Contre la fraude, la CNIL autorise l’URSSAF à croiser des données

Contre la fraude, la CNIL autorise l’URSSAF à croiser des données

Sigmund Fraud

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Xavier Berne

Publié dansDroit

30/07/2014
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Contre la fraude, la CNIL autorise l’URSSAF à croiser des données

La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a autorisé au début du mois l’URSSAF d’Ile-de-France à procéder à différents recoupements de données relatives aux employeurs ayant déjà eu des démêlés judiciaires pour des problèmes de travail illégal. Une solution qui semble aujourd’hui de plus en plus privilégiée par l’administration afin de lutter contre les fraudes en tout genre.

bercy

 

Afin de verser à l’État les différentes charges qui servent ensuite à alimenter la Sécurité sociale, l’Assurance chômage, ou bien encore les Allocations familiales, de nombreux employeurs français cotisent aujourd’hui auprès de l’URSSAF. Mais alors que la lutte contre la fraude apparaît de plus en plus comme une priorité, l’URSSAF d’Ile-de-France a demandé en 2008 à la CNIL de mettre en place, à titre expérimental, un traitement automatisé de données visant à prévenir et mieux détecter les tricheurs. Chose qu’a acceptée une première fois l’institution, avant de consentir il y a quelques jours à pérenniser le dispositif.

 

Au travers d’une délibération en date du 3 juillet dernier et mise récemment en ligne sur Légifrance (voir ici), la CNIL a en effet autorisé ce même établissement à généraliser ce système fonctionnant grâce au recoupement de nombreuses données. « Le dispositif mis en place par l’URSSAF consiste, dans un premier temps, à collecter des données à caractère personnel relatives aux personnes physiques dirigeants d’entreprises ayant fait l’objet d’un procès-verbal d’infraction ou d’une condamnation pénale pour infractions telles que le travail illégal, l’établissement de fausses déclarations de paiement des cotisations, ainsi que de condamnations civiles comme l’interdiction de gérer et la faillite personnelle », explique tout d’abord la Commission. « Ces données sont ensuite rapprochées de celles du fichier des entreprises nouvellement immatriculées sur la base du nom et du prénom des dirigeants, de leur date et lieu de naissance, et le cas échéant, de leur adresse professionnelle et personnelle. »

 

Une fois ces données réunies par l’URSSAF, l’organisme confie à sa cellule spécialisée dans la lutte contre la fraude le soin de constituer, suite à « une analyse au cas par cas », un fichier des employeurs « présentant un profil à risque ». Il s’agit en quelque sorte d’un grand répertoire susceptible d’aiguiller plus rapidement l’attention de ses services, par exemple en vue d’un contrôle...

 

urssaf cnil autorisation

 

Pour mieux vanter le dispositif auprès de la CNIL, l’établissement francilien a d’ailleurs fourni quelques chiffres relatifs aux deux dernières années d’expérimentation (2011-2013). Ainsi, on apprend que suite au traitement de « données relatives à 21 569 entreprises et 8 913 personnes physiques ayant fait l’objet d’un procès verbal de travail illégal, d’un faillite personnelle ou d’un interdiction de gérer » au 22 mars 2013, l’URSSAF d’Ile-de-France a constaté que 75 % des personnes répertoriées étaient à la tête d’une ou deux entreprises, voire davantage encore pour le dernier quart restant. « Une centaine de dirigeants gèrent plus de vingt entreprises, l’un deux se trouvant même responsable de quatre-vingts sociétés » est-il précisé.

Le recoupement de données, arme privilégiée contre la fraude

D’une manière plus générale, force est de constater que les services de l’État disposent de plus en plus d’outils pour croiser les différentes données et ainsi mieux lutter contre la fraude. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, le clamait d’ailleurs haut et fort le mois dernier en réponse à la question écrite d’un parlementaire qui l’interrogeait à propos des prestations sociales :

 

« Les caisses d'allocations familiales (CAF) ont vu leurs actions de contrôle gagner en efficacité grâce au renforcement des outils juridiques et au développement des échanges d'informations avec l'administration fiscale et les autres organismes sociaux. Les CAF disposent de moyens d'investigation plus performants, tels que le droit de communication auprès de tiers - établissements financiers et opérateurs de téléphonie. Enfin, les CAF ont accès au fichier des comptes bancaires (FICOBA), au répertoire national des bénéficiaires (RNB) et peuvent s'appuyer sur le répertoire national commun de la protection sociale (RNCPS) pour procéder à des croisements de données ».

 

Bercy procède également à des croisements de ce type, par exemple pour épingler ceux qui ne paient pas leur redevance télé (voir notre article).

 

Sachez enfin qu’en matière de condamnations pour travail au noir, la loi du 10 juillet dernier « contre la concurrence sociale déloyale » va permettre aux juges d’inscrire les entreprises reconnues coupables de travail illégal (prêt illicite de main d’œuvre, travail dissimulé, marchandage, emploi d’étrangers sans titre de travail, fraudes aux revenus complémentaires) sur une sorte de « liste noire » qui sera diffusée sur un site dédié. Cette mise à l’index, qui pourra être prononcée pour une durée maximale de deux ans, attend cependant qu’un décret en Conseil d’État vienne en préciser ses modalités. 

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Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

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Ha… la bonne époque d’un CF de 4870 X2 !

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Preprint not PR-print

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Sommaire de l'article

Introduction

Le recoupement de données, arme privilégiée contre la fraude

Un Sébastien transformé en lapin par Flock pour imiter le Quoi de neuf Docteur des Looney Tunes

Quoi de neuf à la rédac’ #11 et résumé de la semaine

Next 0
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Une petite fille en train d'apprendre à programmer et hacker logiciels et appareils électroniques

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Meta lance (enfin) le chiffrement de bout en bout de Messenger, entre autres

Socials 5

#LeBrief : cloud européen, OSIRIS-REx a frôlée la catastrophe, CPU AMD Ryzen 8040

Windows en 2024 : beaucoup d’IA, mais pas forcément un « 12 »

Soft 19
Einstein avec des qubits en arrière plan

Informatique quantique, qubits : avez-vous les bases ?

HardScience 9
Notifications iPhone

Surveillance des notifications : un sénateur américain demande la fin du secret

DroitSécu 17

En ligne, les promos foireuses restent d’actualité

DroitWeb 19

#LeBrief : modalité des amendes RGPD, cyberattaque agricole, hallucinations d’Amazon Q, 25 ans d’ISS

Logo Twitch

Citant des « coûts prohibitifs », Twitch quitte la Corée du Sud

ÉcoWeb 29
Formation aux cryptomonnaies par Binance à Pôle Emploi

Binance fait son marketing pendant des formations sur la blockchain destinées aux chômeurs

Éco 10
Consommation électrique du CERN

L’empreinte écologique CERN en 2022 : 1 215 GWh, 184 173 teqCO₂, 3 234 Ml…

Science 6
station électrique pour voitures

Voitures électriques : dans la jungle, terrible jungle, des bornes de recharge publiques

Société 75

#LeBrief : intelligence artificielle à tous les étages, fichier biométrique EURODAC

KDE Plasma 6

KDE Plasma 6 a sa première bêta, le tour des nouveautés

Soft 13
Un homme noir regarde la caméra. Sur son visage, des traits blancs suggèrent un traitement algorithmique.

AI Act et reconnaissance faciale : la France interpelée par 45 eurodéputés

DroitSociété 4
Api

La CNIL préconise l’utilisation des API pour le partage de données personnelles entre organismes

SécuSociété 3
Fouet de l’Arcep avec de la fibre

Orange sanctionnée sur la fibre : l’argumentaire de l’opérateur démonté par l’Arcep

DroitWeb 23
Bombes

Israël – Hamas : comment l’IA intensifie les attaques contre Gaza

IA 22

#LeBrief : bande-annonce GTA VI, guerre électronique, Spotify licencie massivement

Poing Dev

Le poing Dev – Round 7

Next 102
Logo de Gaia-X sour la forme d’un arbre, avec la légende : infrastructure de données en forme de réseau

Gaia-X « vit toujours » et « arrive à des étapes très concrètes »

WebSécu 6

Trois consoles portables en quelques semaines

Hard 37
Une tasse estampillée "Keep calm and carry on teaching"

Cyberrésilience : les compromis (provisoires) du trilogue européen

DroitSécu 3

#LeBrief : fuite de tests ADN 23andMe, le milliard pour Android Messages, il y a 30 ans Hubble voyait clair

next n'a pas de brief le week-end

Le Brief ne travaille pas le week-end.
C'est dur, mais c'est comme ça.
Allez donc dans une forêt lointaine,
Éloignez-vous de ce clavier pour une fois !

Commentaires (30)


127.0.0.1
Le 30/07/2014 à 12h51

Le lobbying de “Commentaire Supprimé” a fini par payer. <img data-src=" />


synclinal Abonné
Le 30/07/2014 à 12h52

Enfin !!! <img data-src=" />


JoePike
Le 30/07/2014 à 12h59

si en plus ils interdisent à chaque assurré de ne plus avoir 18 apendicites comme cela est déja arrivé, on pourra peut-être moin payer d’impots ?

quoique … <img data-src=" />


trash54
Le 30/07/2014 à 13h04






127.0.0.1 a écrit :

Le lobbying de “Commentaire Supprimé” a fini par payer. <img data-src=" />



+1000 on attend sa réaction <img data-src=" />



John Shaft Abonné
Le 30/07/2014 à 13h15

Dites, c’est pas pile pour cette raison que la CNIL avait été créée ? <img data-src=" />


kade
Le 30/07/2014 à 13h17






JoePike a écrit :

si en plus ils interdisent à chaque assurré de ne plus avoir 18 apendicites comme cela est déja arrivé, on pourra peut-être moin payer d’impots ?

quoique … <img data-src=" />


Le début de l’article, je crois, fait référence à toutes ces boîtes véreuses qui plantent les clients (genre BTP, énergies nouvelles…) et qui rouvrent avec une nouvelle enseigne.
Quand le gérant a épuisé son nom, celui de son beauf, de jeune fille de sa femme et du nouveau de sa fille just married, il va finir par se faire attraper.
Et ça, c’est que du bon.



js2082
Le 30/07/2014 à 13h17

En même temps, devoir demander l’autorisation de la CNIL pour ce genre de choses, c’est une perte considérable de temps et d’argent pour des conneries.

6 ans pour voir un truc pareil se pérenniser, c’est vraiment n’importe quoi.


Abused
Le 30/07/2014 à 13h19


ainsi que de condamnations civiles comme l’interdiction de gérer et la faillite personnelle


…?? Pourquoi ??
si la personne, le chef d’entreprise, paye ces fameuses extortions cotisations
le reste c’est au tribunal administratif ou au tribunal de commerce de prendre/rendre une decision ..??


tiny_naxos
Le 30/07/2014 à 13h22

Bonne chose, les fraudes sont le cancer des comptes publics.


trshbn
Le 30/07/2014 à 13h31






Abused a écrit :

…?? Pourquoi ??
si la personne, le chef d’entreprise, paye ces fameuses extortions cotisations
le reste c’est au tribunal administratif ou au tribunal de commerce de prendre/rendre une decision ..??


Ben, quand même, si le gars a eu une interdiction de gérer et qu’il continue à être effectivement gérant d’une (ou plusieurs…) entreprises, je pense qu’il peut y avoir quand même un risque (soit qu’il soit encore sous le coup de l’interdicition, soit qu’il reproduise les faits qui lui ont valu son interdiction).
Pour la faillite personnelle, cela PEUT également montrer des risques à lui confier la gestion d’une boîte.

Je ne vois pas bien ce que ça a de choquant (au contraire), sachant que c’est une sorte de présélection, et que des personnes spécialisés enquêtent sur le sujet ensuite… si les dirigeants concernés sont “clean”, il ne leur arrivera rien.



Ami-Kuns Abonné
Le 30/07/2014 à 13h47


quatre-vingts sociétés
<img data-src=" />


Quiproquo Abonné
Le 30/07/2014 à 13h52






amikuns a écrit :

<img data-src=" />


Autant dire des milles et des cents <img data-src=" />



Ami-Kuns Abonné
Le 30/07/2014 à 13h55






Quiproquo a écrit :

Autant dire des milles et des cents <img data-src=" />


Sa doit-être galère pour ces déclaration d’impôts.<img data-src=" />



Vilainkrauko Abonné
Le 30/07/2014 à 14h04

Ce qui m’étonne c’est que ca a pas été déjà fait ! <img data-src=" />


dudul007 Abonné
Le 30/07/2014 à 14h07

sympa la présomption de récidive… combien te temps les recoupments sont possibles?
méfiance car partant d’une bonne intention le procédé est dangereux
car si il s’agit de marquer au fer rouge une personne à vie, on interdit le droit à l’erreur
je me demande combien d’entre vous n’a jamais fait aucune erreur quelle qu’elle soit et si il souhaiterais être surveillé à vie au motif d’être un futur récidiviste potentiel

scénario: tu t’es fait chopé avec du shit sur toi pour un contôle de routine? Donc fouille systématique à chaque fois que tu passe pres d’un policier car tu es “un profil a risque” avec inscription de ton nom sur un site de personnes à risque, (nickel pour une recherche de CV)

autant un regroupement pour les peines en cours je comprends, mais pour des peines ayant été purgées j’ai du mal


blob741
Le 30/07/2014 à 14h34






trshbn a écrit :

[…]
Pour la faillite personnelle, cela PEUT également montrer des risques à lui confier la gestion d’une boîte.



La faillite personnelle, ce n’est pas le surendettement d’un particulier hein.

Et c’est effectivement une bonne chose vu que c’est souvent pas réservé aux types les plus clean.

Pour ceux qui parlent de présomption de récidive.

Premièrement il s’agit de ceux qui sont condamnés pour des fautes de gestion. Deuxièmement, ça ne concerne pas ceux dont on voulait, il y a quelques mois, sacraliser “l’esprit d’entreprendre”.

A titre personnel, quand la société a payé pour les dettes de ta boîte :

<img data-src=" /> les fournisseurs qui reverront jamais une partie de leur fric ;
<img data-src=" /> les AGS qui ont payé les salaires que tu pouvais pas payer (c’est 0,30% du brut de tous les salariés ça, non ?) ;
<img data-src=" /> les organismes sociaux qui n’ont pas eu leurs côtisations (le premier truc qu’on arrête de payer en général) ;
<img data-src=" /> à tous ceux qui se reconnaîtront.

Ca ne me choque pas qu’on dise au gérant, même de bonne foi. tu es gentil, mais tu n’es pas fait pour gérer une boîte, esprit d’entreprendre ou pas.



Winderly Abonné
Le 30/07/2014 à 14h37

Si c’est contre la fraude, j’adhère entièrement à l’idée.


Winderly Abonné
Le 30/07/2014 à 14h40


Une centaine de dirigeants gèrent plus de vingt entreprises, l’un deux se trouvant même responsable de quatre-vingts sociétés

On arrête pourtant pas de nous expliquer que c’est un travail monstre d’en diriger une seule…va comprendre.


ArnoH
Le 30/07/2014 à 15h03

Bien.

Il reste plus qu’à embaucher 50 000 contrôleurs URSAFF/SS/Fisc, sévériser violemment les sanctions et on finira peut-être par tuer la fraude.
Et alors on verra peut-être que bon nombre de lois/taxes/impôts sont inutiles.

Plus qu’à tirer sur la corde … .


John Shaft Abonné
Le 30/07/2014 à 15h14






Winderly a écrit :

On arrête pourtant pas de nous expliquer que c’est un travail monstre d’en diriger une seule…va comprendre.



Là c’est du travail Godzillesque <img data-src=" />



dudul007 Abonné
Le 30/07/2014 à 16h38






blob741 a écrit :

Ca ne me choque pas qu’on dise au gérant, même de bonne foi. tu es gentil, mais tu n’es pas fait pour gérer une boîte, esprit d’entreprendre ou pas.



donc t’as monté un cyber café à 20ans t’as coulé donc si a 40 ans tu veux remonter une boite t’en est toujours incapable?



JoePike
Le 30/07/2014 à 17h22

Mais vous êtes des extrémistes ou quoi ?
Ils expliquent qu’après avoir regardé les fausses factures, les mensonges,les procès verbaux d’infraction les condamanations pénales,les infractions au travail illégal, les fausses déclarations de paiements de cotisations,les condamanation du droit d’exercer etc …

ils feront une étude je cite:

« une analyse au cas par cas »


Alors le mec qui a merdé dans son budget d’internet café à 20 ans , va quand même réussir à se relancer à 40 ans

faut pas exagérer quand même
<img data-src=" />


Z-os Abonné
Le 30/07/2014 à 17h50






js2082 a écrit :

En même temps, devoir demander l’autorisation de la CNIL pour ce genre de choses, c’est une perte considérable de temps et d’argent pour des conneries.

6 ans pour voir un truc pareil se pérenniser, c’est vraiment n’importe quoi.


<img data-src=" /> trop velu, passera pas.



Bug
Le 30/07/2014 à 17h54






John Shaft a écrit :

Dites, c’est pas pile pour cette raison que la CNIL avait été créée ? <img data-src=" />


Si, mais ça n’a pas l’air de gêner grand monde <img data-src=" />



popolski
Le 31/07/2014 à 07h19






tiny_naxos a écrit :

Bonne chose, les fraudes sont le cancer des comptes publics.


sans parler de fraude

http://www.innovation-democratique.org/Les-parlementaires-vivent-dans-un.html



yvan Abonné
Le 31/07/2014 à 10h32






popolski a écrit :

sans parler de fraude

http://www.innovation-democratique.org/Les-parlementaires-vivent-dans-un.html


L’expansion avait fait un numéro bien plus impartial et intéressant sur le sujet (
le nombre de généraux en France <img data-src=" />). Les politiques coûtent possiblement trop cher mais globalement ça concerne trois francs six sous (comme les fraudes aux aides sociales).

Il y a pas mal de pistes pour réduire les déficits qui ne touchent pas aux structures de la Veme république auxquelles tout le monde est habitué et qui concernent des montants très supérieurs au cout des élus.

Et pour ton lien rien que la proposition de réduire le nombre de communes génèrerait des couts abyssaux, les petites communes tournant avec très peu de personnel alors que regroupés dans des grandes boutiques il faudrait payer plus pour possiblement moins bien. Ca me semble très farfelu/idéologique.



CaptainDangeax
Le 31/07/2014 à 12h51






tiny_naxos a écrit :

Bonne chose, les fraudes sont le cancer des comptes publics.


Rétablissement de la peine de mort pour les corrompus et les ceusses qui piquent dans la caisse !



panda09
Le 31/07/2014 à 18h06

Cela peut aussi s’appliquer aux détournements de fonds publics, caisses noires, dessous de table des politiques ? Ah non ? Dommage…


panda09
Le 31/07/2014 à 18h09






CaptainDangeax a écrit :

Rétablissement de la peine de mort pour les corrompus et les ceusses qui piquent dans la caisse !


Non, tu es trop doux : travaux forcés à perpet’ !

Vu que la plupart sont nés avec une cuillère en or dans la gueule la bouche et n’ont jamais tenu plus lourd qu’une valise bourrée de fric volé, ils crèveront plus vite que l’attente de passer à la guillotine !



panda09
Le 31/07/2014 à 18h14






popolski a écrit :

sans parler de fraude

http://www.innovation-democratique.org/Les-parlementaires-vivent-dans-un.html


Et rien que cela lu sur le site me donne des envies de révolution :
Chacun des 577 députés coûtera cette année à la nation 960.485 euros, soit 2.631 euros par jour, et chacun des 343 sénateurs, 968.653 euros, soit 2.653 euros par jour.