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[Interview] UFC-Que Choisir : Internet, bientôt le règne du camelot ?

Quelle confiance demain chez les cybermarchands ?

[Interview] UFC-Que Choisir : Internet, bientôt le règne du camelot ?

Le 21 octobre 2014 à 15h50

Dans une affaire mettant en cause Cdiscount en France, la justice européenne risque de mettre à terre notre législation encadrant les prix réduits. Nous avons recueilli l’analyse de Nicolas Godfroy. Le responsable juridique UFC-Que Choisir démultiplie les critiques contre ce scénario.

Selon l’actuelle réglementation française, les cybermarchands ne peuvent faire n’importe quoi avec ces prix dits de référence (ou prix barrés). Ils doivent principalement s’appuyer sur le prix le plus bas effectivement pratiqué sur leur site au cours des trente derniers jours ou le prix conseillé par le fabricant ou l'importateur. Or, la directive européenne de 2005 relative aux pratiques commerciales déloyales ne prévoit pas une telle interdiction. Elle se contente d’exiger une appréciation au cas par cas. Pour résumer, le juge national devrait donc déterminer si la pratique en cause trompe ou non le « consommateur moyen ». En clair, le droit français est plus restrictif que le droit européen et c’est cette différence que compte exploiter Cdiscount pour faire tomber notre réglementation. Nous avons interrogé sur le sujet Nicolas Godfroy, le responsable juridique de l’UFC-Que Choisir.

Quelle analyse faites-vous de l’affaire Cdiscount ?

Le problème des prix de référence est récurrent avec certains cybermarchands, parfois plus proches du camelot que du professionnel, ce bonhomme sur le marché qui exagère un peu les réductions. Il y a une envie d’exagération sur les prix assez importante notamment sur les ventes privées. Dans le passé, on a pu ainsi voir un aspirateur vendu avec un prix de référence barré, vieux de plusieurs années. Voir une telle remise en cause de la législation qui encadre ces réductions est assez inquiétante, même si ce n’est pas fondamental puisque certains continuent de tricher.

Vous craignez donc la perte d’une garantie fondamentale pour le consommateur…

Oui, cela va être la foire d’empoigne avec des annonces de prix fantaisistes puisque le nerf de la guerre est sur le prix de référence. Au final, cela pourrait aussi se retourner contre les professionnels eux-mêmes. L’UFC-Que Choisir avertissait déjà les consommateurs qu’il ne fallait pas se fier aux annonces de réductions de prix. Notre message va donc redoubler si la réglementation tombe : nous inviterons les consommateurs à utiliser les comparateurs de prix, puisque ces annonces ne correspondront plus à rien. Le professionnel, lui, va rentrer dans une forme d’insécurité juridique : lorsque l’UFC engagera une procédure sur la base de la directive, cela sera sur l’appréciation souveraine du juge.

Une insécurité juridique liée au fait que le juge examinera au cas par cas ?

Tout à fait ! Les professionnels vont vouloir aller loin, prendront des risques puisqu’ils feront ce qu’ils veulent tant qu’ils restent dans les critères du texte européen, qui sont assez flous. Faute de services juridiques adéquats, certains dépasseront la ligne rouge. Ils ne comprendront donc pas lorsque nous leurs tomberons dessus et que le juge sanctionnera une pratique commerciale trompeuse. Les sanctions peuvent tout de même atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros, des dommages et intérêts, outre une possibilité de publication sur le site internet. Certains n’ont pas mesuré le risque !

Mais la réglementation française a-t-elle une vraie fragilité face à la directive ?

Le problème est qu’on est face à une directive d’harmonisation maximale. Il y a une impossibilité d’appliquer ses propres textes, d’aller plus loin que la réglementation. Comme vous l’avez dit dans votre article, si l’infraction n’est pas en elle-même mentionnée dans ce texte, il faut savoir si la pratique trompe ou non le consommateur sur le prix, considéré comme une caractéristique essentielle.

 

On n’est pas joyeux de voir cela puisqu’on subit une directive mal calculée. Si le texte devait bien tomber, ce serait l’illustration parfaite qu’un texte de protection crée finalement une insécurité juridique, y compris pour les professionnels. Le juge devra se demander pour chaque cas si le consommateur a été ou non trompé sur le prix alors que l’actuelle législation française encadre ces prix.

 

Si celle-ci est remise en cause, le réveil sera douloureux pour les petits professionnels sans service juridique : nombreux vont comprendre le message comme étant la fin de la réglementation ! Celle-ci leur est pourtant favorable. Elle évite d’un côté de se tromper et se retrouver en insécurité juridique. De l’autre côté, l’actuelle réglementation limite les comportements bizarres des petits copains. Au contraire, si la procédure va au bout, le professionnel, qui voudra donner une information claire, sera incité à ne pas le faire si des concurrents font n’importe quoi.

 

L’autre risque, c’est une crise de confiance de la part des consommateurs. Les professionnels comptent de plus en plus sur l’achat plaisir. Tant que le marché est en expansion, ça va, mais si on y instille un doute, ils risquent d’y perdre dans le temps en termes de chiffres d’affaires.

Qu’en dit le gouvernement ?

Comme rapporté dans un article de LSA-Conso, le cabinet de la ministre du Commerce Carole Delga a reçu des organisations professionnelles du commerce. Il pense à remettre en cause la législation française sur les réductions de prix. Pour notre part, on ne peut que regretter que les associations de consommateurs soient moins consultées qu’on le devrait.

 

Merci Nicolas Godfroy.

Commentaires (59)

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Encore une loi qui vient de Bruxelles et qui est taillé pour les entreprises au detriments du citoyen.

Mais l’Europe c’est génial … sic …

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C’est beau l’europe, interdiction d’avoir ses propres lois nationales.

A quand l’allemand comme langue européenne obligatoire ?

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Juste pour rire, aujourd’hui quand un site web ment sur son rabais, l’amende est de … 75 €.

Autant dire que c’est tres tres risqué pour un site web de mentir … sic …



ps : c’etais juste pour signaler que nos lois ne sont pas beaucoup mieux. On fait une loi mais elle est tellement “gentille” que personne ne la respecte.

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Tout n’est pas à jeter non plus dans l’Europe, ne faisons pas un raccourci des plus malheureux mais effectivement dans ce cas précis, c’est vraiment très très nauséabond. On sent un lobbying intense derrière tout ça. PS :  CDiscount, je n’adhère vraiment pas à ce site des plus mauvais dans tous les sens du terme.

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+1

 

L’Europe c’est aussi pas mal d’avantages que l’on aurait pas pût avoir en ayant des politiques franco-française.

 

C’est un peu réducteur de s’attaquer à l’Europe quand ça arrange les gens, c’est très chauvin comme réaction.

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Une bonne chose que cette disparition potentielle. Les gens apprendront enfin à consommer parce qu’ils seront alors seuls responsables de leurs erreurs. Les cas de fraudes pourront être sanctionnés en action de groupe aussi maintenant.

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Je n’achète pratiquement plus chez CDiscount à cause de cette pratique ou le site prend ses clients pour des cons. Il faut vraiment que ce soit un bon plan pour que je me laisse tenter, sans avoir auparavant comparé avec 2-3 autres sites références.

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Dire quelque chose comme ça, c’est comme dire qu’on pourrait supprimer les limites de vitesses sur les routes en se disant que les conducteurs se limiteraient eux mêmes après quelques accidents dont ils seraient victimes.

Mettre en place des règles contre la fraude, c’est faire en sorte d’intervenir AVANT que des personnes ne se fassent avoir, et non pas de se dire qu’ils ne se feront pas avoir 2 fois tout en laissant dans le même temps d’autres victimes tomber dans le panneau.

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C’est ce que je dit a toutes les personnes que j’assassine “ba mon vieux,ta fait l’erreur de mourir  

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France ? Europe ? Le problème c’est que je sais plus où j’habite exactement. <img data-src=" />

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gwal a écrit :



Encore une loi qui vient de Bruxelles et qui est taillé pour les entreprises au detriments du citoyen.

Mais l’Europe c’est génial … sic …



l’Europe en elle-même est une bonne idée.

c’est l’Europe actuelle qui est un peu trop pro-lobbies avec des sous…


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MasterDav a écrit :



C’est beau l’europe, interdiction d’avoir ses propres lois nationales.

A quand l’allemand comme langue européenne obligatoire ?





<img data-src=" /> Tu ne souhaiterais pas un référendum sur la question j’espère.&nbsp;<img data-src=" />


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brichmarsa a écrit :



Dire quelque chose comme ça, c’est comme dire qu’on pourrait supprimer les limites de vitesses sur les routes en se disant que les conducteurs se limiteraient eux mêmes après quelques accidents dont ils seraient victimes.







Cela a déjà été expérimenté avec succès dans plusieurs pays : les automobilistes s’auto-régulent eux-mêmes en présence de dangers potentiels, ce qui fait qu’ils ont peu ou très peu d’accidents : ils utilisent leur cerveau plutôt que de le remplacer par des signaux artificiels abscons, incompréhensibles, et souvent mal placés qui donnent un faux sentiment de sécurité.


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choukky a écrit :



<img data-src=" /> Tu ne souhaiterais pas un référendum sur la question j’espère. <img data-src=" />





On a bien vu l’impact du “non” la dernière fois <img data-src=" />


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gwal a écrit :



Encore une loi qui vient de Bruxelles et qui est taillé pour les entreprises au detriments du citoyen.

Mais l’Europe c’est génial … sic …





La privatisation des barrages qui vient d’être décidée est aussi du fait de l’EU.







Patch a écrit :



l’Europe en elle-même est une bonne idée.

c’est l’Europe actuelle qui est un peu trop pro-lobbies avec des sous…





Oui, remplacer nos nations et nos démocraties par une super nation anglophone de 500M de personnes avec des cultures différentes était une super idée. Sans parler du fait d’appliquer la même monnaie à des économies très différentes pour accroître la concurrence et ainsi augmenter la chômage et le dumping social.



C’est bien sûr une simple erreur de mise en oeuvre qui pourra être corrigée, ne remettons surtout rien en cause.



Oui, je suis sacrastique. <img data-src=" />


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tmtisfree a écrit :



Cela a déjà été expérimenté avec succès dans plusieurs pays : les automobilistes s’auto-régulent eux-mêmes en présence de dangers potentiels, ce qui fait qu’ils ont peu ou très peu d’accidents : ils utilisent leur cerveau plutôt que de le remplacer par des signaux artificiels abscons, incompréhensibles, et souvent mal placés qui donnent un faux sentiment de sécurité.







Tout à fait juste. Le problème étant que la vitesse moyenne, étant plus élèvée chez eux, le taux d’accident mortel est (beaucoup) plus élevé (un choc à plus de 130 km/h, même en berline ultra-sécurisée, est presque à 100% mortel pour tous les passagers).

Il reste donc beaucoup de travail et de débats à ce niveau.



A contrario, l’ultra-sécuritarisme (le périph’ Parisien par exemple) devient franchement lourd. On a l’impression de se faire prendre par la main. A entendre nos politique, vivement la voiture sans conducteur pour que tout le monde roule sagement.





Bref, quand au débat sur l’Europe qui se trame dans les commentaires, y’a deux possibilités :




  • Soit on a affaire à des incultes/idéalistes/réactionnaires qui profitent des bonus de l’Europe (avec un grand E j’entends) et qui crachent sur le reste (parce c’est plus drôle) ;

  • Soit c’est des trolls simples.



    Alors évidement on a les droit de ne pas être d’accord avec l’Europe, et il y a encore beaucoup à pauffiner ; mais avis aux réac’s : l’Europe ne s’écroulera pas, personne ne reviendra dessus et rien ne viendra anéantir ce qui a déjà été construit.

    Alors travaillez à l’améliorer au lieu de vouloir sa mort :)



    Cependant, pisser dessus (littéralement) comme beaucoup le font c’est indigne.



    C’est un processus qui est “relativement récent” dans l’histoire, pour rappel.

    Et au vu de la complexité de la tâche qui revient aux dirigeants de cette Union pour réussir à Unir 480 Millions de personnes dans des pays différents, avec des cultures différentes, moi je dis chapeau, et bon courages Messieurs.


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Avec l’europe nous avons même le droit de choisir notre sécurité sociale mais UFC que choisir n’en parle pas.

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tmtisfree a écrit :



Cela a déjà été expérimenté avec succès dans plusieurs pays : les automobilistes s’auto-régulent eux-mêmes en présence de dangers potentiels, ce qui fait qu’ils ont peu ou très peu d’accidents : ils utilisent leur cerveau plutôt que de le remplacer par des signaux artificiels abscons, incompréhensibles, et souvent mal placés qui donnent un faux sentiment de sécurité.





Moui enfin en Allemagne où les autoroutes sans limitation font rêver le franchouillard adepte de vitesse, il y a 4000 morts sur les routes par an. S’pas non plus un modèle super glorieux.

C’est un peu comme leur système économique: ça va tant qu’on fait croire que ça va et qu’on montre pas trop les gens qui en souffrent.


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Chuut : puisqu’on te dit que c’est bien que les gens puissent rouler vite, que ça accroit leurs réflexes !

Et que c’est bien qu’ils fassent ce qu’ils veulent de notre argent puisque c’est pas nous qui en souffrons (bah oui, on a Internet et NXi sinon on serait pas en train d’avoir cette conversation <img data-src=" />)

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HarmattanBlow a écrit :



La privatisation des barrages qui vient d’être décidée est aussi du fait de l’EU.





Oui, remplacer nos nations et nos démocraties par une super nation anglophone de 500M de personnes avec des cultures différentes était une super idée. Sans parler du fait d’appliquer la même monnaie à des économies très différentes pour accroître la concurrence et ainsi augmenter la chômage et le dumping social.



C’est bien sûr une simple erreur de mise en oeuvre qui pourra être corrigée, ne remettons surtout rien en cause.



Oui, je suis sacrastique. <img data-src=" />



tu as raison, déforme complètement mes propos, ca va faire avancer les choses <img data-src=" />


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vincedebdx a écrit :



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L’Europe c’est aussi pas mal d’avantages que l’on aurait pas pût avoir en ayant des politiques franco-française.

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C’est un peu réducteur de s’attaquer à l’Europe quand ça arrange les gens, c’est très chauvin comme réaction.





Pas mal d’avantages dis tu ?

Peux-tu éclairer ma lanterne en m’en citant quelques uns ?



L’europe actuelle est une construction vouée à l’échec dès le départ.

Nous n’avons aucun avantage à en tirer en l’état… à part le chomage de masse and co qui découlent de la devise unique ne permettant plus aux états d’équilibrer leur balance commerciale en jouant sur les taux de change.

Ben oui, pour être compétitif maintenant, il faut licencier… avant l’euro, on dévaluait la monnaie.

Vive l’europe hein…


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HarmattanBlow a écrit :



J’ai dit que la démocratie européenne ne pouvait pas fonctionner. Le marché américain fonctionne mais ce n’est pas une démocratie, l’opacité et la corruption sont reines, une seule langue et une seule culture a écrasé les autres et certaines industries y règnent en maître.



Les USA prouvent donc exactement ce que je disais. J’ai bien dit que la démocratie européenne ne pouvait pas fonctionner. Le marché, lui, fonctionne : le dumping social tourne à plein gaz, les banques ont obtenu une hyperstablité monétaire, les privatisations se multiplient, les grandes entreprises américaines obtiennent toujours plus de protection intellectuelle, etc. Bon, les pays se cassent la gueule mais ça c’est du long terme alors le marché s’en bat les roubignoles.





Mais de quelle démocratie parles-tu ? Nous votons pour élire nos maîtres, pas pour choisir nos lois.

La démocratie représentative n’a de démocratie que le nom.


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Maozriubh a écrit :



Mais de quelle démocratie parles-tu ? Nous votons pour élire nos maîtres, pas pour choisir nos lois. La démocratie représentative n’a de démocratie que le nom.





C’est trop simpliste même si je suis d’accord pour dire que nos démocraties n’ont pas grand chose de démocratique. Mais même selon ta logique tu reconnaitras qu’il y a plus de chances pour qu’un président français vivant à Paris et entouré de français façonne un pays au goût des français qu’un président international vivant dans une ville internationale entouré d’internationaux.







Maozriubh a écrit :



Nous n’avons aucun avantage à en tirer en l’état… à part le chomage de masse and co qui découlent de la devise unique ne permettant plus aux états d’équilibrer leur balance commerciale en jouant sur les taux de change.

Ben oui, pour être compétitif maintenant, il faut licencier… avant l’euro, on dévaluait la monnaie.

Vive l’europe hein…





Le propos est fondé mais l’euro n’a pas tant d’effet que ça : le chômage de masse existait bien avant et notre déficit commercial fait que les effets négatifs d’une dévaluation seraient importants et mettraient longtemps à s’atténuer. Ne parlons même pas de la dette détenue par des étrangers qui avec une dévaluation rapide exploserait à moins de les léser, ce qui exposerait à une rétorsion de même ampleur. Il faudrait attendre dix ans après la sortie de l’euro (durée des obligations) et les taux d’intérêt augmenteraient pendant ces dix années. Mieux vaut une lente dévaluation, sur le long terme.



Oui l’euro est une nuisance, non sa disparition ne résoudrait pas grand chose. J’y suis favorable mais ça ne changera pas grand chose, sauf sur le long terme.


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HarmattanBlow a écrit :



C’est trop simpliste même si je suis d’accord pour dire que nos démocraties n’ont pas grand chose de démocratique. Mais même selon ta logique tu reconnaitras qu’il y a plus de chances pour qu’un président français vivant à Paris et entouré de français façonne un pays au goût des français qu’un président international vivant dans une ville internationale entouré d’internationaux.





Il façonnera plutôt le pays en fonction des lobby agissant en France… mais pas au goût des français non.

Il n’y a qu’à voir le fuck adressé aux français sur le réferendum concernant l’Europe.

La constitution est censée être là pour border le pouvoir de nos politiques… seulement, ce sont ces même politiques qui font la constitution : c’est la première pierre à changer.

D’ailleurs, si le sujet t’intéresse, je t’invite à te renseigner sur les citoyens constituants… ça apporte une petite lueur d’espoir.





HarmattanBlow a écrit :



Le propos est fondé mais l’euro n’a pas tant d’effet que ça : le chômage de masse existait bien avant et notre déficit commercial fait que les effets négatifs d’une dévaluation seraient importants et mettraient longtemps à s’atténuer. Ne parlons même pas de la dette détenue par des étrangers qui avec une dévaluation exploserait à moins de les léser, ce qui exposerait à une rétorsion de même ampleur. Il faudrait attendre dix ans après la sortie de l’euro (durée des obligations) et les taux d’intérêt augmenteraient pendant ces dix années.



Oui l’euro est une nuisance, non sa disparition ne résoudrait pas grand chose. J’y suis favorable mais ça ne changera pas grand chose.





Difficile de connaître précisemment l’impact de la disparition de l’euro. Il faudrait repasser sur une monnaie adossée au lieu des monnaies de singe.

Le système actuel est devenu complètement fou avec les différentes planches à billets (USA avec ses plans QE, Japon également, etc.)

Bien au delà de la monnaie, il faut revoir tout le processus de création monnétaire et permettre aux états de se financer auprès de leur banque centrale et non plus uniquement sur les marchés.

De vastes sujets… mais vu la puissance des lobby, c’est pas demain qu’on y viendra hélas.


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HarmattanBlow a écrit :



J’ai dit que la démocratie européenne ne pouvait pas fonctionner. Le marché américain fonctionne mais ce n’est pas une démocratie, l’opacité et la corruption sont reines, une seule langue et une seule culture a écrasé les autres et certaines industries y règnent en maître.



c’est différent chez nous? ah bon?







Maozriubh a écrit :



Mais de quelle démocratie parles-tu ? Nous votons pour élire nos maîtres, pas pour choisir nos lois.

La démocratie représentative n’a de démocratie que le nom.



<img data-src=" />


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Maozriubh a écrit :



Il façonnera plutôt le pays en fonction des lobby agissant en France…





Les lobbies existent partout et toujours mais il est évident qu’un français fera quand même un pays plus au goût des français qu’un allemand ou un polonais. Regarde l’Iran, regarde la Russie, regarde la Grèce, regarde la France. Dans tous les cas les lobbies sont très influents. Il n’empêche que tous ces pays sont très différents.





D’ailleurs, si le sujet t’intéresse, je t’invite à te renseigner sur les citoyens constituants… ça apporte une petite lueur d’espoir.



Non, je vais certainement pas trouver espoir en un mouvement partant du principe qu’il suffit de coller cent bons pères de famille dans une salle pour que la sagesse les imprègne et que soudain ils trouvent les réponses à des problèmes extrêmement complexes et à l’échelle internationale. Si demain tu tires cent types au sort pour qu’ils rédigent une constitution, rien ne sera résolu. On aura déjà de la chance s’ils n’empirent pas la situation.



Ce sont des problèmes complexes, il ne suffit pas de jeter les dirigeants actuels ou de les remplacer par des types tirés au sort pour résoudre quoi que ce soit. Et de toute façon ne me parle pas de Chouard, ce mec m’afflige.



Commençons d’abord par avoir de vraies solutions et par les propager.





Bien au delà de la monnaie, il faut revoir tout le processus de création monnétaire et permettre aux états de se financer auprès de leur banque centrale et non plus uniquement sur les marchés.



Mais là aussi fais gaffe, on entend beaucoup de conneries, surtout chez Chouard. Déjà avant 73 la France empruntait majoritairement au privé. Pour une bonne raison.



D’après Chouard si nous empruntons au privé c’est parce qu’un vilain juif milliardaire et ses copains politiciens ont saigné la France. Jamais je ne l’ai entendu expliqué pourquoi nous empruntons réellement au privé.



Le problème est simple :

a) L’état doit payer des intérêts. Sinon il crée de l’inflation et l’inflation est un cercle vicieux très dangereux qu’il faut juguler (pas complètement mais beaucoup) sous peine d’emballement et de destruction de l’économie. L’histoire d’à peu près tous les pays en témoigne, on a des centaines d’exemples dramatiques.



b) Si l’état s’emprunte à lui-même (la banque centrale appartenant à l’état) alors le jour où il va être endetté on sait comment ça va se finir : il va annuler sa dette envers lui-même. Donc les politiciens tirent généreusement sur le cordon (ils savent que c’est sans risque) et créent de l’inflation en masse, et les acteurs économiques n’ont pas confiance en une monnaie d’un état qui s’emprunte à lui-même et cela génère de l’inflation.



Malheureusement le problème est loin d’être simple et si demain la France emprunte gratuitement 3% de son PIB par an ça va dégénérer en à peine cinq ou dix ans. C’est bien plus toxique que d’imposer les citoyens pour le même montant : ils y perdent la même chose en inflation mais au moins on n’a pas d’emballement.



On peut trouver des solutions alternatives mais il n’y a pas de solution miracle.





Le système actuel est devenu complètement fou avec les différentes planches à billets (USA avec ses plans QE, Japon également, etc.)



Le problème c’est qu’on en lit beaucoup de critiques mais peu de propositions sensées pour le remplacer. Et là aussi l’histoire nous enseigne que 70 ans sans que le système ne s’auto-détruise c’est un record. Je ne sais pas s’il tiendra cent ans et comment ça se terminera mais a priori on n’avait encore jamais tenu aussi longtemps (le féodalisme était plus stable mais la contrepartie est la pauvreté et la privation de liberté).







Patch a écrit :



c’est différent chez nous? ah bon?





Voir ma réponse précédente à Maozriubh.


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Difficile de connaître précisemment l’impact de la disparition de l’euro.



Les années 90 ne sont pas si lointaines.

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HarmattanBlow a écrit :



Voir ma réponse précédente à Maozriubh.



je vois autant de rapport entre ta réponse à Maozriubh qu’entre une orange et un avion.


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HarmattanBlow a écrit :



Mais là aussi fais gaffe, on entend beaucoup de conneries, surtout chez Chouard. Déjà avant 73 la France empruntait majoritairement au privé. Pour une bonne raison.



Le problème est simple :

a) L’état doit payer des intérêts. Sinon il crée de l’inflation et l’inflation est un cercle vicieux très dangereux qu’il faut juguler (pas complètement mais beaucoup) sous peine d’emballement et de destruction de l’économie. L’histoire d’à peu près tous les pays en témoigne, on a des centaines d’exemples dramatiques.



b) Si l’état s’emprunte à lui-même (la banque centrale appartenant à l’état) alors le jour où il va être endetté on sait comment ça va se finir : il va annuler sa dette envers lui-même. Donc les politiciens tirent généreusement sur le cordon (ils savent que c’est sans risque) et créent de l’inflation en masse, et les acteurs économiques n’ont pas confiance en une monnaie d’un état qui s’emprunte à lui-même et cela génère de l’inflation.





Il n’y a pas que la banque centrale qui a été dégagée au seul profit des marchés. Avant, n’importe qui pouvait aller dans son agence bancaire et demander à investir sur une obligation d’état en direct.

Maintenant, ce n’est plus possible.



Ce n’est pas les intérêts qui créent ou non de l’inflation. C’est la création monnétaire.

Seulement, actuellement, c’est totalement biaisé : les US impriment en masse de la monnaie dans un jeu de vases communiquants avec la Fed qui rachète les bonds US… logiquement, une telle mise en circulation de monnaie centrale devrait avoir un impact direct sur le cours du dollar : et là, ben non.



Les exemples, je suppose que tu as en tête la république de Weimar : c’était pas un problème d’intérêt sur la dette nationnale, mais bien une émission massive de devises non adossées sauf erreur de ma part.

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HarmattanBlow a écrit :



On peut trouver des solutions alternatives mais il n’y a pas de solution miracle.





Au final, on arrivera à un défaut de paiement, tôt ou tard. Rien de dramatique, on en a déjà connu plusieurs dans l’histoire de France.

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Patch a écrit :



je vois autant de rapport entre ta réponse à Maozriubh qu’entre une orange et un avion.









HarmattanBlow a écrit :



C’est trop simpliste même si je suis d’accord pour dire que nos démocraties n’ont pas grand chose de démocratique. Mais même selon ta logique tu reconnaitras qu’il y a plus de chances pour qu’un président français vivant à Paris et entouré de français façonne un pays au goût des français qu’un président international vivant dans une ville internationale entouré d’internationaux.





Celle-ci.







Maozriubh a écrit :



Il n’y a pas que la banque centrale qui a été dégagée au seul profit des marchés. Avant, n’importe qui pouvait aller dans son agence bancaire et demander à investir sur une obligation d’état en direct. Maintenant, ce n’est plus possible.





Simplement parce que les obligations sont rarement émises, rarement vendues et très vite achetées.





Ce n’est pas les intérêts qui créent ou non de l’inflation. C’est la création monnétaire.



Les intérêts réduisent l’inflation puisqu’il faut alors supprimer plus d’argent que ce qui avait été émis. Donc l’absence d’intérêts crée de l’inflation.





Les exemples, je suppose que tu as en tête la république de Weimar : c’était pas un problème d’intérêt sur la dette nationnale, mais bien une émission massive de devises non adossées sauf erreur de ma part.



Encore une fois l’absence d’intérêts contribue à l’inflation. L’inflation apparaît quand tu augmentes la masse monétaire par rapport aux actifs sur lesquels repose cette monnaie (la réalité est plus compliquée que ça en fait).



Quant à des exemples, Weimar, les assignats, le Zimbabwé, l’Argentine ou le Vénézuela aujourd’hui, le Mexique dans les 80’s, les sueurs froides de la France des 50’s aux 70’s (d’où le nouveau franc et la loi de 73), plusieurs pays à la fin de la WW2. Tu as plein d’exemples coquasses avec des billets en quintillions, des pièces de plusieurs milliards, des prix qui doublent tous les jours ou tous les mois, etc. Le problème de l’inflation est qu’elle entraîne l’inflation parce que les entreprises anticipent une hausse et montent donc leurs prix pour se couvrir afin de ne pas perdre d’argent entre le moment où elles vendent et le moment où elles utiliseront cet argent.





Seulement, actuellement, c’est totalement biaisé : les US impriment en masse de la monnaie dans un jeu de vases communiquants avec la Fed qui rachète les bonds US… logiquement, une telle mise en circulation de monnaie centrale devrait avoir un impact direct sur le cours du dollar : et là, ben non.



Parce que le dollar est une monnaie de réserve et donc que la demande mondiale pour cette monnaie est très supérieure à ce qu’émet la FED. Tout le monde veut avoir des dollars pour pouvoir acheter du pétrole ou des titres cotés en dollars parce que la finance se fait avant tout en dollars et que le dollar est une valeur sûre puisque l’économie mondiale bat à son rythme.



C’est donc du fait d’une trop grande demande étrangère. Qui d’ailleurs embête bien les américains : ils ont beau baisser les taux ce sont les étrangers qui accaparent le gros de leurs émissions et ils sont obligés d’ajuster le dollar en fonction des problèmes mondiaux plutôt qu’en fonction de leurs problèmes domestiques (dilemne de Triffin). Du coup ils s’endettent et créent des bulles, et déstabilisent le dollar, l’économie américaine et l’économie mondiale. Cela leur donne de la puissance mais cela les appauvrit et crée une bombe à retardement mondiale.



Le problème c’est que, encore une fois, les critiques sont nombreuses, les propositions sensées plus rares.





Au final, on arrivera à un défaut de paiement, tôt ou tard. Rien de dramatique, on en a déjà connu plusieurs dans l’histoire de France.



Malheureusement de nos jours les dettes sont avant tout souscrites par des étrangers. Ce qui d’une part a tendance à créer un effet domino (faillite du système financier mondial), d’autre part à créer des conflits vu que les pays apprécient moyennement quand ils se trouvent soudain avec des trous de plusieurs dizaines ou centaines de milliards dans leurs économies.



Disons que si demain la France annule sa dette elle ne sera pas seule et tu peux être certain qu’il y aura beaucoup de guerres dans le monde à ce moment-là et des taux de chômage extraordinaires partout, la situation grecque sera la situation normale pour tout le monde.



Pour rappel la crise de 2008 ce sont 800 milliards qui a priori ne valaient plus rien (plus exactement on ne savait pas s’ils valaient encore quelque chose). Aujourd’hui la dette française est de 2000 milliards environ. Cela dit il y a encore plusieurs décennies avant le défaut a priori.


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HarmattanBlow a écrit :



…Les intérêts réduisent l’inflation puisqu’il faut alors supprimer plus d’argent que ce qui avait été émis…





Je comprend pas ce principe, quelqu’un peut m’expliquer s’il vous plait ? Merci d’avance.


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Winderly a écrit :



Je comprend pas ce principe, quelqu’un peut m’expliquer s’il vous plait ? Merci d’avance.





Imagine que tu es sur une île isolée qui produit uniquement du thon. Tu pêches 100 thons par an et tu émets 100€. Donc 1€ = 1 thon (système un peu simplifié). Si jamais tu crées de la monnaie sans créer plus de thons, tu crées de l’inflation (tu auras pas exemple 2€ = 1 thon). Si jamais tu détruis de la monnaie sans créer plus de thons, tu crées de la déflation (ou tu réduis l’inflation).



Payer des intérêts à la banque centrale détruit de la monnaie et fait donc baisser l’inflation.



Maintenant j’ai un doute sur les raisons qui font que simplement rembourser la somme empruntée crée de l’inflation. Il me semble que ça tient au fait qu’en empruntant tu génères plus d’inflation que tu n’en avais crée parce que les acteurs prennent en compte les liquidités existantes et créent eux-mêmes de la monnaie en empruntant ou en étalant des paiements (si j’ai 100€ et que je prête 100€ contre une promesse de remboursement de 120€, il y a désormais 220€ dans l’économie puisque je peux aussi négocier ma créance de 120€ : cette créance est devenue une monnaie). Ils font ça tout le temps mais le fait d’avoir injecté de la monnaie amplifie le mouvement.


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HarmattanBlow a écrit :



Celle-ci.





je ne vois toujours pas plus de rapport.


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philanthropos a écrit :



Tout à fait juste. Le problème étant que la vitesse moyenne, étant plus élèvée chez eux, le taux d’accident mortel est (beaucoup) plus élevé (un choc à plus de 130 km/h, même en berline ultra-sécurisée, est presque à 100% mortel pour tous les passagers).

Il reste donc beaucoup de travail et de débats à ce niveau.



A contrario, l’ultra-sécuritarisme (le périph’ Parisien par exemple) devient franchement lourd. On a l’impression de se faire prendre par la main. A entendre nos politique, vivement la voiture sans conducteur pour que tout le monde roule sagement.





Bref, quand au débat sur l’Europe qui se trame dans les commentaires, y’a deux possibilités :




  • Soit on a affaire à des incultes/idéalistes/réactionnaires qui profitent des bonus de l’Europe (avec un grand E j’entends) et qui crachent sur le reste (parce c’est plus drôle) ;

  • Soit c’est des trolls simples.



    Alors évidement on a les droit de ne pas être d’accord avec l’Europe, et il y a encore beaucoup à pauffiner ; mais avis aux réac’s : l’Europe ne s’écroulera pas, personne ne reviendra dessus et rien ne viendra anéantir ce qui a déjà été construit.

    Alors travaillez à l’améliorer au lieu de vouloir sa mort :)



    Cependant, pisser dessus (littéralement) comme beaucoup le font c’est indigne.



    C’est un processus qui est “relativement récent” dans l’histoire, pour rappel.

    Et au vu de la complexité de la tâche qui revient aux dirigeants de cette Union pour réussir à Unir 480 Millions de personnes dans des pays différents, avec des cultures différentes, moi je dis chapeau, et bon courages Messieurs.







    Mais bien sûr que l’Europe s’écroulera.



    Et pour les mêmes raisons que l’URSS : mort par asphyxie économique.



    Tu parle de réactionnaires, l’Europe c’est exactement cela. Un système de règles rigides, passéistes et centralisées qui étouffent l’économie et détruisent le progrès social.



    L’Europe, c’est une espèce de monstre politique et bureaucratique qui tends vers l’immobilisme absolu au fur et à mesure qu’il grossit.



    Et l’ensemble est tellement peu démocratique et gangrené par des lobbys financiers qu’il est unanimement désavoué par les peuples.



    Certains n’ont pas encore compris que personne ne pourra jamais l’améliorer. Trop de pays, trop de visions différentes, trop d’intérêts contradictoires, c’est totalement ingouvernable. C’est toujours l’immobilisme qui prédominera sur le mouvement.



    Il suffit de regarder une carte du monde pour comprendre que les économies les plus dynamiques sont le fait de petits pays.



    C’est amusant de voir qu’il existe des gens pour croire que le futur serait ce que d’autres ont abandonné.


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HarmattanBlow a écrit :



Simplement parce que les obligations sont rarement émises, rarement vendues et très vite achetées.





Euh… là, t’es à côté de la plaque. Les émissions sont très fréquentes (marché primaire).

Côté marché secondaire, il y a également énormément de mouvement. Que ce soit en direct, ou via des produits structutés.

Et comme tout se passe dans le giron bancaire, tu ne peux pas le voir en tant que particulier… c’est bien là la problème.


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HarmattanBlow a écrit :



Imagine que tu es sur une île isolée qui produit uniquement du thon. Tu pêches 100 thons par an et tu émets 100€. Donc 1€ = 1 thon (système un peu simplifié). Si jamais tu crées de la monnaie sans créer plus de thons, tu crées de l’inflation (tu auras pas exemple 2€ = 1 thon). Si jamais tu détruis de la monnaie sans créer plus de thons, tu crées de la déflation (ou tu réduis l’inflation).



Payer des intérêts à la banque centrale détruit de la monnaie et fait donc baisser l’inflation.



Maintenant j’ai un doute sur les raisons qui font que simplement rembourser la somme empruntée crée de l’inflation. Il me semble que ça tient au fait qu’en empruntant tu génères plus d’inflation que tu n’en avais crée parce que les acteurs prennent en compte les liquidités existantes et créent eux-mêmes de la monnaie en empruntant ou en étalant des paiements (si j’ai 100€ et que je prête 100€ contre une promesse de remboursement de 120€, il y a désormais 220€ dans l’économie puisque je peux aussi négocier ma créance de 120€ : cette créance est devenue une monnaie). Ils font ça tout le temps mais le fait d’avoir injecté de la monnaie amplifie le mouvement.





La création monétaire c’est pas uniquement les intérêts… bien loin de là.

Il faut avant tout comprendre la différence entre les monnaies :





  • Monnaie centrale : c’est celle émise par la banque centrale (BCE). Ce sont les billets et les pièces qui nous servent au quotidien. Les banques n’aiment pas qu’on utilise cette monnaie, et ils font tout pour qu’on s’en passe (nfc, carte bleue, etc.)



    -Monnaie scripturale : c’est l’écriture bancaire. Explication : vous avez un billet de 100 euros et le mettez en banque. Vous avez donné 100€ de monnaie centrale à la banque. Cet argent ne vous appartient plus (important à comprendre ça). Ces 100€ appartiennent à la banque. Vous, vous êtes propriétaire d’une reconnaissance de dette de la part de la banque.

    Lors que vous voyez votre compte crédité de 100€, ce n’est pas le billet que vous avez donné à la banque. Ce n’est qu’une écriture : ou autrement dit, c’est de la monnaie scripturale, qui n’a aucune valeur en dehors de votre banque.



    Grace à vos 100€ de monnaie centrale, la banque va surement prêter plusieurs fois ces 100€, sous forme de monnaie scripturale également, tant que la personne ne récupère pas des billets.

    Et c’est comme ça qu’on créé de la monnaie. La banque a besoin d’avoir de la monnaie centrale et tente autant que possible d’éviter de la refiler.

    Passé un certain montant de monnaie centrale en stock, la banque doit la rendre à la BCE. C’est la destruction monnétaire.



    Je n’ai pas accès à Youtube au taffe, mais il y a pas mal de vidéo, parfois sous forme de dessins animés, qui expliquent ça très bien ;)


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Tu n’es pas obligé de prendre une sécurité sociale en France.

Justement avec l’Europe tu peux t’assurer ou tu veux notamment en Angleterre.

La lois Française t’oblige à avoir une sécu mais obligatoirement en France.

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Maozriubh a écrit :



La création monétaire c’est pas uniquement les intérêts… bien loin de là.





Mais je n’ai pas dit ça, je t’invite à me relire et je ne comprends pas le pourquoi de cette intervention qui ne m’apprend rien.





Les banques n’aiment pas qu’on utilise cette monnaie, et ils font tout pour qu’on s’en passe (nfc, carte bleue, etc.)



Alors que les consommateurs, eux, adorent compter de petites pièces, détestent acheter sur Internet et s’ils utilisent des cartes de crédit c’est uniquement contraints et forcés ?





Lors que vous voyez votre compte crédité de 100€, ce n’est pas le billet que vous avez donné à la banque. Ce n’est qu’une écriture : ou autrement dit, c’est de la monnaie scripturale, qui n’a aucune valeur en dehors de votre banque.



Sa valeur est garantie par la loi, comme l’est toute reconnaissance de dette, et la justice peut piocher dans les actifs de la banque pour obtenir paiement de cette reconnaissance.





Grace à vos 100€ de monnaie centrale, la banque va surement prêter plusieurs fois ces 100€, sous forme de monnaie scripturale également, tant que la personne ne récupère pas des billets.



Non, pas plusieurs fois, du moins pas simultanément.





Et c’est comme ça qu’on créé de la monnaie. La banque a besoin d’avoir de la monnaie centrale et tente autant que possible d’éviter de la refiler.



La banque n’a besoin de monnaie centrale que pour t’en fournir quand tu retires au distributeur. Pour le reste elle a seulement besoin que ses actifs demeurent légèrement plus élevés que ses dettes et ces actifs sont rarement sous forme de monnaie.


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tmtisfree a écrit :



Le chemin sera long pour reconquérir la liberté de s’assurer ailleurs qu’au Ponzi national.





Tu l’as dit bouffi ! Pour ma part j’ai confié mon argent à un type appelé Madoff, il a tout investi dans un mix de dérivés de crédits immobiliers provenant de Fanny Mae et autres noms prestigieux, et d’un portefeuille des grandes actions comme Enron parce que le pétrole ça au moins c’est solide. On ne me la fait pas à moi, je rentre pas dans votre Ponzi.



PS : un Ponzi s’écroule quand la base de bénéficiaires est devenue plus large que la base de cotisants. Or avec la mort des baby-boomers ce serait plutôt l’inverse. Mais bon, peu importe, je t’ai déjà démontré une fois par a+b que la qualificatif de Ponzi était absurde et tu t’entêtes. Oui tu m’avais donné ton lien tout naze qui prétend que l’incohérence se fait aujourd’hui quand elle remonte en fait à l’origine et est négligeable.


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HarmattanBlow a écrit :



Alors que les consommateurs, eux, adorent compter de petites pièces, détestent acheter sur Internet et s’ils utilisent des cartes de crédit c’est uniquement contraints et forcés ?





Non mais pour le consommateur l’impact est minime, pas pour les banques.









HarmattanBlow a écrit :



Sa valeur est

garantie par la loi, comme l’est toute reconnaissance de dette, et la

justice peut piocher dans les actifs de la banque pour obtenir paiement

de cette reconnaissance.





En cas de faillite bancaire, la garantie de l’état est plafonnée, et la manque n’a pas les actifs pour tout couvrir… ils doivent simplement respecter un ratio qui est très éloigné de la réalité, surtout qu’il ne prends pas en compte le hors bilan.









HarmattanBlow a écrit :



Non, pas plusieurs fois, du moins pas simultanément.





Biensûr que si. Pour 100€ de cash, la banque prête 1000€…









HarmattanBlow a écrit :



La banque n’a besoin de monnaie centrale que pour t’en fournir quand tu

retires au distributeur. Pour le reste elle a seulement besoin que ses

actifs demeurent légèrement plus élevés que ses dettes et ces actifs

sont rarement sous forme de monnaie.





Pas uniquement. La banque a besoin de monnaie centrale pour les échanges interbancaires également. Chaque jour, les banques calculent leur delta entre elle et effectuent des mouvements de cash. C’est suite à la crise, comme elles n’ont plus confiance entre elles, les échanges de cash ont lieu quotidiennement afin de se couvrir au maximum sur les risques de contrepartie.

La gestion de la liquidité est critique.


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Maozriubh a écrit :



En cas de faillite bancaire, la garantie de l’état est plafonnée, et la manque n’a pas les actifs pour tout couvrir… ils doivent simplement respecter un ratio qui est très éloigné de la réalité, surtout qu’il ne prends pas en compte le hors bilan.



Biensûr que si. Pour 100€ de cash, la banque prête 1000€…





Clarifions les choses : le ratio de fonds propres est de 1:10 à 1:20 et cela fait dire beaucoup de bêtises à certains.



Sauf que les fonds propres c’est la différence entre les actifs et la dette. Autrement la banque prête dix à vingt fois ses fonds propres mais cela ne correspond qu’à 90% ou 95% de ses actifs. Sa dette reste bien sûr toujours inférieure à ses actifs. Et c’est pour cela que le fonds de réserve est faible, car celui-ci ne viendrait qu’en soutien des actifs de la banque. Quant au plafond de cette garantie il est de 100k€, ce qui est suffisant pour la grande majorité.



Si la banque prête 10 fois plus que ton cash, c’est que ton cash ne représente qu’une petite part de leurs actifs. Ce ne sont pas tes actifs qui sont prêtés dix fois. Ils ne sont même pas prêtés une fois, un peu moins.





C’est suite à la crise, comme elles n’ont plus confiance entre elles, les échanges de cash ont lieu quotidiennement afin de se couvrir au maximum sur les risques de contrepartie.



A ma connaissance les chambres de compensation fonctionnaient déjà sur une base quotidienne. Si tu as une source pour ces affirmations ou un mot-clé à rechercher je suis preneur.


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jeanlucesi a écrit :



Tu n’es pas obligé de prendre une sécurité sociale en France.

Justement avec l’Europe tu peux t’assurer ou tu veux notamment en Angleterre.

La lois Française t’oblige à avoir une sécu mais obligatoirement en France.







Tes 2 phrases sont contradictoires.


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HarmattanBlow a écrit :



PS : un Ponzi s’écroule quand la base de bénéficiaires est devenue plus large que la base de cotisants. Or avec la mort des baby-boomers ce serait plutôt l’inverse. Mais bon, peu importe, je t’ai déjà démontré une fois par a+b que la qualificatif de Ponzi était absurde et tu t’entêtes. Oui tu m’avais donné ton lien tout naze qui prétend que l’incohérence se fait aujourd’hui quand elle remonte en fait à l’origine et est négligeable.







Tu n’avais rien démontré du tout (tout le monde sait qu’il y a eu un déséquilibre au départ puisqu’il a bien fallu commencer à verser sans cotisation) et encore moins mathématiquement, à la différence du lien que je t’ai donné qui calcule les résultats itérativement au cours du temps. Le point est que le système est intenable non seulement théoriquement au cours du temps qui passe s’il n’y a pas toujours plus de nouvelles cotisations pour compenser les versements (comme l’article le démontrait si tu l’avais lu) mais on observe cette descente aux enfers madoffiens en temps réel depuis des années.



Ton attitude ressemble à celle du goret qui voit ses frères partir au cadran et qui pense : jusqu’ici, tout va bien.


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Patch a écrit :



tu as raison, déforme complètement mes propos, ca va faire avancer les choses <img data-src=" />





Je ne déformais pas tes propos, je les contestais : tu affirmes que le problème n’est pas avec l’idée de fond, j’affirme au contraire que c’est l’idée même de l’Europe qui est en cause.



Une démocratie de 500M de personnes, de cultures et de langues différentes ne peut pas fonctionner : il y aura toujours un problème de représentativité (chaque électeur pèse trop peu), de consensus mou (les cultures différentes doivent se réduire à un dénominateur commun qui ne s’entendra que sur les règles du marché) et d’opacité (la barrière linguistique et l’opacité du processus de décision par consensus). Le résultat n’est donc pas un aléa, c’est la conséquence logique.


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choukky a écrit :



<img data-src=" /> Tu ne souhaiterais pas un référendum sur la question j’espère.&nbsp;<img data-src=" />









MasterDav a écrit :



On a bien vu l’impact du “non” la dernière fois <img data-src=" />







  • l’infini, après certains prétendent qu’on est en démocratie…


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oui c’est vrai !

y-a eu des fois : où l’on était bien content de la trouver “cette Europe” !

&nbsp; (et, que France se soumette à SES directives)

“bah..on ne gagne pas à tous les coups”, mais ça –&gt; c’est dur à admettre ..surtout

&nbsp; en France, dans les autres pays ça va mieux, mais en France “l’esprit Gaulois ressurgit” !!!! <img data-src=" />

&nbsp;

<img data-src=" /><img data-src=" />

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philanthropos a écrit :



Tout à fait juste. Le problème étant que la vitesse moyenne, étant plus élèvée chez eux, le taux d’accident mortel est (beaucoup) plus élevé (un choc à plus de 130 km/h, même en berline ultra-sécurisée, est presque à 100% mortel pour tous les passagers).

Il reste donc beaucoup de travail et de débats à ce niveau.



A contrario, l’ultra-sécuritarisme (le périph’ Parisien par exemple) devient franchement lourd. On a l’impression de se faire prendre par la main. A entendre nos politique, vivement la voiture sans conducteur pour que tout le monde roule sagement.





Bref, quand au débat sur l’Europe qui se trame dans les commentaires, y’a deux possibilités :




  • Soit on a affaire à des incultes/idéalistes/réactionnaires qui profitent des bonus de l’Europe (avec un grand E j’entends) et qui crachent sur le reste (parce c’est plus drôle) ;

  • Soit c’est des trolls simples.



    Alors évidement on a les droit de ne pas être d’accord avec l’Europe, et il y a encore beaucoup à pauffiner ; mais avis aux réac’s : l’Europe ne s’écroulera pas, personne ne reviendra dessus et rien ne viendra anéantir ce qui a déjà été construit.

    Alors travaillez à l’améliorer au lieu de vouloir sa mort :)



    Cependant, pisser dessus (littéralement) comme beaucoup le font c’est indigne.



    C’est un processus qui est “relativement récent” dans l’histoire, pour rappel.

    Et au vu de la complexité de la tâche qui revient aux dirigeants de cette Union pour réussir à Unir 480 Millions de personnes dans des pays différents, avec des cultures différentes, moi je dis chapeau, et bon courages Messieurs.







    Mis à part les extrémistes, ceux qui se plaignent de l’Europe se plaignent surtout de la mainmise d’une clique de bureaucrates surpayés et non redevables (dans le sens ‘not accountable’ en anglais) sur le système, pas de l’idée d’Europe. Autant on peut adhérer à l’idée d’une aire géographique ouverte et libre avec des règles simples, communes et compréhensibles par tous afin de favoriser les relations inter-peuples (et donc l’intégration naturelle), autant l’idée de leur imposer d’en haut à la soviétique comment cela doit se faire ou comment ils doivent vivre est proprement insupportable. L’introduction de l’Euro et de ses conséquences est une parfaite illustration des déficiences pathologiques de la méthode Command & Control à marche forcée.


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tmtisfree a écrit :



autant l’idée de leur imposer d’en haut à la soviétique comment cela doit se faire ou comment ils doivent vivre est proprement insupportable





Parce que des décisions prises au niveau national seraient plus justes, moins cavalières, moins “lobbyisées” ?



\o/


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sygmos a écrit :



Moui enfin en Allemagne où les autoroutes sans limitation font rêver le franchouillard adepte de vitesse, il y a 4000 morts sur les routes par an. S’pas non plus un modèle super glorieux.

C’est un peu comme leur système économique: ça va tant qu’on fait croire que ça va et qu’on montre pas trop les gens qui en souffrent.







Je visais plus généralement les expériences appliquées de Monderman. Si tu lis l’article (du New York Times, un journal que l’on peut difficilement qualifier de conservateur ; ou de droite par chez nous), tu noteras que les remarques de la journaliste font furieusement penser à un économiste bien connu du XVIIIème siècle, et qui a réglé l’aspect moral et économique des affaires humaines depuis son époque.


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sygmos a écrit :



Parce que des décisions prises au niveau national seraient plus justes, moins cavalières, moins “lobbyisées” ?



\o/







On peut apprécier tous les jours que non. Les seules décisions qui importent en définitive sont celles des individus : les autres ne sont que des tentatives pour les écraser.


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Il suffit de comparer le prix du produit sur plusieurs plateformes pour voir tout de suite si c’est une bonne affaire ou pas.

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sygmos a écrit :



Parce que des décisions prises au niveau national seraient plus justes, moins cavalières, moins “lobbyisées” ?



\o/





Elles sont parfois aussi injustes, cavalières et sous l’influence des lobbys. Mais les conséquences sont plus proche des réalités vues au travers du prisme français et il y a plus de garde-fous :




  • conseil constitutionnel qui retoque les lois et amendements cavaliers

  • la propension des gens a&nbsp; manifester dans les rues lorsqu’ils sont vraiment en colère

  • le vote de sanction



    L’U.E n’est pas vraiment démocratique. Le vote de sanction n’a pas d’effet, car tous les peuples n’ont pas la même culture et ne sanctionnent pas les mêmes choses et pas en même temps.

    &nbsp;Il n’y a pas de constitution acceptée par tous mais des principes imposés, ni de structure veillant au respect de la constitution.&nbsp;

    &nbsp;La distance et plus importante et peu mobilisatrice pour la rue. Les lois sont traduites et transcrites&nbsp; dans un charabia bureaucratique incompréhensible pour la majorité des gens et les conséquences toujours à long terme. Toute manifestation est décridibilisée par les média car elle ne représentera qu’une toute petite partie de la population européenne.


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jeanlucesi a écrit :



Avec l’europe nous avons même le droit de choisir notre sécurité sociale mais UFC que choisir n’en parle pas.







En théorie, oui, mais en pratique, c’est le parcours du combattant voire impossible. Pour mon cas par ex., le changement de SS nécessite d’opter pour une des sociétés d’assurances agréées par l’administration et publiées au Journal officiel.



Sur les 12 officiellement agréées et toutes contactées par mes soins, aucune propose en pratique de remplacer la SS comme régime principal (certaines ne sont même pas au courant qu’elles figurent au Journal Officiel).



Le chemin sera long pour reconquérir la liberté de s’assurer ailleurs qu’au Ponzi national.


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_Beryl_ a écrit :



Elles sont parfois aussi injustes, cavalières et sous l’influence des lobbys. Mais les conséquences sont plus proche des réalités vues au travers du prisme français et il y a plus de garde-fous :




  • conseil constitutionnel qui retoque les lois et amendements cavaliers

  • la propension des gens a&nbsp; manifester dans les rues lorsqu’ils sont vraiment en colère

  • le vote de sanction



    L’U.E n’est pas vraiment démocratique. Le vote de sanction n’a pas d’effet, car tous les peuples n’ont pas la même culture et ne sanctionnent pas les mêmes choses et pas en même temps.

    &nbsp;Il n’y a pas de constitution acceptée par tous mais des principes imposés, ni de structure veillant au respect de la constitution.&nbsp;

    &nbsp;La distance et plus importante et peu mobilisatrice pour la rue. Les lois sont traduites et transcrites&nbsp; dans un charabia bureaucratique incompréhensible pour la majorité des gens et les conséquences toujours à long terme. Toute manifestation est décridibilisée par les média car elle ne représentera qu’une toute petite partie de la population européenne.





    J’ai envie d’être d’accord avec toi…

    &nbsp;

    …mais je ne crois pas (plus) en un réel pouvoir du peuple.



    Les lois passent à la hussarde sur le modèle action/réaction conseil constitutionnel ou pas, la rue n’a que le pouvoir qu’on veut bien lui donner avec tout le dédain et la condescendance de la démagogie et le vote sanction c’est choisir entre la peste et le choléra.


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Ce que j’aimerais aussi de la part des admirateurs du modele politique de l’Europe c’est de nous donner quelques exemples de la réussite de celle ci.



Concretement, quels sont les grandes avancés sociales, politiques, economiques, sexuelles, etc de l’Europe.



Car il est vrai qu’on se rappelle toujours plus facilement des mauvaises choses que des bonnes.

Donc je pose la question afin que vous puissiez me rafraichir la mémoire.



Et je pense comme d’autres que l’idée meme de l’Europe c’est d’éloigner le citoyen des décisions. En cela, c’est une pure réussite.

&nbsp;

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HarmattanBlow a écrit :



Je ne déformais pas tes propos, je les contestais : tu affirmes que le problème n’est pas avec l’idée de fond, j’affirme au contraire que c’est l’idée même de l’Europe qui est en cause.



Une démocratie de 500M de personnes, de cultures et de langues différentes ne peut pas fonctionner : il y aura toujours un problème de représentativité (chaque électeur pèse trop peu), de consensus mou (les cultures différentes doivent se réduire à un dénominateur commun qui ne s’entendra que sur les règles du marché) et d’opacité (la barrière linguistique et l’opacité du processus de décision par consensus). Le résultat n’est donc pas un aléa, c’est la conséquence logique.



la preuve ultime, les USA n’ont jamais réussi à fonctionner en un seul Etat fédéral (et pourtant eux aussi ont démarré avec je ne sais combien de langues et cultures différentes, avec en prime une guerre qui aurait pu tout foutre en l’air au milieu (la guerre de sécession))…



donc je le répète, l’Europe en elle-même est une bonne idée. mais pas comme elle a été faite, en mettant la chariah avant l’hébreu…


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Winderly a écrit :





  • l’infini, après certains prétendent qu’on est en démocratie…





    On est en démocratie: “cause toujours”.

    Quoique petit à petit on s’en va lentement mais sûrement vers le “ferme ta gueule”.


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MasterDav a écrit :





Quoique petit à petit on s’en va lentement mais sûrement vers le “ferme ta gueule”.





…sinon on s’en charge nous même. <img data-src=" />


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Patch a écrit :



la preuve ultime, les USA n’ont jamais réussi à fonctionner en un seul Etat fédéral (et pourtant eux aussi ont démarré avec je ne sais combien de langues et cultures différentes, avec en prime une guerre qui aurait pu tout foutre en l’air au milieu (la guerre de sécession))…



donc je le répète, l’Europe en elle-même est une bonne idée. mais pas comme elle a été faite, en mettant la chariah avant l’hébreu…





J’ai dit que la démocratie européenne ne pouvait pas fonctionner. Le marché américain fonctionne mais ce n’est pas une démocratie, l’opacité et la corruption sont reines, une seule langue et une seule culture a écrasé les autres et certaines industries y règnent en maître.



Les USA prouvent donc exactement ce que je disais. J’ai bien dit que la démocratie européenne ne pouvait pas fonctionner. Le marché, lui, fonctionne : le dumping social tourne à plein gaz, les banques ont obtenu une hyperstablité monétaire, les privatisations se multiplient, les grandes entreprises américaines obtiennent toujours plus de protection intellectuelle, etc. Bon, les pays se cassent la gueule mais ça c’est du long terme alors le marché s’en bat les roubignoles.


[Interview] UFC-Que Choisir : Internet, bientôt le règne du camelot ?

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