Le grand virage politique des géants numériques

Musk, Zuckerberg et le reste du monde sont dans un bateau. Le reste du monde tombe à l’eau.

Le grand virage politique des géants numériques

Ces derniers jours, les dirigeants des plus grandes plateformes sociales états-uniennes ont multiplié les sorties politiques et polémiques. Avec, toujours, leurs intérêts économiques en ligne de mire.

Le 10 janvier à 09h29

Commentaires (15)

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Et von der Leyen qui baisse son froc. 😶
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Des changements à venir dans la politique de modération sur Next ? :D
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On part à Mar-a-Lago dans quelques heures, on décidera là-bas
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Sachant qu'il faut, soit être abonné payant, soit avoir un compte depuis plus de 3 ans pour commenter, cela limite les dérives.
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Il y en a qui vont se rendre compte que leurs "aliés" n'étaient que des entreprises opportunistes, et qu'elles ne sont jamais neutre, elles semblaient seulement neutres à leurs yeux quand ça allait dans leur sens.

Mais quel cirque 🤦‍♂️
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Ce sous titre :pciwin:
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les fact-checkeurs étant, d’après le fondateur de Facebook, trop « orientés politiquement » (des travaux scientifiques expliquent ces biais par celui présent dans l’orientation politique des promoteurs de désinformation).
Non, la page en lien ne dit pas cela.

1) Elle dit :
The enforcement of these policies has, however, led to technology companies being regularly accused of political bias
Ce sont donc les companies elles-même qui sont accusées de biais politique et pas comme ici Zuckerberg lui-même qui accuse les fact-checkeurs d'être orientés politiquement.

2) ensuite, on peut lire :
We argue that differential sharing of misinformation by people identifying with different political groups could lead to political asymmetries in enforcement, even by unbiased policies
Il y a donc des accusations non fondées de biais politiques parce que la qualité des messages des conservateurs/pro Trump était bien moins bonne que celle des messages des libéraux/pro Biden et cette piètre qualité était jugée de la même façon par des groupes politiquement équilibrés ou même des groupes composés de républicains.

La seule chose que dit l'étude est que l'asymétrie de traitement liée au fact-checking est liée uniquement à la mauvaise qualité (des fake news, pour être clair) : c'est donc l'accusation de partialité qui est fausse. Elle ne dit pas que les fact-checkers sont orientés politiquement à cause des propos de ceux qui font de la désinformation.

J'étais surpris que l'on puisse avoir une telle conclusion dans des travaux scientifiques parce que ça n'a pas de sens.

Zuckerberg fait juste comme le proverbe qui dit :
quand on veut tuer son chien, on l'accuse de la rage.
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Merci pour cette lecture attentive, nous avons modifié le passage concerné
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J'étais vraiment surpris de l'affirmation initiale et ce n'est pas un retour que l'on peut faire par signaler une erreur.
Donc, merci de la prise en compte mais je pense qu'il faudrait encore reformuler.
des travaux scientifiques récents attribuent ces biais
en des travaux scientifiques récents attribuent ces accusations de biais
(sans le gras qui est mis ici pour montrer ce que j'ai ajouté)

parce qu'en fin de compte, il n'y a pas de biais.
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La higth tech US a peut-être était plus ouverte sur les mœurs au départ, mais elle était aussi opposées au contrôle de l’Etat. Le style libertarianisme absolu, mais qui est aussi un ferment pour le libertarianisme autoritaire, courant défendu à demi-mot par Donald Trump, qui a longtemps été détesté par le monde de la tech avec seul Peter Thiel de Palantir qui l’avait soutenu dès 2016.

Et même si on a pas des pro-Trump partout, il a aussi des anti-olitique de Biden qui leur avait fait comprendre que leurs entreprises devaient respecter les mêmes règles que les autres et a tenté de briser leur monopoles sur le marché américain. Sans compter qu'il n’aurait pas été assez ouvert aux développements de l’IA et de la cryptomonnaie, considérés par ces entrepreneurs comme des révolutions technologiques que les Etats-Unis ne peuvent pas manquer contre les autres pays.

Trump possède à la fois la carotte et le bâton. D’un côté il menace ceux qui ne le suivraient pas de sanctions, mais il promet aux autres de nouveaux marchés, des tarifs préférentiels, dans une industrie qui dépend énormément du soutien fédéral, c’est avant tout un revirement opportuniste pour certains.

Ils contrôlent en plus l’espace numérique, et s’en servent déjà pour favoriser du contenu réactionnaire. Ces patrons étant eux-mêmes de grands influenceurs, dans la guerre commerciale entre les Etats-Unis, l’Europe, l'Asie, les pays frontaliers (canada entre autre), Donald Trump pourra compter sur les plus grosses fortunes américaines et leurs entreprises médiatiques.
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Au moins pour Zuckerberg (et d'autres revirements récents), on peut parler de business as usual et comme il a senti le vent changer de direction, il adapte ses voiles en espérant que ça l'entraîne encore plus loin.

Elon Musk, c'est moins vrai.
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Il serai intéressant de mettre l'article ouvert à tous :merci:
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Prochaine étape pour EM, une modification de la loi qui empêche un non natif US de se présenter aux élections présidentielle même s'il a acquis la nationalité? Et hop, EM successeur de Trump :stress:
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Nan, on aura Schwarzy avant !
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Une chose est sur, on devrait moins voir nos extrémistes de droite venir se plaindre qu'ils sont brimés par les médias mainstream et qu'ils ne peuvent plus s'exprimer.

2025 ouvre une ère merveilleuse où l'insulte, le harcèlement, les appels à la violence et la désinformation auront libre cours, voir même seront favorisés dans certains endroits du monde par les géants du tech.

On peut toujours espérer qu'un jour une grande partie de nos compatriotes terriens se rendra compte que la paix se retrouve dans l'abandon des réseaux sociaux.

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