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Loi Renseignement : magistrats, journalistes, avocats et parlementaires pourront être surveillés

Merci Bernard

Loi Renseignement : magistrats, journalistes, avocats  et parlementaires pourront être surveillés

Le 06 juillet 2015 à 14h00

Contrairement à une croyance un peu trop répandue, le projet de loi sur le renseignement prévoit bien plusieurs hypothèses où un parlementaire, un journaliste, un avocat ou un magistrat pourront être surveillés. Tour d’horizon.

Le 2 juillet dernier, lors d’un échange en commission « libertés publiques » (Libe) au Parlement européen, l’eurodéputée française Christine Revault d’Allonnes (PS) l’a affirmé à sa collègue du groupe Démocrates 66, Sophie In’t Veld : les parlementaires (pas plus donc que les magistrats, les avocats ou les journalistes) ne pourront être surveillés dans le cadre de leur mandat.

Retour au texte. Le projet de loi adopté voilà une quinzaine de jours prévoit dans sa disposition-clef qu'« un parlementaire, un magistrat, un avocat ou un journaliste ne peut être l’objet d’une demande de mise en oeuvre, sur le territoire national, d’une technique de recueil de renseignement (...) à raison de l’exercice de son mandat ou de sa profession. » (L. 821 - 7.)

Une surveillance périmétrique ou accidentelle en France

En relisant a contrario cet article, on voit que la surveillance restera possible pour tout ce qui est extérieur à leur mandat ou profession. Prenons du coup un scénario qui est tout sauf exceptionnel : celui du journaliste qui reçoit un appel ou rédige un mail « pro » en dehors de ses horaires de travail. S’il est surveillé, cet échange tombera dans les mailles du filet puisqu’une technique de surveillance ne peut anticiper par avance si cette communication est ou non relative à ses activités.

Certes, main droite en l’air, les services du renseignement pourront toujours promettre d’effacer ces contenus collectés en trop, car liés à « leur mandat » ou « leur profession ». Mais, trop tard : les sources seront connues et l’atteinte à leur secret, consommée.

Cette grille de lecture est d’autant plus vraie que le même article du projet de loi ajoute sans nuance que des autorisations de surveillance pourront bien viser « l’une de ces personnes ou ses véhicules, ses bureaux ou ses domiciles ». Comme garantie, il est simplement exigé que l’avis préalable de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) soit rendu en formation plénière, histoire d’alerter le Premier ministre sur la sensibilité de cette surveillance.

Il y a d’autres cas où ces acteurs seront indistinctement frappés : c’est lors du déploiement des mesures de surveillance d’ampleur : sondes, boîtes noires, IMSI catcher, etc. Tous ces dispositifs ne pourront pas contourner leurs données de connexion puisque leur statut n’est pas inscrit sur leur adresse IP (voir en ce sens la question prioritaire de constitutionnalité soulevée par la Quadrature du Net, FDN et FFDN).

Une surveillance open bar à l’étranger

De même, revenons au début de l’article L.821 - 7. L’encadrement ne concerne que « le territoire national ». Du coup, à l’étranger, en-dehors du « territoire national », ces quatre types d'acteurs pourront être surveillés personnellement, sans nuance, même s’il s’agit de glaner spécialement des renseignements liés à leurs activités professionnelles.

Tel juge antiterroriste partant en Afrique rencontrer une source sensible, tel journaliste ou avocat se rendant au Moyen-Orient pour enquêter sur un dossier impliquant des politiques français de premier ordre, tel député effectuant un voyage à Bruxelles pour échanger avec un lobby, tout ce beau monde pourra être surveillé dans ses faits et gestes, dès lors que la finalité de l’espionnage vise la défense ou la promotion des intérêts supérieurs français.

N’oublions pas au surplus que contrairement aux mesures franco-françaises, les opérations de surveillance internationale ne seront vérifiées qu’a posteriori par la CNCTR. À ce niveau, en effet, elle n’émet aucun avis préalable sur l’autorisation prise par le Premier ministre. Cela sera donc encore une fois tardif, à supposer en outre que la CNCTR dispose des moyens suffisants pour exercer son contrôle.

Certes, la Commission pourra toujours taper du poing sur la boîte noire et saisir le Conseil d’État, mais cette saisine ne sera qu’hypothétique. Pire, en cas de saisine effective, la formation de jugement compétente pourra ne pas sanctionner une violation de la loi, même constatée par ses soins. Notez en effet le « elle peut », témoignage d’une confortable option :

« Art. L. 773 - 7. – Lorsque la formation de jugement constate qu’une technique de recueil de renseignement est ou a été mise en œuvre illégalement ou qu’un renseignement a été conservé illégalement, elle peut annuler l’autorisation et ordonner la destruction des renseignements irrégulièrement collectés. »

Commentaires (46)

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magistrats, journalistes, avocats et parlementaires pourront être surveillés



Ouf ! La même loi pour tous.

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Les dentistes et les kinés aussi ?

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Surveilleurs et surveillés !



Si ce sont toujours les mêmes qui surveillent les surveillés, alors le jeu n’est pas équitable.

Il est nécessaire pour revendiquer la démocratie, que ceux qui surveillent puissent aussi être surveillés par les surveillés qui deviendraient surveilleurs.



En cas contraire, les dés sont pipés d’avance et que vive la dictature.

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Nikodym a écrit :



Ouf ! La même loi pour tous.





Qui surveillent les les magistrats, journalistes, avocats et parlementaires ?


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La question à 100 balles, est ce que Balkany va être surveillé pour l’ensemble de son œuvre?

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Pas assez de stockage sur les serveurs de la DGSE …. <img data-src=" />

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Moi pas comprendre la subtilité…

Si on écoute, un journaliste, un avocat, etc… cette écoute devra déjà forcément passer par le 1er ministre…

Si cette écoute concerne toute activité d’un journaliste par exemple, elle sera illégale d’après la loi et donc pas recevable…

Si cette écoute illégale est utilisée pour faire chanter ou trouver une source, cela ne pourra se faire qu’en “souterrain”… Or mon petit doigt me dit que les services de renseignement intérieurs ont déjà la capacité de le faire (ce qui est tout aussi illégal)…



Question finale: qu’est ce que cela change ?

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[musique reine des nieges]

Surveillés, espionnés,

L’État peut vous décortiquer

Sanctionner, confiner,

Nul ne pourra plus nous échapper….

[musique pompes funèbres]

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<img data-src=" /><img data-src=" />

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faire de la démago pour dire que tout le monde sera servi à la même enseigne, mais que comme tu le démontres, ca ne changera rien a la situation actuelle. Si ca peut en faire taire quelqu’uns, c’est deja ca. je vois même pas l’interet de mettre tout le monde dans le même panier si ensuite ca revient a la même situation qu’a udépart que ca en sort certains.

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carbier a écrit :



Question finale: qu’est ce que cela change ?





De légaliser l’illégal et de prétendre que le fonctionnement des services de renseignement sera propre et irréprochable tout en donnant le plein pouvoir à l’exécutif en surfant sur le terrorisme pour la com’.


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La fin de Next INpact approche… <img data-src=" />

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Si la surveillance concerne toute activité d’un journaliste,

elle sera illégale si elle a lieu en France. Légale si elle a lieu à l’étranger.&nbsp;&nbsp;

Si la surveillance concerne d’autres activités du journaliste, avocat, magistrat, parlementaire, elle sera légale si elle a lieu en France ou à l’étranger.

&nbsp;

Problème : comment dresser préventivement la frontière entre ces autres activités et ces mandats/professions ?&nbsp; Cas perso : il m’arrive de nombreuses fois d’échanger professionnellement avec un parlementaire en pleine nuit, quand lui et moi sommes censés dormir (donc activité périmétrique à son mandat, à ma profession). Comment le service du renseignement saura la nature de cet échange en se limitant aux données de connexion ?

&nbsp;

&nbsp;Je ramasse la copie dans 3 heures.

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L’exécutif se moque ici de la séparation démocratique des pouvoirs pour espionner le pouvoir légilatif et le pouvoir judiciaire, sans parler de celui-de la presse.&nbsp; Et ils osent communiquer en disant que ce texte met à l’abri les professions protégées des oreilles des services de renseignement. Dès fois, on se demande même si ce n’est pas ces services qui ont les pleins pouvoirs tant ils n’ont de compte à rendre à personne et tant ils sont opaques.

&nbsp;

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En quoi les métiers sus-cités devraient-il faire exception ?

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En exclusivité : la copie de Bernard :

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« algorisme magique et boîte noire quantique, donc que les opposants au texte arrêtent d’être les complices passifs du terrorisme. Il n’y a aucune inquiétude à avoir : la situation est sous contrôle dans le respect des règles républicaines et démocratiques. ».

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Il ne s’agit pas de les ranger dans une sur-catégorie de citoyens. C’est tout simplement une des pierres angulaires de ces professions, qui bénéficient du coup d’un ensemble de règles protégeant leur secret afin de garantir certaines facettes de la démocratie.&nbsp; Voir la saisine Quadrature-FDN-FFDN qui revient là dessus…

&nbsp;



&nbsp;Sinon, au delà, tous les citoyens ont droit au respect de leur vie privée, je te l’assure…

&nbsp;

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Nikodym a écrit :



En quoi les métiers sus-cités devraient-il faire exception ?





Secret des sources, secret de l’instruction, etc…



Toutes les professions soumises au secret peuvent le voir avec ce projet bafoué de manière légale par les services de renseignement, avec toutes les dérives possibles derrière.



Et concernant les politiques, connaître les positions des uns et des autres, leurs propos, etc… donne une position stratégique évidente pour ceux qui se retrouvent au gouvernement et qui aurait vent de ces communications.







MarcRees a écrit :



Sinon, au delà, tous les citoyens ont droit au respect de leur vie privée, je te l’assure…





Surtout les personnes publiques dont des éléments de vie privée pourraient être utilisés à leur encontre.


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Wouala.

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francois-battail a écrit :



De légaliser l’illégal et de prétendre que le fonctionnement des services de renseignement sera propre et irréprochable tout en donnant le plein pouvoir à l’exécutif en surfant sur le terrorisme pour la com’.





<img data-src=" />



Et de faciliter la récolte d’information. Car si c’est déjà possible, ce le sera bien plus facilement avec les nouveaux équipements évoqués dans le projet.


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MarcRees a écrit :



Si la surveillance concerne toute activité d’un journaliste,

elle sera illégale si elle a lieu en France. Légale si elle a lieu à l’étranger.&nbsp;&nbsp;

Si la surveillance concerne d’autres activités du journaliste, avocat, magistrat, parlementaire, elle sera légale si elle a lieu en France ou à l’étranger.

&nbsp;

Problème : comment dresser préventivement la frontière entre ces autres activités et ces mandats/professions ?&nbsp; Cas perso : il m’arrive de nombreuses fois d’échanger professionnellement avec un parlementaire en pleine nuit, quand lui et moi sommes censés dormir (donc activité périmétrique à son mandat, à ma profession). Comment le service du renseignement saura la nature de cet échange en se limitant aux données de connexion ?

&nbsp;

&nbsp;Je ramasse la copie dans 3 heures.

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Parce que quand tu es chez toi le soir, tu n’es plus journaliste ? Et quand le parlementaire rentre chez lui il ne l’est plus non plus ?&nbsp;


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Le bac philo c’est passé, normalement&nbsp; <img data-src=" />, mais à lire le code du travail on pourrait le penser (encore que pour les parlementaires ou les journalistes pigistes c’est moyennement clair). C’est simplement une disposition faux-cul comme le met en lumière Marc.

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Et la l’Europe sera bien pratique.

&nbsp;

On pourra donc espionner tout le monde depuis l’Allemagne …

&nbsp;

&nbsp;Vive l’Europe … ou pas.

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darkbeast a écrit :



Parce que quand tu es chez toi le soir, tu n’es plus journaliste ? Et quand le parlementaire rentre chez lui il ne l’est plus non plus ?







C’est malheureusement ce que la rédaction du projet de loi insinue.


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peut être, que maintenant “qu’ils” savent qu’on peut, AUSSI,&nbsp;&nbsp; les surveiller (normalement) ils viendront

&nbsp;“grossir les bataillons des gens qui sont contre cette LR” !

&nbsp;

“viendez, viendez, y-a encore de la place” !!!

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Yzokrad a écrit :



La franc-maçonnerie gangrène tout le pouvoir, cette secte est à surveiller d’urgence.





à tes souhaits


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teddyalbina a écrit :



Ah non tu remarqueras que depuis l’élection de l’autre nigo en 2012 la NSA a lâchée l’affaire. Il compte tellement peu que le seul moment où ils captent sa voix c’est en fait pour espionner quelqu’un avec qui il est lui ils s’en foutent ^^

 

 Le mec est tellement nul que même les espions refusent de l’espionner …

 

 Mais je dois reconnaître le coup de génie de GrosHollande, en étant naze il est certain que personne ne l’écoute héhé ça c’est malin



au moins vous êtes 2.

ça commence (enfin, depuis 2011 en fait) à me saouler ce genre de diarrhées verbales, là en 1 commentaire on a un florilège.



Et c’est toi le nigaud si tu pense que les services secrets n’écoutent plus un président français, surtout en pleine crise grecque. C’est pas parce que tes cours sont finis qu’il faut venir déranger les adultes quand ils s’informent.


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Le secret professionnel de l’avocat permet à ce dernier de “tout entendre” de la part de son client, en principe sans que l’accusation ne puisse bénéficier des mêmes “informations”. C’est une déclinaison du droit au procès équitable. Ce droit ne met pas les avocats au dessus des lois.&nbsp;

C‘est en ce sens qu’un Tribunal de La Haye aux Pays Bas vient de décider que “la surveillance des avocats par les agences de renseignements constitue une violation des droits fondamentaux et ordonne à l’État néerlandais de cesser toute surveillance des communications des avocats”&nbsphttp://www.lemondedudroit.fr/index.php?option=com_content&view=article&a…:avoir-la-possibilite-de-communiquer-en-toute-confidentialite-avec-un-avocat-constitue-un-droit-fondamental&catid=172:une&Itemid=1320

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MuadJC a écrit :



au moins vous êtes 2.

ça commence (enfin, depuis 2011 en fait) à me saouler ce genre de diarrhées verbales, là en 1 commentaire on a un florilège.



Et c’est toi le nigaud si tu pense que les services secrets n’écoutent plus un président français, surtout en pleine crise grecque. C’est pas parce que tes cours sont finis qu’il faut venir déranger les adultes quand ils s’informent.





Si il doivent toujours l’écouter et le voir quand il est avec juju la nuit en tirent son c(peggi18)p comme un nigaud, encore du oublier de couper son téléphone et doivent se marrer et prendre des paris pour voir si le bâton de majorette&nbsp;est vertical ou horizontal après des efforts incondensables…<img data-src=" />

&nbsp;



&nbsp;<img data-src=" />


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En président on pourrait mettreIgor et Grichka Bogdanoff …<img data-src=">&nbsp;

&nbsp;Nous ferait un programme présidentiel TEMPS X

&nbsp;




  • On a plein le cul

    &nbsp;

  • On est dans la merde

    &nbsp;

  • Les politique se branle les couilles toute la journée.

    &nbsp;

  • On sait pas dans combien de temps on sortira de la merde actuelle.

    &nbsp;

    En étant 2 pourront les écoutés… en STÉRÉO <img data-src=" />



    &nbsp;

    <img data-src=" />

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francois-battail a écrit :



Le bac philo c’est passé, normalement&nbsp; <img data-src=" />, mais à lire le code du travail on pourrait le penser (encore que pour les parlementaires ou les journalistes pigistes c’est moyennement clair). C’est simplement une disposition faux-cul comme le met en lumière Marc.





ben moi j’ai fait un bac pro alors j’ai pas eu de philo alors, j’essaie de me ratrapper


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darkbeast a écrit :



ben moi j’ai fait un bac pro alors j’ai pas eu de philo alors, j’essaie de me ratrapper





Veinard ! Sérieusement ta question est très intéressante, ça aurait été bien qu’elle eût été soulevée dans l’un des hémicycles ou encore mieux en commission. Espérons que le CC se posera cette question et verra le subterfuge.


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francois-battail a écrit :



Veinard ! Sérieusement ta question est très intéressante, ça aurait été bien qu’elle eût été soulevée dans l’un des hémicycles ou encore mieux en commission. Espérons que le CC se posera cette question et verra le subterfuge.





je suis pas sur un gars des renseignement invité il y a quelques semaines sur je sais plus quelle chaine info avait dit “de toutes façon on fait déjà de la surveillance à tout va, cette loi servira juste à légaliser tout ça”


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Heu… en mettant en en tête de vos messages :

“User-agent: boîte-noir

Disallow:/”

?



Ca marche pour les bot google, ça devrait fonctionner pour les boites noirs , non ?

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MarcRees a écrit :



Il ne s’agit pas de les ranger dans une sur-catégorie de citoyens. C’est tout simplement une des pierres angulaires de ces professions, qui bénéficient du coup d’un ensemble de règles protégeant leur secret afin de garantir certaines facettes de la démocratie.&nbsp; Voir la saisine Quadrature-FDN-FFDN qui revient là dessus…

&nbsp;



&nbsp;Sinon, au delà, tous les citoyens ont droit au respect de leur vie privée, je te l’assure…

&nbsp;





Pas en France actuellement…. il y a un nombre de dérogations juste hallucinantes concernant ces professions. Ca ne remet pas en cause que ces professions ne devraient pas être surveillées, mais ça devrait être le cas de tout le monde et non de quelques uns


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J’ai pris un exemple caricatural.

&nbsp;

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Pourquoi vouloir trouver des solutions à des problématiques produites volontairement, en l’occurrence dans l’établissement d’une surveillance accrues via boites noires, et autres sources (données récupéré par les FAI, etc…) au sujet des individus, groupes, etc… ?

Comment peut on vouloir (consciemment ou inconsciemment) des actions (surveillance via la loi de renseignement, etc…), sans que se produisent les conséquences (par ex. : problème de savoir « comment dresser préventivement la frontière entre ces autres activités et ces mandats/professions ? », etc…).

On m’a toujours appris, soit dit en passant, que l’on ne pouvais pas avoir le beurre et l’argent du beurre !



[mode ‘je m’égare’]

Quelqu’un de normalement constitué devrait remettre, le plus possible, en question ses actes (en parlant par ex. d’un certain nombre de politique, voir tous).

Mais là, on a à faire à des tarés, et ce n’est pas la question de savoir pourquoi ils le sont !

[/mode ‘je m’égare’]



Si on cherche des solutions à des problèmes que l’on à soi-même engendrés, et qu’on les mets en place, je crains fort que l’on ne fasse que restreindre le peu de libertés qu’il nous reste, et qu’on s’installera profondément dans un monde qui ne pourra que se limiter toujours plus dans un système que l’on fermera toujours plus.

On aura donc pas a changer nos actes malsains, délirant, etc…, puisque les conséquences seront gérés par d’autres actes mis en place à cet effet.



Par exemple, on peu trouver comme résolution à la problématique que tu soulèves, à savoir « Comment le service du renseignement saura la nature de cet échange* en se limitant aux données de connexion ? », simplement celle ci :

Chacun se devrai d’utiliser un ordinateur/système/cadre dédié à une tache/fonction/jeu. Par exemple, pour ne pas que le renseignement puisse confondre ce qu’il peut ou non surveiller dans l’exemple que tu donnais via ton cas perso, à savoir tes échanges avec un parlementaire en pleine nuit quand vous êtes sensés ne pas être au taf (d’ailleurs qui décide de ce que l’on doit faire ou pas faire dans des portions temporelles ?) !

Ainsi, si tu es sur l’ordi perso, l’agent de surveillance se dira : « non ! je n’ai pas le droit de surveiller cet ordinateur là ! ».



Ensuite on ne pourra que continuer a encore chercher et trouver des nouvelles solutions que LA solution précédemment exprimée pourra créer. Par ex. :




  1. Chaque individus surveillés devra se priver de légèreté mobile dans le cas où il se devra d’utiliser plusieurs ordinateurs chacuns dédiés à un contexte (vie privé concernant sa vie familiale/vie privé aux yeux de sa conjointe -ex pour exprimer le côté “sub”-/vie pro/etc…) défini et par conséquent restreins.

  2. Chaque individus surveillant devra se priver de sa liberté d’être imperfait, et ne pas être “parano” en croyant qu’un terroriste peut utiliser sciemment l’ordi étiqueté privé afin d’être tranquile et libre de commettre des actes terroriste !

    Cet individu surveillant se devra donc être un roc dans sa psyché. Remarque il est prévu que ce soit des machines qui fasse le taf alors la question dans ce cas ne se pose plus !



    Bref, ce n’est à n’en plus finir tout ça je trouve. Sauf, il me semble, si le bon sens et le calme revient chez une majorité de bipèdes humanoïde terrestre !

    Mais ce n’est pas gagné de sortir de cette frénésie environnante, j’en conviens bien.



    PS : tu rends les copies quand ? Quand connaîtrais je ma note ? Dsl du petit retard, j’avais piscine !



    *cet échange concerne celui du parlementaire et de Marc au milieu de la nuit, que ce dernier donne en exemple dans son commentaire.

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Déjà qu’ils n’écoutais pas ce qu’on leur disait j’espère que maintenant il ne feront pas la sourde oreille…<img data-src=" />



Pour les présidents, ministres et politique l’Oncle SAM s’en occupe déjà, un peu moins de travail pour nos fonctionnaires zélés…<img data-src=" />

&nbsp;

<img data-src=" />

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toi tu rentres pas dans les clous marc, tu nuis aux intérêts économiques de la france avec toutes tes demandes cada, tes investigations pointus sur les magouilles dézayantdroits, et ton refus obstiné d’être mis sur écoutes…aurais tu quelques chose à cacher??? Et en plus ces quoi cette histoire d’échanger avec un parlementaire de nuit!!! c’est pas clair cette histoire, allé hop une boite noire directement aux fesses de ton ordi!!!!!

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C’était cousu de fil blanc.




     Juste un peu de vaseline histoire que ça passe mieux (et sous silence).           

&nbsp;






     &nbsp;Et comme le dis darkbeast&nbsp; c'est déjà le cas. juste qu'ils auront du mal à utiliser quelque chose en justice si provenant d'une des exceptions si la personne peut prouver qu'elle agissait dans ses horaires&nbsp; (ce qui pour de nombreuses professions va être difficile).           

&nbsp;

A l'opposé, cela ajout un élément plus ou moins comique (selon ce qui es reproché).

Si quelque de chose de grave es relevé uniquement avec un mail (ou qu'il s'agisse de l'élément le plus probant) mais ou l'accusé apporte la preuve que ce mail était dans ses heures de travail, il pourrait faire retirer la 'pièce'&nbsp; (mail) utilisée contre lui.

&nbsp;/Vu comment certains politiques s'en sortent grâce aux&nbsp; tours de passes passes de leurs avocats pour faire invalider un procès&nbsp; :mad:

&nbsp;






     &nbsp;           

&nbsp;Bref, à mon avis ça leurs laissera une grosse faille.

&nbsp;D'autant plus si l'accusé a les moyens de se payer de très bons avocats.
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De toutes façons, ça me rappelle l’affaire Bismuth… on ne surveille officiellement pas l’avocat, mais son client, qui lui n’est pas exempté…&nbsp;

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Ah non tu remarqueras que depuis l’élection de l’autre nigo en 2012 la NSA a lâchée l’affaire. Il compte tellement peu que le seul moment où ils captent sa voix c’est en fait pour espionner quelqu’un avec qui il est lui ils s’en foutent ^^

&nbsp;

&nbsp;Le mec est tellement nul que même les espions refusent de l’espionner …

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&nbsp;Mais je dois reconnaître le coup de génie de GrosHollande, en étant naze il est certain que personne ne l’écoute héhé ça c’est malin

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D’après les révélations de Snowden, les présidents ont été écoutés jusqu’en 2012. C’est à dire jusqu’au moment où il a fait une copie des documents. Cela ne signifie pas que cette surveillance s’est arrêtée ensuite, même si Barack Obama jure la main sur le coeur que c’est le cas.

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caoua a écrit :



Qui surveillent les les magistrats, journalistes, avocats et parlementaires ?





les hackers


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x689thanatos a écrit :



Juste un peu de vaseline histoire que ça passe mieux (et sous silence).



                 






      Et comme le dis darkbeast  c'est déjà le cas. juste qu'ils auront du mal à utiliser quelque chose en justice si provenant d'une des exceptions si la personne peut prouver qu'elle agissait dans ses horaires  (ce qui pour de nombreuses professions va être difficile).









Le but de la loi n’est pas de permettre aux infos des renseignements de servir pour les tribunaux.



Mais d’officialiser une pratique déjà effectuée afin que le gouvernement respecte la loi/justice.

En gros ils veulent juste qu’on vienne pas les faire chier sur les infos qu’ils pompent.



Personne n’est dupe c’est “soi-disant” pour l’intelligence économique principalement que ces lois sont faites. Il n’y a pas contre aucun garde fou sur l’utilisation de ses renseignements (politique, concurrence intra-national, personnel, etc)


Loi Renseignement : magistrats, journalistes, avocats et parlementaires pourront être surveillés

  • Une surveillance périmétrique ou accidentelle en France

  • Une surveillance open bar à l’étranger

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