Connexion
Abonnez-vous

Kickstarter n’est plus l’Eldorado du jeu vidéo

Est-ce la fin de la ruée vers l'or ?

Kickstarter n'est plus l'Eldorado du jeu vidéo

Le 03 octobre 2014 à 08h00

En 2012 et 2013, Kickstarter a connu un grand coup d'accélérateur, notamment pour le financement de jeux vidéo. Plusieurs dizaines de projets ont récolté plus de 100 000 dollars, mais la source commence à se tarir, et 2014 est loin d'être un aussi bon millésime que les précédents.

Ouvert en 2009, le site Kickstarter dispose d'une branche dédiée au financement de jeux vidéo. Si pendant les premières années, l'ampleur des projets financés ne dépassait que rarement la dizaine de milliers de dollars, il aura suffi d'un seul gros succès pour lancer la machine : Double Fine Adventure. Le studio à l'origine de ce projet n'attendait que 400 000 dollars pour se jeter à l'eau et ce sont finalement 3,3 millions qui sont tombés du ciel.

Un tel succès n'a pas manqué de montrer la voie à d'autres studios qui se sont engouffrés dans la brèche. De nombreux projets ont ainsi pu lever plusieurs centaines de milliers de dollars, comme Wasteland 2 (2,9 millions de dollars), Torment : Tides of Numenera (4,1 millions), Project Eternity (4 millions), ou encore Camelot Unchained (2,2 millions) pour ne citer qu'eux.  Mais si l'on compte 20 projets millionnaires lancés entre 2012 et 2013,  seuls 5 titres ont dépassé la barre des 300 000 dollars en 2014, et aucun n'a atteint le million.

 

Avec ces quelques chiffres en tête, on peut facilement comprendre que Kickstarter soit en perte de vitesse, et l'institut Ico Partners a cherché à creuser davantage afin de tirer une tendance, ses recherches confirmant cette impression. Si l'on s'attarde sur le nombre de projets financés avec succès, sur la première moitié de 2014, il n'est que de 175, contre 446 sur l'ensemble de 2013.

 

Si la chute n'est pas si brutale concernant le nombre de projets, elle est par contre beaucoup plus impressionnante du côté des fonds récoltés. Ainsi, on passe de 57,9 millions de dollars sur l'ensemble de 2013, à seulement 13,5 millions sur la première moitié de 2014. À ce train-là, les studios récolteront moitié moins d'argent cette année que l'an passé, à moins que plusieurs titres parviennent à créer autant d'engouement qu'un Wasteland 2.

 

Il est toutefois encore bien trop tôt pour affirmer que nous avons déjà connu les meilleurs jours pour Kickstarter. La plateforme dispose toujours d'une aura très importante dans le domaine et reste donc quasi incontournable pour les studios, même si certaines initiatives, comme Collective chez Square Enix, commencent à prendre de l'importance. Le rendez-vous est donc pris pour l'année prochaine, afin de voir si cette tendance se confirme.

Commentaires (55)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar

Ouais il vaut mieux vendre des salades de patates ça fonctionne mieux <img data-src=" />

votre avatar

En sous-titres pour l’article, j’aurai bien vu le titre du dernier south park :

Go Fund Yourself.

<img data-src=" />

votre avatar







Lanthares a écrit :



En sous-titres pour l’article, j’aurai bien vu le titre du dernier south park :

Go Fund Yourself.

<img data-src=" />





Déjà fait !

<img data-src=" />


votre avatar







Soltek a écrit :



Déjà fait !

<img data-src=" />





Et merde. <img data-src=" />


votre avatar

En même temps, si les montants récoltés sont véritablement à la baisse, c’est principalement la faute des premiers gros ‘hits’ qui étaient attendus au tournant et se sont révélés passables voir mauvais pour certains.

votre avatar

Quand les projets commenceront a sortir (s’ils sortent) les gens reprendront confiance.

Vu que les jeux mettent souvent un an et plus a pointer le début de leur nez…



trolldudredi

Et puis les mecs qui ont claqué 1000$ pour admirer un vaisseau dans star citizen sont peut etre échaudés <img data-src=" />

/trolldudredi

votre avatar



Il reste encore de beaux projets à soutenir, même si ce n’est pas du jeu vidéo <img data-src=" />

votre avatar

Personne pense que les bourses ne sont pas non plus extensibles à l’envi ? (ça m’arrangerait bien tiens, quoi qu’étirer du vide, ça fait plus de vide en fait–monde de la finance, si tu m’entend…).



Enfin comme dit, à force d’avoir claqué de la thune pour voir arriver soit des projets moyens (pas tous évidemment), soit le projet bloqué à cause de l’ingérence du tiers de paiement (oui Paypal, c’est pas ton boulot de censurer les projets), soit le mec qui abandonne sans rendre l’argent, ça en rafraichit plus d’un.



Et si les gens se rendent compte qu’un projet peut faire un bon truc avec le dixième de pognon d’autres projets, ils vont pas non plus lacher les billets numériques comme ça…

votre avatar

C’est vrai que l’épisode de South Park de la semaine dernière était cruelle de vérité.

Je crée un site, j’attends que l’argent tombe.

votre avatar







seboss666 a écrit :



Personne pense que les bourses ne sont pas non plus extensibles à l’envi ?





Au bout d’un moment, le slip craque.


votre avatar

Ben je pense plutôt justement que ça arrive à maturité : y a eu la bulle/la mode 2012 2013, maintenant, voilà, ça devient raisonnable.

Je pense que ça restera ainsi pour la suite avec quelques perles de temps en temps qui pourront crever les plafonds mais de manière générale, on aura ce même paysage.



Personnellement, ça ne me choque pas, ça montre juste qu’après le pique de folie, les choses sont redevenues normales.

votre avatar

Pour que ca redevienne un “Eldorado” il faut développer des jeux sur les anciennes plateformes. Ça fonctionnerais assez bien, mais fait-il déjà trouver les gens compétents pour le développement… ce sera surement plus difficile à trouver que l’argent…

votre avatar

Après c’est peut être aussi parce que la grande majorité des studios qui voulaient se lancer sur Kickstarter l’a fait l’année dernière, pendant le boom de la plateforme, quand on en entendait parler tout le temps.





Heureusement il reste quelques projets sympas. Le projet qui m’intéresse le plus sur Kickstarter en ce moment : Reflex par Turbo Pixel.



J’en attends beaucoup parce que depuis Quake III Arena je trouve que ça manque beaucoup d’aréna shooter nerveux et qui demandent du skill… Bref, il promet :bave:

votre avatar







garn a écrit :



trolldudredi

Et puis les mecs qui ont claqué 1000\( pour admirer un vaisseau dans star citizen sont peut etre échaudés <img data-src=">

/trolldudredi







Mettre 1 000\)
pour ça, c’est… comment dire sans être blessant… être légèrement (beaucoup, beaucoup, beaucoup) en décalage avec la réalité du moment (totalement con, quoi).

(et pitié, pas le refrain du “c’est pour aider l’équipe voyons”, ça fait encore moins sérieux)



S’ils en sont arrivés là, à mon avis, ils sont loin d’être échaudés.


votre avatar

Quand on y réfléchi c’est une sorte de mendicité moderne. Le type lambda qui a un projet (et qui y croit vraiment) il va mettre de côté ou faire un emprunt à sa banque et se mettre en danger, lui.

votre avatar







Jean_Peuplus a écrit :



Quand on y réfléchi c’est une sorte de mendicité moderne. Le type lambda qui a un projet (et qui y croit vraiment) il va mettre de côté ou faire un emprunt à sa banque et se mettre en danger, lui.





C’est plus du mécénat moderne que de la mendicité… le mécénat est censé déboucher sur quelques choses, la mendicité sur rien du tout.

Quant aux banques, ca fait longtemps que leurs support via les prêts est un peu léger <img data-src=" />


votre avatar







Jean_Peuplus a écrit :



Quand on y réfléchi c’est une sorte de mendicité moderne. Le type lambda qui a un projet (et qui y croit vraiment) il va mettre de côté ou faire un emprunt à sa banque et se mettre en danger, lui.









CryoGen a écrit :



C’est plus du mécénat moderne que de la mendicité… le mécénat est censé déboucher sur quelques choses, la mendicité sur rien du tout.

Quant aux banques, ca fait longtemps que leurs support via les prêts est un peu léger <img data-src=" />







Les banques c’est toujours pareil c’est quand tu as le plus besoin de pognon qu’elles t’en prêtent le moins.


votre avatar

L’absence de noms connus ne peut-elle pas expliquer cette baisse ?

Les gens viennent pour Obsidian et finissent par financer des projets plus petits.

Il y aussi quelques projets douteux qui ont peut-être provoqués une certaine méfiance de la plateforme.

votre avatar







Soltek a écrit :



Ouais il vaut mieux vendre des salades de patates ça fonctionne mieux <img data-src=" />





Je n’avais jamais lu les détails de ce Kickstarter



“ Pledge $110 or more (…) and I will say your name out loud while making the potato salad ”



<img data-src=" />


votre avatar







sat57 a écrit :



C’est vrai que l’épisode de South Park de la semaine dernière était cruelle de vérité.

Je crée un site, j’attends que l’argent tombe.





Malheureusement c’est pas du tout comme ça que ça marche, bien au contraire.



Les gens sous-estime souvent ce que coûte une campagne de crowdfunding à réaliser (en temps et en argent).

L’idée “je crée un page et ça marche tout seul” n’a jamais fonctionné. C’est pareil pour le buzz, ça marche rarement tout seul … il faut le provoquer.



Une campagne de crowdfunding c’est généralement:




  • Conception du projet, maquettes, identité graphique & marketing

  • Réalisation des contenus

  • Réalisation de supports graphiques et vidéo (faire une vidéo de qualité pro ça coute et c’est clairement nécessaire pour que ça fonctionne)

  • Création d’une communauté de supporters avant la campagne (pour qu’elle puisse démarrer dès sa création sinon ça fait juste plouf), via les réseaux sociaux, forums, medias, …

  • Communiqué de presse et contact des medias (Sachant que la plupart des médias ne sont pas gratuits …)



    Bref t’as vite fait de claquer des tunes et d’y passer plus de 2 mois rien que de préparation, … mais c’est pas fini.

    Le crowdfunding est un lien privilégié entre le porteur de projet et les “clients”, ils attendent de la communication fréquente, une réponse à leurs questions, de la présence sur les réseaux sociaux et co.

    Beaucoup plus qu’une commercialisation standard.



    Tu rajoute à ça le fait que ça soit des très petites équipes, et ils se retrouvent à passer plus de temps à gérer la campagne et la communauté qu’a réaliser leur projet.



    Enfin dernier point: les sommes récoltés. Pour que l’objectif soit atteignable et ne fasse pas peur, les porteurs de projet mettent souvent un objectif très bas en espérant récolter plus. Dans la majorité dès cas, ils se retrouve avec quelques dizaines de milliers de dollars, auquels il faut retirer les frais de la plateforme et les frais des goodies (T-shirts & co).



    Sachant qu’un développeur pendant 6 mois ça coute au bas mot 50k$ à l’entreprise.

    Bref les sommes récoltés ne permettent pas d’embaucher pour mener à bien le projet correctement et en plus de ça l’équipe existante doit gérer la communauté au lieu de bosser sur le projet.






votre avatar







felicienfrancois a écrit :



Enfin dernier point: les sommes récoltés. Pour que l’objectif soit atteignable et ne fasse pas peur, les porteurs de projet mettent souvent un objectif très bas en espérant récolter plus.





Le budget minimum sert justement à ça, garantir la faisabilité du projet.

S’il n’arrivent pas à boucler avec le budget (minimum) demandé il ne peuvent s’en prendre qu’a eux-même, perso j’assimile ça à une sorte de tromperie du client potentiel.


votre avatar

Ce qu’il serait interessant de voir egalement dans le crowfounding

c’est la proportion des “dons” faits aux entreprises etrangeres vs les entreprises Anglaises /Americaines, ce n’est peut etre que mon impression mais elles me semblent mieux remunerees par les backers.



Quant aux banques … quand on se souvient qu’elles avaient crier aux loups … avec des pertes pharaoniques .. et que 6 mois apres elles faisaient outre atlantique plus de 50ML$ de beneficies … comment Dire <img data-src=" />

votre avatar

Mais le principe de Kickstarter à la base ca n’est pas de donner un coup de pouce pour lancer un projet?



Ha non c’est devenu un virtual store en fait <img data-src=" />

votre avatar

C’est peut être aussi que toutes les résurrections qui faisaient baver et qui étaient faisables ont été faites ou sont en cours (pour star citizen).



A part des versions actualisées de bomblis, nord et sud ou baldur’s gate je ne vois pas trop ce qui pourrait relancer ces trucs.



Si EA fait faillite un jour et que certaines licences sont à vendre ils péteront des scores à nouveau <img data-src=" />

votre avatar







maestro321 a écrit :



Le budget minimum sert justement à ça, garantir la faisabilité du projet.

S’il n’arrivent pas à boucler avec le budget (minimum) demandé il ne peuvent s’en prendre qu’a eux-même, perso j’assimile ça à une sorte de tromperie du client potentiel.







Garantir la faisabilité oui, d’ailleurs la plupart des projets livrent quelque chose mais pas forcément garantir la qualité.



S’il te faut 5 millions de \( pour faire un super jeu qui cartonne mais qu'avec 50 000\) tu peux faire quelque chose mais qui sera forcément bien en dessous, c’est normal de fixer l’objectif à 50 000$ en espérant obtenir 5 millions. Parce que si tu fixe l’objectif à 5 millions c’est sur et certain que tu les aura jamais et que tu ne pourras réaliser ton projet.



Après il y a aussi une grosse partie de marketing, si ton projet fait rêver, tu auras plus de succès que s’il ne fait pas rêver. Sans aller dans le mensonge avéré, le projet est souvent enjolivé à travers la com et donne souvent trop d’espoir, mais du coup la déception est plus grande.


votre avatar







maestro321 a écrit :



Les banques c’est toujours pareil c’est quand tu as le plus besoin de pognon qu’elles t’en prêtent le moins.





Les banques ne sont pas des organismes caritatifs. Si elles prêtent c’est pour récupérer d’avantage, donc éviter les prêts risqués :) L’inverse serait choquant.


votre avatar







felicienfrancois a écrit :



Malheureusement c’est pas du tout comme ça que ça marche, bien au contraire.



Les gens sous-estime souvent ce que coûte une campagne de crowdfunding à réaliser (en temps et en argent).

L’idée “je crée un page et ça marche tout seul” n’a jamais fonctionné. C’est pareil pour le buzz, ça marche rarement tout seul … il faut le provoquer.



Une campagne de crowdfunding c’est généralement:




  • Conception du projet, maquettes, identité graphique & marketing

  • Réalisation des contenus

  • Réalisation de supports graphiques et vidéo (faire une vidéo de qualité pro ça coute et c’est clairement nécessaire pour que ça fonctionne)

  • Création d’une communauté de supporters avant la campagne (pour qu’elle puisse démarrer dès sa création sinon ça fait juste plouf), via les réseaux sociaux, forums, medias, …

  • Communiqué de presse et contact des medias (Sachant que la plupart des médias ne sont pas gratuits …)



    Bref t’as vite fait de claquer des tunes et d’y passer plus de 2 mois rien que de préparation, … mais c’est pas fini.

    Le crowdfunding est un lien privilégié entre le porteur de projet et les “clients”, ils attendent de la communication fréquente, une réponse à leurs questions, de la présence sur les réseaux sociaux et co.

    Beaucoup plus qu’une commercialisation standard.



    Tu rajoute à ça le fait que ça soit des très petites équipes, et ils se retrouvent à passer plus de temps à gérer la campagne et la communauté qu’a réaliser leur projet.



    Enfin dernier point: les sommes récoltés. Pour que l’objectif soit atteignable et ne fasse pas peur, les porteurs de projet mettent souvent un objectif très bas en espérant récolter plus. Dans la majorité dès cas, ils se retrouve avec quelques dizaines de milliers de dollars, auquels il faut retirer les frais de la plateforme et les frais des goodies (T-shirts & co).



    Sachant qu’un développeur pendant 6 mois ça coute au bas mot 50k$ à l’entreprise.

    Bref les sommes récoltés ne permettent pas d’embaucher pour mener à bien le projet correctement et en plus de ça l’équipe existante doit gérer la communauté au lieu de bosser sur le projet.







    Tout à fait. Il y a de très bonnes sources un peu partout à ce sujet. C’est du travail à temps pleins, beaucoup de temps investi, et beaucoup de risques, une campagne Kickstarter. Aujourd’hui plus qu’hier.


votre avatar

Je trouve quand même ça bien, avant kickstarter on négligeait les employés pour payer les investisseurs, maintenant on peut négliger les deux.

votre avatar







maestro321 a écrit :



C’est au consommateur d’estimer le rapport coûts/qualité du produit final? Non non et non! C’est au porteur du projet de l’exprimer pour que le consommateur puisse se faire une idée juste en toute transparence.





Principe de base d’économie c’est l’acheteur qui évalue l’utilité des produits et qui prend sa décision d’achat en fonction du rapport utilité/prix.

S’il y a mensonge c’est la faute du vendeur (publicité mensongère ou autre), si le consommateur achète parce qu’il préfère retenir “It’s amazing” plutot que le fait que c’est un projet (donc à l’état de projet), qu’il y a un risque de non réussite c’est purement de sa faute.



Peut être aussi qu’il n’achète pas seulement le produit final mais aussi du rêve, du pari (le fait de l’acheter moins cher mais avec un risque de non réussite), de la reconnaissance, …







maestro321 a écrit :



Si c’est de la malhonnêteté.

Là on ne parle pas d’une erreur d’estimation du budget, mais de la volonté de lancer volontairement un projet avec un budget minimum sous-estimé, c’est toi-même qui le dit :



C’est pas une sous-estimation volontaire ça?







Tu le dis toi même:





maestro321 a écrit :



Il en va de la responsabilité/honnêteté du porteur de projet d’estimer correctement le budget minimum.







Si tu as une estimation de budget entre 50k\( et 5M\) selon les cas & possibilités, l’objectif sera le budget minimum soit 50k$.

C’est pas de la malhonnêteté, c’est un budget minimum. C’est normal qu’avec un budget minimum la réalisation soit pas au maximum non?



De plus la qualité final n’est pas dépendante que du budget, et un gros budget peu aussi créer des problèmes.



De façon générale, il y a des risques et des décisions sur tout projet ou produits, même déjà commercialisé. C’est encore plus vrai sur quelque chose d’aussi subjectif qu’un jeu.

Sur les jeux déjà sortis il y a aussi une part importante de mauvais jeux et ça nous arrive d’être décu après achat, même en ayant vu des tests et testé la démo auparavant

C’est logique que sur du kickstarter, ou le jeu est au stade de projet et le niveau de risque est plus important il y ai une part plus importante de déception.


votre avatar

Quand je regarde les kickstarters récents je me dis que ça marche encore pas si mal même si effectivement rien de comparable à l’engouement d’il y a deux ans.

Human Ressource de Uber Entertainement 110 000 \( en deux jours (sur 1,4 millions demandés)

ou encore H.P Lovecraft - The case of Charles Dexter par Senscape 33 000 \)
en trois jours (sur 250 000 demandés) celui ci m’intéresse beaucoup d’ailleurs.



C’est juste qu’après le buzz du début le financement participatif prend son rythme de croisière.

votre avatar







felicienfrancois a écrit :



Si tu as une estimation de budget entre 50k\( et 5M\) selon les cas & possibilités, l’objectif sera le budget minimum soit 50k$.

C’est pas de la malhonnêteté, c’est un budget minimum. C’est normal qu’avec un budget minimum la réalisation soit pas au maximum non?





Ha oui on est tout à fait d’accord, avec le budget minimum tu as le projet minimum.

Ce que je reprocherais c’est si un projet qui récolte le minimum ne sorte pas, ou qu’il ne corresponde pas au minimum attendu.



C’est cette situation que je reproche, car le porteur du projet c’est lui et lui seul qui détermine le budget minimum.

Le client alloue le budget de départ pas le budget minimum.<img data-src=" />



Si le porteur du projet sais qu’il ne peux rien sortir avec le budget minimum c’est ça la malhonnêteté dont je parle.



Quand aux projets risqués jeu ou autres, on demande plus de budget minimum tout simplement (question de bon sens pour palier aux risques et aux contraintes)..

Et si un porteur de projet fait tout de même une erreur involontaire d’estimations et/ou de contraintes techniques il se doit de communiquer correctement sur le pourquoi du comment de cette erreur pour que ses prochains apprennent de cet échec.


votre avatar







maestro321 a écrit :



Sans entrer dans le caritatif, elles pourraient tout à fait servir d’outil de répartition des chances (économique).

A exiger de plus en plus de garanties elles en viennent à les accorder à ceux qui ont les reins les plus solides (donc toujours les même), ce qui à pour cause de centraliser la création de richesse.

Alors que ça pourrait être une structure qui permette de se servir des garanties de ceux qui ont les reins solides pour compenser les risques de ceux qui ne peuvent pas en apporter.

La banque avec son système actuel est donc un outil qui permet aux “riches” de devenir plus “riche” (puisqu’ils ont des garanties) et les “pauvres” restent “pauvre” (puisqu’ils n’ont pas de garanties à apporter).



C’est beau le monde de l’argent. <img data-src=" />





Il existe des banques équitables qui sont plus proches des entrepreneurs locaux. Les clients sont libres de choisir la banque qui leur convient. S’ils veulent celle qui offre le plus de rendement, celle qui prête aux pauvres ou celle qui prête aux riches.



Se servir des garanties de ceux qui ont les reins solides, en gros ça revient à dire “prêtons à pertes à des gens qui ne rembourseront pas”, soit faire la charité.


votre avatar







DHKold a écrit :



Il existe des banques équitables qui sont plus proches des entrepreneurs locaux. Les clients sont libres de choisir la banque qui leur convient. S’ils veulent celle qui offre le plus de rendement, celle qui prête aux pauvres ou celle qui prête aux riches.



Se servir des garanties de ceux qui ont les reins solides, en gros ça revient à dire “prêtons à pertes à des gens qui ne rembourseront pas”, soit faire la charité.





C’est bien plus complexe que ça, les banques ont un rôle social énorme, si elles ne participent pas à la redistribution de la richesse crées, elles mettent les populations sous pression (conflits sociaux) qui elles-mêmes deviennent instables (on sais où ça mène..), et par extension elles se mettent elles-même en danger (qui a dit crise ?).

C’est peut-être de la perte d’un point de vue purement économique à court terme mais c’est un gain indispensable en diversité (d’où naît la création), en stabilité et paix sociale à long terme.


votre avatar







maestro321 a écrit :



C’est bien plus complexe que ça, les banques ont un rôle social énorme, si elles ne participent pas à la redistribution de la richesse crées, elles mettent les populations sous pression (conflits sociaux) qui elles-mêmes deviennent instables (on sais où ça mène..), et par extension elles se mettent elles-même en danger (qui a dit crise ?).

C’est peut-être de la perte d’un point de vue purement économique à court terme mais c’est un gain indispensable en diversité (d’où naît la création), en stabilité et paix sociale à long terme.





Dès le moment où une banque serait forcée de prêter à tout le monde, on peut être certain que les arnaques et autres fraudes, en plus des non-remboursements, exploseraient.

Et si on ne prête pas à tout le monde, cela implique qu’une entité prenne la décision, soit privé (ce qui se fait actuellement), soit publique (et la je suis prêt à parier que ça se casse la gueule en moins d’un an).



Le jour où on commencera à imposer aux banques de prêter, je retire tout mon argent et je l’investi moi-même pour en gérer les risques directement.


votre avatar







DHKold a écrit :



Dès le moment où une banque serait forcée de prêter à tout le monde, on peut être certain que les arnaques et autres fraudes, en plus des non-remboursements, exploseraient.

Et si on ne prête pas à tout le monde, cela implique qu’une entité prenne la décision, soit privé (ce qui se fait actuellement), soit publique (et la je suis prêt à parier que ça se casse la gueule en moins d’un an).





Et l’impôt c’est quoi sinon un système de redistribution des richesses? ça existe depuis plus d’un an je crois?

Il existait une banque en France avant non?



C’est la même histoire à deux niveaux différents, pour faire de la redistribution des richesses crées, soit tu prend l’argent dans les poches à la fin du mois (impôts), soit tu le fait dans le salaire (les prêts qu’accordent les banques).

Tu vois où je veux en venir?







DHKold a écrit :



Le jour où on commencera à imposer aux banques de prêter, je retire tout mon argent et je l’investi moi-même pour en gérer les risques directement.





Les banques qui sont forcées de prêter ce n’est pas nouveau <img data-src=" />.

Tout comme les états n’ont pas le choix “d’allonger la monnaie” quand les banques font de la merde.<img data-src=" />

Évidement que le but n’est pas de continuer de donner des prêts à des interdits bancaires et autres arnaqueurs en tous genre volontairement.



Mais aujourd’hui les artisans, PME / Startup, et autres initiatives du genre se voient refuser des prêts (ou accepter sous des conditions qui n’ont rien d’enviable) parce qu’elles n’ont pas le modèle économique adéquate “qui ferra minimum 25% de bénéfice en moins de 15ans”. <img data-src=" /> NXI

Et si aujourd’hui tu as de l’argent à invertir et moi aussi, c’est peut-être parce qu’on est un peu mendiants (dans le sens positif, oui il existe) de quelqu’un d’autre finalement (je te laisse réfléchir à ça <img data-src=" />).


votre avatar







maestro321 a écrit :



Et l’impôt c’est quoi sinon un système de redistribution des richesses? ça existe depuis plus d’un an je crois?

Il existait une banque en France avant non?





Pour moi il y a une différence entre un impôt qui sert à faire fonctionner des services publiques que j’utilise, et un prélèvement qui va servir à financer des projets privés.





C’est la même histoire à deux niveaux différents, pour faire de la redistribution des richesses crées, soit tu prend l’argent dans les poches à la fin du mois (impôts), soit tu le fait dans le salaire (les prêts qu’accordent les banques).

Tu vois où je veux en venir?



Pas vraiment. L’impôt à la fin du mois, il est pas pris sur le salaire? Quand aux prêts qu’accordent les banques, ça se fait sur l’épargne (qui ne provient pas forcément d’un salaire). Moi ce que je vois c’est qu’une banque pourrait dire “désolé, cette année les taux d’intérêt sont négatifs parce qu’on doit compenser les 1234 projets qui se sont plantés l’an passé, mais bon comme vous avez de l’argent vous êtes là pour compenser”.





Les banques qui sont forcées de prêter ce n’est pas nouveau <img data-src=" />.

Tout comme les états n’ont pas le choix “d’allonger la monnaie” quand les banques font de la merde.<img data-src=" />



Là je suis perdu, à quel moment une banque est forcée de prêter? A qui et pourquoi?





Mais aujourd’hui les artisans, PME / Startup, et autres initiatives du genre se voient refuser des prêts (ou accepter sous des conditions qui n’ont rien d’enviable) parce qu’elles n’ont pas le modèle économique adéquate “qui ferra minimum 25% de bénéfice en moins de 15ans”.



Il ne s’agit pas de faire du bénéfice, mais du risque pris. On a fait tout un scandale avec l’affaire des sub-primes, alors qu’il s’agissait précisément de prêts à des personnes à risque qui n’ont pas su rembourser.





Et si aujourd’hui tu as de l’argent à invertir et moi aussi, c’est peut-être parce qu’on est un peu mendiants (dans le sens positif, oui il existe) de quelqu’un d’autre finalement (je te laisse réfléchir à ça <img data-src=" />).



Là j’aurais besoin d’éclaircissement :)


votre avatar

Kickstarter, c’est pas que les jeux vidéo.

votre avatar

En tout cas, je me demande pourquoi l’open source ne se sert pas plus du financement crowfounding. J’ai participé à un financement pour une projet libre, mais j’ai pas vu que trois pour l’instant (dont un pour Windows 8 qui ne m’intéressait pas <img data-src=" />). Le crowfounding ce n’est pas que les jeux, il y a plein de logiciel open source qui aurait besoin de dons pour avancer un peu qui parle bien de leur seule plate-forme récoltent rien ou peu.



Édit : j’aurais du chercher un peu plus… c’est juste que dans le jeu vidéo, l’open source… <img data-src=" />

votre avatar







maestro321 a écrit :



Les banques qui sont forcées de prêter ce n’est pas nouveau <img data-src=" />.

Tout comme les états n’ont pas le choix “d’allonger la monnaie” quand les banques font de la merde.<img data-src=" />



depuis quand une banque est forcée de prêter? il existe des banques de dépôts, qui ne font aucun prêt (en France, au hasard, ING Direct). et on ne peut les forcer à en faire…

et depuis quand un Etat est forcé d’allonger la monnaie? l’Argentine et l’Irlande nous ont prouvé le contraire et n’ont pas fait la même merde que le gouvernement francais qui a voulu “sauver” les banques.







moxepius a écrit :



Kickstarter, c’est pas que les jeux vidéo.



mais l’article, si.


votre avatar







felicienfrancois a écrit :



Après il y a aussi une grosse partie de marketing, si ton projet fait rêver, tu auras plus de succès que s’il ne fait pas rêver. Sans aller dans le mensonge avéré, le projet est souvent enjolivé à travers la com et donne souvent trop d’espoir, mais du coup la déception est plus grande.





Ce qui dégoute les donateurs et fini à long terme par détruire le moyen de financement pour des projets futurs (et pas que pour le responsable du projet).



Mais on s’en fout, on a l’argent !! <img data-src=" />


votre avatar







NonMais a écrit :



Ben je pense plutôt justement que ça arrive à maturité : y a eu la bulle/la mode 2012 2013, maintenant, voilà, ça devient raisonnable.

Je pense que ça restera ainsi pour la suite avec quelques perles de temps en temps qui pourront crever les plafonds mais de manière générale, on aura ce même paysage.



Personnellement, ça ne me choque pas, ça montre juste qu’après le pique de folie, les choses sont redevenues normales.







Pas mieux <img data-src=" />


votre avatar

moi perso j’ai “contribué” à Project Eternity sur leur site directement ( car sur kickstarter c’était terminé ), donc je penses qu’ils récoltent encore des fonds maintenant que la campagne kickstarter est finie

votre avatar







Oungawak a écrit :



Ce qui dégoute les donateurs et fini à long terme par détruire le moyen de financement pour des projets futurs (et pas que pour le responsable du projet).



Mais on s’en fout, on a l’argent !! <img data-src=" />





En effet, mais cela n’a rien à voir avec le crowdfunding, mais plutot avec le marketing / la communication moderne. Ce schéma la existe aussi dans la commercialisation standard (“c’est une révolution”) et dans la politique.



Le problème c’est que ce mode de communication fonctionne et deviens incontournable : si ton concurrent vend du rêve tu dois aussi vendre du rêve pour avoir une chance.

Ce phénomène est d’autant plus amplifié lorsqu’il s’agit de vendre un projet (de produit ou politique).



Après de la à savoir si c’est de la faute des vendeurs ou du public qui est trop sensible à ce type de communication, c’est la question de l’œuf et de la poule.


votre avatar







DHKold a écrit :



Les banques ne sont pas des organismes caritatifs. Si elles prêtent c’est pour récupérer d’avantage, donc éviter les prêts risqués :) L’inverse serait choquant.





Sans entrer dans le caritatif, elles pourraient tout à fait servir d’outil de répartition des chances (économique).

A exiger de plus en plus de garanties elles en viennent à les accorder à ceux qui ont les reins les plus solides (donc toujours les même), ce qui à pour cause de centraliser la création de richesse.

Alors que ça pourrait être une structure qui permette de se servir des garanties de ceux qui ont les reins solides pour compenser les risques de ceux qui ne peuvent pas en apporter.

La banque avec son système actuel est donc un outil qui permet aux “riches” de devenir plus “riche” (puisqu’ils ont des garanties) et les “pauvres” restent “pauvre” (puisqu’ils n’ont pas de garanties à apporter).



C’est beau le monde de l’argent. <img data-src=" />


votre avatar







felicienfrancois a écrit :



Garantir la faisabilité oui, d’ailleurs la plupart des projets livrent quelque chose mais pas forcément garantir la qualité.



S’il te faut 5 millions de \( pour faire un super jeu qui cartonne mais qu'avec 50 000\) tu peux faire quelque chose mais qui sera forcément bien en dessous, c’est normal de fixer l’objectif à 50 000\( en espérant obtenir 5 millions. Parce que si tu fixe l'objectif à 5 millions c'est sur et certain que tu les aura jamais et que tu ne pourras réaliser ton projet.



Après il y a aussi une grosse partie de marketing, si ton projet fait rêver, tu auras plus de succès que s'il ne fait pas rêver. Sans aller dans le mensonge avéré, le projet est souvent enjolivé à travers la com et donne souvent trop d'espoir, mais du coup la déception est plus grande.





Ouais enfin dans ton exemple il y a un rapport de 1 à 100!

ça montre bien que l'objectif de 50 000\)
est clairement sous-estimé.



Et si tu sais qu’avec seulement 50 000$ tu ne sortiras qu’un truc baclé et incomplet tu le dis! Sinon c’est une tromperie, rien de plus.



Monter un kickstarter est déjà un pari en soit, alors si en plus tu prends des pari sur le montant que tu dois atteindre (au delà du minimum) pour réaliser correctement le projet, c’est que t’as rien compris au concept ou que tu es malhonnête.



Si tu prend Divinity Original Sin par exemple ils ont demandé 400.000 et ont récupéré 900.000, c’est a peine plus du double. Heureusement qu’ils ne comptaient pas atteindre 5millions pour sortir leur jeu (rapport de 1 à 10 seulement)..


votre avatar







felicienfrancois a écrit :



Malheureusement c’est pas du tout comme ça que ça marche, bien au contraire.



Les gens sous-estime souvent ce que coûte une campagne de crowdfunding à réaliser (en temps et en argent).

L’idée “je crée un page et ça marche tout seul” n’a jamais fonctionné. C’est pareil pour le buzz, ça marche rarement tout seul … il faut le provoquer.



Une campagne de crowdfunding c’est généralement:[…]





Merci pour cet excellent résumé, je n’ai pas pensé à tout ces paramètres <img data-src=" />



Mais pour la salade de patates tu pense qu’il y a eu deux mois de préparation ? <img data-src=" />


votre avatar







maestro321 a écrit :



Ouais enfin dans ton exemple il y a un rapport de 1 à 100!

ça montre bien que l’objectif de 50 000\( est clairement sous-estimé.







Pas du tout, le développement est un domaine ou il y a une grande disparité de budget. Le rapport de budget entre jeux similaires peut être très élevé.



De plus, je pars du principe qu'il y a une petite équipe très compétente et qui ne se verse pas de salaire (ce qui est souvent le cas) qui coute donc très peu, et qui peut faire beaucoup (mais pas assez pour que ça soit du niveau d'une super production). Le niveau suivant est d'embaucher une équipe de développeurs, une équipe d'artiste, des community manager, ...) qui eux couterons beaucoup (5M\)
c’est juste 50 personnes pendant un an, si t’as pas de frais de com). Sachant qu’un an est souvent pas suffisant pour faire un jeu / logiciel fini, je dirai plutot 25 personnes pendant 2 ans, ce qui n’est pas du tout énorme.

Si tu compare le boulot que feront les 34 personnes du départ en bossant sur le dev et l’équipe de 25 personnes (sans les 34 autres qui seront occupées à manager), ça peut être relativement proche (peut être moins “emballé” pour la petite équipe).







maestro321 a écrit :



Et si tu sais qu’avec seulement 50 000$ tu ne sortiras qu’un truc baclé et incomplet tu le dis! Sinon c’est une tromperie, rien de plus.





Baclé c’est quand tu ne veux pas faire bien. Ça n’a rien à voir.

C’est une question de bon sens du consommateur de ne pas s’attendre à une super production quand l’équipe est petite et le budget est faible. Mais le consomateur, en plus d’avoir aucune notion des coût d’un tel projet, à tendance à s’enflammer et à s’auto persuader que le projet est une révolution dès le moindre petit teasing.

Si Steeve jobs, avait dis “This is a cosmetic improvement” au lieu de dire “This is a revolution” tu crois qu’il en aurait vendu des iphones ? pourtant dans cette phrase il n’a donné aucune info sur le produit. Mais les consomateurs se sont enflamés et se sont tous rué dessus en s’autopersuadant que c’était génial au lieu d’analyser les infos qu’ils avaient.







maestro321 a écrit :



Monter un kickstarter est déjà un pari en soit, alors si en plus tu prends des pari sur le montant que tu dois atteindre (au delà du minimum) pour réaliser correctement le projet, c’est que t’as rien compris au concept ou que tu es malhonnête.





Ce n’est pas du tout de la malhonnêteté, l’estimation de budget n’est pas quelque chose de facile ni de juste, nottament dans l’informatique et l’innovation (R&D), alors la combinaison des deux …

Ajoute à ça les différents cas (si j’atteins tel ou tel paliers), le manque d’expérience de ce type d’opération, la faible taille de l’équipe (et les aléas qui vont avec) et les inconnus sur les recrutements à venir et ça te donne quelque chose d’impossible à estimer de façon fiable.


votre avatar







ExoDarkness a écrit :



Merci pour cet excellent résumé, je n’ai pas pensé à tout ces paramètres <img data-src=" />



Mais pour la salade de patates tu pense qu’il y a eu deux mois de préparation ? <img data-src=" />





Pas sûr <img data-src=" />



C’est aussi le problème c’est que l’on retient que quelques exemples qui ont fonctionné de façon anormale mais qui ne correspond pas à la majorité des cas.



Çà donne une fausse image du crowdfunding aux potentiels porteurs de projets (ca semble facile) et aux contributeurs (c’est de l’arnaque ou ca sert à rien)


votre avatar







felicienfrancois a écrit :



Pas sûr <img data-src=" />



C’est aussi le problème c’est que l’on retient que quelques exemples qui ont fonctionné de façon anormale mais qui ne correspond pas à la majorité des cas.



Çà donne une fausse image du crowdfunding aux potentiels porteurs de projets (ca semble facile) et aux contributeurs (c’est de l’arnaque ou ca sert à rien)





Pour le moment faut dire que niveau projets le ratio jeux réussis / jeux catastrophique est décevant…

Je pense que Star Citizen donnera un coup de boost ou inversement suivant sa réussite. J’ai backé dans le projet (Aurora) et j’attend de voir le jeu final.



Pour moi le gros problème dans la plupart des cas, c’est pas le produit final, c’est les délais affichés vs la date de livraison. Les projets sont généralement en retard et pas qu’un peut. Kickstarter devrai proposer des services complémentaires de planifications / estimations de budgets, etc.


votre avatar







felicienfrancois a écrit :



Baclé c’est quand tu ne veux pas faire bien. Ça n’a rien à voir.





C’est pourtant bien toi qui parle de rapport entre budget et qualité.

Même si tu le veux de toutes tes forces si tu n’as pas le budget pour faire un projet correct, tu ne vas pas l’inventer, c’est d’ailleurs entre-autre pour ça qu’ils passent par kickstarter..







felicienfrancois a écrit :



C’est une question de bon sens du consommateur de ne pas s’attendre à une super production quand l’équipe est petite et le budget est faible.





C’est au consommateur d’estimer le rapport coûts/qualité du produit final? Non non et non! C’est au porteur du projet de l’exprimer pour que le consommateur puisse se faire une idée juste en toute transparence.

Tu le dis toi-même :





felicienfrancois a écrit :



Mais le consomateur, en plus d’avoir aucune notion des coût d’un tel projet, à tendance à s’enflammer et à s’auto persuader que le projet est une révolution dès le moindre petit teasing.





Et le budget minimum sert justement à définir la limite budgétaire de faisabilité du projet.







felicienfrancois a écrit :



Ce n’est pas du tout de la malhonnêteté, l’estimation de budget n’est pas quelque chose de facile ni de juste, nottament dans l’informatique et l’innovation (R&D), alors la combinaison des deux …





Si c’est de la malhonnêteté.

Là on ne parle pas d’une erreur d’estimation du budget, mais de la volonté de lancer volontairement un projet avec un budget minimum sous-estimé, c’est toi-même qui le dit :







felicienfrancois a écrit :



Pour que l’objectif soit atteignable et ne fasse pas peur, les porteurs de projet mettent souvent un objectif très bas en espérant récolter plus.





C’est pas une sous-estimation volontaire ça?



votre avatar

oups fausse manip.. à effacer.

votre avatar







felicienfrancois a écrit :



Malheureusement c’est pas du tout comme ça que ça marche, bien au contraire.



Les gens sous-estime souvent ce que coûte une campagne de crowdfunding à réaliser (en temps et en argent).

L’idée “je crée un page et ça marche tout seul” n’a jamais fonctionné. C’est pareil pour le buzz, ça marche rarement tout seul … il faut le provoquer.



Une campagne de crowdfunding c’est généralement:




  • Conception du projet, maquettes, identité graphique & marketing

  • Réalisation des contenus

  • Réalisation de supports graphiques et vidéo (faire une vidéo de qualité pro ça coute et c’est clairement nécessaire pour que ça fonctionne)

  • Création d’une communauté de supporters avant la campagne (pour qu’elle puisse démarrer dès sa création sinon ça fait juste plouf), via les réseaux sociaux, forums, medias, …

  • Communiqué de presse et contact des medias (Sachant que la plupart des médias ne sont pas gratuits …)



    Bref t’as vite fait de claquer des tunes et d’y passer plus de 2 mois rien que de préparation, … mais c’est pas fini.

    Le crowdfunding est un lien privilégié entre le porteur de projet et les “clients”, ils attendent de la communication fréquente, une réponse à leurs questions, de la présence sur les réseaux sociaux et co.

    Beaucoup plus qu’une commercialisation standard.



    Tu rajoute à ça le fait que ça soit des très petites équipes, et ils se retrouvent à passer plus de temps à gérer la campagne et la communauté qu’a réaliser leur projet.



    Enfin dernier point: les sommes récoltés. Pour que l’objectif soit atteignable et ne fasse pas peur, les porteurs de projet mettent souvent un objectif très bas en espérant récolter plus. Dans la majorité dès cas, ils se retrouve avec quelques dizaines de milliers de dollars, auquels il faut retirer les frais de la plateforme et les frais des goodies (T-shirts & co).



    Sachant qu’un développeur pendant 6 mois ça coute au bas mot 50k$ à l’entreprise.

    Bref les sommes récoltés ne permettent pas d’embaucher pour mener à bien le projet correctement et en plus de ça l’équipe existante doit gérer la communauté au lieu de bosser sur le projet.







    *

    Si tu prends l’exemple de Occulus Rift qui a utilisé Kickstarter pour être vendu au plus offrant.


votre avatar







maestro321 a écrit :



Et le budget minimum sert justement à définir la limite budgétaire de faisabilité du projet.







Pour moi on touche un problème qui existe de façon similaire dans le monde des enchères : leprix de réserve. il y a un effet psychologique de demander un prix de démarrage ( resp. l’objectif sous kickstarter) très haut, qui fait que les utilisateurs ne souhaites pas être les seuls a s’engager (malgré que si le projet n’atteint pas cet objectif, il ne sera pas débité)



dans les enchère le principe de prix de réserve permet au commissaire priseur de démarrer plus bas, pour démarrer l’enchère. Pour moi c’est le même effet avec la sous estimation sous kickstarter… un projet dont l’objectif semble irréalisable ne décollera pas, un projet presque financé sera beaucoup plus attractif.



Alors est ce que c’est une sous estimation volontaire ? oui, définitivement … mais c’est nécessaire aussi bien pour les ventes aux enchères, que pour kickstarter…le coté malhonnête est que celui qui a démarré le projet, voyant qu’il n’a pas le budget pour réaliser, reçoit l’argent, sans pouvoir honnêtement réaliser ce qu’il promet …


votre avatar







canti a écrit :



Pour moi on touche un problème qui existe de façon similaire dans le monde des enchères : leprix de réserve. il y a un effet psychologique de demander un prix de démarrage ( resp. l’objectif sous kickstarter) très haut, qui fait que les utilisateurs ne souhaites pas être les seuls a s’engager (malgré que si le projet n’atteint pas cet objectif, il ne sera pas débité)



dans les enchère le principe de prix de réserve permet au commissaire priseur de démarrer plus bas, pour démarrer l’enchère. Pour moi c’est le même effet avec la sous estimation sous kickstarter… un projet dont l’objectif semble irréalisable ne décollera pas, un projet presque financé sera beaucoup plus attractif.



Alors est ce que c’est une sous estimation volontaire ? oui, définitivement … mais c’est nécessaire aussi bien pour les ventes aux enchères, que pour kickstarter…le coté malhonnête est que celui qui a démarré le projet, voyant qu’il n’a pas le budget pour réaliser, reçoit l’argent, sans pouvoir honnêtement réaliser ce qu’il promet …





Nécessaire, peut-être mais dans ce cas kickstarter se devrais de mettre en place un prix de réserve (non divulgué) pour que les projets non réalisables avec le budget minimum ne soient pas lancés (à la manière des ventes aux enchères non conclues).



Mais comme ce prix de réserve n’existe pas. Il en va de la responsabilité/honnêteté du porteur de projet d’estimer correctement le budget minimum.


votre avatar







sat57 a écrit :



Si tu prends l’exemple de Occulus Rift qui a utilisé Kickstarter pour être vendu au plus offrant.





C’est un raccourci un peu rapide. Ce n’était sans doutes ni dans les intentions ni même dans les possibilités envisagées par les porteurs de projet lorsqu’ils ont créé la campagne.

Il s’agit juste d’une offre qui a été faite (plus de 2 ans après la campagne quand même) et qu’ils n’ont pas pas pu refuser. Je ne pense pas qu’il l’ai spécialement cherché.

Qu’aurais tu fait à leurs places ?


Kickstarter n’est plus l’Eldorado du jeu vidéo

Fermer