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Affaire Hachette : Filippetti réitère ses critiques envers Amazon

Et joue au toréro avec l'Américain

Affaire Hachette : Filippetti réitère ses critiques envers Amazon

Le 12 août 2014 à 16h10

En guerre avec la branche américaine d'Hachette depuis des mois, Amazon continue de faire couler de l'encre électronique. Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture, a ainsi déclaré au Monde que les pratiques du cybermarchand étaient inacceptables, confirmant ses propres propos du mois de mai dernier.

900 auteurs contre Amazon dans le New York Times

Si cela transparait peu en France, de l'autre côté de l'Atlantique, l'opposition entre Amazon et Hachette prend un peu plus d'importance chaque jour. Le dernier évènement date de dimanche. Un groupe de 900 auteurs, comprenant notamment Stephen King, ont acheté une double page du New York Times pour pointer du doigt les pratiques du marchand. Il faut dire que ce dernier souhaite tirer les prix des ebooks vers le bas, qu'il trouve trop élevés. Les éditeurs refusant son « désir » se voient ainsi désavantagés sur le site de la boutique en ligne, que ce soit par des délais de livraison importants ou l'impossibilité de précommander leurs futurs livres. Disney, aussi en guerre face au géant, en subit d'ailleurs actuellement les conséquences pour ses derniers films.

 

Amazon, en riposte, a créé le site ReadersUnited.com. Le créateur du Kindle y explique notamment que la baisse du prix de l'ebook n'est que la suite logique d'un marché qui a toujours tiré les tarifs vers le bas. Un peu d'histoire est ainsi faite, le marchand rappelant que l'arrivée massive du livre de poche un peu avant la seconde Guerre mondiale avait aussi bouleversé le marché, les auteurs comme les éditeurs pointant du doigt ces petits livres à prix cassé. La page vise toutefois directement Hachette. Sa condamnation pour collusion (en savoir plus) est ainsi rappelée avec finesse, et il est demandé aux internautes d'écrire directement au PDG d'Hachette USA en faveur de la baisse des prix des ebooks.

« Je défends l'écosystème du livre en entier, pas un acteur en particulier »

« Cet épisode est une nouvelle révélation des pratiques inqualifiables et anticoncurrentielles d'Amazon, a pour sa part réagi Aurélie Filippetti dans les colonnes du Monde. C'est un abus de position dominante et une atteinte inacceptable contre l'accès aux livres. Amazon porte atteinte à la diversité littéraire et éditoriale. » La ministre note cependant que ce n'est pas le cas Hachette qui est ici en cause. D'ailleurs, « les auteurs qui ont signé la tribune ne sont pas tous publiés par Hachette, ils ont simplement conscience de l'intérêt général. Pour ma part, je défends l'écosystème du livre en entier, pas un acteur en particulier. »

 

filippetti sénat
Crédits : Sénat

 

Cette réaction chez nos confrères n'est pas surprenante, sachant qu'en mai dernier, sur le site officiel du ministère de la Culture, Aurélie Filippetti avait déjà prononcé un discours similaire.  Elle jugeait ainsi « inacceptables les pratiques d’Amazon (...) Une nouvelle étape a été franchie par le groupe de vente en ligne. Faire du chantage aux éditeurs en restreignant l'accès du public aux livres de leurs catalogues pour leur imposer des conditions commerciales plus dures n'est pas tolérable » estimait alors la ministre il y a moins de trois mois.

 

Filippetti menaçait alors directement Amazon d'une enquête par la Commission européenne pour abus de position dominante. Un message en partie écouté, dès lors qu'une semaine plus tard, Joaquin Almunia, le commissaire européen à la concurrence, indiquait que la Commission essayait « de comprendre ce qui se passe là-bas. Nous regardons et essayons de comprendre. » Il n'était toutefois pas question à ce moment d'une enquête et encore moins de sanction sur le sujet, sachant que le conflit a lieu outre-Atlantique pour l'instant.

Amazon : « Les ebooks peuvent et doivent être moins onéreux »

En France, du fait des prix fixes des livres, un tel débat peut difficilement avoir lieu. Aux États-Unis, où les tarifs sont libres et où chaque éditeur négocie avec chaque boutique, tout est possible. La philosophie d'Amazon est qu'avec des prix bas, les ventes exploseront. Sur ReadersUnited.com, la boutique explique que « nombreux ebooks sont vendus à 14,99 $ et même à 19,99 $. C'est anormalement élevé pour un ebook. Avec un ebook, il n'y a pas d'impression, pas de surimpression, pas besoin de prévoir, pas de retour, pas de ventes perdues à cause de rupture de stock, pas de frais d'entreposage, pas de frais de transport, et il n'y a pas de marché secondaire - les ebooks ne peuvent pas être revendus comme des livres d'occasion. Les ebooks peuvent et doivent être moins onéreux. »

 

Certains auteurs et éditeurs estiment néanmoins que brader les tarifs des livres électroniques aura à la fois des conséquences minimes sur les ventes en ligne, tout en dévalorisant leur travail et les livres papier. Qui a raison, qui a tort ? Il est difficile de trancher, dès lors qu'à première vue, les consommateurs ont tout pour pencher dans le sens du géant du commerce en ligne. Ce dernier ne le sait que trop bien et du fait de sa position de vendeur numéro un de livres aux États-Unis, il exploite ses atouts pour maintenir la pression sur Hachette et ses auteurs. Dans leur lettre disponible sur AuthorsUnited, les 900 auteurs demandent surtout que le conflit entre Hachette et Amazon prenne fin, puisque ce sont les écrivains qui sont pris en otage dans cette affaire. La page propose d'ailleurs d'écrire directement à Jeff Bezos, le fondateur et patron d'Amazon, ce qui explique la réplique similaire du cybermarchand via ReadersUnited.com.

« Ce sont des banderilles que nous continuerons à planter dans le flanc d'Amazon »

Notez qu'Aurélie Filippetti ne s'est pas contentée de rappeler au Monde sa pensée au sujet de ce conflit. À propos de l'interdiction des frais de port gratuit, qui a conduit les boutiques en ligne à pratiquer un tarif exorbitant de... 1 centime pour les frais d'envoi, la ministre a tenu à s'expliquer : « Nous n'avions jamais dit que cette loi allait tout régler. C'était un combat politiqueNous savions qu'ils allaient chercher à la contourner. Nous avons agi par la loi pour que cette entreprise ne puisse pas utiliser l'argument commercial de la gratuité des frais de port. Ce sont des banderilles que nous continuerons à planter dans le flanc d'Amazon. »

 

Amazon Kindle Unlimited

 

Si en France, aucune plainte contre Amazon n'a eu lieu vis-à-vis des livres et des ebooks, la compagnie américaine fait néanmoins l'objet d'une enquête fiscale, ce qui est aussi le cas outre-Manche. Quant à nos voisins allemands, les éditeurs locaux ont porté plainte en juin dernier contre la boutique en ligne pour abus de position dominante. Une plainte regardée de près par Bruxelles. Les problèmes d'Amazon sont donc loin d'être terminés.

Commentaires (40)

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sinbad21 a écrit :



Il ne peut pas les contraindre mais il a le droit de ne pas les distribuer, et il use de ce droit. Hachette a été condamnée avec d’autres (dont Apple) pour entente sur le prix des ebooks, je n’irai donc pas plaindre ces ripoux, et je donne raison à Amazon, d’autant que c’est au bénéfice des lecteurs.





euh non, un leader incontesté qui donne des retards à ses délais de livraison pour faire plier un de ses clients c’est un abus de position dominante et c’est évidemment interdit par la loi.


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tazvld a écrit :



Moi, je me dit simplement : amazon est un marchand, il vend ce qu’il veut. Il trouve que les ebook hachette sont trop cher et décide de ne pas en vendre, grand bien lui en fait. Putain, mais si on retranscrit ça dans un magasin, c’est comme si carrefour etait obligé de vendre les yaourts yoplait.





La preuve que tu n’as pas suivi l’histoire mais que tu donne ton avis tout de même.



Amazon vend toujours les produits d’hachette ils retardent juste leur disponibilité pour faire plier hachette et ils recommandent les produits concurrents.

Ca prouve qu’en plus d’être des enflures les mecs assument même pas leurs actes.

Comme pour les produits disney ou ils oublient juste les pré commandes pour les produits physiques.

Comme pour ne pas payer d’impots ou ils menacent juste de plier boutiques.

Comme pour…



Mais ouai laissons une entreprise entuber tout le monde parce qu’elle est en position dominante.


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Tu as surtout un rapport de force entre une nouvelle industrie face à d’autres qui ne veulent pas évolué. Ça me rappel des grandes surfaces qui ont carrément ôté de leur rayon certaine marques pour les faire plier.

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blob741 a écrit :



Deuxièmement, pourquoi l’ebook serait moins cher ? Ce qui faisait le prix du livre papier, c’est l’objet physique ou le travail d’écriture ?





Les deux mon capitaine. Mais toute l’infra pour produire vendre et stocker le livre n’existe plus avec l’e-book. Quelle justification pour vendre au même prix alors?


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Les propos d’Amazon sont cohérents et plutôt bons.

C’est surtout le chantage employé par Amazon qui est mauvais.



J’ai vu plus haut quelqu’un qui comparait Amazon devant vendre des livres Hachette à Carrefour qui doit vendre des Yaourt Yoplait. Cette comparaison est érronée pour un fait très simple : Amazon est en situation de quasi monopole sur le marché américain et doivent donc être à ce titre régulé.

Si en France, on se retrouvais avec une seule chaîne de distributeur, celle-ci serait alors probablement obligé de vendre des produits de marques qu’elle n’aime pas. Heureusement, ce n’est pas le cas.

Par contre, il s’est déjà produit une sorte de précédent discutable,

Un conflit s’est produit entre Leclerc et Lactalis, le second voulant imposer une augmentation de ses tarifs de 12% en justifiant une augmentation du prix du lait à été jusqu’à stopper toute livraison de produits à Leclerc dans le but de faire plier le distributeur.

Dans ce cas, l’industriel qui se dit numéro 1 mondial des produits laitier pensait imposer facilement ses tarifs au distributeur, c’était sans compter la concurrence qui a réussi à remplacer les références absentes des rayonnages.

Et là s’arrête la comparaison, puisqu’on ne peut décemment pas comparer des produits alimentaire à la culture…

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blob741 a écrit :



Je suis plutôt d’accord avec elle pour une fois.





Deuxièmement, pourquoi l’ebook serait moins cher ? Ce qui faisait le prix du livre papier, c’est l’objet physique ou le travail d’écriture ?







aucun des deux mon capitaine

le prix est chère a cause des charge, frais de transport, stock invendu, c’est une des causes du prix unique du livre <img data-src=" />, qui impose que tous le monde soit payé.



hachette veut s’en mettre vraiment beaucoup dans la poche, je serais eux je regarderai le business model d’apple avec la musique, pas chère -&gt; beaucoup


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philoxera a écrit :



De quoi ils se plaignent ? C’est “la main invisible du marché” qui régule tout “naturellement”…





Tu as juste oublié la concurrence libre et non faussée ; raison pour laquelle il y a des lois antitrust et anti monopole.


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Tatsu-Kan a écrit :



J’ai vu plus haut quelqu’un qui comparait Amazon devant vendre des livres Hachette à Carrefour qui doit vendre des Yaourt Yoplait. Cette comparaison est érronée pour un fait très simple : Amazon est en situation de quasi monopole sur le marché américain et doivent donc être à ce titre régulé.







Non en fait:

http://www.businessinsider.com/amazon-is-about-to-lose-its-death-grip-on-e-books…



Donc voila Amazon 33% des ventes totales de livre. Ils étaient en monopole sur les ebooks il y a 5 ans… juste parce qu’ils ont créé le marché (en fait, ils ont forcé la main des éditeurs). (À titre de comparaison, Carrefour fait 20% de part de marché).



D’ailleurs, dans les faits, les pratiques d’Amazon n’ont en rien empêché certains titres d’Hachette d’être des best-sellers, comme quoi, Amazon serait loin d’être indispensable.


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aureus a écrit :



La preuve que tu n’as pas suivi l’histoire mais que tu donne ton avis tout de même.



Amazon vend toujours les produits d’hachette ils retardent juste leur disponibilité pour faire plier hachette et ils recommandent les produits concurrents.

Ca prouve qu’en plus d’être des enflures les mecs assument même pas leurs actes.

Comme pour les produits disney ou ils oublient juste les pré commandes pour les produits physiques.

Comme pour ne pas payer d’impots ou ils menacent juste de plier boutiques.

Comme pour…



Mais ouai laissons une entreprise entuber tout le monde parce qu’elle est en position dominante.





C’est un marchand, il a le droit de faire ce qu’il veut sur la livraison. Les clients amazon sont relavtivement informes des delais de livraison.

Amazon a parfaitement justifie la chose meme si cela peut etre hypocrite : ils gerent en flux tendus avec hachette et donc n’ont pas de stock. vrai ou pas on s’en fout.

Tu ne peux pas forcer carrefour a vendre de la marque repere.

Penser que c’est normal que les ebooks soient au meme prix que les livres papiers est aussi con que penser que de la VOD doit etre au meme prix que un DVD ou un bluray.

Les revenues des ecrivains baisseraient ? personne a parle de leur baisser leur revenus… On parle du fait qu’un ebook a une chaine du producteur au consommateur tellement reduite par rapport a la distribution physique que c’est et honteux de vendre ca plein tarif et c’est surement pas amazon qui se fait du pognon sur le don du client ni l’auteur… oh wait… le publisher alors… hachette donc ?


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Mon dieu que cette femme est rétrograde <img data-src=" />

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timhor a écrit :



C’est un marchand, il a le droit de faire ce qu’il veut sur la livraison. Les clients amazon sont relavtivement informes des delais de livraison.

Amazon a parfaitement justifie la chose meme si cela peut etre hypocrite : ils gerent en flux tendus avec hachette et donc n’ont pas de stock. vrai ou pas on s’en fout.

Tu ne peux pas forcer carrefour a vendre de la marque repere.

Penser que c’est normal que les ebooks soient au meme prix que les livres papiers est aussi con que penser que de la VOD doit etre au meme prix que un DVD ou un bluray.

Les revenues des ecrivains baisseraient ? personne a parle de leur baisser leur revenus… On parle du fait qu’un ebook a une chaine du producteur au consommateur tellement reduite par rapport a la distribution physique que c’est et honteux de vendre ca plein tarif et c’est surement pas amazon qui se fait du pognon sur le don du client ni l’auteur… oh wait… le publisher alors… hachette donc ?





Et le retrait des précommandes chez disney c’est quoi l’excuse ? et pour proposer des produits concurrents ? et pour ne pas payer de taxes ?



La finalité, les ebooks trop chère mais je suis amplement d’accord c’est ca le pire maintenant jouer sur leur position dominante non.



Et c’est de l’abus de position dominante donc non ce n’est pas légale

Pour rappel :



Ces abus peuvent notamment consister en refus de vente, en ventes liées ou en conditions de vente discriminatoires ainsi que dans la rupture de relations commerciales établies, au seul motif que le partenaire refuse de se soumettre à des conditions commerciales injustifiées



donc non on ne vend pas ce qu’on veut.



Donc oui a la réduction du prix de l’ebook, non aux chantages.





Concernant le prix du livre à première vue je suis pour une baisse tout comme toi.

Maintenant je suppose que les éditeurs donnent 30% des revenues à amazon ? Donc est-ce que la distribution numérique est réellement moins chère que la distribution physique ?


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Enfin le prix de l’ebook aussi haut c’est aussi un abus de position dominante il me semble

En plus je ne pense pas qu’on gardait les bouquins papiers dans un tiroir fermé à clé pour éviter qu’on les pirate lise .



Amazon abuse de sa position et Hachette aussi

( demandez donc aux maison de la presse ce que c’est que les imposés ! )



et la ministre ferait mieux de se mêler de choses sur lesquelles elle a possibilité d’agir plutot que sur des trucs pour lesquels de toutes façons elle ne pourra pas agir.

On ne parle pas de culture on parle de business , de frics, de royalties

de bénéfices, de ventes de profits!

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JoePike a écrit :



Enfin le prix de l’ebook aussi haut c’est aussi un abus de position dominante il me semble

En plus je ne pense pas qu’on gardait les bouquins papiers dans un tiroir fermé à clé pour éviter qu’on les pirate lise .







Quelles positions dominantes ? Je ne vois pas ni pour amazon et encore moins pour hachette.


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metaphore54 a écrit :



Quelles positions dominantes ? Je ne vois pas ni pour amazon et encore moins pour hachette.







Pas de position dominante hachette ?

Tu sais ce que c’est que les offices ?

C’est un truc inventé par Hachette et qui l’a implémenté pour tous les libraires de France

La distribution et la diffusion sont décidées par Hachette qui décide quels livres vendre et quoi mettre sur les étagères

Ils ont tués la concurrence sur les linéaaires en jouant sur le montant des remises

La mort des libraires indépendants c’est Hachette qui l’a organisée

Bien sûr on n’en entend pas trop parler vu les campagnes de presse d’Hachette

Mais si c’est pas de l’abus de position dominante qu’est ce qui va l’être







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metaphore54 a écrit :



Tu as surtout un rapport de force entre une nouvelle industrie face à d’autres qui ne veulent pas évolué. Ça me rappel des grandes surfaces qui ont carrément ôté de leur rayon certaine marques pour les faire plier.





<img data-src=" /> La technique est toujours d’actualité.

Depuis le mois de mai j’essaie à les pousser à procéder à l’affichage de la taxe copie privée (comme la loi le prévoi depuis le premier avril) et que vois-je samedi dernier en faisant mes courses ?

ça et celle là aussi.

Tout d’un coup, j’ai eu la furieuse envie de leur faire une blague en déposant dans leur rayon un “fake” déclarant que dans un élan de clarté ils allaient procéder à l’affichage de la dite taxe. <img data-src=" />

J’hésite encore car je ne suis pas sûr qu’ils le prennent avec humour. <img data-src=" />

Un peu de pub ne peu pas faire de mal. <img data-src=" />


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Les éditeurs français n’arrivent déjà pas à se regrouper pour être un concurrent sérieux en face d’amazon …



Je ne vois pas l’intérêt de cette ministre à essayer de sauver des gens qui n’ont pas la queue d’une idée pour commencer à sauver leur marché <img data-src=" />

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sscrit a écrit :



[…]







Alors je t’avoue ne pas connaître les contrats qui lient les maisons d’édition aux boutiques physique, mais c’est Hachette qui paie le stockage des livres en librairie ? Sur le transport, c’est répercuté comment, Hachette prend tout à sa charge ?

Sur les retours d’invendus et les ventes manquées pour défaut de stock, ils connaissent si mal leur métier qu’ils n’arrivent pas à prévoir les stocks adéquats (sauf exception).



M’est avis que c’est surtout Amazon qui vise de s’en mettre plein les fouilles. Pour eux, aucun risque. Si c’est, comme je le soupçonne, eux qui paient leurs frais de stockage, ils économisent là dessus, continuent de ne prendre aucun risque sur des bouquins qui ne marchent pas (à laisser les éditeurs faire des avances aux auteurs, assumer une éventuelle traduction, etc … ce qui est leur boulot) tout en récoltant le pognon en cas de succès.



Le coup de la stratégie “Apple” de faire du volume avec un prix faible a aussi ses limites. Le nombre de ventes potentielles est fini, d’autant plus pour les bouquins que la musique.

Y’arrive un moment où t’auras beau baisser le prix, tu augmenteras pas ton volume et perdras donc du fric. Je dis pas qu’on en est là, je dis pas que le prix est optimum, mais c’est aux éditeurs de décider.


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blob741 a écrit :



Alors je t’avoue ne pas connaître les contrats qui lient les maisons d’édition aux boutiques physique, mais c’est Hachette qui paie le stockage des livres en librairie ? Sur le transport, c’est répercuté comment, Hachette prend tout à sa charge ?

Sur les retours d’invendus et les ventes manquées pour défaut de stock, ils connaissent si mal leur métier qu’ils n’arrivent pas à prévoir les stocks adéquats (sauf exception).



M’est avis que c’est surtout Amazon qui vise de s’en mettre plein les fouilles. Pour eux, aucun risque. Si c’est, comme je le soupçonne, eux qui paient leurs frais de stockage, ils économisent là dessus, continuent de ne prendre aucun risque sur des bouquins qui ne marchent pas (à laisser les éditeurs faire des avances aux auteurs, assumer une éventuelle traduction, etc … ce qui est leur boulot) tout en récoltant le pognon en cas de succès.



Le coup de la stratégie “Apple” de faire du volume avec un prix faible a aussi ses limites. Le nombre de ventes potentielles est fini, d’autant plus pour les bouquins que la musique.

Y’arrive un moment où t’auras beau baisser le prix, tu augmenteras pas ton volume et perdras donc du fric. Je dis pas qu’on en est là, je dis pas que le prix est optimum, mais c’est aux éditeurs de décider.





T’inquiète, ou ils ont calculé leur prix au plus juste ou au pire Amazon le considère comme un produit d’appel pour attraper le chaland qui passe comme font nos centres commerciaux.

Ils sont simplement en train de jouer à “je te tiens, tu me tiens par la barbichette”.

Reste à voir qui rira le premier et prendra donc la baffe.

C’est des bras de fer comme on peut encore en voir dans nos commerces (voir mon post #27).


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JoePike a écrit :



Pas de position dominante hachette ?

Tu sais ce que c’est que les offices ?

C’est un truc inventé par Hachette et qui l’a implémenté pour tous les libraires de France

La distribution et la diffusion sont décidées par Hachette qui décide quels livres vendre et quoi mettre sur les étagères

Ils ont tués la concurrence sur les linéaaires en jouant sur le montant des remises

La mort des libraires indépendants c’est Hachette qui l’a organisée

Bien sûr on n’en entend pas trop parler vu les campagnes de presse d’Hachette

Mais si c’est pas de l’abus de position dominante qu’est ce qui va l’être





wut?

Sans vouloir crever ta bulle, les libraires font eux mêmes leurs offices comme des grands, via la catalogues envoyés tout les 6mois ou avec les représentants des différentes maisons d’éditions.

On décide quoi mettre en vente sur nos étagères et encore heureux.Aucun éditeur nous impose quoique ce soit sur ça.Il y a bien quelques offices forcés, mais ça vient d’autres diffuseurs qu’Hachette qui sont plutôt réglo pour ça.

Quant aux remises elles sont directement liées aux performances de vente des librairies, à grosses ventes, grosse remises.


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Amazon vend à perte, ils veulent écraser le marcher pour avoir un monopole et pouvoir fixer leurs règles aux distributeurs puis aux consommateurs; leur stratégie est claire…

C’est le Microsoft de la distribution en quelque sorte.

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Premièrement, de quel droit Amazon fixerait-il les prix de ses fournisseurs ?





Amazon ne souhaite pas fixer les prix mais les faire baisser. Et ce n’est pas une question de droit, un revendeur peut évidemment gérer les conditions de vente (tarif dans une certaine mesure, commandes, etc.) tout comme le fournisseur est bien celui qui fixe un premier tarif de vente intermédiaire et pourrait très bien refuser de vendre via Amazon.





Deuxièmement, pourquoi l’ebook serait moins cher ? Ce qui faisait le prix du livre papier, c’est l’objet physique ou le travail d’écriture ?





Les raisons ont globalement déjà été données. Et ce que tu payes n’est jamais simplement le travail d’écriture puisque le livre coûte bien plus cher que ce qui revient à l’auteur. Tu payes tous les intermédiaires de l’édition, la production et la distribution et même le libraire. À la fin ce que touche un auteur pour son travail d’écriture en moyenne sur un livre à 20€ c’est entre 8% et 15% (le pourcentage augmente s’il y a du succès), sachant qu’il y a des exceptions avec de rares écrivains qui touchent un pourcentage plus proche des 20%. Je te renvoie à cet article de l’Expresshttp://www.lexpress.fr/culture/livre/ce-que-gagnent-les-ecrivains_859800.html



Donc pourquoi l’e-book serait moins cher ? moins d’intermédiaires et moins de coûts de production, déjà. Ensuite pour une raison économique très simple expliquée par Amazon et d’autres : l’élasticité de la demande par rapport au prix sur les livres et apparemment d’autant plus sur les e-books. Les ventes permettraient ainsi de compenser plus que largement la baisse de prix, ce serait même rentable, y compris et surtout pour les auteurs si leur part n’est pas anormalement réduite par les éditeurs.



Alors on peut regretter les sales pratiques d’Amazon pour forcer la main à Hachette. Néanmoins ils ont raison et en plus ils ont fait trois offres à l’éditeur pour éviter que les auteurs ne payent l’addition du conflit. Comme par hasard Hachette a catégoriquement refusé à chaque fois.



Leynas.

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blob741 a écrit :



Premièrement, de quel droit Amazon fixerait-il les prix de ses fournisseurs ?







Là je suis d’accord. Amazon est en train de refaire le coup des grandes surfaces aux producteurs.







blob741 a écrit :



Deuxièmement, pourquoi l’ebook serait moins cher ? Ce qui faisait le prix du livre papier, c’est l’objet physique ou le travail d’écriture ?







Là je ne suis pas d’accord. Il n’y a qu’à penser à la différence de prix entre un livre normal et le même en version poche, le prix varie grosso modo du simple au double. Alors certes cette différence n’est probablement pas entièrement due à la différence de taille d’impression, la réimpression en poche c’est un peu une version soldée pour rebooster les ventes. Mais clairement le prix du livre ne tient pas trop compte du travail d’écriture.



Le plus simpe serai d’avoir une décomposition du prix d’un livre avec ce qui va à l’auteur, à l’éditeur, les frais d’impression + transports vs frais de serveurs. Là on aurait une bonne comparaison pragmatique et on pourrait en tirer les conclusions qui s’imposent.


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aureus a écrit :



Mais ouai laissons une entreprise entuber tout le monde parce qu’elle est en position dominante.







Tu parles d’Hachette et d’entente de prix sur les eBook ? <img data-src=" />


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Pochi a écrit :



Tu parles d’Hachette et d’entente de prix sur les eBook ? <img data-src=" />





lol ptdr <img data-src=" />


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Leynas a écrit :



Amazon ne souhaite pas fixer les prix mais les faire baisser. Et ce n’est pas une question de droit, un revendeur peut évidemment gérer les conditions de vente (tarif dans une certaine mesure, commandes, etc.) tout comme le fournisseur est bien celui qui fixe un premier tarif de vente intermédiaire et pourrait très bien refuser de vendre via Amazon.







Les raisons ont globalement déjà été données. Et ce que tu payes n’est jamais simplement le travail d’écriture puisque le livre coûte bien plus cher que ce qui revient à l’auteur. Tu payes tous les intermédiaires de l’édition, la production et la distribution et même le libraire. À la fin ce que touche un auteur pour son travail d’écriture en moyenne sur un livre à 20€ c’est entre 8% et 15% (le pourcentage augmente s’il y a du succès), sachant qu’il y a des exceptions avec de rares écrivains qui touchent un pourcentage plus proche des 20%. Je te renvoie à cet article de l’Expresshttp://www.lexpress.fr/culture/livre/ce-que-gagnent-les-ecrivains_859800.html



Donc pourquoi l’e-book serait moins cher ? moins d’intermédiaires et moins de coûts de production, déjà. Ensuite pour une raison économique très simple expliquée par Amazon et d’autres : l’élasticité de la demande par rapport au prix sur les livres et apparemment d’autant plus sur les e-books. Les ventes permettraient ainsi de compenser plus que largement la baisse de prix, ce serait même rentable, y compris et surtout pour les auteurs si leur part n’est pas anormalement réduite par les éditeurs.



Alors on peut regretter les sales pratiques d’Amazon pour forcer la main à Hachette. Néanmoins ils ont raison et en plus ils ont fait trois offres à l’éditeur pour éviter que les auteurs ne payent l’addition du conflit. Comme par hasard Hachette a catégoriquement refusé à chaque fois.



Leynas.





T’oublie un détail important, amazon touche combien de com’ sur un livre vendu en ebook et combien sur un livre normal ?



Et on regrette pas les sales pratiques d’amazon on les condamne, comme on condamne aussi les prix de hachette.



Perso j’achète mes livres aux éditions livre de poche ou pocket (et pas sur amazon) et je m’en sors très bien.



Maintenant le jour ou amazon déclarera que 6€ c’est encore trop chère pour un livre de poche on fera quoi ?



Le problème d’amazon c’est déjà posé avec la nourriture et l’arrivé des supermarchés, et quand on voit ce qu’on mange aujourd’hui j’ai pas vraiment envie que la littérature prenne le même chemin.


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Anikam a écrit :



Elle aurait largement sa place sur Amazon tellement elle est vendue.<img data-src=" />





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Poil a écrit :



Amazon vend à perte, ils veulent écraser le marcher pour avoir un monopole et pouvoir fixer leurs règles aux distributeurs puis aux consommateurs; leur stratégie est claire…

C’est le Microsoft de la distribution en quelque sorte.





Amazon n’a jamais vendu des bouquins à perte, ils se bouffent la part du diffuseurs +50% remise qu’ils imposent gaiement aux éditeurs.Ce qui fait que depuis la fin des 5% offerts gracieusement aux clients, ils se gavent largement.


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Sutka a écrit :



Amazon n’a jamais vendu des bouquins à perte, ils se bouffent la part du diffuseurs +50% remise qu’ils imposent gaiement aux éditeurs.Ce qui fait que depuis la fin des 5% offerts gracieusement aux clients, ils se gavent largement.







Pour moi une entreprise de vente qui perd 70M$ par an est une entreprise qui vend à perte.


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Je ne suis pas du tout d’accord avec elle comme bien souvent d’ailleurs.

Le discours d’Amazon s’appuie sur des faits précis qui ne sont malheureusement pas retoqués par un argumentaire solide mais par un discours évasif





Faire du chantage aux éditeurs en restreignant l’accès du public aux livres de leurs catalogues pour leur imposer des conditions commerciales plus dures n’est pas tolérable





Quid des pratiques commerciales imposées aux internautes ? La récente condamnation d’Hachette pour collusion ne met elle pas en avant de spratiques à condamner par les politiques locaux ? (puisque ca a été sanctionné par l’UE)



Elle n’a pas du avoir de pot de vin (oui c’est facile ^^ )

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De quoi ils se plaignent ? C’est “la main invisible du marché” qui régule tout “naturellement”…

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On peut la critiquer pour Hadopi, ça doit être fermé depuis belle lurette et c’est encore en place.

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des banderilles bof, je dirais plutôt des cure-dents

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A croire qu’il n’y avait rien avant Amazon… <img data-src=" />



Hachette et les 900 auteurs qui vont bien ne devraient même pas se soucier d’Amazon et aller vendre leur livre ailleurs <img data-src=" />

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spamator a écrit :



Je ne suis pas du tout d’accord avec elle comme bien souvent d’ailleurs.





Elle aurait largement sa place sur Amazon tellement elle est vendue.<img data-src=" />


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tAran a écrit :



A croire qu’il n’y avait rien avant Amazon… <img data-src=" />



Hachette et les 900 auteurs qui vont bien ne devraient même pas se soucier d’Amazon et aller vendre leur livre ailleurs <img data-src=" />





S’adapter et évoluer: Hachette n’a pas suivi l’évolution du marché et ils ont préféré laisser Amazon gérer les choses tout seul. Ce qui se retourne contre eux maintenant.



Depuis le temps que les problèmes semblent durer, je suis surpris qu’ils n’aient pas encore mis en place une solution concurrente.





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Ce sont des banderilles que nous continuerons à planter dans le flanc d’Amazon





Et ce sont des téléchargements illégaux que les internautes continueront à planter bien profondément dans le * de tous ces dinosaures qui refusent d’évoluer.



Encore une industrie qui refuse d’entrer dans le 21ème siècle et qui va venir pleurer aux téléchargements illégaux d’ici quelques années. Ça arrive plus tard que pour les autres mais c’est le même manège, et le résultat sera identique.



Perso j’achète les livres papier et je pirate leur version numérique. Mais quand je n’aurais plus de place pour les stocker, je n’aurais aucun scrupule si les prix ne sont pas plus raisonnables.



On verra donc à ce moment là, mais déjà pour ma part les traductions Françaises c’est terminé. VO uniquement pour les livres en Anglais. Quand ils respecteront un peu plus leurs lecteurs et arrêteront de faire n’importe quoi on verra.

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Donc, pour eux, un ebook doit être plus cher qu’un poche si je comprends bien…

On ne peut pas revendiquer le prix d’une impression de qualité dans le prix d’un ebook, même pas le prix de l’impression d’un poche…

Quant aux prix des serveurs, je pense qu’amazon s’en sort mieux avec les ebooks, ça évite d’avoir des frais de ports gratuits qui eux leur coûtent réellement.



Donc, ça doit baisser.

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Je suis plutôt d’accord avec elle pour une fois.



Premièrement, de quel droit Amazon fixerait-il les prix de ses fournisseurs ?



Deuxièmement, pourquoi l’ebook serait moins cher ? Ce qui faisait le prix du livre papier, c’est l’objet physique ou le travail d’écriture ?



Troisièmement et c’est là que je suis en désaccord complet avec elle :





Nous n’avions jamais dit que cette loi allait tout régler. C’était un combat politique. Nous savions qu’ils allaient chercher à la contourner. Nous avons agi par la loi pour que cette entreprise ne puisse pas utiliser l’argument commercial de la gratuité des frais de port. Ce sont des banderilles que nous continuerons à planter dans le flanc d’Amazon.





Faire voter une loi en sachant qu’elle sera contournée c’est vraiment du dernier naze, ça dévalorise complètement son rôle normatif.



En plus, ça participe de l’inflation législative puisqu’il faudra en faire une qui règle le problème.



Enfin, c’est proprement scandaleux déjà de faire et au surplus d’avouer faire des lois anti-xxx, la loi est générale et impersonnelle.

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blob741 a écrit :



Je suis plutôt d’accord avec elle pour une fois.



Premièrement, de quel droit Amazon fixerait-il les prix de ses fournisseurs ?





Il ne peut pas les contraindre mais il a le droit de ne pas les distribuer, et il use de ce droit. Hachette a été condamnée avec d’autres (dont Apple) pour entente sur le prix des ebooks, je n’irai donc pas plaindre ces ripoux, et je donne raison à Amazon, d’autant que c’est au bénéfice des lecteurs.


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Moi, je me dit simplement : amazon est un marchand, il vend ce qu’il veut. Il trouve que les ebook hachette sont trop cher et décide de ne pas en vendre, grand bien lui en fait. Putain, mais si on retranscrit ça dans un magasin, c’est comme si carrefour etait obligé de vendre les yaourts yoplait.

Affaire Hachette : Filippetti réitère ses critiques envers Amazon

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