de net pour surfer et regarder ses mails, ça suffit largement pour beaucoup)


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Bah c’est une bonne nouvelle tout ça :)



Si ils veulent plus d’argent ils ont qu’à augmenter le prix des “Tape 65xxx je fais pitié à envoyer des sms surtaxés” merde innovez quoi

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brazomyna a écrit :



Comme corrigé ci-avant, 2g-trolldi a raison sur le fait que ce n’étaient pas les chiffres pour 2013, mais la somme des quatres dernières années.



Mais au final il ne fait qu’accréditer le fait que la pratique n’est pas isolée à une année en particulier, mais une habitude au long cours.





Oui, ça manquais juste de sources a mon gout! <img data-src=" />

Ça aurais évité qu’on lui dise qu’il est débile alors qu’il met le doigt sur un problème à long terme ! :p (il m’a appris quelque chose pour le coup !)


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Guinnness a écrit :



Normal que les revenus du mobile chutent : le marché est arrivé à saturation, voir plus (plus d’appareils que d’habitants il me semble), donc plus de parts de marché à conquérir et donc plus ou moins obligation de jouer sur les prix pour tenter de piquer des clients aux petits copains.

Ca plus l’apparition des “low cost” forcément c’est bien moins rentable qu’avant quand c’était l’orgie financière.



Pour le fixe là encore normal que ça se tienne vu l’entente sur les prix manifeste qu’on a depuis plusieurs années entre les principaux FAI (même le pseudo “chevalier blanc”, n’en déplaise à ses fanboys).

Tout le monde propose des services similaires et pratique quasiment les mêmes prix à un pouillème près et surtout tout le monde se garde bien de se lancer dans une quelconque guerre des prix, comme au bon vieux temps du trio mafieux de la téléphonie mobile <img data-src=" />







et toi tu aurais envie de te lancer dans une guerre de salaire avec tes collègues ? à celui qui est payé le moins cher !



Plus sérieusement aujourd’hui Bouygues Tel te fait mentir car très agressif sur le prix du fixe, ensuite l’accès internet en France dégage des marges inférieures à 40% pour certains donc difficile de baisser les prix…


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” Les revenus dans le mobile continuent de chuter dramatiquement “.



Les revenus ou les énormes bénéfices voire les gros revenus des actionnaires ?



Parce que je crois que tout ce beau monde s’est outrageusement bien gavé depuis trop longtemps, non ?

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Citan666 a écrit :



Ahhh ok. Je ne connaissais pas. Dans l’exemple précis que tu cites, pourquoi faudrait-il un abonnement téléphonique ceci dit ? Ou alors tu donnais un exemple détaché de la news ?





C’est un exemple à portée générale: l’abonnement est souscrit par un professionnel pour un besoin spécifique (en gros, que de la data) ; il est clairement différent de la notion d’abonnement grand public (voix + SMS + data).



On peut tourver d’autres exemples génériques:





  • les stations météos installées au beau milieu d’une montagne, loin de tout réseau fixe ; elle va transmettre ses données via le réseau mobile. Là aussi, on a un module GSM avec une carte SIM payée par météo france, sous forme d’abonnement à l’opérateur qui leur fournit le réseau.



  • les stations de captage de sources d’eau dans les montagnes, qui sont capables de s’auto diagnostiquer et de remonter des incidents ou des besoins de maintenance à l’exploitant.



  • un constructeur automobile comme BMW qui va proposer des services connectés spécifique dans la voiture (auto signalisation d’une urgence, récupération du trafic routier pour alimenter le GPS, mise en relation avec le SAV de la marque, …).



  • etc.





    Cette catégorie ‘M2M’ est faite pour eux.


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pyro-700 a écrit :



Les revenus dans le mobile continuent de chuter dramatiquement, mais l’UMP et Dati sont la pour renflouer les caisses des opérateurs. pas belle la vie?

<img data-src=" />







c’est parce qu’elle a consommé beaucoup de données.



on dit un scénario, des scenarii …



on dit une data … des dati <img data-src=" />


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brazomyna a écrit :



Assemblée Générale des actionnaires d’Orange, en mai dernier:




  • résultat net: 11.4 milliard d’euros

  • dividendes: 11.5 milliard d’euros.





    Tu confirmes ce que je dis.

    celui qui distribue le moins de dividendes est celui qui investit le moins.


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on dit une data … des dati



Tout comme Nil représente “des nuls” <img data-src=" />




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brazomyna a écrit :



C’est un exemple à portée générale: l’abonnement est souscrit par un professionnel pour un besoin spécifique (en gros, que de la data) ; il est clairement différent de la notion d’abonnement grand public (voix + SMS + data).

Cette catégorie ‘M2M’ est faite pour eux.





Ok. Au temps pour moi alors, il doit y avoir suffisamment d’usages différents pour représenter à terme un marché conséquent. <img data-src=" />


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Citan666 a écrit :



il doit y avoir suffisamment d’usages différents pour représenter à terme un marché conséquent. <img data-src=" />





La notion d’“internet des objets” est dans l’air du temps en ce moment ; le domaine donne une idée de l’explosion des usages à venir.


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brazomyna a écrit :



D’une part, si le besoin en investissement est de (admettons) 1 milliard par an quand tu dégages (admettons) 3 milliards de marge, une baisse de 30% de ta marge n’INpacte en rien ta capacité de financement. Il n’y a que dans le cas extrême où les revenus sont inférieurs au milliard que ça devient contraignant. Or justement, on n’est pas dans ce scénario, contrairement à ce qui est vendu ici même comme un postulat à force de relayer bêtement la comm’ des opérateurs sans le moindre fact checking.





D’autre part, les revenus (parlons de chiffre d’affaire) ne sont qu’un paramètre parmi d’autres qui permet de financer les investissements:



Si je vends une Clio 10k€ et que, tout compris, elle me revient à 9k€, j’ai une capacité d’investissement de 1k€, soit deux fois moins que la même Clio vendue moins cher, à 9k€, mais qui revient à 7k€ (cf. cas de Bouygues vs Free)



De même, si je vend une Clio à 10k€, en margeant 2k€, mais que je reverse 2.5k€ par voiture vendue aux actionnaires, je plombe ma capacité d’investissement (cas d’Orange, qui reverse plus de dividendes que ses résultats nets).



Même principe pour les taux d’intérêts des emprunts qui servent à financer les investissements et qui rendent de fait son coût plus ou moins cher à terme (actuellement les taux n’ont jamais été aussi bas).



etc… <img data-src=" /> <img data-src=" />







Les chiffres parlent d’eux même, pas besoin de passer par des circonvolutions autour d’une Clio.



Par exemple SFR a dégagé 1.8M de revenu net en 2012. Les news parlent d’une baisse de 14% du résultat en 2013 et de 6% pour le bénéfice sur Q1 2014.



A mettre en relation avec les dividendes





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brazomyna a écrit :



Assemblée Générale des actionnaires d’Orange, en mai dernier:




  • résultat net: 11.4 milliard d’euros

  • dividendes: 11.5 milliard d’euros.







    T’en as pas marre de raconter des conneries ! <img data-src=" />

    11,5 milliards d’euro de dividende <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />


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J’ai quand même été vérifier <img data-src=" />



Il y a un peu plus de 2,6 milliards de titre Orange. Le dividende 2013 est de 0,80 euro par action. En gros, les dividendes verses sont d’un peu plus de 2 milliards d’euro au total.



Prend au moins des chiffres exacts quand tu essaies de construire des théories économiques débiles, elles paraîtront de prime abord moins débile ! <img data-src=" /><img data-src=" />

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GGGG-Ready a écrit :



11,5 milliards d’euro de dividende <img data-src=" /><img data-src=" />





Les chiffres étaient effectivement faux (je me suis planté de ligne), mais ça ne change rien au fait que l’opérateur reverse plus de dividendes que son propre bénéfice. Les chiffres corrigés sont pour 2013:




  • résultat net: 1.873 milliard

  • dividendes: 2.102 milliard.



    Et c’est loin d’être un cas isolé pour Orange puisque c’est loin d’être la première année où ils versent plus de dividendes que leur propre résultat.







    Nithril a écrit :



    Les chiffres parlent d’eux même, pas besoin de passer par des circonvolutions autour d’une Clio.





    C’est manifestement nécessaire puisque tu ne veux toujours pas comprendre que la baisse du CA n’est pas suffisante pour conclure quant à la capacité d’investissement.




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Citan666 a écrit :



Ok. Au temps pour moi alors, il doit y avoir suffisamment d’usages différents pour représenter à terme un marché conséquent. <img data-src=" />







En autre exemple tu as des distributeurs diverses (genre machine à café, etc) qui peuvent aussi transmettre leurs stats au mainteneur.

Etat des stocks, panne…



Il me semble aussi que les validateurs dans les bus pour les cartes de transport sont connectés comme ça.


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brazomyna a écrit :



Les chiffres étaient effectivement faux (je me suis planté de ligne), mais ça ne change rien au fait que l’opérateur reverse plus de dividendes que son propre bénéfice. Les chiffres corrigés sont pour 2013:




  • résultat net: 1.873 milliard

  • dividendes: 2.102 milliard.



    Et c’est loin d’être un cas isolé pour Orange puisque c’est loin d’être la première année où ils versent plus de dividendes que leur propre résultat.





    C’est manifestement nécessaire puisque tu ne veux toujours pas comprendre que la baisse du CA n’est pas suffisante pour conclure quant à la capacité d’investissement.







    Pas inquietude je comprends très bien ton propos, mais au contraire du miens plus mesuré, le tiens ne s’appuie sur aucun fait tangible pour conclure à l’absence de lien



    Note que les chiffres que tu as cité sont corrects, ils correspondent à la somme des dividendes/résultats sur 4 années


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pyro-700 a écrit :



Les revenus dans le mobile continuent de chuter dramatiquement, mais l’UMP et Dati sont la pour renflouer les caisses des opérateurs. pas belle la vie?

<img data-src=" />





<img data-src=" /> 10 000€ de téléphone, des clients comme ça peuvent sauver un opérateur !

J’espère qu’elle était chez Bouygues !



Sinon L’inversion de la tendance est juste énorme. Après faut voir les marges.


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brazomyna a écrit :



M2M pour ‘Machine to Machine’, ce sont les forfaits pour que des appareils (souvents industriels) puissent échanger des données via le réseau mobile à d’autres appareils.



typiquement dans le transport routier, les flottes de camions sont équipées de tels appareils qui remontent de l’info aux centraux (positionnement gps, …).





Merci<img data-src=" />


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GGGG-Ready a écrit :



T’en as pas marre de raconter des conneries ! <img data-src=" />

11,5 milliards d’euro de dividende <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />







http://www.cfecgc-orange.org/images/stories/documents/lettreepargne/2014/LEA_Q2-…


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latlanh a écrit :



http://www.cfecgc-orange.org/images/stories/documents/lettreepargne/2014/LEA_Q2-…





Comme corrigé ci-avant, 2g-trolldi a raison sur le fait que ce n’étaient pas les chiffres pour 2013, mais la somme des quatres dernières années.



Mais au final il ne fait qu’accréditer le fait que la pratique n’est pas isolée à une année en particulier, mais une habitude au long cours.


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on est passé en 3 ans d’un standard de “2h sms illimité 100 mo data ” à 40e par mois à tout illimité pour 20e.



logique donc

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XMalek a écrit :



Le deuxième point est que le remplacement des téléphones est en ralentissement, les gens (hormis les moutons) changent beaucoup moins fréquemment de téléphone qu’avant. Donc les gens prennent des abonnements moins cher forcément.







oui, avant les smartphones, changer tous les 1 / 2 ans avait un sens, les fonctionnalités changeait beaucoup. Aujourd’hui plus vraiment. Personnellement je vois pas beaucoup de différences entre le premier Iphone et le nexus que j’ai aujourd’hui alors que 5 ans les séparent.


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XMalek a écrit :



Bouygues a tenté il y a quelques temps de baisser les prix, ça n’a pas créé de mouvements. AMHA d’ici quelques temps le marché fixe va se contracter un peu du fait que de plus en plus de personnes n’en voient plus l’intérêt (ben oui quand on a un portable avec appels illimités et assez de net pour surfer et regarder ses mails, ça suffit largement pour beaucoup)







Et la télé via internet ? Les gens qui ont accès tu penses qu’ils vont arrêter ça ?

Non le prix de 30€ pour le net restera la norme minimal. Avec l’offre à Bouygues en terme de service on perd beaucoup trop et puis il y a trop de contrainte pour vraiment bénéficié de ce prix…

Pourquoi en plus les gens abandonneront le tel fixe via la box? Ce n’est pas ça qui va faire baisser le prix.





Pour les téléphones bah j’ai envie de dire logique et ça va continué jusqu’a ce que le marché et les acteurs se stabilise. Pour l’instant c’est pas le cas le prix et les offres n’arrête pas de changer.

Avant le plus petit forfait était à 15 - 20€, maintenant c’est 2 - 5€.

La moyenne c’était 40€ maintenant c’est 20 - 25€ donc forcément ça ne peut que baisser.



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C’est tout simplement une baisse de 29 % en trois ans. Une perte de quasi un tiers du marché qui en dit long sur les difficultés des opérateurs.





Si je vends une Twingo 100 000 € et que je baisse de 50%, c’est une grosse baisse, mais le prix final reste tout de même très élevé.



En ce sens, même un enfant au collège a compris qu’une baisse de xx% en soi ne veut rien dire si on ne prend pas en compte le prix de départ et qu’on ne le compare pas un peu.



Or il se trouve que justement en France on faisait partie des pires élèves en matière de tarification du mobile. Exemple, en mars 2009: Mobile : la Commission européenne juge les tarifs français trop élevés



Cette baisse conséquente ne fait donc que remettre un peu les pendules à l’heure, ce qui est tout à fait différent d’une supposée décapitation des capacités d’investissements du secteur du mobile français, comme l’article l’avance sans le moindre élément (et pour cause !).




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Guinnness a écrit :



Normal que les revenus du mobile chutent : le marché est arrivé à saturation, voir plus (plus d’appareils que d’habitants il me semble), donc plus de parts de marché à conquérir et donc plus ou moins obligation de jouer sur les prix pour tenter de piquer des clients aux petits copains.

Ca plus l’apparition des “low cost” forcément c’est bien moins rentable qu’avant quand c’était l’orgie financière.







Je ne suis pas d’accord, le marché n’est pas arrivé à saturation (il y a les mobiles perso, les mobiles pro, et les objets connectés à satisfaire). Par contre les clients ont enfin trouvé un nouveau standard en lequel ils ont confiance: 20€ sans hors forfait. Du coup la migration se fait (plus ou moins rapidement) pour tous les clients particuliers. Les pros ça prend plus de temps car il faut également évaluer les risques et surcoûts de passer sur une offre pour particulier (gestion de flotte, appels internationaux, etc).

On voit une augmentation de la consommation (voix + data) significative depuis l’apparition de ces forfaits, c’est donc qu’auparavant les usages étaient limités et que le marché était bridé par les prix.





Guinnness a écrit :



Pour le fixe là encore normal que ça se tienne vu l’entente sur les prix manifeste qu’on a depuis plusieurs années entre les principaux FAI (même le pseudo “chevalier blanc”, n’en déplaise à ses fanboys).

Tout le monde propose des services similaires et pratique quasiment les mêmes prix à un pouillème près et surtout tout le monde se garde bien de se lancer dans une quelconque guerre des prix, comme au bon vieux temps du trio mafieux de la téléphonie mobile <img data-src=" />





Pour ce qui est du fixe, on est un des pays les moins chers. Alors ok, nos opérateurs ont encore des marges, mais ça permet aussi d’avoir un des pays où le dégroupage est le plus important (à défaut d’avoir un monopole, c’est à mon avis la meilleure alternative).

Bouygues veut juste jouer au c pour forcer les autres opérateurs à racheter la boite à bon prix, ou juste saborder le marché pour disparaitre. Si on compare la politique d’investissement de Bouygues à celle des autres, elle est plutôt de cet ordre: aucun dégroupage sur les 6 derniers mois (alors que l’opérateur a un retard énorme), et peu de nouvelles antennes. Donc si ça c’est de la politique de long terme…..

Pour moi le meilleur scénario pour la France serait de couper Orange en deux (oui oui, toujours cette histoire), la partie cuivre et la partie opérateur, donner la partie cuivre à l’Etat, et ne conserver qu’une petite partie d’Orange. L’état pourrait augmenter le prix de la boucle locale, et vraiment financer la fibre optique sans débourser un sou. Les opérateurs pourraient ensuite tous choisir leur politique tarifaire étant donné qu’ils auraient beaucoup moins d’investissements à réaliser.







XMalek a écrit :



Bouygues a tenté il y a quelques temps de baisser les prix, ça n’a pas créé de mouvements. AMHA d’ici quelques temps le marché fixe va se contracter un peu du fait que de plus en plus de personnes n’en voient plus l’intérêt (ben oui quand on a un portable avec appels illimités et assez de net pour surfer et regarder ses mails, ça suffit largement pour beaucoup)





Pas trop d’accord, en France la TV est un argument majeur pour l’ADSL. C’est bizarre mais c’est comme ça. Et le mobile ne pourra jamais rivaliser sur ce terrain, les fréquences sont trop rares.

Et si on veut un réseau qui fonctionne et ne tombe pas en panne sans arret (c.f. l’état du réseau de SFR ces derniers mois suite à des mois de carence pour sa vente), il faut accepter de payer un minimum…


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cojy a écrit :



Au contraire, le nombre de SIM augmente et le marché n’est pas à saturation. Il y a d’ailleurs les nouvelles offres M2M, les voitures connectées… qui pourront prendre le relais, c’est d’ailleurs ce que montre les chiffres.

Par contre la hausse du nombre de clients n’est pas en mesure de contrer la baisse des revenus par client, ce qui force les opérateurs à se restructurer pour limiter leurs dépenses et à freiner les investissements.

Et c’est ce dernier point qui est dangereux ! La restructuration permet d’abaisser les charges mais elle prend du temps, peu importe combien ce n’est pas très grave pour l’économie, ca n’a d’importance qu’à l’échelle des personnes ou d’une entreprise.

Mais la baisse des investissements peut nous faire prendre du retard sur le déploiement des réseaux (mobiles+fixes) et la concurrence mondiale (frein au développements des réseaux, participation à la création des futures normes, fibres…) et après tout le monde souffre.







  1. Si, le marché est arrivé à saturation, en tout cas pour les particuliers : 117% de pénétration (hmm, bien profond <img data-src=" />).

    Certes les usages d’entreprise peuvent constituer un certain relais de croissance, de même que les usages des nouveaux objets connectés, mais ces relais ne pourront jamais fournir une dynamique aussi forte que l’équipement “de base” : tout le monde n’a pas les moyens ou l’envie de faire mumuse avec une bagnole connectée par exemple (surtout qu’il faut que la voiture soit équipée pour, donc voiture récente non premier prix). De même tout le monde n’a pas l’usage de plusieurs abonnements téléphoniques, loin de là.



  2. Comme d’autres l’ont souligné, Free Mobile a donné un coup de pied salvateur dans la fourmilière des arnaques avec 2 offres, claires, complètes, sans surprise, sans engagement. Qui du coup couvrent à la louche 95% des besoins de la population (forfait 20 euros pour les adultes, forfait 2 euros pour usage ponctuel/enfants et ça roule). Pour les consommateurs asphyxiés par la jungle des offres ultra spécialisées avec multiples tarifs et hors forfait dévastateurs, ce fut le trou d’air salvateur, bouffée d’air frais de la survie. Normal donc que les gens y migrent depuis des forfaits à 40, 60 voire 80 euros, ce qui de facto réduit un chiffre d’affaire global gonflé artificiellement depuis des années.



  3. Le coup de la baisse des investissements ça me fait bien marrer, pendant 6-7 ans calme plat sur les nouvelles technos, 3G moisie partout, et depuis, quoi, un peu plus de 2 ans ? On voit une avalanche de news sur le déploiement de la 4G, qui en fait aujourd’hui un service réel pour des millions de gens parmi les 3 opérateurs. Comme par hasard juste après l’arrivée de Free…<img data-src=" />


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Heuuu c’est quoi un forfait M2M?

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chris.tophe a écrit :



Heuuu c’est quoi un forfait M2M?





M2M pour ‘Machine to Machine’, ce sont les forfaits pour que des appareils (souvents industriels) puissent échanger des données via le réseau mobile à d’autres appareils.



typiquement dans le transport routier, les flottes de camions sont équipées de tels appareils qui remontent de l’info aux centraux (positionnement gps, …).


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brazomyna a écrit :



Si je vends une Twingo 100 000 € et que je baisse de 50%, c’est une grosse baisse, mais le prix final reste tout de même très élevé.

En ce sens, même un enfant au collège a compris qu’une baisse de xx% en soi ne veut rien dire si on ne prend pas en compte le prix de départ et qu’on ne le compare pas un peu.



Or il se trouve que justement en France on faisait partie des pires élèves en matière de tarification du mobile. Exemple, en mars 2009: Mobile : la Commission européenne juge les tarifs français trop élevés



Cette baisse conséquente ne fait donc que remettre un peu les pendules à l’heure, ce qui est tout à fait différent d’une supposée décapitation des capacités d’investissements du secteur du mobile français, comme l’article l’avance sans le moindre élément (et pour cause !).







+1000

Seulement faut croire que le lobbying des trois gros a bien pris dans l’esprit du public.



Ajouté à cela les élucubrations démagogiques de Montebourg qui reprend ces conneries à l’envi, on se retrouve avec un public qui réclame de se faire entuber (encore) par les opérateurs de téléphonie mobile.



C’en est franchement à désespérer de l’intelligence humaine.<img data-src=" />


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js2082 a écrit :



Seulement faut croire que le lobbying des trois gros a bien pris dans l’esprit du public.





Le problème c’est pas tant le public qu’on peut pardonner de pas être expert dans le domaine.



Le vrai problème, ce sont les médias, NXI en premier, qui relaient la soupe sans une once d’esprit critique.


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les gros actionnaires vont devoir vendre leur deuxième yacht privé. Ahh la belle époque où orange bouyg et sfr main dans la main pour s’arranger sur les tarifs

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brazomyna a écrit :



Si je vends une Twingo 100 000 € et que je baisse de 50%, c’est une grosse baisse, mais le prix final reste tout de même très élevé.



En ce sens, même un enfant au collège a compris qu’une baisse de xx% en soi ne veut rien dire si on ne prend pas en compte le prix de départ et qu’on ne le compare pas un peu.



Or il se trouve que justement en France on faisait partie des pires élèves en matière de tarification du mobile. Exemple, en mars 2009: Mobile : la Commission européenne juge les tarifs français trop élevés



Cette baisse conséquente ne fait donc que remettre un peu les pendules à l’heure, ce qui est tout à fait différent d’une supposée décapitation des capacités d’investissements du secteur du mobile français, comme l’article l’avance sans le moindre élément (et pour cause !).







Ce n’est en rien différent. Revenus et capacité de financement sont liés. Un élève de collège pourrait te le dire <img data-src=" />



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Nithril a écrit :



Ce n’est en rien différent. Revenus et capacité de financement sont liés. Un élève de collège pourrait te le dire <img data-src=" />





D’une part, si le besoin en investissement est de (admettons) 1 milliard par an quand tu dégages (admettons) 3 milliards de marge, une baisse de 30% de ta marge n’INpacte en rien ta capacité de financement. Il n’y a que dans le cas extrême où les revenus sont inférieurs au milliard que ça devient contraignant. Or justement, on n’est pas dans ce scénario, contrairement à ce qui est vendu ici même comme un postulat à force de relayer bêtement la comm’ des opérateurs sans le moindre fact checking.





D’autre part, les revenus (parlons de chiffre d’affaire) ne sont qu’un paramètre parmi d’autres qui permet de financer les investissements:



Si je vends une Clio 10k€ et que, tout compris, elle me revient à 9k€, j’ai une capacité d’investissement de 1k€, soit deux fois moins que la même Clio vendue moins cher, à 9k€, mais qui revient à 7k€ (cf. cas de Bouygues vs Free)



De même, si je vend une Clio à 10k€, en margeant 2k€, mais que je reverse 2.5k€ par voiture vendue aux actionnaires, je plombe ma capacité d’investissement (cas d’Orange, qui reverse plus de dividendes que ses résultats nets).



Même principe pour les taux d’intérêts des emprunts qui servent à financer les investissements et qui rendent de fait son coût plus ou moins cher à terme (actuellement les taux n’ont jamais été aussi bas).



etc… <img data-src=" /> <img data-src=" />


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Guerre des prix = baisses de revenus et

….dommages collatéraux..



Moins d’argent pour financer les infrastructures du futur. Eh oui, tout ne va pas dans la poche des actionnaires.

Free qui distribue le moins de dividendes est en retard sur le déploiement mobile, le déploiement du VDSL2 et a complétement arrêté le déploiement FTTH.

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lapovresse a écrit :



Moins d’argent pour financer les infrastructures du futur. Eh oui, tout ne va pas dans la poche des actionnaires.







Assemblée Générale des actionnaires d’Orange, en mai dernier:




  • résultat net: 11.4 milliard d’euros

  • dividendes: 11.5 milliard d’euros.


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brazomyna a écrit :



M2M pour ‘Machine to Machine’, ce sont les forfaits pour que des appareils (souvents industriels) puissent échanger des données via le réseau mobile à d’autres appareils.



typiquement dans le transport routier, les flottes de camions sont équipées de tels appareils qui remontent de l’info aux centraux (positionnement gps, …).





Ahhh ok. Je ne connaissais pas. Dans l’exemple précis que tu cites, pourquoi faudrait-il un abonnement téléphonique ceci dit ? Ou alors tu donnais un exemple détaché de la news ?


Les revenus dans le mobile continuent de chuter dramatiquement

  • Le marché mobile s'effondre toujours, le fixe résiste

  • Plus de 600 000 foyers en FTTH

  • Le bas débit disparaît, tout comme les offres prépayées mobiles

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