Guillaume Poupard (ANSSI) : « Il est hors de question de bannir Windows »
Bannir un jour, sans retour…
Le 01 octobre 2015 à 13h30
10 min
Droit
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À l’occasion des Assises de la sécurité des systèmes d’information, nous avons pu interroger Guillaume Poupard. Parmi les thèmes abordés, le numéro un de l’ANSSI, agence rattachée au Premier ministre, est revenu sur les contrats passés par les administrations avec Microsoft, ou encore sur le safe harbor.
Lors de votre allocution publique aux Assises, vous avez estimé que la sécurité des systèmes d’information passe aussi par celle de l’information. Quel rôle veut jouer l’ANSSI à ce niveau ?
L’ANSSI a un rôle d’expert étatique gouvernemental au profit d’autres administrations et d’acteurs dont ce n’est pas le métier de faire de la cybersécurité. Tout le monde n’a pas forcément les bonnes bases pour traiter de ces questions. Si je parle de sécurité de l’information, plutôt que de sécurité des systèmes d’information, c’est parce qu’on observe en pratique que ceux qui sécurisent leur « SI » ne savent pas toujours ce qu’il y a dedans. On y trouve du sensible, du pas sensible, des données personnelles, etc.
Nous poussons donc les opérateurs d’infrastructures vitales, notamment, à avoir une véritable maitrise et de leur réseau et de ce qu’il y a dessus, de manière à adapter finement la sécurité de ce qui est stocké ou ce qui transite. Cela va donc jusqu’à la sécurité des données personnelles, par exemple. Très clairement, c’est le travail de la CNIL, avec qui nous avons tissé une relation étroite et de confiance au niveau technique, de manière à être sûr de parler de la même chose. Certes les dispositifs réglementaires qui peuvent être faits ne sont pas de notre ressort, mais au moins nous sommes sur des bases saines et maitrisées.
La justice européenne se demande aujourd’hui si les États-Unis sont toujours un safe harbor, une sphère de sécurité où peuvent être envoyées les données personnelles. Qu’en pensez-vous ?
On sait bien que le safe harbor est très perfectible. Ce côté auto-déclaratif ne nous convient pas, en tout cas, ce n’est pas dans la mentalité française. Nous faisons confiance à nos acteurs, mais la confiance n’exclut pas le contrôle. Quand on ne fait que confiance, il y a quand même le risque d’avoir des dérives. On a un autre problème, ce n’est pas un secret, c’est l’application extraterritoriale du droit américain. Elle pose de vrais soucis, y compris aux industriels américains qui ont du mal à expliquer pourquoi leurs serveurs en Irlande sont de confiance.
C’est quelque chose qu’on devrait faire évoluer, à mon avis, dans l’intérêt général. Des acteurs comprennent cela très bien. Les tenants d’une marchandisation des données personnelles, eux, ne comprennent pas qu’il y ait des barrières économiques dès lors qu’on parle de sécurité ou de données personnelles, ni pourquoi ça ne devrait pas être traité comme n’importe quel bien de consommation. Le débat est assez fort en France et en Europe, d’une envergure extrêmement complexe. Le rôle de l’ANSSI est de continuer à apporter une vision technique, toujours basée sur une véritable analyse de risques, pour souligner les conséquences des engagements.
Sur la question des données personnelles encore, vous estimez encore qu’il est désormais nécessaire d’alerter l’utilisateur sur les risques de Windows 10. Qui doit endosser ce rôle ?
Au risque de passer pour un tenant de la règlementation, les conditions générales d’utilisation illisibles de 50 pages, en petits caractères, c’est quelque chose de scandaleux. Il faut une information claire de l’utilisateur pour qu’il sache vraiment ce qu’il accepte, ce qu’il n’accepte pas. Et ça, je pense qu’on peut l’imposer. Autre chose, il faudrait faire en sorte qu’il y ait une prime à ceux, éditeurs ou applications, qui sont respectueux des données personnelles, avec une politique claire aux yeux des utilisateurs. J’espère ne pas être trop naïf, mais j’ai la prétention de penser que la vertu peut être bénéfique.
Une prime ? Vous pensez à un label qualité, un sceau de confiance ?
Oui, c’est une idée qu’on a dans les cartons. Nous en parlons avec le secrétariat d’Etat au numérique : identifier très clairement ces applications respectueuses des données privées. Après, les questions sont multiples : comment faire pour attribuer un tel label ? Faut-il une évaluation lourde derrière qui risquerait d’être incompatible avec les délais de développement, ou bien un système déclaratif, ou un peu des deux ? Tout reste à construire.
Le citoyen a, à mon avis, besoin d’information claire sur ce qui est fait ou pas fait avec ses données personnelles. On ne peut pas se contenter de lui dire qu’il y a un problème, il faut également lui proposer des outils pour y faire face.
De grandes administrations – la Défense, des hôpitaux, etc.- ont passé des contrats avec Microsoft que certains qualifient d’« open bar ». Ca vous choque ?
Faire de la sécurité informatique en interdisant Windows, ça ne marche pas, pour des raisons techniques notamment. Il est hors de question de bannir Windows. Dans le débat actuel, les restes d’une lutte entre tenants du libre et tenants du logiciel fermé sont plus nocifs qu’autre chose. La question doit être : qu’est-ce que nous « offre » Microsoft ? Quelles sont les alternatives ? Quelles sont les meilleures solutions pour mes besoins, en fonction de mes contraintes ? Partant de là, il peut tout à fait y avoir Windows dans le système. Ce sont des gens qui savent faire des choses sérieuses, ne simplifions pas le débat à l’extrême !
En somme, Windows oui, mais par contre, il faut l’utiliser en ayant une vision claire des menaces potentielles : comment faire pour les contrer par des moyens techniques et organisationnels ? C’est une démarche habituelle d’analyse des risques. Sans dogmatisme. On peut très bien utiliser ces produits, et - pour défendre un peu le ministère de la Défense - il vaut mieux avoir un seul contrat bien négocié, plutôt que 3 000 contrats négociés indépendamment les uns des autres. Au final, on obtient la même chose, mais on a payé dix fois plus cher.
Oui, mais les contrats ont été passés sans marché public ouvert à la concurrence, n’y a-t-il pas un souci d’opacité ?
Cette question n’est pas dans mes compétences.
En février dernier, Cisco a annoncé un partenariat avec plusieurs startups françaises à hauteur de 100 millions d’euros. Salué par Manuel Valls, ce rapprochement a été dézingué par une députée, celle-ci devinant une menace pour la stratégie française en terme « de souveraineté numérique ».
J’ai vu John Chambers louer l’entreprise en France, annoncer qu’il allait intervenir en France. Ce sont de très bonnes choses, mais je n’ai pas vu d’engagement ou de perte de souveraineté à ce moment-là. Quelque part, cela ne me choque pas outre-mesure, même si évidemment, cela éveille une véritable vigilance : le fait que le numéro un de Cisco rencontre le Premier ministre ne veut pas dire que la France ouvre tout, y compris ce qui est très sensible, à Cisco.
Une fois encore, on peut travailler - et heureusement on travaille - avec des industriels étrangers, et le fait d’être respectable ne veut pas dire qu’on peut leur faire une confiance absolue sur tout. Toute la difficulté est de rester dans l’équilibre, la nuance, sans tomber dans l’excès, dans un sens ou dans l’autre.
La loi sur le renseignement permet aux services spécialisés d’injecter des outils de surveillance sur des ordinateurs distants. De votre côté, vous intervenez pour qualifier des biens, services, etc. pour qu’ils assurent un bon niveau de sécurité. Comment gérer ces deux impératifs ?
Nous poussons des produits qui sont robustes, face à tout le monde, d’une certaine manière. Ce qu’autorise la loi, c’est ce qu’on appelait avant des chevaux de Troie. Ces produits sont eux-aussi contrôlés parce qu’on a besoin, paradoxalement, d’une confiance dans ces équipements. Il faut être sûr qu’ils feront ce pour quoi ils sont conçus. Ceci revient dans le champ de nos missions au travers de l’application de l’article R.226 - 1 du Code pénal qui nous confie le soin de les contrôler. C’est un cas extrêmement particulier où on peut être en interface avec le renseignement.
Aujourd’hui les FAI et même tous les OIV ont l’obligation de notifier les failles de sécurité. Cette obligation pourrait être étendue à d’autres acteurs, dont les opérateurs web. Quelle est votre analyse ?
La notification c’est sain, si c’est bien utilisé. La manière dont on l’envisage dans la loi de programmation militaire l’est aussi puisqu’elle protège la confidentialité des informations, puisque une fuite serait une catastrophe. Ces notifications doivent, selon nous, être faites à des agences nationales et surtout pas à un niveau supra national, typiquement au niveau européen. Quant à l’idée de l’étendre à toutes les infrastructures critiques au sens large me semble plutôt une bonne chose. La question qui se pose est de savoir si les plateformes web sont elles-aussi des infrastructures critiques. La France et l’Allemagne pensent plutôt oui. Il y a une forme de logique.
En juillet 2015, on a annoncé un fix-it numérique, outil permettant aux administrés de signaler les bugs des sites publics...
C’est une idée de l’ANSSI : on veut mettre le citoyen volontaire en situation d’acteur pour avoir un endroit où il est écouté, où ce qu’il dit va être pris en compte. Dans notre évolution, nous étions sur les réseaux de l’Etat, puis les OIV, lesquelles contaminent toute l’industrie. Demain, ce sera les PME, après-demain les citoyens. À un moment, tout le monde est concerné par ces questions de cybersécurité. Nous avons la conviction que les citoyens ont un rôle à jouer dans la détection des problèmes, par exemple le signalement d’un défacement du site web d’une mairie..
Mais quand est-ce que cela sera mis en place ?
Je n’ai pas de calendrier pour l’instant.
La proposition de loi sur la surveillance discutée aujourd’hui va traiter des communications internationales. Qu’est ce qu’une communication internationale ?
Je ne sais pas, il faudra voir précisément, ce n’est pas mon sujet, mais plutôt un travail de légiste.
Guillaume Poupard (ANSSI) : « Il est hors de question de bannir Windows »
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Lors de votre allocution publique aux Assises, vous avez estimé que la sécurité des systèmes d’information passe aussi par celle de l’information. Quel rôle veut jouer l’ANSSI à ce niveau ?
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La justice européenne se demande aujourd’hui si les États-Unis sont toujours un safe harbor, une sphère de sécurité où peuvent être envoyées les données personnelles. Qu’en pensez-vous ?
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Sur la question des données personnelles encore, vous estimez encore qu’il est désormais nécessaire d’alerter l’utilisateur sur les risques de Windows 10. Qui doit endosser ce rôle ?
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Une prime ? Vous pensez à un label qualité, un sceau de confiance ?
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De grandes administrations – la Défense, des hôpitaux, etc.- ont passé des contrats avec Microsoft que certains qualifient d’« open bar ». Ca vous choque ?
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Oui, mais les contrats ont été passés sans marché public ouvert à la concurrence, n’y a-t-il pas un souci d’opacité ?
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En février dernier, Cisco a annoncé un partenariat avec plusieurs startups françaises à hauteur de 100 millions d’euros. Salué par Manuel Valls, ce rapprochement a été dézingué par une députée, celle-ci devinant une menace pour la stratégie française en terme « de souveraineté numérique ».
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La loi sur le renseignement permet aux services spécialisés d’injecter des outils de surveillance sur des ordinateurs distants. De votre côté, vous intervenez pour qualifier des biens, services, etc. pour qu’ils assurent un bon niveau de sécurité. Comment gérer ces deux impératifs ?
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Aujourd’hui les FAI et même tous les OIV ont l’obligation de notifier les failles de sécurité. Cette obligation pourrait être étendue à d’autres acteurs, dont les opérateurs web. Quelle est votre analyse ?
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En juillet 2015, on a annoncé un fix-it numérique, outil permettant aux administrés de signaler les bugs des sites publics...
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Mais quand est-ce que cela sera mis en place ?
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La proposition de loi sur la surveillance discutée aujourd’hui va traiter des communications internationales. Qu’est ce qu’une communication internationale ?
Commentaires (113)
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Abonnez-vousLe 01/10/2015 à 13h39
De grandes administrations – la Défense, des hôpitaux, etc. - ont passé des contrats avec Microsoft que certains qualifient d’« open bar ». Ca vous choque ?
Faire de la sécurité informatique en interdisant Windows, ça ne marche pas, pour des raisons techniques notamment. Il est hors de question de bannir Windows. Dans le débat actuel, les restes d’une lutte entre tenants du libre et tenants du logiciel fermé sont plus nocifs qu’autre chose. La question doit être : qu’est-ce que nous « offre » Microsoft ? Quelles sont les alternatives ? Quelles sont les meilleures solutions pour mes besoins, en fonction de mes contraintes ? Partant de là, il peut tout à fait y avoir Windows dans le système. Ce sont des gens qui savent faire des choses sérieuses, ne simplifions pas le débat à l’extrême !
Euh, dans les contrats en question y a pas office?
pourquoi le monsieur il parle que de windows? Il a pas compris, ou il veut pas répondre, ou il assimile microsoft = windows uniquement ?
parceque bannir windows, c’est une bêtise, mais ne pas passer en “tout microsoft” à coup de millions d’euros, ca peut se faire, y a une marge entre les deux il me semble
Le 01/10/2015 à 13h52
Du coup, nous voyons qu’il ne sait pas réellement de quoi il parle …il mélange tout.
Le 01/10/2015 à 13h55
ben c’est un peu mon impression
on dirait bien un politique qui évite une question en parlant d’autre chose, en se focalisant sur un point évident. Méthode de communication classique : bien sur, on va pas répondre “virez windows”, donc on se sent d’accord avec lui
sauf qu’au final il répond à coté de la plaque
Le 01/10/2015 à 13h57
Ce monsieur sait-il que des acteurs d’Etat (membres de l’EN et du MEDDE/METL mais également gendarmes) dévelopent et utilisent des solutions serveur voire bureautique basées sur du libre ? Petite liste :
Et je ne cite pas les nombreuses solutions “web based” basées sur des solutions libres développées par des acteurs de l’Etat, abouties et fonctionelles tout en ayant un vrai suivi transparent.
Oui, aujourd’hui, nous avons de vraies alternatives à Microsoft Windows. A 98% du temps tout du moins.
Le 01/10/2015 à 14h01
J’adore :
Oui, mais les contrats ont été passés sans marché public ouvert à la concurrence, n’y a-t-il pas un souci d’opacité ?
Cette question n’est pas dans mes compétences.
et les écoutes de la NSA c’est dans le compétences du monsieur ? (responsable de l’anssi rien de moins)
Tout comme le contenu du code proprio sur des ordi durci pour le mindef … pas dans ses compétences !
Le 01/10/2015 à 14h01
Le 01/10/2015 à 14h02
Quand tu es acheté par une boite qui a plus de 30 milliard de trésorerie , ben tu dis ce qu’on te dit de dire : est-ce plus compliqué à comprendre que cela ?
Le 01/10/2015 à 14h02
Faut pas lui en vouloir au gars, ce n’est pas son taf de faire de la politique, et là, le débat libre/proprio, au delà de l’aspect technique, est surtout politique.
Le 01/10/2015 à 14h03
”. Ce qu’autorise la loi, c’est ce qu’on appelait avant des chevaux de
Troie. Ces produits sont eux-aussi contrôlés parce qu’on a besoin,
paradoxalement, d’une confiance dans ces équipements. Il faut être sûr
qu’ils feront ce pour quoi ils sont conçus. Ceci revient dans le champ
de nos missions au travers de l’application de l’article R.226-1 du Code pénal qui
nous confie le soin de les contrôler. C’est un cas extrêmement
particulier où on peut être en interface avec le renseignement.”
J’ai ben compris ? il nous explique que l’ANSSI contrôle la “fiabilité” de chevaux de troie !? C’est du délire…
Le 01/10/2015 à 14h05
ben, les libristes comme moi, ils disent souvent : “on fout Microsoft dehors” mais on sait pertinemment que l’on devra cohabiter avec eux !
Par contre il va falloir , il faudra que leurs méthodes d’escrocs cessent, elles sont ne sont pas dans les valeurs françaises. Du moins jusqu’à ce jour.
Le 01/10/2015 à 14h07
Merci Gilbert_hossein, ce rappel fait du bien (et encore ta liste est loin d’être complète)
Le 01/10/2015 à 14h07
Son job c’est la sécurité, pas la passation de marché publics. Donc effectivement, quoiqu’il en pense personnellement, il n’a rien à dire sur le côté règlementaire du marché. D’ailleurs, à mon sens, il aurait du en dire encore moins (genre la dernière phrase de la question précédente, il aurait pu s’en passer).
Pour le contenu du code proprio, c’est dans ces compétences, et il donne un avis dessus dans l’article que tu commentes. Tu as le droit de ne pas être d’accord, mais ta dernière phrase c’est soit que tu n’as pas lu l’article, soit que tu ne l’as pas compris.
Le 01/10/2015 à 14h09
… nous sommes en train de vivre l’inversion des valeurs : donc non, ce n’est pas un délire.
C’est une règle admise par tous … maintenant !
Le 01/10/2015 à 14h12
“La notification c’est sain, si c’est bien utilisé” : ca c’est son point de vue au monsieur.
Le 01/10/2015 à 14h19
Le 01/10/2015 à 14h25
“Est-ce que le MinDef a les mêmes besoins que le ministère de la santé? ” : sur les réseaux DR oui, au-dessus de SD c’est autre chose …
La souveraineté numérique cela n’a ps de prix .
Le 01/10/2015 à 14h25
Beau foutage de gueule quand même.
Celui-là, je sens qu’on a pas fini de l’entendre dire des conneries.
Serait-ce le futur Morano de l’informatique???…
…Qui a dit “Anéfé”?" />
Le 01/10/2015 à 14h26
S’il parle de Windows et pas d’Office, c’est peut être parce que le souci principal en matière de sécurité des données est posé par windows et moins par office. En tout cas moi, je m’inquiète plus du fonctionnement de mon OS, de Onedrive, Cortana etc. que d’Office.
Il dit clairement qu’il ne prend pas part au débat libre vs privatif, ce n’est pas son rôle et c’est avant tout une question éthique, idéologique et économique qui doit être traitée par les élus.
Du coup, si je trouve l’interview très intéressante, j’aurai aimé qu’il explique un peu mieux la position de l’ANSSI sur Windows: est-ce qu’ils ont analysé les risques, est-ce qu’ils le déconseil à certain secteurs sensibles, est-ce que l’administration négocie des versions spécifiques de windows avec moins de risques ou ont-ils des outils qui permettent d’éviter les fuites de données?
Le 01/10/2015 à 14h27
Je ne le sais qeu trop bien, mais il y a de quoi avoir de solides arguments pour un passage sous LL de … allez … 90% des postes agents.
Le 01/10/2015 à 14h30
En fait, il n’a pas à répondre. La question de Marc était “Le fait qu’il y ait des contrats Open-Bar, et donc qu’on pousse des produits Microsoft à outrance ne pose-t-il pas des problèmes de sécurité?”. Le monsieur de l’ANSSI a répondu “Comme tout produits, les produits de Microsoft peuvent être dangereux. Est-ce qu’il faut les interdire? Non. Est-ce qu’il faut leur faire confiance? Après vérification, on peut. Est-ce qu’il faut leur faire confiance aveuglément dans le futur? Bien sûr que non, il faut les contrôler sur la durée”.
Le 01/10/2015 à 14h30
Ca serait intéressant de donner un minimum d’arguments pour justifier ce type de commentaires. Le mec répond plutôt aux questions et je n’ai pas l’impression qu’il dise de conneries.
Entre toi et celui qui explique qu’il est sûrement à la solde de microsoft parce qu’il ne propose pas de bannir windows, le niveau vol ultra haut.
Le 01/10/2015 à 14h31
Le 01/10/2015 à 14h31
Oui, en fait, c’est à dire qu’il s’agit d’une interview et non pas d’un débat. On expose sont point de vue dans une interview.
Le 01/10/2015 à 14h35
Le 01/10/2015 à 14h39
Le 01/10/2015 à 14h39
” Est-ce qu’il faut leur faire confiance? Après vérification, on peut. “
Sans accès au code source pour tous ce n’est pas possible , point barre. donc c faux.il ment.
Qui au mindef a accès aux codes sources : allez-y comptez vous entre cons ! (mais doit pas y’a voir grand monde et surtout qui ai les compétences !!!)
Le 01/10/2015 à 14h45
HS :
Morano n’a pas dit de connerie !
les journalopes ont juste entamé un lynchage médiatique digne des lapidation Saoudienne !!!
Les RipouxBlicain un abattage politique.
Mais on est en démocratie pas vrai ?
Des preuves ? alors éduquez-vous :
http://www.ledufakademy.fr/?p=503
FIN HS (désolé pas pu m’empêcher)
Le 01/10/2015 à 14h45
Le 01/10/2015 à 14h48
Tu penses donc qu’il n’est pas possible de connaître le comportement d’un programme au code source fermé en l’analysant?
Peux-tu, STP, apporter des arguments, sourcés si possible, à ton point de vue? Si possible, bien sûr, sans insultes et dénigrement.
Le 01/10/2015 à 14h48
Encore des libristes qui viennent pourrir les coms de NXI.
Là vous avez un expert qui vous dit que du proprio c’est pas mal au fond quand c’est bien cadré : c’est lui l’expert, c’est pas vous.
Taisez-vous donc avec vos idées de guachistes attardés, des papillons dans les cheveux.
Le 01/10/2015 à 14h49
Le 01/10/2015 à 14h49
De sources sûres… mais fermés (désolé :))
Le 01/10/2015 à 19h33
Le 01/10/2015 à 19h42
De ce que j’ai pu lire à droite et à gauche et en comprendre, pas besoin de signer un contrat mais justement de vérifier avant signature. Et il semble que ce soit les produits complets pour moi ça signifie binaires compris.
Le 01/10/2015 à 20h50
Le 01/10/2015 à 21h00
Le 01/10/2015 à 21h05
Le 01/10/2015 à 23h16
Si t’as peur d’administrer de l’AD, du DHCP et du DNS sous windows, c’est mal parti tout de même. Ca à du me prendre une semaine pour gérer l’administration basique d’un serveur windows. Et si tu sais pas, la doc microsoft et google sont vachement complet.
Pour des taches d’ingénierie par contre c’est une autre histoire.
Le 01/10/2015 à 23h22
Ca veut à peu près rien dire d’améliorer la performance d’un AD.
Concernant la partie serveur de fichier, l’augmentation des perfs suit l’implémentation du protocole SMB. Si tu veux plus de détail, tout est sur le wiki samba.
Le 01/10/2015 à 23h30
-des que tu sors des sentiers battus
-t’as pas de tunes mais des compétences
-la meilleure solution est libre tout simplement
….
Y’a des milliers de raison pour lequel le libre est privilégiante et des milliers d’autres pour lesquels il ne l’est pas
Le 01/10/2015 à 23h33
Le job de l’anssi c’est la sécurité et la sécurité d’une infrastructure concerne plus les OS que les applications, quand aux choix politiques ou budgétaires. Il est ni ministre ni DSI donc il répond par rapport à son job.
Le 01/10/2015 à 23h38
T’as raison, et il en pense quoi le Mr du scandale wolsvagen ? Il était ou le mec ?
Le 01/10/2015 à 23h43
Les recommandations de l’ANSSI sur W10 ne sont pas tombés à ma connaissance. Les tests sont encore en cours en interne. Donc ils en parlent pas avant que les recommandations tombent
Le 02/10/2015 à 07h53
Le 02/10/2015 à 08h00
on est HS mais bon , Wolsvagen ?
Bon je réitère 80 % de ce que vous entendez est soit biaisé soit carrément faux.
En l’occurrence pour cette affaire : c’est juste faux !
Enfin pas tout à fait …
Un ami possède des contrôles technique (c’est un patron), donc les stats de pollutions par véhicule , marque etc .. il les a toutes !
Il passent plus de 100 bagnoles par jours … donc sur une année je pense qu’en terme de sondage vs insee, ipso (et autre merderie), lui, il peut causer … (il prends pas 1000 personne sur 65 millions pour ouvrir sa gueule et generaliser )
Ben désolé de vous apprendre que c’est pareil pour TOUTES LES AUTRES MARQUES !!!!!!
Donc si Wolsvagen tombe les AUTRES DOIVENT EGALEMENT TOMBER !
Le 02/10/2015 à 08h04
ben écoutes tu m’appelles et on cause !
Si pour toi les perf AD ce n’est pas grand chose … on va allez voir ensemble les TMA qui sont chez EDF (50 000 postes) , je connais d’autres grosses tôles si tu veux !
Le 02/10/2015 à 08h55
Le 02/10/2015 à 09h24
Le 01/10/2015 à 14h49
Le 01/10/2015 à 14h51
Le 01/10/2015 à 14h54
Ok d’un point de vue sécurité
mais comme l’indique la phrase suivante, je pense que la question était plutôt d’un point de vue concurrentiel (et il se garde de répondre à la relance, ce qui est logique)
qu’est ce qui justifie sécuritairement (et commercialement) les contrats open bar microsoft?
ben rien. En tout cas, il a pas répondu
Le 01/10/2015 à 14h57
j’ai pas compris la question comme cela perso
(voir réponse juste au dessus, moi c’est l’aspect commercial qui m’a gêné sur ces contrats )
Le 01/10/2015 à 14h57
Le 01/10/2015 à 14h57
Ex. Ca s’appelle Samba et tant que cela fut du reverse engineering (comme tu le dit) Samba a longtemps suivis les modif MS , a patiné dans la semoule …
MAIS … le jour ou la commission Européenne a forcé MS a publier les spec du protocole SMB V1 puis 2 (3?) nous avons assisté à un explosion des perf et des features implémentées, bizarre non ?
y’a plein d’autre exemple pour des codes sources proprio qui une fois libéré ont permis des miracles !
Le 01/10/2015 à 15h00
Le 01/10/2015 à 15h02
Je pense qu’il parle des chevaux de Troie utilisés par l’Etat pour les enquêtes, la lutte contre les “méchants” quoi.
Le 01/10/2015 à 15h11
Oui, mais bon, le gars c’est un type de l’ANSSI, il a pas à répondre aux questions concernant les marchés publics et les achats du Ministère de la Défense.
Le 01/10/2015 à 15h14
”
Une prime ? Vous pensez à un label qualité, un sceau de confiance ?
Oui, c’est une idée qu’on a dans les cartons.
”
Ça tombe bien, il y a le label “PUR” qui traine au fond d’un carton. Il n’a pas beaucoup servit et il prend la poussière.
De là à dire qu’il servirait à quelque chose … !
Le 01/10/2015 à 15h19
Je ne te parle pas du comportement en terme de performance mais bien de sécurité (le sujet de l’interview en fait).
Le 01/10/2015 à 15h28
Le 01/10/2015 à 15h31
d’une manière générale je suis d’accord
sauf que tout appel d’offre, même ceux fantoches des presta qu’on fait en informatique, doit au moins présenter une facade de mise en concurrence
on peut pas dire “c’était la meilleure solution” quand y a qu’une seule solution. S’ils pouvaient dire “on a comparé ca et ca”, ca passerait déja mieux
NB : pour office c’est certainement le meilleur logiciel, je suis pas pro “libre office”. mais la solution SaaS de microsoft est clairement dans leur nouvelle optique, prolongée avec W10, de trouver de nouvelles mannes financières. Ca marche du tonnerre : pour bosser avec des SAP, Salesforce et autre joyeuseté, ca rapport un max.
Point de vue client, c’est pratique et ca devient même indispensable, mais faut pouvoir se l’offrir (le SaaS, ca a un cout)
Conclusion : pour moi ces contrats sont surtout tombés dans le piège du marketing et d’un bon paquet d lobbying
Donc quand ils sauront dire “on a pris cette solution parceque M$ nous a fait un prix” ou “on a calculé” OK. Entre temps, je pense surtout que c’est de l’argent public parti dans une solution de facilité
(et quand indirectement c’est mon fric, j’aime pas " /> même si bien sur y a 100 fois pire que ces contrats )
Le 01/10/2015 à 15h49
Ah mais sur le sujet de la passation de marché public litigieuse je suis complètement d’accord. " />
Je trouve juste pas déconnant qu’un mec dont le rôle premier est d’analyser les différentes solutions disponibles pour un problème donné d’un pur point de vue technique esquive de manière plus ou moins (plutôt moins) subtile un sujet éminemment politique. Sûr il y a un aspect un peu lâche, mais si ça lui permet derrière de garder une réputation de neutralité pragmatique permettant de pousser une solution à priori meilleure sans blocages politiques, je pense qu’il a pris la meilleure décision.
Après, peut-être qu’en fait je suis à côté de la plaque sur le rôle de cette personne (et de l’ANSSI en général)…
EDIT: (et quand indirectement c’est mon fric, j’aime pas " /> même si bien sur y a 100 fois pire que ces contrats )
De toi à moi, je pense que si chacun d’entre nous se rendait compte, par jour, de la quantité totale de sous gaspillés parmi tout le fric qu’on verse aux entités publiques en général, le pays serait à feu et à sang depuis perpète… " />
Le 01/10/2015 à 16h04
je comprend que certain pousse a fond le libre, perso j’ai jamais été fan pour une raison plutôt simple, pour faire quelques chose d’un peu complexe il faut plusieurs soft ce qui signifie éventuellement plusieurs supports technique donc plusieurs contrats de maintenance, etc etc. L’avantage que je trouve chez windows c’est la “simplicité”, c’est une base qui rassemble tout et donc il n’y a qu’un contrat de maintenance.
Je sais que mon message va en faire crisé plus d’un mais bon, je n’ai jamais vraiment compris l’intérêt du libre à part le soit-disant contrôle (qui va checker le code, sérieusement ?), peut-être la personnalisation à la limite ? Si quelqu’un peut me donner vraiment les atouts de solution “open” et même de l’open data je suis preneur car sur certains point je trouve ça plus gênant qu’autre chose… (exemple avec l’open data des transports, savoir qu’a t’elle moment un bus est a tel endroit c’est plus risqué qu’autre chose, ou alors j’ai rien compris XD)
Le 01/10/2015 à 16h09
Le 02/10/2015 à 09h28
Sachant que samba3 est basé sur le système netbios et que samba4 est basé sur le DNS.
Que samba3 n’est pas un AD d’ailleurs.
Que le code a été totalement réécrit.
Y’a a peu près rien en commun entre samba3/samba4 sur la partie gestion des identités, ni ce qu’ils font, ni comment ils le font, ni l’infrastructure, ni les processus de connexion, rien….
Donc non ca veut rien dire. Au mieux on peut comparer la vitesse de connexion depuis un PC windows, seul paramètre en commun. Et donc si ton augmentation de perf c’est la seconde que t’as gagné entre le mot de passe et l’affichage du bureau….
Le 02/10/2015 à 09h29
WTF ??? t’es trop haut pour moi là
Le 02/10/2015 à 10h18
Le 02/10/2015 à 10h32
Le 02/10/2015 à 10h38
Le 02/10/2015 à 10h48
Le 02/10/2015 à 10h56
Le 02/10/2015 à 10h58
Superbe réponse " /> merci.
Le 02/10/2015 à 11h03
Le 02/10/2015 à 11h05
Le 02/10/2015 à 11h13
Le 02/10/2015 à 12h17
Je ne saurais t’apporter de réponse générale crédible, en revanche je peux apporter mon témoignage personnel. :)
Sur le traitement de texte, mis à part la gestion des images qui est à chier que je ne maîtrise pas encore, Writer est meilleur à mon sens que MS-Office sur énormément de mes cas d’usage (de simples compte-rendus à l’écriture de documents de centaines de pages, comme rapports, études ou contrats).
Pourquoi ? Gestion des styles (logique simple et efficace), Navigateur, Document maître, corrections multi-langue (enfin je suppose que MS le fait aussi depuis des années maintenant).
En revanche, je n’ai jamais tenté de document avec des macros, des variables dans tous les sens ou des objets complexes. Peut-être que là le Writer montre ses limites.
Perso, le seul reproche que je fais à Writer pour mon usage n’est pas spécialement fonctionnel, plus de la ressource : ils devraient proposer au moins 4-5 thèmes complets et agréables à l’oeil comme MS-Office, au lieu de te laisser comme un con tout créer toi-même. C’est un vrai frein à l’adoption parce que c’est un “coût obligé”.
Impress en revanche est réellement une daube. Pas uniquement parce que beaucoup de fonctionnalités de base ne sont pas facilement accessibles, mais surtout parce que son comportement est totalement erratique et instable.
Les autres modules, je ne les utilise pas assez pour avoir une opinion valant quoi que ce soit. " />
EDIT : De manière générale, pour les cas d’usage un peu plus hors-normes, j’ai tendance aujourd’hui à m’orienter vers des outils HTML/CSS, à moins que le document ne doive être échangé au format bureautique. C’est con à dire, mais quand tu vois que certains trucs tout cons à faire (genre du stylage “inline” conditionnel et automatique) sont juste impossibles à faire sous Libreoffice (j’ai vérifié, faut apprendre à écrire des macros \o/)… Et quand tu vois par ailleurs la convergence qui se dessine autour du html comme format pivot, notamment grâce à la popularisation des outils “en ligne”…
Je me demande si ces outils ne s’acheminent pas gentiment vers une mort par désaffection…
Le 02/10/2015 à 12h18
Le 02/10/2015 à 13h15
pffff. quelle grande gueule !
Tu sais mieux tout que tout le monde toi , même ceux qui bossent dans le secteur depuis plus de 20 ans tu les prends pour des guignols : tu es irrécupérable, bon week.
Le 02/10/2015 à 13h47
Le 02/10/2015 à 13h50
Le 06/10/2015 à 14h06
Bling, bling, bling, écoutez le doux bruit des euros qui tombent dans la caisse de Microsoft en Irlande.
- Pourquoi en Irlande ?
Le 01/10/2015 à 16h35
Le 01/10/2015 à 17h40
Merci pour ta réponse, j’ai arrêté de répondre à tous ses commentaires foireux. Sans parler de celui où il traite le mec de vendu, carrément.
Le 01/10/2015 à 17h44
Le 01/10/2015 à 17h46
Le 01/10/2015 à 17h49
Le 01/10/2015 à 17h54
Tu as un train de retard ;-)
Next INpact
Le 01/10/2015 à 17h55
Ton commentaire est sincère ? Parce qu’en 2015, poser tes questions, ça semble un gag.
Le 01/10/2015 à 17h59
Faire de la sécurité informatique en interdisant Windows, ça ne marche
pas, pour des raisons techniques notamment. Il est hors de question de
bannir Windows
La situation s’est améliorée depuis les années 90 et 2000, mais à une époque, bannir les postes Windows c’était un sacré facteur de sécurité, je pense au couple Internet Explorer et Outlook, qui ont permis tant et tant de failles, de virus et de vers (dont un qui avait touché ma grosse boîte en 2004, qui était correctement gérée). Je ne comprenais pas pourquoi Outlook, pour ne citer que lui, était toujours installé et utilisé sur les postes, au lieu d’un programme similaire mais mieux conçu (Mozilla Mail par exemple). Idem pour IE qui a posé plein de problèmes, on était vraiment verrouillé dans du MS ; à présent c’est un peu moins fort.
Le 01/10/2015 à 18h08
Le 01/10/2015 à 18h10
Manque plus qu’un Zinc et un verre de beaujolais par ici.
Le 01/10/2015 à 18h43
Si tu ne saisis pas le terme HS , on peut t’expliquer si tu le souhaites …
Ressaisis-toi bonhomme, tu perds ton calme, ta main tremble : faudrait pas que tu te laisses aller !
Le 01/10/2015 à 18h50
Et moi MCSE, donc le ton supérieur tu peux le garder : j’ai sais de quoi il en retourne.
Je connais Satan Et surtout ses méthodes … commercial et de rachat …
On commence par cela :
https://fsfe.org/activities/ms-vs-eu/ms-vs-eu.fr.html
Un libriste convaincu ? (con vaincu plutot dans ce cas …. :-))
non sûrement pas, tu as loupé pas mal d’épisodes car tu ne fais que du vent :
http://linuxfr.org/news/samba-se-met-enfin-en-4-0-et-prend-en-charge-les-ad
Samba 4.0
“Le tout s’est fait en étroite collaboration avec les équipes de Microsoft. L’équipe derrière Samba a remercié leurs équipes, notamment sur la mise à disposition d’une documentation officielle et de tests d’interopérabilité qui ont permis le développement de la partie Active Directory.”
Allez , je perds mon temps avec toi.
Le 01/10/2015 à 18h52
Alors un fois de plus , blabla , du vent : QUI ils ?
Le 01/10/2015 à 19h04
Au lieu de venir de manière aussi agressive, tu te sortirais les doigts tu trouverais en moins de trente secondes.
http://www.solutions-magazine.com/microsoft-ouvre-le-code-source-de-ses-produits…
http://www.zone-numerique.com/microsoft-ouvre-un-centre-de-transparence-a-bruxel…
Tous les états membres…
Il en est de même aux USA.
Maintenant tu vas arrêter de gonfler tout le monde en sortant que personne ne sait ce que contient le code. :)
Le 01/10/2015 à 19h07
Le 01/10/2015 à 19h31
Le 02/10/2015 à 13h51
Le 02/10/2015 à 14h01
Je t’en prie…
Je ne peux cependant apporter de réponse toute faite à ta dernière question. Ça dépend largement trop de tout un tas de paramètres pour être déterminé autrement qu’en cas par cas.
Disons simplement que les avantages quasi-systématiques du logiciel libre sur un équivalent propriétaire sont…
Un logiciel propriétaire, l’éditeur pourrait tout à fait te le refuser… Soit qu’il flaire l’occasion de financer une fonctionnalité qu’il pourra réutiliser derrière, soit qu’il n’ait pas envie que ça se fasse de peur d’apporter complexité et bugs supplémentaires à gérer.
Du coup, s’il refuse, tu peux toujours le faire dans ton coin sans le dire, mais si ça pète >>> violation des conditions d’utilisation >>> l’éditeur peut au mieux t’envoyer chier (ou te faire cracher au bassinnet pour récupérer la situation), au pire (si en plus vous avez une relation client-fournisseur vraiment bien pourrie et que ta boîte est friquée) tenter une action en justice pour contrefaçon (enfin, là c’est de la théorie… Le fournisseur qui fait ça se grille auprès de tout le marché, à moins d’être en monopole… " />).
Pour tous les autres cas, c’est uniquement une question de déterminer ta priorité et déterminer le meilleur choix en fonction, sans parti pris. Si tu as un besoin urgentissime, je sais pas, de mettre en place une solution de support client via ticket, et que t’as d’un côté un logiciel libre puissant et flexible mais qui va prendre 30 jours à configurer, de l’autre une solution payante prête en 3 jours bah… Tu auras tendance à privilégier ça.
Quitte derrière à ramer si tu souhaites finalement maîtriser ton outil (au sens code/licence) et que tu veux migrer…
C’est la raison pour laquelle il est nettement plus intéressant de partir sur du libre sur un nouveau projet, et beaucoup plus ardu de faire une migration (même dans le sens libre vers proprio).
Le 02/10/2015 à 15h05
Le 02/10/2015 à 16h54
Le compilateur aussi il faut le code source justement. Et aussi pour le compilateur du compilateur….
Blague à part, cela serait interessant de savoir comment ils font.
Le 02/10/2015 à 17h15
Le 02/10/2015 à 17h39
J’ai ici seulement une encyclopédie Larousse, qui visiblement est moins garnie que ce dont tu disposes (j’ai pas de définitions par domaine), du coup j’ai peut être tort.
Tu peux aussi me donner la définition de contraire pour comparer ?
Le 02/10/2015 à 17h45
Et sinon la sword ? Les noms d’oiseau ça va cinq minutes…
Le 02/10/2015 à 17h50
Le 02/10/2015 à 18h07
merci
Le 02/10/2015 à 20h17
Le 03/10/2015 à 13h32
Le 03/10/2015 à 13h38
Le 03/10/2015 à 14h15
Difficile à expliquer, je vais prendre un exemple con : des définitions.
EDIT : alternativement, apporter le support d’une propriété supplémentaire pour les styles de paragraphe, permettant “d’enchaîner” le paragraphe suivant sans retour à la ligne automatique. Ca reviendrait au même, voir pourrait même être plus pratique vu que LibreOffice propose également de définir des “enchaînements” de style de paragraphe…
Le 03/10/2015 à 20h38
Le 05/10/2015 à 08h45
Haha en effet, faute de frappe (je sais utiliser “voire”, mais pas mon clavier semble-t-il " />)
Concernant ta suggestion, il s’agit en effet d’une méthode convenable, mais non optimale. Car dans ce cas, sauf erreur de ma part, si le corps de ta définition comprend plusieurs lignes les lignes supplémentaires ne vont pas venir “couler” sous le nom de la définition. Donc ça va se voir.
Par ailleurs, techniquement, c’est “sale” àma, mais c’est peut-être le réflexe d’un mec qui a dû subir des pages HTML conçues en tableau au lieu d’utiliser proprement du css (il y a des traumatismes tenaces comme ça… " />)
Le 05/10/2015 à 10h48