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L’IA au service des citoyens : c’est compliqué

Oh, le bel iceberg

L’IA au service des citoyens : c’est compliqué

En juillet 2023, la CNIL lançait la troisième édition de son « bac à sable », consacré à l’intelligence artificielle, avec un axe d’amélioration des services publics. L’heure est au bilan. La Commission dit en avoir dégagé plusieurs enseignements et a sélectionné trois projets pour les accompagner. Le prochain bac à sable se concentrera sur l’économie des séniors.

Le 15 avril à 08h45

En matière d’IA, il existe un fossé conséquent entre les envolées théoriques des annonces et les cas d’usages les plus pratiques. Comment la mettre à disposition dans le cadre des services publics notamment ? Pour la CNIL, la relation avec les administrés était un axe prioritaire de réflexion, la Commission souhaitant également accompagner son développement pour mettre en avant des projets « vertueux ».

De l'IA concrète dans les services publics

Il y avait ainsi eu appel d’offres en janvier 2023. Huit avaient été sélectionnés et annoncés en novembre 2023. On y trouvait par exemple le projet Albert de la DINUM, pour fournir des informations aux agents de la fonction publique, les « Conseils personnalisés d’Intelligence Emploi » de France Travail, ou encore un projet de la RATP travaillant sur de nouvelles formes de captation vidéo.

Dans le rapport publié vendredi 11 avril, la CNIL présente une synthèse des enseignements récolés pendant toute l’étude et l’accompagnement de ces projets. Des éléments clés qui pourraient être « utiles à d’autres acteurs engagés dans le déploiement de projets d’intelligence artificielle appliqués aux services publics ».

« Pendant cet accompagnement, les équipes ont notamment travaillé sur les enjeux de la constitution d’une base de données à des fins d’apprentissage, la notion d’intervention humaine significative, la minimisation des données d’une IA générative ou encore sur une nouvelle forme de captation vidéo », indique ainsi la Commission.

Les « Conseils personnalisés » de France Travail

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Commentaires (3)

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Oh, le bel iceberg
TIAnic ?
Silhouettes, objets et évènements peuvent ainsi être détectés et analysés par un LLM, avec une minimisation intrinsèque des données. Ces capteurs sont similaires dans leur fonctionnement aux LiDAR.
Intéressant de comparer deux technologies qui permettent la même chose, dont la plus ancienne (existant depuis fort longtemps), est éprouvée, sans gabegie ni de données ni d'énergie, et sans risque de dérapage intrusif.
Il faut une bonne dose de ce malheureusement omniprésent argumentum ad novitatem pour en arriver là.
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Intéressant de comparer deux technologies qui permettent la même chose, dont la plus ancienne (existant depuis fort longtemps), est éprouvée, sans gabegie ni de données ni d'énergie, et sans risque de dérapage intrusif.
Je n'ai pas bien compris de quelle comparaison tu parles : des caméras TdV (ToF) et des capteurs LiDAR ?
Parce que, à ce que je comprends, la caméra TdV n'est pas plus ou moins intrusive que le LiDAR. A la rigueur, c'est le traitement par le LLM qui peut s'avérer intrusif, non ?
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