Pour la NSA, le bien-fondé des backdoors n’est pas remis en cause
Il faut juste faire quelques aménagements
Le 24 février 2015 à 09h40
6 min
Internet
Internet
Alors que l’on s’approche doucement des deux ans des premières révélations d’Edward Snowden, le gouvernement américain a bien du mal à défendre sa ligne de conduite dans la cyberdéfense du territoire. Mike Rogers, directeur de la NSA, a tenté hier de faire le point sur ce qui était attendu des grandes entreprises de l’informatique, tout en reconnaissant qu’il existait un risque d’impact financier.
Un assortiment juridique et technologique d’armes et de protections
Quelques mois après les grandes révélations sur le programme Prism, la commissaire européenne Viviane Reding avait prévenu les États-Unis : cette surveillance massive devait être sérieusement revue et corrigée, sous peine que les entreprises concernées n’aient à subir un revers financier. Elle prévoyait une crise de confiance et le risque que les clients européens notamment ne se tournent vers des solutions beaucoup plus locales. Mais, comme on a pu le voir dans le cas de l’Allemagne par exemple, les réactions protectionnistes ont également été politiques.
Hier, lors d’une conférence réunissant notamment des journalistes et des responsables techniques d’entreprises, le directeur de la NSA a tenté de présenter une vision unifiée de la cyberdéfense américaine. Bientôt deux ans après les premières révélations sur Prism, la « sécurocratie » américaine a du mal à convaincre, surtout quand il s’agit d’expliquer l’importance et le bien-fondé des backdoors, ou portes dérobées, dans les produits commercialisés.
Mais pour Mike Rogers, il ne fait aucun doute que les États-Unis doivent s’armer. Il reprend ainsi l’attaque de Sony Pictures par la Corée du Nord et explique : « Si vous examinez la topologie de l’attaque […], elle rebondit littéralement à travers toute la planète avant d’arriver en Californie. Une infrastructure répartie sur de multiples continents, dans de multiples zones géographiques ».
Les États-Unis ont donc besoin de posséder un assortiment juridique et technologique d’armes et de protections. Les plus efficaces sont manifestement les trous dans les technologies de chiffrement selon Mike Rogers, d’où les actuels pourparlers avec les entreprises pour négocier des portes dérobées, même si le directeur n’aime pas ce terme : « Ce n’est pas le mot que j’emploierais, parce que quand je l’entends, je me dis : « Tiens, ça parait louche, pourquoi ne passeront-on par l’entrée principale, de manière publique ? ». Nous pouvons créer une infrastructure juridique pour tout cela ». Rogers aimerait donc être plus proactif sur ce qui a aujourd’hui des relents d’illégalité.
Comme pour l'arme nucléaire, la nécessité de la dissuasion totale
Pour le directeur de la NSA, il ne fait aucun doute que les efforts ne doivent pas se relâcher, quel qu’en soit le prix. Pourquoi ? « Nous ne sommes pas mûrs, et nous ne sommes clairement pas là où nous devrions être » a-t-il martelé. Il a tracé un parallèle avec l’arme atomique pour tenter de mieux expliciter sa vision de la cyberdéfense : « Prenez l’exemple nucléaire. Si vous replongez dans les dix, vingt premières années, nous étions toujours en train de débattre sur « Bon, quels sont les concepts fondamentaux de la dissuasion ? ». Cette fameuse idée de destruction mutuelle assurée – qui ne s’est pas développée en cinq ans. Tout a pris du temps. La cyberdéfense n’est pas différente ». En d’autres termes, il s’agit de faire comprendre aux autres puissances que personne ne peut attaquer les États-Unis sans en subir les conséquences.
Il reconnait pourtant que les mesures à prendre pourraient avoir un impact négatif sur les finances des entreprises. Mais il s’agit selon lui d’un risque à prendre, puisque le jeu en vaut clairement la chandelle : « Je pense que cette inquiétude […] est légitime. Quel est l’impact économique de tout ceci ? Je pense simplement qu’entre une combinaison de technologie, légalité et politique, nous pourrions être dans une meilleure position qu’actuellement ».
Il n'y a aucun problème avec les portes dérobées
En outre, Rogers estime que les portes dérobées ne sont pas réellement un vrai problème pour la sécurité. Une position étonnante après de nombreuses interventions d’experts pour dénoncer la création et l’entretien de ces véritables trous dans les défenses. La situation est d’autant plus ubuesque que cela revient à faire l’apologie de ces percées comme autant de conditions sine qua non pour assurer la protection des États-Unis. Mais comme déjà vu, il est délicat de garantir que ces portes dérobées ne seront pas utilisées par d’autres que les agences de sécurité. Si ces backdoors étaient exploitées par des pirates, comment les acteurs impliqués réagiraient-ils ?
Ces sujets n’intéressent pas le directeur de la NSA. La question-même de l’intérêt des portes dérobées n’est pas sujette à débat. Il a affirmé que l’agence possédait un grand nombre de cryptanalystes et qu’il ne s’agissait en aucun cas d’une problématique de faisabilité technique. Il a répété cependant que l’intégralité de la problématique de ces backdoors devait prendre place dans de nouvelles fondations juridiques.
Parlons-en calmement
Cette infrastructure juridique a notamment été pointée du doigt par Alex Stamos, directeur de l’information et de la sécurité chez Yahoo. Inquiet des implications de ce « travail en commun », il a notamment demandé au directeur de la NSA si les entreprises américaines devaient accorder à d’autres pays ce que les États-Unis demandent. Comme on peut le voir dans la transcription de l’échange sur JustSecurity.org, Rogers n’a pas réellement répondu, se contentant d’indiquer que l’infrastructure de communication serait justement le bon espace pour régler le problème.
Mike Rogers rejoint ici la volonté de Barack Obama de structurer les échanges entre entreprises et les instances gouvernementales. Il a par exemple présenté officiellement la création d’une nouvelle agence, baptisée Cyber Threat Intelligence Integration Center, dont la mission serait de rassembler toutes les informations liées aux cybermenaces. Une sorte d’équivalent au National Counterterrorism Center créé au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, en réaction à la carence de recoupement des informations réparties entre la CIA, la NSA et le FBI notamment.
Pour la NSA, le bien-fondé des backdoors n’est pas remis en cause
-
Un assortiment juridique et technologique d’armes et de protections
-
Comme pour l'arme nucléaire, la nécessité de la dissuasion totale
-
Il n'y a aucun problème avec les portes dérobées
-
Parlons-en calmement
Commentaires (74)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 24/02/2015 à 09h56
Ils ne veulent pas un double de mes clés de maison par hazard ?
Le 24/02/2015 à 09h59
il a notamment demandé au directeur de la NSA si les entreprises américaines devaient accorder à d’autres pays ce que les États-Unis demandent.
Tout pour ma gueule ! Il est grand temps de les envoyer chier avec leurs produits vérolés ! Le pognon, ça les ramènera à la raison. Mais de ce côté de l’Atlantique on est vraiment trop con !
Le 24/02/2015 à 10h00
Allez…un /rename de leur “malware”….
Le 24/02/2015 à 10h03
Doivent l’avoir déjà.
Le 24/02/2015 à 10h03
En bonware " />
Le 24/02/2015 à 10h05
Ca dépend de ce que t’as dans ta maison en fait.
Le 24/02/2015 à 11h39
Le 24/02/2015 à 11h52
L’euro n’est pas le problème, c’est le système économique de notre pays qui est pas adapté à la mondialisation. Bizarrement on a un voisin qui a l’euro et qui a un excédent commercial depuis longtemps….
Pas besoin d’être économiste pour comprendre que la sortie de l’euro (actuellement en tout cas) serait la plus grosse erreur.
Mais je veux bien accorder un truc au FN, au moins eux ils ont les couilles de proposer autre chose.
Le 24/02/2015 à 11h58
En même temps, si on demandait à la mafia, ils diraient que le vol est fondé.
Le 24/02/2015 à 12h05
Je suppose que tu parles de l’Allemagne et de ses réformes Hartz.
Le 24/02/2015 à 12h07
Bien sûr que le bien-fondé n’est pas remis en cause, puisque personne ne dit rien à la NSA ou aux USA sur le scandale de ces pratiques illégales. Tant que les autres pays ne tapent pas violemment du poing sur la table, la NSA va continuer son petit business en toute tranquilité.
Le 24/02/2015 à 12h11
Oui, après je sais, tout n’est pas rose en Allemagne non plus dû a ces réformes justement etc…. Cependant comme je le répète l’euro n’est pas le vrai problème c’est l’argument de facilité. Lepen ou pas, FN ou pas au pouvoir, c’est pas ça qui va changer le système économique mondiale et il est là le vrai problème.
Le 24/02/2015 à 12h24
Le 24/02/2015 à 12h32
Le 24/02/2015 à 12h33
Mettons de côté le parti du FN, partie extrême (vrai ou pas c’est pas le problème là) etc…. Le problème c’est que notre chère Marine elle sort aussi du même moule que nos autres politiciens. Comme l’a dit un autre INpactien, même si ils arrivent au pouvoir il y a de forte chance qu’elle baisse son froc aussi.
Un autre problème plus institutionnel, faisons l’hypothèse que Marine devient présidente, youpi tralala, comment elle fait pour avoir une majorité ? Donc si pas de majorité, elle va faire quoi pendant 5 ans ?
Il y a plein de questions qui se posent avec ce parti.
De tout façon si on veut parler de formatage, c’est tout notre système politique à mettre en cause, FN compris.
Le 24/02/2015 à 12h38
Le 24/02/2015 à 12h48
Le 24/02/2015 à 12h56
Le 24/02/2015 à 13h01
Le 24/02/2015 à 13h02
Le 24/02/2015 à 13h13
Le 24/02/2015 à 13h19
Le 24/02/2015 à 13h49
Le 24/02/2015 à 13h53
Tout à fait. " />
Le 24/02/2015 à 14h08
Bon ca dérive là, merci de revenir sur le sujet " />
Le 24/02/2015 à 14h26
Si , et que tu leur prêtes ta femme en souriant.
Le 24/02/2015 à 14h30
Eh bien avec GNU/Linux le code est auditable et disponible : si tu t’en donnes les moyens tu peux vérifier qu’il n’y pas de backdoor, certe ce n’est simple mais tu peux.
En fait faut juste remettre les français , en informatique, au travail. Et pas tout envoyer en sous-traitance en Inde, en Pologne , Chine etc.
En gros dites merci à vos parents !!!!!
Avec un produit MS , Apple etc (non libre , sans accès au code source) c’est juste DTC !!!!!!
C’est pour cela également que l’on voit emerger les open hardware aussi !
Car les firmware , les asics sont aussi backdooré : on le sait quand on a bossé dans la sécu.
Le 24/02/2015 à 14h34
Ben il n’y a aucun preuve tangible jusqu’à nouvel ordre.
La manipulation par impact a encore marché, c’est la Corée du nord.
Les masses ont retenu corée du nord, (idem MH-17 etc…) pour cette attaque.
Des exprtes sécu. ont pourtant bien parlé d’une attaque interne, par une ex. employée !
Le 24/02/2015 à 14h36
Remarques: ils préparent surement la puce RFID sous-cutanée pour nos enfants, dés la naissance … la porte dérobée ce sera nous !
Le 24/02/2015 à 15h21
<what could happend>
Le monde économique US et européen s’écroulera pour laisser place à la guerre des USA contre les brics (elle durera assez longtemps pour tuer un paquet de monde) puis viendra la mise en place de la nouvelle monnaie unique : l’ AMEURO qui sera une monnaie électronique uniquement fiduciaire qui sera répandue aux usa et en Europe et ce même si l’Europe et les états-unis seront ravagés après guerre.
</what could happend>
Bien entendu, je ne force personne à comprendre ce scénario incomplet.
Le 24/02/2015 à 15h55
En d’autres termes, il s’agit de faire comprendre aux autres puissances que personne ne peut attaquer les États-Unis sans en subir les conséquences.
En d’autres termes, il s’agit de faire comprendre que les États-Unis peuvent attaquer n’importe quelle autre puissance sans subir de conséquence.
" />
Le 24/02/2015 à 17h02
La réalité c’est que pour le moment la NSA possède un pouvoir gigantesque et que la contrepartie au niveau de l’impact économique pour les entreprises américaines ne repose que sur des agitations et rien de concret. Au contraire l’“industrie” du net américaine n’a jamais été aussi florissante.
Donc d’un côté une certitude, de l’autre une vague possibilité.
N’importe qui de censé en conclu “j’opte pour la certitude et on verra plus tard si le virtuel se concrétise”.
Maintenant si dans les années à venir Google, MS et Facebook voient que les gouvernements européens interdisent toutes leurs solutions dans les administrations dans un premier temps, puis pourquoi pas envisagent d’interdire tous les produits qui sont soumis sur leur sol à une autorité étrangère, bah on en reparlera.
On est trop laxiste avec les amerloque que j’aime bien par ailleurs, mais quand eux ne sont pas contents, ils interdisent à l’import les fromages, vins et autres produits français sans aucunes raisons valables autre que “parce que”.
Là on a la preuve qu’une tonne de produits américains vont à l’encontre des libertés individuelles, de la suprématie nationale en terme de sécurité sur notre propre sol, et qu’en plus toutes ces entreprises défiscalisent comme des gorets et qu’est ce qu’on fait ?
Que dalle !
Trop bons trop cons.
A un moment donné la diplomatie c’est aussi de rendre les coups où ça fait mal, pour ramener ton partenaire à la raison.
Et ça fait mal au portefeuille. Et en plus on a rien à perdre puisqu’on a une balance commerciale déficitaire et qu’ils ont déjà fait tous ce qu’ils pouvaient pour nous emmerder sou l’administration Bush, et Obama n’est revenu sur aucunes de ces décisions au passage.
Le 24/02/2015 à 17h08
En gros, ils font se qu’ils veulent et si ça plait pas aux autres c’est pas grave. pour débattre faut être au moins 2, parler à un mur ça sert à rien il répond pas.
Le 24/02/2015 à 20h24
Le 24/02/2015 à 21h20
Bien dit tu ferme la porte il revienne par la fenêtre, tu ferme la fenêtre il revienne par l’internet par la porte de l’entrée des artistes et ouvre la fenêtre Windows pour prendre ton air vitale…" />
" />
Le 25/02/2015 à 00h08
Notez que la NSA n’est pas seule a vouloir (et meme a obtenir) des failles de securite en leur faveur.
Ainsi, imaginez un pays ou les cadenas pour vos bagages fonctionnent avec d’autres cles que les votres. Imaginez un pays ou une fonctionnalite officielle de ces cadenas est “d’autres que vous peuvent les ouvrir”. Ce pays existe. La TSA a les cles de toutes les valises ou, au pire, le droit de forcer celles dont ils n’ont pas les cles. (Resultat: ayez un cadenas inutile ou vous finirez avec une valise ouverte de force.) Ca ne veut evidemment pas dire qu’ils ouvrent toutes les valises, mais ce passe officiel est une faille de securite beante. Et les USA vous expliquent que c’est pour votre bien.
La NSA fonctionne suivant le meme systeme, mais dans le numerique. Rien de surprenant.
Le concept moderne de “securite” n’est pas que vous soyez l’abri des abus de criminels ou meme de votre propre gouvernement, mais que eux soient a l’abri de vous. Qui que vous soyez, coupables par defaut jusqu’a ce que vous acceptiez tout et n’importe quoi pour prouver (temporairement) votre innocence. Tout ca pour que votre cher (comprendre “couteux”) gouvernement puisse vous proteger (ou pas) des nombreuses menaces qui peuplent ce monde chaque jour plus dangereux. (Surtout a cause d’Internet, rajouterons certains.)
Bref, exprimez-vous comme dans une democratie, mais obeissez comme dans une dictature.
Le 25/02/2015 à 08h36
Pour le FhaiNe c’est normal, les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait.
Mais laisser croire que ce parti fasciste est une solution à quoi que ce soit c’est soit ne pas avoir été scolarisé ou alors n’avoir rien compris au cours d’histoire.
Le 25/02/2015 à 11h41
Le 25/02/2015 à 11h52
Le 25/02/2015 à 11h55
Bon je vais pas reprendre tout le monde, certes j’ai appris des choses grâce à vous mais bon je vais (peux) pas répondre on est trop partie en HS, peut être un jour si on a une news dans le thème. " />
Le 25/02/2015 à 14h48
Le 26/02/2015 à 17h40
Pour en revenir au sujet de cet article, le plus intéressant dans les propos de Mike Rogers (ex commandant de l’US Navy Cybercommand qui a financer le réseau TOR, et maintenant directeur de la NSA) est qu’il avoue maintenant que TOUS les systèmes de cryptage utilisés mondialement (AES, SSL, IPSec, SSH, RC4, etc.) ont des back-doors implantés par la NSA et ses alliés (les 5 Eyes).
La seule solution (outre ne plus communiquer par voie électronique) : utiliser un système de chiffrement mathématiquement prouvé comme inviolable.
Cela existe et a été démontré depuis plus de 50 ans par les études de Claude Shannon et par exemple mis en oeuvre pour protéger la ligne des téléphones rouges entre Washington et Moscou pendant la guerre froide (one-time pad).
La société Suisse TWD Industries (d’origine Française) propose un tel système bien plus simple à mettre en oeuvre aujourd’hui pour protéger tous les échanges de flux de données (téléphone, télécopie, transfert de fichier, mail, vidéo conférence, etc.).
Lien : www.twdi.ch
Le 24/02/2015 à 10h06
Ils ont Passepartout avec eux " />
Le 24/02/2015 à 10h09
Ah c’est donc officiel, c’est bien la Corée du nord qui a attaqué Sony Pictures? Bizarrement j’ai du mal à faire confiance à la NSA…
Le 24/02/2015 à 10h15
Le 24/02/2015 à 10h26
Pour la NSA, le bien-fondé des backdoors n’est pas remis en cause
Jim Morrison approuverait " />
Le 24/02/2015 à 10h29
Le 24/02/2015 à 10h33
Le 24/02/2015 à 10h36
En gros ils supportent SuperFish, applaudissent Lenovo et comprennent pas qu’on n’aime pas être espionnés sans consentement.
Après tout, c’est pour nous protéger des vilains barbus. Et puis si on a rien à cacher no soucy non ? MuHaHa
Le vilain, c’est Snowden ! (Premier vers, à vous la suite !)
Le 24/02/2015 à 10h46
" />
Le 24/02/2015 à 11h03
Il faut couler financièrement ce continent, en disant d’abord NON A TAFTA et je pense que cela passera en 2017 par un vote pour le FN.
Le 24/02/2015 à 11h07
Le 24/02/2015 à 11h07
Le 24/02/2015 à 11h15
Le 24/02/2015 à 11h18
Le 24/02/2015 à 11h27
Le 24/02/2015 à 11h27
Le 24/02/2015 à 11h37
c’est vrai que sortir de l’euro va tout améliorer…
Le 24/02/2015 à 13h22
J’aimerais tellement que Snowden ait une liste de chaque employé de cette agence d’enfants de catins, et la divulgue publiquement" />" />" />
Le 24/02/2015 à 13h22
Le 24/02/2015 à 13h27
Le 24/02/2015 à 13h28
Tu vas faire comment pour les marchés si on sort de l’euro ? Même si ce système est une aberration c’est bien celui là qui domine malheureusement. Si on sort de l’euro, qui est quand même une monnaie “stable” qui a aussi une confiance sur les marchés (c’est le principe de la monnaie), il va se passer quoi si on va dans l’inconnue ? Que on repasse aux francs ou autre….
Toutes nos dettes sur les marchés on fait comment ? Comment on va faire pour emprunter sans exploser nos déficits ?
Déjà que parfois les marchés s’emballent juste pour une rumeur…
Notre système bancaire va faire comment aussi ? Donc ce qui en découle, comment vont faire les entreprises ? Déjà qu’il y a pas beaucoup d’investissement…. Pour moi c’est clair que si on sort de l’euro, la France va couler plus vite que le Titanic.
Le 24/02/2015 à 13h28
Le 24/02/2015 à 13h29
" /> c’est pas une raison, à la limite les dirigeants, et encore.. ces gens ont une famille aussi
Le 24/02/2015 à 13h31
Le 24/02/2015 à 13h32
Non, la France coulera plus vite en continuant a rembourser la dette.
Le 24/02/2015 à 13h36
Le 24/02/2015 à 13h36
C’est ton point de vue, pour l’instant je dirai que la France coule lentement (mais sûrement), mais sortir de l’euro ferait accélérer ce processus.
Ou alors le FN a un programme économique en béton armé pour absorber le choc du changement de monnaie, là d’accord je tirerai mon chapeau. Mais là franchement qui pourrait faire ça ? Je suis même pas sûr que les meilleurs économistes arriveraient à trouver une solution pour ça.
Le 24/02/2015 à 13h36
Le 24/02/2015 à 13h41
Le 24/02/2015 à 13h43
Le 24/02/2015 à 13h43
Je lirai quand j’ai le temps, merci du lien.
Mais bon, pour moi c’est le facteur “aléatoire” des marchés qui me fait peur. Si ça se trouve vous avez raisons peut être que revenir à une monnaie souveraine sauverait la France ou peut être que non.
Après si on en revient à mon commentaire initiale, quand bien même on sort de l’euro ça marche etc…. C’est pas seulement la nouvelle monnaie qui va permettre la France de s’adapter à notre monde d’aujourd’hui.
Le 24/02/2015 à 13h44
Oui mais là je discute avec toi, donc si, je parle de ton point de vue de la chose. " />
Le 24/02/2015 à 13h46