« Big Brother a été rejoint par une multitude de little brothers », selon la CNIL
L'enfer et les bonnes intentions

Flock
Dans un rapport récemment publié, la CNIL s’interroge sur notre rapport à la surveillance et les mutations du sens que l’on lui donne. Souhaitant « explorer les avenirs souhaitables, « questionner les innovations » et « appréhender les révolutions en cours », la Commission souligne une surveillance inhérente aux usages numériques.
Le 13 mars à 09h55
10 min
Société numérique
Société
En 2016, la loi pour une République numérique a confié à la CNIL une nouvelle mission éthique, une réflexion sur les innovations, notre rapport au numérique et tout ce qui s’y rapporte de près ou de loin. Dans l'édition 2024 de son cahier « Air » (pour Avenirs, Innovations et Révolutions), intitulée « La surveillance dans tous ses états », la Commission se penche sur les multiples formes que revêt aujourd'hui la surveillance, présentée comme corollaire inévitable de nos vies numériques.
« L’État n’a plus le monopole de la surveillance »
Il reste 91% de l'article à découvrir.
Déjà abonné ? Se connecter

Soutenez un journalisme indépendant,
libre de ton, sans pub et sans reproche.
Accédez en illimité aux articles
Profitez d'un média expert et unique
Intégrez la communauté et prenez part aux débats
Partagez des articles premium à vos contacts
Abonnez-vous« Big Brother a été rejoint par une multitude de little brothers », selon la CNIL
-
« L’État n’a plus le monopole de la surveillance »
-
Une interrogation des usages
-
Fin du dilemme moral entre surveillance et liberté ?
-
« Fardeau émotionnel »
-
L'enfer en est pavé
-
Quelle éthique pour les services de renseignement ?
Commentaires (5)
Le 13/03/2025 à 10h48
Le 13/03/2025 à 11h24
Par contre je suis déçu, en lisant : je pensais tomber sur un document écrit (cahier) et pas une vidéo de plus de 3 heures ! Donc merci pour le résumé écrit.
Par contre, je pense que l'on a plusieurs Big Brothers maintenant avec les grande plateformes et les data-brokers et pas des little brothers à côté d'un Big Brother étatique.
Le 13/03/2025 à 11h35
Le 13/03/2025 à 17h39
Le moi d'aujourd'hui est bien plus critique et sensible à ce sujet que le moi du début des années 2000, où la surveillance n'était pas aussi poussé, mais on n'en avait franchement rien à carrer.
Je n'ai plus les liens sous la main, mais il y a quelques années des articles affirmaient que ce crédit social était bel et bien en oeuvre en Chine. On nous aurait menti ?
Mais oui Valoche : il n'y aucune surveillance et aucun contrôle dans les transports en commun, ou dans les lieux de concert, ou juste dans les rues. La vidéo est désormais acceptée socialement, d'où le désir de la droite d'enregistrer désormais les sons, les mouvements, les visages,...
Ce niveau de déni quand même... Elle est toujours aussi perchée
Il n'y a pas un actu récemment, disant que les services de police se foutait des règles lors du renseignement ? On fait comme d'hab : on laisse faire les pratiques illégales, et quand elles sont bien entrées dans les moeurs, on fait une loi pour les légaliser.
Et puis le "juste équilibre" n'est pas pérenne. Rien n'empêche un nouveau dirigeant de dire que telle agence n'est pas assez performante, et qu'on la dissout sans aucune forme de procès. Jusqu'à peu on pensait cela impodssible, même au Stazunis.
Je me suis toujours demandé si venir ici avec le mode lecture du navigateur était comptabilisé
Modifié le 13/03/2025 à 22h38
Alors oui les médias racontent n'importe quoi sur le crédit social chinois. Ce dernier est un crédit social comme on a aux US ou en France. Ce que je n'arrive pas à comprendre c'est qu'après 14 ans, on voit toujours ce genre d'articles ou de reportages sur les chaines françaises comme sur arte pour ne pas la citer. Surtout que dans leur démarche la chine adepte du name & shame le site du crédit social chinois est en en ligne, tout le monde peut le consulter (certes c'est un raccourci mais c'est un peu comme si la banque de france mettait en ligne les mauvais payeurs et les interdits bancaires).
Nan, elle parle du manque de personnel dans les transports en public par rapport à un concert de Beyoncé. Tu n'as pas compris mais elle dit justement que les caméras ne sont pas la solution.
Même si je suis d'accord avec toi, là on parle de la DGSE ce qui n'est pas la même chose.
Bref article lu un peu trop rapidement.